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Fitch abaisse la note de la dette française à "AA-" car "les tensions sociales devraient peser sur notre capacité à adopter une trajectoire de réduction de la dette et à générer de la croissance".
Un coup dur pour "le Mozart de l'économie" (qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre !) mais, surtout pour notre Économie, justement, et surtput pour... notre France !
Phoebus est le nom latin d'Apollon, dieu du soleil. Gaston de Foix et de Béarn - qui prit d'ailleurs le soleil comme emblème - reçut ce surnom flatteur dès sa naissance, en raison de sa grande beauté et de son éclatante chevelure blonde.
Ce n'est pas pour ses qualités politiques qu'il restera dans l'Histoire, car son action fut plutôt erratique : d'abord ami et allié du roi de France Philippe VI, il se brouilla avec son successeur Jean II le Bon, se rapprochant des Anglais, au tout début de la Guerre de Cent ans, puis se réconcilia avec Charles V, et laissa même tous ses biens en héritage à Charles VI, juste avant de mourir.
Ce sont plutôt ses qualités reconnues d'homme de goût, raffiné et grand amateur d'art qui font se souvenir de cet ami de Froissart, qui écrivit de lui :
"J'ai vu bien des chevaliers, des rois, des princes. Mais jamais je n'en vis qui fut de si magnifique stature et de si merveilleuse prestance. Son visage était très beau, coloré et rieur. Ses yeux étaient verts et amoureux. En toutes choses il était parfait. Il aimait ce qu'il devait aimer, haïssait ce qu'il devait haïr. Il était aimable et accessible à toutes gens et il leur parlait doucement et amoureusement. Mais dans son courroux nul n'avait pardon."
Gaston Phoebus avait pris pour devise Toca-i se gausas (Touches-y si tu oses, qui est encore aujourd'hui la devise des villes de Foix et d'Orthez). Grand amateur de chasse, il écrivit le Livre de chasse, qui reste l'un un des meilleurs traités médiévaux sur le sujet, et curieusement écrit en français, alors que la langue maternelle de Gaston était le béarnais : même Buffon, dans sa célébrissime Histoire naturelle y puisera de nombreuses, et précieuses, informations !
Il composa également un Livre des oraisons, recueil de prières rédigées également en français, mais aussi - poète, grand amateur de musique et compositeur d'œuvres musicales - un recueil de chansons, le chansonnier provençal dit de Saragosse, conservant 18 pièces écrites, elles, non pas en français mais en langue d'oc.
Une tenace tradition orale - loin d'être absurde, ou impossible... - lui attribue la paternité du magnifique chant Se canto(ouAquelas montanhas), qui est de nos jours encore comme une sorte d'air commun, de signal de ralliement dans la beauté, la musique et le chant de tous les peuples du Midi.
Gaston Phoebus aurait composé cette sorte d'hymne, magnifique, en l'honneur de sa première épouse, Mirabel, assassinée alors qu'elle attendait leur premier enfant, par un envoyé de Charles le Mauvais; ou alors parce qu'elle l'aurait quitté, lassée de ses infidélités; ou encore, elle aurait été contrainte de se réfugier en Navarre, loin de lui, et de l'autre côté de ces montagnes, "que tan auto soun"...
Il existe un grand nombre de "textes" de ce chant, chaque province ayant, en quelque sorte le sien. La plus ancienne version écrite connue date de 1349, et elle est en béarnais. Nous donnons ci-après la version provençale, selon la graphie mistralienne...
Refrain
Se canto, que cante ! S'il chante, qu'il chante !
Canto pas pèr iéu : Il ne chante pas pour moi :
Canto pèr ma miò, Il chante pour ma mie,
Qu'es au liuen de iéu. Qui est loin de moi !
I
Aquéli mountagno Ces montagnes
Que tan auto soun Qui si hautes sont
M'empachon de vèire M'empêchent de voir
Mis amour ount soun. Mes amours là où elles sont.
II
Auto, bèn soun auto, Hautes, elles ont bien hautes,
Mai s'abeissaran Mais elles s'abaisseront,
E mis amoureto Et mes amourettes
Vers iéu revendran. Vers moi reviendront.
