• la Table des Matières des 366 jours de l'année (avec le 29 février
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Tags : 6 novembre, charles x, napoleon iii, laveran, bourbons, louis xvi, louis xviii, chateaubriand, paludisme, javel, berthollet, stendhal
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2005 : Premier vol pour l'Airbus A380
1404 : Mort de Philippe II le Hardi, duc de Bourgogne
Quatrième fils de Jean II le Bon et de Bonne d’Armagnac, frère de Charles V, Roi de France, Philippe s’illustra à la bataille de Poitiers (19 septembre 1356) en combattant aux côtés de son père assailli par les Anglais, restant dans l'Histoire pour son célèbre :
"Père, gardez-vous à droite ! Père, gardez-vous à gauche !".
Philippe le Hardi fut un prince extrêmement intelligent, doublé d’un très bon chef de guerre, robuste et courageux au combat, comme en témoigne son surnom.
Jean Froissart disait de lui qu’il "voyait loin".
Christine de Pizan louait son "souverain sens et conseil".
![](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/01/2158377376.jpg)
Il devait devenir l’un des seigneurs les plus puissants du Royaume de France, lorsque son père le fit Lieutenant-Général du Duché de Bourgogne, qui englobait les Flandres, les villes de Liège, Bruxelles et Charleroi, une partie de la Champagne, la Puisaye (Yonne), l’Auxerrois, le Dijonais, le Nivernais, l’Auxois et la Franche-Comté.
À ces possessions, il ajouta le Charolais, alors propriété du Comte Bernard VI d’Armagnac, à qui il l'acheta en 1390.
Le 6 septembre de cette même année 1390, par l’Acte de Germigny-sur-Marne, Philippe le Hardi fut proclamé Duc de Bourgogne, Comte de Flandres et d’Artois, Comte Palatin de Bourgogne et de Franche Comté. Il fixa alors la capitale de son Duché à Dijon, y créant une Cour des Comptes à l’exemple de celle déjà existante à Paris (ci dessous, le Palais ducal, à Dijon).
![27 avril,jean bart,louis xiv,corsaires,insee,airbus,a 380,toulouse-blagnac,aérospatiale,sud-aviation,aéronautique,europe](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/3795001252.209.jpg)
En 1369, Philippe le Hardi épousa Marguerite III de Flandres, fille du Comte Louis, mort sans héritier mâle. La Flandre avec ses cités drapières fut donc apportée en dot à Philippe (Lille, Arras, Hesdin, Ypres, Dixmude, Bruges, Messines, Cassel, Malines, Anvers...).
Philippe le Hardi s'entendit toujours bien avec son frère, le roi de France Charles V, à qui il fut toujours fidèle. Charles V vit donc sans déplaisir les Flandres repasser sous l’influence française, au détriment de la Cour de Londres.
![27 avril,jean bart,louis xiv,corsaires,insee,airbus,a 380,toulouse-blagnac,aérospatiale,sud-aviation,aéronautique,europe](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/01/1110072926.JPG)
Prise en tenaille entre les possessions du Duc de Bourgogne, à son apogée, la France est en danger de mort...
Fils de roi (Jean II), frère de roi (Charles V), oncle de roi (Charles VI), Philippe le Hardi se trouve donc - sans l'avoir intentionnellement cherché - être à l'origine de la création et de l'expansion de cet ensemble considérable que devint la Bourgogne, et qui faillit bien ruiner et clore l'oeuvre capétienne...
C'est après la mort du Roi de France Charles V et son remplacement par Charles VI, puis après la mort de Philippe lui-même, et à partir de ses trois successeurs (Jean sans Peur, Philippe III le Bon et Charles le Téméraire, ci contre) qu'apparaîtront peu à peu les difficultés et tensions entre France et Bourgogne.
Des difficultés et tensions qui iront en s'aggravant, jusqu'à une confrontation ouverte, entre un royaume de France plus faible qu'une Bourgogne devenue tellement grande, riche et puissante, par le hasard - et les calculs... - des mariages, dots et héritages (carte ci-dessus); Charles le Téméraire fit même prisonnier le roi de France, Louis XI, mais n'osa pas le mettre à mort, tellement avait grandi le prestige et la sacralité du roi de France (voir l'Éphéméride du 11 février)...
Ces difficultés ne devaient s'achever qu'après la victoire inattendue du plus faible des deux adversaires : Louis XI, roi de France, sur l'orgueilleux Grand Duc d'Occident, Charles le Téméraire : celui-ci mourut en 1477, le danger Bourguignon ayant presque duré quatre-vingts ans...
Sur les causes profondes de cette guerre entre la France de Louis XI et la Maison de Bourgogne, on pourra consulter également l'Éphéméride du 24 juin et l'Éphéméride du 3 octobre.
