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  • Semaine ... de Bouvines à 14 ... dans Lafautearousseau

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    C'est une semaine à dominante historique qui va suivre dans Lafautearousseau.

    Nous continuerons à vivre, avec Jacques Bainville, le déroulement des premiers jours de la Grande Guerre.

    Mardi, mercredi et jeudi, nous publierons Bouvines, 27 juillet 1214, étude remarquée de Pierre de Meuse, parue dans la dernière livraison de la Revue universelle.

    Ce n'est que vendredi qu'avec François Reloujac, nous reprendrons contact avec les redoutables réalités économiques d'aujourd'hui ... 

  • 3 et 4 août 1914, la vie est suspendue au télégraphe...

    albert1er-roi-des-belges.jpgLa vie est suspendue au télégraphe...

    L'ultimatum allemand à la Belgique est un coup de tonnerre : l'Allemagne veut donc exécuter cette invasion par le Nord, tant de fois prédite, annoncée par ses propres stratèges et à laquelle peut-être, en France, malgré tant d'avertissements, on n'aura pas assez cru...

    Le noble refus opposé par la Belgique à la demande de passage de Guillaume II exalte l'enthousiasme et fortifie la confiance. C'est une des grandes choses de l'l'histoire. On le sent, grâce à Albert 1er. La France, cette fois-ci, n'est pas seule, Et puis, la Belgique envahie, le concours des Anglais, plus que douteux hier, devient presqu'assuré.

     

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  • Du nouveau chez Glénat, des lectures pour cet été, ce dimanche ...

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    L'éditeur Glénat poursuit, avec un réel talent, sa série historique consacrée aux hommes et aux femmes qui ont marqué l'histoire de France et celle du monde. Après les deux premiers opus retraçant la vie de Vercingétorix et Philippe Le Bel, il s'attaque cette fois-ci à Charlemagne et Jean Jaurès.

    Fils de Pépin le Bref, petit-fils de Charles Martel - qui a donné son nom à la dynastie des Carolingiens -, Charlemagne conquiert sa couronne impériale de haute lutte grâce à un sens politique aigu, une foi inébranlable et le souci d'éduquer son peuple tant il a compris que le savoir était l'un des fondements essentiels du pouvoir et que ce savoir pouvait faire rayonner son royaume et sa personne. L'histoire commence par la conquête du royaume des Lombards dirigé par le roi Didier sous la protection duquel ses neveux se sont mis. Eux-mêmes n'ont pas renoncé à leur part d'héritage. Ils seront vite écartés. Charlemagne, qui tente d'unir ses territoires, souhaite également les étendre. Il échoue à prendre l'émirat de Cordoue et doit se contenter des Marches d'Espagne où il perd son fidèle comte Roland au col de Roncevaux. Il met la main sur le duché de Bavière, parvient à mettre la main sur le Trésor des Avars qu'il redistribue à ses fidèles et à l'Eglise dont il se veut le grand protecteur. Au fil de ses conquêtes, il pose les bases d'un royaume administré, fidèle, incorruptible et vertueux. Gare à celui qui déroge à la loi de l'Empereur sacré en la basilique Saint-Pierre de Rome le jour de Noël 800. Il pourrait lui en coûter la vie.

    Une fois de plus, on ne peut être que séduit par la qualité du scénario, des dessins et de la mise en scène de cette BD qui s'appuie sur l'expertise de professionnels irréprochables.  

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    La biographie de Jean Jaurès est tout aussi remarquable par sa vérité et sa précision historique. Tout commence par l'attentat de Sarajevo le 28 juin et se termine par la Une de l'Humanité du 1er août qui annonce l'assassinat de Jaurès la veille, par Raoul Vilain. Le lendemain de la mort de l'archiduc et de l'archiduchesse d'Autriche, Jaurès ne croit pas à la guerre. Il soutient mordicus que « tous les groupes financiers européens vont être obligés de s'engager dans une coopération pacifique », ne serait-ce que pour dominer les marchés mondiaux.

