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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Solidarité Kosovo ! : CONSTRUCTION D’UN HANGAR AGRICOLE...

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    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

    L’activité agricole s’est développée à rythme très rapide sur le site de Novo Brdo comme en témoigne la construction successive de bâtiments agricoles. À la ferme alpine sortie de terre en 2013 avoisinent la fromagerie (2014), la ferme bovine (2015), l’étable à vaches laitières (2016 et 2019), la conserverie (2017), les serres agricoles (2018), la ferme porcine (2018), la ferme avicole (2018), la confiturerie (2019) et tout récemment l’atelier de jus de fruits.

    L’intensification des pratiques de culture et d’élevage a contribué à l’augmentation du nombre d’engins d’exploitation justifiant la nécessité de disposer d’un bâtiment propre dédié à protéger et d’entretenir ce précieux matériel agricole. Dans ce sens, Solidarité Kosovo a financé la construction d’un hangar agricole pour un montant de 23.000 euros.

    À grandes machines, grands espaces

    Ce qui impressionne lorsqu’on se rend au complexe agricole de Solidarité Kosovo, outre l’activité agricole diverse et foisonnante, ce sont les engins agricoles en nombre et pour certains de taille imposante. Il s’agit de tracteurs, de moissonneuses, de faucheuses, d’outils de semis, de pulvérisation, d’engins de manutention, etc. Cette précieuse pépinière était exposée aux aléas des conditions climatiques. Afin de loger et de protéger le matériel agricole, Solidarité Kosovo a entrepris la construction  d’un hangar métallique sûr et accessible de 125m².

    Un hangar fonctionnel, utilitaire et pratique

    Pour Arnaud Gouillon, Président de Solidarité Kosovo, le hangar se présente comme la solution à toutes les attentes du complexe agricole. « Le nouvel hangar sera selon les besoins, un parapluie, une grange, un fenil, une remise, un garage, qu’on transforme, qu’on adapte aux circonstances et aux lieux, qui ne craint ni l’incendie, ni l’usure du temps. Les tracteurs et autres machines abritées auront une durée de vie plus longue car ils sont entreposés au sec et à la bonne température. »

  • La logique inversée et mortifère d'un gouvernement à la dérive, par Vincent Renaud

    (Vincent Renaud est un jeune lecteur et ami de lafautearousseau, membre de l'Union des Sections Royalistes Lorraines, efficacement dirigée par Philippe Schneider, qui publie La Lorraine Royaliste. Chaque jour, et partout en France, les royalistes réfléchissent, écrivent, parlent, militent : le jacobonisme centralisateur n'est pas notre tasse de thé, et, bien loin de le méconnaître, nous sommes attentifs, à lafautearousseau, à tout ce qui se fait d'utile et d'intelligent en province, et nous nous efforçons de le répercuter au maximum...

     Vincent nous avait déjà envoyé, il y a quelques mois, un texte sur la succession de Richard Descoings à Sciences Po)



    goya saturne.jpgContre toute forme de bon sens, les idéologues suivent inlassablement la logique d'une idée.

    Quand bien même le réel ne veut pas se plier à l'idée, il faut changer le réel ! Quand bien même le peuple ne se soumet pas à l'idéologie, il faut changer le peuple !
     
    Devant une telle insoumission, il convient de prendre des mesures radicales.
    Il faut donc fabriquer un "Homme nouveau" : un simple individu coupé de son histoire, de sa religion, de ses valeurs traditionnelles, de sa famille.

    Fabriquer une sorte de monade totalement séparée et isolée, monade soumisse à la seule matrice républicaine avec, en son sein, comme unique horizon le libéralisme libertaire.

    Ce fut le projet des bolcheviks et c'est plus que jamais le projet des loges maçonniques républicaines qui détiennent le pouvoir depuis la "révolution française".

    Le dernier rapport sur l'intégration est à ce titre une véritable caricature.
    Caricature qui serait risible si elle n'était pas à ce point infernale.

    Soit le gouvernement socialiste est devenu complètement fou, soit se cache derrière ce rapport une stratégie qui vise à faire monter les mouvements dissidents et nationaux afin de justifier un durcissement progressif du pouvoir socialiste.

    Le devenir politique du socialisme, comme tout idéalisme abstrait, tend vers la coercition et la dictature : la dictature est le devenir logique de l'idéalisme abstrait. Lorsque l'esprit se perd dans les abîmes du nominalisme et du relativisme, tel un boomerang il finit toujours par reprendre  en pleine face le réel et l'ordre naturel. L’idéalisme abstrait se fracasse inlassablement la tête contre le mur de l’ordre naturel qui résiste toujours davantage que l'idéalisme abstrait s'exaspère.

    L'idéologie est ainsi une lutte de plus en plus intense et violente pour une victoire définitive sur le réel et l'ordre naturel. Lutte toujours plus déconnectée du réel et toujours plus victimaire que précisément la victoire s'éloigne à chaque combat perdu avec lui. Tel un adolescent gâté, l'idéologue ne veut pas comprendre que ses rêves ne sont pas la réalité.

    La lutte devient en somme métaphysique et le peuple devient victime sacrificielle d'une victoire sans cesse remise à demain.
    Ainsi, cette lutte pour la suprématie est toujours déjà perdue depuis le début, car la mort et la destruction sont ses principes : aucun pouvoir fondé sur des principes inversés et mortifères ne peut se maintenir.

    Ce dernier rapport est donc le stade ultime d'une idéologie dégénérée par ses échecs répétés. Il est aussi le signe avant-coureur d'une mort prochaine de l'idéologie socialiste (un des symptômes de la folie est en effet l'incapacité de reconnaître ses erreurs, ou plus exactement de toujours en reporter les causes sur l'Autre pris comme modèle).
    Chaque décision de ce gouvernement à la dérive indique que cette phase de dégénérescence risque sans doute d'être d'autant plus violente qu'elle s'approche des poubelles de l'histoire.

    Pour le salut de la France, j'espère que la poubelle de l'histoire sera bientôt grande ouverte pour elle !

    Nous, Royalistes, en éclaireurs et éveilleurs que nous sommes, nous préparons la renaissance de la France.
    Pour la France, rejoignez-nous !
     
  • ”Parlons-en : Nos ancêtres les Gaulois”... sur LCP : pour entendre parler, en bien, de Jacques Bainville...

    BAINVILLE LE MEILLEUR.jpg"Tout est bon en elle, il n"y a rien à jeter..." chantait Brassens, et ce n'est certes pas ce que nous dirions de cette émission, qui nous a été signalée sur notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste par notre "ami" Patrick Baudin-Valdovinos, que nous remercions ici.

    Dans une émission de 26'32, Chritian Millau (du "Guide..." et du "Dictionnaire de tout et de n'importe quoi" prend la parole une première fois à 7', puis, coupé, la reprend à 10' pour faire, avec humour, un éloge des Gaulois mais, aussi pour parler, dit-il, "d'un chef d'oeuvre, qui est L'Histoire de France de Jacques Bainville" et il cite un très court extrait du chapitre I, Pendant 500 ans, la Gaule partage la vie de Rome (que nous mettons ici un peu plus longuement) :

    "Il y a probablement des centaines de siècles que l'Homme s'est répandu sur la terre. Au-delà de 2.500 ans, les origines de la France se perdent dans les conjectures et dans la nuit. Une vaste période ténébreuse précède notre histoire. Déjà, sur le sol de notre pays, des migrations et des conquêtes s'étaient succédé, jusqu'au moment où les Gaëls et Gaulois devinrent les maîtres, chassant les occupants qu'ils avaient trouvés ou se mêlant à eux. Ces occupants étaient les Ligures et les Ibères, bruns et de stature moyenne, qui constituent encore le fond de la population française. La tradition des druides enseignait qu'une partie des Gaulois était indigène, l'autre venue du Nord et d'outre-Rhin, car le Rhin a toujours paru la limite des Gaules. Ainsi, la fusion des races a commencé dès les âges préhistoriques. Le peuple français est un composé. C'est mieux qu'une race. C'est une nation.

