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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg       * Racines chrétiennes de la France obligent, on a fait "relâche", hier, sur lafautearousseau, en proposant seulement un document propice à la méditation sur Pâques, célébrée depuis presque 2.000 ans par nos ancêtres, sur cette vieille terre de civilisation et de culture chrétienne qui est, aujourd'hui, la nôtre... Relâche, comme on le fait aussi le jour de la Noël et le 15 Août... La semaine sera donc décalée d'un jour, c'est aujourd'hui, lundi, que vous recevez cette note habituellement publiée le dimanche, et c'est demain que Louis-Joseph Delanglade parlera d'un sujet d'actualité, dont vous devez bien vous douter...

    Vous avez pris l'habitude, maintenant, de retrouver tous ces Lundis de Louis-Joseph Delanglade sur la page d'accueil du Blog, en haut à gauche, juste en dessous de la Présentation de notre Quotidien et des Activités partout en France...   

            * On lira cette semaine la dernière contribution au débat que nous avons ouvert : "POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE "MARIAGE POUR TOUS". C'est Eric Zemmour qui clôturera la série de cet utile et important dossier, que nous présenterons alors sous la forme commode et aisément consultable d'un seul document, sous format PDF. On a déjà l'article donné par Jean-François Mattéi au Figaro, sous le titre "Mariage pour tous et homoparentalité" (1), l'entretien de Jean Sévillia avec Chantal Delsol (2), la contribution de Thibaud Collin : " Un acte de résistance du pays que l’Elysée doit entendre ", (3), celle d'Hilaire de Crémiers "Manif pour tous ! Et maintenant ?" (4); celle de Sylviane Agacinsky, "Métamorphoses de la différence"; (5); la vidéo du discours choc du député Brunot Nestor Azerot à l'Assemblée (6); le point de vue de Daniel GODARD: "Une supercherie linguistique doublée d’un mensonge".  (7); celui de Bertrand Vergely, La question du mariage gay apporte dix remarques... (8); celui de Danièlle Masson, Paradoxes et mensonges du mariage pour tous (9); celui de Fabrice de Chanceuil, "Ecologie Humaine : de la science à la politique" (10); enfin celui de Michel Maffesoli et Hélène Strohl : Normaliser le mariage ? : avec ces douze contributions, l'essentiel aura été dit, sera consultable facilement, d'un simple clic, et fournira ainsi à tous un excellent instrument de réponse aux partisans des "nuées" dangereuses, imposées à la France par un Système qui dénature la Société... 

           * L'actualité, qui prime, fait toujours repousser une ou deux notes : tout récemment, Stéphane Giocanti a sorti son ouvrage C'était les Daudet, alors que nous avions, justement, commencé la parution de notre "Album Daudet" en feuilleton; nous avons évidemment signalé la sortie de l'ouvrage, en donnant également le texte d'une première critique, élogieuse, de Charles-Henri d'Andigné; voici que Sébastien Lapaque a donné, dans Le Figaro, un commentaire sur ce livre : nous donnerons simplement, sur un seul point, une sorte de pré-réponse ou de pré-objection, avant que les photos de l'Album concernant ce point précis (qui ne "sortiront" que dans un mois) ne viennent y répondre plus à fond...

           DAUDET ASSEMBLEE.jpg             * La parution de notre 20ème Album :Maîtres et témoins...(III) : Léon Daudet. se poursuivra, vendredi, avec 15 photos, L'avant-guerre (II), tout pour éviter la guerre... : royalisme et Mistralisme; importrance et influence de Frédéric Mistral; Mistralisme contre Naturalisme et Zolisme; un militant d'AF se doit d'être joyeux...; 1907, à Saint-Rémy, premier discours "sans papier"...; 1908 : "Vive le Roi !" crié pour la première fois, Salle Wagram; les "formidables inondtaions de 1910"; l'AF cherche à tout prix à éviter "la guerre qui vient" (I et II); Daudet et Bainville conférenciers à Nantes; la dernière Saint-Philippe d'avant-guerre...; les campagnes réussies de l'AF pour "la loi des 3 ans"; Marcel Sembat; l'assassinat de Jaurès; l'aveuglement de Jaurès...  

  • Sergent-chef Thomas Dupuy : un jeune-homme qui, lui, est mort pour la France

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    Naturellement, cette nouvelle retentit moins dans l’espace médiatique que celle du jeune Rémi Fraisse, victime d’une grenade offensive lors d’une manifestation d’écolo-anarchistes. D'un côté, l’un n’a fait que son devoir et, pour les médias, il ne mérite rien (ou presque). L’autre, au contraire, s’est opposé de toutes ses forces à une retenue d’eau, s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Mais il a droit à tous les honneurs et tous les couplets laudateurs, dithyrambiques et naturellement polémiques !  Henri Saint-Amand, Boulevard Voltaire  ♦

     

    Engagé dans une opération visant le camp d’un groupe jihadiste dans le massif de Tigharghar, dans le nord du Mali, le sergent-chef Thomas Dupuy, du Commando Parachutiste de l’Air n°10, a mortellement été touché au cours des combats.

    Né en 1982 à Toulouse, Thomas Dupuy a 23 ans quand il s’engage en qualité d’élève sous-officier au sein de l’armée de l’Air.

    Nommé sergent à l’issue de sa scolarité à l’École des sous-officiers de l’armée de l’air de Rochefort, il rejoint l’Escadron des fusiliers commando de l’Air, à Dijon, pour y suivre sa formation spécialisée. Le 9 octobre 2006, il est affecté au CPA n°30 de Bordeaux-Mérignac, où il sert au groupe Rapace puis à la cellule MASA (mesures actives de sûreté aérienne) en qualité de tireur d’élite. Il intègre ensuite un module « Personnel Recovery » (Récupération de personnel).

    Au début de l’année 2007, il effectue une mission au Togo et assume les responsabilité de chef de poste de commandement de la protection. Deux ans plus tard, il est affecté au CPA n°10 d’Orléans et rejoint le groupe 12C en tant que chuteur opérationnel. Après un déploiement à Djibouti, il est engagé, en 2011, sur alerte dans la bande sahélo-saharienne (BSS) en qualité d’équipier groupe action.

    « Il s’est particulièrement distingué en apportant un soutien sans faille à son chef, dans la préparation à l’engagement du groupe, lors d’un saut opérationnel à grande hauteur sur une zone d’opération tenue par des preneurs d’otages, tout cela dans des conditions difficiles et dans des délais extrêmement réduits », souligne le Sirpa Air.

    Grâce à ses qualités de combattant et son comportement toujours exemplaire, il est cité en exemple et reçoit la Croix de la Valeur Militaire avec étoile de bronze. Toujours en 2011, le jeune sous-officier s’est une nouvelle fois distingué en Afghanistan. Une fois, pris à partie par des insurgés au cours d’une mission d’infiltration en territoire hostile, il a pu appuyer efficacement le désengagement « d’éléments amis ». Plus tard, il rispostera efficacement alors que son groupe est pris sous le feu des rebelles. Il sera toutefois blessé par des éclats de roquette. Son comportement, encore exemplaire, lui vaudra ’attribution de la Croix de la Valeur militaire avec étoile d’argent.

