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  • Intéressant, et à suivre : Ces socialistes qui prônent la mise en place d’une “TVA sociale” …..

                Estimant qu’il ne faut “s’interdire aucun tabou”, les députés socialistes, Manuel Valls et Jean-Marie Le Guen appellent à augmenter la TVA tout en baissant les charges sociales. C’est-à-dire - et même s’ils n’utilisent pas formellement ces mots - à mettre en place une “TVA sociale” ou “TVA anti-délocalisations”, une idée relancée par le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Jean-François Copé, le 4 octobre dans un entretien au Figaro.

                Les deux élus socialistes, dans la contribution qu’ils ont écrite - et qui est publiée par Le Monde dans son édition datée du 14 octobre - n’emploient formellement ni l’un ni l’autre de ces deux mots, mais le résultat est le même....

                Ils soulignent toutefois qu’“avec cette caractéristique très sociale”, la TVA “pourrait correspondre au nouveau visage d’une gauche ouverte au monde, qui ne prône pas le repli ou la guerre tarifaire, qui assume de défendre les intrérêts économiques et industriels de la France et de ses salariés”.

                “Ce basculement de cotisations vers la TVA pourrait sensiblement améliorer la compétitivité de certains secteurs industriels exposés à la concurrence”, “dissuader les délocalisations”, et “enrayer la destruction des emplois industriels”, estiment-ils ,

                Le débat sur la “TVA sociale” avait été ouvert par la droite en 2007, mais vite refermé : la majorité avait estimé avoir payé cher cette idée aux élections législatives (50 sièges en moins, selon elle) après que le parti socialiste avait fait du caractère “non social” de ce surcroît de taxation le slogan de sa campagne de second tour.

                A noter la frilosité de l'appareil PS face à la hardiesse de ces deux chevau-legérs que sont  - sur ce sujet - Valls et Le Guen : le parti, dans son ébauche de programme économique, social et fiscal pour 2012, publié en avril de cette année, n’évoque pas cette question...

  • Prix de l'humour politique : les cinq perles de la deuxième sélection...

          Le jury du Prix "Press club, humour et politique" présidé par Jean Miot a procédé à la deuxième sélection de petites phrases pour l'édition 2011 (la dernière aura lieu fin Mai, le prix étant attribué en Juin) :

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    - André Chassaigne, député PCF du Puy-de-Dôme : "Dans sa forme historique, le PC est mort ; mais il a encore de l'avenir".

    - François Bayrou, président du MoDem : "Rassembler les centristes, c'est comme conduire une brouette pleine de grenouilles : elles sautent dans tous les sens".

    - François Baroin, ministre du Budget : "Michèle Alliot-Marie conserve toute sa légitimité à Saint-Jean-de-Luz".

    - Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte Ouvrière: "Je ne serai peut-être pas élue présidente de la République, mais je ne serai pas la seule".

    - François Hollande, député PS de Corrèze : "Mélenchon, ce qui est terrible, c'est qu'il a été socialiste toute sa vie et que toute sa vie ça va le suivre".

     

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            Lors de la première sélection effectuée en décembre 2010, le jury avait retenu les "petites phrases" suivantes:

    - Guillaume Bachelay, secrétaire national à l'industrie du PS, parlant de Ségolène Royal : "Qu'on commette des erreurs en politique c'est possible; qu'on les commette toutes, c'est fou !".

    - Gabriel Cohn-Bendit (frère de Daniel) : "Les Verts sont capables du meilleur comme du pire ; mais c'est dans le pire qu'ils sont les meilleurs".

    - Renaud Donnedieu de Vabres, ancien ministre : "Passer de ministre à promeneur de son chien suppose un énorme travail sur soi-même".

    - Daniel Fidelin, député UMP de Seine-Maritime : "Vu de la Chine, le port du Havre ne travaille pas".

    - Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, après la tempête de neige sur l'Ile-de-France : "Il n'y a pas de pagaille ; la preuve le préfet a pu venir en trois minutes".

  • La manif en défense de la Langue française...

            L'Avenir de la Langue française organisait, ce samedi 18 juin, une manifestation en défense du français, et pour obtenir l'organisation d'Etats généraux de la langue française et de la Francophonie : elle en donne le compte-rendu sur son site :

            

          http://www.avenir-langue-francaise.fr/articles.php?pg=681 

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              Le site www.gaullisme.fr, (site créé par Alain KERHERVE) en a rendu compte également :

    « Ma patrie, c’est la langue française » disait Albert Camus. C’est pour rappeler ce précepte trop souvent mis de côté par nos élites gouvernantes ne jurant que par la mondialisation et le « globish » intégré que près de 1200 francophones issus de France, de Belgique, de Côte d’Ivoire, d’Haïti ou d’Italie se sont réunis à l’appel de l’ambassadeur Salon ce 18 juin sur la place du Panthéon, à Paris.