    Unique en Europe, la conformation de la France se prêtait à tous les échanges de courants, ceux du sang, ceux des idées. La France est un isthme, une voie de grande communication entre le Nord et le Midi. Il y avait, avant la conquête romaine, de prodigieuses différences entre la colonie grecque de Marseille et les Cimbres d'entre Seine et Loire ou les Belges d'entre Meuse et Seine. D'autres éléments, au cours des siècles, se sont ajoutés en grand nombre à ceux-là. Le mélange s'est formé peu à peu, ne laissant qu'une heureuse diversité. De là viennent la richesse intellectuelle et morale de la France, son équilibre, son génie.

    On dit communément que, dans cette contrée fertile, sur ce territoire si bien dessiné, il devait y avoir un grand peuple. On prend l'effet pour la cause. Nous sommes habitués à voir à cet endroit de la carte un État dont l'unité et la solidité sont presque sans exemple. Cet État ne s'est pas fait tout seul. Il ne s'est pas fait sans peine. Il s'est fait de, main d'homme. Plusieurs fois, il s'est écroulé mais il a été rebâti. La combinaison France nous paraît naturelle. Il y a eu, il aurait pu y avoir bien d'autres combinaisons...."

    Après, il y a tout et n'importe quoi (surtout de la part de Malek Boutih, dont le minable dénigrement de la France sous l'Occupation, dûe à la défaite de la République, ne mérite mêm pas qu'on y réponde...), même un bel éloge des Romains et de César - qui, pour lui, "a inventé la France..." -par Jean-François Kahn...

    1. Pour ceux qui n'ont pas encore découvert ce chef d'oeuvre qu'est L'Histoire de France, laissez-vous convaincre par France info, qui présente ainsi - en 2'19" - "ce petit bijou"... 

    2. Et pour ceux qui n'ont pas encore découvert non plus Jacques Bainville, ou le connaissent mal, ou peu : qu'ils consultent notre Album Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. (163 photos, pour le moment...) 

  • Julien Rochedy : « Vers une africanisation de l’Europe »

    Julien Rochedy [27 ans] est entrepreneur et ancien président du Front national de la jeunesse. Pour lui, « Les clandestins qui se pressent sur nos côtes apportent avec eux leur civilisation, qui remplacera la nôtre ». C'est ce qu'il vient d'exposer avec pertinence dans Valeurs actuelles, insistant davantage sur le risque d'africanisation que d'islamisation de l'Europe. Nous dirions que l'une et l'autre - d'ailleurs en large partie confondues - sont une menace pour l'identité française et européenne. Laquelle n'est dans sa substance ni africaine, ni musulmane. LFAR

     

    Pour qualifier le changement de population qui s’opère en France et en Europe, la locution “grand remplacement” a fait florès parmi tous ceux que l’optimisme béat de la néomodernité ou l’ethnomasochisme flagrant de l’antiracisme n’ont pas embrumés de leurs poisons. Pourtant, ce n’est qu’un emballage lyrique, un doux surnom pour qualifier une réalité beaucoup plus brute et crue. Après tout, cela se comprend : il s’agit d’un mot d’écrivain. Mais regardons les choses en face : ce que l’on appelle le “grand remplacement”, c’est tout bonnement l’africanisation de l’Europe.

    Lorsque j’étais jeune et que j’apprenais l’Histoire chez les grands maîtres, je n’étais pas choqué de lire, par exemple, entre les lignes de Michelet, que la victoire d’Octave sur Marc Antoine était la victoire de l’Occident sur l’Orient ; ou encore, chez Grousset, que Byzance fermait l’Europe au déferlement asiatique, etc. Les grands historiens n’hésitaient pas à parler en termes de civilisation, de dynamisme des continents, de victoires ou de défaites de l’un sur l’autre — bref, ils embrassaient l’Histoire entière pour juger selon des critères qui, s’ils ont disparu de nos consciences néomodernes, n’en demeurent pas moins les seuls qui s’appliquent vraiment à la compréhension des expériences historiques.

    Or, que constate-t-on aujourd’hui ? Que le continent africain, qui longtemps a stagné démographiquement, est en plein boum. Grâce aux techniques et à la médecine européennes, les Africains sont passés de 100 millions en 1900 à plus de 1 milliard en 2015. Selon les projections démographiques, ils seront environ 2,5 milliards en 2050 puis 4,4 milliards en 2100. Face à ce continent, l’Europe, elle, décline considérablement. Entre le vieillissement de ses populations, le non-renouvellement des générations et la disparition de ses anticorps mentaux (patriotisme, conscience identitaire, volonté de se défendre), elle s’apprête à être submergée petit à petit. Les milliers de clandestins qui se pressent sur nos côtes en ce moment, couplés à l’immigration légale déjà extrêmement forte (et sans parler de tous les Africains qui déjà sont entrés en Europe depuis quarante ans) font que l’Europe est, qu’on le veuille ou non, en voie d’africanisation.

    Alors, bien sûr, les néomodernes, qui ne font pas de différences entre les hommes, ne le voient pas de cette façon. Pour eux, un Africain arrivé sur le sol européen devient un Européen dans la minute. Or, les leçons des grands historiens nous montrent plutôt que chaque continent détermine une ou des civilisations particulières et que l’avancée démographique de l’une d’entre elles signifie l’avancée de celle-ci dans le monde. Actons donc que nous assistons à l’avancée des civilisations africaines dans le monde, avec l’Europe en première ligne.

    L’islamisme, qui effraie aujourd’hui nos populations et nos gouvernements, n’en est qu’une conséquence. Ce vecteur idéologique n’est qu’un aiguillon qui opère sur des mouvements bien plus profonds, qui auront seuls une véritable incidence. Ce n’est pas le drapeau qui compte : c’est le bataillon qui le porte. En somme, à nous arrêter exclusivement sur les dangers que nous font courir les extrémistes islamistes, nous nous concentrons sur l’écume quand il faudrait voir la vague.

    La vérité est celle-ci : si l’Europe ne se ferme pas dès maintenant à la progression africaine — ce qui nécessitera, certes, beaucoup de dureté — alors, dans cinquante, cent ou deux cents ans, nos petits-enfants se réveilleront dans des campagnes et des faubourgs qui seront africains. Peut-être d’ailleurs seront-ils eux-mêmes africains. Certains de nos enfants s’y réveillent déjà aujourd’hui, mais demain, ce sera le cas de tous.

    Je me garderai bien de juger, mais il faut avoir conscience de cette réalité et ne surtout pas se voiler la face. Au moins, afin de rendre le dernier écot possible à notre civilisation européenne, c’est-à-dire à celle qui, avant toutes les autres avec Hérodote, a découvert que l’Histoire existe. 

  • Macron chez Brut : plus communautariste que jamais, par Georges Michel.

    L’interview d’ à Brut fera date. Comme on dit, et sans mauvais jeu de mots, ce fut du brutal. À moins d’un an du début de la campagne présidentielle, on ne peut d’ailleurs que recommander l’écoute de cet entretien, notamment pour tous ceux qui, à droite, sont frappés de strabisme macronien.

