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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Le Prix des Impertinents 2012 à Denis Tillinac...

    tillinac,prix des impertinents,sevilliaLe Prix des Impertinents 2012 a été décerné, jeudi 25 octobre, à Denis Tillinac pour son essai Considérations inactuelles, paru aux éditions Plon. La remise du prix a eu lieu au restaurant Montparnasse 1900, partenaire du prix.

    Le Prix des Impertinents récompense un livre s’inscrivant à contre-courant de la pensée dominante. Le jury est composé de Christian Authier, Bruno de Cessole, Jean Clair, Louis Daufresne, Chantal Delsol, Paul-François Paoli, Jean Sévillia (président du jury), Rémi Soulié (secrétaire général), François Taillandier et Eric Zemmour.

     

    prix des impertinents

    151 pages, 16 euros

    Pour aller à contre courant, ne plus se laisser intoxiquer par la pub et les médias, ne plus chercher d'exutoire dans la drogue et les relations virtuelles, D. Tillinac incite les jeunes à être inactuels, à renouer avec des valeurs anciennes comme l'honneur, le ludisme, la gratuité, l'intime, l'humour, la discrétion et l'aventure.

    Quatrième de couverture

    C'est une relecture des Nourritures terrestres qui m'a incité à risquer ces pages. Je n'ai pas l'outrecuidance de me comparer à Gide, et il y a loin de la prétendue Belle Epoque à la nôtre. Ce petit livre n'est pas un précis de morale mais une simple mise en garde, d'aîné à cadet, ou à cadette : un nihilisme habillé de fausses vertus abuse les consciences et je souhaite qu'une autre génération ne se laisse pas flouer comme la mienne. Ma vie aurait connu des embellies plus franches si à l'âge des commencements une plume amie m'avait alerté sans me désenchanter. Tel n'aura pas été le cas ; j'ai caboté tout seul sur des esquifs d'infortune, à contre-courant de mon époque. Si je m'adresse à toi, c'est pour que tu te sentes moins seul que je ne le fus à l'heure des décollages. Ce vers quoi nous dérivons tous n'est ni rassurant ni exaltant, mais il ne tient qu'à toi de t'en évader. Toi avec d'autres : si vous êtes nombreux à déserter le champ clos et miné des idées convenues, une espérance poindra en place de vos désarrois. 

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    Prix des Impertinents 2011 : Richard Millet, Fatigue du sens, éditions Pierre-Guillaume de Roux.

    Prix des Impertinents 2010 : Michèle Tribalat, Les yeux grand fermés. L’immigration en France, Denoël.

    Prix des Impertinents 2009 : Claire Brière-Blanchet, Voyage au bout de la Révolution, de Pékin à Sochaux, Fayard.

  • Quand Jean-François Mattéi parle de Boutang, ”géant de la pensée”.....

                Dans Valeurs Actuelles du 2 Janvier, Paul-François Paoli (ci dessous) demande à quatre philosophes qui "se souviennent" d'évoquer chacun un maître.

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                BHL évoque Louis Althusser, radical et étincelant; Rémy Brague, Raymond Fontaine, un juste caché; Michel Maffesoli, Julien Freund, penseur libre et non libre penseur"; et Jean-François Mattéi choisit, lui, Pierre Boutang, l'homme en colère.

               Nous ne résistons pas au plaisir de reproduire ce petit billet. Merci à Paul-François Paoli de nous emmener ainsi, pendant quelques instants, sur les sommets....

    Jean-François Mattéi, "Pierre boutang, l'homme en colère".

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                Il y a des coups de foudre de l'esprit. C'est ce qui est arrivé à Jean-François Mattéi quand il a rencontré le philosophe et polémiste Pierre Boutang, qui prit la succession d'Emmanuel Lévinas comme professeur de métaphysique à la Sorbonne, en 1976.

                "Ma première impression, confirmée par la suite, fut celle d'un géant de la pensée. Il se mouvait avec une aisance incroyable dans les textes les plus difficiles et récitait par coeur le Parménide de Platon et les poésies de Rimbaud..... Il m'impressionnait, moins par son immense culture, que par le détachement avec lequel il la maîtrisait", explique Jean-François Mattéi. Hélléniste, auteur de nombreux essais, dont Europe, le regard vide (Flammarion), Jean-François Mattéi est devenu un fidèle de Pierre Boutang, mais il n'est pas sûr que celui-ci "ait été un maître en attente d'un disciple". 

                 Jean-François Mattéi a souvent fait le voyage de Collobrières, dans le Var, où Pierre Boutang possédait une maison sans électricité. Là, ils ont devisé à la belle étoile en dégustant un tavel bien frais, aux côtés de ceux que Boutang admettait dans sa proximité et qui prenaient le risque de se faire "engueuler" s'ils n'avaient pas lu Platon, Aristote, Saint Thomas et tant d'autres. Catholique et royaliste, Boutang, qui n'avait jamais renié Maurras, était un homme chez qui la tendresse s'accouplait souvent avec la colère. Mais quel personnage !

                 "Je garde de lui le souvenir d'une fidélité à l'enfance", affirme Mattéi, qui a écrit la préface de la nouvelle édition de L'Ontologie du secret, grand oeuvre de Boutang, que réédite les PUF à la rentrée.

                 "C'était un arpenteur de l'être qui, comme Platon et Heidegger, avait compris que la philosophie est une variation permanente sur l'archétype du voyage est que l'homme est bien un "homo viator". Il m'a appris, mieux que tout autre, le souci de la transcendance"....

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  • Vivre avec l'Islam ? : les 12 et 13 février prochains, l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED) organise un colloque au Collè

               La question ne sera pas de définir ce qu’est l’islam, ni même de savoir s’il faut ou non vivre avec l’islam : l’enjeu est de savoir comment. En plein débat sur l’identité nationale en France, et alors que les difficultés que rencontrent les chrétiens dans certains pays sont manifestées de manière dramatique ces dernières semaines, cette question s’inscrit au cœur de l’actualité. L’objectif essentiel de ce colloque est d’aborder les choses de manière constructive : que fait l’Eglise aujourd’hui, et que devrait-elle faire de plus ou de mieux face aux défis posés par l’islam?

