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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Éphémérides du mois de juin : Tables des Matières

    675638744.2.jpg1 : 987 : Élection d'Hugues Capet. 1500 : Mort de Jean Le Viste, mécène de La Dame à la Licorne. 1711 : Jean-Baptiste Ducasse est fait Commandeur de l'Ordre de Saint Louis.

    2 : 177 : Martyre de Pothin, Blandine et des autres Martyrs de Lyon... 1665 : Le Bernin arrive à Paris. 1793 : Arrestation des Girondins. 1836 : Naissance d'Émile Guimet. 1934 : Inauguration du Zoo de Vincennes. 1996 : Jean-Paul II canonise Saint Jean Gabriel Perboyre, le premier saint de Chine. 2018 : Ouverture au public du Musée de la Romanité, à Nîmes...

    3 : 545 : Mort de Clotilde, épouse de Clovis. 1098 : Les Croisés s'emparent d'Antioche. 1749 : Naissance de Jean-Baptiste Lynch. 1778 : Mort de Jacques-Philippe Mareschal. 1875 : Mort de Georges Bizet. 1884 : Testament du duc d'Aumale, qui lègue Chantilly à l'Institut. 1899 : Deuxième procès de Dreyfus. 1950 : Ascension de l'Annapurna par Maurice Herzog. 2018 : Mise en service du Super calculateur "Joliot-Curie"...

    4 : Célébration de Sainte Clotilde... 1609 : Mort de François Miron. 1629 : Début de la construction du Palais Cardinal, futur Palais Royal... 1667 : Première pour Le Misanthrope. 1721 : Après la grande peste, "Voeu des Échevins de Marseille". 1783 : Premier vol de montgolfière. 1814 : Louis XVIII "octroie" la Charte Constitutionnelle. 1916 : "Le Vaillant", pigeon voyageur, remplit sa mission, malgré les gaz asphyxiants... 2022 : À Marseille, ouverture officielle au public de la Grotte Cosquer reconstituée...

    : 1305 : Clément V est élu Pape. 1595 : Victoire d'Henri IV à Fontaine Française. 1662 : Carrousel de Louis XIV. 1710 : Consécration de la Chapelle royale de Versailles. 1805 : Pierre Guillemot fusillé... 1815 : Mort de Louis du Vergier, frère d'Henri de La Rochejaquelein... 1883 : Inauguration de L'Orient-Express. 1891 : Inauguration du Sacré Coeur de Montmartre. 1949 : Création du Parc ornithologique de Pont de Gau, en Camargue. 1970 : Premier Festival Interceltique de Lorient.

    : 1245 : 7ème Croisade : Saint Louis s'empare de Damiette. 1651 : Découverte de la Vénus d'Arles. 1666 : Naissance de Corneille. 1717 : Le Régent achète... "le Régent". 1796 : La Révolution vend la cathédrale de Cambrai, pour démolition... 1844 : Naissance de Georges Fabre. 1929 : Naissance de Pierre Duclos, alias François de Boisvallée. 1983 : Le château d'Eu est inscrit aux Monument historique. 1944 : Débarquement de Normandie. 2009 : Mort de Jean Dausset.

    7 : 1226 : Antoine de Padoue est nommé Custode du Limousin. 1520 : Entrevue du Camp du Drap d'Or. 1596 : Jean Bodin rédige son testament. 1654 : Sacre de Louis XIV.

    8 : 1637 : Parution du Discours de la méthode. 1638 : Naissance de Pierre Magnol. 1795 : Mort de Louis XVII, le deuxième Roi martyr. 1939 : Charles Maurras est reçu à l'Académie française. 1959 : Mort de Jean de la Varende. 1969 : À Montmajour, premier Rassemblement Royaliste d'une longue série de 33... 1970 : Le général de Gaulle rend visite au général Franco...

    :  721 : Eudes d'Aquitaine écrase les envahisseurs musulmans à Toulouse. 1109 : Ré-organisation de la Foire du Lendit, à Saint-Denis. Louis IX ordonne la construction du premier Quai de Paris : le Quai des Grands Augustins... 1660 : Louis XIV épouse Marie-Thérèse. 1664 : Jérôme Hatt fonde à Strasbourg la Brasserie du Canon, qui deviendra Kronenbourg. 1793 : Les Vendéens s'emparent de Saumur. 1815 : Fin du Congrès de Vienne. 1915 : Dissolution du 336ème Régiment d'Infanterie... 2008 : L'État cède l'Abbaye de Sylvacane à la commune de La Roque d'Anthéron...

    10 : 1194 : Le feu ravage la cathédrale de Chartres. 1673 : Naissance de Duguay-Trouin. 1794 : Instauration de la Terreur. 1875 : Pose de la première pierre de la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre. 1913 : Pie X élève Saint-Sauveur de Rocamadour au rang de Basilique.  1944 : Massacre d'Oradour-sur-Glane. 1951 : Mort de Jean-Jacques Waltz, dit Hansi. 1958 : Mort de Gustave Cohen.

    11 : 1144 : Consécration du chevet de l'abbaye de Saint Denis. 1738 : Naissance de Christophe Oberkampf. 1784 : "Ce mur murant Paris rend Paris murmurant" : Calonne accepte la construction du Mur des Fermiers généraux... 1909 : Tremblement de terre en Provence. 1916 : La "Tranchée des baïonettes". 1928 : Naissance de Michel Mourre. 2010 : Le Collège des Bernardins reçoit le Prix du Patrimoine culturel de l'Union Européenne / Concours Europa Nostra, dans la catégorie "Conservation". 2012 : Le Louvre préempte l'un des plus beaux chefs d'oeuvre de Bouchardon : le buste représentant Charles Frédéric de La Tour du Pin, marquis de Gouvernet.

    12 : 1672 : Traversée du Rhin par les armées de Louis XIV. 1709 : Lettre de Louis XIV à la Nation. 1750 : Naissance d'Anne-Éléonore Franchi. 1793 : Cathelineau Commandant en chef de la Grande Armée catholique et Royale. 1827 : Création de la première ligne de Chemin de fer. 1867 : Naissance de Charles Fabry, co-découvreur de la Couche d'ozone. 2015 : 500 ans après son introduction par François premier, le cépage royal "Romorantin" revient à Chambord...

    13 : 1643 : Aux sources de la Comédie française : Molière fonde L'Illustre théâtre. 1684 : Louis XIV assiste à la mise en service de la Machine de Marly. 1794 : Installation de la Guillotine sur la Place du Trône renversé... 1926 : Naissance du Professeur Jérôme Lejeune. 1958 : Premier Pèlerinage militaire international, à Lourdes... 2022 : La BNF acquiert un manuscrit médiéval de Chrétien de Troyes.

    14 : 1658 : Turenne remporte la Bataille des Dunes. 1791 : Adoption de la Loi Le Chapelier. 1830 : Débarquement des troupes françaises à Sidi Ferruch. 1912 : Péguy commence son pèlerinage vers Chartres... 2004 : à Versailles, inauguration du Bosquet des Trois fontaines restitué.

    15 : 1530 : François premier fonde la Collection des Joyaux de la Couronne. 1594 : Naissance de Nicolas Poussin. 1618 : Naissance de Nicolas Blondel. 1693 : Discours polémique de La Bruyère à l'Académie. 1772 : Naissance de Jean Jan. 1775 : Le jeune Maximilien Robespierre, élève du Lycée Louis-le-Grand, récite le compliment au Roi Louis XVI, rentrant à Paris, après le sacre de Reims. 1785 : Mort de Pilâtre de Roziers dans la chute de sa montgolfière.

    16 : 1817 : Épilogue d'une affaire remontant à sept siècles : les restes d'Héloïse et d'Abélard sont réunis au Père Lachaise... 1906 : Van Cleef et Arpels, un des premiers joailliers à s'installer Place Vendôme... 1940 : Fin du Front Populaire : Démission de Paul Reynaud, Pétain Président du Conseil. 1944 : Assassinat de Marc Bloch. 1961 : Rudolf Noureev demande l'asile politique à l'Aéroport du Bourget. 1978 : Première Cinéscenie au Puy du Fou....

    17 : 1434 : Les Anglais lèvent définitivement le siège du Mont Saint-Michel. 1734 : Mort du Maréchal de Villars. 1673 : Découverte de la baie du Mississippi. 1789 : Adoption du terme Assemblée nationale. 1818 : Naissance de Charles Gounod. 1885 : La statue de La Liberté éclairant le monde arrive à New York. 1909 : Naissance de Régine Pernoud. 1940 : Élisabeth de Miribel dactylographie l'Appel du 18 juin. 2011 : Pour le 40ème anniversaire des Chorégies d'Orange la Comédie Française vient jouer Andromaque dans le Théâtre antique...

