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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

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    2. Mais, voilà ce qui se passe, aujourd'hui, à 10h02, lorsque nous essayons de "partager" sur le premier de nos groupes, et le "message" (?) qui apparaît :
     
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    25 juin 2023
    Votre publication ne respectait pas nos Standards de la communauté
     
    23 juin 2023
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    23 juin 2023
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    23 juin 2023
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    23 juin 2023
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    23 juin 2023
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  • Qu'il prenne garde, le trotskyste Cédric Herrou !

     

    1903076588.10.jpgCédric Herrou se présente comme un paysan. Il lève le poing gauche, et parle pourtant plus comme un révolutionnaire bien formé, bien aguerri aux méthodes de l'agit-prop, que comme un céréalier, un maraîcher ou un éleveur ! Il est paysan comme la moindre personne dans la rue est Pape ou roi d'Espagne ! Quand on le voit à la télé, il est assez souvent vêtu « façon clown », bonnet de laine jaune vif, écharpe rouge vif aussi, pantalon d'une autre couleur encore. Mais ce clown, plutôt burlesque, a un je-ne-sais-quoi de trop sérieux ; voire même d'inquiétant dans le regard. Son vrai « métier » ? : prêter la main au passage de la frontière par des clandestins, et, donc, de fait, se faire l'un des maillons de la chaîne des « passeurs », en clair, des trafiquants de chair humaine, des négriers des temps modernes. Le beau paysan que voilà !

    Il vient d'être condamné symboliquement à 3.000 euros d'amende, mais avec sursis. Autant dire, rien. D'ailleurs, enhardi par ce succès, et par l'aide des trotskystes, ses frères, il annonce, fièrement, qu'il continuera.

    Fort bien.

    Mais qu'il prenne garde, le trotsko Herrou. Il s'est trouvé, en Allemagne et en France, lors des derniers attentats meurtriers, quelques terroristes de Daech déguisés en « clandestins ». Oh, pas beaucoup ; pas des milliers, ni des centaines, juste quelques-uns. Mais pour les braves types (hommes, femmes et enfants) qui ont croisé leur route, qui se sont trouvés, comme dit la chanson, « au mauvais moment au mauvais endroit », ces « juste quelques-uns » ont signifié la fin de leur existence ; des familles brisées, détruites, ravagées.

    Alors, nous n'avons qu'un seul commentaire à faire, face à ce désolant personnage, à son action scélérate, et à ce non moins désolant verdict. C'est qu'il vaut mieux pour lui - le trotsko Herrou - que, dans les jours, semaines et mois qui viennent, il n'y ait pas d'attentat meurtrier commis par un seule de ces « clandos » qu'il a fait passer en France.

    Car, si tel était le cas - comme, on vient de le dire, cela l'a été déjà en Allemagne et en France - alors les citoyens français, à défaut d'une justice clémente envers ceux qui se mettent hors la loi pour aider des hors la loi - seraient en droit de venir sonner à la porte de sa maison, dans les Alpes maritimes, vallée de la Roya, pour lui demander des comptes... 

  • Dans notre Éphémeride de ce jour (1/2) : la secte des Encyclopédistes...

    1751 : Parution du premier tome de L'Encyclopédie...

     

    1er juillet,léon daudet,maurras,bainville,martigues,provence,chemin de paradis,action française,kleber haedens

     

    En septembre 1819, Chateaubriand fit paraître un petit ouvrage, assez peu connu de nos jours, intitulé De la Vendée, et dont, les premières lignes sont les suivantes :

    "L'ancienne constitution de la France fut attaquée par la tyrannie de Louis XI, affaiblie  par le goût des arts et les mœurs voluptueuses des Valois, détériorée sous les premiers  Bourbons par la réforme religieuse et les guerres civiles, terrassée par le génie de  Richelieu, enchaînée par la grandeur de Louis XIV, détruite enfin par la corruption de  la régence et de la philosophie du XVIIIe siècle.  
    La révolution était achevée lorsqu'elle éclata : c'est une erreur de croire qu'elle a  renversé la monarchie ; elle n'a fait qu'en disperser les ruines, vérité prouvée par le peu  de résistance qu'a rencontré la révolution. On a tué qui on a voulu ; on a commis sans  efforts les crimes les plus violents ; parce qu'il n'y avait rien d'existant en effet, et qu'on  opérait sur une société morte..."

     

    Si l'on n'est pas obligé d'accepter la totalité de l'analyse de Chateaubriand, dans son premier paragraphe, et sa vindicte surprenante, s'étendant de Louis XI à Louis XIV, sa dernière affirmation sur "la philosophie du XVIIIème siècle", elle, ne fait aucun doute.

    1er juillet,léon daudet,maurras,bainville,martigues,provence,chemin de paradis,action française,kleber haedensEn 1837, Balzac ne jugera pas autrement. Dans un petit ouvrage également, et également peu connu de nos jours, Rois de France, il a analysé avec justesse les méfaits et les ravages de ce qu'il appelle, à bon droit, "la secte" des Encyclopédistes. Lafautearousseau a donné quatre extraits de ce petit ouvrage, sous forme de "bonnes feuilles". Le premier de ces extraits traite justement, pour le règne de Louis XV, de l'apparition de cette secte et de la nocivité de son action :

     

    1er extrait : La « secte » des Encyclopédistes, la décomposition morale - élites et société - au XVIIIe siècle (pages 75 à 79)

    (les trois autres extraits traitent de Louis XVI, et de ses erreurs face à la Révolution; de l'infanticide perpétré contre Louis XVII; et des qualités de Louis XVIII...)

     

     • Et, dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet, à propos des Encyclopédistes, voir la photo "L'important est d'avoir un vrai corps de doctrine"

  • Solidarité Kosovo !

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    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

     

    J-12 avant le convoi de Noël 2024

     

    Nous avons besoin de votre aide

     

    Le compte à rebours a commencé. Dans la joie et la bonne humeur, notre équipe met la dernière main aux préparatifs du convoi de Noël qui s’élancera de Grenoble dans douze jours, pour la dix-neuvième année consécutive !

    A l’aube du 19e convoi de Noël : l’engouement reste intact

    Depuis 2005, le convoi de Noël est une opération phare de Solidarité Kosovo, l’un des temps forts de notre année humanitaire, fruit d’un long travail de préparation.
    Comme chaque année, nos bénévoles français ont travaillé durant de longs mois avec ardeur, sollicitant la générosité d’entreprises mécènes pour collecter un peu plus de dix tonnes de fournitures et de jouets neufs qui réchaufferont les cœurs des enfants à Noël.

    En ce moment même, notre équipe termine dans notre entrepôt de Vizille les cartons de cadeaux, de vêtements et de chaussures qui seront acheminés en camion vers les enclaves du Kosovo. Outre les fournitures, le convoi est aussi l’occasion d’améliorer le quotidien des familles les plus démunies.

    L'opération « Poêle à bois » renouvelée
     
    En passant par la Serbie centrale, sur le chemin des enclaves du Kosovo, les volontaires du convoi compléteront le chargement en achetant des poêles à bois que nous allons offrir, comme les années précédentes, aux familles les plus pauvres.
    Ces poêles à bois de fabrication serbe, à la fois robustes et efficaces, servent tout autant à se chauffer qu’à cuisiner. Songez que pour la plupart des familles des enclaves, il est l’unique source de chauffage du foyer au cœur des durs hivers balkaniques !

    La tradition perdure bravant les difficultés

    C’est un véritable défi logistique et administratif que représente une telle expédition entre la France et le Kosovo. C’est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit d’aider la minorité chrétienne persécutée. Ces épreuves, nous les franchissons pour rejoindre les familles Serbes isolées et leur apporter un peu de chaleur humaine. C’est cela que Solidarité Kosovo s’efforce de faire chaque année et ces merveilleux moments ne seraient pas possibles sans votre soutien.

    Il faut voir la joie des enfants en recevant les cadeaux que nous leur offrons grâce à la générosité de nos donateurs. Ces présents, ce sont souvent les seuls qu’ils reçoivent pour Noël. Les beaux sourires qui illuminent leurs visages justifient à eux seuls toutes les difficultés bravées pour aller à leur rencontre.
     
    Nous n'abandonnerons pas les familles des enclaves et nous comptons sur vous!

    À quelques jours du grand départ pour le Kosovo, nous avons besoin de vous : aidez-nous, par votre don, à financer le convoi de Noël.

    Il ne nous reste plus que quelques jours pour boucler notre budget et tout don est le bienvenu ! Nous devons agir vite, envoyez-nous votre contribution rapidement pour que le convoi puisse partir comme prévu, cette année encore.

    Nous ne manquerons pas de vous donner aussitôt des nouvelles de cette belle mission et vous pourrez constater par vous-même la joie des bénéficiaires de votre aide. Vous verrez que votre soutien a un impact réel !

    Nous rappelons à nos bienfaiteurs que tout don réalisé avant le 31 décembre 2023 permet une déduction d’impôt à hauteur 66% du montant du don pour l’année 2023. A titre d’exemple, un don de 100 euros ne vous coûte en réalité que 34 euros après déduction fiscale.

    Pour tous ces foyers chrétiens que vous aiderez, Solidarité Kosovo vous remercie du fond du cœur et vous souhaite de joyeuses fêtes de Noël !
     