       Seront présents : Mgr Sleiman (archevêque de Bagdad), Mgr Aillet (évêque de Bayonne), Rémi Brague, le Père Samir Khalil Samir (islamologue), Annie Laurent (journaliste et écrivain), Alain Besançon, Xavier Lemoine (maire de Montfermeil), le Père Vandevelde (aumônier du Val de Grâce), le Père Roucou (directeur du Service national pour les Relations avec l'Islam au sein de la Conférence des Evêques de France), Mohamed-Christophe Bilek (fondateur de la Fraternité ND de Kabylie) et Cyril Tisserand (fondateur de l’association le Rocher).

    Vendredi 12 février (14h-18h) / Samedi 13 février (9h-18h) - Collège des Bernardins (20 rue de Poissy, Métro Maubert- Mutualité)

    Inscription (obligatoire) et renseignements auprès de Raphaëlle Autric: r.autric@aed-france.

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                                                               Rapport 2008: plus de 5.000 projets réalisés dans 137 pays

                                                     http://www.aed-france.org/

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : Dans les Ephémérides, cette semaine....

    Pour "quoi", et dans quel esprit, nous "faisons mémoire"... :

    Charles Maurras : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"

    Jean de la Varende : "...le souvenir porte en soi une vitalité supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".

    Pourquoi des Ephémérides.pdf

    Table des Matières Ephémérides - Premier semestre.pdf

     Table des Matières Ephémérides - Second semestre.pdf

        Musique dans les Ephémérides.pdf

     

            Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides :       

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    · Dimanche : 533 : Célébration de Saint Rémy. 1200 : Création de l'Université de Paris. 1208 : Début de la Croisade des Albigeois. 1482 : La Provence devient française. 1790 : L'Assemblée constituante ordonne la création de 80 départements carrés. 1826 : Fondation du Figaro. 1871 : Proclamation de l'Empire allemand dans la Galerie des Glaces de Versailles.

    · Lundi : 430 : Mort d'Honorat d'Arles. 1409 : Naissance du futur "Bon roi René". 1675 : Naissance de Saint Simon.

    · Mardi : 86 Avant J.C. : Mort du Consul Caius Marius. Évocation : En 102 Avant Jésus-Christ, en Provence, il avait écrasé les Cimbres et les Teutons, sauvant Rome et la Civilisation....

    · Mercredi : 1462 : Mort du Chancelier Nicolas Rolin. 1641 : Naissance de Louvois. 1650 : Début de la Fronde des Princes. 1800 : Création de la Banque de France. 1871 : Apparition de Pontmain. 1878 : Mort d'Antoine Becquerel.

    · Jeudi : 1771 : Renvoi des Parlements par Louis XV et Maupeou. 1839 : Naissance de Cézanne. 1840 : Découverte de la Terre Adélie. 1915 : Georges Claude dépose le brevet du Tube à Néon. 2001 : Mort de Gustave Thibon.

    · Vendredi : 1601 : Le Bugey, la Bresse et le Pays de Gex deviennent français. 1661 : Mort d'Anne d'Autriche. 1709 : Mort du Père La Chaise. 1775 : Naissance d'Ampère. 1986 : La Transmanche Link maître d'oeuvre du Tunnel sous la Manche.

    · Samedi : 1338 : Naissance du futur Charles V. 1756 : Naissance de Claude François Chauveau Lagarde, défenseur de Marie-Antoinette. 1793 : Dix heures vingt : assassinat de Louis XVI. 1794 : Les Colonnes Infernales commencent la destruction méthodique de la Vendée. 1867 : Naissance de Maxime Weygand. 1938 : Mort de Georges Méliès. 1976 : Premier vol régulier du Concorde.

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  • Colloque à Marseille : Election présidentielle, la défaite du peuple ?

     

    « Il existe visiblement en Provence un groupe de jeunes intellectuels d'Action française et une capacité militante qui sont gages d'avenir et de réussite. Il est bon que cela soit dit et que cela se sache à l'Action française et au delà de l'Action française. »  Lafautearousseau

     

    Le samedi 4 mars, le colloque de l'Action française Provence à Marseille a réuni 130 participants sur le thème de l'élection présidentielle. Des intervenants de tous âges et de différentes convictions se sont efforcés de poser des mots sur les maux, en s'interrogeant sur l'incompréhension grandissante entre, d’un côté, les représentants politiques et, de l’autre, le peuple français.

    A la suite d'une analyse poussée des discours et des programmes des candidats à la magistrature suprême, ainsi que d’une critique détaillée du fonctionnement des institutions républicaines, la nécessité d'une restauration du politique s’est naturellement imposée pour faire face aux idéologies de la déconstruction de l'homme et de la cité.

    Une réflexion riche qui a laissé place à un moment de convivialité autour d’un buffet préparé par les militants. Le succès de ce colloque est le signe encourageant des progrès de notre conspiration à ciel ouvert ; conspiration par laquelle « nous bâtissons l'arche nouvelle, catholique, classique, hiérarchique, humaine, où les idées ne seront plus des mots en l'air, ni les institutions des leurres inconsistants, ni les lois des brigandages, les administrations des pilleries et des gabegies, où revivra ce qui mérite de revivre, en bas les républiques, en haut la royauté. » 

     

    Images alternées des tables rondes, de l'assistance et des moments de pause et de convivialité 

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    Photo 1 à 5 : Première table ronde avec (de gauche à droite) Antoine de Crémiers, Elie Davy, Charles de Meyer, David L'Epée - Photo 6 : moment de pause et de convivialité entre les deux tables rondes - Photos 7 à 10 : seconde table ronde avec (de gauche à droite) Hilaire de Crémiers, Rémi Soulié, Jean-Baptiste Collomb, Philippe Mesnard - Photos 11 et 12 moments de détente après les débats et avant le buffet - Photo 13 : l'équipe féminine sans qui, comme toujours, rien ne serait possible : (de gauche à droite) Prune, Julie, Marie, Léa, Mathilde, Anastasia.  