    Cette biographie dessinée est émaillée de quelques flash-back comme la rédaction de son ouvrage, lesPreuves (1898) à propos de l'affaire Dreyfus, les grèves de Carmaux en 1892, son élection à la députation (1885), la création de l'Humanité en 1904 ou son discours pour lutter contre la loi portant le service militaire de deux à trois ans (1913) etc. L'on y découvre un Jaurès avec l'idéal socialiste chevillé au corps, pacifiste mais aussi activiste, antibourgeois, souvent impuissant à fédérer les forces socialistes des autres belligérants, ainsi que ce qu'il appelait « l'intelligence du peuple » pour stopper une guerre devenue inéluctable.

    Charlemagne - Bruneau, Delmas, Lemercier et Bührer-Thierry - Editions Glénat - 56 pages - 14,50 euros.

    Jaurès - Morvan, Duclert, Macutay et Voulyzé - Editions Glénat - 56 pages - 14,50 euros.

    Préparé par C.S. - Politique Magazine - Le jeudi 17 juil. 2014

     

  • Nous commençons aujourd'hui la mise en ligne du Journal inédit de l'année 14 de Jacques Bainville

    338418280.jpgQuelques mots seulement pour signaler que nous commençons aujourd'hui la mise en ligne du Journal inédit de l'année 14 de Jacques Bainville.

    Ainsi pourrons-nous suivre, presque chaque jour, le déroulement de cette première année de la Grande Guerre, telle que Bainville l'a vécue, observée, analysée, au jour le jour, au fur et à mesure des évènements.

    A partir du 2 août, les notes de Bainville sont quasiment quotidiennes. (A l'exception du 14 et du 27 pour ce qui est d'août). Elles se poursuivront - au moins - jusqu'au 31 décembre. Nous conseillons vivement de les lire au jour le jour, comme elles furent écrites. 

    Signalons encore qu'en 1914 Bainville est un homme jeune. Il a trente-cinq ans.

    Le Journal inédit (1914) a été publié chez Plon, en 1953

  • 2 août 1914 : Notes liminaires de Jacques Bainville, en introduction au "Journal inédit 1914"

    de_schoen.jpgLe vendredi 24 juillet, la France était occupée par le drame le plus saisissant de toutes nos guerres civiles depuis l'affaire Dreyfus : la Cour d'assises jugeait Mme Caillaux (1). Innombrables furent les Français qui lurent distraitement ce jour-là une dépêche, reproduite en caractères ordinaires dans les journaux et qui annonçait que le gouvernement austro-hongrois avait décidé d'envoyer un ultimatum au gouvernement serbe (2)

    Le gouvernement n'était ni moins distrait ni moins ignorant que le public, puisque M. Poincaré et M. Viviani se trouvaient en Russie (3)...

    Pendant les journées qui suivirent, la France, avec une stupéfaction mélangée d'incrédulité, vit le conflit austro-serbe prendre les proportions d'une immense affaire  européenne qui, en faisant jouer toutes les alliances, conduirait directement à la guerre.

    On douta jusqu'au dernier moment. Le 1er août encore, en ordonnant la mobilisation générale, le gouvernement affichait sur les murs : "La mobilisation n'est pas la guerre." Un petit avoué de province, ancien Garde des Sceaux, du nom de Bienvenu-Martin, qui faisait l'intérim des Affaires étrangères en l'absence de Viviani, avait si peu compris la démarche comminatoire de M. de Schoen, ambassadeur d'Allemagne, qu'il remerciait "M. le baron de son aimable visite". Il avait fallu que le spirituel Philippe Berthelot (4), qui assistait le vieillard effaré, lui poussât le coude pour l'avertir de l'erreur, lui faire comprendre que M. de Schoen était aimable comme une patrouille de uhlans. Au Quai d'Orsay, les fonctionnaires, renseignés, s'étonnaient de l'indifférence de la presse, multipliaient les avis que la situation n'avait jamais été aussi grave, qu'elle était désespérée.