  • Olivier Besancenot ”remet ça” et aggrave son cas...

              Nous avions dénoncé, dans une précédente note, l'inconséquence d'Olivier Besancenot et des siens, face à tout ce qui touche aux problèmes des crédit militaires et de la Défense nationale. Dans la forme comme dans le fond, nous ne pouvons que lui adresser le même reproche qu'à José Bové après ce qui vient de se passer dans les Landes, à Biscarosse, dont Olivier Besancenot porte l'entière responsabilité. En effet, comme José Bové et ceux qui l'entourent, Olivier Besancenot joue un jeu dangereux.

              Lui et les siens ont ainsi excité des braillards pour aller manifester devant le centre d'essais des Landes, à Biscarosse, le 22 septembre dernier. Il s'agissait de "protester" (?!) contre le missile M51, et dans un pays de 62 millions d'habitants, Besancenot a tout de même réussi à réunir....deux cents personnes! Il pense que la "pression populaire" va ainsi faire reculer l'atome, et "faire sortir la France" "du nucléaire civil et militaire" ! (1). Rien que ça !...

              Renvoyons le aux propos de Julliard qui, dans le "Nouvel Obs" du 2 août, et en évoquant "les trotskistes", l'a habillé pour l'été et pour l'hiver: "pour comprendre les différences entre les trois groupuscules trotskistes qui se partagent une poignée d'irréductibles et une autre de populistes, il faut se référer au programme de transition de Trotski, datant de 1939....Cette déroute de l'intelligence ne peut être compensée par l'intense noyautage des "luttes", dont les flambées intermittentes ne sauraient tenir lieu de critique sociale cohérente."

              Peut-être pleinement conscient de cet état de fait, Besancenot cherche-t-il à se prouver qu'il existe vraiment ? et qu'il a des idées ? par exemple "la condamnation du nucléaire" ? C'est son droit d'être contre le nucléaire, mais en se conduisant comme il l'a fait, il confond l'exposition de ses idées -parfaitement légitime- avec l'activisme (au mieux), ou la délinquance (au pire); et il dessert clairement la cause qu'il prétend servir.

              Car que s'est-il passé le 22 septembre à Biscarosse ? Pris à leur propre "jeu" (à leur propre piège ?) les trotskistes se sont mis à secouer les grilles du Centre ! furent-ils soudains saisis par une sorte de vertige, lié à l'inanité de leur "revendication" ? ont-ils cherché à masquer le vide de leur pensée et de leur action en hurlant leurs slogans ? ont-ils cru conjurer leur angoisse existentielle, ont-ils cru se rassurer en se prouvant qu'ils existaient puisqu'ils secouaient des grilles en hurlant ? Je secoue des grilles, donc j'existe ! on fonce vers le degré zéro de la politique, comme un bolide fou fonce dans un mur !....

               Le seul résultat concret de cette "guerre" mi-Pichrocholienne mi-Clochemerlesque (heureusement pour eux que le ridicule ne tue plus!...) est d'avoir estropié un brave type, un garde qui n'a pas eu le temps de s'éloigner de la dite grille, que les braillards ont fait céder: le garde, qui a eu la jambe fracturée, restera peut-être estropié...

              Drôle de jeu ! drôle "d'action politique" ! ils sont contents, maintenant ? Ils ont bien fait mu-muse ? le monde est-il sauvé, grâce à leur action héroïque, à leur exploit digne, au moins, d'Alexandre le Grand ? C'est consternant ! ces actes de voyoucratie et de délinquance -comme ceux de Bové et des siens- ne méritent qu'une chose: une réaction ferme et sans faiblesse des forces de l'ordre, car là on n'est plus du tout dans le cadre de la défense d'opinions politiques -légitime- mais dans le cadre de débordements, dûs à des agités, qui ne relèvent de rien d'autre que du droit commun...

     

    (1): on rappellera que le missile balistique M51 doit équiper, à partir de 2010, les sous-marins nucléaires lanceurs d'engins français (les SNLE); pouvant contenir six têtes nucléaires, il doit avoir une portée de l'ordre de 8.000 kms, contre 6.000 pour le M45 dont sont dotés actuellement nos SNLE. Il est bon que la France modernise sans cesse ses armements, afin de rester dans la course technologique et de pouvoir faire face aux menaces de tous ordre; voir les notes "Pour le 2° porte-avions nucléaire..." et ".....Et pour l'augmentation des crédits militaires", dans la Catégorie "Défense Nationale".

  • On nous écrit de Koutaba... ou : les vrais amis de l'Afrique et des Africains.

                Nous avons déjà présenté à nos lecteurs l’extra-ordinaire aventure spirituelle que vivent à Koutaba ( Cameroun ) les moines cisterciens de l’Abbaye d’Aiguebelle, dont le monastère du Cameroun est une fondation (http://www.koutaba.org ).

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               Le cœur de cette action, son centre et son essentiel est évidemment spirituel. Il s’agit de témoigner, par une présence en terre d’Islam, de la présence et de la vitalité de la Parole de Dieu. Mais on ne peut ignorer l’impact humain, économique et social de cette œuvre essentiellement spirituelle. En effet, et le pape l’a magistralement redit dans son discours des Bernardins, les moines ont été à l’origine du développement et de la culture de l’Europe parce que, à côté de leur vie dédiée à la prière et à la contemplation ( « Ora… ») ils ont pratiqué humblement et inlassablement le travail manuel, qui faisait d’eux, au quotidien, les collaborateurs efficaces et privilégiés de l’œuvre de Dieu, de la Création (« …et Labora »).

              Cette maintenance des intuitions des origines (expression qu’aimait à employer Jean-Paul II) , dans le cas qui nous occupe ici, c’est tout simplement cette fondation de l’Abbaye d’Aiguebelle en terre d’Afrique, en terre d’Islam. Et s’il n’appartient pas à un blog comme le notre de parler, en tant que tels, des sujets purement religieux, étudiés sous un angle purement religieux –puisque ce n’est pas notre compétence ni notre vocation…- il ne nous est pas interdit de les évoquer malgré tout ; et surtout de nous pencher sur des retombées pratiques qu’ils ne manqueraient pas d’avoir, comme c’est le cas à Koutaba.

              Le volet social de cette fondation est en effet extrêmement important. Et c’est ce qui nous avait fait écrire ici même ( et déjà le 11 Novembre 2007…) que le meilleur moyen de vaincre et d’éradiquer la misère et le malheur en Afrique n’était pas de pousser les Africains malheureux à partir de chez eux, devenant ainsi des déracinés dans un monde lointain, dont les règles fondamentales ne sont pas les leurs ; mais bien plutôt de développer l’Afrique, de donner sur place du travail, et donc d’abord une formation aux africains. Non pas exporter, déplacer la misère (ce qui ne l’a jamais faite régresser…), mais l’éradiquer sur place.

               N’est-ce pas justement ce que se proposent, parallèlement à leur action spirituelle, les moines cisterciens à Koutaba ? Devenant ainsi un modèle et un exemple à suivre pour ceux qui sont précisément des anti modèles et des exemples à ne pas suivre ?

               Lisons simplement quelques lignes de la Lettre aux Amis de septembre 2008 :

              « …Vous le savez, par leur présence et à travers ce grand projet vos frères cisterciens de Koutaba contribuent au développement durable de la région, par des réalisations concrètes qui ont réellement métamorphosé la vie des habitants : ils ont amené l’eau potable grâce à des adductions d’eau, réduisant ainsi de moitié la mortalité infantile ; ils ont créé une école qui accueille aujourd’hui 500 enfants ; le chantier permet de faire vivre une centaine de familles et donne une formation professionnelle à des dizaines d’ouvriers, sans compter la plantation de café qui emploie une vingtaine de salariés et 200 saisonniers….

             ……Ils sont treize, et l’équipe de carreleurs formés par Christian Hervet peut être fière ; cet ancien chef d’entreprise de revêtements est venu deux semaines à Koutaba en novembre 2007 pour former une équipe de maçons à la pose des carrelages et des faïences de douches, puis io sont continué tout seuls. « Ils étaient très motivés et se sont montrés très compétents. Pour tout dire : une équipe capable de rivaliser avec celles de France ! ». De la même façon, une équipe doit être formée à la plomberie en juillet 2008….. »

              Oui, vraiment, ceux qui aiment l’Afrique et les Africains ce ne sont pas ceux qui se  font les complices d’un vaste mouvement de déplacement de population(s) vers l’Europe ; un mouvement qui aboutit, concrètement, à ce que les pauvres et les malheureux d’Afrique soient de fait, en Europe, de la chair à profit pour des gens qui vivent honteusement de cette nouvelle forme de traite négrière ; et qui sont pour la plupart ( on aurait envie de dire « c’est drôle », mais est-ce vraiment drôle ? ) des gens qui se disent « de gauche… » ! Qu’ils agissent ainsi consciemment ou non, peu importe : c’est le résultat de leur action qui compte, et il est dramatique ; il est inhumain ; il est, au sens propre du terme raciste (un comble pour ces donneurs de leçons… !)…

              Alors que le progrès véritable, le respect des autres sont du côté ce ceux qui agissent, par exemple, comme les moines cisterciens de Koutaba. C’est en effet du côté de ceux qui vivent et qui agissent dans cette vision que se trouvent  les véritables amis de l’Afrique et des Africains ..