  • Ecologie politique, délires électoralistes, attaques contre la vie ...

     

    Un commentaire de Jean-Louis FAURE

    Reçu le 7.08. Un de ceux qui méritent d'être repris pour être lus de tous. Il y est question de notre publication d'un article de Gérard Leclerc : « Le courant pour une “écologie humaine” a désormais son manifeste » LFAR

     

    tugdual_derville_christian_mayaud.jpgBelle recension de Gérard Leclerc qui incite à se jeter sur cet ouvrage. Celles et ceux qui lisent régulièrement Tugdual Derville dans France Catho savent la croisade qu’il conduit contre ce que Gérard Leclerc a ramené avec juste raison au nihilisme.

    J’ajouterai simplement que l’écologie politique telle qu’elle s’est épanouie en France est à base de trotskisme révolutionnaire, usant de toutes les techniques de l’agitprop. Les attaques contre la Vie ne sont pas les plus voyantes, mais les plus sournoises certainement. Le sujet a été rapidement phagocyté par les puissances financières, celles là même que les écolos prétendent combattre.

    Une information récente a pris très peu de place, sans rapport avec ses énormes conséquences : la famille Rockefeller a officiellement annoncé qu’ils se désengageaient du pétrole pour investir massivement dans la transition énergétique. Quand on a observé les moyens de propagande considérables mis en œuvre pour organiser la COP 21 à titre d’exemple (opération de pur showbiz) on pouvait se douter que des investissements financiers étaient à l’œuvre, fut ce pour promouvoir des options réellement farfelues.

    Nous avons déjà écrit plusieurs fois pourquoi il est insensé d’incriminer l’action humaine dans le changement de climat. En rappelant qu’une échelle géologique est de l’ordre de 20.000 ans, qu’à la fin de la dernière glaciation, il y a 20.000 ans le niveau de la Méditerranée était de 147 m au dessous du niveau actuel comme l’a prouvé la découverte de la grotte Cosquer, le différentiel de masse d’eau étant dans les glaces. Les mêmes groupes de propagande, le GIEC et ses relais en particulier n’hésitant pas à une présentation fausses de résultats de mesures.

    Mais il convient d’isoler les conséquences économiques d’un délire électoraliste (la bille reviendra à sa place …), des atteintes mortifères portées à la Vie. Il faudra beaucoup plus de temps pour en évaluer les dégâts. Sans doute deux générations de vingt ans. En plusieurs occasions autour de ce triste spectacle, le professeur Rémi Brague nous a livré de belles dissertations sur l’imposture et le contresens entretenu sur le mot « progrès » ; c’est la clé de voute de ce scientisme suicidaire. 

    A lire dans Lafautearousseau ...

    Gérard Leclerc : « Le courant pour une “écologie humaine” a désormais son manifeste »

  • Dans la dernière parution de la Revue des Deux Mondes : analyse de l'antisémitisme au sionisme, Pierre Boutang.

    Vu sur la page FB de Bertrand de Réviers.

    Au printemps 2016, Fabrice Luchini déjeunait avec François Hollande. L’acteur raconta qu’il était en train de lire un livre de Pierre Boutang. La réponse fusa : « Vous lisez Boutang ! C’est l’écrivain préféré de mon père ! » Georges Hollande était loin de partager les options socialistes de son fils.

    Trois décennies auparavant, Pierre Boutang était sorti de l’ombre à laquelle le condamnaient son œuvre philosophique difficile et ses positions politiques. En 1987, il avait enregistré avec George Steiner deux débats qui, bien que cela ne fût pas leur but, montraient ce que peut être, ce que doit être, un service audiovisuel public. Ils montrent aussi, à plus de trente ans de distance, que c’est terminé et que, dans ce domaine-là comme d’autres, il ne nous reste que les yeux pour pleurer.
    Boutang fut un philosophe, c’est-à-dire, selon la définition moderne – en laquelle ni Platon, ni Descartes, ni Spinoza ne se reconnaîtraient – un personnage écrivant des livres ou des articles et qui, de manière parallèle, enseigne la philosophie comme discipline académique. Boutang fit surtout un voyage surprenant et peut-être sans équivalent, qui le conduisit de l’antisémitisme à la judéophilie et au sionisme.
    Pierre Boutang naquit en 1916. Des recherches généalogiques ultérieures révéleront qu’un de ses ancêtres fut un marrane. Pierre Boutang père était maurrassien et son fils apprit à lire en déchif-frant les numéros de L’Action française qui traînaient à la maison. La pensée politique de Charles Maurras est connue : mépris de la République, antisémitisme impardonnable, mais également germano phobie militante. Maurras fut un des premiers à comprendre quel danger mortel représentait Hitler. « Si, écrivait le colonel Rémy, dès l’après-midi du 18 juin 1940, je me suis jeté dans une barque pour aller continuer la lutte ; si, pen-dant quatre ans, aucune pensée ne m’a inspiré que celle de porter à l’envahisseur tous les coups en mon pouvoir, c’est que, pendant les vingt années qui avaient précédé notre défaite, M. Maurras avait su m’apprendre dans L’Action française ce que signifiait le grand mot de servir. »
    Le jeune Pierre Boutang fut un élève doué et rebelle. Il accomplit une scolarité brillante qui l’amena au lycée du Parc, à Lyon, où il eut pour professeur de philosophie Vladimir Jankélévitch, qui devint un ami. Boutang « monta » ensuite à Paris et écrivit dans des journaux liés à l’Action française, où il déployait l’antisémitisme ordinaire dans cette presse, sans que cet antisémitisme l’empêchât de se lier avec des personnalités juives. Pendant sa période lyonnaise, Boutang rencontra, outre Jankélévitch, Jean Wahl, qu’il aidera à faire passer aux États-Unis durant la guerre. Aux Décades de Pontigny, Boutang connut Martin Buber, dont il dira : « Son œuvre philosophique et théologique nous intéressait moins que sa personne, qui surplombait généreusement les désastres, les abîmes du temps [...] > LIRE LA SUITE
  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie : la revue de presse de lafautearousseau...

