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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Éphéméride du 13 octobre

    Sesterce de l’époque de Claude

     

    54 : Mort de l'Empereur Claude 

     

    Né à Lyon - en 10 avant Jésus-Christ - il meurt après quatorze ans de règne : 

    claude.jpg

    Il est célèbre pour avoir conquis la Bretagne (actuelle Grande-Bretagne), mais aussi celui pour avoir ouvert les portes du Sénat de Rome aux Gallo-romains, accélérant ainsi le processus de romanisation, devenu définitif, des Gaules : les Tables Claudiennes, retrouvées à Lyon, en commémorent le souvenir :

    "Timidement, certes, Pères conscrits, j'ai dépassé les bornes provinciales qui vous sont accoutumées et familières, mais c'est ouvertement que doit être plaidée maintenant la cause de la Gaule chevelue. Et si on considère que ses habitants ont fait pendant dix ans la guerre au divin Julius, il faut aussi mettre en regard les cent années d'immuable fidélité et d'obéissance plus qu'éprouvée, en nombre de circonstances critiques pour nous".

    Ce discours fondateur, réécrit par Tacite, fut gravé sur deux grandes plaques en bronze et disparut jusqu'à la renaissance. C'est en labourant sa vigne, située au chevet de l'église Saint-Polycarpe, que Roland Gribaux remit au jour en 1528 "deux grandes tables d'airain ou cuivre antiques", comme l'écrit un chroniqueur de l'époque. 

    Les conseillers de la ville les acquirent pour la somme de 58 écus d'or. Et depuis lors, les Tables Claudiennes ornèrent successivement les différents Hôtels de ville avant de devenir une des pièces maîtresses du musée de la Civilisation Gallo-Romaine.

    claude tables claudiennes.jpg

           http://www.scribd.com/doc/30359969/Tables-Claudiennes

     

     Sur la vie et l'oeuvre de Claude, en général :

     http://www.empereurs-romains.net/emp05.htm

     

     

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     1307 : Arrestation des Templiers

     

    Certains voient dans le fait que cette arrestation générale s'est déroulée un vendredi 13 l'origine des superstitions parfois attachées à cette date.

    Quoi qu'il en soit, ce jour-là s'est produite, dans le Royaume de France, l'opération de police la plus importante jamais réalisée jusqu'alors...              

    Ces moines chevaliers, devenues de vrais banquiers, prêtaient de l'argent au roi. Leur ordre, qui avait été créé en 1118 pour défendre Jérusalem contre les Musulmans, s'était insensiblement transformé en une vaste organisation financière. Neuf mille Commanderies de Templiers couvraient l'Europe, mais c'est en France que l'Ordre était le plus puissant et formait un État dans l'État grâce à ses prodigieuses richesses et à ses biens immobiliers.

    L'enclos du Temple à Paris était une forteresse où venaient chercher refuge ceux qui fuyaient la justice du roi. Les templiers possédaient encore le quart de la capitale, dont tout le quartier du Marais.

    Ci dessous, le sceau de l'Ordre du Temple.

    sceau de l'ordre du temple.png

               

    L'Ordre du Temple naquit en Terre sainte, en 1119, après la première croisade, à l'initiative du chevalier champenois Hugues de Payns (prononcer Pin) qui voulait protéger les pèlerins se rendant à Jérusalem (voir l'Éphéméride du 13 janvier). Il a été officialisé par le Concile de Troyes, neuf ans plus tard, à l'initiative de Saint Bernard de Clairvaux

    Le prestige des moines-chevaliers au manteau blanc frappé d'une croix rouge fut immense pendant les deux siècles que durèrent les croisades.

     

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    Avec les autres Ordres, les Templiers construisirent en Terre sainte d'impressionnantes citadelles, comme (ci dessous) le Krak des Chevaliers, en Syrie (voir l'Éphéméride du 8 avril). La forteresse couvre 3 hectares. Elle comprend 13 grandes tours, et de nombreuses salles, passages, ponts et étables. Il y a assez de place pour 2.000 Chevaliers et on peut y stocker assez de provisions pour cinq ans.         

    On y trouve cette inscription :

    Sit tibi copia, sit sapientia, formaque detur; Inquinat omnia sola superbia, si comitetur.
    (Que l'abondance, que la sagesse et la beauté te soient données; l'orgueil à lui seul souille tout s'il t'accompagne).    

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    Mais la plus grande forteresse jamais construite est le château d’Athlit, ou Château Pèlerin, érigée par les Templiers et les Chevaliers Teutoniques vers la fin de 1217. C’est la seule forteresse Templière qui ne sera jamais prise par l’ennemi. 

    Elle ne fut évacuée qu'en 1291, à la perte de la Terre Sainte (ci dessous).

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    Cependant, après l'échec de la huitième et dernière Croisade, qui s'acheva par la mort tragique du roi Saint Louis devant Tunis en 1270, les dernières possessions franques de Terre sainte tombèrent définitivement entre les mains des musulmans : ceux-ci s'emparèrent de Saint-Jean-d'Acre le 28 mai 1291 malgré la résistance héroïque des Templiers autour du grand maître Guillaume de Beaujeu.

    Au début du XIIIème siècle, pourtant, et bien que chassé de Palestine, l'Ordre du Temple n'en disposait pas moins encore d'une force militaire impressionnante de quinze mille hommes, bien plus que n'aurait pu en lever n'importe quel roi de la chrétienté. Mais, de soldats, les Templiers s'étaient reconvertis en usuriers et avaient complètement perdu de vue la reconquête des Lieux saints !

    C'est que de considérables donations avaient rendu l'ordre immensément riche et l'avaient transformé en l'une des principales institutions financières occidentales... et la seule qui fût sûre. Il gérait ainsi, en véritable banquier, les biens de l'Église et ceux des rois d'Occident (Philippe le Bel, Jean sans Terre, Henri III, Jaime Ier d'Aragon...)

    Dès lors, l'opinion européenne commença à s'interroger sur la légitimité du Temple...

    Philippe le Bel résolut finalement de détruire cette sorte d'État dans l'État de la façon que l'on sait...

    Le dernier Grand maître de l'Ordre fut Jacques de Molay : au soir du 18 mars 1314, avec Geoffroy de Charnay, il fut brûlé vif à Paris, à l'extrémité de l'Île aux Juifs, aujourd'hui rattachée à l'Île de la Cité (voir l'Éphéméride du 18 mars)

    Selon le témoignage du chroniqueur Geoffroy de Paris, il est mort dignement :

     

    "Le maître, qui vit le feu prêt, s'est dépouillé immédiatement, et se mit tout nu en sa chemise... Il ne trembla à aucun moment, bien qu'on le tire et bouscule. Ils l'ont pris pour le lier au poteau, et lui, souriant et joyeux, se laisse faire. Ils lui attachent les mains, mais il leur dit : "Dieu sait qui a tort et a péché, et le malheur s'abattra bientôt sur ceux qui nous condamnent à tort. Dieu vengera notre mort. Seigneur sachez que, en vérité, tous ceux qui nous sont contraires par nous auront à souffrir..."

     

    Maurice Druon a fait de cette malédiction lancée par Jacques de Molay sur son bûcher le point de départ de ses célébrissimes Rois maudits :

    "Pape Clément, Roi Philippe, Chevalier Guillaume de Nogaret, avant un an, je vous cite à comparaître au Tribunal de Dieu... maudits... vous serez maudits jusqu'à la treizième génération...". (voir l'Éphéméride du 19 avril, sur l'épilogue de l'affaire dite "de la Tour de Nesle")...