    Promu sergent-chef en juillet 2013, il avait rejoint le Mali depuis le 2 août dernier. Comme l’indiquait le communiqué du ministre de la Défense, il était « un spécialiste reconnu dans des domaines aussi variés que l’appui aérien, les transmissions opérationnelles et le saut à ouverture très grande hauteur ». D’après sa hiérarchie, il était aussi un « élément incontournable de son groupe » et un « camarade apprécié de tous ».

    Le sergent–chef Thomas Dupuy était titulaire de la Croix de la Valeur militaire avec étoile d’argent et étoile de bronze, de la médaille d’outre-mer agrafe Sahel et République de Côte d’Ivoire, de la médaille d’argent de la défense nationale et la médaille des blessés.  ♦

     

  • Livres • Pierre Boutang, entre Dieu et le Roi

     

    Rémi Soulié a donné au Figaro Magazine - qui vient de paraître - l'intéressante recension qui suit du gros volume que Stéphane Giocanti publie sur Pierre Boutang, chez Flammarion. Rappelons que Boutang fut et demeure l'un de nos maîtres dont l'œuvre est pour nous des plus essentielles. Rappelons aussi qu'il eut parmi ses étudiants le prince Jean de France, héritier, après son père, de la tradition monarchique française. LFAR 

     

    Philosophe, métaphysicien, poète et traducteur, mais aussi journaliste, essayiste et militant politique, le catholique et royaliste Pierre Boutang fut un penseur hors normes. La biographie que lui consacre Stéphane Giocanti fait revivre ce personnage méconnu.


    A lire la très belle biographie que Stéphane Giocanti consacre au philosophe Pierre Boutang (1916-1998), la tentation est grande de suivre parallèlement la trame de cette vie si riche et féconde à travers le roman autobiographique que Boûtang publia en 1976, Le Purgatoire, qui s'organise en plusieurs « chants » consacrés à des péchés capitaux dont la « superbe », la luxure et la colère. Orgueilleux, sulfureux, colérique, certes, mais aussi prodigieux et génial Boutang que la célébration du centenaire de sa naissance, il faut l'espérer, contribuera à faire découvrir à une nouvelle génération de jeunes gens.

    Issus du lieu-dit Las Botanias (le lieu des barriques), dans l'arrondissement de Brive, les Boutang sont enracinés de longue date en Limousin, mais c'est à Saint-Etienne, dans un milieu modeste, que naît, le 20 septembre 1916, Pierre Boutang de... Pierre Boutang et Marion Ruo-Berchera. Il n'est pas exagéré de dire que la relation passionnée qu'il entretint avec son père, « chouan forézien au tempérament entier », note Giocanti, détermina à jamais l'essentiel de sa pensée : cette « paternité édifiante et complète donnera à Boutang l'impression d'avoir perçu l'idée du père, et de lui-même comme fils, bien avant de concevoir l'idée d'homme. » Et le père, monarchiste, lui apprend à lire dans L'Action française. Dieu et le roi, théologie et politique : tel est le socle à partir duquel s'élèvera une réflexion exigeante et érudite, jusqu'à l'hermétisme parfois, au point que la poésie et la prière en seront les exutoires naturel et surnaturel.

    Elève de Vladimir Jankélévitch et de Jean Wahl, le brillant khâgneux intègre l'ENS de la rue d'Ulm d'où il sortira agrégé de philosophie.

    En 1934, il rencontre pour la première fois celui dont il sera le disciple et, dans une certaine mesure, le réformateur : Charles Maurras. Deux ans plus tard, il épouse Marie-Claire Cangue, normalienne et agrégée de lettres classiques, qui lui donnera six enfants. Malgré les nombreuses passions amoureuses qui traverseront sa vie, dont celle qu'il connut avec la romancière Béatrix Beck — qui relatera leur relation dans un roman au titre éloquent, Don Juan des forêts — leur union restera indissoluble.

    Maréchaliste, un temps membre du cabinet Giraud, antinazi radical, Boutang est pourtant chassé de l'Université à la Libération. Journaliste, il dirige Paroles françaises, écrit dans Aspects de la France et devient l'un des piliers de la droite littéraire parisienne, de cette « droite buissonnière » si subtilement décrite par le critique Pol Vandromme. Ses amis s'appellent Roger Nimier, Antoine Blondin, Michel Déon, Kléber Haedens, Philippe Ariès, Raoul Girardet, François Sentein., Marcel Jouhandeau...

    En 1955, il fonde l'hebdomadaire La Nation française, dont le tirage s'élèvera en moyenne à 20 000 exemplaires et où s'esquisse son rapprochement avec le général de Gaulle, qui sera effectif mais « conditionné » après la guerre d'Algérie.

    En 1967, sa réintégration universitaire est acquise — il succédera à Lévinas comme titulaire de la chaire de métaphysique à la Sorbonne. En « vil pamphlétaire », Boutang s'insurge contre le règne de l'argent, traduit Platon et Chesterton, lit comme nul autre avant lui Maurice Scève, La Fontaine, William Blake et Karin Pozzi, développe une théorie du pouvoir légitime et une Ontologie du secret saluée par George Steiner comme l'un des « maîtres-textes métaphysiques » du siècle. Ses nombreux élèves, étudiants et disciples sont tous fascinés par cet «ogre », par ce « géant » dont la mort en 1998, ne mit un terme, à leurs yeux, ni au rayonnement ni à la séduction. « Boutang est un homme de la Renaissance, écrit Giocanti, tant par sa vitalité, son érudition, la virulence de son Eros et l'ardeur de ses combats que par son inquiétude métaphysique, sa mélancolie, et les consolations qu'il demande en permanence à la poésie. »

    Suivez le condottiere ! 

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    Pierre Boutang,

    de Stéphane Giocanti, Flammarion, 460 p., 28 C. 

     

    BOUTANG EN CINQ DATES

    1916 Naissance à Saint-Etienne.

    1973 Ontologie du secret

    1979 Apocalypse du désir.

    1984 Maurras. La destinée et l'oeuve.

    1990 Mort à Saint-Germain-en-Laye

  • Le prix des Impertinents contre l’hostilité médiatique : Entretien avec Jean Sévillia

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    La proclamation du prix des Impertinents 2014 aura lieu le 3 novembre.

     

     

    Vous êtes à l’origine du prix des Impertinents. Depuis combien de temps ce prix existe-t-il, et pourquoi l’avoir créé ?

    Nous avons créé le prix des Impertinents avec quelques amis, en 2009, avec une idée simple. Si la pensée dominante bénéficie du soutien du système médiatique, nombreux sont les francs-tireurs intellectuels qui sont édités sans difficulté – car il existe plus de liberté d’esprit qu’on le croit dans le monde de l’édition – mais dont les livres ont du mal à percer en raison de l’hostilité qu’ils rencontrent sur le plan médiatique.