    1. Une bienfaisante cure d'altitude mentale, après les miasmes pseudo-électoraux... Dans Valeurs ("Le grand entretien"), Christophe Dickès est reçu à propos de la ré-édition de son livre Les lois de la politique étrangère selon Jacques Bainville :

    (court extrait vidéo 0'43)

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    320 pages, 23 euros

    À ne surtout pas manquer, l'entretien intégral : 41'25" :

    2. Le Val-de-Marne, qui passe à droite, était le dernier département communiste de France, dirigé par le PCF depuis 45 ans. Good Bye, Lénine !

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    3. Un "tableau" proposé par CNews...

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    Et si les gens qui se plaignent remettaient en cause... le Système ?

     

    4. À propos de la PMA, Emmanuelle Ménard a raison :

    "À cause de cette loi, il y aura demain des enfants "avec père" et des enfants "sans père". Au nom de l’égalité entre les différents couples et les femmes seules, ce sont les enfants qui sont discriminés."

    https://www.causeur.fr/emmanuelle-menard-pma-droits-enfants-loi-bioethique-204467

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    5. Un chauffeur du cabinet de Florence Parly mis en examen pour trafic d’armes. Chauffeur militaire au cabinet de Florence Parly, il la conduisait souvent. Selon les révélations de Mediapart, il ne s’agit que de l’une de plusieurs failles de sécurité... :

    https://fr.sputniknews.com/france/202106271045795816-un-chauffeur-du-cabinet-de-florence-parly-mis-en-examen-pour-trafic-darmes/

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    6. Manon Aubry, députée de La France bien soumise, a eu une délicate attention envers les homosexuels, déployant une mini banderole et déclarant qu'elle avait  "une pensée particulière pour toutes celles et tous ceux qui subissent les lois homophobes en Hongrie, en Pologne et tant d'autres d'endroits dans le monde...". On lui fera juste remarquer qu'il est hautement probable que les homosexuels se fassent moins agresser en Hongrie ou en Pologne que dans les circonscriptions gérées par la FI, pour ce qui est de la France; et surtout moins pendre, comme dans des pays tels que l'Iran, l'Arabie saoudite et compagnie...

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    7.                                               SOS Paris

    C'était un petit coin de verdure et de respiration très apprécié dans le Petit Montrouge, dans le Quatorzième. Il est prévu de tout bétonner. Les arbres ont déjà été massacrés en décembre. Sauvons la maison du Carrier et son jardin.
    Signez et partagez la pétition :
     
     
    (extrait vidéo 2'19")
     

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    AVANT : le beau bouquet d’arbres de la maison du Carrier à l’angle de la rue Hallé et de la rue Rémy-Dumoncel (14ᵉ)

     

    À DEMAIN !

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  • Mai 68 : Présentation

    Si, lorsquʼil sʼagit de donner un sens à cet événement, Mai 68 est lʼobjet dʼune controverse féroce – tant à propos de la cause de lʼirruption de la crise que de lʼimpact quʼelle a produit sur la société française –, ses laudateurs et ses contempteurs sʼaccordent pour en souligner lʼimportance décisive. Tous partagent le point de vue selon lequel ce moment de « communication explosive »[1] fut un « événement matriciel »[2], cʼest-à-dire fondateur, initiateur de quelque chose de nouveau, une rupture en somme. Pour Régis Debray, cʼest le « renaissance » de la « République bourgeoise »[3], quand Jean-Claude Michéa la qualifie de « Grande Révolution libérale-libertaire »[4]. Ces deux figures de la gauche intellectuelle rejoignent ainsi le camp de ceux qui, issus de la droite, font le procès de Mai 68. 

    En janvier dernier, dans un éditorial au ton très polémique, le directeur de Libération, Laurent Joffrin, sʼattaquait à une certaine gauche, coupable selon lui dʼêtre à lʼorigine dʼun « réquisitoire oblique qui impute à 68, sous des oripeaux révolutionnaires, le triomphe du marché, lʼouverture des frontières au libre-échange, qui aurait livré le pays aux grands vents de la mondialisation américanisée, sapé la souveraineté nationale pour le compte des multinationales. »[5] Or comme eux il considère que Mai 68 était une « fausse révolution, […] une révolte contre les traditions qui contestaient la liberté individuelle »[6]. Dans un autre périodique typiquement bobo, lʼhebdomadaire Télérama, Olivier Pascal-Mousselard et Vincent Rémy insistent sur le rôle joué par « une jeunesse en plein boom » qui provoqua un « séisme » sans précédent, faisant entre la France dans une « pétillante modernité »[7]. Dans leur texte ces deux derniers comparent, comme le premier dans son éditorial, Mai 68 à 1789. 

    Tel est donc le postulat de départ de ce dossier : comme lʼaffirment aussi Henri Mendras et Patrick Buisson, Mai 68 est peu ou prou assimilable à une seconde révolution française, qui transforma profondément les structures anthropologiques, culturelles, morales, économiques et politiques de la France contemporaine. Une nouvelle phase, au fond, du « Grand remplacement », le vrai : la substitution du culte ancestral – catholique, apostolique et romain – par celui des droits de lʼhomme, la laïcité.   

    [1]  Maurice Bantigny, La Communauté inavouable, Paris, Éd. du Minuit, 1983, p. 135.