    Si vous souhaitez aider les moines de Koutaba :

    « Les amis de Koutaba » - Abbaye Notre-Dame d’Aiguebelle, 26 230 Montjoyer, France.

    Tel. : 04 75 98 64 70 – Fax : 04 75 98 64 79 – courriel : p.aiguebelle@wanadoo.fr

  • Les forces de l’ordre ou du désordre ?, par Oli­vier Per­ce­val.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

    Quand même, que l’on ne me dise pas que les forces de l’ordre (mais quel ordre ?) ne prennent pas un cer­tain plai­sir à jouer les mon­sieur « muscle » quand le risque est inexis­tant et quand la par­tie adverse est com­po­sée d’honnêtes citoyens. Certes il y a la chaine de com­man­de­ment, et les ordres confus et contra­dic­toires qui viennent d’en haut.

    olivier perceval.jpgCela ne favo­rise pas une claire com­pré­hen­sion de la doc­trine de main­tien de l’ordre et de pro­tec­tion des citoyens. Mais deux vidéos m’ont révul­sé sur des évé­ne­ments qui se sont dérou­lés en fin de semaine der­nière. La pre­mière montre un ven­deur dans une grande sur­face des Alpes mari­times pris à par­tie par deux gen­darmes car son masque ne recouvre pas le nez. Ce der­nier explique que por­tant le masque durant 8h dans la jour­née, il le baisse un peu pour res­pi­rer, le ton monte et nos deux défen­seurs zélés de la loi, décident de l’appréhender, scène assez rigo­lote ou les deux pan­dores n’arrivent pas à mai­tri­ser le jus­ti­ciable trop cos­taud pour eux. Tout cela devant les clients et les col­lègues du maga­sin. Il ne vou­lait pas être menot­té devant ses clients. Il finit par être embar­qué dans une ambiance dra­ma­tique, les col­lègues fémi­nines en pleurs et les clients atter­rés. Les témoi­gnages sont tous conver­gents : Per­sonne ne com­prend la vio­lente inter­ven­tion des gen­darmes. Cir­cu­lez, il n’y a rien à voir. Fina­le­ment le bon­homme sor­ti­ra au bout de quelques heures de garde à vue et une com­pa­ru­tion immé­diate avec un rap­pel à la loi, après s’être enga­gé (auprès de qui ?) à ne pas effec­tuer de pour­suite contre cet abus mani­feste d’autorité.

    L’autre vidéo remonte à dimanche soir, tan­dis que le quar­tier des Champs Ély­sées était en proie aux flammes et au pillage. Elle montre un bar sur­char­gé de clients ne res­pec­tant pas la dis­tan­cia­tion phy­sique, atta­qué vio­lem­ment par la fameuse bri­gade de répres­sion contre l’action vio­lente (BRAV). En effet, Les Bri­gades de Répres­sion de l’Action Vio­lente ayant été réqui­si­tion­nées pour l’évacuation des bars qui ne res­pec­taient pas les gestes bar­rières, elles n’ont pas pu inter­ve­nir sur les scènes de pillages … J’ai du mal à consi­dé­rer le non-res­pect des gestes bar­rières comme des actions vio­lentes ! Il faut avoir l’esprit défor­mé comme le pré­fet de police et ses supé­rieurs poli­tiques, en ce temps de vio­lence géné­ra­li­sée et non contrô­lée, pour voir les choses ain­si.

    Mais quelles leçons tirer de tout cela. Les émeutes, les pillages, les agres­sions vio­lentes de par­ti­cu­liers, ne seront jamais consi­dé­rés par la classe poli­tique au pou­voir comme de véri­tables dan­gers. D’abord parce que cela impor­tune sur­tout les petits Fran­çais (y com­pris ceux issus de l’immigration) qui vivent à proxi­mi­té des foyers de vio­lence et non les élites qui ne prennent jamais les trans­ports en com­mun et vivent dans des quar­tiers pro­té­gés, en nour­ris­sant intel­lec­tuel­le­ment depuis leur plus jeune âge un mépris sou­ve­rain pour la civi­li­sa­tion dont ils sont héri­tiers. Ensuite, que, si nous, peuple de France, nous révol­tions devant l’incapacité du pou­voir à com­battre cette mon­tée de la vio­lence et que nous pre­nions l’initiative de secon­der, par une démarche citoyenne, les forces de l’ordre nous serions immé­dia­te­ment l’ennemi à abattre, et par le curieux effet de l’étrange méca­nique répu­bli­caine, nous trou­ve­rions les racailles et les CRS, côte à côte et face à nous pour nous lyn­cher. Que ceux qui envi­sagent un sou­lè­ve­ment de salut public sachent qu’ils ne pour­ront jamais comp­ter sur la police ni sur la gen­dar­me­rie (sauf peut-être quelques excep­tions). Elles sont condi­tion­nées pour taper du Fran­çais blanc ou bien inté­gré et de pré­fé­rence paci­fique (et de ce point de vue, elles béné­fi­cie­ront de la com­pré­hen­sion d’une bonne par­tie de la presse char­gée de faire l’opinion, comme nous avons pu l’observer dans le trai­te­ment de l’agression de notre cama­rade Augus­tin s’opposant cou­ra­geu­se­ment au har­cè­le­ment de jeunes filles).

    On voit bien que nos forces de l’ordre, à force d’être uti­li­sées à tort et à tra­vers, ont ame­né la France à être condam­née par l’Union Euro­péenne et l’ONU pour excès de vio­lence, non pas tant pour la répres­sion des émeutes dans les quar­tiers « sen­sibles », mais contre la manif pour tous en son temps, et en 2019 la spec­ta­cu­laire vio­lence exer­cée à l’encontre des gilets jaunes. Il n’est pas besoin de faire un des­sin pour com­prendre ce choix de répres­sion des gou­ver­ne­ments suc­ces­sifs. Le métis­sage géné­ra­li­sé, for­cé, vou­lu et annon­cé par Sar­ko­zy (décembre 2008) et s’inscrivant natu­rel­le­ment dans le plan de mon­dia­li­sa­tion, rap­pe­lons-nous, passe par cette étape répres­sive. Il s’agit d’en être conscient, sans haine, mais sans naï­ve­té.

  • Le Climat, vous dis-je !, par Christian Vanneste.

    Notre narcissique Chef d’Etat a promené son élégante silhouette sur la scène internationale après avoir illuminé de sa présence le décor versaillais. Le choeur des adorateurs continue de vibrer, mais dans les médias quelques bémols se font entendre.

    christian vanneste.jpgLe discours sur l’Etat (désastreux) de la France était d’une abstraction qui confinait à la vacuité. Ses commentaires après le G20 de Hambourg laissaient apparaître que son rôle n’avait été ni à la hauteur de ses espérances, ni à celle des encenseurs habituels. A part l’annonce d’une consolidation juridique et administrative du Groupe d’Action FInancière, déjà dans les tuyaux depuis de longs mois, afin de lutter contre le blanchiment d’argent notamment lorsqu’il soutient le terrorisme, le Président français s’est livré à son sport favori qui consiste à jouer avec les concepts. Il a atteint son record en développant l’idée que tout étant dans tout et inversement, on ne pouvait traiter les problèmes de la planète séparément, et qu’il fallait donc “ne pas prétendre lutter efficacement contre le terrorisme si on n’a pas une action résolue contre le réchauffement climatique”. C’était osé mais triplement révélateur.

    D’abord il faut souligner le tic verbal de “l’action résolue”, l’adjectif “résolu” agissant magiquement pour donner au mot déjà le dynamisme d’un mouvement. C’est la recette de Macron : dire les choses avec une conviction telle qu’on croit les avoir faites. C’est la force d’En Marche : on avance en pensée vers un but indéfini, mais le “bougisme” est psychologiquement satisfait. En second lieu, la complexité de la pensée “jupitérienne” consiste à tout embrasser d’un même regard et d’une seule volonté. C’est la clef du “en même temps” devenu un célèbre marqueur présidentiel. Sauf qu’ici, il se révèle plus confus que complexe, et n’évite pas le ridicule. Le terrorisme serait lié au processus climatique ! Survolant la question, ce qui n’est guère le rôle d’un acteur politique qui doit trouver des solutions précises et opérationnelles, le locataire de l’Elysée pense sans doute que le développement des pays industriels contribue au réchauffement qui touche certaines parties de la planète plus que d’autres, comme le Sahel, et explique les déplacements à finalité économique des populations. Dans ce cas, serait sous-entendu le lien tabou entre les migrations et le terrorisme. Mais serait oublié le rôle primordial de l’islam, lequel s’étend du Nigéria à l’Océan Indien avec des conflits sur toutes ses frontières, et même à l’intérieur de ses terres avec les minorités ou entre ses factions. Le rapport avec le climat ne peut guère être invoqué. D’ailleurs, les “déséquilibres” accusés d’être le lien bien abstrait entre réchauffement et terrorisme sont d’origine multiple : la démographie, qui a plus à voir avec la culture et la religion qu’avec le climat ; le développement, lui aussi beaucoup plus lié aux mentalités qu’à la géographie. Enfin, l’un des vecteurs du terrorisme réside dans les possibilités gigantesques de financement issues justement de la production d’énergie fossile. Que des pays rétrogrades et très pauvres qui avaient conservé les formes les plus archaïques d’une religion aient acquis en peu de temps les moyens de propager leurs doctrines n’a aucun rapport avec le climat, à moins de penser que la diminution de la consommation de pétrole et de gaz ruinera la diffusion du wahhabisme. Je n’ai pas le sentiment que notre génie national ait eu cette idée en tête, idée qui demanderait un temps infini pour traiter une question urgente.