    Aux côtés de Jean-Pierre Chevènement et Jacques Myard, Nicolas Dupont-Aignan a pris la parole pour rappeler que lorsque « la langue française est en danger, c’est la nation qui est en danger ».

    Un danger quotidien lorsque nos dirigeants choisissent de s’exprimer délibérément en anglais lors des réunions internationales.

    Parés de drapeaux nationaux et de l’organisation internationale de la Francophonie, les manifestants menés par Paul-Marie Coûteaux et Dominique Mahé se sont ébroués dans le quartier latin pour déposer une lettre ouverte à Valérie Pécresse, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui méprise notre langue en favorisant l’emploi de l’anglais dans l’enseignement et la recherche.

    Pour toutes les nations qui ont le Français en partage, l’imposition du globish est une colonisation.

    En ce 18 juin, c’est à un appel à la résistance contre cette nouvelle hégémonie qu’ont appelé les manifestants, à un sursaut pour rappeler que comme le disais Umberto Eco, « la langue de l’Europe, c’est la traduction ».

  • Paris : Hommage à Louis XVII, ce mercredi 8 juin

            En 2004, une cérémonie solennelle eut lieu à Saint-Denis, pour la déposition du coeur de Louis XVII. Des habitants du troisième arrondissement de Paris, soutenus par l’association Marais-Temple (1), ont, depuis, voulu rendre un hommage annuel à l’enfant-Roi mort dans le quartier : la Tour du Temple, aujourd’hui disparue était, en effet, située, entre l'actuel square du Temple et la Mairie du troisième arrondissement.

            C'est de cette Tour-prison que les parents du deuxième Roi martyr, Louis XVI, et Marie-Antoinette, ainsi que sa tante, Madame Elisabeth, partirent pour l’échafaud. 

            C'est là que, "sans gouvernement ni puissance" - comme le dit Edmonde Charles-Roux - "l'enfant emmuré tel un cadavre au sépulcre, tenu dans un total isolement affectif et social, rongé par la vermine, ses articulations déformées et semées de tumeurs, passa seul sa dernière nuit en ce monde, sans avoir jamais cessé de croire que sa mère était encore présente à l'étage au-dessus de lui...."

             A 18 heures Commémoration civile, devant la Mairie du 3èmearrondissement, 2, rue Eugène Spuller : 

    • Présentation par le vice- Président de l’Association Marais-Temple, Monsieur Yves Valleteau de Moulliac.

    • Hommage aux personnes qui ont soutenu la famille de France, par Dominique Sabourdin-Perrin.

    • Conclusion et temps de silence, Paul Meillon.

          A 19 heures, Messe de requiem pour Louis XVII et les enfants maltraités dans le monde, en l’église Sainte Elisabeth, 195 rue du Temple, avec le père Xavier Snoëk, curé de la paroisse et la présence du pasteur Alain Joly de la paroisse des Billettes. A la sortie, quête destinée à une œuvre de bienfaisance pour l’Enfance. 

    (1) : L'Association Marais Temple - Maison des associations 5, rue Perrée 75003 Paris - souhaite que le square du Temple ou le parvis de la Mairie, prenne le nom de Louis XVII, et demande la mise en valeur du marquage au sol de l’emplacement de la tour du Temple, suggérant de replanter un saule en souvenir de celui qui avait été mis par Madame Royale....

  • (sur un air connu...) : ”Ce jeune homme (pardon, ce Zemmour...) a dit la Vérité, il doit être exécuté !...”

                Le Syndicat de la Magistrature a exigé du Ministre de la Justice qu'elle prenne des sanctions contre Eric Zemmour. Celui-ci a, en effet, commis un crime impardonnable, dans sa chronique du 27 janvier dernier : il a dit la vérité.

    En disant ce qu'il pensait, et que nous pensons tous. Il n'est d'ailleurs pas anodin que le journaliste de RTL l'ait remercié, à la fin de sa chronique, justement "pour avoir dit ce qu'il pensait...".

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                Tous ceux qui son  attachés à la liberté de pensée, au refus des diktats permanents du politiquement correct doivent, d'une façon ou d'une autre, soutenir Zemmour. Car, ne nous y trompons pas, l'offensive est lancée, du côté des adversaires de la liberté de pensée: il est clair qu'ils veulent la peau de Zemmour...