    [2]  Ludivine Bantigny, « Assignés à hériter : quelques mouvements étudiants en miroir (1968-2006), in Ludivine Bantigny et Arnaud Baubérot (dir.), Hériter en politique : filiations, générations et transmissions politiques (Allemagne, France et Italie, XIXe – XXIe siècle), Paris, PUF, 2011, p. 296.

    [3]  Modeste contribution aux discours et cérémonies officielles du dixième anniversaire, Maspero, Paris, 1978, p. 10.

    [4]  LʼEnseignement de lʼignorance et ses conditions modernes, Castelnau-le-Lez, Climats, 1999, p. 46.

    [5]  Libération, 20-21 janvier 2018.

    [6]  Idem.

    [7]  Télérama, 23 décembre 2017-5 janvier 2018.

    Retrouvez les articles de cette série en cliquant sur le lien suivant ... 

    Dossier spécial Mai 68

  • Ce serait bien!.... Ce serait la Royauté !.....

              Nicolas Sarkozy souhaite rénover les Institutions. Il affirme qu'on "ne peut pas imaginer la France sans un État fort" et il estime que "pour que l'unité soit préservée, il faut qu'il y ait au-dessus de tous les partis un État ayant assez d'autorité pour les dominer".  Comment ne pas souscrire à de tels propos? On fera juste remarquer que, le système étant ce qu'il est, il y a des élections municipales dans un an, puis des cantonales, et des régionales; puis des législatives et une présidentielle dans cinq ans (c'est à dire demain...): et à chaque fois, une possibilité d'alternance, c'est à dire de remise en cause, voire de destruction, de tous les acquis éventuels d'un "bon" mandat (voire de deux....). Comment construire quelque chose de durable dans ces conditions là? 

              Il faudra bien imaginer un jour inscrire l'action politique dans un autre cadre, qui respecte les choix des citoyens mais assure une permanence à la tête de l'État: il en est des élections, vécues à la façon républicaine, comme de ce qui se passait sous les premiers Rois mérovingiens et carolingiens: Jacques Bainville a fort bien expliqué et analysé ce "problème": à la mort de chaque roi, le partage du royaume entre ses différents successeurs anéantissait tous les efforts du règne, et empêchait de facto la stabilisation territoriale du pays et, donc, la constitution de l'unité nationale (il faudra, pour cela, attendre l'élection d'Hugues Capet en 987...). C'est un peu la même chose aujourd'hui avec le système républicain: "mutatis mutandis" le système actuel est un peu frappé de la même paralysie, de la même pesanteur stérilisante....: 

                ... Il ne s'agit pas, bien sûr, de supprimer les élections: si, comme nous le proposons, on confie le poste de Chef de l'État au Chef de la Maison de France, on continuera à voter pour les municipales, les cantonales, les régionales, les législatives...Mais la tête de l'État, son sommet, sera indépendant, libre et libéré de cette mainmise absolue et incapacitante des élections sur la totalité de l'action de l'État. Comme cela se passe dans toutes les royautés européennes (1) -qui s'en félicitent et qui sont en avance sur nous dans de nombreux domaines grâce à cette force qu'ont leur système sur le nôtre- nous souhaitons garder dans notre actuel système ce qui existe et qui est bon et légitime: la représentation nationale, assurée par les différentes élections; mais en l'enrichissant, en le complétant, en le couronnant de ce qui manque à la république -elle est pauvre sur ce point, et très imparfaite...- à savoir la permanence de l'État, a coté et au-dessus des partis.....

              Cette permanence de l'Etat ne peut être assurée au quotidien que par une autorité venue du fond des âges, une autorité indépendante et distincte des partis, qui incarne ce qui ne change pas et ne peut pas changer: les intérêts supérieurs et permanents de la Nation; à côté de ce qui peut changer et doit changer en permanence: les évolutions des politiques au quotidien, variables en fonction des évolutions permanentes des choses et du monde..... Et ,là, on aurait vraiment ce que souhaite Nicolas Sarkozy: on voit bien que son intention est louable, et on voit bien que ce ne sont pas les hommes qui sont mauvais: c'est le système républicain...Prenons donc acte, pour l'instant, d'une bonne volonté affichée, qui ne peut qu'être sympathique. Mais attendons la suite, en faisant valoir nos propositions....

    (1) voir dans la catégorie "République ou Royauté": "Royauté, modernité", "L'exemple des royautés nordiques", "L'exemple espagnol" etc.

  • La Dizaine de MAGISTRO....

            Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, il faut aller à l'essentiel ...
    du (bon) sens et des fondamentaux ... un choix de civilisation !

     
            MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique.

    Les reliques barbares vont-elles terrasser les arts conceptuels ?  Aude de KERROS  Critique d'art
    Le peuple frustré est en Tunisie mais aussi France  Ivan RIOUFOL  Journaliste
    Appel aux députés sur les lois bioéthiques  Frigide BARJOT  Parodiste, chroniqueuse
    Quel est l’enjeu majeur du ministère de la Culture pour 2011 et après ?  Christine SOURGINS  Historienne de l'art, écrivain 
    Immigration, le message des prud'hommes  Eric ZEMMOUR  Journaliste, écrivain
    Emission sur Planète  François JOURDIER Officier, Contre amiral (2S)
    Sommes-nous encore capables de nous battre ?  Ivan RIOUFOL  Journaliste
    Des bureaucrates de Bruxelles  Denis TILLINAC  Ecrivain, chroniqueur
    La chute de la maison Ben Ali  François JOURDIER Officier, Contre amiral (2S)
    Mémoire courte  Denis TILLINAC  Ecrivain, chroniqueur
    Dictadura et dictablanda Hugues KERALY  Journaliste, philosophe
    L’Age du Renoncement  Chantal DELSOL  Membre de l'Institut, Professeur de philosophie politique

            Quel est l’enjeu majeur du ministère de la Culture pour 2011 et après ?  par Christine Sourgins :

     









    Historienne de l'art, écrivain

           

     

            "Passer d‘une culture pour tous à une culture pour chacun" (1) sic.