     

    Si, en réalité, Guillaume de Nogaret était déjà mort lorsque la prétendue malédiction fut lancée, le pape puis le roi de France moururent, effectivement, dans l'année...

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    https://www.herodote.net/13_octobre_1307-evenement-13071013.php

     

     

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    1344 : Matteo Giovannetti commence à décorer le Palais des Papes

     

    Il couvre d'abord de ses fresques la Chapelle Saint-Martial, qui s’ouvre dans le Grand Tinel (la salle à manger) du Palais des Papes d’Avignon : elle fut achevée le 1er septembre 1345.

    Ensuite, toujours en 1345, il décora l’Oratoire Saint-Michel, et débuta en novembre les fresques du Grand Tinel lui-même, qu’il termina en avril 1346.

    Enfin, en 1347, du 12 juillet au 26 octobre, il œuvra dans la salle du Consistoire, puis dans la Chapelle Saint-Jean.

    Né à Viterbe, dans le Latium, Matteo Giovannetti appartenait à l'école de Simone Martini, et fut, comme son maître, un ami de Pétrarque. Il fut appelé par le pape Clé

  • Livres • Jean Sévillia : « Écrits historiques de combat »

     

    Ce volume rassemble pour la première fois les trois principaux essais historiques de Jean Sévillia, actualisés et enrichis d’une préface inédite.

    L’auteur de l’Histoire passionnée de la France a été le premier à dénoncer le politiquement correct appliqué au traitement de notre histoire. Cette déformation idéologique du passé, inspirée par une vision réductrice de la France d’avant 1789, par un anticléricalisme systématique et par une certaine vulgate marxiste, a contribué, selon Jean Sévillia, à forger une interprétation monolithique, une doxa, à laquelle il rétorque par sa propre vision, inscrite dans la grande tradition conservatrice et appuyée sur une vaste culture historique et journalistique. Aussi ces essais enlevés et élevés ont-ils rencontré un très large public et contribué à ouvrir puis nourrir le débat sur les noeuds gordiens de notre histoire, du Moyen Âge à nos jours, en passant par la Révolution française, par le choc de 1940 ou encore Mai 68.

    Historiquement correct (2003) propose une contre-histoire des croisades à la guerre d’Algérie, démontant un par un les clichés en vigueur. Traduit en plusieurs langues, l’ouvrage a notamment reçu le Grand Prix catholique de littérature.

    Moralement correct (2007) complète et approfondit le précédent par une analyse thématique et transversale de la société contemporaine à travers la pensée dominante.

    Le Terrorisme intellectuel, dont la première édition date de 2000, est volontairement placé en fin de volume, car il établit le lien entre histoire et actualité en attaquant les modes et passions successives, de 1945 à nos jours, de l’intelligentsia et du milieu médiatique qui sont dominés par la gauche – avec pour corollaire l’aveuglement devant le bilan du communisme, la préférence pour le multiculturalisme et la diabolisation de tout ce qui fait obstacle au prétendu sens de l’Histoire.

    La réunion de ces textes fait ressortir leur profonde cohérence, appuyée par une écriture fluide.   

    840 pages – PERRIN - 25 € - EN LIBRAIRIE LE 22 septembre 2016 

    Essayiste et historien, chroniqueur au Figaro Magazine et membre du conseil scientifique du Figaro Histoire, Jean Sévillia est l’auteur de biographies et d’essais historiques qui ont été de grands succès de librairie.

    Retrouvez toute l’actualité concernant Jean Sévillia sur son site : www.jeansevillia.com

  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à celle qui vient...

                Voici un nouvel album, probablement inattendu, peut-être même surprenant: "Fleur de lys, fleurs de lys...". Mais, bon, on  a peut-être droit à un peu d'originalité et de fantaisie, de temps en temps, non ? Il s'agit d'une sorte de libre divagation, de voyage sans façon au pays de notre cher et si beau symbole: la fleur de lys, que l'on va voir dans 200 illustrations.

                Pourquoi 200 ? Parce que c'est la capacité maximale des Albums photos de Hautetfort ! Autant dire qu'il y aura vraisemblablement un deuxième, et peut-être même un troisième, Album "fleur de lys...". Si, de votre côté, dans vos déplacements, vous glanez aussi des photos inattendues ou parlantes de fleurs de lys, vous pouvez nous les envoyer, et nous les incorporerons à ces futurs albums...

                 Ceci nous amène à vous parler d'un projet que nous avons depuis quelques temps, et qu'il va bien falloir finir par concrétiser. Vous voyez bien, jour après jour, l'importance que nous donnons à la Culture et à la Civilisation française dans lafautearousseau. Qu'il s'agisse des Ephémérides, des notes nombreuses sur Patrimoine et Racines, ou -comme ici- des Albums (Le Mont Saint Michel, Le vitrail de Théophile, Les Très Riches Heures du Duc de Berry...).

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                 Ceci s'explique aisément: nous ne sommes pas des doctrinaires ou des idéologues, opposant une idéologie à une autre idéologie. Pour nous, la France est une personne, et notre combat est tout sauf idéologique: il est pour une Patrie, pour une terre, et ce sont cette Patrie et cette terre qui fondent notre combat quotidien; non des Idées abstraites ou des slogans creux, auxquels nous préférons l'enracinement, le charnel. Voilà pourquoi nous ne séparons pas combat politique et réflexion doctrinale de la Culture et de la Civilisation française; et voilà pourquoi nous avons volontairement choisi de donner tant d'importance au culturel dans notre Blog.

                  Il n'en demeure pas moins que commence à se poser une question de lisibilité, si l'on peut dire: la masse des documents présentés commence à prendre de telles proportions -et cela ne va faire que croître et embellir...- que ce qui reste malgré tout la finalité première du Blog (Défense et Illustration des positions royalistes) en devient moins immédiatement perceptible. Or, c'est le dilemme, notre Blog se veut une présence quotidienne sur la toile, et une réaction en continue à l'actualité, dans une finalité clairement politique.

                   Nous songeons donc à ouvrir un deuxième Blog, ou -si l'on préfère- une annexe du Blog. Qui pourrait s'appeler, par exemple et tout simplement, Lafautearousseau - Culture. Et dans lequel nous basculerions tout ce qui est proprement culturel (comme par exemple les Albums...), afin d'alléger le Blog "de base", centré sur sa vocation de quotidien royaliste sur le net. Il y aurait bien évidemment un lien permanent et bien visible sur chacun des deux Blogs, conduisant d'un simple clic de l'un à l'autre...

                   Nous en reparlerons.... 

                   Sinon, en plus d'écouter dans les Ephémérides la Pastourelle, de Thibaut IV, Comte de Champagne et Roi de Navarre : THIBAUT PASTOURELLE 2.mp3 (vendredi, pour le début de la Croisade des Albigeois), voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité).