Ainsi que, dans notre Album "L'aventure France racontée par les cartes", la photo "La France face à la maison de Bourgogne"
![27 avril,jean bart,louis xiv,corsaires,insee,airbus,a 380,toulouse-blagnac,aérospatiale,sud-aviation,aéronautique,europe](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/00/1669543464.jpg)
Le tombeau de Philippe le Hardi, qui se trouvait à l'origine dans la Chartreuse de Champmol, fut démantelé après la Révolution, et remonté en 1827 au Musée des Beaux-Arts de Dijon où il est toujours exposé.
Une petite partie de ses "pleurants" est perdue, une autre à l'étranger...
![27 avril,jean bart,louis xiv,corsaires,insee,airbus,a 380,toulouse-blagnac,aérospatiale,sud-aviation,aéronautique,europe](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/2482906768.17.jpg)
1656 : Aux origines de La Salpêtrière...
![L'hôpital de la Salpêtrière](https://paris1900.lartnouveau.com/paris13/lieux/hopital_salpetriere/1hop_salp5.jpg)
Là où s'étend aujourd'hui l'Hôpital de La Pitié-Salpêtrière, il y eut d'abord, en 1634, une salpêtrière, lieu où l'on fabriquait la poudre pour les munitions. Tout à côté, fondé par Marie de Médicis pour venir en aide aux pauvres, mendiants et sans-logis, se trouvait l'hospice Notre-Dame de la Pitié.
Peu rentable, le site de la salpêtrière fut vendu au Roi, qui, par Édit du 27 avril 1656, confia à l'architecte Libéral Bruand la construction d'un Hôpital général, à partir des bâtiments désaffectés de la salpêtrière et de divers bâtiments qui l'entouraient : le roi faisait don des maisons de la Pitié, du refuge Sainte Pélagie, de l’Hôtel Scipion... Ce furent, au total, 20 arpents (33 hectares) de l’enclos de la Salpêtrière qui entrèrent alors dans l’Hôpital Général...
Au premier coup d'oeil, avec la photo ci-dessus, on reconnaît la "patte" de Libéral Bruand, et ce quelque chose d'évident, à l'oeil, cette ressemblance frappante qui rapproche La Salpêtrière de son chef d'oeuvre : Les Invalides...
![27 avril,jean bart,louis xiv,corsaires,insee,airbus,a 380,toulouse-blagnac,aérospatiale,sud-aviation,aéronautique,europe](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/00/02/2482906768.17.jpg)
1702 : Mort de Jean Bart
Statue de Jean Bart, Dunkerque...
Chaque année, durant le Carnaval de Dunkerque, on reprend en choeur la Cantate à Jean Bart (extrait) :
"Jean Bart, salut, salut à ta mémoire !
De tes exploits, tu remplis l'univers;
Ton seul aspect commandait la victoire,
Et sans rival tu régnas sur les mers....
Son glaive encore, ô France ! te défend.
Si l'ennemi qui pâlit à sa vue,
Dans son délire osait nous outrager,
Du piédestal, qui porte sa statue
Il descendrait armé pour nous venger."
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A l’affiche : Une Vie, le premier long-métrage, britannique, de James Hawes, avec Anthony Hopkins (Nicholas Winton),
d’après le livre de Barbara Winton, publié en 2014, qui raconte le haut fait de son père.
« Ce qui fait l’Histoire, selon notre conception occidentale et chrétienne, c’est la volonté des hommes, c’est l’intelligence des hommes, ce sont leurs passions ».
Rappelons-nous avec émotion cette profession de foi du Colonel Bastien-Thiry à son procès, alors qu’en ce jour anniversaire nous faisons mémoire (le devoir de mémoire) de son exécution le 11 mars 1963. Je n’ai pas souvenance qu’à cette époque le « Panthéonisé » Robert Badinter, ni personne à gauche, ni personne chez les Gaullistes, se soit élevé contre la Peine de mort !
Une Vie raconte l’action d’un Homme de volonté, un héros méconnu, Nicholas Winton, l’un de ces Hommes qui font l’Histoire, en sauvant 669 enfants de la barbarie nazie.
Il y a aujourd’hui environ 6 000 personnes qui lui doivent leur existence.
1938, les 29 et 30 septembre sont signés les « Accords de Munich » par la France, la Grande-Bretagne, l’Italie et l’Allemagne, en l’absence de la Tchécoslovaquie. Ils reconnaissent l’annexion par l’Allemagne du pays des Sudètes à savoir, en Tchécoslovaquie précisément, bordant la Bohême et la Moravie, le long de la frontière du Reich, une région dont les 3 millions d’habitants germanophones avaient demandé vainement en 1919 leur rattachement à l’Allemagne.