                Voici la chronique heureusement scandaleuse du 27 janvier, pour laquelle, d'après l'USM ce jeune homme (qui) a dit la Vérité, (il) doit être exécuté !... (air connu): Zemmour y dénonce - avec raison - les juges qui ont libéré les clandestins débarqués sur une plage corse...

                http://www.dailymotion.com/video/xbztaf_rtl-fr-eric-zemmour-les-passeurs-pe_news

                Le Garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, a répondu en donnant, semble-t-il, raison au Syndicat; et en critiquant la liberté de ton du chroniqueur ! Elle affirme même avoir parlé au directeur de la rédaction de RTL...

    Voici la - mauvaise - copie de cette non moins mauvaise lettre :


  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à celle qui vient.....

    • Voici ce que vous trouverez à partir de demain sur le blog. 
    • Notes longues : 
    • Dimanche : Tout ce qui est Racines est bon: Les fêtes de Jeanne Hachette à Beauvais.
    • Lundi : Alain Finkielkraut sur France inter (deux vidéos, de 9 et 18 mn.).
    • Mardi : La CGT contre.... la CGT ?
    • Mercredi : L'avertissement de Robert Zoellick, président de la Banque mondiale.
    • Jeudi : L' "affaire Burgaud"....
    • Vendredi : "Les expulser, oui, mais pour où ?..." (6/6);
    • Samedi : Nouvelles du Blog...
    • Notes courtes :
    • Dimanche: le sourire du dimanche.
    • Lundi: Réponse à un message sur la Turquie.
    • Mardi: Dialogue des Carmélites (opéra), sur Kto.
    • Mercredi: Sur Frédéric Mitterand, nommé ministre.
    • Jeudi: Libération de Florence Rey.
    • Vendredi: Halde à l'imposture !...
    • Samedi: Grand Versailles numérique.

          Ephémérides :

    ·       Dimanche : Première ascension officielle: le Mont Aiguille, dans le Vercors. Signature du Traité de Versailles (1918). Naissance d'Alexis Carrel.

    ·       Lundi Les Vendéens échouent devant Nantes. Premier Journal télévisé.

    ·       Mardi : Naissance de Charles VIII. Prise de Maastricht.

    ·       Mercredi : Mort de Léon Daudet.

    ·       Jeudi Saint Louis s'embarque à Aigues Mortes pour la IXème Croisade. Mort d'Olivier de Serres. Mort de Rousseau. Naufrage de La Méduse. Mise en service du Pont de Tancarville. Premier essai nucléaire à Mururoa. Gilles Vigneault reçoit la Légion d'Honneur.

    ·       Vendredi Couronnement d'Hugues Capet. Fondation de Québec. Mort de Marie de Médicis.

    ·       Samedi : Mort de Chateaubriand.

  • Le dossier du Point sur les Reines de France

                Après l'intéressant dossier sur Les Rois de France, il y a quelques mois, Le Point en publie un second, consacré cette fois-ci aux Reines...

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                Plus court, moins dense que le premier, ce dossier permet malgré tout d'utiles mises au point, et apporte certains éclairages nouveaux (notamment sur des sujets culturels), tout en s'attardant aussi sur des aspects plus psychologiques et affectifs, qui peuvent contribuer à mieux comprendre la formation et la mentalité de ces enfants qui deviendront des rois...

                Surtout, ce dossier est l'occasion de retrouver quelques unes de ces femmes qui, sous la royauté, ont exercé à six reprises la totalité du pouvoir en France (à l'occasion de Régences, dues aux minorités ou à l'absence du roi). Et, quatre fois, ces femmes étaient d'origine étrangère (1).

                Dans le match république-royauté, c'est la royauté qui mène: six à zéro (six femmes au pouvoir sous la royauté, zéro sous la république), quatre à zéro (quatre étrangères au pouvoir sous la royauté, zéro sous la république). Elle est où la promotion de la femme, la parité, la moderrnité ?...

    (1) : - Blanche de Castille (Régente pour Saint Louis pendant sa minorité, puis pendant son long séjour en Terre sainte)

           - Anne de Beaujeu (Régente pour Charles VIII)

           - Louise de Savoie (Régente pour François I°)

           - Catherine de Médicis (Régente pour Charles IX)

           - Marie de Médicis (Régente pour Louis XIII)

           - Anne d'Autriche (Régente pour Louis XIV)

  • La crise, le pape, l'Homme : Andréa Riccardi ? un Sage...

                Fondateur de la Communauté Sant'Egidio, Andréa Riccardi vient de recevoir le Prix Charlemagne, qui récompense une personnalité ayant oeuvré pour l'Europe.

                Sur la crise, il tient des propos (1) avec lesquels nous ne pouvons qu'être d'accord, et dans lesquels on retrouve,  comme en écho, beaucoup de ce que disait récemment Yvan Blot...

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               "...Je me réjouis de voir fonctionner une gestion européenne de crise et de voir revenir la nécessité du rôle de l'Etat et des institutions internationales pour assurer une régulation....