    10.jpegPour la faire courte, Emmanuel Macron entérine le fait qu’une société multiculturelle s’installe en France et il se fait le gentil accompagnateur de ce mouvement.

    On avait déjà bien compris que le grand remplacement du mot « communautarisme » par « séparatisme » n’était pas une coquetterie sémantique. N’était-ce pas, en quelque sorte, laisser la porte ouverte à la reconnaissance, un jour ou l’autre, de communautés dans une République pourtant constitutionnellement indivisible ? Constitution qui reconnaît l’égalité de tous les citoyens (les citoyens, pas les autres, stricto sensu) sans distinction d’origine, de race ou de religion.

    Or, que nous dit le président de la République, garant des institutions, durant cette interview ? « Il y a toute une part de notre Histoire qui parle à une jeunesse qui est noire ou maghrébine, et ils sont nos héros. Simplement, on ne les a pas reconnus, on ne leur a pas donné une place. » Et cette jeunesse ayant des origines asiatiques, « polak » ou « rital », etc., elle n’a pas droit à ses héros, elle aussi ? Pourquoi, donc, cette fixation présidentielle sur cette jeunesse noire et maghrébine ? L’approche des élections, peut-être ?

    Alors, que propose Emmanuel Macron pour réparer cette injustice ? « J’aimerais qu’il y ait une forme d’appel à la contribution collective. Et qu’on ait 300 à 500 noms et qu’on ait ce catalogue d’ici mars et qu’on en fasse des noms, des statues… » Tout cela sous la houlette d’historiens. Lesquels, d’ailleurs ? On imagine qu’il va nous faire une convention citoyenne sur le sujet. Ça occupera durant les longues soirées d’hiver et permettra de faire campagne à pas cher, notamment dans les quartiers à potentiel. On commence à avoir l’habitude. Modèle Convention citoyenne pour le climat, avec des débats bien dirigés par des experts et autres scientifiques. Pour y participer, le tirage au sort, ou faudra-t-il faire ses preuves de « noiritude » ou de « maghrébinité », à l’image des preuves de noblesse pour monter autrefois dans les carrosses du roi ? Sur combien de générations ? Comme l’a tweeté Marine Le Pen, « diviser en fonction de l’origine ou de la couleur, que ce soit pour discriminer ou pour honorer, c’est attenter à l’unité nationale, tomber dans le racialisme et le communautarisme ». Emmanuel Macron tombe les deux pieds dedans. Mais il semble le faire exprès.

    Et puis, l’on ne peut que se poser cette question : quels héros sortiront de cette consultation ? Naïvement, on peut se dire que cela permettra, quand ce n’est pas déjà fait, de mettre en avant des tirailleurs sénégalais, des tabors et autres harkis qui ont versé leur sang pour la France. Et ce serait justice. Mais lisez bien ce qu’a dit le Président : « Notre jeunesse et toutes celles et ceux qui se retrouvent dans ces histoires un peu fragmentées, fracturées, mais qui pour moi sont une richesse, parce que ce sont des histoires avec plein d’harmonie, qu’ils puissent les choisir… » Derrière ce charabia alambiqué, que faut-il comprendre ? Que le grand-oncle fellagha, qui fut un « héros » de l’indépendance algérienne, soit un jour reconnu par la République française avec sa statue au milieu du quartier ?

     

    Georges Michel

    Colonel à la retraite
  • Malgré le bonnet d’âne, les têtus de l’écriture illisible persistent…, par Isidore.

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    Malgré l’interdiction et le rejet de deux Français sur trois, la gauche et les écologistes persistent avec l’*.

    Il semble qu’on n’en finira jamais avec les révolutionnaires et la dictature des minorités qui ont toujours cette ambition de casser, détruire le passé, jusqu’à notre magnifique langue.

    5.jpegAvant, ils coupaient les têtes qui dépassaient ; maintenant, ils veulent rallonger les mots. Avec des virgules, des traits d’union, des « e » et des points, pour donner de la place à la femme. Vous ne voyez pas ? Moi non plus ! C’est impossible à expliquer. Mais plus c’est gros, mieux ça passe et plus c’est difficile de contredire. Molière serait de rire !

    Tout au long de notre longue , les hommes auraient profité des femmes jusque dans l’écriture et la formation des mots. Alors, il faudrait changer ces mots pour que, dès le début de la scolarité, puisse sortir de la tête des enfants l’idée de supériorité de l’homme sur la femme. Sans rire, on entend cet argument dans les grands médias. Car ces gens-là, on les invite dans les studios, on les écoute.

    Que ces destructeurs expliquent donc à nos enfants pourquoi il y a autant de noms de pays au féminin : France, Angleterre, , Espagne, Italie, etc. Presque toute l’ est féminine, sauf quatre petits masculins sur vingt-huit États : le Danemark, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Portugal. Est-ce que l’enfant est influencé par toute cette puissance féminine ?

    Pourquoi les termes propres à la femme (le sein, le vagin… ) sont-ils masculins, mais sont féminins la , la force, la barbe, la virilité… Sinon parce que le masculin et le féminin d’une langue n’ont pas de rapport avec l’humain, homme ou femme. Et ça, l’enfant le voit bien. Tous les linguistes et experts en écriture, hommes ou femmes, ont beau le répéter, rien n’y fait. Oui, mais là, nous sommes dans les Précieuses ridicules.

    Pour l’Académie française – si on veut bien avoir le respect d’écouter les vrais spécialistes -, les termes désignant des fonctions et des grades ne diffèrent pas, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme. Madame peut être président, professeur, auteur, chirurgien, docteur. C’est ça, la vraie égalité. On n’a pas besoin de savoir si le professeur ou l’auteur est un homme ou une femme, puisqu’ils ont les mêmes compétences.

    Que l’on nous explique aussi comment donc ces hommes si supérieurs ont vénéré, admiré et obéi à une quantité de femmes dès le Moyen Âge : citons Bathilde, femme de Clovis II, celle qui déjà faisait interdire l’esclavage ; Aliénor d’Aquitaine, reine de France, puis d’Angleterre, une des plus grandes souveraines d’Europe, elle a influencé le cours de l’Histoire et de la culture de ces deux pays bien plus que nombre de rois ; Blanche de Castille, mère de Saint Louis, une grande femme politique et une mère attentionnée ; Anne de Bretagne, dont nous profitons encore des autoroutes gratuites ; la reine Margot : femme de lettres reconnue, esprit éclairé, mécène extrêmement généreuse, elle joua un rôle considérable dans la vie culturelle de la cour. Tant d’autres femmes ont influencé notre Histoire et notre culture par l’ascendant qu’elles ont toujours eu sur les hommes. Madame de Pompadour ne fut-elle pas la grande conseillère du roi Louis XV ? Et, encore aujourd’hui, cette reine Élisabeth d’Angleterre dont le mari devait marcher trois pas derrière elle.

    Il est vrai que depuis la Révolution et la naissance de la gauche, grand paradoxe, on a vu très peu de femmes exercer un pouvoir en France, pour ne pas dire aucune. est ainsi fait. Humbles constructeurs, d’un côté, ceux qui ont consacré leur vie à notre grand pays et façonné sa langue, enviés de tous. Et de l’autre, les destructeurs bruyants qui n’ont rien à donner. Grandes gueules mais petits c…

     

    * Selon un sondage IFOP-Atlantico de 2017.