    18 : 1204 : Philippe Auguste reconquiert la Normandie. 1429 : Victoire de Patay. 1690 : Création du Régiment de Clare; aux origines de la "Brigade Irlandaise"... 1726 : Mort de Michel Delalande. 1815 : Waterloo. 1845 : Naissance de Charles Laveran. 1857 : Loi d'assainissement des Landes de Gascogne. 1940 : Appel du 18 juin.

    19 : 1464 : Louis XI promulgue l'Édit de Luxies, aux sources de la Poste contemporaine. 1623 : Naissance de Blaise Pascal. 1767 : Jean Chastel tue "la bête du Gévaudan"... 1840 : Mort de Pierre-Joseph Redouté. 1867 : Exécution de l'Empereur Maximilien, au Mexique.

    20 : 451 : Attila écrasé aux Champs Catalauniques. 1671 : Marguerite-Marie Alacoque entre au Couvent de Paray-le-Monial. 1791 : Louis XVI signe sa Déclaration à tous les Français à sa sortie de Paris... 1792 : La populace révolutionnaire envahit les Tuileries : sentiments du jeune Bonaparte, qui assiste à la scène...  1815 : Coup de bourse de Nathan de Rothschild. 1828 : Première présentation publique du Cadre noir, en l'honneur de la Duchesse de Berry. 1894 : Alexandre Yersin découvre le bacille de la peste. 2006 : Inauguration du Musée des Arts premiers, du Quai Branly.

    21 : 1576 : Défaite de Charles le Téméraire à Morat. 1667 : Fondation de l'Observatoire de Paris. 1712 : Naissance de l'Amiral de Guichen. 1723 : Mort de Dumouriez du Perier, créateur du Corps des pompiers de la Ville de Paris. 1791 : Échec de l'évasion de Louis XVI. 1857 : Mort de Jacques-Louis Thénard. 1931 : La réunion royaliste du Mont Renaud... 1931 : Couronnement de la statue de Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille.

    22 : 1763 : Naissance d'Étienne Méhul. 1774 : L'Acte de Québec rend une partie de leurs droits aux Canadiens français. 1812 : Début de la Campagne de Russie. 1815 : Deuxième abdication de Napoléon. 1922 : Discours de Léon Daudet à la Chambre, en défense des "Humanités".

    23 : 1148 : Fondation de l'Abbaye de Sénanque. 1336 : Consécration de la première tranche de travaux du Palais des Papes. 1701 : Mort d'Augustin-Charles d'Aviler. 1789 : Mirabeau s'oppose aux envoyés du Roi. 1821 : Mort de Louise-Marie de Bourbon-Penthièvre. 1863 : L'eau de source de Vergèze reconnue "Eau minérale naturelle" par décret impérial. 1894 : Rétablissement des Jeux Olympiques. 1910 : Naissance de Jean Anouilh. 1940 : Visite éclair d'Hitler à Paris... 1969 : Ionesco prend publiquement parti pour la monarchie...

    24 : 1245 : Ouverture du 1er Concile de Lyon, dont le but est de déposer Frédéric II, Empereur du Saint Empire. 1473 : Louis XI vient à Beauvais honorer Jeanne Hachette, qui a contraint Charles le Téméraire à lever le siège de la ville. 1519 : Consécration de la Collégiale de Villefranche-de-Rouergue. 1771 : Naissance de du Pont de Nemours. 1950 : Abrogation de la Loi d'exil.

    25 : 841 : Bataille de Fontenay en Puisaye. 864 : Édit de Pîtres, créant la Monnaie de Paris. 1513 : Le maître verrier Arnaud de Moles achève sa série des vitraux de la cathédrale Sainte-Marie d'Auch. 1673 : Mort de d'Artagnan. 1804 : Cadoudal refuse de demander sa grâce. 1807 : Début des discussions entre Napoléon et Alexandre à Tilsit, sur le Niémen. 1887 : Proust remplit son "questionnaire"... 1927 : le plus grand canular de l'histoire de France : Léon Daudet s'évade "légalement" de la Prison de la Santé !...

    26 : 363 : Mort de Julien l'Apostat. 1178 : Mort de Saint Anthelme. 1683 : Duquesne bombarde Alger... 1753 : Naissance de Rivarol. 2005 : Iter à Cadarache.

    27 : 49 avant J-C : Première victoire de la flotte de César - qui assiège Massalia - sur la flotte Massaliète.  1462 : Naissance du futur Louis XII. 1550 : Naissance du futur Charles IX. 1619 : Louis XIII est reçu à Azay-le-Rideau. 1696 : Mort de Michel Lambert. 1748 : Aux origines de la Place Louis XV, aujourd'hui "de la Concorde"... 1881 : Naissance de Jérôme Carcopino. 1998 : Mort de Pierre Boutang.

    28 : 202 : Célébration de Saint Irénée. 1492 : Première ascension officielle : le Mont Aiguille, dans le Vercors. 1545 : Androuet du Cerceau obtient des Lettres patentes protégeant son travail. 1873 : Naissance d'Alexis Carrel. 1918 : Signature du Traité de Versailles. 1940 : Hitler entre à Strasbourg.

    29 : 1694 : Exploit de Jean Bart au Texel. 1718 : Consécration de la Cathédrale de Castres. 1786 : Fin du voyage triomphal de Louis XVI à Cherbourg. 1793 : Les Vendéens échouent devant Nantes.  1805 : Naissance de Tocqueville. 1902 : Marcel Renault remporte la course Paris-Vienne à bord d'une nouvelle Renault 4 cylindres. 1949 : Premier Journal télévisé. 1960 : Mort de Joseph Opinel.

    30 : 1470 : Naissance du futur Charles VIII. 1599 : Aux origines de l'Arsenal de Toulon... 1673 : Prise de Maastricht. 1836 : Mort de Rouget de l'Isle. 1847 : Inauguration de l'Aqueduc de Roquefavour. 1998 : Fondation des American friends of Versailles.

     

      Et pour les Éphémérides des mois d'Avril et de Mai :

    Éphémérides du mois d'Avril...

    Éphémérides du mois de Mai...

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  • Le jury du Prix des Impertinents a procédé à sa deuxième sélection :

            Le 29 septembre dernier, nous avons rendu compe de la première sélection du Prix des Impertinents : sept auteurs avaient été retenus :

            La première selection du Prix des Impertinents.pdf

            Voici les quatre qui ont été retenus après la deuxième sélection :

    * Laurent Fourquet, L’Ere du consommateur, Cerf

    * Jean-François Mattéi, Le Procès de l'Europe, Puf

    * Jean-Claude Michéa, Le Complexe d'Orphée, Climats

    * Richard Millet, Fatigue du sens, Pierre-Guillaume de Roux  

            Le jury, présidé par Jean Sévillia, réunit  Christian Authier, Jean Clair, Louis Daufresne, Chantal Delsol, Bruno de Cessole, Paul- François Paoli, Rémi Soulié (secrétaire général du jury), François Taillandier et Eric Zemmour.

           Le Prix des Impertinents 2011 sera décerné le 21 novembre au Montparnasse 1900, partenaire du Prix.

    Rappel

    Prix des Impertinents 2010 : Michèle Tribalat, Les yeux grand fermés. L’immigration en France, Denoël.

    Prix des Impertinents 2009 : Claire Brière- Blanchet, Voyage au bout de la Révolution, de Pékin à Sochaux, Fayard.

    Contacts : - Jean Sévillia, Président du jury - prixdesimpertinents@yahoo.fr

                   - Rémi Soulié, Secrétaire général du jury - remi.soulie@orange.fr

    Pour en savoir plus sur leur ouvrage :

    1. Laurent Fourquet, L’Ere du consommateur, Cerf 

    laurent fourquet.jpg  

    346 pages, 25 euros 

    presentation de l'editeur.pdf 

     

     

    2. Jean-François Mattéi, Le Procès de l'Europe, Puf 

    mattei le proces de l'europe.jpg 

    264 pages, 21 euros 

    Présentation de l'editeur.pdf

     

     

    3. Jean-Claude Michéa, Le Complexe d'Orphée, Climats 

    michea.jpg 

    19 euros 

    présentation de l'éditeur.pdf

    et vu par Boltanski, dans Le Monde, qui n'a pas vraiment apprecié :

    vu par Luc Boltanski.pdf

     

     

    4. Richard Millet, Fatigue du sens, Pierre-Guillaume de Roux 

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    153 pages, 15,20 euros 

    Présentation de l'editeur.pdf

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (37), les Cimbres et les Teutons (3)...