III
Souto ma fenèstro Sous ma fenêtre
I'a un auceloun : Il y a un petit oiseau :
Touto la niue canto, Toute la nuit il chante,
Canto sa cansoun Il chante sa chanson
IV
Avau dins la plano En-bas, dans la plaine
I'a'n pibòu trauca, Il y a un peuplier troué :
Lou couguiéu ié canto Le coucou y chante
Quand ié vai nisa. Quand il y va nicher.
V
A la font de Nimes, A la fontaine de Nîmes
I'a un amelié Il y a un amandier
Que fai de flour blanco Qui fait des fleurs blanches
Au mes de janvié. Au mois de janvier.
VI
S'aquéli flour blanco Si ces fleurs blanches
Eron d'ameloun Etaient de petites amandes (encore vertes)
1524 : Mort de Pierre Terrail, seigneur de Bayard (Musée de l'armée des Invalides : Salle des Armures)
1331 : Naissance de Gaston Phoebus
Phoebus est le nom latin d'Apollon, dieu du soleil. Gaston de Foix et de Béarn - qui prit d'ailleurs le soleil comme emblème - reçut ce surnom flatteur dès sa naissance, en raison de sa grande beauté et de son éclatante chevelure blonde.
Ce n'est pas pour ses qualités politiques qu'il restera dans l'Histoire, car son action fut plutôt erratique : d'abord ami et allié du roi de France Philippe VI, il se brouilla avec son successeur Jean II le Bon, se rapprochant des Anglais, au tout début de la Guerre de Cent ans, puis se réconcilia avec Charles V, et laissa même tous ses biens en héritage à Charles VI, juste avant de mourir.
Ce sont plutôt ses qualités reconnues d'homme de goût, raffiné et grand amateur d'art qui font se souvenir de cet ami de Froissart, qui écrivit de lui :
"J'ai vu bien des chevaliers, des rois, des princes. Mais jamais je n'en vis qui fut de si magnifique stature et de si merveilleuse prestance. Son visage était très beau, coloré et rieur. Ses yeux étaient verts et amoureux. En toutes choses il était parfait. Il aimait ce qu'il devait aimer, haïssait ce qu'il devait haïr. Il était aimable et accessible à toutes gens et il leur parlait doucement et amoureusement. Mais dans son courroux nul n'avait pardon."
Oui, c'est bien la CAF - donc, "les pouvoirs publics" - qui demande la suppression d'une statue de Saint Louis !
En pratiquant un odieux chantage à la subvention : "on" transforme une ancienne école catholique en Centre d'animation, mais...
Mais, "on" enlève la statue de Saint Louis et la Croix d'à côté !
Ou : la République idéologique dans ses oeuvres et dans sa logique : se voulant elle-même la nouvelle religion républicaine, la Révolution et le Système d'aujourd'hui - qui trouve en elle ses fondements - voue à la religion catholique une haine inexpiable et lui a déclaré "une guerre d'extermination" (discours du socialiste Viviani, en 1906).
Gabrielle Cluzel, chez Christine Kelly, explique "l'affaire", et pourquoi elle n'est pas du tout "anecdotique"... : y a-t-il une seule personne en France qui refuse "la prime de Noël" de la CAF ?
68 : Aux origines de Saint Tropez, et de sa Bravade
C'est le 17 mai pour les uns, le 29 avril pour les autres (date officielle de sa célébration, aujourd'hui) que Caius Torpetius - devenu Torpés, puis Tropez... - fut décapité, à Pise, sur ordre de Néron, pour avoir refusé d'abjurer sa foi chrétienne.
Patricien, Officier de l’empereur, chef de sa Garde personnelle, Intendant de son palais, Torpés fut converti par Saint Paul, avec qui il avait été emprisonné, comme chrétien.
À l’occasion d’une cérémonie dans le temple de Diane, à Pise, sa ville natale, il refusa de sacrifier aux dieux et fit profession de foi chrétienne : Néron ordonna de le décapiter.
Avec Irénée - qui à connu Polycarpe, disciple de Saint Jean l'Évangéliste (voir l'Éphéméride du 28 juin), c'est donc un autre témoin direct des évènements de Palestine qui vient, dès les premières années du christianisme, implanter la nouvelle religion en Gaule; en Gaule où, par ailleurs, d'autres témoins directs de ces événements - mais non chrétiens, eux - ont terminé leurs jours : Ponce Pilate et le roi Hérode, qui, tous deux, jugèrent et condamnèrent Jésus (voir l'Éphémeride du 27 février).