    En troisième lieu, l’explication de cet extravagant dégagement serait plus psychologique qu’intellectuelle. Manifestement, Emmanuel Macron s’est agacé de ne pas prendre la place qu’il ambitionnait à Hambourg. Lorsque Trump a évoqué l’accord avec Poutine sur le sud de la Syrie, il a choisi Mmes May et Merkel, et M. Erdogan, pas le partenaire qui se voulait privilégié, prêt à lancer ses bombardiers plus vite encore que les Américains en cas d’utilisation d’armes chimiques par le sulfureux Assad, par ailleurs devenu incontournable. Le sujet de prédilection du Président français était le réchauffement climatique en raison des Accords de Paris. Comme il n’a rien obtenu de la part des Etats-Unis, et que la question a été marginalisée par rapport à la concertation russo-américaine sur la Syrie, son discours a été une tentative dérisoire de se replacer virtuellement au centre du débat, en annonçant notamment une réunion pour faire le point en Décembre sur la mise en oeuvre des Accords de Paris. En raison du rôle marginal de notre pays dans l’éventuel réchauffement de la planète (1%), ce sujet n’est pas la priorité nationale. Le flux migratoire non maîtrisé avec ses conséquences redoutables, le recul de notre industrie sont infiniment plus graves, mais sans doute sont-ils moins “porteurs” en termes de communication valorisante. Quant au chômage massif, ayant de près accompagné le naufrage de Hollande sur ce récif, il n’en parlera qu’en cas d’embellie. L’évolution du monde est, d’ailleurs,  plutôt favorable à court terme. Macron aime qu’on l’aime car lui-même s’aime beaucoup.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : les dîners politiques du Comte de Paris au manoir « Le Cœur Volant ».

    Henri d’Orléans, comte de Paris, prétendant au trône de France dans le cas d’une restauration monarchique, a longuement séjourné à Louveciennes, de 1953 à 1972. Après l’abrogation de la loi d’exil, par l’Assemblée nationale en 1950, Henri d’Orléans rentra en France et s’installa au manoir « Le Cœur Volant » avec son épouse et ses 11 enfants. 

    Il existe plusieurs manières de raconter ce séjour. On peut retenir la vie brillante menée par la famille princière sous l’œil des médias (« Paris Match », « Point de vue-Images du monde », ,…) avec ses joies et ses peines. Le mariage civil de trois de leurs filles en mairie de Louveciennes, Hélène en 1957, Isabelle en 1964. Anne en 1965. Le drame qui viendra endeuiller la famille : François, un des fils, tué le 11 octobre 1960 dans les Aurès lors de la guerre d’Algérie. On peut également s’attacher à l’action politique du comte de Paris. C’est ce que nous essaierons de faire.

    « Être prétendant, c’est être commis voyageur »

    De retour en France, convaincu des chances d’une restauration, le comte déploya son  action politique sous différentes formes : un secrétariat installé dans un magnifique hôtel particulier légué par une dame royaliste, à Paris rue de Constantine, un Bulletin mensuel d’information de 4 pages distribué aux élites et de nombreuses réceptions dans la demeure de Louveciennes dans la grande tradition de l’époque.

    Michel de Grèce, neveu du comte de Paris, qui dans son adolescence a vécu à Louveciennes, relate ces soirs de réception dans ses « Mémoires insolites ». « Les dîners de Louveciennes formaient un des pivots de l’action de mon oncle. Deux fois par semaine, le mardi et le jeudi, il réunissait environ une quarantaine de convives, des ministres, des politiciens de l’opposition, des chefs d’entreprise, des banquiers, des hauts fonctionnaires, des cardinaux, des académiciens, des ducs. (…) A leur descente de voiture, les invités étaient reçus par les chefs de bureau de mon oncle, MM Delongrès-Moutier et Longone. Ils traversaient le hall orné du fameux tableau d’Horace Vernet représentant Louis-Philippe et ses fils à cheval devant le château de Versailles, qui faisait face au Louis XIII en pied par Champaigne. On leur servait l’apéritif dans le grand salon sous le nez du duc d’Orléans par Ingres, de la princesse de Joinville par Winterhalter et de la duchesse de Mecklembourg. (…) Se trouvaient réunis par exemple pour un soir le nonce du pape, Mgr Marella ; Valéry Giscard d’Estaing ; Maurice Schumann ; le duc et la duchesse de Brissac ; un autre duc, académicien de surcroît, celui de Castries ; Albin Chalandon et sa femme, la superbe Salomé Murat, sculpturale dans une robe rose ; le président de la Shell et son épouse, cette illustre figure mondaine qu’était Lady Detterding ; le général Catroux et son épouse surnommée « la reine Margot ».

    Le dîner annoncé, nous passions dans la salle à manger où les invités admiraient alignés sur les murs, les gouaches de Carmontelle représentant le duc d’Orléans avec sa famille et les membres de la Cour, ainsi qu’un extraordinaire dessin colorié d’Angelika Kauffmann figurant Philippe Egalité sans sa perruque. Le service était dirigé par le maître d’hôtel, le grand et beau Roger, qui portait avec les autre membres du personnel la livrée Orléans : boutons d’argent aux armoiries et les trois couleurs bleu-blanc-rouge. Une légende accréditée par la famille soutenait que ces couleurs de la maison d’Orléans avaient inspiré le drapeau tricolore. »

    Michel de Grèce évoque également une autre soirée avec des convives comme Pierre et Hélène Lazareff, des voisins, les Bleustein-Blanchet, propriétaires de Publicis, Marcel Pagnol, Joseph Kessel…  Il arriva également au cours de ces soirées, après le dîner, que le comte de Paris, lors d’une actualité politique brûlante, emmena les messieurs dans son bureau pour en discuter. Michel de Grèce ne nous fait malheureusement pas partager la teneur de ces entretiens, car encore adolescent, s’il lui était permis d’assister au dîner, ce qui fut pour lui « une école incomparable », il n’était pas convié à ces réunions restreintes. Les femmes en étaient également exclues. Ainsi la comtesse de Paris, si elle participait aux soupers, était cantonnée à un rôle purement ornemental ; si elle avait l’audace de manifester quelques velléités pour participer aux échanges, elle était rapidement rappelé à l’ordre par son mari, très mufle : «Bébelle, tais-toi, tu n’y connais rien. ». Vers minuit, rituellement, le comte se levait et, pour signifier que la séance était terminée, prononçait la phrase rituelle : « Mesdames, Messieurs, je ne vous retiens pas. » La répétition des réceptions ne devait pas toujours être passionnante, elle pouvait engendrer une certaine lassitude comme ce soir où, en remontant l’escalier, le comte avoua à son neveu : « Être prétendant, c’est être commis voyageur. »

    Michel de Grèce fait également état d’une visite du roi du Maroc, Mohammed V, revenu d’exil après avoir été déposé et exilé à Madagascar. Le comte de Paris s’était dès le début démené en sa faveur. « Aussi, lorsqu’il passa à Paris, Mohammed V lui rendit visite. Ce déjeuner suscita une excitation extrême à Louveciennes. Toute la famille royale marocaine débarqua. Les tailleurs gris trop serrés et les talons hauts des princesses leur seyaient peu. Le prince héritier, futur Hassan II, apparut en treillis. Quant au sultan, il craignait le froid en cet automne pluvieux et avait demandé une chaufferette sous la table afin d’y poser ses pieds  lorsqu’il quittait ses babouches blanches. Il mangeait délicatement, il parlait peu, il manifestait une courtoisie de grand seigneur d’un autre âge, mais sous la douceur perçait l’autorité.»

    Au printemps 1958, le régime de la IVème République, incapable de résoudre « la question algérienne », était à l’agonie. En mai, le soulèvement des généraux appuyé par la population européenne d’Alger se dressa contre le gouvernement. On craignit un débarquement des parachutistes à Paris. A Louveciennes,  Henri d’Orléans « se montrait profondément inquiet, au point qu’il avait préparé un plan pour le faire sortir lui et la famille hors de France à peine les chars seraient-ils apparus dans les rues de Paris. ». La suite est connue. Le général de Gaulle arriva au pouvoir, le comte de Paris se proclama un « partisan inconditionnel ». Les dîners à Louveciennes se poursuivirent « mais désormais, plus question de recevoir des représentants de l’opposition. Mon oncle se limita à nourrir les gaullistes à tous crins. Les agapes en perdirent de leur saveur, car on n’entendit plus qu’un concert de louanges parfois assez fades monter vers le grand homme. »

    ( source: louveciennestribune.typepad.com )

    Relayé par : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Proposée très sérieusement par le député macroniste Sacha Houlié, la dernière provocation en date du Pays Légal : le droit de vote pour les étrangers !