    Nous sommes maintenant en 102, les barbares sont de nouveau là, et cette fois ils ne partiront plus. Le choc décisif est maintenant inéluctable et imminent.

    A partir de là, mais ils ne le savent pas, tout est joué d'avance; les barbares sont perdus et la victoire de Marius est certaine. Encore faut-il la concrétiser, car dans les esprits le défaitisme fait des ravages; et si Marius et Marthe ne doutent pas une seconde du succès final, ils sont bien les seuls.

    Depuis onze ans les populations du sud de l'Europe vivent dans l'angoisse et la terreur; dans la certitude que tout est perdu et que les barbares vont ravager les dernières terres qu'ils n'ont pas encore réduites en cendres.

    C'est avec cette armée démoralisée que Marius (et Marthe...) vont remporter la bataille décisive, et ce faisant sauver Rome, et la Civilisation.

    Le combat aura lieu en Provence, dans cette Provincia avant-poste de Rome, où fleurissait alors la Massalie. Les Grecs étaient depuis toujours alliés aux Romains, et encore plus face aux Cimbres et aux Teutons. Sauver Rome c'était sauver Marseille et son empire, et réciproquement. C'est la raison pour laquelle toute la population, grecs et romains confondus, seconda le Consul Caïus Marius; et c'est dans ce soutien unanime qu'il faut voir l'une des clés de sa réussite.

    Suivons maintenant, sur le terrain, le plan de Marius et le piège dans lequel il a attiré les barbares. Et nous verrons comment la toponymie des lieux a bien gardé, deux mille ans après, le souvenir de ce gigantesque affrontement qui a eu lieu chez nous...

    Pendant leur présence en Espagne, Marius a minutieusement repéré le terrain, et choisi l'endroit où il veut leur livrer bataille : ce sera près d'Aix. Encore faut-il empêcher les barbares de suivre le littoral, qui est le chemin le plus court. Marius va donc les forcer à remonter le long du Rhône.

    A hauteur de Fos, dans cette zone marécageuse facilement franchissable où divaguait le fleuve, il crée un canal pour "ammener le Rhône jusqu'à la mer", comme le dit Plutarque : ce seront les Fosses Mariennes (Fossae Marianae), dont le nom de Fos est directement issu.

    Tout comme, juste à côté, l'étang de Berre est le Marthicum, l'étang de Marthe, donnant son nom à Martigues.

    Les barbares, ne se doutant de rien, remontent donc cet obstacle liquide : barbares à gauche du Rhône, Romains à droite; les adversaires s'observent, s'épient. A hauteur d'Ernaginum (près de Saint Rémy), le général fait attaquer une petite partie de l'arrière garde barbare, qui s'était égarée; ses soldats, pour la première fois depuis des années, mettent en pièce des barbares : résultat dérisoire d'un strict point de vue militaire, mais incalculable pour le moral : les légionnaires viennent d'apprendre que les barbares ne sont pas invincibles, qu'on peut les dominer, et que leur général peut les mener à la victoire !

    Ils rentrent dans leur campement en hurlant Morti sunt ! Morti sunt ! en parlant des barbares qu'ils ont tués : c'est l'origine du nom de l'actuel quartier des Mortissons, à Saint Rémy...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

    lafautearousseau

  • Nouvelles du Blog : de la semaine écoulée à celle qui vient...

                La semaine passée, nous achevions notre série de Regards croisés sur l'Islam (huit au total) et vous disposez maintenant de l'ensemble de ces huit regards regroupés en un seul PDF; cette semaine, ce sont nos Quelques instants en bonne compagnie qui s'achèvent: vingt, au total, passés à lire ensemble quelques extraits significatifs de ce bon livre qu'est le livre du Prince.

                 Nous espérons avoir donné l'envie à celles et ceux qui ne l'avaient pas (encore) fait d'acheter et de lire cet ouvrage, et -comme pour les Regards croisés..- vous allez disposer de ces vingt extraits, avec leur illustration, regroupés en un seul PDF, afin que vous puissiez, à votre tour, l'envoyer à des amis, et participer ainsi à sa diffusion. Nous en ferons également un Album....

                  Bientôt les vacances : vous en avez pris l'habitude, lafautearousseau ne vous laissera pas tomber pendant que tout le monde ou presque sera parti goûter un repos bien merité. Nous resterons avec vous, vingt quatre heures sur vingt quatre et sept jours sur sept, pour réagir à l'actualité. Comme d'habitude -racines chrétiennes de la France obligent, et pour nous ce n'est pas un vain mot...- nous ferons relâche le seul jour du 15 Août, mais à cette exception -habituelle...- près, lafautearousseau ne s'arrête jamais..... et ne s'arrêtera pas non plus cette fois-ci....

                Cette semaine, un mini feu d'artifice dans les Ephémérides... On parlera de Pierre Boutang (dimanche 27, anniversaire de sa mort) et ce sera l'occasion de l'entendre dialoguer avec Raymond Aron, et de lire quelques mots de Jean-François Mattéi sur lui; lundi, naissance d'Alexis Carrel et mauvais Traité de Versailles de 1918, avec l'opinion motivée de Jacques Bainville; mardi, le voyage triomphal de Louis XVI à Cherbourg; mercredi, la mort de d'Artagnan et les deux marches de Mousquetaires composées par Lully; jeudi, mort de Léon Daudet; samedi, élection d'Hugues Capet.....

                En voici le programme détaillé :

                Ephémérides :

    • Dimanche : Naissances de Louis XII et de Charles IX. Mort de Pierre Boutang.
    • Lundi : Première ascension officielle: le Mont Aiguille, dans le Vercors. Signature du Traité de Versailles (1918). Naissance d'Alexis Carrel.
    • Mardi : Les Vendéens échouent devant Nantes. Premier Journal télévisé.
    • Mercredi : Naissance de Charles VIII. Prise de Maastricht.
    • Jeudi : Mort de Léon Daudet.
    • Vendredi : Saint Louis s'embarque à Aigues Mortes pour la IXème Croisade. Mort d'Olivier de Serres. Mort de Rousseau. Naufrage de La Méduse. Création de l'Armée de l'Air. Mise en service du Pont de Tancarville. Premier essai nucléaire à Mururoa. Gilles Vigneault reçoit la Légion d'Honneur.
    • Samedi : Couronnement d'Hugues Capet. Fondation de Québec. Mort de Marie de Médicis.
  • Autour du Prince Jean ! À Senlis, acte I...(2/3)

    prince jean,jean d'orléans,jean de france,bourbons,orléans,philoména de tornos,senlis,brizard,rey,capétiensOn est plus que très largement en avance. On a flâné dans les rues de la ville, et on souhaiterait jeter un oeil dans le jardin du château d'Hugues Capet, mais, comme le Vin d'honneur s'y prépare, on nous demande courtoisement d'attendre après la messe...

    Le mieux est donc d'entrer dans la cathédrale, où l'on voit déjà pas mal de monde, les portes étant grandes ouvertes. On a donc bien tout le temps de l'admirer dans ses moindres détails, cette cathédrale, et on a le plaisir de croiser, en passant, pas mal d'amis et de connaissances. On retrouve avec plaisir Yvan Aumont, puis Pierre de Meuse et Catherine son épouse. On croise et on salue Henri Bec, Gérard Leclerc, Bernard Pascaud, Jean Sevillia, Hilaire de Crémiers et son épouse...

    Au détour d'un pilier, on tombe sur Henri de Lumley et son épouse. On en profite pour leur raconter comment nous avons tâché de rendre un peu du merveilleux travail qu'il ont effectué pour le Prince, à Tautavel et à la Vallée des merveilles; et on leur redit l'admiration que suscitent leur énergie et leurs compétences, mondialement reconnues. Toujours bouillonnant d'idées, Henri de Lumley lance un projet plutôt fumant, mais il est encore trop tôt pour en parler. De toutes façons, vous serez évidemment tenus au courant...

    L'heure tourne, et l'on voit bien que tout se met en place. La chorale Capella Peregrina - dont on ne sait pas encore à quel point elle va nous enchanter... - fait retentir les premières notes de ses répétitions. Quo non ascendam ? On se demande, si c'est cela la répétition, ce que sera la prestation elle-même. On verra que ce sera très largement au-delà des espérances...