                Nous devons nous "remettre en place" comme quand on remet quelqu'un à sa place. Nous vivions en effet hors de nos propres mesures. Pris dans une sorte de folie où le marché s'était identifié à l'idée même de providence. Où il avait pris la place de la "nature généreuse" qui rassurait et faisait vivre nos ancêtres. Il nous faut donc revenir à une certaine "austérité", osons le dire, comme Benoît XVI l'a fait ce mercredi (mercredi 27 mai, ndlr).

                Ce qui pose un problème anthropologique, car notre idée du bonheur est devenue consumériste : plus je détiens, plus je serai heureux... Très bien, sauf que nous sommes désormais tombés dans un monde de tristes. Il importe aujourd'hui de réaliser que le bonheur est un fait spirituel et humaniste et que le mercantilisme a tué une partie de notre humanisme...."

    (1) : Propos recueillis par Jean-Marie Guénois, Le Figaro, samedi 30/dimanche 31 mai. 

     

  • Quand ”la crise” fait surgir des convergences inattendues. Et prometteuses ?...

                Jean-Marie Harribey, 61 ans, est Professeur de sciences économiques et sociales et Maître de conférences d’économie à l’Université Bordeaux IV.

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    Avec Aurélie Trouvé, qui assure comme lui la co-présidence d'Attac



                Pendant la première moitié de sa vie professionnelle, il a enseigné en lycée, et, pendant la seconde, à l‘Université où ses recherches portent sur la critique de l’économie politique, les concepts de valeur et de richesse, le travail, la protection sociale et le développement soutenable.

                Il a publié notamment L’économie économe, Le développement soutenable par la réduction du temps de travail (L’Harmattan, 1997), Le développement soutenable (Economica, 1998), La démence sénile du capital (Le Passant Ordinaire, 2002), Raconte-moi la crise (Le Bord de l'eau, 2009). Il a dirigé Le développement a-t-il un avenir ? (Mille et une nuits, 2004), Le Petit Alter, dictionnaire altermondialiste (Mille et une nuits, 2006). Et il a co-dirigé Capital contre nature (PUF, 2003), Le développement en question(s) (PUB, 2006), et Sortir de la crise globale, vers un monde solidaire et écologique (La Découverte, 2009)

                Jean-Marie Harribey est chroniqueur à Politis et co-président d’Attac France depuis 2006.

     

                Voilà ce que l'on peut lire dans Libération du 14 septembre, en guise de petit texte de présentation du très intéressant article qu'il y publie, sous le titre « La crise financière est le fruit des “trente mortifères” ». Ne voit-on pas, dans cet article, un auteur lucide et sans parti pris qui, même s'il s'en étonnerait au cas où on le lui ferait remarquer, n'est pas loin du tout de la doctrine sociale de l'Eglise, d'une part, et, d'autre part, du Maurras annonciateur de l'Âge de fer, dont il a prédit la survenue en en analysant les causes dans L'Avenir de l'Intelligence. Jean-Marie Harribey veut "en sortir", et nous avec lui, et -on peut le penser- tous les gens de bonne volonté, dans quelque camp qu'ils se trouvent. Mais où trouvera-t-on la "force" qui permettrra d'en sortir, face à l'Argent devenu roi ?.....

                 A coup sûr, Jean-Marie Harribey, par delà tous les clivages et toutes les pesanteurs, est bien quelqu'un avec il serait bon d'ouvrir un débat. Qu'on en juge, voici son texte (intégral)....

                1-2-30. Tel est le tiercé perdant de l’histoire des trois dernières décennies. Il y a un an, la faillite de Lehman Brothers mettait l’ensemble du système bancaire mondial au bord de l’explosion. Mais elle n’était que le prolongement de l’ébranlement intervenu il y a deux ans au cœur même du capitalisme, les États-Unis, par suite du retournement du marché de l’immobilier et de la dévalorisation des actifs financiers qui lui étaient liés. Mais, à s’en tenir aux effets de la crise financière, on oublierait que celle-ci trouve ses racines profondes dans les transformations structurelles que le capitalisme mondial a connues depuis exactement trente ans.

                En effet, l’année 1979 symbolise le virage pris par les classes dominantes dans le monde pour relancer l’accumulation du capital compromise par la chute des taux de rentabilité. Cette année-là, sous la houlette de son président Paul Volcker, la FED américaine augmente brutalement ses taux d’intérêt et donne le signal du retournement de toutes les politiques économiques. Au keynésianisme des « trente glorieuses » va succéder alors le néolibéralisme des « trente mortifères », se fixant pour objectifs principaux de favoriser toujours davantage la rente financière et de repousser toujours plus loin la frontière de l’espace de la marchandise.