     

    Isidore

    Chroniqueur
  • Les hérésies chrétiennes dans le Coran – christologie et mariologie islamiques (3/3), par Annie Laurent

    1A.jpgVoici le troisième et dernier volet qu'Annie Laurent consacre au sujet des hérésies chrétiennes dans le Coran..

    Les deux premiers ont été publiés ici-même, les mardi 31 janvier et lundi 20 mars derniers;

    Vous y avez accès en cliquant sur les deux liens suivants :

     

    Les hérésies chrétiennes dans le Coran (1/3), par Annie Laurent

    Les hérésies chrétiennes dans le Coran (2/3) – l’arianisme, par Annie Laurent...

    Après avoir rappelé les circonstances qui, à la suite de l'arianisme, ont vu surgir de nouvelles hérésies au sein de la chrétienté orientale des premiers siècles (nestorianisme, monophysisme, monothéisme), il reste à présenter leurs applications dans le Coran. Celles-ci mettent en évidence l'importance du fossé doctrinal séparant l'islam du christianisme, en particulier dans les domaines christologique et mariologique : notre sujet d'aujourd'hui...

     
    Jésus et Marie - Miniature persane du XVIème siècle
     

    JÉSUS, SON IDENTITÉ ET SA MISSION

    L’une des illustrations les plus éloquentes du nestorianisme, et plus largement des hérésies christologiques, apparaît dans l’appellation choisie par le Coran pour désigner le Christ : « Issa, fils de Marie ». Il s’agit d’une déformation de son nom biblique, « Yasouh », qui signifie en araméen « Dieu sauve », tandis que le nom arabe ‘Isâ ou Issa (cité 25 fois dans les 93 versets qui le concernent) est dépourvu de toute signification et il n’existait pas avant le Coran. On comprend pourquoi les chrétiens arabophones disent Yasouh, et non pas Issa, lorsqu’ils prient Jésus ou parlent de lui.

    Plusieurs chercheurs évoquent diverses formes de détournement du nom, celles-ci pouvant émaner de milieux messianistes ou gnostiques où l’on aurait inversé la première et la dernière lettre pour le crypter, Yasouh donnant ainsi Esaü (Édouard-Marie Gallez, Le messie et son prophète, Éditions de Paris, 2005, t. 1, p. 171-178).

    Dans une étude sur l’origine de ‘Isâ, Michel Hayek, prêtre et savant libanais maronite (1928-2005), émet l’hypothèse selon laquelle Issa proviendrait de ‘Isâ, forme en vigueur chez les nestoriens ou les jacobites (sur ceux-ci, cf. infra). C’est pourquoi cet auteur ne souscrit pas à l’opinion d’après laquelle le terme ‘Isâ aurait été inventé par Mahomet. « Même si les documents préislamiques ne révèlent aucun témoignage absolument probant à ce sujet, il est hautement vraisemblable qu’il y a eu un chrétien ou plutôt des chrétiens à la base de cette déformation » (« L’origine des termes Isâ Al-Masîh dans le Coran », L’Orient syrien, t. VII, p. 248-252).

    Quant au qualificatif « Messie » (Al-Masîh en arabe), attribué onze fois à Jésus dans le Coran, le P. Hayek note qu’il y est apparu « tardivement » : on le trouve seulement dans les passages correspondant à la deuxième partie de la vie publique de Mahomet, donc datés de Médine (622-632), mais précisément avant sa rupture avec les tribus juives et en plein débat avec des Arabes chrétiens. En se référant aux commentaires de divers chercheurs, l’auteur estime qu’en reconnaissant « en Jésus l’Envoyé d’Allah auprès des Israélites, pour lui [Mahomet] Al-Masîh semble avoir plus le sens de “Christ” que de “Messie ». Et puis, « ce qu’il entendait par Masîh n’est explicité nulle part dans le Coran et demeure inexpliqué dans la tradition exégétique de l’islam après lui » (op. cit., p. 365-382).

    يا صور:: ميشال حايك في توقع لبناني

    le père Michel Hayek

     

    D’ailleurs, remarque Hicham Abdel Gawad, doctorant en Sciences des Religions, dans un article sur ce sujet, « lorsque le Coran fait parler Jésus, ce dernier ne se présente jamais autrement que comme Rasûlullah (envoyé de Dieu) ou encore comme Nabî(prophète) ». Le premier titre (Rassoul) est réservé à trois prophètes (Moïse, Jésus et Mahomet) auxquels Dieu aurait donné la mission spéciale de transmettre aux hommes le Livre unique ayant prévalu depuis toujours auprès de Lui (Torah, Évangile puis Coran). Ceux-là sont aussi des Nabîs, car il s’agit de l’appellation générale concernant tous les personnages que le Coran considère comme des prophètes.

    L’auteur cite deux versets :

    • Jésus, fils de Marie, dit : “Ô fils d’Israël ! Je suis, en vérité, le Prophète de Dieu envoyé vers vous (61, 6).
    • Celui-ci [Jésus] dit : “Je suis, en vérité, le serviteur de Dieu” (19, 30).

    À noter que la deuxième parole figure dans un récit où le Jésus nouveau-né s’adresse à la parenté de sa mère Marie (cf. 19, 27-33).

    « À aucun moment le Coran ne fait dire à Jésus : “Je suis le Messie” », souligne aussi H. Abel Gawad (« Déconstruction synthétique du messianisme en islam », Les cahiers de l’Islam, 27 février 2023, p. 1 à 10).

    Jésus se présente d’ailleurs comme étant l’annonciateur et le précurseur de Mahomet, « un Prophète qui viendra après moi et dont le nom sera Ahmad (le Loué) » (61, 6). Selon le Coran, Mahomet, en sa qualité de « Prophète de Dieu », est aussi « le sceau des prophètes » (33, 40), donc celui qui doit achever l’histoire religieuse. D’après le philosophe Rémi Brague, il s’agirait d’une formule empruntée à un texte de Mani, le fondateur du manichéisme (Du Dieu des chrétiens et d’un ou deux autres, Flammarion, 2008, p. 145).  Sur le manichéisme, cf. PFV n° 95.

    Notons également que l’absence du nom « Christ » dans le Coran (même signification que Messie, mais à partir du grec) permet de comprendre pourquoi les disciples de Jésus y sont appelés naçârâs, mot arabe dérivé du syriaque nasrâyâ, qui se traduit en français par « nazaréniens » et non par « chrétiens » comme le font certains traducteurs.

    • Les Nasâras ont dit : “Le Messie est fils de Dieu”. Telle est la parole qui sort de leurs bouches ; ils répètent ce que les incrédules disaient avant eux. Que Dieu les anéantisse ! Ils sont tellement stupides ! Ils ont pris leurs docteurs et leurs moines ainsi que le Messie, fils de Marie, comme seigneurs, au lieu de Dieu. Mais ils n’ont reçu l’ordre que d’adorer un Dieu unique : il n’y a de Dieu que Lui ! (9, 30-31).

    À propos de l’appellation Al-Masîh, on comprend alors pourquoi, du côté musulman, elle est comprise comme un simple surnom ou titre d’honneur. Telle est l’option de commentateurs célèbres du Coran, des anciens comme Fakhr al-dîn-al-Razî (1148-1209), ou des modernes comme Rachid Rida (1865-1935), mais aussi des musulmans en général.