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Que se passe-t-il à Thiberville, en Normandie, au pays de La Varende ?.....
    • Lundi : L'identité nationale vue par Polémia...
    • Mardi : L'Europe affaiblie face à l'Islam: la lourde faute des tenants bornés des Lumières...
    • Mercredi : Défense nationale (1/2).
    • Jeudi : Défense nationale (2/2).
    • Vendredi : Une question à Jean-Claude Bésida....
    • Samedi : Nouvelles du Blog...
    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche (Ahmed et Eve, ou: la version coraniquement corrected'Adam et Eve !...)
    • Lundi: Les privilégiés de la République.
    • Mardi: A propos de la Halde...
    • Mercredi: État du français dans le monde: prospective...
    • Jeudi: Royalisme aujourd'hui...
    • Vendredi: Glané sur le net: courrier à TF1...
    • Samedi: Un sujet de Pujadas sur la polygamie.

             Ephémérides :

    ·       Dimanche : Fondation de l'École des Ponts et Chaussées. Première aventure de Tintin. Début d'Apostrophe.

    ·       Lundi  : Mort de La Hire. Lancement du France. Décès: Baron Haussmann, Maréchal de Lattre de Tassigny.

    ·       Mardi : Naissance de Charles Perrault. Ionesco est élu à l'Académie française. Naissance: Joseph Joffre.

    ·       Mercredi : Mort de Suger.

    ·       Jeudi : Naissance de Jean-Baptiste Van Loo, d'Albert Schweitzer. Décès: Amiral de Grasse, Jean-Dominique Ingres.

    ·       Vendredi : Célébration de Saint Rémy. Création de l'Université de Paris. Début de la Croisade des Albigeois. La Provence devient française. Proclamation de l'Empire allemand dans la Galerie des Glaces de Versailles.

    ·       Samedi : Démission de Paul Reynaud, Pétain Président du Conseil.

  • Christophe Guilluy, l’impertinent auteur de La France périphérique ♦ Par Bruno Stéphane-Chambon

    Guilluy

     

    Le prix des Impertinents 2014 a été remis, le 3 novembre 2014, à Christophe Guilluy pour son livre La France périphérique, paru aux éditions Flammarion. Selon les organisateurs, « le jury a tenu à distinguer le travail de ce géographie indépendant, homme de gauche mais esprit inclassable, qui ose, comme il l’avait fait dans son essai Fractures françaises (Bourin, 2010), mettre le doigt là où les plaies de la société française font mal » .

    On peut trouver, dans différents dictionnaires, les définitions de l’impertinent ou les synonymes de ce vocable utilisé comme nom ou comme adjectif.

    Or, il s’avère que les synonymes sont éloquents mais souvent péjoratifs : arrogant, blessant, culotté, désinvolte, effronté, impoli, insolent, irrévérencieux, outrecuidant, sans-gêne, discourtois, irrespectueux et grossier. Mais il y a aussi d’autres traductions comme audacieux et hardi !

    Nous nous permettrons donc de proposer la définition suivante : « un impertinent est une personne audacieuse et hardie qui utilise l’humour et un ton désinvolte, parfois irrespectueux, pour mettre le doigt sur une blessure que la doxa tente de cacher. » En cela le Prix des Impertinents est bien une récompense pour un essai « s’inscrivant à contre-courant de la pensée unique. »

    Le premier prix des Impertinents a été décerné en 2009 à Claire Brière-Blanchet pour son ouvrage Voyage au bout de la Révolution, de Pékin à Sochaux, parcours militant d’une ancienne gauchiste. En 2010 ce fut au tour de Michèle Tribalat, pour un livre sur l’immigration intitulé Les Yeux grands fermés. En 2011, Richard Millet triomphe avec son essai Fatigue du sens. L’inénarrable Denis Tillinac reçoit le Prix en 2012 pour ses Considérations Inactuelles, écrites avec sa faconde habituelle et, en 2013, Shmuel Trigano est le lauréat avec La nouvelle idéologie dominante. Un titre qui qualifie bien l’essence même de ce concours, destiné à pourfendre les cuistres qui veulent gouverner sans partage le monde des Lettres et des Idées.

    On retiendra qu’aucune influence de la part des éditeurs n’est à relever et que le critère de l’impertinence dépasse largement les clivages politiques. En cela le Prix des Impertinents n’est pas réservé à une clique ou un parti, mais plutôt à des plumes élégantes, armées d’épées acérées et courageuses. Présidé Jean Sévillia, il réunit les écrivains, essayistes et journalistes, Christian Authier, Jean-Marc Bastière, Bruno de Cessole, Jean Clair, de l’Académie française, Gabrielle Cluzel, Louis Daufresne, Chantal Delsol, de l’Institut, Paul-François Paoli, Rémi Soulié (secrétaire général du jury), François Taillandier et… Éric Zemmour !

    C’est au restaurant Montparnasse 1900, place conviviale et réputée, que le jury se réunit chaque automne*. Cette année, sans trahir la confidentialité des propos qui se sont tenus, nous pouvons seulement révéler que la lutte fut rude, chaque candidat retenu ayant ses partisans.

    Trois gladiateurs étaient en lice. Le jeune philosophe François-Xavier Bellamy, avec son essai sur la transmission du savoir : Les Déshérités. Denis Moreau, grand lecteur de l’Évangile et professeur de philosophie à l’Université de Nantes concourrait lui aussi avec un essai : Pour la vie ? Court traité du mariage et des séparations. Il y analyse la longue dérive de la vie du couple qui se défait et propose de revenir à un mariage non comme un devoir ou vieille institution, mais comme un accès à la plénitude de la vie. Enfin, Christophe Guilluy (voir ci-dessous), qui a publié La France périphérique.

    Ce fut le troisième Horace qui fut vainqueur.  ♦

    Un mot sur le lauréat

    Christophe Guilluy, âgé d’une cinquantaine d’années, est diplômé de géographie urbaine de l’université de Paris I. Il travaille à l’élaboration d’une nouvelle géographie sociale, en prenant en compte la fracture sociale et politique de notre pays qui se traduit par une nouvelle répartition de l’habitat. Les nouvelles classes populaires, les retraités sans grande ressources se retrouvent confinés dans les périphéries des grandes, moyennes et petites villes, parfois dans des espaces ruraux. Ils représentent plus de 60 % de la population à vivre dans cette « France périphérique ». Cette France invisible vit à l’écart des centres des villes où bourgeoisie, hauts fonctionnaires, agents et directeurs d’opinion eux, résident.
    Ces habitants des zones périurbaines sont les premières victimes du chômage et des tensions entre les communautés. Vivant de façon précaire, ils se sentant abandonnés par des élites qui semblent ignorer l’insécurité, l’ouverture des frontières aux marchandises et à l’immigration. Naturellement taxé de populisme par certains nantis, dont le fond de commerce est l’anti racisme et la glorification du mondialisme, Christophe Guilluy, praticien renommé, nous livre un diagnostic imparable et demande une opération chirurgicale sérieuse qui sera, certes, douloureuse.

    Il faut ajouter que, si l’auteur est connu pour ses positions progressistes, il reste sans concessions face au lobby socialiste… et ne semble pas être très apprécié du think-tank Terra Nova. Bienvenu, donc, à ce nouveau mousquetaire, venant d’autres horizons. Le Prix des Impertinents est bien une récompense qui relève de l’universel des lucides.