Le corps supplicié de Torpetius fut placé dans une barque - entre un coq et un chien, dit-on - laissée à la dérive depuis Pise, et qui échoua sur la côte provençale, en un lieu qui prit son nom : Saint Tropez.
Fête double, civile et religieuse, à la fois fête historique et fête patronale, la fête de la Bravade lui rend hommage, chaque année, en mai, pendant trois jours, en même temps qu'elle commémore un autre événement : le 24 juin 1558 fut nommé un Capitaine de Ville, chargé de gérer la sécurité de Saint-Tropez, alors constamment assaillie par les Sarrasins; celui ci forma alors les Tropéziens à la défense et au maniement des armes à feu : escopettes, haquebutes (une sorte d'arquebuse) et bombardes...
Pas très gentil, mais tellement vrai et juste, l'édito polique de Vincent Trémolet de Villers, sur Europe 1 :
De Macron ou Borne, "...On ne sait plus qui du Président ou de la Première ministre est le plus affaibli... Pour nous convaincre, il aurait fallu qu’Elisabeth Borne soit convaincue elle-même de ce qu’elle disait. Son discours était sans souffle, sans rythme, sans conviction. On aurait pu croire à un texte généré par une intelligence artificielle mais une IA de première gamme..."
Le mot dhimmi est un terme historique du droit musulman qui désigne les sujets non musulmans d'un État sous gouvernance musulmane.
DHIMMIGRATION.
Repousser l’étude d’une loi sur l’immigration, c’est avouer la peur qui paralyse la simple approche d’un tel sujet.
Parler d’immigration est tabou; d’autant que nous sommes presque déjà en dhimmitude !
Laissons donc cauchemarder les adeptes de l’immigration, « Chance pour la France » ou ceux du « Grand Remplacement» ; et nous, n’en parlons plus !
Est-ce à dire qu’il n’y a pas de problème ?
Certes non !
La France n’est plus ce qu’elle était !
Les Français d’aujourd’hui ne ressemblent plus à nos grands-parents.
Est-ce la faute de ces nouveaux « Touristes de masse », envahissants ou envahisseurs ?
La France n’est plus « Fille ainée de l’Église », mais personne ne nous empêche de grenouiller dans nos bénitiers !
Redevenons déjà Français par nous mêmes.
Espérons et croyons…à notre France telle que nous la voudrions.
Nous n’arrêtons pas de nous plaindre et de critiquer les gouvernants que nous avons mis en place. Ils nous ressemblent et sont aussi mauvais que nous pouvions le prévoir. Ils font selon notre bon plaisir, et ne trahissent pas ce que nous demandions !
Mais la vérité cachée est que nous n’osons pas demander ce que nous souhaitons vraiment ! Notre France, la vraie celle de nos coeurs, reste enfouie en nous, tant on nous a fait croire qu’elle était malséante.
Dans le pays des « Droits de l’homme », on a supprimé la « Droite » !
La France née en 1789 n’a plus qu’un seul coté : le Gauche !
L’idéologie qui va avec veut tout transformer selon ses règles, quitte à se laisser emporter par la tempête et couler avec le Vaisseau France !
Grâce à Dieu, cela ne se fera pas, et malgré qu’il soit un peu plouc le Français BCBG, (Baguette, Camembert, Béret, Gaulliste).
Ce Français là existe bien !
Juste un mot pour le qualificatif « Gaulliste » :
N’y voyons pas une référence politique, c’est le représentant de la France qu’il faut y voir, le Grand Homme qui s’identifie à la France ; la France c’était Lui, c’était nous !Le courage, l’aplomb, le charisme…
Qui sont-ils ses petits successeurs ?
Nous avons perdu le goût de France, redevenons Français !
Croyants et non laïques, Chrétiens et pratiquants, Nationalistes et non mondialistes, et Royalistes parce qu’à la France il faut une âme et donc un Roi !
C’est cette France là qui peut éventuellement accueillir des candidats à la Francisation. Beaucoup le voient ainsi, ils veulent rejoindre la vraie France et pas cette République bananière que gauchement on leur propose.