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    • nos héroïques Pompiers luttent courageusement contre les "monstres incendies" mais manquent de tout, hommes et moyens, comme ces bombardiers d'eau modernes que seraient les Airbus militaires transformés...

    • nos Armées son sous-équipées et manquent elles aussi de tout : de matériels (chars, canons, avions, drones...) comme de munitions (la France ne tiendrait que trois jours si une guerre conventionnelle éclatait)...

    • nos Hôpitaux craquent, par fermetures de lit démentielles et manque de moyens et de personnels (alors que des milliers de Soignants - et de Pompiers... -  restent injustement et scandaleusemet suspendus, sans salaire, pour cause de liberté de conscience face au prétendu vaccin)... 

    • la violence et l'insécurité ne sont plus quotidiennes mais bi, tri-quotidiennes, et bientôt "horaire", et nous sommes tous susceptibles d'en être victime à tout moment, sur n'importe quel point du territoire national...

    Et, pendant que l'on commence cette liste - évidemment, non exhaustive... - de tout "ce qui ne va pas du tout", à quoi pense le Pays légal, le Système failli, qui échoue si lamentableent partout, qui déclasse inexorablement la France et appauvrit les Français ?

    Lui qui gaspille et stérilise nos impôts beaucoup trop lourds, qui ne sont plus des impôts mais du vol légalisé (cf le prix de l'essence) avec sa sur-administration démentielle (243 Sous-Préfectures !...) ? Sa des-Éducation nationale qui fabrique des dizaines de milliers de jeunes chômeurs par an en les maintenant dans le Système scolaire au lieu de leur offrir la possibilité d'acquérir un vrai métier par l'apprentissage ? Son immigration/invasion qui peut nous coûter jusqu'à 80 milliards par an (2 millions de Carte vitale "en trop" !!!!!)

    Eh, bien ! Ce Sytème failli, qui nous ruine et nous déclasse, pense à amplifier le mouvement - déjà trop largement amorcé !... - de dé-possession des Français de "leur" France, de leur Pays, en accordant toujours plus de place et de poids aux étrangers, chez nous, et en leur permettant de peser encore plus, toujours plus, sur notre vie quotidienne !

    La "proposition" (?) du macroniste Houlié n'est rien d'autre qu'une

    PROVOCATION !

    Face à ce Système anti national, anti Français, il faut rendre à la France un Régime qui soit Français.

    Et il faut continuer à mener la seule action politique qui mérite de l'être, une action authentiquement révolutionnaire, une action

    "réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime"

    (Léon Daudet )

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    1. Gilles-William Goldnadel a raison de dénoncer inlassablement le fait : l'antisémitisme sous-jacent d'une partie de l'extrême gauche et sa complaisance envers l'islam politique sont chaque jour plus documentés...

    https://www.lefigaro.fr/vox/politique/gilles-william-goldnadel-soutien-a-l-imam-iquioussen-complaisance-envers-le-jihad-islamique-les-deputes-lfi-osent-tout-20220808?

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    2.          MESSIEURS LES POLICIERS, TIREZ LES PREMIERS !

    ET TIREZ POUR METTRE RÉELLEMENT HORS D'ÉTAT DE NUIRE !

    Aéroport de Roissy : Un homme armé d'un couteau neutralisé par balle par la police. L'homme aurait avancé vers les forces de l'ordre avec son arme blanche, refusant de la lâcher. Grièvement blessé par balle, il est décédé. Combien de victimes potentielles doivent-elles la vie à la juste et efficace réaction des Forces de l'Ordre ? Bravo à elles !

    https://actu17.fr/faits-divers/aeroport-de-roissy-un-homme-arme-dun-couteau-neutralise-par-balle-par-la-police.html

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    3. Le Mardi 13 Septembre prochain, le Professeur Christian PERRONNE est convoqué devant la juridiction du Conseil de l’Ordre des Médecins pour avoir soigné & pris la parole sur la gestion de la crise #COVID19.

    RV 9 rue Borromée, Paris 15ème, 9h30

    les amis et lecteurs de lafautearousseau, libres à ce moment, y seront...

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    3 BIS. D'accord avec le Professeur Éric Caumes :

    (extrait vidéo 2'12)

    https://twitter.com/blade_RV73/status/1556913447912316928?s=20&t=fzsJJlXb3D8QOKAPflXeSw

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    5. À Narbonne, encore un exemple - s'il en fallait... - du fait qu'il n'est pas possible de "vivre ensembmle" avec certains...

    https://www.lindependant.fr/2022/08/08/narbonne-sept-maitres-nageurs-agresses-a-lespace-de-liberte-ce-dimanche-10478542.php

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    6. Jean-Yves Le Gallou réfute un mensonge vieux comme la décision d'immigration/invasion prise il y a plusieurs décennies par le Système : les immigrés viendraient "faire les travaux que les Français ne veulent plus faire"...

    https://www.polemia.com/les-immigres-font-le-boulot-que-les-francais-ne-veulent-pas-faire-slogan-ecule-et-mensonger/

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    7. Et, pour terminer cette série d'aujourd'hui, il nous semble qu'il vaut mieux en rire, pour flétrir encore plus et encore mieux l'attitude ignoble de ceux qui ne respectent pas la Création, ses minéraux, ses végétaux, ses animaux, et qui ne respecteront pas plus les humains...

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    À DEMAIN !

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  • «Jeanne d’Arc, un miracle français», par Michel De Jaeghere.

    Source : https://www.lefigaro.fr/

    Aucune figure n’émerge de l’histoire du Moyen Âge avec la même clarté et la même vivacité.

    C’est la plus incroyable des histoires. Il y a du merveilleux, des secrets, des mystères, de la gloire et des larmes. Des prodiges d’héroïsme, un concert de lâchetés. Il y a des batailles et des chevauchées, des exploits de chevalerie dignes d’une épopée, des retournements de situation qui réduisent à rien la rhétorique des habiles et des raisonnables, des surprises qui font croire au miracle. Elle s’achève au bout de deux ans dans les flammes d’un bûcher où meurt une jeune fille de dix-neuf ans en prononçant le nom de Jésus.

    4.jpgOn s’y perd parfois dans la complexité de l’époque comme dans la plus profonde des forêts. Il y a deux rois, un régent, un cardinal, deux ou trois papes, et l’on peut, en une journée de cavalcade, changer plusieurs fois d’obédience entre Bourguignons, Armagnacs et Anglais. On y croise des saints et des anges, des courtisans vêtus de brocart, des docteurs de la loi à col d’hermine, des paysans et des chevaliers, des religieux et des soudards, des bâtards grands seigneurs et des princes dégénérés. Des collaborateurs qui se croient patriotes, des résistants plus soucieux de leurs querelles que de bouter l’Anglais hors de France.

    On s’y émerveille de la fraîcheur de la jeunesse qui chevauche dans l’odeur d’herbe mouillée. Du courage et de la peur surmontée. Des vies offertes et des surprises que réserve l’amitié. De l’éclat des matins de victoire, quand le bonheur est sans mesure, quand le cœur paraît près d’éclater. On s’y effraie de trouver, aux jours de tristesse, tant d’évêques prévaricateurs et de prélats stipendiés, d’officiers résignés à l’obéissance, de juges aux ordres et de notaires qui font des faux. On s’y étonne de compter sur les doigts de la main les figures par lesquelles l’honneur est sauvé.

     

    On y assiste au sacre d’un roi de France dans une cathédrale pavoisée, avant d’être plongé dans les arcanes d’un procès truqué. On y est enveloppé dans les intrigues de cour, les rivalités de parti, les abandons et les défaites ; ballotté entre les calculs des politiques, la veulerie des diplomates, la trahison des clercs. On y vit des journées de captivité, des nuits passées dans les fers, le silence et le doute, la douleur de ne plus savoir ce que commande le devoir, la peur de la mort par le feu, l’égarement que suscite l’abus d’autorité. On y pleure au pied d’un bois de justice devenu l’instrument de l’iniquité, dans l’odeur âcre de la fumée.

    C’est la plus incroyable des histoires, et pourtant elle est vraie

    C’est la plus incroyable des aventures: elle a changé le cours de notre histoire. Au cœur d’un drame féodal, elle place sur le devant de la scène une petite paysanne illettrée. Elle ne connaît, dit-elle, ni son «a» ni son «b», elle a dix-sept ans à peine, et elle comprend d’instinct ce qui échappait au conseil des docteurs et des sages: que son pays ne sortira de la guerre civile et de l’occupation étrangère qu’en restaurant d’abord le principe de l’autorité. Quand Jeanne quitte Vaucouleurs, le 22 février 1429, l’héritier de la couronne de France est un jeune homme de vingt-six ans peu préparé à sa tâche (il n’était que le cinquième fils de Charles VI) ; il n’est qu’un prétendant contesté. Dénué de ressources, errant, proscrit, menacé de devoir bientôt se replier en Dauphiné ou s’exiler à l’étranger. Quand elle est capturée, un an plus tard, à Compiègne, elle a fait de lui, par la victoire et par le sacre, le garant de l’indépendance de la France et la clé de sa reconquête sur le parti de l’étranger. «Du point de vue le plus terrestre, du point de vue politique, écrit avec admiration le sceptique Jacques Bainville, ce qu’il y a d’incomparable chez Jeanne d’Arc, c’est la justesse du coup d’œil, le bon sens, la rectitude du jugement. Pour sauver la France créée par ses rois, confondue avec eux, il fallait relever la royauté. Pour relever la royauté, il fallait rendre confiance et prestige à l’héritier.»