            Rien moins que d‘inverser  la politique culturelle qui fut l’ambition de Malraux. Pourquoi ? Parce que la "démocratisation culturelle a échoué" : la faute à qui ? A un ministère qui crée un art officiel administré par une caste de fonctionnaires liés aux intérêts mercantiles ? Non, vous n’y êtes pas : l‘obstacle à une politique de démocratisation culturelle, c'est … la culture elle-même ! Car elle conduit "sous couvert d'exigence et d'excellence, à un processus d'intimidation sociale" et cette quête d' "exigence et d'excellence" de la "culture pour tous" en ferait une culture d‘élite, horresco referens ! La "culture pour chacun", serait plus populaire, et pourrait, à partir de l'intime, déjouer l' "intimidation sociale" pour créer du lien social. Contradiction dans les termes : plus on se replierait sur l’intime, plus on resterait entre soi … plus on se relierait aux autres !
            "La culture, j'aime à le dire, est du domaine de l'intime", confie le Ministre. Donc la culture est tombée au niveau de la religion en régime de laïcité : ravalée au niveau d’une affaire personnelle ! En réalité, on ne saurait opposer "culture pour tous" à "culture pour chacun" sans détruire ces deux acceptions, tant elles sont complémentaires : car c‘est au sein d‘une culture générale qu'on peut forger la sienne propre.
            Mais non, on nous promet de passer d’une culture de l’offre à une culture de demande : la culture presse-bouton en somme. Et à 2 vitesses : ceux qui "slament" resteront entre eux, (cela ne les dérangera guère, la vie en clan et en tribu étant tendance) ; les amoureux de La Princesse de Clèves s’apprêtent, eux, à dépérir : pas de subventions pour une aristo ! La "culture pour chacun" découragera encore plus toute pratique artistique jugée "élitiste" par l'élite économico-médiatique au pouvoir.
    Le ministère bouge pour que rien ne change : l’Etat n’a pas besoin de citoyens cultivés mais juste de consommateurs.
            L’exigence, l’excellence ? Beurk, dit le Ministre !  Rappelons lui, ce mot de Goethe : "la barbarie, c’est le refus de l’excellence".

    (1) Document interne de sept 2010 : "Culture pour chacun. Programme d'actions et perspectives". 
  • Nouvelles du blog : de la semaine écoulée à celle qui vient...

                Samedi, c'est le moment de notre nouveau rendez-vous hebdomadaire, au cours duquel nous vous donnons quelques informations sur la vie de votre Blog. Nous espérons que nous commencerons souvent par cette bonne nouvelle : avant même la fin du mois, nous avons déjà largement dépassé le nombre de visiteurs uniques du mois d'avril, qui était notre meilleur mois depuis l'ouverture de lafautearousseau.

               Le nombre de visites et le nombre de pages consultées sont également en hausse, quoique moins forte que celle des visiteurs uniques; mais, on le sait, c'est cette catégorie qui est la plus importante. Merci donc à vous tous, et tâchons de continuer dans cette (bonne) voie ....

                Nous préparons la mise en forme de la conférence que Gérard Leclerc a prononcé à Marseille, le mercredi 27, et que vous trouverez la semaine prochaine, dans la Catégorie "Vidéo / Audio / Conférences". En attendant cet excellent exposé sur ce que Gérard à appelé "le pontificat de l'intelligence", voici ce que vous trouverez cette semaine (sauf si des imprévus, liés à l'actualité, font déplacer une ou deux notes....).

                Dans la Catégorie Ainsi va le monde, un petit sourire dimanche (détendons-nous un peu, de temps en temps...), avant de retrouver, lundi, les casseurs de notre chère ex-douce France (des voyous qui, en l'occurrence n'ont "eu"que... du sursis !); la note sur Georges Mathieu, qui devait passer mercredi dernier, a été reportée à mardi prochain (abondance de l'actualité...); mercredi, nous verrons comment La Bruyère est finalement tout à fait d'aujourd'hui, dans sa critique des jargonautes (déjà !...); mercredi nous verrons que le Littré donne une bonne définition de Youssef Fofana; la note sur le dossier du Point a aussi été reportée: espèrons qu'elle passera vendredi; et, samedi, nous célébrerons l'anniversaire de Georges Steiner, en réparant une erreur surprenante d'un site habituellement mieux inspiré. Quelle erreur ? Avoir omis de mentionner Pierre Boutang parmi "les personnalités liées à Georges Steiner". Un comble, quand on sait que celui-ci considère Boutang comme le plus grand philosophe, depuis Platon.....

                Pour ce qui est des notes longues, nous parlerons dimanche de ceux qui ont manifesté pour Colonna; lundi, vous pourrez lire la très intéressante conférence sur Freud que nous a envoyée Yvan Blot, avec ses encouragements, et dont nous vous avions touché un mot la semaine dernière; mardi, nous verrons comment Besancenot s'est fait prendre à partie par un ouvrier ( "tu fais le kéké devant les caméras.."), et nous tâcherons d'en tirer la leçon politique; mercredi, nous parlerons des suites et conséquences des longs mouvements de blocage des universités; jeudi, vous disposerez de l'enregistrement de la soirée organisée récemment par Les Epéessur Pierre Boutang, avec Gérard Leclerc, Axel Tisserand et Stéphane Giocanti. Un grand merci à nos amis des Epées pour nous avoir autorisé à diffuser ces deux enregistrements (de 55 et 33 minutes); enfin, samedi, nous poursuivrons notre débat autour de la question de la déchéance de la nationalité, en regardant précisément ce que disent les textes de lois actuels....