    Le prix des Impertinents se donne, par conséquent, pour but de soutenir des auteurs et des livres dont la pensée s’inscrit à contre-courant du politiquement correct et des tabous médiatiques. En 2009, notre premier prix a couronné Voyage au bout de la révolution, de Pékin à Sochaux (Fayard), les souvenirs de Claire Brière-Blanchet, une maoïste repentie. En 2010, nous avons donné le prix à Michèle Tribalat, la courageuse démographe, pour Les Yeux grand fermés (Denoël), un essai sur l’immigration. En 2011, un an avant qu’il ne soit la cible d’une campagne de diabolisation, à l’écrivain Richard Millet pour Fatigue du sens (Éditions Pierre-Guillaume de Roux). En 2012 à Denis Tillinac, qu’on ne présente pas, pour Considérations inactuelles (Plon). Et en 2013 à Shmuel Trigano, un universitaire auteur d’un livre qui a été une vraie découverte : La Nouvelle Idéologie dominante (Éditions Hermann).

     

    Qu’est-ce qui différencie ce prix des autres prix littéraires décernés chaque année ?

    Le prix des Impertinents est parfaitement indépendant, et échappe à toutes les combines et arrière-pensées commerciales qui caractérisent trop de prix. Il a surtout valeur de symbole, puisqu’il n’est pas doté. Comment évaluerait-on, d’ailleurs, la liberté d’esprit ? Notre seule aide matérielle vient du Montparnasse 1900, une sympathique brasserie parisienne qui accueille nos débats et nous reçoit chaque année avec le lauréat pour la remise du prix. Le prix des Impertinents est surtout le reflet de la qualité de son jury, que j’ai l’honneur de présider, et qui réunit des écrivains, des essayistes et des journalistes qui ont en commun de ne pas aimer les idées toutes faites, mais qui représentent autant de personnalités diverses, dont les avis peuvent diverger sur de nombreux sujets : Christian Authier, Jean-Marc Bastière, Bruno de Cessole, Jean Clair, Gabrielle Cluzel, Louis Daufresne, Chantal Delsol, Paul-François Paoli, Rémi Soulié, François Taillandier et Éric Zemmour.

     

    Quels sont les essais que vous avez retenus cette année et sur quels critères de sélection fondez-vous votre choix ?

    Chacun des membres du jury peut proposer un ou plusieurs titres qu’il a repérés. Nos avis se recoupent souvent, mais pas toujours. Nous visons à la fois le fond et la forme, en privilégiant quelque peu le fond toutefois, puisque nous récompensons des essais et non des romans. Nous venons d’arrêter notre première sélection. Je ne peux pas la commenter, car je laisserais deviner mes préférences. Je me contenterai donc de vous en donner la liste par ordre alphabétique d’auteur : Nicolas Baverez, Lettres béninoises (Albin Michel) ; François-Xavier Bellamy, Les Déshérités (Plon) ; Christophe Guilluy, La France périphérique (Flammarion) ; Pierre de La Coste, Apocalypse du progrès (Perspectives libres) ; Gabriel Matzneff, Les Nouveaux Émiles de Gab la Rafale (Léo Scheer) ; Denis Moreau, Pour la vie ? Court traité du mariage et des séparations (Seuil) ; Philippe Nemo, Ésthétique de la liberté (PUF). Le 20 octobre, nous arrêterons une liste de trois titres. Et le 3 novembre, ce sera le vote final et la proclamation du prix.  u

     

     

    Entretien réalisé par Gabrielle Cluzel.

    Source : Boulevard Voltaire

     

  • A la découverte de l'homme Maurras : Illustrations du Mur des Fastes (II/XIX)...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Illustrations du Mur des Fastes (II/XIX)...

    "Cent deux ans avant notre ère, d'après Plutarque, le consul Marius combattant les Teutons promenait dans son camp la prophétesse Marthe, elle donna son nom au pays, Marthicum..."

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    Sur un vaste arc de cercle, qui s'étend de Fos à Aix-en-Provence, plusieurs noms portent encore la trace de l'affrontement prodigieux entre Rome et les Barbares qui se produisit en 102 avant Jésus-Christ, et de la victoire totale remportée par le Consul Caïus Marius qui, ce jour-là, sauva Rome et la Civilisation qui devait en naître... :


    * Fos-sur-mer (du latin "Fossae Marianae", c'est-à-dire "les Fosses Mariennes", Marius ayant fait creuser un canal pour amener directement à la mer les eaux divaguantes du Rhône; il créait ainsi un obstacle aux barbares, un "mur liquide", les empêchant de suivre le chemin maritime vers Massalia puis Rome, et les obligeant à remonter le long du Rhône, vers Aix, où il les attendait pour les exterminer...


    * le quartier des Mortisssons, à Saint-Rémy-de-Provence : "Morti sunt !" s'écrièrent les légionnaires romains, après avoir tué quelques barbares, pour la première fois, alors qu'ils vivaient dans la terreur de ces mêmes barbares depuis plus de dix ans...


    * Maillane - la ville de Frédéric Mistral ! - renferme le nom de Marius, mais sous sa désinence grecque Maiana...

    ∗ Aux Baux-de-Provence, on nomme aujourd'hui Costa Pera le haut plateau sur lequel se trouvait le camp de base du consul Marius, qui aurait été le camp ultime, le dernier retranchement en cas de défaite : il se trouvait sur la Costa Per Alta, d'où Costa Pera...


    * Pourrières - non loin d'Aix - fait référence à la quantité inimaginable de morts restés sur le terrain, et s'étant décomposés sur place...


    * La montagne Sainte Victoire : avant de devenir - "récupérée" par l'Eglise catholique... - la Sainte Victoire, la montagne si chère à Cézanne fut d'abord, tout simplement, celle de la Victoire du Consul et de ses Légions sur les Barbares du Nord...


    - Enfin, on appelle toujours, aujourd'hui, en Provence "caïou" ces larges chemins de terre empierrée, qui furent tracés sur l'ordre de Marius afin que puissent arriver à lui, de toutes les contrées de la Massalie, amie et alliée de Rome, les fournitures, armements, munitions, nourriture etc... dont il avait besoin pour son armée...

    Pour mieux connaître cet immense événement que fut l'écrasement définitif des Cimbres et des Teutons à côté de notre actuelle Aix-en-Provence, vous pouvez vous reporter à notre Ephéméride du 17 janvier...

    lafautearousseau

  • Coronavirus: les plaintes se multiplient contre le gouvernement.

    Source : https://www.courrier-picard.fr/

    Contre des membres du gouvernement ou contre X, les plaintes liées à la gestion de la crise du coronavirus se multiplient depuis une dizaine de jours et devraient encore affluer dans les semaines à venir. Le point sur les procédures déjà lancées ou annoncées.

    Devant la Cour de justice de la République

    Dix plaintes ont déjà été enregistrées par la Cour de justice de la République, seule instance habilitée à juger des actes commis par des membres du gouvernement dans leurs fonctions. D’autres sont en cours de dépôt.

    Emanant de particuliers, de médecins, d’associations, ou encore de détenus,elles visent le Premier ministre Edouard Philippe, l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn et son successeur actuellement en poste Olivier Véran, la garde des Sceaux Nicole Belloubet, ou bien la ministre du Travail Muriel Pénicaud.

     

    Les plaignants les accusent selon les cas de mise en danger de la vie d’autrui, d’homicide involontaire, de non-assistance à personne en danger ou de s’être abstenus de prendre à temps des mesures pour endiguer l’épidémie.

    La commission des requêtes de la CJR devra se prononcer dans les mois à venir sur la recevabilité de ces plaintes et pour celles qu’elle jugerait fondées, saisir la commission d’instruction de la Cour pour qu’elle mène des investigations.