    La France périphérique. Comment on a sacrifié les classes populaires, de Christophe Guilluy, Flammarion – Documents Sciences Humaines, 192 p., 18 €

    A lire aussi :

    Les déshérités de François-Xavier Bellamy, Plon, 240 p., 17 €

    Pour la vie ? : Court traité du mariage et des séparations de Denis Moreau, édition du Seuil, 256 p., 17 €


    * Restaurant Montparnasse 1900
    59, boulevard du Montparnasse, Paris 6ème
    Tél : 01 45 49 19 00
    restaurant@montparnasse-1900.com
    Ouvert 7/7 j, de midi à 15h et de 19h à minuit.
    Terrasse et salons privatifs. Spécialités de Viandes
    Restaurant créé en 1858, ayant appartenu par la suite à Édouard Chartier.
    Somptueux décor de type Art Nouveau de la Belle Époque
    Inscrit aux répertoires des Monuments Historiques le 16 juillet 1984.

     

    Source : Politique magazine -  

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Vente d'Alstom à GE : ouverture d'une enquête pour corruption et recel...

    (parodié du sketche de Fernand Reynaud)

    "Manu, pourquoi tu tousses ?..."

    https://www.capital.fr/entreprises-marches/vente-dalstom-a-ge-ouverture-dune-enquete-pour-corruption-et-recel-1441482

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    1. Après Abad, puis Coquerel, re-voici Darmanin ! On ne va plus appeler ce gouvernement "gouverne-ment Borne" mais "gouvernement de tous les cuisiniéristes réunis : Schmitt, Mobalpa et Compagnie..." C'est dans Libé : "Accusation de viol contre Gérald Darmanin: la plaignante fait appel du non-lieu. Sophie Patterson-Spatz, la femme qui accuse de viol depuis 2017 le ministre de l’Intérieur, a fait appel mercredi de l’ordonnance de non-lieu signée vendredi dernier. Elle se dit prête à aller "jusqu’à la Cour européenne des Droits de l’Homme s’il le faut", précise son avocate...":

    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/accusation-de-viol-contre-gerald-darmanin-la-plaignante-fait-appel-du-non-lieu-20220713_O44DGGYH4ZFPNHMNETMZHNJ73E/?fbclid=IwAR2CD0MS01EDLg9wqGNjBli2Qfsv6VmTG_6Swxe2HVIGGboL7vwkql5PbfA

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    2. Le Pays légal a heurté l'iceberg de la cinglerie : après avoir été haineusement et férocement sectaire (de l'instauration de la République en 1875 jusqu'après 1905); re-terroriste en 45 avec sa sinistre (et soi-disant) "épuration"; le voilà, devenu bien vieux, qui sombre dans le gâtisme et qui devient foldingue... La Direction Générale des Finances Publiques demande à ses agents de supprimer la "civilité" dans les correspondances. La tyrannie des minorités exoge que l'on ne dise plsu "Monsieur"', "Madame" : cinglerie du "genre" oblige ! Encore une illustration délirante de notre titre "...dans notre Pays légal en folie" !...

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    Et si nous demandions, nous citoyens de base, à cet État sur-taxeur et voleur de ne plus nous "manger la laine sur le dos" ? De ne percevoir que ce qui est juste, et de cesser de nous faire payer - pour ne prendre qu'un seul exemple - 100 euros un plein d'essence qui n'en coûte que 40, les 60 euros restant servant à gaver "la république des copains et des coquins", parasites et sangsues, chacals et charognards qui vivent à nos crochets ? Là, on serait dans de la "politique", pas dans la cinglerie de quelques foldingues...

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    3. Incendies dramatiques : petit rappel pas inutile... Il y a un an, une bande d’écolos stupides se battait et - hélas ! - gagnait pour éviter les coupes contre le feu, prétendant protéger la forêt de la Teste de Buch. Aujourd’hui, la forêt est partie en flammes... 

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    Toutes proportions gardées, ce fut un peu la même chose à Sivens, où le jeune Rémy Fraisse, à la tête bourrée d'inepties par des inconscients, a joué à la guerre avec les Forces de l'ordre, et a perdu la vie, pour que l'on ne construise pas un barrage, indispensable à la vie des gens, des animaux, de la végétation. Résultat, lui est mort, le barrage n'est pas construit, la région manque d'eau et tout grille : bravo les "escrolos" !

    Le problème n'est pas la chaleur ni le soleil : le problème, c'est le manque d'eau. Si l'on a de la chaleur et du soleil, mais que l'eau abonde, on aura un Jardin d'Eden, un paradis luxuriant. Il faut consteller la France de retenues d'eau partout où c'est possible, et de retenues les plus grandes possibles; par exemple, là où il y a des grottes sans intérpet historico-artistique, en faire des méga-citernes. Voilà une vraie politqiue écologique, de respect et protection de la Nature et de la Création : végétaux, animaux, êtres humains... 

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    4. Un million de fois d'accord avec Gilles-William Goldnadel sur "la" raison de l'effondrement du Système judidciaire :

    "J’ai vu basculer la justice française le jour où on a cessé la notation"

    Pourtant, à peine nommé Ministre, Dupond-Moretti avait promis d'instaurer la "responsabilité des Juges". Et nous avions écrit ici-même que, si ce monsieur n'était pas notre tasse de thé, ne serait-ce que pour cet engagement, s'il le tenait, sa nomination serait une bonne chose. Qu'a-t-il fait ? RIEN ! Ah, si, pardon ! Il s'est bien engraissé, il a bien profité du Système ! La soupe est bonne !...

    (extrait vidéo 1'02)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1547994518019985409?s=20&t=DaWr4aZyPWzKzE6QJ3L8lw

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    5. Après 14 mois, l’immunité naturelle reste efficace à 97% contre les formes graves de Covid, révèle une toute récente étude... :

    m.epochtimes.fr/share/2068571?

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    6. SOS CALVAIRES communique :

    POSE D'UN CALVAIRE EXCEPTIONNEL

    SAMEDI 23 JUILLET

    RENDEZ-VOUS À 15 HEURES PLACE DE L'ÉGLISE

    86320 PERSAC

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    7. Comme SOS CALVAIRES et d'autres, SAUVER LES CLOCHERS EST À CONNAÎTRE ET À SOUTENIR...

    1. La semaine dernière, le 6 juillet, un rapport du Sénat est sorti. On y apprenait qu’en 2030 jusqu’à 5000 églises pourraient être abandonnées… ou détruites. Il est temps d’agir avant qu’il ne soit trop tard...

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    2. Sauvons nos églises, "elles sont la voix, le chant de notre terre, une voix sortie du sol où elles s’appuient, une voix du temps où elles furent construites et du peuple qui les voulut." 

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    De Raphaël Venault (sur tweeter)
    "Nous demandons au @MinistereCC et à madame @RimaAbdulMalak
    de mener un inventaire complet de nos églises de France, afin de toutes les classer pour mieux les protéger."

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    À DEMAIN !

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  • Éphéméride du 10 septembre

    1524 : Naissance de Pierre de Ronsard 

     

    350px-France_Loir-et-Cher_La_possoniere_01.jpg Le manoir de la Possonière, dans le Vendômois, où est né Ronsard

    10 septembre,ronsard,michelin,micheline,clement marot,pleiade,martinique,du bellay,salon,l'emperiRonsard est à l'origine de la fondation de la Pléiade, groupe de sept poètes (en référence aux sept filles d'Atlas, géant révolté contre les Dieux de l'Olympe et condamné par Zeus à soutenir sur ses épaules la voûte du ciel...).