     

    C’est le plus poignant des face-à-face. Jugée pour hérésie, schisme, apostasie, scandale, menacée d’être brûlée vive, Jeanne comparaît devant l’évêque de Beauvais, qu’assiste le vice-inquisiteur de France. Plus de quarante prélats siègent à leurs côtés: évêques ou canonistes, avocats de l’officialité, religieux ou chanoines, maîtres de l’Université. Tout au long de ses interrogatoires, sans avocat, sans conseil, elle leur tiendra tête en énonçant dans une langue claire, tranchante, imagée, les tranquilles évidences de sa foi.

    Face aux grandeurs d’établissement, aux puissances du temps, à ceux qui ont «mandat» de parler, elle illustre comme personne la phrase de l’Evangile: «Je te bénis, Père, (…) d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits.» (Matthieu, 11, 25). Et encore: «Et quand on vous emmènera pour vous livrer, ne vous préoccupez pas de ce que vous direz, mais dites ce qui vous sera donné sur le moment: car ce n’est pas vous qui parlerez mais l’Esprit-Saint.» (Marc13, 11).

    C’est la plus incroyable des histoires, et pourtant elle est vraie. Aucune figure, peut-être, n’émerge de l’histoire du Moyen Âge avec la même netteté. Aucune n’est aussi bien documentée. L’aventure de Jeanne d’Arc, cette comète dans un ciel d’encre, a fait l’objet de deux procès. Celui qui la condamna au bûcher, et celui qui, vingt-cinq ans plus tard, vit l’Eglise la réhabiliter, alors qu’étaient encore vivants nombre de témoins, d’acteurs, de sa vie et de son épopée. Cent vingt-huit d’entre eux y furent interrogés, et l’essentiel de leurs dépositions nous a été conservé, comme l’avaient été les minutes des interrogatoires de Jeanne. Elles donnent sur son enfance, sa vie, son caractère, ses actes, plus de précisions qu’on n’en a sur aucun des personnages de notre histoire. Elles nous font connaître sa fraîcheur, sa vivacité, son goût de la repartie moqueuse et son solide bon sens, son rire, ses insolences, ses doutes, ses angoisses, sa foi d’enfant, jusqu’au pied du bûcher. Elles font plus: à six cents ans de distance, elles nous font entendre sa voix. Cette voix est celle-là même de la jeunesse et de l’innocence, de la vaillance et de la générosité, de l’amour de sa terre et de l’amour de Dieu, inextricablement liés. Rarement, elle aura atteint, depuis Antigone, une telle intensité. Elle est inoubliable.

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    Cet article est extrait du Figaro Hors-Série «Jeanne d’Arc», disponible ici en format papier ou numérique.

  • Najat Vallaud Belkacem, ministre de l’Education nationale, ce n'est pas l'érudition qui l'étouffe !

     

    Mur-bleu gds.jpgLe 23 septembre dernier, nous avions critiqué notre ministre de la des-Education nationale, qui s'était couverte de ridicule en réagissant aux propos de Nicolas Sarkozy sue « nos ancêtres les Gaulois » *. Elle avait commencé sa déclaration par un vaniteux « la ministre de l'Education nationale que je suis connaît parfaitement... etc. etc. »  Sauf qu'elle se plantait sur toute la ligne, confondant l'auteur du livre évoqué avec un autre, ne donnant pas le titre exact, citant comme soi-disant « première phrase » une phrase tirée d'un autre ouvrage... Bref, comme disent les élèves en cours de récré, elle s'était « vautrée », et en beauté ! Les plus cultivés des dits élèves (si, si, il y en a toujours...) en rigolent encore sous les préaux...

    Un lecteur nous a envoyé la lettre écrite, de son côté, par un professeur agrégé d'Histoire, à notre ministre, aussi ignorante que prétentieuse : nous ne résistons pas au plaisir de de lui céder la parole.

     

    AVT_Jean-Michel-Lambin_5546.jpgMadame Vallaud Belkacem, Ministre de l’Education nationale     

     

    Vous avez voulu répondre à l’ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy : « La ministre de l'Éducation que je suis connaît PARFAITEMENT les premières phrases de ce livre, Tour de France par deux enfants, d'Ernest Lavisse, sous la IIIe République : « Autrefois, notre pays s'appelait la Gaule et les habitants les Gaulois. ».   Pas de bol, comme dirait votre chef de l’Elysée, car, ce faisant, vous commettez une série d’erreurs historiques :

    1. La phrase en question n’est nullement la première phrase du Tour de France par deux enfants, livre qui n’est pas de Lavisse, mais de G. Bruno, pseudonyme d’Augustine Fouillée. Ce manuel de lecture commence par une évocation de la guerre de 1870 : « Par un épais brouillard du mois de septembre, deux enfants, deux frères, sortaient de la ville de Phalsbourg en Lorraine […] par la porte de France. »  Ce manuel scolaire ayant été tiré à 8,5 millions. d’exemplaires, je m’étonne que « la ministre de l’Education que [vous êtes] » l’ignore.

    2. Ce manuel n’était pas seulement en usage « sous la III° république » mais aussi sous la IV°, bien marquée à gauche, et durant les débuts de la V° République.  

    3. Lavisse, dans ses manuels de Cours moyen et Cours moyen et Certificat d’Etudes, Armand Colin, réédition 1929 et 1934, ne dit rien de cela ; il parle du pays et non du peuple : « Il y a deux mille ans, la France s’appelait la Gaule. La Gaule était habitée par une centaine de petits peuples », ce qui est historiquement exact ; il ne s’agit pas d’un « roman historique » que vous et vos semblables, notamment les socialistes historiens, stigmatisez. Si vous aviez quelque connaissance du latin, que vous détestez tant, vous sauriez que Jules César écrivit les « Commentarii de Bello Gallico ».     Vous ajoutez ensuite : « Oui, il y a parmi nos ancêtres des Gaulois, mais aussi des Normands, des Celtes, des Burgondes… Les Niçois nous ont rejoints, les Corses, les Franc-Comtois, la Guadeloupe, la Martinique et puis après aussi des Arabes, des Italiens, des Espagnols… C’est ça la France. »

    Vous commettez à nouveau plusieurs fautes historiques dans ce bric-à-brac :

    1. Erreur qu’un élève de sixième (d’avant votre réforme du collège) n’aurait pas commise : les Celtes sont les Gaulois habitant la Gaule centrale, la Gaule celtique, « qui ipsorum lingua Celtae » nous dit César livre I, 1, entre Gaule Belgique et Gaule Aquitaine. Mais comme vous méprisez le latin…  

    2. Vous mélangez allègrement peuples et territoires et, apparemment, la chronologie des invasions n’est pas votre tasse de thé, même au harem (d’Archimède).

    3. Vous considérez comme autres ancêtres des Français, des peuples qui étaient éminemment Gaulois comme les « Franc-comtois », en réalité le peuple gaulois des Séquanes qui vivaient, après le traité de Verdun de 843, dans la Lotharingie de Lothaire et non dans la Francia occidentalis de Charles le Chauve. Mais à Sciences po, je doute qu’on enseigne le traité de Verdun et la naissance de la Lotharingie.

    4. Il serait bon et même nécessaire de rappeler que ces invasions ne concernaient que quelques dizaines de milliers d’hommes, voire quelques milliers pour ce qui est des Normands, alors que la Gaule gallo-romaine était peuplée de 10 millions de Gaulois, soit 1/6 de l’empire romain, alors que la France compte 10 millions d’habitants vers le XIIème siècle, 20 millions sous Louis XIV et près de 30 millions au début de la Révolution. D’un point de vue génétique les apports des peuples germaniques, des Normands et des pillards Sarrazins et Maures au Moyen Age et Barbaresques, du XVème siècle à juillet 1830 – que vous devez bien connaître – et autres « migrants » et envahisseurs ont été démographiquement infimes, au total et sur 15 siècles, de l’ordre de 4 ou 5 %. Les historiens sérieux, au premier rang desquels Fernand Braudel dans L’identité de la France, livre dont le titre seul doit provoquer chez vous un haut-le-cœur, et Pierre Chaunu, soulignent que, jusqu’au XIXème siècle, la population de la France était à plus de 90 % héritière des gènes des gallo-romains. La France terre d’immigration est une légende (une sorte de « roman historique de gauche et anti-français ») colportée dans la bobosphère des journaleux/show-bizeux/cultureux parisianistes, faux historiens mais vrais pseudo–intellectuels – sans le « z’ ».