                Enfin, les Ephémérides nous permettront d'évoquer le martyre de Jeanne d'Arc avec un très beau texte d'André Malraux (aujourd'hui); dimanche, les travaux de restauration de Notre-Dame de Paris par Viollet le Duc; lundi, l'élection d'Hugues Capet à Senlis, dont nous vous avons tant parlé depuis mars ("Autour du Prince Jean !"); mardi, nous réfléchirons sur le sort des Girondins, apprentis sorciers, dévorés par les forces qu'ils ont imprudemment mises en mouvement, et qu'ils n'ont plus pu contrôler par la suite...; mercredi, nous évoquerons Pasteur; jeudi, Chateaubriand et Bainville nous donneront leur opinion sur la Charte de 1814 de Louis XVIII; vendredi, nous parlerons de deux monuments emblématiques de notre chère ville capitale : l'Arc de Triomphe du carrousel et le Sacré-Coeur de Montmartre; et samedi, bien sûr, le débarquement...

                Bonne semaine sur lafautearousseau, et continuez à nous aider !.... Envoyez des notes à vos amis, envoyez des commentaires... Merci d'avance...      

  • Nouvelles du Blog: de la semaine ecoulée à celle qui vient.....

                La progression de notre Blog à tous continue. Au début, c'était "le petit blog qui monte, qui monte....", maintenant ce n'est plus un petit Blog, mais il monte toujours. Qui s'en plaindrait ? On verra où nous en sommes dans quinze jours, mais si la progression actuelle se poursuit, et si on prolonge la courbe de la première quinzaine, nous dépasserons encore fin octobre les chiffres de fin septembre....

                 Sinon, plusieurs albums sont en voie d'achèvement et seront bientôt disponibles: en premier, le Mont Saint Michel, dans la série Racines. Et, dans les Ephémérides, au 17 octobre, jour de la mort de Chopin, on écoutera la valse n° 11; et, au 23 octobre, on écoutera la Marche de Robert Bruce, pour célébrer l'Auld Alliance entre français et écossais....

    Voici ce que vous trouverez à partir de dimanche sur le blog (sauf modifications de dernière minute imposées par l'actualité...) 

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Après le Jan Karski de Yannick Haennel.
    • Lundi : Le regard vide, extrait n° 11 et 12.
    • Mardi : Prix orange et prix citron.
    • Mercredi : Hilaire de Crémiers a lu pour nous (1/2): Jean-François Mattéi....
    • Jeudi : Hilaire de Crémiers a lu pour nous (2/2): Alain Finkielkraut...
    • Vendredi : Tensions et contradictions dans les  mondes musulmans.
    • Samedi : Nouvelles du Blog....

     

    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche (Emancipation de la femme...).
    • Lundi: Yvan Blot parle du légal et du légitime.
    • Mardi: Tony Kunter présente son Maurras sur Radio Courtoisie.
    • Mercredi: Hortfefeux cité à comparaître: Tu l'as voulu, Georges Dandin !...
    • Jeudi: Patrimoine: du nouveau sur Cluny...
    • Vendredi: Sylvain Gouguenheim, les nations, les identités....
    • Samedi: L'analyse économique de Jacques Sapir.

          Ephémérides :

    ·       Dimanche : Affaire des Placards. Révocation de l'Edit de Nantes. Mort de Bonchamp. Maurice Allais reçoit le Prix Nobel de l'économie. Naissance: Henri Bergson.

    ·       Lundi  : Capitulation de Yorktown. Début de la Retraite de Russie. Thérèse de Lisieux proclamée Docteur de l'Eglise.

    ·       Mardi :  Naissance de Stanislas Leszczynski. Victoire d'Ulm. Bataille de Navarin et indépendance de la Grèce.

    ·       Mercredi : Découverte de Saint Pierre et Miquelon. Naissance de Jean Bart. Fondation de la Comédie française. Trafalgar. Publication des Mémoires d'Outre-Tombe. Authentification de la Grotte Cosquer

    ·       Jeudi : Le premier saut en parachute. Création de l'AFP. Mort de Paul Cézanne.

    ·       Vendredi : Auld Alliance (traité d'allaince défensive entre la France et l'Ecosse). Décret de la Convention ordonnant la destruction des statues de rois de la façade de Notre-Dame de Paris.

    ·       Samedi : Mort de Hugues Capet. Consécration de la cathédrale de Chartres. Signature des Traités de Westphalie.

  • Nouvelles du blog: de la semaine écoulée à celle qui vient...

                Malgré les perturbations diverses des fêtes, la progression du Blog continue: nous sommes d'ores et déjà au chiffre de visites du mois passé et donc, sauf à n'avoir aucun lecteur les cinq derniers jours de l'année, nous aurons gagné un peu plus de mille visites en décembre, par rapport à novembre; le nombre de pages lues est toujours en forte augmentation, le nombre des visiteurs uniques est stable pour le deuxième mois d'affilée; espérons que janvier -puis toute l'année..- sera marqué par une reprise de la hausse de ce chiffre des visiteurs uniques, à côté des deux autres (visites et pages lues)....

                Il était près depuis quelques temps: la période de Noël est peut-être propice à son lancement: voici un nouvel Album culturel, dans la série Racines : l'extraordinaire vitrail du XIIIème siècle, dit du Miracle de Théophile, de la cathédrale de Beauvais. Les photos du vitrail sont accompagnées du célèbre texte éponyme de Rutebeuf: bonne découverte, c'est un petit cadeau de Noël !...

                Sinon, voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité).

     

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Surprise...
    • Lundi : Neuf députés contre Yazid Sabeg....
    • Mardi : Christine Boutin contre Philippe de Villiers...
    • Mercredi : Argent-Dieu, argent-roi....
    • Jeudi : L'exaspération des peupels continue de monter, de monter...
    • Vendredi : Nos voeux pour 2010...
    • Samedi : Nouvelles du blog...  
    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche (Difficile, le français ?...).
    • Lundi: A propos de Pour en finir avec les ghettos, de Jean-Marie Petitclerc...
    • Mardi: Églises en danger: on se lamente, ou on se bouge ?...
    • Mercredi:Pour mieux connaître Lorant Deutsch...
    • Jeudi:Réponse à Bruno...
    • Vendredi: pas de notes, mais des voeux pour 2010...
    • Samedi: Franchir illégalement la frontière, dans le reste du monde et en France....