    Le jeudi soir, une manifestation socialiste contre la guerre n'éveilla, ni pour ni contre, presqu'aucun écho. Ce fut le vendredi seulement, à la nuit, que l'on commença de comprendre que les choses se gâtaient. 

    Ce jour-là, à 9h45, comme je venais d'être informé que les Allemands avaient fait sauter les ponts et coupé les voies entre Metz et la frontière, je m'étais rendu au Télégraphe de la Bourse. Je sortais du bureau déjà encombré et bruissant, lorsqu'un homme dit rapidement en passant près de moi :
    - Il se passe quelque chose de très grave : Jaurès vient d'être assassiné.
    - Où, et quand , demandai-je à l'inconnu.
    - Au Café du Croissant , il n'y a pas dix minutes.

    Le Café du Croissant, dans la rue du même nom, la rue des journaux, est à cinquante mètres de la Bourse.
    Je m'y rendis en courant.
    C'était vrai : Jaurès dînait avec quelques rédacteurs de l'Humanité, lorsqu'un inconnu, par la fenêtre ouverte, lui avait tiré deux coups de révolver dans la nuque.
    Déjà la rue Montmartre était pleine d'une foule agitée et murmurante que les charges des agents ne parvenaient pas à disperser.
    On eut à cet instant l'illusion qu'un mouvement révolutionnaire commençait.
    La journée avait été chaude, la soirée était étouffante.
    Ce sang répandu, cette guerre civile surgissant après les secousses données aux nerfs de Paris depuis quatre jours, tout faisait redouter le pire...
    Allons-nous voir une Commune avant la guerre ?
    L'ennemi aurait-il cette satisfaction ?...

    L'auteur de cet assassinat - un jeune homme inconnu (5) - était-il un exalté, un fou ou un agent provocateur ? 
    L'enquête a prouvé que c'était un solitaire qui ne se réclamait d'aucun parti ni même d'aucune idée politique précise.
    Tuer Jaurès au moment où la politique de Jaurès s'effondrait, au moment où sa conception internationaliste et pacifiste du socialisme s'abimait dans le néant, au moment où de toute sa pensée, de toute sa carrière d'orateur, la brutalité des faits ne laissait rien, au moment où la responsabilité de l'homme public de ce temps rempli d'erreurs commençait à n'être plus un vain mot, au moment aussi où il importait à l'esprit public que la France conservât tout son calme oubliât ses divisions - tuer Jaurès c'était plus qu'un crime, c'était une faute.
    La suite nous a appris les calculs et les espérances que Berlin avait fondés sur cet assassinat : dès le lendemain, les journaux allemands répandaient à travers l'Empire, en Autriche et jusqu'en Orient, la nouvelle que le drapeau rouge flottait sur Paris et que le président de la République avait été assassiné.
    Mais il était dit que, dans cette guerre, toutes les machinations allemandes devaient avorter misérablement.
    Deux heures après l'assassinat de Jaurès, Paris était redevenu calme, avait remis ce tragique épisode à sa place.
    Chacun, en cherchant le sommeil, évoquait non pas le drame du Café du Croissant, mais les dépêches des chancelleries et des états-majors courant à travers toute l'Europe les fils télégraphiques décidant de la paix ou de la guerre: déjà personne ne doutait plus que ce fut la guerre. Devant la grande tragédie européenne, l'assassinat de Jaurès s'effaçait, ne gardait plus que la valeur d'un fait divers.

    Cependant le gouvernement tenait conseil. Transfuge du socialisme unifié par scepticisme, Viviani s'était mis tout à coup à croire à la révolution, à en avoir peur. Il passa la nuit à rédiger une proclamation au peuple français pour le supplier de rester calme, promettant que l'assassin de Jaurès n'échapperait pas au châtiment. Le président Poincaré, dans le même temps, écrivait une lettre publique à Mme Jaurès, et Maurice Barrès, sollicité au nom de la patrie de collaborer à la cause de l'apaisement, en adressait une autre à la fille de la victime (6).