    Autour de Ronsard, les six autres poètes formant ce groupe étaient : Joachim du Bellay, Rémy Belleau, Etienne Jodelle, Jean-Antoine de Baïf, Ponthus de Thiard et Jacques Peletier du Mans (le groupe ainsi formé s'appelait primitivement La Brigade).

    Cette "pléiade" d'écrivains a profondément influencé le français par son action de Défense et Illustration de la Langue Française. 

    Ses objectifs étaient :

    de défendre la langue française contre ses détracteurs;

    de l'illustrer, c'est-à-dire d'enrichir son vocabulaire et ses styles;

    de développer l'art poétique et la doctrine de l'imitation.

    L'un des buts de cette pléiade était (comme on le lira ci-après) de faire reculer le "Monstre Ignorance", entre autre par la diffusion de la Culture Antique.

    Mais cette tâche n'est-elle pas encore d'une urgente actualité aujourd'hui ? Alain Finkielkraut n'a-t-il pas dénoncé, sans relâche, le fait que nous soyons la première société dont les élites seront sans Culture ?

    Et, à l'époque de Ronsard - qui se plaignait, donc, et maudissait le "monstre ignorance" - au moins on construisait Chambord ! Entre autres choses...  

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    Pour avoir un aperçu de l'œuvre et de l'influence de Ronsard : 

     http://www.site-magister.com/pleiade.htm

               

     

    10 septembre,ronsard,michelin,micheline,clement marot,pleiade,martinique,du bellay,salon,l'emperi

      

     

    1544 : Mort de Clément Marot   

     

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                     "Plus ne suis ce que j'ai été
                   Et plus ne saurai jamais l'être.
                 Mon beau printemps et mon été
                   Ont fait le saut par la fenêtre.
                Amour, tu étais mon seul maître.
                  Je t'ai servi sur tous les dieux.
                Ah, si je pouvais deux fois naître, 
                  Comme je te servirais mieux !"
     

    https://www.espacefrancais.com/clement-marot/

     
     

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    1578 : Mort de Pierre Lescot


    10 septembre,ronsard,michelin,micheline,clement marot,pleiade,martinique,du bellay,salon,l'emperiPierre Lescot (ci contre) n'est pas issu d'une famille d'architectes ou de "maçons", comme on disait à l'époque : son père était seigneur de Lissy (près de Melun) et de Clagny (à l'époque, près de Versailles, et aujourd'hui incorporé à la ville); il était aussi conseiller puis procureur général à la Cour des aides,  conseiller de la ville de Paris et Prévôt des marchands de la capitale durant deux années (de 1518 à 1520).

    Lui-même fréquenta d'abord l'Université de Paris, et obtint le titre de "bachelier des lois" : il est l'ami de Ronsard, qui loue ses talents en peinture, en dessin et en architecture, alors qu'il n'a que vingt ans...

    C'est cette renommée qui le fit appeler par François premier à sa cour. Rentré en France après le désastre de Pavie et sa captivité en Espagne, François premier fut contraint de rompre avec la tradition de nomadisme ligérien de la Cour et de fixer de nouveau, et définitivement - du moins jusqu'à ce que que Louis XIV ne partît pour Versailles... - le siège de la Cour à Paris, qui était, de toutes façons, toujours resté la ville capitale du Royaume...

    François premier devait en effet, au plus vite, remettre de l'ordre dans le pays, et reprendre les choses en main, car, en plus du désastre militaire et de son absence forcée du royaume, la trahison du connétable de Bourbon (voir l'Éphéméride du 18 juillet) avait créé une situation périlleuse pour le royaume en général, pour la dynastie, et même pour la monarchie...

    10 septembre,ronsard,michelin,micheline,clement marot,pleiade,martinique,du bellay,salon,l'emperi

    La façade Renaissance de la cour carrée du palais du Louvre est l'oeuvre commune de l'architecte Pierre Lescot et du décorateur Jean Goujon (comme la Salle et Tribune des Cariatides, ci dessous)

     

    Dès son retour dans sa bonne ville, François premier logea au Louvre, qu'il voulut immédiatement agrandir et rénover, selon le goût des châteaux de la Loire, afin de retrouver, en ville, la douceur de vivre à laquelle il était accoutumé au bord du grand fleuve : et c'est à Pierre Lescot qu'il fit appel, en 1546. Lescot oeuvrera durant trente-deux ans dans le palais, servant cinq rois au total : après François premier, son fils Henri II et les trois enfants de celui-ci : François II, Charles IX et Henri III.

    Pierre Lescot commença par faire place nette, en démolissant la "grosse tour" de Philippe Auguste et tout ce qui relevait de la forteresse militaire de Charles V, dont le rôle n'était plus adapté à l'époque. Puis il appela immédiatement à ses côtés le grand sculpteur Jean Goujon, surnommé le Phidias français, qui devait malheureusement quitter la France, en 1562, à cause des Guerres de religion (voir l'Éphémeride du 26 octobre).
     
    Au Louvre, Lescot réalisa l'angle sud-ouest de l'actuelle cour carrée, à l'intérieur de laquelle les deux artistes réalisèrent de conserve la salle et la tribune des Cariatides (ci dessous).
     

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    On doit également à Pierre Lescot le château de Vallery (en Bourgogne), la conception de la Fontaine des Innocents, sculptée par Jean Goujon, les premiers éléments de l'Hôtel Carnavalet (qui sera achevé par Mansart...
     
     


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    1910 : Mort d'Emmanuel Frémiet 

     

    C'est lui qui a sculpté la statue de Jeanne d'Arc en bronze doré, Place des Pyramides à Paris, érigée en 1874 (ci-dessous). Il a exécuté plusieurs reproductions de cette statue : pour Nancy (place Lafayette), Lille, (place Boivin), Compiègne (rue d'Amiens).

    Il a également réalisé le monument à Ferdinand de Lesseps, à Suez, le Saint Michel terrassant le Dragon, bronze doré au sommet de la flèche du Mont Saint-Michel, installé en 1897. Et aussi la statue équestre de Bertrand du Guesclin, de Dinan.

    Plus inattendue, sa participation à la Fontaine des Quatre-Parties-du-Monde, de Jean-Baptiste Carpeaux. Carpeaux réalisa le globe soutenu par les quatre personnages, mais c'est Frémiet qui poursuivit l'œuvre à la mort de Carpeaux en 1875, réalisant les huit chevaux, les dauphins et les tortues du bassin.

  • Grandes ”Une” de L'Action française : 5 Août 1934, la ”splendide manifestation” du Rassemblement royaliste de Roquemarti

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

     

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    À un jours près, on est à six mois, tout juste, du "6 février"...

    Il fut impossible à L'Action française de rendre compte dès le lendemain, lundi 6, de cette "splendide manifestation" (on verra plus bas pourquoi...). Elle ne fit donc paraître, ce jour-là, que le communiqué suivant, en "Une" tout de même, sur quasiment toute la cinquième colonne :

    (pour accéder au numéro du lundi : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k765688w/f1.item.zoom)

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    Voici donc la "Une" du Mardi 7 août 1934, qui donne beaucoup plus de précisions concernant "la splendide manifestation" du Dimanche, et en donne la raison... 