    Monseigneur Brizard traverse la nef : on en profite pour le saluer, en le félicitant pour le merveilleux travail qu'accomplit l'Oeuvre d'Orient, dont il s'occupe tant, et si bien...

    Il est maintenant dix heures trente. La cathédrale est presque remplie, et les premiers invités de marque commencent à arriver.

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    L'heure tourne toujours, et l'on comprend qu'il doit bien y avoir par ci, par là quelques petits retards de dernière minute puisque, maintenant, les onze heures sont bien passées. Mais on n'en a pas les raisons...
     
    Le prince Eudes, de sa belle voix chaleureuse, ouvre en quelque sorte la cérémonie malgré tout: c'est pour nous annoncer, au micro, d'abord en français puis en anglais, une nouvelle que nous avions apprise trois jours auparavant, de la bouche même du Prince, mais que beaucoup ignoraient, et qui va attrister l'assistance: la mère du Prince Jean, la duchesse de Montpensier, a dû subir une intervention chirurgicale, et ne pourra assister à la cérémonie !...
    Ce sera donc sa soeur qui conduira le prince à l'autel. C'est une pénible nouvelle, surtout lorsque l'on sait la qualité du lien qui unit le prince à sa mère (ci dessous à Vienne, entourée de Jean et de Philoména).
    L'assemblée, en proie à une émotion non feinte, mesure à quel point est cruelle, en ce jour de joie, l'absence de cette femme courageuse, qui a tant fait pour ses enfants et à qui les soucis n'ont pas manqués. Par l'esprit et la prière, chacun s'unit en pensée au prince et à sa mère, séparés mais pourtant mystérieusement, spirituellement réunis, par la chaîne invisible des prières de tous....
                 
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    L'heure tourne encore. D'autres invités sont entrés dans la cathédrale : l'infante Pilar, soeur du roi d'Espagne; le prince Philippe de Belgique et son épouse, Mathilde, ainsi que son frère, Laurent; Gundakar de Liechtenstein, époux de la princesse Marie, soeur des princes Jean et Eudes; Charles-Hugues de Bourbon Parme; des représentants de la plupart des familles princières d'Europe (Habsbourgs d'Autriche, Bragance du Portugal...).
     
    On parle allemand, espagnol, anglais (et même... français !...) : une image de l'Europe assurément plus sympathique - et plus vivante !... - que celle trop souvent renvoyée par une certaine bureau-technocratie bruxelloise...
     
    Le Comte de Paris a fait son entrée, lui aussi. Inutile maintenant de chercher à l'approcher: nous le retrouverons tout à l'heure, au Vin d'honneur...
     
    Mais voilà, enfin on y est, et cette fois c'est la bonne: par les portes grandes ouvertes on voit arriver le cortège. Les orgues retentissent. Pourquoi ne pas le dire, simplemen t: on est émus...     
     
    (à suivre...)
  • C'est aussi tout cela (tous ”ceux-là”...), la France : dans les Ephémérides cette semaine...

    Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides (et, en permanence : Du passé faisons table rase.pdf )  :

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     Dimanche : 987 : Élection d'Hugues Capet. 1500 : Mort de Jean Le Viste, mécène de La Dame à la Licorne.

     Lundi : 177 : Martyre de Pothin, Blandine et des autres martyrs de Lyon.... 1665 : Le Bernin arrive à Paris. 1793 : Arrestation des Girondins. 1836 : Naissance d'Emile Guimet. 1934 : Inauguration du Zoo de Vincennes. 1996 : Jean-Paul II canonise Saint Jean Gabriel Perboyre, le premier saint de Chine.

    • Mardi 545 : Mort de Clotilde, épouse de Clovis. 1098 : Les Croisés s'emparent d'Antioche. 1778 : Mort de Jacques-Philippe Mareschal. 1875 : Mort de Georges Bizet. 1884 : Testament du duc d'Aumale, qui lègue Chantilly à l'Institut. 1899 : Deuxième procès de Dreyfus. 1950 : Ascension de l'Annapurna par Maurice Herzog.

    • Mercredi : 1667 : Première pour Le Misanthrope. 1721 : Après la grande peste, "Voeu des Echevins de Marseille". 1783 : Premier vol de montgolfière. 1814 : Louis XVIII "octroie" la Charte Constitutionnelle.

    • Jeudi : 1305 : Clément V est élu Pape. 1595 : Victoire d'Henri IV à Fontaine Française. 1662 : Carrousel de Louis XIV. 1710 : Consécration de la Chapelle royale de Versailles. 1883 : Inauguration de L'Orient-Express. 1891 : Inauguration du Sacré Coeur de Montmartre. 1949 : Création du Parc ornithologique de Pont de Gau, en Camargue...

     Vendredi :  1245 : 7ème Croisade: Saint Louis s'empare de Damiette. 1651 : Découverte de la Vénus d'Arles. 1666 : Naissance de Corneille. 1717 : Le Régent achète... "le Régent". 1796 : La Révolution vend la cathédrale de Cambrai, pour démolition.... 1844 : Naissance de Georges Fabre. 1944 : Débarquement de Normandie. 2009 : Mort de Jean Dausset.

     Samedi : 1226 : Antoine de Padoue est nommé Custode du Limousin. 1520 : Entrevue du Camp du Drap d'Or. 1654 : Sacre de Louis XIV.

     

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  • Au hasard de la navigation sur le Net : écho des Blogs, des Pages Facebook... et d'ailleurs

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de signaler à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous sommes en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées) 

     

    Sur le Blog La Couronne : "Je pense que par correction pour vingt siècles de monarchie en France on devrait mettre une fleur de Lys dans le blanc du drapeau français" (Hugues Aufray, le 21 septembre sur RTL)  

    1. De Benoît XVI : le droit... à ne pas émigrer, sur le Blog Zénit ("le monde vu de Rome) : http://www.zenit.org/article-32408?l=french

    2. ASSAWRA, Mouvement démocratique arabe, écrit à François Hollande sur son déplacement à Toulouse, où il a joué les "caniches" de Netanyahou : http://www.assawra.info/spip.php?article1372

    3. Naturalisation : Les libéralités de Valls, par Fabrice Madouas, dans Valeurs actuelles : http://www.valeursactuelles.com/actualités/société/naturalisation-libéralités-de-valls20121025.html

    4. les Rebelles, La Contre-Révolution, de Jérôme Besnard : c'est présenté par la boutique en ligne du Monde : http://boutique.lemonde.fr/livres/les-rebelles/la-contre-revolution.html 

    5. Famille et Liberté sur le Net : L'association vient d'ouvrir un compte Facebook et un compte Twitter. Vous pouvez, si vous êtes inscrit sur facebook, "aimer" la page, dont voici l'adresse : http://www.facebook.com/pages/Famille-et-Libert%C3%A9/172120852925616

    Si vous êtes inscrit sur twitter, vous pouvez vous "abonner" aux publications de la page, que voici : https://twitter.com/FamilleLiberte

    Vous pouvez signer la Lettre au Président de la République : http://s221021824.onlinehome.fr/ws_prod/petition_FL1/

     

     

    Famille et Liberté - 17 rue Dupin, 75006 Paris - Tel : 01 45 49 05 95 (www.familleliberte.org)

  • Nouvelles du Blog : de la semaine écoulée à celle qui vient...

                Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides, marquées par la réflexion hautement politique sur l'action, et le sort des Girondins, ces "idiots utiles" dont parlera un jour Lénine. Jacques Bainville, comme d'habitude, nous aidera à tirer cette leçon politique sur la malfaisance de ces orateurs brillants, et intelligents, mais tellement imbus de leur personne qu'ils se sont figuré pouvoir règler le cours des choses en fonction de leurs souhaits, et faire une révolution, à leur profit, bien sûr.

                Alors qu'en sapant l'édifice politique millénaire de la Monarchie, c'est tout simplement l'avènement inéluctable de "la" Révolution qu'ils ont favorisé.... Et, accessoirement si l'on peut dire, leur propre perte....

    Ephémérides :

    ·       Dimanche : Martyre de Jeanne d'Arc. Création de La Gazette de France. Mort de Voltaire.

    ·       Lundi : Fin des travaux de restauration de Notre-Dame de Paris par Viollet-le-Duc.

    ·       Mardi : Election d'Hugues Capet.

    ·       Mercredi : Arrestation des Girondins.

    ·       Jeudi : Première vaccination contre la rage. Ascension de l'Annapurna par Maurice Herzog. Mort de Georges Bizet.