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    l’islamologue Maurice Borrmans

     

    Vu ainsi, « l’islam n’assume nullement l’attente messianique d’Israël ou l’affirmation chrétienne de sa réalisation en sus ». Autrement dit, il s’agit d’un « Messie sans messianisme », souligne l’islamologue Maurice Borrmans (1925-2017), prêtre des Missionnaires d’Afrique, qui relève cependant des particularités dans le chiisme, lequel voit le descendant d’Ali comme un Messie (le Mahdi) à l’image de Jésus (« Messie, messianisme et islam », Communio, n° XIX, 3 – mai-juin 1994, p. 137-157). Sur le chiisme, cf. Mohammed Ali Amir-Moezzi, « Le chiisme et le Coran », Histoire du Coran, Cerf, 2022, p. 1027-1065.

    Au fond, le messianisme en islam ne serait-il pas tout simplement cette religion dans sa dimension politique ?

    À propos de la maternité divine de Marie

    Pour étayer sa condamnation du nestorianisme, le concile œcuménique d’Éphèse (431) – cf. PFV n° 97 – avait aussi et surtout proclamé le dogme de la maternité divine de la Vierge Marie, véritable garantie de la foi au Christ vrai Dieu et vrai homme. Marie fut alors reconnue Theotokos (en grec « qui enfante Dieu »), doctrine que saint Athanase enseignait à Alexandrie. Présent à Éphèse, Nestorius y aurait dit : « Jamais je n’accepterai d’appeler Dieu un bébé vagissant dans une crèche » (cité par Yves Semen, La sexualité selon Jean-Paul II, Presses de la Renaissance, 2004, p. 15). Pour lui, Marie devait être appelée « Mère du Christ » et non « Mère de Dieu ».

    Mais saint Cyrille, deuxième successeur d’Athanase à la tête du diocèse d’Alexandrie, affirmait que « refuser l’expression “Mère de Dieu” revenait soit à nier la divinité de Jésus soit à nier qu’il était l’incarnation de Dieu » (Yves Chiron, Histoire des conciles, Perrin, 2011p. 30-31).

    Yves Chiron — Wikipédia

    Yves Chiron

     

    Nestorius, tout comme les controverses monophysite et monothélite, semblent ainsi avoir inspiré, au moins en partie, le regard que l’islam porte sur la Vierge Marie, qui est étroitement associée à Jésus dans le Livre sacré des musulmans.

    Le Coran accuse les chrétiens d’avoir divinisé Marie ou de l’avoir associée au Dieu Un. Cela revient à nier l’Incarnation, qui reste impensable en islam parce que, à strictement parler, diviniser Marie ou l’associer au Dieu Un revient d’abord à nier la Trinité et ensuite seulement la vérité de l’Incarnation. Et inversement, ne réussissant pas à penser l’Incarnation en vérité, le court-circuit concernant le Christ se reporte sur sa Mère.

    • Ô gens du Livre ! Ne dépassez pas la mesure dans votre religion ; ne dites sur Dieu que la vérité. Oui, le Messie, Jésus, fils de Marie, est le Prophète de Dieu, sa Parole qu’il a jetée en Marie, un Esprit émanant de lui. Ne dites pas “Trois” ; cessez de le faire ; ce sera mieux pour vous. Dieu est unique ! Gloire à lui ! Comment aurait-il un fils ? » (4, 171).
    • Le Messie, fils de Marie, n’est qu’un prophète ; les prophètes sont passés avant lui. Sa mère était parfaitement juste. Tous deux se nourrissaient de mets. Vois comment nous leur expliquons les Signes. Vois, ensuite, comment ils s’en détournent. Dis : “Adorerez-vous, en dehors de Dieu, ce qui ne peut ni vous nuire ni vous être utile ?” (5, 75-76).  
    • Dieu dit : « Ô Jésus, fils de Marie ! Est-ce toi qui as dit aux hommes : “Prenez, moi et ma mère, pour deux divinités, en dessous de Dieu” ? ». Jésus dit : « Gloire à toi ! Il ne m’appartient pas de déclarer ce que je n’ai pas le droit de dire ». Tu l’aurais su, si je l’avais dit. Tu sais ce qui est en moi. Toi, en vérité, tu connais parfaitement les mystères incommunicables » (5, 116).

    Plusieurs passages concernant Marie sont empruntés aux évangiles apocryphes (notamment le Protévangile de Jacques, du IIème siècle, et le Pseudo-Matthieu, du IVème siècle), comme le sont aussi certains épisodes coraniques relatifs à la naissance et à l’enfance de Jésus.

    • Dès le berceau, il [Jésus] parlera aux hommes comme un vieillard ; il sera au nombre des justes (3, 46).
    • Elle [Marie] devint enceinte de l’enfant puis elle se retira avec lui dans un lieu éloigné. Les douleurs la surprirent auprès du tronc du palmier. […] Elle se rendit auprès des siens en portant l’enfant […]. Elle fit signe au nouveau-né et ils dirent alors : “Comment parlerions-nous à un petit enfant au berceau ?”. Celui-ci dit : “Je suis, en vérité, le serviteur de Dieu. Il m’a donné le Livre ; il a fait de moi un Prophète ; il m’a béni, où que je sois” (19, 22-31).

    Selon l’universitaire belge Jan M. F. Van Reeth, « des études modernes ont démontré que cette scène est calquée sur l’Évangile apocryphe de l’Enfance attribué à Matthieu, où nous lisons (chap. 20) : “Quand Marie fut assise, elle regarda vers la cime du palmier et la vie chargée de fruits (…). Alors le petit enfant Jésus (…) dit au palmier : “Penche-toi, arbre, et nourris ma mère de tes fruits !” (…) Le palmier se redressa et d’entre ses racines se mirent à jaillir des sources d’eaux très limpides » (« La christologie du Coran », Communio, n° XXXII, 5-6, sept.-déc. 2007, p. 3-4).

    Joachim Gnilka: Bücher und mehr | Herder.de

    Pour sa part, son confrère allemand Joachim Gnilka (ci dessus, ndlr), spécialiste en exégèse et herméneutique bibliques, présente un ensemble plus vaste d’épisodes coraniques qui empruntent à des textes émanant du judéo-christianisme. Au Protévangile de Jacques, il ajoute l’Évangile de l’Enfance de Thomas, sans doute le plus ancien et le plus populaire récit de l’enfance de Jésus. « Rédigé à l’origine en grec, il a été traduit en

  • Exposition ♦ Du neuf avec du vieux et ... les trésors du Prince de Liechtenstein

    Le sublime Hôtel de Caumont. à Aix-en-Provence

     

    PAR OLIVIER D'ESCOMBEAU 

    Les Aixois n'ont gardé qu'un pâle souvenir de ce qui fut jadis « le plus beau conservatoire de France », l'Hôtel de Caumont. Ce joyau de l'architecture du XVIIIe siècle, acheté par la ville au milieu des années 6o, avait été transformé, sous l'impulsion de Marcel Landowski, en conservatoire Darius Milhaud. Le lieu, devenu vétuste et encrassé, résonnait, il y a quelques années encore, des tâtonnements sonores de jeunes musiciens en herbe.

    En 2010, la ville décide de se séparer de ce bâtiment jugé peu fonctionnel. La vente de ce bien ne fut pas, comme on s'en doute, du goût de tous les Aixois. Une sévère polémique s'en suivit, où les édiles de la ville furent accusés de brader le patrimoine commun. À cinq ans de distance, il est pourtant difficile de leur donner tort lorsque l'on visite l'Hôtel de Caumont restitué dans sa splendeur au terme d'un gigantesque chantier. Qui plus est, voici ce lieu ouvert au public sous la bannière d'un opérateur privé bien connu dans le secteur du patrimoine : Culturespaces.