    5. Dans votre énumération vous oubliez – mais je doute que ce soit un hasard – les Arméniens, survivants du génocide perpétré par vos grands amis musulmans, les Turcs.  Par ailleurs, aveuglé par votre idéologie multiculturaliste, vous faites un contre-sens sur ce qu’a dit notre ancien Président de la République : il ne dit pas que seuls les Français nés Gaulois, sont Français, il dit exactement le contraire : on ne nait pas Français / Gaulois, on le devient ; il parle comme de Beauvoir ! Cela devrait plaire aux féministes hystérisées de votre entourage…  Puisque vous prétendez « connaître parfaitement » le Lavisse, vous devriez, et vous auriez dû, Madame le Ministre, vous inspirer du frontispice où Ernest Lavisse s’adresse à l’Enfant (et non l’« apprenant » cher aux ayatollahs de l’Education qui grouillent et scribouillent dans votre ministère) : « Dans ce livre tu apprendras l’histoire de la France. Tu dois aimer la France parce que la nature l’a faite belle, et parce que son histoire l’a faite grande ». Cela aurait évité la destruction de son histoire et de l’Histoire en général ainsi que la francophobie qui règne dans les programmes et manuels d’histoire de la réforme du collège de 2016.     

    Veuillez croire, Madame le ministre, à l’expression de ma considération.    

    Jean–Michel Lambin

    Agrégé d’histoire, ancien professeur en Hypokhâgne et Khâgne   

  • Un « monumental pas en avant » pour l’Afrique, selon Bernard Guetta ... Oui, mais vers quoi ?

     

    Nous écoutons régulièrement la matinale de France Inter primo parce qu'elle est la radio la plus écoutée de France, une sorte de voix officieuse du Système, secundo parce que s'y trouve exprimé avec professionnalisme et de façon souvent intelligente, tout ce qu'en toutes matières il est illusoire et/ou dangereux de penser. Condensé de bien-pensance et de sectarisme, liturgie du politiquement correct conduite par ses clercs, tel est France Inter chaque matin. On y trouve son miel.   

    Ainsi de Bernard Guetta, chargé de traiter de géopolitique, qui mêle adroitement des réflexions parfois sages et réalistes, à un système idéologique, qui est, bien-sûr, l'élément largement dominant. Quelle est-il ? Il est qu'à l'exemple français, à travers soubresauts et révolutions qui ne doivent en rien entamer notre optimisme, les peuples, les continents, le monde, dans le sillage des Lumières, sont inexorablement en marche vers la démocratie partout et, par surcroît, vers leur unité. Lorsque que l'on part de principes aussi faux, l'on a les plus grandes chances d'être démenti par les faits : c'est ce qui arrive à Bernard Guetta, dont l'aveuglement est parfois - souvent - désarmant. Mais l'optimisme demeure; il suffit d'attendre ...

    Sa chronique d'hier matin, sur France Inter est un modèle du genre. Vous pouvez l'écouter ou la lire, juger par vous-même. Inutile de trop en rajouter. Mais lorsqu'on songe à ce qu'est l'Afrique réelle, à la fuite de ses populations et de ses élites, à la corruption de ses « dirigeants », à leur inconsistance, si ce n'est leur voracité, à la faiblesse voire à l'inexistence de leurs « Etats », aux conflits ethno-religieux qui la déchirent, aux pillages auxquels ses richesses sont livrées au profit du reste du monde, à l'insécurité qui ronge les sociétés africaines, aux risques auxquels sa propre démographie pourrait fort bien l'exposer demain, comme, d'ailleurs le Maghreb et l'Europe, l'on peut se demander si Bernard Guetta, tout simplement, ne se moque pas du monde. Y compris lorsqu'il conclut de façon parfaitement dérisoire que « ce siècle sera dominé par des ensembles continentaux qui, partout, se cherchent sur le modèle de l’Europe. » Ah ! Alors là oui, on a frappé à la bonne porte, pas de souci ! Lafautearousseau  •

     

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    Mardi 9 juin 2015 (Ré)écouter cette émission (disponible jusqu'au 04/03/2018)

     

    Peut-être est-ce en effet un « monumental pas en avant » pour l’Afrique, comme on le dit au Caire. Ce n’est pas une certitude puisque bien des alea politiques pourraient vite doucher cet enthousiasme mais le fait est que la moitié orientale du plus pauvre des continents, 26 Etats en tout s’étendant de la Méditerranée au Cap de Bonne Espérance, vont signer demain à Charm el-Cheikh un traité de libre-échange qui pourrait ouvrir, un jour, la voie d’un marché unique de l’ensemble du continent africain.

    C’est en tout cas un grand moment pour l’Afrique dont les échanges intérieurs sont aujourd’hui considérablement limités par la lourdeur des formalités douanières imposées par chacun de ses pays et leurs délais de dédouanement. A force de vouloir se protéger les uns des autres et de nourrir des bureaucraties qui sont autant de moyens, pour les pouvoirs politiques, de se créer des clientèles en distribuant des emplois artificiels, ces pays sont parvenus à ce que les échanges interafricains ne représentent que 12% de la totalité de leurs échanges commerciaux alors que les échanges intereuropéens et inter asiatiques comptent pour 70% et 55%  des commerces de l’Europe et de l’Asie.

    Cela ne freine pas seulement les échanges. Cela freine aussi, et beaucoup plus gravement, le développement d’industries africaines car elles sont ainsi privées de débouchés naturels et d’un marché suffisamment important pour justifier des investissements lourds.

    La levée de ses barrières douanière intérieures est un enjeu si capital pour l’Afrique qu’elle se l’était donné pour objectif à l’horizon de 2025 depuis le traité d’Abuja en 1991 et la moitié du chemin aura donc été faite demain avec la naissance de la « Tripartite » - la Zone tripartite de libre-échange dont seront parties prenantes, d'où son nom, trois organisations régionales déjà existantes.

    Il faudra encore en passer par les ratifications parlementaires mais ce rendez-vous de Charm el-Cheikh renforce d'ores et déjà « l’Afroptismisme » des milieux d’affaires internationaux et des jeunes entrepreneurs africains qui constatent que la croissance est de 5% par an depuis le début du siècle en Afrique alors qu’elle se traîne à beaucoup moins que cela en Europe et commence à s’essouffler en Asie.

    Après « l’Afropessimisme » de la seconde moitié du XX° siècle, il y a aujourd’hui tout un monde d’investisseurs et de chercheurs s'acharnant à convaincre la terre entière que l'Afrique est le prochain Eldorado et que l’avenir de l’Europe ne se conçoit plus sans l’organisation d’une « coopération verticale » - c’est leur expression - entre les deux rives de la Méditerranée. Particulièrement actifs en France, ces visionnaires n’ont sans doute pas tort.  Tout leur donne en fait raison et la certitude est que ce siècle sera dominé par des ensembles continentaux qui, partout, se cherchent sur le modèle de l’Europe. 

  • Goldnadel: «La relaxe de Cédric Herrou révèle les dangers d’un gouvernement des juges».

    Cédric Herrou a été relaxé par la Cour d’appel de Lyon le 13 mai. PHILIPPE DESMAZES/AFP

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox/

    La Cour d’appel de Lyon a relaxé le militant, poursuivi pour avoir aidé des migrants à entrer clandestinement en France. Pour l’avocat Gilles-William Goldnadel, le «principe de fraternité» retenu par le juge ouvre la voie à toutes les dérives.

    En dépit de ma révérence obséquieuse pour les institutions, je ne jurerais pas que les Sages du Conseil constitutionnel se soient conduits avec une infinie sagesse lorsqu’ils ont consacré le «principe de fraternité».

    1.jpgC’est l’érection officielle de ce nouveau principe qui a autorisé le 13 mai la Cour d’appel de Lyon à relaxer Cédric Herrou de toutes les préventions qui pesaient contre lui pour avoir acheminé de l’Italie vers la France plus de 200 migrants en toute illégalité.

    Seul le virus couronné a réussi à confiner médiatiquement dans des proportions mesurées cette décision lourde de conséquences juridiques et pratiques.

     

    Je rappellerai donc que par une décision en date du 6 juillet 2018, le Conseil constitutionnel présidé par Laurent Fabius et au sein duquel siège un autre ancien ministre en la personne de Lionel Jospin, a consacré la valeur constitutionnelle du «principe de fraternité» contenue dans la célèbre devise républicaine .

    Il consacre ainsi «la liberté d’aider autrui, dans un but humanitaire, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national».

     

    C’est en conséquence sous l’empire de ce nouveau principe que la Cour d’appel de Lyon a refusé de suivre les réquisitions de son Parquet Général, qui avait demandé huit à dix mois de prison avec sursis à l’encontre de Cédric Herrou.

     

    Impossible de ne pas voir l’antinomie flagrante entre les droits de l’homme et la souveraineté nationale.

     

    Les deux décisions sont hautement discutables.

    Commençons par le Conseil constitutionnel: non seulement il donne une portée constitutionnelle précise aux principes flous inscrits sur le fronton de nos mairies, mais encore il se fonde textuellement sur le préambule de la Constitution qui édicte: «Le peuple français proclame solennellement son attachement aux droits de l’homme et au principe de la souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la déclaration de 1789, confirmée et complétée par la constitution de 1946…»

    Impossible de ne pas voir l’antinomie flagrante entre les droits de l’homme aux contours abstraits et une souveraineté nationale qui commence concrètement par la souveraineté des frontières du territoire et les lois républicaines de régulation des flux migratoires qui précisent leur utilité.

    Le Conseil constitutionnel a néanmoins considéré qu’«une aide désintéressée au migrant, qu’elle soit individuelle ou militante et organisée, ne doit pas être poursuivie, sans considération de la régularité de son séjour sur le territoire national.»