    (pour accéder au  numéro du mardi : :https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7656898/f1.image.zoom)

    On lit, dans cette "Une" du 7 :

    "(de notre correspondant particulier - Roquemartine, 5 août) Dans notre numéro de lundi, grâce à la mauvaise volonté des services postaux, qu'administre l'ineffable M. Mallarmé, nous n'avons donné qu'un aperçu de la splendide manifestation qui aura dans le Midi le plus grand retentissement. Voici le compte-rendu des discours"...

    Ce compte-rendu occupe le bas des colonnes trois et quatre et l'intégralité de la colonne cinq...

    En bas des colonnes trois et quatre, c'est tout naturellement le Commandant Dromard ("Président de la fédération provençale, qui préside la réunion) qui prend la parole en premier. "Au nom des Blancs de Provence, des paysans dont je suis fier de faire partie" -dit-il - Dromard remercie les 75 sections de l'URP (alors appelée 'fédération"); adresse la bienvenue au délégué du Duc de Guise et aux deux représentants des Jeunesses patriotes et de Solidarité française... 

    • puis c'est le discours de Maurras, "accueilli par une longue ovation... un admirable discours ordonné et simple, d'une dialectique claire et saisissante..."

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    ...Et, sur l'intégralité de la colonne cinq, on a d'abord la fin du compte-rendu du discours de Maurras :

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    ensuite, Maxime Réal del Sarte, "le chef magnifique des Camelots du Roi" apprend aux participants que "sur la demande expresse de Mme la maréchale Lyautey, ce sont des Camelots du Roi et eux seuls qui ont monté la garde autour du Maréchal la nuit où son auguste dépouille fut exposée dans la chapelle de Nancy..." :

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      puis vient Marie de Roux, "le grand orateur", "très applaudi") :

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    puis arrive Léon Daudet : "C'est une véritable tempête que soulève Léon Daudet dès ses premiers mots..." 

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    après Daudet, il est donné lecture de "l'adresse au Prince" :

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    Détail amusant, pour les militants d'aujourd'hui : il y  avait déjà, à l'époque, de "faux antifas /vrais terroristes" : le compte-rendu de la réunion se conclut en effet ainsi : "Ajoutons que le Front commun, qui avait couvert d'affiches la région, pour annoncer son intervention, s'est contenté de se réunir à plus de 2 kilomètres de Roquemartine pour chanter l'Internationale. Les deux centaines d' "antifascistes" qui avaient répondu à l'appel ne furent guère courageux; ils furent, en tout cas, fort prudents. P.G."

    enfin, un court communiqué du Commandant Dromard, remerciant ceux qui devaient l'être, clôture ce compte-rendu...

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    (tiré de notre Éphémeride du 5 août)

     

    1934 : Rassemblement royaliste de Roquemartine

     

    Plus de 20.000 personnes se réunirent ce jour-là dans la propriété du marquis de Bonnecorse, dans la commune de Mollégès, entre Cavaillon et Saint Rémy de Provence.

    En réalité, il y eut plusieurs Rassemblements à Roquemartine, pendant plusieurs années successives, mais il n'existe de document filmé que pour celui-ci (du moins, et pour l'instant, à notre connaissance). Et les images de ce rare document ne sont pas celles du Rassemblement de 34, lequel, à un jour près, eut lieu exactement six mois après...  le "6 février"...

    Sur ce court document d'époque, on voit d'abord Charles Maurras dédicaçant un livre, puis la caméra fait un balayage sur la foule.

    Le premier orateur apparaissant dans ce film, malheureusement muet, est Gaston Clavel, agriculteur, président de la section d'Action française de Mollégès.
    Sur la tribune surmontée de l'inscription Vive le roi, viennent ensuite André Vincent, avocat de Montpellier, puis, c'est le tour de Henri Lavalade, cheminot, secrétaire général de la Fédération provençale des Sections d'Action Française, fondée en 1925, puis président de la fédération du Vaucluse en 1933; enfin, Joseph Delest, gérant du  quotidien L'Action Française.
    Les dernières images, comme au tout début, montrent Charles Maurras, cette fois à la tribune...

    Dans notre Catégorie "Grandes "Unes" de L'Action française", voir : "Grandes "Une" de L'Action française : 5 Août 1934, la "splendide manifestation" du Rassemblement royaliste de Roquemartine..."

    Ce fut une constante de l'Action française que d'organiser des Rassemblement royalistes : le plus célèbre et le plus important d'entre eux fut, sans conteste, le Rassemblement royaliste du Mont des Alouettes, en 1926, en Vendée.

    Cependant, c'est en Provence que cette pratique devait rencontrer le plus grand succès, au point de devenir presque une véritable institution, avec les Rassemblements royalistes de Roquemartine et de Barbentane (voir l'Éphéméride du 29 mai).

    A partir de 1969, cette grande tradition fut reprise, pendant près de trente ans, quasiment sans interruption, par la Fédération royaliste provençale (voir l'Éphéméride du 8 juin)...

     

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    Pour lire les articles...

    En bas de page, une courte "barre de tâches" vous permet d'utiliser le zoom (tout à gauche de la barre) et de changer de page (flèche tout à droite); une fois appuyé sur "zoom", vous aurez, cette fois tout en haut de la page, une autre "barre de tâches" : en cliquant sur le "+", il ne vous restera plus, avec votre souris, qu'à vous promener sur la page, puis passer à la deuxième pour lire la suite... :

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  • Grandes ”Une” de L'Action française : Léon Daudet annonce la guerre, au lendemain de l'arrivée au pouvoir (démocratiquem

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la Une du Mercredi premier Février 1933 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7651377

    Maurras , Bainville et Daudet sont là, comme d'habitude, à leurs places habituelles, et aussi J. Delebecque, avec un article sur les élections en Allemagne, qui se prolonge en page deux et se termine par cette lucide et accablante question :

    "...Couloir polonais, remilitarisation de la zone rhénane, Hongrie, Yougoslavie ? La matière inflammable est accumulée de tous les côtés. Où plaira-t-il aux incendiaires de jeter l'allumette ?".

    En 1918, après notre belle victoire trop chèrement payée, Clemenceau - le "Perd la Victoire" comme l'appela alors Maurras - ne voulut pas démembrer l'Allemagne, comme il avait démembré l'Autriche-Hongrie; Bainville avait aussitôt prévenu : c'est "la guerre pour dans vingt ans", avec une Allemagne revancharde qui créera un parti "socialiste-national" (il ne se trompait que sur l'ordre des mots !)... et, maintenant que le Pays légal, poussé par les traîtres pacifistes et les anglo-saxons, a gâché la paix, voilà qu'Hitler est élu !

    Eh, oui ! L'élection, cela peut donner... des Frères musulmans (terroristes islamistes) ou... un Hitler ! Pardon pour la digression : on n'a pas pu s'en empêcher !

    Dès la conclusion du calamiteux Traité de Versailles, L'Action française, mais aussi l'Armée et, même non royalistes, tous les patriotes sincères et lucides avaient demandé le démembrement de l'Allemagne... (Voir Grandes "Une" de L'Action française : 29 juin 1919, signature du calamiteux Traité de Versailles...)

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    Puis Bainville, dans son Journal, avait dénoncé Hitler, le premier de tous, le premier au monde, dès 1930 !...

    Dans notre Catégorie Lire Jacques Bainville, lire ses deux notes :

    • Lire Jacques Bainville (XLIII) : Dénonciation des persécutions antijuives et du racisme hitlérien...