    ·       Vendredi : Le Misanthrope. Premier vol de montgolfière. Louis XVIII "octroie" la Charte Constitutionnelle de 1814.

    ·       Samedi : Victoire d'Henri IV à Fontaine Française. Carrousel de Louis XIV. Inauguration du Sacré Coeur.

     

  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à celle qui vient.....

    • Voici ce que vous trouverez à partir de demain sur le blog. 
    • Notes longues : 
    • Dimanche : Tout ce qui est Racines est bon: Les fêtes de Jeanne Hachette à Beauvais.
    • Lundi : Alain Finkielkraut sur France inter (deux vidéos, de 9 et 18 mn.).
    • Mardi : La CGT contre.... la CGT ?
    • Mercredi : L'avertissement de Robert Zoellick, président de la Banque mondiale.
    • Jeudi : L' "affaire Burgaud"....
    • Vendredi : "Les expulser, oui, mais pour où ?..." (6/6);
    • Samedi : Nouvelles du Blog...
    • Notes courtes :
    • Dimanche: le sourire du dimanche.
    • Lundi: Réponse à un message sur la Turquie.
    • Mardi: Dialogue des Carmélites (opéra), sur Kto.
    • Mercredi: Sur Frédéric Mitterand, nommé ministre.
    • Jeudi: Libération de Florence Rey.
    • Vendredi: Halde à l'imposture !...
    • Samedi: Grand Versailles numérique.

          Ephémérides :

    ·       Dimanche : Première ascension officielle: le Mont Aiguille, dans le Vercors. Signature du Traité de Versailles (1918). Naissance d'Alexis Carrel.

    ·       Lundi Les Vendéens échouent devant Nantes. Premier Journal télévisé.

    ·       Mardi : Naissance de Charles VIII. Prise de Maastricht.

    ·       Mercredi : Mort de Léon Daudet.

    ·       Jeudi Saint Louis s'embarque à Aigues Mortes pour la IXème Croisade. Mort d'Olivier de Serres. Mort de Rousseau. Naufrage de La Méduse. Mise en service du Pont de Tancarville. Premier essai nucléaire à Mururoa. Gilles Vigneault reçoit la Légion d'Honneur.

    ·       Vendredi Couronnement d'Hugues Capet. Fondation de Québec. Mort de Marie de Médicis.

    ·       Samedi : Mort de Chateaubriand.

  • Théâtre • Comédie du pouvoir

     

    par Bruno Stéphane-Chambon

     

    Nous arrivons au printemps et pour le fêter, l’association Le Parti d’en rire, qui réunit des amoureux du théâtre, nous convie à une représentation qui s’annonce jubilatoire.

    La troupe a pris ce pseudonyme en souvenir du sketch de Francis Blanche et Pierre Dac qui avait créé, dans les années 1950, Le parti d’en rire, un parti politique humoristique qui avait donné lieu à une chanson célèbre sur la musique du Boléro de Ravel. Cet hymne parodique avait été repris ensuite avec succès par les 4 Barbus.

    En compagnie d’amis et de sa fratrie, l’animateur de la troupe, Joseph Darantière, a écrit une comédie inédite qui illustre les arcanes de la politique actuelle et les tractations menées en coulisse pour de prochaines élections : Le discours du président.

    Par-delà le simple désir d’amuser, l’auteur de la pièce, après une mission humanitaire auprès de la fondation Martin de Porres, en Colombie, s’est engagé à récolter des fonds destinés à achever le développement d’une école, à Anolaima, dans le département de Cundinamarca. Les enfants démunis y reçoivent une bonne formation scolaire, adaptée à leur environnement naturel. Les fonds servent aussi à parrainer un enfant dont la famille ne peut assurer les frais de scolarité.

    On pourra donc se rencontrer de façon conviviale pour encourager ces jeunes comédiens qui choisissent l’humour corrosif et allègre plutôt que la pensée correcte et morose qui affecte la jeunesse germanopratine.

    Mise en scène de François-Xavier Joyeux, avec Anne-Laure de Reviers ; Marie Verny ; Marie-Ange Darantière ; Thérèse Darantière ; Michel Darantière ; Joseph Darantière, Victor Carpentier, Paul-Louis de Roincé, Philippe Huten, Côme de Vannoise et Hugues Lefer.

    Théâtre Le Passage Vers les Etoiles,
    17, Cité Joly Paris 11ème
    Le vendredi 8, samedi 9, mardi 12, mercredi 13 et jeudi 14 avril à 20h.
    Téléphone : 09 50 00 60 17
    passageversetoiles@free.fr
    Pour vos réservations en direct : http://lepartidenrire.com/reservations/
    Pour les contacter : denrireleparti@gmail.com
    Pour en savoir plus sur l’association : http://lepartidenrire.com/ 

     

  • Bien-sûr que les soutiens des migrants agissent par idéologie !

    Le Karaboudjan du capitaine Haddock alias l'Aquarius

     

    Par Antiquus

    Excellent commentaire, du mardi 8 août, à propos de notre publication « Bravo, l'Italie ! Pas pour Saint-Nazaire ! Pour la Méditerranée ! ». En réponse à un commentaire d'Hugues Noël, auquel on devra se reporter ainsi qu'à notre article. (Lien ci-dessous).   LFAR 

     

    3142485460.jpgBien sûr que c'est par idéologie. Il y a de nombreuses catégories d'idéologues qui favorisent l'immigration de masse. 

    D'abord il y a ceux qui veulent dynamiter la société et la culture européenne, dans une vision trotsko-gramsciste, afin de rendre la révolution inévitable. C'est à cette catégorie qu'appartient Cédric Herrou.

    Ensuite il y a ceux qui, au nom d'un christianisme dévoyé, reprennent pour argent comptant les paroles de certains papes récents qui considèrent que l'immigration et la suppression des frontières font partie du plan de Dieu. Ils savent que c'est suicidaire pour l'Europe mais pensent que l'Europe a fait son temps.

    Il y a les cercles puissants de financiers comme Soros, qui fournissent de l'argent à ces associations sans cacher un but double: faire sauter les frontières qui sont un obstacle à la poursuite de la mondialisation, et fournir une main-d'oeuvre pas chère qui permet de bloquer les salaires qui, je vous le rappelle, ont baissé en valeur restituée depuis 40 ans. Ont partie liée avec ces cercles les organes dirigeants de la communauté européenne, et les néoconservateurs américains qui sont justement responsables des guerres un peu partout. Un général américain concluait un exposé à l'OTAN il y a quelques années: "malheur aux peuples qui refuseront de se métisser!"

    Conclusion, si vos bons sentiments provoquent chez vous des remontées stomacales, vous êtes priés de ne pas nous en faire profiter.  

    Lire ...

    Bravo, l'Italie ! Pas pour Saint-Nazaire ! Pour la Méditerranée !

  • Union Royaliste Provençale : un ami véritable vient de nous quitter, pour le vrai Royaume...

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    Dès le premier jour, quand je lui ai ouvert la porte de notre beau local de la Rue Saint-Suffren à Marseille, Guy de Balanda est devenu -  et resté - un ami, notre camarade militant, notre frère Camelot...

    Nous étions cinq hier après-midi qui l'avons entouré et lui avons parlé jusqu'au dernier instant : deux de ses frères, Pierre et Hugues, un de ses fils, Axel, une de ses nièces, Aude, et moi-même; puis sont arrivés Albert et Roseline Motte : tous ensemble, nous avons récité un Je vous salue Marie...

    Ses infirmières ont été des modèles de douceur et d'humanité.

    Nous nous réunirons autour de lui probablement au Sacré Coeur et probablement Mardi; la famille me donne les informations dès que possible...

     

    Pour toi, Guy, après ces décennies de militantisme passées ensemble...

    La devise de Marie Stuart, "En ma fin est mon commencement".

    Et ce court poème de Pierre Boutang :

    Ce qu’on appelle vie est de ne pas Te voir.

    Ce qu’on appelle mort c’est regard qui commence.

    Ce qu’on appelle vie est l’attente de Toi

    Qui s’échappe à soi-même et en est l’ignorance.

    C’est de ne pas savoir ce que veut le détour.

    C’est croire en ce détour qui vient du creux de l’être

    Que l’on recherche et fuit dans la haine et l’amour.

    Ce qu’on appelle vie est la peine de naître.

    Ce qu’on appelle mort est le plus grand soupçon,

    Le regard d’en dessous vers l’être qui s’éveille,

    Et la peine de vivre a trouvé sa raison.