                Une fois abolis tous les obstacles à la circulation des capitaux, le monde s’engageait sur la voie des déréglementations, des privatisations, en un mot de la libéralisation pour rentabiliser tout ce qui avait jusque-là échappé à la loi du profit : transports publics, télécommunications, énergie, distribution de l’eau, école, culture, santé et retraites. Un nouveau cadre se dessinait à l’intérieur duquel se multipliaient fusions, absorptions, délocalisations, et ces restructurations renforçaient la concentration du capital.

                Sous couvert de lutte contre l’inflation, les salaires étaient déconnectés de la productivité du travail et entamaient une dégringolade relative de plusieurs points de valeur ajoutée. Pour faire entrer les pays du Sud dans le moule de la mondialisation, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale leur imposaient des plans d’ajustement structurel. Le dogme reçut même une appellation contrôlée : le « consensus de Washington ». Le résultat fut brutal : nombre de pays du Sud connurent une spirale sans fin d’endettement pendant que leurs capacités de s’auto-alimenter s’amenuisaient au fur et à mesure qu’ils étaient intégrés de force dans le marché mondial.

                Fondamentalement, le modèle d’accumulation financière a donc fini par exploser parce que, à force de précariser la condition salariale, la finance hors-sol a fait long feu. Autrement dit, la finance a été rattrapée par une contrainte dont elle avait cru pouvoir s’exonérer : seul le travail produit de la valeur économique. À l’illusion d’un monde enchanté où la richesse naîtrait du néant, grâce à une finance faiseuse de miracles, a succédé une crise globale car il y a une limite à l’exploitation de la force de travail et à celle de la nature. La crise capitaliste est en effet d’autant plus grave qu’elle se déroule sur fond de crise énergétique et écologique sans précédent. Plus on s’approche des limites physiques de la planète, moins la reproduction du système économique et, au-delà, des conditions de la vie, est assurée. Ce ne sont pas les velléités de « croissance verte » ou de fiscalité écologique au rabais qui suffiront pour amorcer un modification des choix fondamentaux en matière de production et de consommation.

                Le bout du tunnel n’est donc pas en vue, en dépit de la croissance économique de nouveau légèrement positive en France, en Allemagne et au Japon. Un risque de krach obligataire plane sur un océan de déficits publics. Et l’emploi poursuit sa dégringolade et ne repartira pas sous l’effet de plans de relance dont la perspective est de court terme et surtout contraire à une démarche véritablement écologiste.

                À une crise systémique ne peut être opposée qu’une réponse systémique dont on n’entrevoit aucun signe dans les instances internationales ou les sommets du G20. En guise de suppression des paradis fiscaux, on les raye de la liste noire. La circulation des capitaux, pourtant à l’origine de la financiarisation de l’économie, reste sans limites, au point que le président de l’Autorité britannique des services financiers lui-même, Adair Turner, juge que la « finance est socialement inutile » et appelle à la mise en place de taxes sur les transactions. Les pratiques des banques demeurent inchangées malgré l’argent public qui leur a été octroyé. La dette des pays du Sud, devenue au fil des ans de plus en plus illégitime, attend toujours d’être annulée. L’Union européenne et les États-Unis ne renoncent pas aux subventions à leurs exportations agricoles, ruinant toutes les agricultures vivrières. La gestion du climat est en passe d’être confiée à une nouvelle sphère de la finance, celle qui s’est spécialisée dans la spéculation sur le prix du carbone, qui prendra le relais de celle sur le foncier, l’immobilier et les matières premières.

                Il ne s’agit plus seulement d’un défaut de régulation, comme consentent à le dire maintenant ceux qui dans le passé récent ont déréglementé à tout va, mais bien de la logique de l’accumulation du capital qui conduit à sacrifier êtres humains et environnement naturel. L’urgence est donc de borner strictement le champ de la rentabilité financière et de placer hors marché l’ensemble des biens communs, de telle sorte que le respect des droits politiques, sociaux et écologiques prime sur le droit des affaires et de la concurrence, et qu’un autre mode de développement humain soit inventé. C’est à cette condition que nous éviterons le délitement des sociétés sous les coups de boutoir de la marchandisation. « Le temps du monde fini commence », disait Paul Valéry. Les « trente mortifères » ont accéléré le processus. En sortir devient vital.

  • Tout ce qui est Racines est bon : Folco de Baroncelli, aux origines de la Camargue moderne...

    Il est né un premier novembre, il y a bien longtemps: en 1869, cela fait près d'un siècle et demi. Et pourtant, il illustre à merveille ce qui ne meurt pas : la Camargue que nous connaissons aujourd'hui, pour une très large part, c'est lui. Il l'a plus que sauvée : il l'a rêvée, d'abord, il l'a inventée, puis, avec courage, obstination et fermeté, il l'a imposée, le mot étant pris ici au bon sens du terme.