    Le lendemain matin, la proclamation était affichée sur les murs de Paris, les journaux publiaient les deux lettres destinées à conjurer la révolution. Mais qui donc eût pensé à la Commune ? Jaurès fût mort d'une congestion ou d'un accident de voiture qu'on n'en eût pas parlé davantage. Tous les hommes valides étaient sur le point de répondre à l'ordre de mobilisation, et la seule question était de savoir si, oui ou non, c'était la guerre.

    Une chose paraît étrange quand on se reporte à ces journées suprêmes, c'est la difficulté avec laquelle l'esprit acceptait que c'était la guerre... La guerre ? Tout le monde en parlait. Combien se la représentaient, acceptaient d'y croire ?

    Depuis six jours, j'étais averti qu'au Quai d'Orsay on savait l'Allemagne résolue à la guerre, qu'on s'y étonnait de l'optimisme des journaux. Cependant cet optimisme était entretenu par les hommes du gouvernement. Y avait-il à ce point séparation, divorce entre les services ? L'Intérieur - et la Guerre aussi, peut-être - ignoraient donc ce que faisaient, ce que pensaient les Affaires étrangères ? Du Quai d'Orsay à la place Beauvau et à la rue Saint-Dominique, la distance était-elle si grande ?   

    Cependant, le mercredi 29 juillet, à sept heures du soir, on était venu nous dire que tout s'arrangeait; que l'Allemagne mettait cartes sur table et demandait le moyen de s'entendre; que le secrétaire de M. Briand ne se cachait pas d'en répandre la bonne nouvelle. D'autre part - côté autrichien - on nous avisait que l'Autriche hâtait son entrée en campagne de façon à pouvoir exercer rapidement une action "punitive" à Belgrade et se déclarer contente d'une satisfaction d'amour-propre remportée sur la Serbie. Dans cette contradiction réside la grande énigme de ces journées.  

    Ainsi le public voyait monter l'orage avec un arrière-fonds d'incrédulité. Mais quoi ? Le samedi 1er août dans la matinée, M. de Schoen ne négociait-il pas encore ? Il tentait sans doute de faire pression pour tenter d'obtenir la neutralité de la France. En tout cas, derrière le paravent des pourparlers, il donnait à l'Allemagne le temps de hâter ses préparatifs. A je ne sais quoi de lourd, d'angoissant et de mystérieux qui pesait dans l'air, on sentait l'arrivée de la grande catastrophe.

    A midi, on apprenait à la fois, par les journaux, la proclamation du Kriegsgefahrzustand (état de danger de guerre) en Allemagne et la remise d'un ultimatum allemand à la Russie. En France, des mesures militaires étaient certainement ordonnées déjà, car Paris se vidait étrangement, et, comme s'il eût perdu son sang goutte à goutte, de ses hommes, de ses voitures, de son mouvement. Dans le silence croissant de la ville, on entendait les portes du temple de Janus s'ouvrir lourdement sur l'Europe.   

    Je reverrai toujours le papier blanc officiel qui, vers 4 heures, parut au bureau de poste le plus voisin de ma maison et qui, au même instant, porté par le télégraphe, parcourait toute la France. Le laconisme en était tragique : "Extrême urgence. La mobilisation générale est ordonnée; le premier jour de la mobilisation est le dimanche 2 août." Ce télégramme officiel est resté longtemps sur les murs des mairies et des gares. Ceux qui ont vécu ces journées n'ont jamais pu en évoquer les termes dans leur souvenir sans penser : "Voilà les quelques mots si simples et si terribles qui ont décidé de la vie de milliers et de milliers d'hommes, la carte sur laquelle la nation jouait son sort."