La France qu’on aime billante et ensoleillée comme Versailles, la France ou impossible n’est pas Français, la France de nos Jardins à la Française, celle de la Comédie Française, de la Mode, du Luxe, de la Gastronomie et de la « Furia Francese » !
lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...
Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...
Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...
Aujourd'hui : Cherbourg, seule ville de France à posséder une "Rue Louis XVI"...
(tiré de notre Éphéméride du 4 avril)
(retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :
Il y a treize jours, dans l’année, pendant lesquels il ne s’est pas passé grand-chose, ou bien pour lesquels les rares évènements de ces journées ont été traités à une autre occasion (et plusieurs fois pour certains), à d'autres dates, sous une autre "entrée".
Nous en profiterons donc, dans notre évocation politico/historico/culturelle de notre Histoire, de nos Racines, pour donner un tour plus civilisationnel à notre balade dans le temps; et nous évoquerons, ces jours-là, des faits plus généraux, qui ne se sont pas produits sur un seul jour (comme une naissance ou une bataille) mais qui recouvrent une période plus longue.
Ces jours creux seront donc prétexte à autant d'Évocations :
La filière nucléaire va recruter 100 000 personnes d'ici 2027 !
Excellente nouvelle pour la réindustrilisation de notre pays et pour nos territoires car cette filière créera des emplois qualifiés, non délocalisables et sur tout le territoire français !
Certes, on a perdu beaucoup de temps et de compétences...
Certes, une bonne partie du Pays légal a saboté ou laissé saboter notre excellence nucléaire, qui nous donnait la première place dans le monde, avec Super Phénix (assassiné en 89) et Astrid (abandonné par Macron) et avec toutes nos centrales (l'abandon de Fessenheim acté par Ségolène Royale et une certaine Borne...)...
Mais il n'est jamais trop tard pour se reprendre, et pour recommencer à bien faire et à revenir sur les misérables accords politicards escrolos/socialos...
Certes il va être difficile de se reprendre (comme c'est dit ici sur France info) , car détruire est plus facile et plus rapide que construire, recommencer et repartir...
Mais, de nouveau, reprenons, et vite, notre marche en avant !
A l’affiche : The Whale, un film américain de Darren Aronofsky, avec Brendan Fraser (Charlie, professeur d’anglais), Sadie Sink (Ellie, sa fille), Ty Simpkins (Thomas, évangéliste de la New Eglise), Hong Chau (Liz, la sœur du compagnon de Charlie), d’après la pièce éponyme de Samuel D. Hunter (2012).
Si nous avions compris à la lecture du synopsis qu’il s’agissait de l’histoire d’un homme devenu boulimique après le suicide de son « compagnon », nous ne serions certainement pas allés voir ce long-métrage car nous en avons marre de cette banalisation des paires homosexuelles… Oui, ça a toujours existé, mais ce n’est pas une raison pour en faire la promotion ni pour glorifier ceux que l’on doit plaindre…
Comme par hasard c’est la secte, évidemment chrétienne, qui est responsable et coupable du suicide !
Charlie ne cesse de dire et répéter, à propos de tout, qu’il est « désolé »… eh bien oui ! nous aussi nous sommes « désolés » d’avoir dépensé temps et argent devant cette « baleine » dont nous aurions pu user plus intelligemment, par exemple en lisant ou relisant Moby Dick d’Herman Melville auquel ce film se réfère de façon très artificielle.
Xavier de Langlais a réalisé une très grande oeuvre, très utile, qui nous replonge dans un autre monde, à une autre époque, qu'il a ré-ouverte et comme rendu au grand public : il a tout simplement - mais ce fut un travail considérable, et de quelle qualité ! - réécrit le cycle arthurien dans un français "moderne", donc accessible à tous les publics...
Il n'a rien inventé, rien corrigé, supprimé, repris. Il s'est simplement - si l'on peut dire... - basé sur les traditions arthuriennes de ce que l'on appelle la matière de Bretagne; comme il le dit lui-même dans sa préface, seule "la manière de conter lui appartient", pour le fond il s'inspire directement des premiers écrits consacrés aux aventures de la table ronde des XIIème et XIIIème siècle (notamment ceux de Chrétien de Troyes) :
Nous disposons donc, maintenant de cinq tomes pour découvrir ou redécouvrir la célèbre légende. Cinq tomes pour nous plonger dans l'univers de la chevalerie.