    Car le bâtiment, au terme d'une transaction et de travaux fort coûteux, est tombé dans l'escarcelle de cette société ayant, pour activité, la gestion de sites culturels aussi divers que le Château des Baux, la Cité de l'Automobile de Mulhouse, ou le Musée Jacquemart André à Paris.

    La culture ne nourrit pas son homme, c'est bien connu. Dans un pays où l'État, ces cinquante dernières années, a été l'alpha et l'oméga de l'action culturelle dans le patrimoine ou la création, les initiatives privées (autres que philanthropiques) ont eu bien du mal à prospérer. Culturespaces, qualifié par certains « d'ennemi de la culture », fait figure d'exception. Le rachat et l'ouverture de l'Hôtel de Caumont vient, en quelque sorte, couronner cette persévérance.

    Tenter d'instiller et d'adapter les méthodes du privé dans le domaine patrimonial n'est pas le seul reproche formulé à l'égard de Culturespaces. Car la spécialité de cette entreprise, c'est de gérer, en lieu et place des propriétaires publics ou privés, sites touristiques, Musées, Fondations ou demeures. Réussir, là où d'autres ont immanquablement échoué, se fait au prix de quelques sacrifices : sur-fréquentation des monuments, privatisations à outrance, restaurations des collections passant au second plan, exigences scientifiques en berne. Car il faut que cela paye. Il est de notoriété, parmi les conservateurs du patrimoine, que travailler dans une institution affermée à Culturespaces est une sorte d'enfer sur terre.

    Le cas de l'Hôtel de Caumont tranche avec les autres sites gérés par Culturespaces, près d'une quinzaine à l'heure actuelle. Car ici, point de collections encombrantes et coûteuses à entretenir, pas de professionnels de la culture rétifs et meurtris, pas de propriétaire sourcilleux regardant par-dessus l'épaule du concessionnaire ; mais un espace vide et prestigieux tout entier offert à la programmation et aux privatisations.
    Les trésors du Prince de Liechtenstein — Raphaël, Rubens ou Vernet — présentés dans les salles de l'Hôtel de Caumont ont eu de quoi enchanter l'amateur d'art. Ces magnifiques collections ont traversé des périodes troublées, en particulier au siècle dernier, sans jamais quitter la sphère privée. Un choix emblématique pour la première exposition du joyau de Culturespaces. 

     

    Le Musée Caumont est ouvert tous les jours de l’année de 10h à 18h. Librairie. Petite restauration. Parc-autos à proximité. 3, rue Joseph-Cabassol, à deux pas du cours Mirabeau, 13100-Aix-en-Provence. 

    Sur le même sujet : Exposition • Monarchie et beaux-arts par Péroncel-Hugoz

     

  • Anticipation ? L’avenir de l’intelligence contre les Nations

    Par Pierre Carvin

    Société. Les technologues numériques favorisent la constitution d’une petite élite intellectuelle, volontairement coupée du reste de la société – le quotient intellectuel des nations ayant, lui, tendance à diminuer. La mondialisation va-t-elle faire émerger deux humanités divergentes ? 

    BELLCURV.JPGDans un livre controversé publié en 1994, The Curve Bell, le politologue Charles Murray et le psychologue Richard J. Herrnstein soutiennent une thèse qui va rester dans les annales : le quotient intellectuel, c’est-à-dire l’intelligence, va devenir de plus en plus déterminant pour se situer sur l’échelle sociale.

    Le grand bouleversement en cours s’est accéléré ces dernières décennies pour prendre la forme d’un marché mondial des plus intelligents et des plus compétents entre la Californie des GAFA, l’Inde ou encore la Chine des BATX. Cette nouvelle compétition, qui est aussi une compétition entre puissances politiques, est en train de détruire la cohésion des anciennes nations au profit d’une « élite cognitive » mondialisée dont les faveurs garantissent croissance et prospérité.

    La transformation du capitalisme

    La montée en puissance de cette « élite cognitive » va de pair avec la transformation du capitalisme et les accélérations technologiques qu’elle a provoquées. Pour Edmund Phelps, le passage au XIXe siècle d’un capitalisme essentiellement marchand à un capitalisme moderne a eu pour effet de faire de l’innovation la locomotive du système économique.

    Ce faisant, il a porté une nouvelle classe d’entrepreneurs, de chercheurs et d’expérimentateurs qui a changé la mentalité des élites traditionnelles. Phelps écrit dans son livre La prospérité de masse (2017) : « L’économie moderne transforme toute sortes de gens en concepteurs d’idées, de financiers en savants, de producteurs en distributeurs, des utilisateurs finaux en distributeurs ». Ce sont les idées nouvelles qui mènent le monde et font vivre l’économie de marché, ce cerveau collectif dont les connexions neuronales sont les intellectuels et les chercheurs.

    La hiérarchie des salaires, des postes et des statuts n’est pour l’instant qu’assez marginalement bousculée par la nouvelle place accordée à l’intelligence. L’évolution, jusqu’à présent, était progressive, et même relativement lente, car d’autres facteurs liés aux hiérarchies sociales traditionnelles jouaient au même titre que la cognition dans la course aux postes et aux statuts.

    1_MLwsGzegxKWBKgxDk49wVA.jpgL’accélération technologique de ces dernières décennies change la donne à toute vitesse. Les industries du futur, qu’elles touchent à la robotisation, au Big Data, à l’économie numérique et toutes ses déclinaisons possibles autour de l’intelligence artificielle, ne demandent qu’une petite poignée de spécialistes hyper-intelligents qui, malheureusement, pourraient monopoliser les postes les plus rémunérateurs et ne laisser que des miettes au reste de la population¹.

    C’est l’intelligence des nations qui compte

    L’économie favorise la constitution des plus intelligents en une élite coupée du reste de la société, ce qui a des conséquences sociales et politiques énormes. Elles se font ressentir en particulier aux États-Unis, où la partition cognitive du territoire décrite par l’essai de Charles Murray dans Coming Apart. The state of white America 1960-2010 (2012) est déjà bien avancée. Cette partition provoque à la fois la dégradation de l’environnement des moins aptes (pauvreté, criminalité, désocialisation) et l’indifférence au reste du monde des mieux disposés, enfermés dans leurs nouveaux ghettos de riches progressistes, entre New York et la Silicon Valley. C’est qu’en général, plus on est intelligent, plus on a de facilités à construire des relations sociales durables et bénéfiques.

    L’économiste Garett Jones observe qu’existe un effet « de Vinci » attaché au quotient intellectuel² : en général, l’intelligence ne vient pas seule et agrège à elle d’autres qualités (émotionnelles, sociales) indispensables à la vie en société, ce qu’attestent différentes études scientifiques. Pour lui, ce n’est d’ailleurs pas tant l’intelligence individuelle qui compte que celle de la nation toute entière pour améliorer la coopération entre individus et le degré de prospérité générale.

    QI-élevé-1.jpgPlus les gens sont intelligents, plus ils ont tendance à être patients, à comprendre les règles du jeu social et économique, et à les utiliser au plus grand bénéfice de tous. Inversement, moins les gens sont intelligents, moins ils sont patients, respectueux des règles et plus défiants. Les dix pays les plus riches et les plus productifs sont aussi les pays où le QI moyen est le plus élevé.

    Immigration choisie

    Comment faire pour améliorer le QI d’une nation ? La qualité de l’éducation, de l’environnement, et la nourriture sont souvent évoquées dans les causes de déclin ou au contraire de croissance du QI au sein d’un pays. Une autre variable, moins populaire auprès des médias, pourrait provenir de la sélection de l’immigration.