    Comme si Paris n'eût attendu que ce signal, on s'aperçut soudain que la solitude s'était faite dans la grand'ville. Les voitures publiques avaient disparu, les boutiques s'étaient fermées. L'accomplissement rapide de la tâche fixée à chacun sur son livret militaire venait de nous donner immédiatement confiance dans l'organisme souple et rapide de la mobilisation. Des femmes, les yeux rouges, mais la tête droite, rentraient seules au logis désert. Une heure plus tard, nous traversions la gare Saint-Lazare pleine d'une foule de réserviste en route pour leurs dépôts. Je ne sais quelle détermination calme se lisait sur tous les visages. Henry Céard nous a cité ce mot d'un ouvrier parisien à qui l'un de ses camarades venait d'apprendre, comme il était en plein travail, que la mobilisation était ordonnée :

    - C'est bon, dit l'autre. On va prendre ses outils.

    Ce fut, ce jour-là, le mot du Paris travailleur, de tout le peuple de nos champs et de nos villes...

    Une des grandes fautes que l'Allemagne avait commises entre tant d'autres, ç'avait été de pousser à bout le peuple français. Depuis neuf ans - depuis le coup de Tanger (7), en 1905 - les provocations avaient été si nombreuses, si insolentes, qu'elles avaient fini par donner aux plus timides, aux plus doux, à cette population française qui ne demandait qu'à vivre tranquille, une ferme résolution de ne plus supporter le retour d'affronts pareils. Cette résolution était presque devenue de l'envie d'en finir. Avec ce mot sur les lèvres : "Il faut en finir", deux millions d'hommes, dans ces journées du mois d'août, allèrent rejoindre leur dépôts.

    Le soir de ce samedi 1er août, dans le grand silence de la ville, fut solennel. Paris, cette nuit-là, eut sa veillée des armes...  

     

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  • Retour à Baudelaire, toujours grâce à France Inter : il n'aimait pas la modernité; il n'aimait pas non plus la démocratie. Lisez ou écoutez

      

    par Antoine Compagnon, du lundi au vendredi à 7h55 

    L'émission du jeudi 24 juillet 2014

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     Bouton de lecture

    disponible jusqu’au 18/04/2017 07h54

     Baudelaire n’était pas un démocrate. En 1848, il s’enthousiasma pour la Révolution, parcourant les rues de Paris en s’écriant : « Il faut aller fusiller le général Aupick ! », son beau-père, qui commandait l’École polytechnique, mais il devait vite déchanter. Le coup d’État de 1851 le choqua, et surtout le plébiscite qui le légitima ensuite, et dont il disait qu’il l’avait « physiquement dépolitiqué ». Comme beaucoup d’intellectuels, il en conçut une profonde méfiance pour le suffrage universel, qui avait consacré un tyran.

    Dans Pauvre Belgique, il compare le suffrage universel à un face à face de l’homme avec lui-même : « (Rien de plus ridicule que de chercher la vérité dans le nombre.) / Le suffrage universel et les tables tournantes. / C’est l’homme cherchant la vérité dans l’homme (!!!) » (II, 903) Les tables tournantes et le suffrage universel, deux lubies de Victor Hugo, l’une rationnelle et l’autre irrationnelle, sont aussi absurdes l’une que l’autre, car elles méconnaissent la misère de l’homme, comme disait Pascal, et témoignent de son orgueil, de son narcissisme, de son illusion qu’il peut trouver la vérité tout seul.

    Dans un court poème en prose du Spleen de Paris, Le Miroir, la souveraineté populaire est tournée en dérision :

    Un homme épouvantable entre et se regarde dans la glace.

    Pourquoi vous regardez-vous au miroir, puisque vous ne pouvez vous y voir qu’avec déplaisir ? » L’homme épouvantable me répond : « — Monsieur, d’après les immortels principes de 89, tous les hommes sont égaux en droits ; donc je possède le droit de me mirer ; avec plaisir ou déplaisir, cela ne regarde que ma conscience.