    « La rose est sans raison », sa racine est merveille.

     

    François Davin, lafautearousseau et tes amis et frères Camelots et militants

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    Fidélités royalistes Catalanes...

    De "Vers le Roi", page 85 (Léon Daudet) :

    "...A Perpignan, le soleil est plus chaud et moins mystique qu'à Lyon. Mais il y a, comme, à Lyon, dans toute la région, un ardent foyer royaliste entretenu, propagé, par nos amis Bertran de Balanda et d'Espéramoins, ce dernier orateur de premier ordre..."

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    lafautearousseau

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (83), L'empire de Cluny...

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    Cluny I et Cluny II :


    La première église, élevée à la fondation de l'abbaye, était très modeste.

    Saint Maïeul, abbé de 948 à 994, fit élever une nouvelle église de grandes dimensions, Cluny II.

    Elle était probablement voûtée, avec un chevet très développé : un chœur flanqué de collatéraux et d'annexes de profondeur décroissante; ce plan en échelon a été très vite imité de la Suisse à la Normandie (Romainmôtier, Chapaize, Bernay).

    Un narthex, sorte d'église antérieure, fut ajouté à l'ouest de la façade. Cette église persista jusqu'au XVIIème siècle.

    Cluny III :


    Quand elle fut devenue trop petite pour le nombre croissant de moines, saint Hugues, lui adjoignit, à partir de 1088, Cluny III, qui constitua le plus vaste édifice religieux de l'Occident médiéval. La construction dura jusque vers 1132, le pape Innocent II ayant célébré la dédicace solennelle le 25 octobre 1130.

    Dédiée à saint Pierre et à saint Paul, l'église mesurait 171 mètres de long, narthex compris. La voûte de la nef s'élevait à 30 mètres de haut. Le chevet à déambulatoire et à cinq chapelles rayonnantes était précédé de deux transepts flanqués de chapelles et séparés l'un de l'autre par un chœur. À l'ouest du grand transept, le plus occidental, s'allongeait la nef de onze travées à bas-côtés doubles. Toute l'église était voûtée.

    Quatre clochers couronnaient les croisées des transepts et les deux bras du grand transept. Il en reste un, octogonal, celui de « l'Eau bénite », au-dessus du croisillon sud.

    L'élévation intérieure était à trois étages : grandes arcades, arcatures aveugles ou faux-triforium et fenêtres hautes. L'arc brisé régnait dans les voûtes en berceau et aux grandes arcades. Le décor (peinture, sculpture, mobilier) était d'une grande richesse.

    Les sculptures :

    Il subsiste une partie du décor sculpté :

    - pilastres cannelés et chapiteaux à feuilles d'acanthe du transept;

    - fragments du portail ouest, qui avait un tympan orné du Christ en majesté entre les symboles des évangélistes;

    - et surtout chapiteaux figurés des colonnes du rond-point de l'abside, qui représentent les tons de la musique, les fleuves et la flore du paradis terrestre, les saisons et les vertus cardinales.

    La date de ces chapiteaux, antérieure ou postérieure à la consécration de l'autel majeur par Urbain II, en 1095, fait l'objet de discussions.

    Les peintures :

    Les ateliers de peinture ne nous sont plus connus que par des descriptions du décor de l'abbatiale, par quelques manuscrits et par les peintures murales de Berzé-la-Ville, qui fut, à quelques kilomètres de Cluny, la demeure campagnarde de saint Hugues. La chapelle haute de Berzé-la-Ville conserve un chœur et une abside ornés de peintures sur fond bleu, qui révèlent d'une part, une connaissance certaine d'ateliers italo-byzantins et d'autre part, une parenté dans le dessin, au moins pour le Christ en majesté de l'abside, avec des tympans romans de Bourgogne, tel celui d'Autun. La date de ces peintures est discutée, parfois fixée vers 1100, parfois repoussée jusque vers 1150.

    Le rayonnement artistique :

    L'art de Cluny III rayonna à travers la Bourgogne romane, à Paray-le-Monial et à Autun notamment. Son rôle dans l'évolution de l'architecture et de la sculpture monumentale romane fut considérable, même si on refuse les datations les plus précoces. Son usage de l'arc brisé, du décor à l'antique (pilastres, acanthes), le verticalisme et l'ampleur de son architecture eurent des répercussions sur l'art gothique, tandis que son plan à double transept se perpétuait dans les cathédrales anglaises.

    L'expansion clunisienne :

    À la mort de saint Hugues (1109), l'ordre est à son apogée avec 1.184 maisons, dont 883 en France, 99 en Allemagne et en Suisse, 54 en Lombardie, 31 en Espagne, 44 en Angleterre. La tendance est nettement centralisatrice. Toutefois, l'esprit d'autonomie, fondamental dans la règle de saint Benoît, ne saurait perdre ses droits. Aussi, à côté des « maisons dépendantes », dont le supérieur est nommé et contrôlé par l'abbé de Cluny, il y a place pour des maisons seulement « subordonnées », soit qu'il s'agisse d'abbayes anciennes ralliées à Cluny, soit des « cinq filles » principales de la maison mère : Souvigny, Sauxillanges, La Charité-sur-Loire, Saint-Martin-des-Champs (à Paris), et Lewes (Angleterre). En ce temps de féodalité, la dépendance est d'ailleurs moins institutionnelle que personnelle envers l'abbé de Cluny. Son rayonnement spirituel, plus encore que ses droits, assure son autorité.

    Une longue survie :

    L'évolution intellectuelle (essor de la scolastique) ou économique, non moins que les causes plus internes, enlève à Cluny, dès le milieu du XIIème siècle, son rôle de premier plan. Malgré les sages dispositions de Pierre le Vénérable et les efforts des papes du XIIIème siècle pour la réforme de l'ordre, il « s'efface » désormais, devant les Cisterciens d'abord, puis devant les jeunes ordres : ordres mendiants du XIIIème siècle, Jésuites au XVIème, voire mauristes au XVIIème...

    Ni Louis de Lorraine (1612-1621), ni Richelieu (1635-1642), ni Mazarin (1654-1661) ne pourront changer cet état de choses, qu'une division dans les observances vient encore compliquer.

    L'ordre disparaîtra durant la tourmente révolutionnaire...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant :

     L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 8 mars

     1974 : Inauguration de l'Aéroport de Roissy

     

     

     

    1549 : Hugues Sambin est reçu Maître menuisier, à Dijon...

     

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    Porte du Parlement de Bourgogne, à Dijon, sculptée par Hugues Sambin en 1580. 

    https://beaux-arts.dijon.fr/sites/default/files/Collections/pdf/hugues_sambin.pdf

     

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    1862 : Création du Musée d'archéologie de Saint-Germain-en-Laye   

     

    Napoléon III signe le décret portant création d'un "Musée des antiquités celtiques et gallo-romaines", renommé plus tard "Musée des antiquités nationales", puis récemment "Musée d'archéologie nationale" .

    Ce Musée est installé dans le château de Saint Germain en Laye, qui devient Monument historique.         

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    Il présente environ 30.000 objets archéologiques, ce qui en fait une des plus riches collections d'Europe.

    Ces objets sont répartis en sept collections allant des origines de la Préhistoire (Paléolithique) à l'époque mérovingienne (VIIIème siècle).

    Y figure notamment la célèbre Dame (ou Vénus) de Brassempouy (ci dessous), l’une des plus anciennes représentations réalistes de visage humain, sculptée au Paléolithique supérieur dans de l'ivoire de mammouth.

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    1815 : Dans Paris royaliste, opposé au retour de Napoléon de l'île d'Elbe (I)...

     

    "...Paris était tout royaliste, et demeura tel pendant les Cent-Jours. Les femmes particulièrement étaient bourbonnistes..." (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, page 920).

