Au Cinéma : Couleurs de l’incendie, par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Couleurs de l’incendie, Un film français de Clovis Cornillac, avec Clovis Cornillac (M. Dupré, le chauffeur), Léa Drucker et Olivier Gourmet (Madeleine Péricourt et son oncle Charles Péricourt), Benoît Poelvoorde (Gustave Joubert, « l’homme de confiance »), Alice Isaaz (Léonce Picard, la dame de compagnie), Jérémie Lopez (André Delcourt, le précepteur de Paul), Octave Bossuet et Nils Othenin-Girard (Paul Péricourt, le fils de Madeleine, à 10 et 15 ans), Fanny Ardant (Solange Gallinato, la chanteuse), d’après le roman éponyme de Pierre Lemaitre (2018) qui fait suite à Au revoir la-haut (2013).
Je n’ai pas lu les romans de Pierre Lemaitre, et je n’avais pas partagé l’accueil dithyrambique du film d’Albert Dupontel (2017) dont j’avais trouvé les 2 heures un peu longues… Cette « suite » de Denis Cornillac est encore pire (2H1/4) avec, en outre, un nombre d’intervenants beaucoup trop important…
Je considère aussi le titre et le synopsis mensongèrement racoleurs sur « les couleurs de l’incendie qui va ravager l’Europe ». Cette « reductio ad Hitlerum » n’a en fait aucun rapport avec l’escroquerie dont sont victimes Madeleine et son fils, et leur vengeance magistrale.
Sur ce thème de la vengeance, j’ai en mémoire une dizaine d’opus généralement médiocres à l’exception de l’excellent Mademoiselle de Joncquières d’Emmanuel Mouret, en 2018.
Bref, malgré les véritablement très bonnes prestations de Léa Drucker, Poelvoorde et Gourmet, ces Couleurs de l’incendie ne m’ont pas enflammé, si j’excepte la voix enjôleuse de Fanny Ardant, et surtout la très jolie Léonce dont je ferais moi aussi volontiers ma « dame de compagnie ».