Chaque tome est consacré à une partie de la légende arthurienne :
• le tome 1 (Le roman du roi Arthur) nous conte l'origine de Merlin, le sacre du roi Arthur ainsi que le début de son règne, l'origine du Graal, la création de la table ronde, et enfin la disparition de Merlin.
• le tome 2 (Lancelot), comme son titre l'indique, est essentiellement consacré au personnage de Lancelot, avec sa naissance, son enfance, son entrée dans la chevalerie et le début de son histoire d'amour avec la reine Guenièvre.
• le tome 3 (Perceval), s'il est dans sa deuxième partie consacré à l'entrée dans la chevalerie de Perceval, continue de nous conter les aventures de Lancelot et amorce la quête dite "célestielle" qui sera dédiée à la recherche du Graal.
• le tome 4 (La quête du Graal) est entièrement consacré à la fameuse quête célestielle menée par "le meilleur chevalier du monde".
• le tome 5 (La fin des temps aventureux) revient aux aventures "terrestres". Il conte la fin des chevaliers de la table ronde, la mise en péril de la reine Guenièvre et la mort du roi.
Xavier de langlais a donc rendu un service signalé aux Lettres françaises, à la culture et à la civilisation, non seulement de notre pays, mais du monde, tout simplement. Parce qu'il fut "restituteur'", "renouveleur", comme Joseph Bédier, qui, lui, nous a "rendu" Tristan et Iseut (voir l'Éphéméride du 29 août)...
Trouvères et troubadours, Chanson de Roland, Légendes Arthuriennes, Tristan et Yseult : quatre de nos Éphémérides reviennent sur la naissance de notre littérature nationale et sur ses thèmes fondateurs :
• l'Éphéméride du 20 avril (sur les Troubadours Bernard de Ventadour et Bertrand de Born);
• du27 avril (sur Xavier Langlais et les romans du Roi Arthur);
1777 : Charles-Axel Guillaumot est nommé Directeur de l'Inspection des carrières de Paris.
Beaucoup l'ignorent, mais de nombreux monuments emblématiques de Paris - et notamment Notre-Dame... - ont été construit, au cours des siècles, grâce à l'exploitation d'une pierre d'une rare qualité, se trouvant non loin de la ville primitive, et donc facile et rapide à transporter jusqu'aux chantiers citadins. Ces carrières de pierre se trouvaient majoritairement au sud/sud-ouest, dans les faubourgs de la capitale, qui n'étaient pas encore urbanisés.
Lorsque la ville grandit, et grandit encore, on oublia ces anciennes carrières, et l'on construisit les nouveaux quartiers sur... un sol creusé de galeries souterraines, certaines insuffisamment étayées, et dont on ne connaissait même plus le réseau !
Il arriva enfin un jour où l'on prit conscience du danger : en décembre 1774, rue d'Enfer, se produisit un impressionnant effondrement de carrière, qui engloutit sur plusieurs centaines de mètres les habitations en surface; ce fut le premier effondrement d'importance, le dernier en date (du moins, on l'espère), se produisit au Petit-Clamart, en... 1961 !).
Un homme se présenta : Charles-Axel Guillaumot, qui allait sauver Paris... de l'effondrement pur et simple !
Et un grand roi, bienfaiteur, nomma cet homme directeur de l'Inspection des carrières de Paris, qu'il venait de fonder : ce roi, c'était Louis XVI...
Et voilà comment, aujourd'hui, la Ville-Lumière doit sa permanence à celui qui n'hésita pas, pour la sauver, à plonger dans l'obscurité de ses entrailles souterraines...
L'extraction - pendant des siècles - du calcaire et du gypse dont regorgeait le sous-sol parisien, finit par créer de nombreux vides fragilisant les fondations des nouveaux bâtiments bâtiments, lorsque les anciennes exploitations de pierre des faubourgs furent absorbées par l'urbanisation. Après l'effondrement de 1774, le Conseil du Roi commanda une étude sur l'état du sous-sol : les résultats furent si inquiétants qu'un Décret royal décida, sur-le-champ la création d'une Inspection des carrières (le 24 avril 1777) : Charle-Axel Guillaumot en fut nommé Directeur...
Il entreprit immédiatement un immense travail de confortement du sous-sol, et... Paris fut sauvé ! :