    Voici, en ce jour anniversaire de sa naissance, une brève présentation du Marquis Folco de Baroncelli-Javon, qui se veut un acte de reconnaissance envers l'un de ceux dont nous sommes les héritiers, conscients du patrimoine et du trésor qu'il nous a légué...

     

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    Folco de Baroncelli-Javon, 1er novembre 1869 / 15 décembre 1943

               

     

    Folco de Baroncelli, marquis de Javon, est descendant d'une noble et ancienne famille florentine qui s’installa en Provence, au XIVème siècle, à la suite des papes, dont ils étaient les banquiers; et qui reçut de Léon X le marquisat de Javon...

    Pendant cinq siècles, la famille occupa le palais du Roure, en Avignon. C’est Frédéric Mistral qui baptisa ainsi, palais du Roure (palais du chêne, en provençal) le palais des Baroncelli. Folco avait en effet entamé sa carrière sous la protection de Mistral, et l'estime réciproque des deux hommes ne devait jamais se démentir.

     

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    Vestibule (ci dessous) et cour intérieure (ci dessus) du Palais du Roure
     
     
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    La passion dévorante de Folco pour la Camargue, les chevaux et les taureaux (la bouvine) l'éloigne cependant peu à peu de son maître et ami, et finit par le faire s’exiler en Camargue en 1899 (il a trente ans), aux Saintes, où il installe sa manade. C'est ainsi qu'il accomplira son destin, et qu'il deviendra ce qu'il est, pour l'éternité: l'inventeur de la Camargue...

     

           • http://www.camargue.fr/pages/histosmm.html

     

                http://www.camargue.fr/pages/torsom.html

     

    Il veut faire pour la Camargue, les Gardians, le taureau et le cheval camarguais ce que Mistral faisait pour la langue provençale : tout simplement, les sauver. Il crée la Nation Gardiane (la Nacioun Gardiano), codifie l’habillement des gardians (comme Mistral celui des  Arlésiennes), invente la Croix gardiane et lance, dès 1920, l’idée d’un Parc national.

    Il n’est donc pas du tout exagéré de voir en lui le précurseur et le père du Parc de Camargue car, outre qu'il en a lancé l’idée, il a fait en sorte d’y maintenir une vraie vie, évitant ainsi qu’elle ne soit qu’une réserve d’indiens ou un musée pour touristes :

     

                   http://www.parc-camargue.fr/

     

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              Gardians en tenue traditionnelle de travail, codifiée par Folco: ceux-ci porteront plus tard, dans la soirée, après les ardeurs du soleil, la veste de velours noir doublé de rouge, quasi inusable, qui est devenue la veste traditionnelle des gardians (que porte Folco, sur la photo qui ouvre l'article); ils portent le pantalon en peau de taupe, très souvent de couleur gris-bleu, marron, beige et parfois noir; la chemise, support de bien des fantaisies, à base de dessins provençaux de toutes couleurs; le trident, outil, arme et symbole, dont on parlera plus bas; et l'indispensable chapeau noir en feutre mou.
     
     
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                L'origine de la Croix Gardiane est assez récente: elle remonte à 1926. A la demande du Marquis de Baroncelli, qui cherchait un symbole pour représenter la Camargue, son ami le peintre Paul Hermann conçut et dessina la Croix Gardiane. Outre la croix chrétienne (symbolisant la foi), elle contient au centre un coeur (symbolisant l'amour et la charité), sur le bas une ancre marine (en honneur aux gens de la mer, symbolisant l'espérance) et trois tridents aux extrémités de la croix (en honneur aux gardians et à l'âme camarguaise).
     

                La croix originelle (ci dessous) réalisée par Joseph Barbanson, forgeron aux Saintes Maries de la Mer, fut fabriquée dans son atelier. Et c'est lui qui suggéra à son créateur d'y rajouter les trois tridents, afin de symboliser encore mieux la Camargue. Cette croix fut inaugurée le 7 juillet 1926 sur un terre-plein à côté de la recette postale, face à l'actuel bâtiment du "Grand Large". Une dizaine d'années plus tard la croix a été transférée au Pont du Mort, à l'entrée du village côté Aigues-Mortes, où elle se trouve encore aujourd'hui...

     

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    Le taureau Camargue.
     Reconnaissable à ses cornes en forme de lyre, il est élevé en semi-liberté dans la plaine camarguaise et en Petite-Camargue, en particulier dans les pelouses grasses du nord; les taureaux vivent en manades sous la surveillance des gardians.
     
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    la selle Camargue, considérée comme le joyau des gardians.
    Cette selle réalisée artisanalement pèse environ 15kg et peut se vanter d’allier à la fois polyvalence, esthétisme et fonctionnalité, notamment durant les actions rapides du cheval.
     