    • Lire Jacques Bainville (XXXI) : Sur "l'énergumène" Hitler, dès 1930... (I)

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    Maintenant, donc, après toutes ces folies et ces occasions perdues, la nouvelle guerre, après la victoire de 18, est pour demain : et c'est Léon Daudet qui se taille la part belle dans cette "Une", avec son article intitulé : "Hitler et l'oeuvre de Briand".

    Mais on va voir qu'il y aussi d'autres choses intéressantes dans ce numéro du premier février, en plus des "articles phares" "Daudet/Maurras/Bainville" :

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    • la revue de presse, signée Pierre Tuc, en page trois...

    • et, en page trois et quatre, dans la rubrique "L'activité de nos sections", la relation de la Fête des Rois dans les onze "zones" militantes du mouvement : l'occasion de voir un peu comment nous étions organisés à ce moment-là; et aussi, de lire une "séquence émotion", de "nostalgie/nostalgérie" avec la onzième et dernière de ces zones, les sections d'Algérie : Sidi bel Abbès, Mascara, Mostaganem, Blida et Tlemcen...

    Commençons donc par l'article de Daudet : "Hitler et l'oeuvre de Briand"...

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    Comme l'a écrit un jour Bainville : qu'on n'aille pas croire que nous nous réjouissions d'avoir eu raison; au contraire, comme il est triste de voir les choses se passer aussi mal que ce que l'on avait pu déduire des funestes erreurs commises !...

    • Bainville, justement, écrit un papier assez court, "Adolphe chez Monsieur Paul", dans lequel il revient sur la façon dont "Adolphe" (Hitler) a "eu la peau" de "Monsieur Paul" (Paul von Hindenburg), finalement, un autre Kerenski...

    • et Maurras consacre le premier des quatre paragraphes de sa "Politique" à "Mayence ! Mayence !" :

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    Puis, dans le paragraphe II, Maurras parle de la Pologne, des "obtus" et de leurs "frères en imbécilité, couardise, imprévoyance et naïveté" qui croient "que le problème du couloir polonais ne se pose pas"...; dans le paragraphe III ("L'Air français") il évoque l'état de notre aviation et commence par cette première ligne : "Cependant notre aviation est sacrifiée...". Il termine sa "Politique" par un paragraphe IV ("Au Ministère : le légal et le réel") dans lequel il condamne les jeux mesquins, dérisoires et suicidaire du pays légal, inconscient de la guerre qui vient...

    Passons maintenant aux pages trois et quatre :

    • la dernière colonne de la page trois, celle de l'extrême-droite, entame "L'activité de nos sections", (ce jour-là, la relation de la Fête des Rois) dans une partie seulement des villes qui constituent les onze zones qui structurent l'activité militante (la quatrième zone n'est pas mentionnée... bizarre...) :

    - première zone : à Lille ("chez les étudiants") et à Château-Thierry;

    -deuxième zone : à Rouen;

    - troisième zone : à Vannes;

    - cinquième zone : à Chilleurs-aux-Bois (Loiret);

    • la relation se poursuit dans les trois premières colonnes de la page quatre :

    - sixième zone (nord) : Aunis et Saintonge; et sixième zone (sud) : à Bordeaux et en Gironde;

    - septième zone : à Clermont-Ferrand;

    - huitième zone : à Lyon (6ème arrondissement), à Châlons-sur-Saône at eu Puy-en-Velay;

    -neuvième zone : la Fête des Rois à Perpignan;

    - dixième zone : à Nîmes, Saint-Rémy-de-Provence et Antibes;

    - et, enfin, nostalgie/nostalgérie :

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    Il est bien entendu tout à fait vain de cultiver les regrets; mais, tout de même, lire ces comptes-rendus d'un royalisme bien vivant et actif en Algérie ne peut que réveiller la "nostalgérie" de nos amis et compatriotes non pas "rapatriés" (leur petite patrie, c'était l'Algérie) mais "réfugiés" en métropole.

    Et, plus largement, celle de tous les royalistes : après l'invasion de la zone libre, partir à Londres ("le clan des Yes"), était, évidemment impossible, car - si l'AF avait émis ce souhait saugrenu - jamais les Anglais ne l'auraient permis...

    Mais, par contre, partir à Alger...

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  • FRANK FERRAND : « LES FRANÇAIS S'INTÉRESSENT AUX HEURES DE GLOIRE DE NOTRE PAYS »

     

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-BAPTISTE D'ALBARET

    ENTRETIEN. Plus la chose publique se délite et plus les Français se passionnent pour leur histoire, explique l'historien, journaliste et écrivain, Frank Ferrand*

    432908072.jpgComment expliquez-vous la passion des Français pour l'histoire ?

    La matière a toujours passionné un large public, au moins depuis le xixe siècle. De grands noms comme Aubry, Lenotre, Castelot, Decaux ont contribué à la rendre populaire et accessible au plus grand nombre. Il n'y a guère que chez les Britanniques que s'observe un même appétit pour l'histoire et, en particulier, pour l'histoire nationale. Nostalgie d'anciens empires coloniaux ? C'est probable. Angoisse sous-jacente, très contemporaine, d'une perte d'identité ? C'est possible. L'histoire est un réconfort, une possibilité de s'évader de la grisaille du quotidien. Pour ma part, je pense qu'elle peut aussi fournir matière à réflexion pour aider à savoir qui nous sommes et où nous allons. Malheureusement, je ne suis pas certain que nos dirigeants aient conscience que l'on construit une conscience collective sur des réussites et non sur des culpabilités.

    Vous faites allusion au culte de la repentance pratiqué par un certain nombre de nos dirigeants... N'y a-t-il pas là un paradoxe alors que les Français éprouvent un réel engouement pour l'histoire ?

    Ce paradoxe n'est qu'apparent. Une grande majorité des Français s'intéresse aux heures de gloire de notre pays, à sa grandeur, aux « rois qui ont fait la France », mais une petite élite, par prisme idéologique, pratique volontiers l'anachronisme et s'ingénie à dénigrer le passé national ou à moquer son génie propre. C'est dommage. je dirais même que c'est dangereux. Les références collectives nécessaires pour former une véritable communauté nationale ne peuvent se bâtir sur le ressassement de crimes commis dans le passé ! Par ailleurs, je regrette que l'école des Annales ait « ringardisé » la légende du roman national. Contrairement aux apparences, le fait d'apprendre « nos ancêtres les Gaulois » à tous les jeunes Français aurait du sens. Ce serait une façon de réunir tout le monde, quelle que soit son origine, dans une filiation commune et dans l'acceptation d'un destin commun.

    Surtout à l'heure où l'enseignement de l'histoire à l'école est très défaillant...

    Au-delà même du contenu, beaucoup d'élèves se plaignent de l'ennui qu'ils éprouvent à suivre des cours d'histoire théoriques, abstraits et conceptuels. Je reçois très régulièrement des messages d'adolescents qui me disent en substance qu'ils « n'aiment pas l'histoire » mais qu'ils « aiment mes émissions ». Il est bien évident que ce n'est pas la matière qu'ils rejettent mais la pédagogie en vigueur à l'école, la manière de transmettre. Les gens ont besoin de rêver en écoutant de belles histoires, divertissantes, rassurantes même, surtout dans la période de morosité ambiante. C'est ce qu'ont compris les patrons de l'audiovisuel et les éditeurs qui s'attachent à promouvoir une histoire chronique, narrative, incarnée - celle que certains appellent avec dédain « l'histoire-bataille». D'où l'actuelle recrudescence de l'intérêt des Français pour les émissions, les livres et les spectacles historiques.