              Ephémérides :

    ·       Dimanche : Naissance de Louis Pasteur. Décès: Pierre de Ronsard, Hyacinthe Rigaud, Gustave Eiffel.

    ·       Lundi  : Raid des vikings sur Paris. Première projection publique payante de cinéma à Paris.

    ·       Mardi : Évocation : Quand Jean Goujon, le Phidias français, sculptait les Cariatides du Louvre, et les Allégories de la Cour Carrée...

    ·       Mercredi : Hugues Capet fait sacrer son fils Robert II Création de l'Académie Royale d'Architecture.

    ·       Jeudi : Les tribus barbares frannchissent le Rhin gelé, à hauteur de Mayence. Création de l'Ordre du Saint Esprit. Fin du calendrier révolutionnaire.

    ·       Vendredi : Les Hospices de Beaune reçoivent leur premier patient. Entrée de Charles Quint dans Paris. 1565: pour la première fois, l'année civile commence le premier janvier. Première de Phèdre. Louis XV refonde la Gazette de France. Naissance de Cadoudal. Décès: Louis XII, du Bellay.

    ·       Samedi : Fondation de Notre-Dame de Compiègne. Benjamin Delessert développe l'exploitation méthodique de la betterave à sucre. Naissance: Thérèse de Lisieux, Charles Bréguet. Décès: Philippe V, Léon Teisserenc de Bort, météorologue.

  • Aujourd'hui, comme hier, nous sommes ”aux côtés de nos amis les Bertran de Balanda”...

    Hier, nous étions avec lui, dans sa chambre à La Timone pour l'accompagner durant ses derniers instants; aujourd'hui, nous serons au Sacré Coeur, toujours avec lui, et avec sa famille.

    Les souvenirs, évidemment, affluent à la mémoire...

    En guise d'hommage, pour Guy et toute sa famille, je remets ici le texte que j'ai publié le jeudi 13 février 2014 sur le Blog de notre Fédération Royaliste Provençale (une autre appellation que nous avons utilisée un temps à la place de Union Royaliste Provençale) lors du décès de Madame de Balanda : une façon comme une autre de marquer notre amitié, qui se base évidemment sur des idées communes, des choses que nous voulons ensemble et que nous ne voulons pas ensemble, mais qui existe aussi, et au quotidien, sur le plan personnel...

    Aux côtés de nos amis les Bertran de Balanda

     

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    Guy Bertran de Balanda vient de nous faire part du décès de sa mère. Il y a peu, c’était Bénédicte – l’une de ses sœurs – qui perdait son mari, notre ami lui aussi, Hubert de Lapeyrouse. La famille Bertran de Balanda est donc encore dans l’épreuve, si peu de temps après : Guy, Pierre, Bénédicte, Florence et Hugues.

    Nous sommes tout naturellement à leurs côtés dans ce deuil, comme nous l’avons été si souvent, et depuis si longtemps, dans les moments heureux et, surtout, les moments militants.

    Nous serons autour d’eux vendredi en la basilique du Sacré-Cœur du Prado (Messe à 11h), pour leur témoigner notre amitié et leur manifester notre soutien.

    La famille Bertran de Balanda est une famille de fidélité : il n’est que de lire ce passage où Léon Daudet évoque les « fidélités royalistes » qu’il a rencontrées dans toute la France, lors de ses déplacements, montrant combien, chez les Catalans, il se sentait chez lui, au milieu des vieilles familles des d’Espéramoins ou des Bertran de Balanda.

    Pour notre part, ce n’est pas sans émotion que nous faisons mémoire, en cette occasion, du père de Guy, lorsqu’il nous recevait, chez lui, à Marseille, dans ce salon d’angle donnant sur le Boulevard Baille et le Cours Lieutaud; puis, lorsqu’il nous eut quittés, de la présence régulière de sa mère aux Rassemblements royalistes de Montmajour et des Baux ainsi qu’à d’autres manifestations. Toute la famille était là, aussi, par exemple, avec les Jonquères d’Oriola et tant d’autres vieilles familles catalanes, lorsque le prince Jean se rendit en Catalogne, à l’invitation d’Henri de Lumley.

    La fidélité est plus qu’une qualité : c’est une vertu. Voilà quelque chose que l’on sait, chez nos amis les Bertran de Balanda. Guy, comme nous tous, est Camelot du roi, depuis bien longtemps déjà : qui pourrait compter le nombre de tracts que nous avons distribués ensemble (avec, parfois, bagarres à la clé !) ? Le nombre d’affiches collées pendant nos nuits d’interminables affichages, où nous couvrions les murs, comme le disait – furieux – un policier qui nous avait arrêtés et qui nous « engueulait » dans le fourgon : « on ne voit plus que du rouge et du jaune dans tout Marseille !. » (Il parlait des affiches du Rassemblement royaliste, collées par milliers chaque année) ? Le nombre de journaux vendus, de réunions tenues, de tâches obscures et ingrates réalisées ensemble, fastidieuses parfois, mais toujours accomplies dans la bonne humeur et, en fin de compte, malgré la fatigue, avec le sentiment du bon travail accompli pour « la Cause » ?

    Voilà pourquoi nous avons choisi de faire figurer ici « notre » commun insigne de Camelots, que nous sommes nombreux à avoir reçu de Pierre Chauvet et Jean Lavoëgie, à l’Union Royaliste Provençale. Et voilà ce qu’exprimera – même, peut-être, de façon muette – notre présence, vendredi, aux côtés de nos amis, les Bertran de Balanda.