    Passons à présent à la décision de relaxe prise par la Cour d’appel de Lyon.

    On ne peut reprocher à ses juges d’avoir cru devoir tirer les conséquences de la décision du Conseil constitutionnel.

    Encore que la notion de «militance désintéressée» laisse à désirer s’agissant d’un Cédric Herrou dont les convictions internationalistes ne sont pas dissimulées. On peut donc considérer qu’une telle militance est intéressée par l’abolition des frontières nationales.

    On rencontre le même intérêt politique et idéologique dans les ONG sans-frontiéristes, notamment celles financées par l’Open Society de Georges Soros, qui sous couvert de sauvetage en mer faisant objectivement le jeu des passeurs intéressés, contribuent à leur désir d’édification d’une société ouverte, affranchie de toutes bornes nationales.

    On note par ailleurs que la Cour d’appel, dans son élan, et nonobstant les réquisitions du parquet général lyonnais, a absous le militant d’avoir installé illégalement et en réunion les clandestins sur un terrain appartenant à autrui sans autorisation, en l’espèce une colonie désaffectée de la SNCF.

    En conséquence, cette jurisprudence, sauf pourvoi en cassation du parquet général de Lyon, autorise désormais un mouvement politique organisé à aller chercher hors de France un grand nombre d’immigrés illégaux et à les installer sur la propriété d’autrui.

     

    Un autre principe républicain sacré semble avoir été foulé aux pieds : celui d’égalité.

     

    L’auteur de ces lignes, en dépit de tous ses efforts, n’arrive pas à trouver très sage cette jurisprudence, en matière de respect de l’ordre public comme au regard de la souveraineté nationale invoquée noblement par le Conseil constitutionnel.

    Mon lecteur aura compris qu’il s’agit de l’euphémisme de la désespérance.

    Un autre principe républicain sacré, ce faisant, semble avoir été foulé aux pieds: celui d’égalité.

    On se souvient en effet que le 29 août 2019, trois responsables du groupe Génération Identitaire ont été condamnés à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Gap pour avoir monté une opération spectaculaire et largement symbolique pour protester contre l’impuissance de l’État à juguler l’immigration illégale et massive.

    Les jeunes gens avaient été reconnus coupables d’«exercice d’activités dans des conditions de nature à créer une confusion avec une fonction publique» en l’occurrence avec «les fonctions des fonctionnaires de la police de l’air et des frontières».

    En l’espèce, le délit visé, appliqué de manière rarissime, ne semblait pas évident dans sa constitution puisque le parquet avait initialement classé sans suite, au regard du fait que les militants étaient, parait-il, identifiables. Appel a été interjeté.

    Quoi qu’il en soit, à supposer le délit constitué ; au regard du principe d’égalité, le contraste entre l’immunité accordée au délinquant anti- frontières et la sévérité infligée aux militants identitaires, est assez saisissant.

    Après tout, ces derniers peuvent eux aussi se réclamer du principe républicain invoqué par le Conseil constitutionnel, de souveraineté nationale qu’ils considèrent comme foulée aux pieds par la violation des frontières par l’immigration illégale et incontrôlée.

     

    Le juriste comme le citoyen pétri de principes républicains ne peut qu’être dépité par le gouvernement des juges.

     

    Après la longue hésitation du gouvernement à fermer les frontières à la contamination virale, on a donc la nette impression que l’air du temps judiciaire et politique porte davantage à haïr ses frontières plutôt qu’à les aimer.

    Quoi qu’il en soit, le juriste comme le citoyen pétri de principes républicains ne peut qu’être dépité par le gouvernement des juges.

    Dedans, le Conseil constitutionnel et son étrange et périlleuse décision.

    Dehors, la Cour européenne des droits de l’homme, dont on sait à présent qu’elle fait l’objet d’un entrisme inquiétant de membres d’ONG financées par l’Open Society et qui, il n’y a pas si longtemps, condamna la France pour avoir expulsé avec célérité vers l’Algérie un terroriste djihadiste précisément algérien.

    Lorsque le sage est enivré par l’idéologie, il commet des folies.

     

    » À VOIR AUSSI - La France “harcèle”-t-elle les défenseurs des migrants? (Émission diffusée le 5/09/2019)

  • Lourdes questions

     

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    « C'est contre la stratégie du Pouvoir qu'il convient aujourd'hui de porter les plus graves accusations. »

    Quelle aura été la stratégie du Pouvoir face aux Gilets jaunes ? Peut-on seulement imaginer qu'il n'y en ait pas eu une ? Et si la réponse est non, en quoi a consisté cette stratégie ?  

    « Lourdes questions », comme on l'a dit. Et réponses tout aussi lourdes. Gravement accusatoires. 

    Comment transmuer une saine révolte d'un Pays Réel exsangue, exaspéré par la voracité d'un Système désormais détesté dans son essence, en une troupe de casseurs marginaux, ultra-violents d'où la masse des gilets jaunes des débuts s'est retirée peu à peu, inexorablement, de semaine en semaine ? Comment lui ravir le soutien de l'opinion ? Elle est là évidemment la stratégie du Pouvoir. 

    87876175_o.jpgLaquelle ? Pourrir la révolte populaire, celle des « braves gens » des débuts qui avaient fait reculer Macron en décembre par leur nombre, par leur sincérité et par leur détermination et qui l'avaient effrayé aussi à cause du soutien que leur apportaient plus des deux-tiers des Français, ramenant la popularité du Chef de l'État à presque rien. L'allié inavoué de cette opération, l'auxiliaire précieux du pourrissement, ce seront les hordes de l'ultragauche, troquant ou non, selon le cas, leurs cagoules, leurs capuches et leurs sinistres habits noirs, pour un gilet jaune. L'on ne distinguerait que rarement entre vrais et faux gilets jaunes. Ces derniers on les confondrait avec les vrais gilets jaunes. L'on appellerait l'ensemble  indifférencié « les manifestants ». Comme si les Black Blocs étaient des « manifestants » ! Les médias se chargeraient comme un seul homme de l'amalgame sans besoin d'instructions ni de consignes. Le soutien populaire au mouvement  Gilets jaunes s'effriterait lui aussi de semaine en semaine. Quoique, encore aujourd’hui, il avoisine toujours 50%.

    c05aa9dd4efdd196e5863951bf0e74120c023044_field_image_principale.jpgOn établirait des parallèles de diversion, dépréciatifs. Par exemple, l'on monterait en épingle les manifestations écologistes, si nombreuses, si paisibles et par-dessus le marché si « festives ». Le concept tant apprécié ! Il n'y aurait ni Baudelaire ni Murray pour dire son fait à  ce « festivisme » nigaud et parfaitement déplacé quand à quelques encablures les Champs-Élysées brûlent. Et puis l'on lancerait le Grand débat, réplique moderne, façon 2019, des États-Généraux de 1789, mais transformés en One man show présidentiel, ce que Louis XVI, roi d'une France organique et non d'un peuple atomisé, n'eût jamais osé faire en admettant que l'idée alors inconvenante lui en fût venue.  

    On ne tentera donc rien pour neutraliser les violents : Black Blocs, Antifas, racailles et pillards. Les mêmes ou à peu près que l'on avait vu se greffer sur les occupants plus ou moins alternatifs de Notre-Dame des Landes, les mêmes venant de toute l'Europe en appoint des troupes locales. Pour casser, détruire, exercer leur pleine violence révolutionnaire anarcho-nihiliste. Rien n'a été fait pour les neutraliser préventivement et peu de choses sur le terrain. Manque de moyens, désorganisation de la Préfecture de police, absence d'instructions claires et appropriées à la gravité de la situation, de la part des « politiques », trop d'effectifs de police - et les plus aguerris - affectés à la protection des bâtiments officiels plutôt qu'à la rue, comme le pense Alain Bauer ?  Ou stratégie du pourrissement, du discrédit et de l'amalgame ? Mais ces deux explications s'excluent-elles ? Et pourquoi donc ? Leur cumul, tout au contraire nous semble parfaitement vraisemblable. Et, en fait, conforme à la réalité. 

    La vérité est qu'on n'a pas voulu (Macron, Philippe, Castaner) se priver des précieux auxiliaires que l'on s'est trouvé depuis quatre mois pour se tirer d'affaire. Pauvres, pauvres Gilets jaunes ! 

    XVM4b9a4ea0-4d58-11e8-8fb1-21d07020916d-805x453.jpgDans un peu plus d'un mois, ce sera le 1er mai et ce seront les défilés traditionnels convoqués par des syndicats fantomatiques qui n'ont plus ni adhérents, ni troupes, ni gros bras pour expulser les indésirables. Plus question d'incriminer les gilets jaunes. Comme le 1er mai 2018, [Photo] les Black Blocs et autres similaires engeances se chargeront de la casse sur le dos des centrales syndicales frappées d’obsolescence et d'impuissance. Rendez-vous est pris. Il serait bien étonnant que les Black Blocs ne l'aient pas déjà inscrit à leur agenda. Ce sont des révolutionnaires organisés et efficaces. Nous verrons bien. Accusera-t-on les syndicats de la casse ?

    C'est contre la stratégie du Pouvoir dans l'affaire des Gilets jaunes qu'il convient aujourd'hui de porter les accusations les plus lourdes.   

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