    Au nom du bon sens, j’avais sans doute raison ; mais, au point de vue de la loi, il n’avait pas tort. 

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  • Dans la Famille de France : Naissance de la princesse Louise-Marguerite

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    Pendant la messe de Pentecôte en famille

    « Louise-Marguerite est née hier soir. La princesse Philomena va bien et nous sommes très heureux. »

    Jean de France, Duc de Vendôme

    Le 31 juillet 2014 

    La princesse Louise-Marguerite, Eléonore, Marie est née ce 30 juillet 2014 à Poissy, rue Blanche de Castille, quelques 800 ans après son ancêtre, Saint-Louis. Les petits princes Gaston et  Antoinette sont très impatients de pouvoir inclure leur petite soeur dans leurs jeux.

    Les premières photos de la princesse Louise-Marguerite seront bientôt postées  sur le site. Nous souhaitons la bienvenue à notre nouvelle petite Princesse de France.

     

    Publié dans : Prince Jean de France, site officiel

     

    Lafautearousseau s'associe de grand coeur aux souhaits de bienvenue ainsi exprimés.

     

  • Dostoïevski : "la ténuité des racines qui unissent la République au sol français" ...

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    Décidément il existe chez tout républicain une conviction fort malheureuse, à savoir que le mot de « république » suffit à tout et qu’il n’y a qu’à dire que le pays est une République pour que son bonheur soit assuré de l’éternité. Tout ce qui arrive de fâcheux à la République, on l’attribue à des circonstances extérieures gênantes, à des prétendants, à des ennemis perfides. Pas une fois on ne songe à la ténuité des racines qui unissent la République au sol français. 

    Dostoïevski, Journal d'un écrivain, 1873

     

  • Quelques précisions, à propos des publications de lafautearousseau, pour mettre nos pendules à l'heure

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    Pour répondre à des questions qui nous ont été plusieurs fois posées, voici quelques informations concernant notre fonctionnement et nos nouveautés :

    m  Les lundis de Louis-Joseph Delanglade (politique intérieure et extérieure généralement alternées) sont suspendus pour ces vacances, à compter du 15 juillet, jusqu'au début de septembre. Mais vous pouvez consulter l'ensemble des chroniques déjà parues, en cliquant sur l'icône les lundis de Louis-Joseph Delanglade où elles se trouvent regroupées. (Page d'accueil, colonne de gauche, en partie haute). 

    m  Le Journal inédit de l'année 14, de Jacques Bainville, couvrira, à partir du 2 août, chaque jour du mois d'août, à l'exception du 14 et du 27 août. Il s'étendra jusqu'au 31 décembre. A ne pas manquer, bien-sûr ! Donc, à lire à partir du 2 août.  

    m  Notre blog annexe lafautearousseau, grands auteurs ou acteurs de l'Histoire, est disponible (nouveau !). Il s'enrichit, chaque semaine, de pensées et réflexions dignes de votre intérêt. N'hésitez pas à le consulter ! (Icône en page d'accueil, colonne de gauche, en partie haute). 

    m  Nos pages Vimeo vous offrent une sélection exceptionnelle de 128 vidéos (Documents d'archives, conférences anciennes et récentes, débats, cafés politiques, évènements et activités, etc.). Vous pouvez maintenant y accéder directement en cliquant sur Vimeo. (Icône en page d'accueil, colonne de droite, en partie médiane).  

    m  Enfin, que les amateurs de réseaux sociaux, ne manquent pas de participer à la vie très active de notre page Facebook et de notre compte Twitter. L'un et l'autre sont en plein progrès.  

    m  Dernier point : Pour nous adresser un courriel, vous pouvez cliquer directement sur notre adresse de messagerie  lafautearousseau@outlook.fr (Page d'accueil, colonne de gauche, en partie haute). 

    Bonne lecture à vous tous !