    13110409lpaw-13127294-article-spainmigrationrescue-jpg_4967799_660x287.jpgLes États pauvres, bureaucratisés et autoritaires, qui sont aussi des terres d’émigration, soumettent en règle générale des populations aux capacités cognitives plus limitées. Or l’Europe est l’objet d’une pression migratoire en provenance d’Afrique, qui, si on en croit le dernier livre de Stephen Smith La ruée vers l’Europe (2018), ne va cesser de s’intensifier dans les années à venir.

    Ceci pourrait participer à creuser l’hétérogénéité cognitive en Europe, tant le QI moyen des populations d’Afrique subsaharienne paraît en dessous des moyennes européennes. La réalité du fossé est assez difficile à entendre pour des raisons évidentes, mais les études semblent concorder³. L’immigration en cours, pour des raisons cognitives, pourrait renforcer l’érosion de la coopération sociale dans son ensemble et enterrer définitivement les gouvernements libres, au profit d’États encore plus autoritaires et redistributifs, si la question migratoire demeure non résolue.

    Spéciation de l’humanité

    La pression grandissante pour la partition cognitive du social et du politique se fait aujourd’hui par le bas, par l’immigration. Pour Yuval Noah Harari, grâce aux progrès biotechnologiques, c’est le sommet qui pourrait faire totalement sécession en transformant l’inégalité économique en inégalité biologique. Les plus riches seraient à la fois les plus intelligents et pourraient, grâce à la technologie, augmenter leur intelligence bien au-delà de celui du citoyen ordinaire.

    Homo-deus-une-histoire-de-transhumanisme-1-940x576.pngLe génie biologique associé à l’essor de l’Intelligence artificielle détruirait en conséquence l’unité de l’humanité elle-même : « (…) loin de favoriser l’unité générale, la mondialisation risque de se traduire par une ‘spéciation’ : la divergence de l’humanité en castes biologiques, voire en espèces différentes4. » Plus de raison commune entre Homo sapiens obsolète et Homo deus transhumaniste, donc plus d’avenir et de politique en commun.

    La fin du modèle politique occidental ?

    Le retrait des nations des « plus intelligents », tout comme le tassement général du QI en Occident pourraient inaugurer une nouvelle ère politique où la démocratie libérale serait obsolète. Comment en effet maintenir sous une même loi des individus aux natures si divergentes ? Pour John Rawls, l’unité de la démocratie est conditionnée au caractère raisonnable du pluralisme politique, moral et social qu’elle réglemente. Et si demain il n’y a même plus de raison commune à toute l’humanité ? Les défis à venir sont immenses.  

    1. Tyler Cowen, Average is over, Powering America beyond The Age of Great Stagnation, Dutton, First Edition, 2013.
    2. Garett Jones, Hive Mind. How your Nation’s IQ Matters much more than your own, Stanford Univ. Press, 2016.
    3. Sur l’état du débat : Wicherts, Dolan, van der Maas, ‘A systematic Literature review of the Average IQ of Sub-Saharan Africans’ in Intelligence, numéro 35, 2010. Rappelons tout de même qu’il ne s’agit que de moyennes statistiques, et qu’il serait absurde, logiquement et moralement, d’en déduire une infériorité cognitive commune à l’ensemble de la population subsaharienne.
    4. Yuval Noah Harari, 21 leçons pour le XXIe siècle, Paris, Albin Michel, 2018, p. 94.
    Pierre Carvin
  • A NOS LECTEURS, APPEL POUR LAFAUTEAROUSSEAU !

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    En ce milieu d'année 2014, troublée par tant d'évènements politiques et sociétaux plus inquiétants que jamais, nous renouvelons notre appel : voulez-vous apporter votre soutien, votre contribution, votre participation à Lafautearousseau ? Si oui, si vous en êtes d'accord, faites-le maintenant !

    1462992441.jpgA nos lecteurs qui ont déjà envoyé leur contribution, en 2012 et 2013, nous redisons nos remerciements chaleureux. Que leur envoi ait été de 5 €, ou bien davantage, ils ont apporté leur pierre.

    Mais, aujourd'hui, nous devons donner à ce blog en pleine expansion, à nos vidéos, à notre page Facebook et à notre compte Twitter, à nos cafés politiques, les moyens de grandir plus vite, d'améliorer leur qualité, d'accroître leur diffusion. La situation du Pays, de l'Etat, de la société française, nous paraît, aujourd'hui, si grave, tout ce que nous aimons, tout ce à quoi nous sommes attachés, nous paraît si menacé, qu'il nous semble de notre devoir de réagir, autant que nous le pouvons. Ce blog est gratuit et il le restera. Jour après jour, nous le composons avec beaucoup de soin. Aidez-nous à le faire grandir !  

    En tout cas, nous vous rappelons que vous pouvez envoyer votre contribution - à partir de 5 € :  

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    D’avance tous nos remerciements et nos sentiments cordiaux.   

     

     

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  • ”Criminels bienvenus” / ”Si pas extrême gauche s'abstenir”...

              La république est vraiment accueillante pour les assassins et les criminels étrangers; à la seule condition, toutefois, qu'ils soient dûment estampillés "extrême gauche" et "révolutionnaires"...(sinon, la mansuétude ne joue pas...). On ne sait toujours pas comment va finir "l'affaire Battisti" ( cet assassin italien, coqueluche des bobos-trotskos, "invité" en France pendant plusieurs années par François Mitterand, et qui a fini par s'enfuir au Brésil....); on vient d'apprendre que Marina Petrella, ex brigadiste rouge italienne, qui a assassiné un commissaire de police et grièvement blessé son chauffeur, vivait elle aussi le plus légalement du monde à Argenteuil, et travaillait comme assistante sociale dans le Val d'Oise!

              On croit rêver !: est-il normal que la république française, et des organismes officiels et publics, fassent un si bon accueil à des assassins étrangers ? Leur trouvent un logement et du travail (beaucoup d'étudiants galèrent pour trouver un local exigu, à des prix exorbitants; et beaucoup de français sont au chômage: la république est-elle si riche en logements et en postes de travail ? qu'elle les procure donc aux français si elle en a tant en réserve...!).

               Que dirait-on, en France, si un assassin quittait le territoire national après son ou ses forfaits et partait vivre normalement ailleurs ? Quel (s) exemple (s) de vertus privées et publiques la république donne-t-elle en agissant ainsi ? La vérité est que, peu à peu mais d'une façon continue, le pays légal transforme la France en une vaste poubelle... Mais l'affaire se corse, si l'on peut dire: plutôt que de faire profil bas, l'intéréssée, c'est un comble !, a fait part à l'Humanité (évidemment !) de sa "rage" (ben voyons !); elle aurait dit quelque chose comme "c'est presque comme si ma vie allait s'arrêter...".

              Il vaut mieux entendre ça que d'être sourd !: la vie du commissaire de police qu'elle a froidement et lâchement assassiné, sans jamais exprimer le moindre remords, ce n'est pas "comme si" elle allait s'arrêter: elle s'est arrêté pour de bon, et d'un coup, pour lui, pour sa femme et pour ses enfants; mais ça l'Humanité s'en fout: il n'était pas révolutionnaire !......

  • Nouvelles du Blog : de la semaine ecoulée à celle qui vient...

            Reçu des messages amicaux de Melbourne et (le troisième...) de Québec : pourquoi pas des lecteurs amis "de" ou "à" l'étranger qui enverraient, selon leur guise et l'occasion, des nouvelles de la zone où ils se trouvent ?...