    Les plaintes contre X

    Plusieurs plaintes sont par ailleurs adressées aux procureurs de la République à travers la France. Parmi elles, la plainte que la CGT a déposée mardi auprès du procureur de Douai pour mise en danger de la vie d’autrui, après que la direction d’Amazon a refusé aux salariés du site de Lauwin-Planque (Nord) d’exercer leur droit de retrait face aux risques liés au Covid-19, ou celles à Paris du collectif Inter-Urgences (CIU) ou du syndicat Unité Magistrats (FO).

    « Nous avons besoin de savoir ce qui s’est passé, mettre au jour ce qui a motivé telle ou telle décision, et seule une enquête judiciaire peut y parvenir », explique à l’AFP Me Arié Alimi, avocat du collectif. «Les commissions d’enquêtes parlementaires n’ont pas assez de moyens et on peut s’attendre à ce que la majorité les empêchent de creuser assez loin», estime-t-il

    La secrétaire générale d’Unité Magistrats, Béatrice Brugère, souligne de son côté auprès de l’AFP que son objectif est de « tirer la sonnette d’alarme ». «On ne dit pas que les magistrats doivent tous rester chez eux mais il faut que ceux qui sont mobilisés pour assurer un service public puissent être protégés », a-t-elle ajouté.

    Mardi, le procureur de Paris Rémy Heitz a indiqué avoir ainsi reçu « presque une dizaine » de plaintes, notamment de collectifs ou d’élus, mais que la justice n’en était «pas encore (...) à prendre des décisions » les concernant. Celle-ci le fera une fois passé « le pic de la crise » sanitaire, priorité étant donnée dans l’immédiat aux urgences judiciaires, a-t-il expliqué.

    Encore relativement réduit, le flux pourrait grossir une fois le confinement terminé, souligne une source proche du dossier.

    En attendant, la plateforme en ligne plaintecovid.fr, mise en place par l’ex-auteur des Guignols de l’Info Bruno Gaccio et un réseau d’avocats, affirme avoir recensé plus de 108.000 téléchargements des formulaires qu’elle propose pour porter plainte contre X.

     

  • Sur SACR TV, l'épopée miraculeuse de Jeanne d'Arc.


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    « Nous ne sommes qu'à l'aube des jours qui verront s'accomplir, indéfiniment, sa mission. » Gabriel Hanotaux – Jeanne d’Arc (1911)
     
    Le 25 février 1429, lorsque Jeanne se présenta devant Charles VII à Chinon, après une traversée périlleuse du territoire, elle fut mise à l’épreuve pour voir si elle allait reconnaître le vrai Charles VII du faux qui lui fut présenté. Mais elle sut reconnaître le vrai Charles VII, s’approchant de lui, elle lui dit : « J’ai nom Jeanne la Pucelle, et vous mande par moi le roi des cieux que vous serez sacré et couronné dans la ville de Reims et serez lieutenant du roi des cieux qui est roi de France ! » Comme Charles VII restait sceptique, elle lui rappela alors une prière qu’il fit à la Toussaint et que lui seul savait :
    « Sire, n’avez-vous pas bien mémoire que le jour de la Toussaint dernière, vous, étant en la chapelle du Chatel de Loches, en votre oratoire, tout seul, vous fîtes trois requêtes à Dieu ». Et c’est elle-même qui apporta la réponse à ces requêtes : « Je te le dis de la part de messire : tu es le vrai héritier de France et fils du roi et il m’envoie pour te conduire à Reims y recevoir ton sacre et ta couronne ».
    Lors de son interrogatoire à Poitier, un des examinateurs, Guillaume Aymeri, lui demanda : « Jehanne, vous prétendez que c'est plaisir de Dieu que les Anglais s'en aillent en leur pays et vous demandez des gens d'armes. Si cela est, il ne faut pas de gens d'armes, car le seul plaisir de Dieu peut les déconfire et les faire aller en leur pays »
    Elle répondit : « En nom Dieu, les gens d'armes batailleront et Dieu donnera la victoire »
     
    L’alliance entre le Trône des Lys avec celui du Ciel avait été brisée par le traité de Troyes signé le 21 mai 1420 faisant du Roi d’Angleterre le futur Roi de France après la mort de Charles VI ! Jeanne renoua donc cette alliance sacrée le 21 juin 1429 à Saint Benoît-sur-Loire. Cet acte notarié s’appelle la Triple Donation :
    Voici comment elle s’est déroulée : Le 21 juin 1429, à l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, Jehanne dit à Charles : « Sire, me promettez-vous de me donner ce que je vous demanderai ?» Le Roi hésite, puis consent. « Sire, donnez-moi votre royaume ». Le Roi, stupéfait, hésite de nouveau ; mais, tenu par sa promesse et subjugué par l'ascendant surnaturel de la jeune fille : « Jehanne, lui répondit-il, je vous donne mon royaume ». (1ére donation) Ainsi, en vertu de cet acte, Jeanne a été quelques instants seulement sans doute, mais très réellement Reine de France. Cela ne suffit pas : la Pucelle exige qu'un acte notarié en soit solennellement dressé et signé par les quatre secrétaires du Roi ; après quoi, voyant celui-ci tout interdit et embarrassé de ce qu'il avait fait : « Voici le plus pauvre chevalier de France : il n'a plus rien ». Puis aussitôt après, très grave et s'adressant aux secrétaires : « Écrivez, dit-elle : Jehanne donne le royaume à Jésus-Christ » (2éme donation). Puis s’adressant à tous les assistants : « A présent, c’est Jésus-Christ qui parle : Moi, seigneur éternel, je donne la France au roi Charles ». (3ème donation)
    Cette Triple Donation annula littéralement le Traité de Troyes plus que ne le fera le Sacre de Charles VII le mois suivant. Elle avait aussi pour objectif de rappeler que le vrai Roi de France, c’est le Christ lui-même, le Christ Roi de France. Nos Rois depuis Clovis ne sont que ses Lieutenants. Jeanne, dont le village natal a pour nom Domrémy, en référence justement à Saint Rémi dont il est consacré, avait bel et bien pour mission de rappeler la vocation divine de la France en plus de la sauver.
     
    Méditons ces paroles de Pie XII : « Et s’il peut sembler un moment que triomphent l’iniquité, le mensonge et la corruption, il vous suffira de faire silence quelques instants, et de lever les yeux au ciel pour imaginer les légions de Jeanne d’Arc qui reviennent, bannières déployées, pour sauver la patrie et sauver la foi. » Notre
     
    Jour Viendra !
  • Hommage à Pierre Boutang, en ce jour anniversaire de son décès...

    (extrait de notre Ephéméride de ce jour, 27 juin)

     

     

    1998 : Mort de Pierre Boutang

     

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    http://xaviersoleil.free.fr/article/pierre-boutang-dossier-h.htm

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    1. Dans notre Catégorie Grands Textes, voir les trois qui lui sont consacrés :

     

    • Grands Textes (III) : Reprendre le Pouvoir (Postface).

     

    • Grands Textes (XXXIII) : Qui sera le Prince ?