    * Franck Ferrand anime les émissions « Au coeur de l'histoire », du lundi au vendredi de 14h00 à 15h00 sur Europe 1 et « L'Ombre d'un doute », le lundi à 20h45 sur France 3. Son dernier livre s'intitule François Ier roi de chimères (Flammarion, 2014).

     

  • Café politique de Marseille : Enquête sur la République, Acte II, Succès II...

    Antoine .jpg        Deuxième salle pleine pour la deuxième pierre apportée à notre édifice  en construction : l'Enquête sur la République.

            Un mois après Gérard Leclerc, fort et brillant, Antoine de Crémiers a été fort et brillant, lui aussi : la République est morte, la "modernité" dont elle se voulait porteuse a échoué, victime de ses contradictions originelles; des promesses des Lumières aux échecs de nos jours, le Système n'a pas apporté ce bonheur, idée neuve en Europe, qui ne serait plus dans l'au-delà mais ici-bas.. : inutile d'en dire plus, la vidéo sera là dans les tous prochains jours.

            Prochain rendez-vous, le samedi 15 décembre, avec Laurent Wetzel, ancien élève de l’École Normale Supérieure, agrégé d’histoire, professeur d’histoire-géographie, inspecteur d’académie, ancien maire de Sartrouville : Ils ont tué l'Histoire-Géo. Qui, et pourquoi ?...

  • ROYALISME DE POINTE, EN PROVENCE : NOS DEUX PROCHAINS CAFES POLITIQUES DE MARSEILLE FERONT DATE !

    Cafés Politiques de Lafautearousseau

    samedi 17 novembre 2012, à 18 h 30

    (Accueil à partir de 18 h) 

    ENQUÊTE SUR LA RéPUBLIQUEE

    FACE A la crise, la République est-elle

    capable de défendre la France ? 

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    par Antoine de CRéMIERS

    et  

    samedi 15 décembre 2012., à 18 h 30

    (Accueil à partir de 18 h)

    ENQUÊTE SUR LA RéPUBLIQUE

    Ils ont tué l’Histoire-Géo !

    Qui et pourquoi ? 

    25821157_jpeg_preview_large.jpg

    par Laurent WETZEL

    Ancien élève de l’École normale supérieure,

    agrégé d’histoire,

    professeur d’histoire-géographie, inspecteur d’académie,

    ancien maire de Sartrouville.

     

    Café Simon

    28, cours Honoré d’Estienne d’Orves, 13001 Marseille

    Entrée libre. Participation sous forme d'une consommation.

    Renseignements : 06 08 31 54 97

  • ”La reine et le cardinal”, sur France 5 : ... Comme ils furent, au service de la France...

            La deuxième partie confirme la première : enfin, on nous parle de notre Histoire comme on parle de l'histoire dans tous les pays du monde, sans que le récit ne travestisse la réalité (1) ou ne vise à "démolir" notre passé, nos racines. Au fond, le personnage principal de ce téléfilm, ce n'est ni la cardinal, ni la reine, ni le roi : c'est la France. Et c'est tant mieux, car c'est ainsi que les choses doivent être. Elles ne l'étaient pas, elles le deviennent : la roue tourne, elle a tourné. Nous l'avons souvent écrit : cette redécouverte de l'Histoire de France vraie ne pourra pas rester sans conséquences, le mensonge ayant été l'une des armes principales, même si elle ne fut pas la seule, employée par les adversaires de la Royauté.....

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    (1) : à la seule exception près - mais, pour ce qui nous intéresse, c'est-à-dire la vision politique des choses, elle est mineure... - de ce défaut qui consiste à prendre pour argent comptant ce qui est loin de faire l'unanimité chez les historiens, et, en tout cas, dans ces proportions : à savoir la liaison, très fortement appuyée dans le téléfilm, au point d'en être "lourde", vraiment, entre la reine et le cardinal...

  • Le maurrassisme et la culture

                Jeudi dernier, 19 mars, nous avons évoqué le Colloque qui s'ouvre aujourd'hui : Le maurrassisme et la culture. L'Action Française. Culture, Société, Politique (III).

                Nos amis des Epées donnent le lien grâce auquel on aura tous les détails nécéssaires :

                http://centre-histoire.sciences-po.fr/centre/colloque/lemaurrassisme_et_la_culture.html

    colloque.gif

                Sous la direction d'Olivier Dard, Michel Leymarie et Neil McWilliam.
               Colloque organisé dans le cadre du Centre d'histoire de Sciences Po avec le concours de l'Institut de Recherches Historiques du Septentrion (IRHIS), du Centre Régional Universitaire Lorrain d'Histoire (CRULH, Metz) et de Duke University.

  • Monarchies et dynasties du monde : le nouveau site de Frédéric de Natal.

    Loin de toutes caricatures distillées par mes confrères, depuis quelques années, je vous évoque quotidiennement sur le réseau social «Facebook», l’histoire des monarchies, des dynasties ou des mouvements royalistes de par le monde. Laissez-moi vous présenter ce qui sera, désormais, mon site officiel et qui reprend d’ores et déjà une grande partie de mes articles parus, ayant eu pour la plupart un certain succès.

    Pour lefrédéric de natal.jpg porter sur les fonts baptismaux, le chroniqueur bien connu des têtes couronnées et animateur de l’émission «Secrets d’Histoire », Stéphane Bern, a bien voulu m’accorder un entretien exclusif que je vous propose de découvrir.

    Ce site est fait pour vous, il est entièrement consacré au monarchisme international, il est unique en soi et a même rejoint depuis quelques heures le petit nid de l’oiseau bleu.

    https://twitter.com/DynastiesEt

    Le monarchisme, une histoire qui se lit au passé comme au présent et une réalité ancrée dans notre siècle. Bonne découverte et lecture à tous, n’hésitez pas à le partager, le faire connaître autour de vous.

     

  • Aux Mercredis de la NAR : #52 - Fadi El Hage pour son livre “Le sabordage de la noblesse”.

    Mercredi 12 juin, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Fadi El Hage pour son livre “Le sabordage de la noblesse”. Historien, auteur d’une thèse sur les maréchaux de France de 1515 à 1793 qui a reçu le Prix d’histoire militaire en 2011, Fadi EL HAGE est chercheur associé au sein de l'Institut d'histoire moderne et contemporaine et collabore à la revue « Guerres et histoire ». Entre autres ouvrages, il a publié « La Guerre de succession d’Autriche » en 2017. Fadi El Hage a accepté de nous présenter le livre qu’il a tout récemment consacré à la noblesse française au XVIIIème siècle. Ce groupe social, très divers, appuyait son statut sur son héroïsme militaire. Or la puissance militaire de la France décline sous Louis XV, une partie de la noblesse se détourne du métier des armes et le prestige des nobles décroît dans l’opinion publique. Peut-on en conclure que le XVIIIème siècle fut celui du “Sabordage de la noblesse” selon le titre du livre de notre invité ? Fadi El Hage nous fera saisir les mythes et les réalités d’une décadence nobiliaire sanctionnée par la Révolution française et qui donne à réfléchir sur la manière dont les élites d’un pays font naufrage.