             A propos du Café actualité, vous avez bien noté les quatre prochains - et derniers - rendez-vous de cette année :  les samedi 26 mars, 9 avril, 21 mai et 4 juin (le dernier). Le 26, Alain traitera : Immigration: Que devient l'identité nationale ? Débat sur la Nation. Les 9 avril et 21 mai, Antoine traitera : La mondialisation, Babel effondrée. Et, pour le dernier Café, le 4 juin, Annie Laurent traitera : Le monde arabo-musulman brûle-t-il ?

     

             Pour ce qui est du programme des notes, cette semaine on parlera évidemment de tout ce qui fait notre quotidien et, bien sûr, de ce dont on ne sait pas encore qu'on va parler, mais que l'actualité nous imposera de traiter.... 

             Quant aux Ephémérides, voici ce que vous y trouverez cette semaine : 

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            Ephémérides : 

     · Dimanche :  Mort du peintre Van Loo. Mort de Turgot.

     · Lundi : Fondation de l'abbaye de Cîteaux. Assassinat du Duc d'Enghien. Louis XVIII organise l'Institut. La première carte à puce. Mort de Jean Guitton.     

     · Mardi : Entrée d'Henri IV à Paris. Mort de Lully. Présentation du premier film des frères Lumière. Pose de la première pierre du Pont de Normandie.

     · Mercredi : Découverte de la bauxite. Création du parc naturel des Pyrénées. Lancement du satellite SPOT 4.

     · Jeudi : Nice et la Savoie deviennnent françaises.    

     · Vendredi : Mort de Frédéric Mistral

     · Samedi : Ferdinand Foch nommé Généralissime. Création du parc naturel des Ecrins.

  • ”...Une cité sous contrôle...” ! Ou : les Mafias se sont bien implantées et prospèrent, merci pour elles !.....

            Voici la Une de La Provence du mercredi 29 juin, et le PDF de l'article qui l'accompagne, en page 3 : Marseille trafic.pdf ("La Castellane" est l'une des nombreuses "cités" des "quartiers nords" de la ville...)

    LA PROVENCE JUIN 2011.jpg

            Or, à moins que l'on ne croie à la "génération spontanée", il y a forcément des causes à cette situation que nous connaissons bien, dans toutes ces zones et cités de non-droit, et que rapporte aujourd'hui La Provence (mais tant d'autres aussi, hier, aujourd'hui et, malheureusement, selon toute vraisemblance, demain...).

            Et on connaît bien l'une des causes majeures, sinon unique, de cette explosion exponentielle des trafics, et du renforcement continu des Mafias, qui se sont d'ores et déjà appropriées des portions entières du territoire national : c'est cette politique (?) insensée de délocalisation de populations menée par un Pays Légal irresponsable qui, peu ou prou, octroie chaque année la nationalité française à 200.000 personnes. Or, à un très grand nombre de ces personnes on n'a, de toutes façons, aucun avenir sérieux à proposer chez nous; et, dans cette masse, s'en trouvent forcément - on pourrait dire, mécaniquement, statistiquement... -  qui constituent, de fait, un vivier pour les délinquances, trafics et Mafias en tous genres....

            Alors faut-il venir s'étonner, après, de récolter les conséquences de ce que l'on a - follement - semé ?...

    PS : pour qui l'ignorerait, La Provence apporte, fidèlement, son appui au politiquement correct ambiant, en ce qui concerne l'immigration, et ne manque jamais de hurler avec les loups lorsqu'il s'agit de sombrer dans la pire des démagogies ambiantes dès qu'il s'agit de n'importe quel "multi"....

  • Une alter révolution plus urgente que jamais: il y tant de Bastilles à prendre, tant de privilèges à supprimer.....

                C'est sur RMC Infos, et cela se passe de commentaires. Que, de toutes façons, nous avons déjà dit et répétés cent fois. Un grand coup de chapeau tout de même à Jean-Noël Guerini.....

                SENAT SUPER PRIVILEGIES.mp3

                Et pour rester avec RMC: RMC senat.pdf

    SENAT.jpg
    250 pages, 18 euros

                A quoi sert le Sénat, institution deux fois centenaire qui nous coûte chaque année plus de 300 millions d'euros? D'abord à financer les privilèges (plus de 4 000 euros mensuels de retraite pour 15 ans de cotisation) et les rémunérations royales (11 540 euros net par mois) des derniers princes de la République, nos 331 sénateurs. Et aussi à entretenir les 1 260 fonctionnaires les mieux rémunérés de l'Hexagone (de 2 300 à 20 000 euros net mensuels), qui font la semaine de 32 heures et ont presque 4 mois de vacances. Luxe, calme et volupté...

                Et, dans l'esprit de beaucoup, de Jospin à Sarkozy, ces super-privilèges n'ont pas la moindre justification, car, selon eux, cette deuxième Chambre ne sert à rien. La réalité est édifiante: un petit tiers des sénateurs travaille, un gros tiers vient de temps en temps à Paris et les autres appartiennent à la famille des rois fainéants.

                Un royaume hors du monde et du temps ? Pas tout à fait. Car nos sénateurs, qu'ils soient de droite ou de gauche, sont assidûment courtisés par des lobbies de tout poil. Des marchands d'armes aux semenciers, chacun connaît la capacité de ces édiles à peser sur la diplomatie française ou à modifier un texte de loi. Cela justifie bien des "voyages d'études", tous frais payés, quelquefois au bord d'un lagon lointain...

    SENAT BANCS CLAIRSEMES.jpg
    Au Sénat -comme à l'Assemblée du reste, mais encore beaucoup plus...-
    les bancs sont très, très clairsemés.....
  • Le Comte de Paris promu Chevalier de la Légion d'Honneur, à titre militaire...

    COMTE DE PARIS.jpg

                Nous vous l'annoncions dans notre reportage feuilleton consacré au mariage du prince Jean et de Philoména: le Comte de Paris, Chef de la Maison de France, devait recevoir, le 18 mai 2009, la Légion d’Honneur, à titre militaire, des mains du Président Nicolas Sarkozy.

                C'est chose faite: au cours d'une cérémonie d’une durée de 45 minutes, qui à eu lieu ce lundi à l’Elysée, en présence notamment des Princes Jean, duc de Vendôme, et Eudes, son frère, duc d'Angoulême, le Comte de Paris a été promu au grade de Chevalier de la Légion d'Honneur.

                Lorsqu'il était encore le Comte de Clermont, Henri d'Orléans avait déjà reçu la croix de la Valeur Militaire, en 1959, après avoir servi durant de nombreuses années dans les rangs de la Légion Etrangère. Il avait reçu le baptême du feu lors de la Guerre d'Algérie.

                Il n'est pas rare qu'une telle distinction soit remise, à titre militaire, à un membre de la famille d'Orléans. Servir, et dans le cas présent servir dans l'Armée française, est en effet une tradition bien ancrée dans cette famille. Le dévouement et l'esprit de sacrifice militaire y ont souvent été poussés jusqu'à l'héroisme, et parfois même jusqu'au sacrifice suprême, comme ce fut le cas pour le Prince François, l'un des onze enfants du précédent Comte de Paris, et donc frère de l'actuel Comte de Paris, mort pour la France en Algérie en 1960, près du village de Michelet...

                 Nous présentons nos félicitations au Chef de la Maison de France pour cette distinction qui vient de lui être attribuée, et nous nous associons pleinement à la joie de sa Famille.