     

    • Grands textes XXXIX : Le mythe de la jeunesse (Revue universelle, février 1941)

     

     

    2. Consulter également notre Page : "Reprendre le Pouvoir" de Pierre Boutang, ou la Légitimité retrouvée.

     

     

    3. Enfin, écouter ce rarissime document : une conférence de plus d'une heure et demie, donnée à Marseille, le 31 mars 1988 : L'horizon politique, le Prince chrétien.

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    Trésor d'érudition maîtrisée, François Brigneau écrit de lui qu'il "écrivait un français admirable quand il s'appliquait à ne pas être obscur. C'était son penchant, qui alla s'aggravant. Il ressemblait à Picasso. Le premier trait était lumineux. Ensuite, hélas, il compliquait. Seule une élite intellectuelle, dont je ne faisais pas partie, pouvait le suivre et l'apprécier...".

    Paul-François Paoli, de Valeurs actuelles, demanda un jour à quatre philosophes qui "se souviennent" d'évoquer chacun un maître. Jean-François Mattéi choisit d'évoquer Pierre Boutang, l'homme en colère.

    Cela donna le petit billet suivant :

     

    Il y a des coups de foudre de l'esprit. C'est ce qui est arrivé à Jean-François Mattéi quand il a rencontré le philosophe et polémiste Pierre Boutang, qui prit la succession d'Emmanuel Lévinas comme professeur de métaphysique à la Sorbonne, en 1976.

    MATTEI 1.jpg"Ma première impression, confirmée par la suite, fut celle d'un géant de la pensée. Il se mouvait avec une aisance incroyable dans les textes les plus difficiles et récitait par coeur le Parménide de Platon et les poésies de Rimbaud... Il m'impressionnait, moins par son immense culture, que par le détachement avec lequel il la maîtrisait", explique Jean-François Mattéi. Hélléniste, auteur de nombreux essais, dont Europe, le regard vide (Flammarion), Jean-François Mattéi est devenu un fidèle de Pierre Boutang, mais il n'est pas sûr que celui-ci "ait été un maître en attente d'un disciple". 

    Jean-François Mattéi a souvent fait le voyage de Collobrières, dans le Var, où Pierre Boutang possédait une maison sans électricité. Là, ils ont devisé à la belle étoile en dégustant un Tavel bien frais, aux côtés de ceux que Boutang admettait dans sa proximité et qui prenaient le risque de se faire "engueuler" s'ils n'avaient pas lu Platon, Aristote, Saint Thomas et tant d'autres. Catholique et royaliste, Boutang, qui n'avait jamais renié Maurras, était un homme chez qui la tendresse s'accouplait souvent avec la colère. Mais quel personnage !

    "Je garde de lui le souvenir d'une fidélité à l'enfance", affirme Mattéi, qui a écrit la préface de la nouvelle édition de L'Ontologie du secret, grand oeuvre de Boutang, que réédite les PUF à la rentrée.

    "C'était un arpenteur de l'être qui, comme Platon et Heidegger, avait compris que la philosophie est une variation permanente sur l'archétype du voyage est que l'homme est bien un "homo viator". Il m'a appris, mieux que tout autre, le souci de la transcendance"...

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     Enfin, pour se rapprocher encore un peu plus de "ce géant", écoutez les quarante trois minutes pendant lesquelles l'un de ses élèves, Rémy Soulié, parle de lui :

  • « Quand le vin est tiré, il faut le boire », par Oli­vier Tournafond.

    « Quand le vin est tiré, il faut le boire » dit le proverbe.

    Or le Pou­voir a immé­dia­te­ment annon­cé qu’il allait déclen­cher des pour­suites judi­ciaires et dis­ci­pli­naires contre ces mili­taires, certes cou­ra­geux, mais qui ne semblent pas encore avoir mesu­ré la vio­lence de la riposte qui les attend et la dure­té du com­bat qu’ils vont devoir livrer, du moins s’ils per­sistent dans leur action.

    Pour­tant le triste des­tin des Gilets Jaunes pour­rait leur ser­vir d’avertissement…

    Il va donc leur fal­loir main­te­nant faire preuve d’hé­roïsme et ces­ser de faire allé­geance aux ins­ti­tu­tions félonnes, « à la Répu­blique » et à ses pré­ten­dues « valeurs »… Or je ne suis pas sûr qu’ils l’aient com­pris et les épreuves qui les attendent pour­raient dépas­ser de très loin tout ce qu’ils ont pu connaître dans leur confor­table car­rière (sans guerre véritable).

    Je ne suis pas convain­cu non plus qu’ils aient été capables de remon­ter aux causes reli­gieuses et phi­lo­so­phiques du Mal qui détruit la France et que Charles Maur­ras avait par­fai­te­ment résu­mé dans sa phrase célèbre :   « Les rois ont fait la France, elle se défait sans roi ».

    S’ils lisaient un peu plus, ils pour­raient médi­ter les conclu­sions de ma col­lègue Pau­line de Swarte, pro­fes­seur de droit public, qui a bien mon­tré dans son ouvrage « Les Valeurs de la Répu­blique » paru en 2002, que l’ob­jec­tif de la Répu­blique était pré­ci­sé­ment la des­truc­tion de la Nation au nom de l’Hu­ma­ni­té toute entière…Une huma­ni­té en réa­li­té lar­ge­ment fan­tas­mée et idéa­li­sée… Ils auraient avan­tage à étu­dier les remar­quables tra­vaux de mon autre col­lègue Jean-Louis Harouel qui expose com­ment la démo­cra­tie moderne à tra­vers les « droits de l’homme » pour­suit l’œuvre dévas­ta­trice du mes­sia­nisme révo­lu­tion­naire, rémi­nis­cence funeste des grandes héré­sies du Chris­tia­nisme comme la Gnose et le Millénarisme.

    Jean Ras­pail lui aus­si l’a­vait com­pris dans un texte célèbre paru dans le « Figa­ro » en 2004 et qui s’in­ti­tu­lait « La Nation tra­hie par la Répu­blique ». Je rap­pelle que cet article avait entraî­né contre son auteur 10 ans de per­sé­cu­tions judiciaires…

    En véri­té c’est bien une guerre de reli­gion qui s’ouvre. Elle s’ouvre dans des condi­tions dif­fi­ciles, avec un peuple déca­dent et fata­liste et des élites sociales très sou­vent cor­rom­pues. Mais après-tout, peut-être est-ce enfin le déto­na­teur qui déclen­che­ra la prise de conscience et le sur­saut natio­nal et salvateur ?

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Sur France Culture, un Black Bloc est « mal à l’aise avec le terme de violences »… Il pensait faire de la pâte à modeler

    À chaque jour son lot de problèmes insolubles. Dans la série des « que-voulez-vous-faire-ma-brave-dame », après les délinquants et les terroristes, voici les . Insaisissables. Ils se dissimulent si bien, sont si mobiles que l’on ne sait pas les intercepter. On peut verrouiller 60 millions de Français, les aligner pour un masque sous le nez. 

    gabrielle cluzel.jpegMais on ne peut rien contre quelques centaines de Black Blocs. On vous a déjà expliqué, c’est trop compliqué.