Au lendemain de ces accords, l’Allemagne occupa ce « pays des Sudètes », et provoqua ainsi une fuite de réfugiés vers Prague, la capitale tchécoslovaque en plein cœur de la Bohême.
Informé par un ami, Nicholas Winton s’investit dans leur accueil puis, dès l’invasion des pays tchèques de Bohême et de Moravie, le 15 mars 1939, il affrète des trains d’enfants, pour la plupart juifs, vers le Royaume Uni.
Le film, malheureusement, n’est pas très didactique sur l’enchainement de tous ces événements, ni même sur les raisons de l’engagement du banquier Nicholas Winton, sans doute à cause du choix du réalisateur de procéder par « flash-backs ». Il nous instruit néanmoins et met en valeur une action héroïque et un véritable grand homme, à la veille de la deuxième guerre mondiale, dont on salue – et ce n’est pas le moindre de ce qu’il fut – l’humilité qui l’a caché au grand public jusqu’à ce jour.
En France, il mériterait, lui, certainement, le Panthéon.
![guilhem de tarlé.jpg](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/3107438373.34.jpg)
C'est le 4 avril 1791 que - sur ordre de la Constituante - le Panthéon devint... "le Panthéon", officiellement temple civique destiné à accueillir les cendres des grands hommes de la Patrie, en réalité, "extravagant salmigondis", comme dit Léon Daudet, qui se voudrait le Temple gardien des "valeurs républicianes, dont on sait ce qu'il faut en penser, avec Simone Weil, Franck Ferrand et Denis Tillinac.
Avec cette bonne blague d'inscription à son fronton : "Aux grands hommes, la République reconnaissante" :
![pantheon fronton.jpg](http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/02/2852149394.2.jpg)
Bonne blague - et qui s'amplifie aujourd'hui, on va le voir... - car, en fait de "grands hommes", qui repose au Panthéon, sous la monumentale croix de plusieurs tonnes qu'il a été impossible à notre République idéologique férocement antichrétienne de retirer, car, par son poids même, elle contribue à la stabilité de tout l'édifice ?
D'abord, pas mal d'illustres inconnus, mais aussi quelques personnes "très bien" : Soufflot, l'architecte du bâtiment; Bougainville, le navigateur, à qui nous devons les bougainvilliers (ou bougainvillées) de nos jardins; François Tronchet, qui osa défendre Louis XVI lors de son pseudo-procès, devant la meute hystérique des "bourreaux barbouilleurs de lois", dénoncés par André Chénier, l'une de leurs victimes; Louis Braille, qui fit tant pour les aveugles; Alexandre Dumas, qui enchanta tant et tant de générations d'adolescents (de 7 à 77 ans, comme dit la formule...) avec ses Trois mousquetaires... et quelques autres encore, comme Félix Eboué ou Portalis, qui osa lui aussi, depuis Lyon, défendre un Louis XVI dont la mort était résolue d'avance par les terroristes, ce qui lui valut d'être emprisonné, et sauvé uniquement par la chute (enfin !...) de Robespierre...
Il y eut aussi le grand Mirabeau, la première personnalité inhumée au Panthéon, où il ne resta guère : le 21 septembre 1794 sa tombe futt profanée et ses cendres jetées aux égouts...
Oui, mais, à côté des illustres inconnus inoffensifs et de ces quelques "gens très bien", il y a d'autre personnes beaucoup moins reluisantes...
Il y a d'abord ce grand esprit, cette grande intelligence dont les travaux, dans son domaine, honorent la France et la culture française : Lazare Carnot. Le problème, le gros problème, c'est que, à côté de ces travaux scientifiques qui illustrent le nom français, Lazare Carnot est aussi - une paille !... - l'organisateur du Génocide vendéen, le premier des Temps modernes (par ses deux décrets des 1er août et 1er octobre 1793) : voyez, dans notre Album Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"... les deux photos "Lazare Carnot organise le génocide (I)" et "Lazare Carnot olrganise le génocide (II)"...