     

    De Chateaubriand, témoin oculaire des faits :

    8 mars,napoléon iii,saint germain en laye,dame de brassempouy,musée d'archéologie nationale,roissy charles de gaulle,berlioz,paléolithique,préhistoire"...Benjamin Constant (ci contre) écrivait dans les gazettes : "Après avoir versé tous les fléaux sur notre patrie, il a quitté le sol de la France. Qui n'eût pensé qu'il le quittait pour toujours ? Tout à coup il se présente et promet encore aux Français la liberté, la victoire, la paix. Auteur de la constitution la plus tyrannique qui eût régi la France, il parle aujourd'hui de liberté ? Mais c'est lui qui, durant quatorze ans, a ruiné et détruit la liberté. Il n'avait pas l'excuse des souverains, l'habitude du pouvoir; il n'était pas né sous la pourpre. Ce sont ses concitoyens qu'il a asservis, ses égaux qu'il a enchaînés. Il n'avait pas hérité de la puissance; il a voulu et médité la tyrannie : quelle liberté peut-il promettre ? Ne sommes-nous pas mille fois plus libres que sous son empire ? Il promet la victoire, et trois fois il a laissé ses troupes en Egypte, en Espagne et en Russie, livrant ses compatriotes d'armes à la triple agonie du froid, de la misère et du désespoir. Il a attiré sur la France l'humiliation d'être envahie; il a perdu les conquêtes que nous avions faites avant lui. Il promet la paix et son nom seul est un signal de guerre. Le peuple assez malheureux pour le servir redeviendrait l'objet de la haine européenne; son triomphe serait le commencement d'un combat à mort contre le monde civilisé... Il n'a donc rien à réclamer ni à offrir. Qui pourrait-il convaincre, ou qui pourrait-il séduire ? La guerre intestine, la guerre extérieure, voilà les présents qu'il nous apporte." 

    L'ordre du jour du Maréchal Soult (ci dessous), daté du 8 mars 185, répète à peu près les idées de Benjamin Constant avec une effusion de loyauté :

    Soldats,8 mars,napoléon iii,saint germain en laye,dame de brassempouy,musée d'archéologie nationale,roissy charles de gaulle,berlioz,paléolithique,préhistoire

    Cet homme qui naguère abdiqua aux yeux de l'Europe un pouvoir usurpé, dont il avait fait un si fatal usage, est descendu sur le sol français qu'il ne devait plus revoir.

    Que veut-il ? la guerre civile; que cherche-t-il ? des traîtres; où les trouvera-t-il ? Serait-ce parmi ces soldats qu'il a trompé et sacrifiés tant de fois, en égarant leur bravoure ? Serait-ce au sein de ces familles que son nom seul remplit encore d'effroi ?

    Bonaparte nous méprise assez pour croire que nous pourrons abandonner un souverain légitime et bien-aimé pour partager le sort d'un homme qui n'est plus qu'un aventurier. Il le croit, l'insensé ! et son dernier acte de démence achève de le faire connaître.

    Soldats, l'armée française est la plus brave de l'Europe, elle sera aussi la plus fidèle.

    Rallions-nous autour de la bannière des lis, à la voix de ce père du peuple, de ce digne héritier des vertus du grand Henri. Il vous a tracé lui-même les devoirs que vous avez à remplir. Il met à votre tête ce prince, modèle des chevaliers français, dont l'heureux retour dans notre patrie a déjà chassé l'usurpateur, et qui aujourd'hui va détrôner par sa présence son seul et dernier espoir." (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome I, pages 917/918).

    La mâle énergie de ces deux textes ne doit cependant pas faire illusion. Ils reflètent bien l'atmosphère de la capitale, lorsqu'on y apprit avec stupeur l'entreprise insensée de Napoléon, à laquelle seul un coup d'état militaire permit de durer... Cent-jours !

    Malheureusement, le même Constant - pour le coup fort inconstant !... - et le même Soult se ralliaient à Bonaparte douze jours plus tard, lorsque celui-ci entrait à Paris !...

     

    (Pour une vision d'ensemble des Cent-Jours, voir aussi les Éphémérides des 25 février, 16 mars, 17 mars, 30 mars, 18 juin, 22 juin, 15 juillet et 20 novembre)

     

     

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    1869 : Mort d'Hector Berlioz      

     

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    Écouter : Le Spectre de la Rose : Ernest Ansermet - Le Spectre De La Rose.mp3    
     

     
     
     
     
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    1921 : Création du Premier Régiment étranger de Cavalerie à Sousse (Tunisie)
     

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    Insigne porté, sans avoir subi de modification majeure, depuis 1936.

    "Dans une couronne de feuilles de laurier d'argent, un écu tiercé au 1 vert, au 2 rouge et au 3 bleu frappé d'un soleil d'or entouré par la devise "NEC PLURIBUS IMPAR", posé sur deux sabres croisés, surmonté d'une grenade à sept flammes d'argent frappée du chiffre "1" et soutenue par une banderole d'argent portant l'inscription "HONNEUR FIDELITE" entourant les dates "1635" et "1921".

    L'insigne a été dessiné en 1936 par le maréchal des logis Allnikine.
    Le vert et le rouge sont les couleurs de la légion et la grenade à sept flammes est son symbole.
  • Tous fils d'Abraham ? Par Annie Laurent

    Annie_Laurent.jpgDepuis plusieurs décennies, il est fréquent d’entendre parler des "trois religions abrahamiques", surtout dans divers milieux voués au dialogue interreligieux ou à la rencontre pacifique entre juifs, chrétiens et musulmans.

    Le 9 mars dernier, suite à la rencontre interreligieuse, qui s’est déroulée à Ur en Chaldée en présence du pape François durant son voyage en Irak (5-8 mars 2021), une tribune parue dans Le Figaro a repris cette idée : "Nous sommes tous des enfants d’Abraham". Ses cinq signataires, parmi lesquels quatre musulmans, dont Chemseddine Hafiz, recteur de la Grande Mosquée de Paris, l’ont commentée ainsi : "Le message clef de ce voyage rappelle que musulmans, chrétiens et juifs ont en commun bien plus que ce qui les distingue".

    En 2020, les accords de paix signés entre Israël et deux pays arabo-musulmans, Bahreïn et les Emirats arabes unis, qualifiés de "pactes d’Abraham", ont été placés sous le parrainage du patriarche biblique.

    Ces références à Abraham reposent-elles sur des fondements crédibles ?

    Fidèle au souci de précision de Clarifier, et dans la perspective d’un dialogue en vérité, nous avons pensé utile de faire le point sur cette question fondamentale. Voici donc la présentation proposée par Annie Laurent dans la Petite Feuille Verte (n° 78), intitulée "Tous fils d’Abraham ?".

    La rencontre interreligieuse, qui s’est déroulée à Ur en Chaldée en présence du pape François durant son voyage en Irak (5-8 mars 2021), a donné l’occasion à de nombreux commentateurs d’évoquer « la paternité commune d’Abraham pour les juifs, les chrétiens et les musulmans ».

    Cette approche mérite une clarification.

    Elle nous est suggérée par Rémi Brague : « En nommant “les trois religions d’Abraham”, on croit s’engager sur un terrain d’entente en invoquant un ancêtre commun. En réalité, on met plutôt le doigt sur une pomme de discorde […]. Ce n’est pas parce que les noms sont identiques que les personnages le sont […]. Or, ce que racontent les livres saints des trois religions au sujet de ces personnages n’est pas uniforme, loin de là » (Du Dieu des chrétiens. Et d’un ou deux autres, Flammarion, 2008, p. 26-28).

     

    (en haut) Ruines d’Ur, en Chaldée, lieu d’origine d’Abraham selon la tradition biblique ; (à gauche) le Mont Moriah à Jérusalem (Esplanade des Mosquées), lieu du sacrifice d’Abraham selon la tradition biblique et lieu du Temple (dont il reste le mur de soutènement occidental ou « mur des lamentations », au premier plan) ; (au milieu) la Kaaba à La Mecque, dont le prototype a été construit par Abraham et Ismaël selon la tradition musulmane (« Station d’Abraham » au premier plan) ; (à droite) la Station d’Abraham à La Mecque : clocheton protégeant l’empreinte des pieds d’Abraham, selon la tradition musulmane (photos Wikimedia Commons)

     

    Les fidèles du judaïsme et du christianisme sont bien les héritiers communs du Patriarche mésopotamien puisqu’ils ont en partage toute l’histoire biblique. L’islam ne se référant pas à la Bible mais au Coran, il convient d’examiner comment Abraham (Ibrahîm en arabe) y est présenté. Le livre saint des musulmans lui donne une très grande importance. Il est question de lui dans 245 versets contenus dans 25 sourates, dont l’une, la quatorzième, a pour titre Ibrahîm, nom qui est cité 69 fois dans l’ensemble du Coran. Les références à Abraham sont dispersées un peu partout, avec des répétitions fréquentes. Certains passages ressemblent étrangement à l’Ancien Testament, notamment au livre de la Genèse, tandis que d’autres lui sont totalement étrangers. En fait, dans le Coran, selon la lecture traditionnelle islamique que nous présenterons dans ce texte, tout oriente Abraham vers Mahomet et le monothéisme islamique.