    Étrangement,  le site de  Culture a réussi là où les renseignements, les forces de l’ordre ont échoué. Ils ont identifié trois Black Blocs. Les ont approchés. Et les ont interviewés façon Psychologies Magazine parce que, voyez-vous, les Black Blocs sont des être fragiles, avec un petit cœur gros comme ça, des susceptibilités, des coquetteries et des états d’âme. L’article, s’intitule « Ceux que l’on appelle Black Blocs ». Parce qu’« on les appelle souvent Black Blocs, mais les principaux concernés n’apprécient pas trop cette appellation, considérée comme une construction médiatique ». Quel est leur petit nom préféré, dans ce cas ? Enfant de chœur ? Héros ? Justicier ?

    L’un d’entre eux affirme aussi « [être] mal à l’aise avec le terme de violences » : « On casse des vitrines de banques, d’assurances qui, pour nous, représentent des dépossessions. » Paris a été dévasté, mais avec les vertueuses intentions de Robin des bois. Du mobilier urbain vandalisé avec délicatesse, des vitres brisées tout en douceur, des flics, des pompiers jetés au sol, caillassés tendrement. Sans compter les tags aimants… « ACAB. Magnanville partout », pour le plus récent, synthèse parfaite, en peu de mots, de l’-qui-n’existe-pas. Ah non, le journaliste de France Culture n’a pas évoqué l’épineuse question des inscriptions.

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    On préfère laisser Irène, 25 ans, nous compter ses souvenirs d’ancienne combattante : « Elle se souvient très bien de son expérience dans une ZAD du Tarn qui a été le théâtre de la du militant Rémi Fraisse. C’était en 2014, et l’affrontement avec les policiers a duré plusieurs heures. C’était un peu la guerre des tranchées, on va dire. […] Les flics lançaient des grenades assourdissantes et ça faisait des cratères sur le sol. » Verdun et le Chemin des Dames réunis…

    Il y a aussi « Kevin, thésard en sciences humaines », ou encore Sophie qui, en 2011, s’est engagée, en Italie dans un mouvement qui lutte contre le projet TGV Lyon-Turin… Romantique comme du Fellini : « On est parti à quinze là-bas, dans un petit village en hauteur. Je me souviens avoir dormi dans un jardin à la belle étoile. » « Au réveil, le groupe côtoie les vieux du village italien » : il y règne  une « ambiance villageoise », on y est « saisi par l’imaginaire de la résistance ». « Une solidarité plane au-dessus du village. Les vieux du village renseignent les plus jeunes sur les “tactiques” à adopter ou à éviter. La bataille avec les forces de l’ordre dure toute la journée… »

    « Face au sentiment d’impuissance, certains choisissent l’émeute », écrit l’auteur de l’article Antoine Guirimand, comme une justification. Si tous les Français se sentant impuissants dévastaient Paris, gageons qu’il ne resterait plus une l’une sur l’autre dans la capitale. À la fin du papier, notons que le journaliste, comme s’il avait couvert un camp scout, va jusqu’à remercier chacun des Black Blocs par son prénom, en vieux copains, pour ce beau témoignage.

    Disons-le : pour commencer à lutter contre les Black Blocs, on pourrait – et ça, ce ne serait pas compliqué – faire en sorte que cesse toute complaisance médiatique, surtout venant de médias subventionnés à près de 90 % par la contribution à l’audiovisuel public (anciennement redevance audiovisuelle), c’est-à-dire les des Français, ceux-là mêmes qui serviront à réparer les dégâts perpétrés dans les rues des grandes métropoles. Un bon début et la moindre des décences.

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    Gabrielle Cluzel

    Ecrivain, journaliste
  • Éric Zemmour: «Pourquoi Macron se trompe dans son analyse de l’islam et de l’islamisme».

    Éric Zemmour Jean-Christophe MARMARA

    L’islamisme n’est pas le dévoiement de l’islam mais sa mise en action.

    Cela n’aura pas duré longtemps. Quelques jours seulement après le discours martial d’Emmanuel Macron sur le séparatisme islamiste, on apprenait que le mot séparatisme ne figurerait pas dans l’intitulé du projet de loi. Et que l’islamisme n’était pas la seule forme de séparatisme.

    On pourrait accuser le cynisme tacticien d’un président qui cherche sa réélection à droite tout en ménageant ses anciens soutiens de gauche. Ou le « en même temps » pathologique d’un président qui veut lutter contre les dérives islamistes sans « stigmatiser » toute une communauté.

    Et si la question était encore plus profonde ? De nombreux observateurs ont reproché au discours du président de ne pas comporter un volet immigration. Après tout, si l’on en est à disserter sur « l’islamisme radical », c’est bien parce que la France a subi une énorme immigration depuis cinquante ans venue de pays arabo-musulmans.

    C’est justement ce que contestent le Président, son ministre de la Justice, et même son ministre de l’Intérieur. Tous ces gens croient que chaque individu peut s’émanciper de ses racines, de sa culture, de sa religion et que c’est le rôle de la République française de l’y aider. Et que tous les immigrés musulmans le souhaitent par amour de la République. Qu’il suffit de leur donner des preuves d’amour. Tous nos hiérarques se veulent de farouches existentialistes et rejettent avec horreur toute trace d’essentialisme.

    Vagues d’immigration

    Les mêmes citeront à foison le général de Gaulle, profondément essentialiste pourtant. C’est-à-dire qu’il croyait aux peuples, aux nations, aux enracinements. Qu’il disait « les Russes » au temps de l’URSS ou qu’il faisait l’éloge de Dante l’Italien, de Goethe l’Allemand ou de Chateaubriand le Français, qui ne parlaient pas « le volapük intégré ». En revanche, quand Simone de Beauvoir écrit « on ne naît pas femme, on le devient », elle est existentialiste. Bien sûr, tout cela mériterait d’être nuancé et supporte des exceptions individuelles. Mais les lignes de fond demeurent.

    Pour Macron comme pour Darmanin, peu importe qu’on soit musulman pourvu qu’on soit républicain. Peu importe qu’on mette un voile dans la rue, qu’on ne donne pas à ses enfants de prénoms français, pourvu qu’on fasse allégeance à la République et qu’on soit de bons consommateurs. En vérité, nos éminences se trompent: une civilisation, disait Malraux, est « tout ce qui s’agrège à une religion ». L’islamisme n’est pas le dévoiement de l’islam mais sa mise en action. Il n’y a pas de « crise fondamentaliste de l’islam », comme dit Macron, car, comme nous l’a appris Rémi Brague, l’islam est fondamentaliste depuis l’origine. Enfin, le nombre transforme les individus en peuple, et en nation étrangère sur le sol français. Voilà pourquoi les mots et les mesures d’Emmanuel Macron seront avalés par les prochaines vagues d’immigration comme le sable est recouvert par la mer.

    Source: https://www.lefigaro.fr/vox

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Un pays qui se tient sage.