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    L’apanage du gardian ne serait pas complet si on ne citait le trident, cet outil constitué d’un fer et d’un manche de 2,50m destiné à conduire les taureaux et quelques fois à dissuader ceux-ci de se lancer dans de vaines attaques.
    "Outil, arme, symbole, le trident des gardians de Camargue est tout cela en un seul objet. Et quel objet ! A lui seul il témoigne de toute une tradition agro-pastorale propre au delta du Rhône : l’élevage du taureau de race Camargue. A lui seul, il représente, pourrait-on dire, une civilisation." (Guy Chatel).
     

     

     

     

    Enfin, cet hommage à l'homme et à l'oeuvre serait incomplet si l'on ne rappelait que, en 1935, le premier Pèlerinage officiel des Gitans eut lieu aux Saintes-Maries-de-la-Mer. Et c'est encore au Marquis Folco de Baroncelle-Javonque l'on doit cette reconnaissance, par l'Eglise catholique, de ce pèlerinage ancestral, mais qui n'avait pourtant jamais reçu de caractère officiel, jusqu'à son intervention énergique et décisive...
     
     
     
    Dans notre Catégorie Racines, voir les deux reportages consacrés au Pèlerinage de Printemps et au Pèlerinage d'Automne :
     
     
     

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  • Les privilégiés de la République : Explosion des frais de personnel des Ministères...

               Ce sont l'AFP et Le Monde qui nous l'apprennnent (ou plutôt nous le confirment...) : les frais de personnel des différents Ministères ont littéralement explosé en un an, avec embauches et primes de 20% versées aux collaborateurs.....

              S'appuyant sur l'Annexe au projet de Loi de finance pour 2009, Le Monde écrit qu'entre septembre 2007 et juillet 2008, les affectations dans les cabinets ministériels ont augmenté de 397 personnes, et le montant des primes a progressé de près de 5 millions d'euros...

                 Le Monde compare les effectifs et les frais de personnels de ministères qui, depuis 2007, se sont vus adjoindre de nouveaux secrétariats d'Etat : près de 20% de membres supplémentaires dans les cabinets, hausse de 15% des personnels de soutien (sécurité, assistance administrative, intendance ou logistique) qui leur sont affectés !.....

               Pas un seul Secrétariat d'Etat ne compte moins de six personnes dans son cabinet, le record étant détenu par Luc Chatel (18 conseillers), secrétaire d'Etat à l'Industrie et à la Consommation, et porte-parole du Gouvernement.

                Le pôle "Economie et Finances" de Christine Lagarde a embauché 21 nouveaux conseillers, et ses effectifs globaux ont crû de de 66 personnes. Le pôle "Travail de Solidarité" de Xavier Bertrand a embauché 36 personnes, dont 15 dans les Cabinets, et le pôle "Santé" de Roselyne Bachelot a recruté 52 personnes , dont 21 dans les Cabinets.

                Le montant des primes mises à disposition en 2008 est en hausse de 45% (+2,2 millions d'euros) pour Matignon, 83% pour le Secrétariat d'Etataux Anciens Combattants de Jean-Marie Bockel, et 125% pour le Secrétariat d'Etat à la prospective d'Eric Besson.....

  • Les lamentations de Maxime Gremetz...

               Par un de ces télescopages dont l’actualité a le secret, peu de temps après qu’on ait appris la vente du siège du FN à Saint Cloud on apprenait la mise en location de deux étages de l’immeuble du PC. Rêvons un peu : commencerait-elle à refluer, la vague révolutionnaire, ici aussi ?  

              Evidemment, c’est encore bien modeste : on en n’est pas encore au Pékin ultra-patriote et ultra-nationaliste, qui vante cinq mille ans d’histoires chinoise sans un seul mot pour Mao; ni au Moscou qui canonise le tsar assassiné. Mais bon, malgré tout, un signe fort a été donné : le PCF a trouvé locataire pour le deuxième étage de son immeuble emblématique de la place du Colonel Fabien, car ce siège - parlons clair -ne sert plus à rien. C'est quand même révélateur, c'est nouveau, et c'est une évolution qui n'est pas anodine...   

              C'est au lendemain de l'élection présidentielle (1,93% pour Marie-George Buffet) et des législatives de 2007 que le Parti communiste, menacé de faillite, avait décidé de louer deux des six étages du-dit immeuble.