    Dis : “Allah est véridique, suivez la religion d’Abraham, un vrai croyant (hanîf), qui n’était pas au nombre des polythéistes” (3, 95). Cf. aussi 16, 120.123 ; 22, 78, etc.).

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    La Ziggourat d'Ur, en Chaldée

     

    ABRAHAM, PROPHÈTE MUSULMAN ?

    Alors que, dans la Bible, Abraham inaugure l’histoire du salut, pour l’islam, il représente un état de religion antérieur à la Loi de Moïse et à la venue de Jésus. Le Coran ne classe pas Abraham parmi les patriarches mais le situe dans une lignée prophétique qui commence avec Adam, ce dernier professant la « religion primordiale » (le monothéisme islamique) qu’Allah a inscrite dans sa nature, qui est celle de tous les êtres humains et à laquelle Abraham s’est rallié après avoir partagé l’idolâtrie de son peuple.

    Le Coran met en scène une controverse entre Abraham et son père (Azar et non Téra comme dans la Bible) au sujet de la religion. En voici quelques passages significatifs.

     

    Abraham dit à son père Azar : “Prendras-tu des idoles pour divinités ? Je te vois, toi et ton peuple, dans un égarement manifeste” […]. Je désavoue ce que vous associez à Allah. Je tourne mon visage, comme un vrai croyant, vers celui qui a créé les cieux et la terre. Je ne suis pas au nombre des polythéistes (6, 74. 79).
    “Ô mon père, pourquoi adores-tu ce qui n’entend ni ne voit, et ne t’est d’aucun avantage ? Ô mon père, il m’est venu une science que tu n’as pas reçue. Suis-moi, je te guiderai sur une voie droite” (19, 42-43).
    Azar répondit : “Ô Abraham, te détournes-tu de mes divinités ? Si tu ne cesses pas, je te lapiderai ! Va-t’en pour longtemps !” (19, 46). Ici, le Coran s’inspire du livre de Josué dans la Bible (24, 2).
    Alors, Allah a pris Abraham pour ami (4,125) et lui a donné les premiers feuillets (Livres) comme à Moïse (87, 19).

    C’est ainsi que, pour les musulmans, Abraham « est le modèle le plus prégnant de la foi monothéiste originelle à laquelle le message de Mahomet entend se référer » (Dictionnaire du Coran, Robert Laffont, 2007, p. 9). Ils suivent en cela les enseignements du Coran où Allah évoque la Religion de votre père Abraham car c’est lui qui vous a donné le nom de “Musulmans”, autrefois déjà et ici même (22, 78).

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    La Mecque

     

    PRIMAUTÉ D’ISMAËL, CENTRALITÉ DE LA MECQUE

    Alors que les juifs et les chrétiens se disent descendants d’Abraham par Isaac, fils de Sarah, l’épouse légitime (selon la chair pour les premiers, selon la foi pour les seconds), les musulmans se rattachent à lui par Ismaël, fils d’Agar, la servante égyptienne.

    Le privilège d’Ismaël n’apparaît cependant pas dans les premiers temps de la prédication de Mahomet à La Mecque (610-622), comme le montrent les passages du Coran que la tradition musulmane situe à cette période.

    Allah y déclare :
    En faveur de tes deux ancêtres : Abraham et Isaac (12, 6) ;
    A Abraham, nous avons donné Isaac et Jacob, puis nous avons établi dans sa descendance la prophétie et le Livre (29, 27) ;
    Nous avons béni Abraham et Isaac (37, 112). Cf. aussi 38, 45.

    Mahomet reprend cette attestation :
    J’ai suivi la religion de mes pères : Abraham, Isaac et Jacob. Nous ne pouvons associer quoi que ce soit à Allah (12, 38).

    La rupture de Médine

    C’est à partir de Médine, où Mahomet a vécu de 622 à 632, fuyant ainsi l’hostilité de ses compatriotes de La Mecque, qu’Ismaël occupe la première, voire l’unique, place dans l’héritage abrahamique.

    Nous avions inspiré Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob, les tribus… (4, 163). Cf. aussi 2, 133 ; 3, 84.

    « Tous les textes coraniques qui mentionnent les rapports d’Abraham avec Ismaël, les Arabes et le Temple de La Mecque ont été chronologiquement proclamés au cours de la période médinoise de la carrière de Mahomet », note le prêtre libanais maronite, Michel Hayek, tout en précisant : « Jamais durant la période mecquoise la combinaison Ibrahîm-Ismaël ne se trouve réalisée, les deux noms étant toujours matériellement séparés l’un de l’autre, quand ils sont mentionnés dans un même ensemble de versets » (Le mystère d’Ismaël, Mame, 1964, p. 61 et 63).

    Ce tournant intervient dans un double contexte : le constat par Mahomet des désaccords doctrinaux entre juifs et chrétiens, épisodes dont le Coran se fait l’écho (2, 113), et le refus des juifs de le reconnaître comme prophète, ce qui justifie le changement d’orientation de la prière, laquelle passe, sur l’ordre d’Allah, de Jérusalem à La Mecque (2, 143-144).

    Suit cette proclamation :


    Abraham n’était ni juif ni chrétien mais il était un vrai croyant soumis à Dieu ; il n’était pas au nombre des polythéistes. Les hommes les plus proches d’Abraham sont vraiment ceux qui l’ont suivi, ainsi que ce Prophète [Mahomet] et ceux qui ont cru. – Dieu est le Maître des croyants – Une partie des gens du Livre aurait voulu vous égarer : ils n’égarent qu’eux-mêmes et ils n’en ont pas conscience (3, 67-69).

    Ismaël, l’enfant du sacrifice ?

    On lit dans la Bible : « Par ta postérité, se béniront toutes les nations de la terre parce que tu m’as obéi », dit Dieu à Abraham après que ce dernier eut accepté de sacrifier Isaac (Gn 22, 18). Le Coran reprend cet épisode (37, 101-111) avec un certain flou. Il ne désigne pas le nom de l’enfant concerné (lui aussi échappe à la mort). La tradition musulmane a opté pour Ismaël en se fondant sur le texte biblique où Dieu ordonne à Abraham « d’immoler son fils, son premier-né, son unique » (Gn 22, 2). Pour elle, il s’agit évidemment d’Ismaël mais les Juifs l’auraient échangé contre Isaac, selon l’affirmation d’un ancien rabbin converti à l’islam rapportée au calife Omar (717-720) (cf. M. Hayek, op. cit., p. 115).

    Le récit coranique n’indique pas clairement l’endroit du sacrifice. La tradition musulmane a exclu le Mont Moriah à Jérusalem, mentionné dans la Bible (Gn 22, 2), et l’a fixé à La Mecque, lieu où Abraham, ayant rejoint Agar et Ismaël, aurait consacré les descendants de cette branche et construit avec son fils la Maison d’Allah (temple cubique appelé la Kaaba) vouée au pèlerinage (2, 127).
    Mon Seigneur ! J’ai établi une partie de mes descendants dans une vallée stérile, auprès de ta Maison sacrée, afin qu’ils s’y acquittent de la prière (14, 35).

    Par la suite, Allah demanda à Mahomet de purifier « l’antique Maison », dénaturée par des polythéistes et d’y rétablir le pèlerinage (22, 26-31).

    « La précellence d’Ismaël sur Isaac prouve celle de La Mecque sur Jérusalem. Il en sera toujours ainsi pour l’Islam de tous les temps » (M. Hayek, op. cit., p. 189).

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    ISMAËL, BÉNÉFICIAIRE DE L’ALLIANCE ?

    On lit dans la Bible, Dieu s’adressant à Abraham : « Ismaël engendrera douze princes et je ferai de lui une grande nation. Mais mon alliance je l’établirai avec Isaac » (Gn 17, 20-21) ; « Par lui [Abraham] seront bénies toutes les nations de la terre » (Gn 18, 18).

    On lit dans le Coran cette parole attribuée à Allah :
    Nous avons conclu un pacte avec Abraham et Ismaël (2, 125).

    Au terme d’une étude minutieuse de la sémantique arabe du Coran concernant ce sujet, Antoine Moussali, lazariste libanais, écrit : « L’Alliance rentre, dans la perspective biblique, dans une histoire d’amour, celle que Dieu a conçue de réaliser entre lui et les hommes, pour passer d’une relation de maître à serviteurs à une relation d’amour. Perspective qui est étrangère à la vision musulmane qui conçoit les relations entre Dieu et les hommes comme une sorte de pacte conclu entre deux partenaires, dont l’un est suzerain et l’autre vassal<