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    Art et Essai : Un pays qui se tient sage, un film français de David Dufresne.

    guilhem de tarlé.jpgUn pays qui se tient sage… Identité, Souveraineté, Pérennité de la France, Respect de la Vie et Loi naturelle… tant de raisons de ne pas nous tenir sages dans le Politiquement correct qui nous soumet… et l’étincelle fut – comme toujours – dérisoire avec la CSG et la désindexation des retraites, l’augmentation des carburants, la taxe carbone et le 80 km/h tandis que l’idée était lancée de supprimer les chaudières à fuel…

    J’ai toujours mon gilet jaune sur mon tableau de bord, et j’appartiens au « canal historique » qui a investi les ronds-points le 17 novembre 2018. Il s’agissait d’une manifestation de « la France d’en bas », selon l’expression de Raffarin, en révolte contre un gouvernement de bobos, et de godillots, qui méprisent les retraités, les ruraux et les classes moyennes, ces « gars qui fument des clopes et qui roulent au diésel » comme le disait le bBenjamin grivois Griveaux, à l’époque « porte-parole du Gouvernement ».
    Mais si le système, « La République » - comme ils en ont plein la bouche -, gouverne mal… Il se défend bien et la Gauche a pu mettre le grappin sur cette révolte populaire en imposant ses slogans, avant que l’Extrême-Gauche prenne le relais pour semer la guérilla dans les villes.

    Un premier film - J’veux du soleil -  de François Ruffin, député de la « France (soi-disant) Insoumise », avait déjà travesti la réalité des Gilets jaunes pour la seule promotion de son réalisateur…
    Ce nouveau documentaire veut faire le procès de la « violence légitime » de l’État et, au milieu de bavardages interminables, il nous submerge de scènes de violences dites « policières ».

    A noter que les Blacks-Blocs ne sont jamais évoqués, pas plus que les violences commises en permanence dans les quartiers, les banlieues et autres « zones de non-France », pas plus, non plus, que les manifestations de « joie » qui consistent à brûler des voitures par centaines le 1er janvier ou le 14 juillet ainsi qu’en cas de victoire ou de défaite de telle ou telle équipe de foot.
    A noter aussi que les beuglements de certains rappeurs qui « invitent » à « casser du flic » sont passés sous silence.
    Alors, c’est vrai que certaines séquences sont « dures », mais on ne nous montre jamais ce qui s’est passé avant…
    et au-dessus du policier qui frappe – qui se défend peut-être – il y a une hiérarchie, une autorité, un préfet, un Castaner, un Édouard Philippe, un Macron qui a donné des ordres… pour paraître, face à cette violence, le parti de l’ordre et en récolter les dividendes électoraux.
    Enfin faut-il illustrer la mauvaise foi du film par les victimes citées qui remontent à Malik Oussekine (1986) ?  à deux délinquants électrocutés dans un transformateur (2005) ?  Ou à Rémi Fraisse (2014) ?
    Quel rapport avec les Gilets jaunes ?

     PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Les Apparences

    Marc Fitoussi

    Un bon film

    Thriller

    Franco-belge

    Septembre 2020

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

  • Frédéric Mistral, Léon Daudet : deux menhirs en Provence…..

    Il n’y a pas que les cathédrales, les palais ou les châteaux qui soient des monuments. N’emploie-ton pas, à bon droit, ce terme de monument pour une grande œuvre musicale, un tableau ou une sculpture majeure ? Et aussi pour une personne qui a marqué son temps et lancé, telle une bouteille à la mer, un message, une leçon aux siècles à venir ?

    On connaît notre slogan : Tout ce qui est Racines est bon !

    Frédéric Mistral en est une bonne illustration. 

    Le samedi 27 septembre, les royalistes provençaux iront chez lui, à Maillane ( ci dessous, sa maison )... 

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    ...Non pas pour un pèlerinage nostalgique mais pour se ressourcer aux racines mêmes de celui qui a proposé quelque chose dont nous sentons bien l’utilité aujourd’hui, en cette période de dilution des cultures, d’effacement des patrimoines : l’enracinement dans la langue et dans la civilisation provençale ; mais aussi dans les mœurs et la façon d’être, dans le regard jeté sur les choses et le monde que nous avons hérités de nos ancêtres.

    Nos lecteurs ont pu apprécier, dans l’Éphéméride du 8 septembre, les deux textes de Lamartine et de Léon Daudet exaltant la personne de Mistral, son action et le message qu’il a délivré. Daudet écrit ainsi que si Mistral est grand l’avenir le fera plus grand encore. N’est-il pas en effet, aujourd’hui, l’un des piliers majeurs de cette Culture, de ces Racines provençales et françaises auxquelles se rattacheront tous ceux qui ne voudront pas sombrer et disparaître dans le grand magma infâme, la grande Babel dans laquelle les ennemis jurés de notre Héritage veulent le faire disparaître et mourir ?...

    Léon Daudet, justement, ne sera pas oublié : on sait que sa famille  possédait à Saint Rémy, tout près de Maillane, sa maison familiale. Il sera donc tout naturellement associé à Mistral, l’un et l’autre illustrant très clairement ce titre de l’un des ouvrages de Charles Maurras, Maîtres et témoins de ma vie d’esprit. (Voir notre Album  Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet).

    Daudet le témoin, le compagnon des combats quotidiens ; Mistral le maître de l’enracinement dans les plus nobles, les plus profondes et en même temps bien sûr les plus hautes traditions de la Provence. On voit bien qu’on n’est pas là dans la nostalgie ou dans le simple souvenir pieux. On est bien dans, on est bien au cœur du grand combat apocalyptique des Personnalités de nos provinces et de nos Nations historiques, contre leur dilution, leur disparition, leur submersion, voulues et organisées par les descendants et les héritiers des révolutionnaires : ceux qui ont voulu refaire le monde en clamant "du passé faisons table rase !...", slogan mortel, auquel s’oppose frontalement notre "tout ce qui est racines est bon !".

    On sera donc au cœur de la mêlée, au centre de l’actualité la plus immédiate, en se rapprochant de Frédéric Mistral et de Léon Daudet. En allant se ressourcer auprès d’eux. En allant chercher de la force, de leur force, dans le combat qu’il nous appartient de mener ici et maintenant.

    Celles et ceux qui voudraient participer à cette journée trouveront tous les renseignements nécessaires en cliquant ici : 

    TENONS SERRE LE LIEN ....pdf    

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               (Tombeau de Frédéric Mistral à Maillane, réplique exacte du Pavillon de la Reine Jeanne, aux Baux de Provence. Il ne porte pas son nom, conformément à la demande du poète, qui a souhaité que soit inscrit : "non nobis domine, non nobis, sed nomini tuo, et Provinciae nostrae da gloriam" qui se traduit par  "Non pas à nous, Seigneur, mais à ton nom et à notre Provence, donne gloire" .  Mistral souhaitait la gloire de la Provence, de sa culture et de sa langue, peu importait celle de son nom...) 

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : pourquoi ?

    pourquoi ne pas se réjouir de l’élimination d'une cinquantaine de djihadistes à la frontière burkinabée ? Même s'il n'est pas normal que l'Europe (et nos "chers" Allemands entre autres) laissent la France porter seule le poids de la lutte anti djihadiste au Sahel; et même si l'on ne peut qu'émettre, au moins, des doutes et des réserves sur la pertinence de notre présence et de son maintien là-bas, on ne peut que saluer le succès de nos soldats courageux : vendredi dernier, 30 octobre, dans la "zone des trois frontières" (entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger), près d’une soixantaine de djihadistes/"terroristes voyageurs" ont été tués par des commandos français appuyés par des Mirage 2000... Eux, au moins, ils ne viendront pas tuer chez nous !

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    • pourquoi ne pas appuyer énergiquement l'action des cinq évêques qui déposent un recours contre l'interdiction des messes pendant le confinement ? Pour l'instant, ils ne sont "que" cinq : qu'attendent les autres ? Il s'agit de Mgr Marc Aillet (évêque de Bayonne), Mgr Bernard Ginoux (Montauban), Mgr Jean-Pierre Cattenoz (Avignon), Mgr David Macaire (Martinique) et Mgr Dominique Rey (Fréjus-Toulon). Ces cinq évêques sont déjà soutenus par soutenus par plusieurs intellectuels : Pierre Manent, Rémi Brague, Chantal Delsol, Fabrice Hadjadj... Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et Président de la Conférence des évêques de France va, de son côté, déposer un "référé liberté"... 

    pourquoi continuer à faire l'autruche et à refuser de voir la réalité en face, après les assassinats de Vienne ? Les autrichiens ont-ils "fait" des caricatures? Non. Ont-ils eu des colonies ? Non. Ont-ils fait la guerre à Daech ? Non. Et pourtant, aujourd'hui, c'est leur tour. Capituler sans cesse devant des revendications islamistes de plus en plus nombreuses, de plus en plus énormes, de plus en plus contraignantes, pensant par là être agréable aux terroristes et se concilier l'Islam ne nous apportera rien d'autre que le renforcement de ceux qui veulent... tout simplement nous soumettre à leur Totalitarisme.
     
    pourquoi s'obstiner à ne pas admettre que la seule réponse, si on nous déclare la guerre - ce qui est le cas, c'est de la faire, et de la gagner ?... Et pourquoi ceux qui nient la réalité persistent-ils dans leur folie suicidaire : le problème n’est pas les caricatures ou la liberté d'expression ! Encore moins les inexistantes "valeurs de la république" ! Le problème, le seul, c’est l’islamisme qui nous attaque, pour détruire ce qui fonde notre société. Et il n’arrêtera de tuer que quand nous aurons renoncé à notre liberté, ou quand nous l’aurons vaincu...

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    Les terroristes/envahisseurs, eux, ont très bien compris...

     
     
    pourquoi le gouvernement perd-il le peu d'autorité qui lui reste en faisant la guerre aux petits commerçants, alors qu’il est paralysé face aux islamo-racailles ? Faible avec les forts et fort avec les faibles...
     
    pourquoi ne renvoie-t-on pas immédiatement les clandestins islamo-terroristes dès leur première arrestation pour violence(s) ? N'est-ce pas de la complicité, voire de la haute trahison, de la part des semble-Autorités ? À Nîmes, le clandestin qui a tenté de pénétrer dans la cathédrale ce lundi, en criant "Allah Akbar" est un  multirécidiviste, déjà condamné, bien connu des services de police et de la Justice (?), mais non renvoyé chez lui. Énième cas de laxisme judiciaire et administratif, qui tolère les clandestins islamistes...  Pays légal responsable et coupable !
  • Voile islamique sur une affiche électorale : un (gros) caillou dans la chaussure LREM, par Gabrielle Cluzel.

    Les polémiques sont comme les petites fleurs au printemps : elles fleurissent, à tour de rôle, quand l’une se fane, l’autre prend le relais. Et tout cela avec une régularité cyclique de métronome.

    Voici donc revenu le voile islamique.

    gabrielle cluzel.jpegSur l’affiche de campagne des élections départementales de LREM pour le canton 1 de Montpellier apparaît une candidate voilée.

    Jordan Bardella, du RN, a réagi aussitôt sur Twitter : « C’est cela, la lutte contre le séparatisme, ? » Et c’est le député , délégué général de LREM, qui lui a répondu : « Les valeurs portées par LREM ne sont pas compatibles avec le port ostentatoire de signes religieux sur un document de campagne électorale. Soit ces candidats changent leur photo, soit LREM retirent leur soutien. » Il n’a tout de même pas signé d’un « Stanislas, belle journée ! » constellé d’émoticônes rieuses, mais cela sentait son community manager empressé, soucieux de tuer dans l’œuf le brain shaming que pourrait susciter un consommateur mécontent.

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    Les polémiques reviennent, donc, mais si les thématiques restent les mêmes, les positions avancent.

    Il n’y avait qu’au NPA, il n’y a pas si longtemps, que l’on osait montrer clairement une candidate voilée : c’était, d’ailleurs, pour Ilham Moussaïd, candidate NPA aux régionales en PACA, qu’un arrêt du Conseil d’État du 23 décembre 2010 avait tranché : « Il est permis de se présenter à une élection en arborant un signe religieux. » Effet papillon propre à la jurisprudence, un petit parti confidentiel sans réel poids démocratique embarrasse indirectement, des années plus tard, celui dit de la majorité.

    Interrogée, le 20 mars 2019, sur Europe 1, Marlène Schiappa avait déclaré, un peu embarrassée, « que ça devrait être étudié au cas par cas. Légalement, rien n’empêche une femme qui porte un voile de se présenter à des élections. Il n’est pas utile de crisper inutilement sur de tel sujets. » Avant de s’empresser de rajouter que la question ne se « posait pas à sa connaissance ».

    Sauf qu’à présent, elle se pose. Et cela canarde de tous les côtés en direction de Stanislas Guerini. De ses adversaires politiques – « Je crois que ce qui me sidère le plus, dans cette affaire, c’est un président de parti qui découvre ses candidats sur Twitter », ironise Nelly Garnier. « Vous retweetez l’extrême droite dans le plus grand des calmes », dénonce Raphaëlle Rémy-Leleu – à, plus gênant, son propre camp : Naïma Moutchou, députée LREM du Val-d’Oise, le met en garde : « Écarter cette candidate serait une discrimination […] Le mépris du droit, c’est l’agenda du RN. Pas le nôtre. »

    , elle, lui a apporté un soutien. Comme Gabriel Attal, ce mardi matin, sur Inter : « On ne souhaite pas présenter une candidate avec un signe ostensible religieux sur les documents officiels de campagne, c’est une question de choix . »

    Mais on voit que l’argumentaire est en funambule sur la même ligne de crête. Stanislas Guerini et Gabriel Attal, dans le tutu de la que leur impose une loi séparatisme dont l’encre n’est pas encore sèche, avancent à petits pas comptés, s’accrochant à l’ombrelle d’une sémantique finement pesée : « sur un document électoral », précise l’un, « sur les documents officiels de la campagne », renchérit l’autre. Céline Pina, pas du à se laisser embobeliner, ne s’y est pas trompée : « L’idée n’est pas d’enlever le voile pour la photo, mais de dénoncer le symbole qu’il représente. Une fois élue, elle pourrait le porter dans les assemblées délibérantes, donc ? »

    Car l’enjeu, c’est évidemment la présidentielle. Choisir, c’est renoncer, disait André Gide. Comment ne pas froisser cette sur laquelle on compte au second tour sans faire fuir cette droite que l’on doit séduire au premier ? Et avant cela, c’est LREM, très clivé sur ce sujet – on pense notamment à Anne-Christine Lang -, qui pourrait s’entre-déchirer.

     

    Gabrielle Cluzel

    Ecrivain, journaliste