Si le mot "amusant" convenait pour un tel sujet, on l'emploierait ici, en pensant que dans ce Temple républicain, sous l'inscription Aux grands hommes, la Patrie reconnaissante, à côté de ce brillant/sinistre Carnot repose aussi Voltaire, le furieux antisémite qui était aussi joyeusement raciste, et cyniquement "anti-peuple" : eh, oui, c'est ainsi ! Le Système qui, par réflexe quasi pavlovien, accole systématiquement le mot "antisémite" au nom de Charles Maurras, honore et propose à la vénération des foules un homme -Voltaire - qui a tenu des des propos cent fois pires, furieusement antisémites et joyeusement racistes "anti-noirs" (on les a "sortis" souvent, et on peut les retrouver dans notre Dossier : M. le Maudit,) : nous reprendrons donc, pour changer un peu, ces trois propos sur "le peuple" du sieur Voltaire. N'allez pas demander à Madame Taubira ce qu'elle en pense - pas plus que de ses propos "anti-nègres" - : elle vous répondra qu'elle ne savait pas, qu'elle n'était pas au courant... :
1. "Il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux ignorants. Si vous faisiez valoir comme moi une terre, et si vous aviez des charrues, vous seriez bien de mon avis. Ce n’est pas le manœuvre qu’il faut instruire, c’est le bon bourgeois, c’est l’habitant des villes... Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu..." (Lettre à M. Damillaville, 1er avril 1766, dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Lefèvre, 1828, t. 69, p. 131);
2. "A l’égard du peuple, il sera toujours sot et barbare...Ce sont des bœufs auxquels il faut un joug, un aiguillon et du foin." (Lettre à M. Tabareau, A Ferney, 3 février 1769, dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Delagrave, 1885, t. 69, p. 428);
3. "Il est à propos que le peuple soit guidé, et non pas qu’il soit instruit; il n’est pas digne de l’être." (Lettre à d’Amilaville, 19 mars 1766, dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Hachette, 1862, t. 31, p. 164);
Pas mal, non ? La République idéologique propose de ces "grands hommes" à l'admiration des foules !...
Mais, tout récemment, les choses se sont encore accélerées, et pas dans le bon sens...
Les Princes qui nous gouvernent (si mal !...) ont peut-être voulu faire diversion, pour tenter de faire oublier leurs échecs monumentaux, et, pour cela, ils ont décidé de ré-animer le Panthéon, en y plaçant de nouvelles personnalités.
On a même parlé d'y mettre Olympe de Gouges, guillotinée par Robespierre car elle l'avait couvert de moqueries, lui et sa clique de terroristes; elle avait aussi proposé de défendre le roi Louis XVI, lors de son pseudo-procès (chose refusée, bien évidemment...); elle avait, enfin, dédicacé "à Marie-Antoinette" sa "Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne" ! Une telle royaliste au Panthéon, évidemment...
Finalement, avec François Hollande, on a descendu encore une marche dans l'ignominie : au son du clairon et de la fanfare militaire, le cadavre de Jean Zay, ministre de l'Education nationale (!) du Front Populaire a été transféré au Panthéon : or, le-dit Jean Zay est l'auteur d'un texte immonde, que nous ne souhaitons pas reproduire ici, tant il est moche et tant il pue, mais que les lecteurs qui ne nous croiraient pourront lire ici, si bon leur semble : Jean Zay.pdf.
Après Carnot et Voltaire, et maintenenat Jean Zay, la trilogie de l'ignominie est complète. Dans son "lundi" du 24 février dernier, Mémoire sélective ? Louis-Joseph Delanglade avait pointé l'erreur que commettait François Hollande, qui versait dans un communautarisme de mauvais aloi : "...En inaugurant à la Grande Mosquée de Paris, ce mardi 18 février, le « mémorial du soldat musulman », M. Hollande a choisi délibérément de s’inscrire dans un « mémoriel » discriminatoire..."
Il s'agissait évidemment d'un geste politique envers un électorat ("noir et arabe", comme dit Louis-Georges Tin, président du CRAN !...) qui a voté "Hollande" à 93%, mais qui se trouve fort dépité depuis que le gouvernement de ce même Hollande vient lui expliquer que le petit Mohamed pourra s'appeler Leïla, et que "Mehdi met du rouge à lèvres", théorie du genre oblige ! Hollande pensait probablement rassurer "son" électorat musulman, qui a tourné les talons, en commettant cet impair politique. Las ! Le florentinisme a ses limites, et il arrive assez souvent à celui qui veut être machiavélique de se prendre les pieds dans le tapis. En "mettant" Jean Zay au Panthéon, les "soldats musulmans" et leurs familles savent, maintenant, qu'ils sont morts pour un "torche-cul" : effet désastreux sur le-dit électorat garanti... Il est temps, maintenant, d'en finir avec ce carnaval de mauvais aloi, avec cette clownerie de très mauvais goût.
Il faut fermer "ce" Panthéon, rendre les corps aux familles et ayants-droit, restaurer le momnument dans son état d'origine, et le rendre à sa destination première, à ce pourquoi il a été fait : au service du culte catholique, et non à la promotion du Totalitarisme et du Génocide; du racisme, de l'anti-sémitisme et de "l'anti-peuple"; et, maintenant, de la bave sur ceux qui sont morts pour le pays; il faut cesser de les insulter, car, comme le dit Victor Hugo, qui dort à côté :
"Ceux qui pieusement sont morts pour la Patrie / Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie"