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Au Cinéma : Dalva, par Guilhem de Tarlé

Dalva - film 2023 - AlloCiné

A l’affiche : Dalva, un film belge d’Emmanuelle Nicot, avec Zelda Samson (Dalva, une petite fille de 12 ans), Jean-Louis Coulloc’h (Jacques, son père), Sandrine (Marina, sa mère), Alexis Manetti (Jayde, l’éducateur en foyer).

C’est un véritable soupir de soulagement que poussa mon épouse à la dernière image de ce qu’elle juge comme un « bon film », et peut-être n’a-t-elle pas tort au vu des récompenses nombreuses qui lui sont attribuées dans divers festivals.

Je ne partage pas cet enthousiasme en regard des photos très souvent trop sombres, et des dialogues mal articulés prononcés à voix basse. Certes le sujet de cette fille en préadolescence qui se prend pour une femme se prêtait à une atmosphère lugubre. Je ne suis pourtant pas convaincu par la mise en scène qui raconte la fin de l’histoire en se contentant de faire allusion à ce qui s’est passé avant. Suggérer permet trop souvent d’éviter de raconter l’envers du décor, jeter un voile sur ce qui n’est pas réaliste. Comment cette enfant a-t-elle pu vivre aussi longtemps en dehors des contraintes quotidiennes et loin des yeux de la société qui l’entoure ? Précisément comment n’a-t-elle jamais eu l’occasion de jeter un regard sur son environnement, en s’enfermant dans son placard comme sur une île déserte ?

Je suis simpliste et j’ai besoin de voir les points sur le i pour croire en la faisabilité de la chose ; je n’ai pas l’imagination suffisante pour imaginer l’inimaginable.

En outre Dalva est victime de deux crimes, dont le premier – le départ de sa mère – est évacué comme de rien… et pourtant ceux-ci ne font-ils pas d’abord le procès de notre époque qui promeut la séparation facile et laisse les enfants se perdre dans des familles décomposées ?
Malheureusement, je ne vois même pas qu’Emmanuelle Nicot veuille le « suggérer ».

J’en suis désolé devant les thuriféraires, son « coup d’essai » - puisqu’il s’agit d’un « premier long-métrage » - n’est pas un « coup de maître ».

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