              Mais cette location, après la vente de l'immeuble de L'Humanité à Saint-Denis, est de nature à déprimer certains cadres. "Cela montre qu'on est obligé de vendre et de louer les meubles du grand parti communiste. On loue un étage, puis deux, et après ?", s'inquiète le député Maxime Gremetz …

    On le comprend : s'il se réfère à ce qui s'est passé en Russie, imaginez qu'il ait eu, en songe, comme une sorte de prémonition : et si on allait finir, ici, comme ça a fini là-bas ?  Canoniser Louis XVI comme on a canonisé le Tsar ? On comprend que Gremetz ait des sueurs froides...

  • Docu-fiction : ”Versailles”, le retour sur France 2...

               Lors de sa diffusion, en 2007, le très bon film de Thierry Benisti, Versailles, le rêve d'un roi, avait réuni 5.328.000 téléspectateurs, soit tout de même 20,5% de part d'audience.

                 

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                La roue tourne, avions-nous dit alors, car le ton employé pour montrer la vie et l'oeuvre du Roi soleil tranchaient nettement avec des décennies de mensonge officiel, se caractérisant le plus souvent, dans le meilleur des cas, par un dénigrement systématique, ou, dans le pire des cas, par un travestissement et une déformation pure et simple des faits.

     

                Et d’ailleurs les télévisions étrangères ont déjà racheté les droits du téléfilm. Après "Marie-Antoinette" Versailles n’en finit donc pas avec son succès international. Et ceci ne peut être totalement anodin, ni simplement anecdotique...

              

                Or, voilà qu'on apprend que Thierry Benisti a décidé de s'attaquer successivement à Louis XV et à Louis XVI, et que ces deux nouveaux opus sont actuellement en cours d'écriture. 

               

                N'étant pas dans le secret des dieux, nous n'en savons pas plus pour l'instant. A quoi faut-il s'attendre ? Espérons que l'auteur fera preuve de la même honnêteté intellectuelle dans ses deux nouveaux films que dans le premier...

          

  • Retour sur le Non irlandais (2): ....Ou comprendre leur message ?.....

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              Aux antipodes de ces billevesées, on peut au contraire -et on doit- ouvrir les yeux sur le sens profond du vote irlandais.  "La liberté d'être soi !....." : c'est l'une des heureuses formules que Marie-Joëlle Guillaume emploie dans "Rebâtir", texte publié dans Famille Chrétienne (1) du 21 juin (n° 1588).

              Il s'agit d'un très intelligent petit billet (petit par la taille, seulement....) qui se propose de revenir sur le "No" irlandais. En voici l'intégralité.....

    Rebâtir.

              Sympas, ces Irlandais ! Bon sens, chaleur humaine, leurs raisons sentent la glèbe comme la poésie de Péguy. Cela devrait mettre la puce à l'oreille des grands architectes de l'univers européen. Sont-ce les gens simples qui ne comprennent rien ? Ou les gens compliqués qui restent sourds aux raisons simples ?

              Le "No" irlandais, comme le "Non" de la France et des Pays-Bas en 2005, traduit un réflexe de base: "Charbonnier est maître chez soi." La liberté d'être soi est une aspiration commune à tous les peuples, les guerres de libération du XX° siècle l'ont montré. La construction européenne fut au départ une construction de peuples libres. Mais cette rage de faire passer tout le monde à la toise, pour les institutions comme pour les moeurs, est un fantasme d'idéologues, à contre-pied de nos sources chrétiennes. C'est le refus orgueilleux de l'incarnation.

              Notre civilisation est celle de l'incarnation: respect de la personne et des valeurs humaines, sens de la mesure, attachement à la famille et aux patries -à leur histoire, leur culture, leurs libertés. Une Europe forte de cette civilisation-là est nécessaire au monde. Mais en s'obstinant à rapetasser sa tour de Babel qui s'écroulera, l'UE perd un temps précieux. L'Europe a besoin d'un traité de coopération simple, respectueux des nations, libérant à nouveau l'élan des bâtisseurs. Quels chefs d'États européens auront le cran de s'en faire les hérauts ?"

    (1): http://www.edifa.com/sitemagazine/index.php

  • Solidarité avec le gendarme de Draguignan !... (2)

              Le placement en détention du gendarme, dont la suspension a été demandée samedi 23 mai par Michèle Alliot-Marie, provoque un fort émoi parmi les forces de l'ordre, la gendarmerie et la police.

              Le mensuel L'Essor de la gendarmerie et l'Union nationale des personnels retraités de la gendarmerie ont fait part de leur indignation....

               Le syndicat rappelle que le gendarme appliquait les prescriptions de l'article L. 2338-3 du code de la défense, autorisant les officiers et les sous-officiers de la gendarmerie à faire usage de leurs armes "lorsque les personnes invitées à s'arrêter cherchent à échapper à leurs investigations et ne peuvent être contraintes de s'arrêter que par l'usage des armes".

               Ceci étant, rappelons tout de même que le "crime" (!) reproché au gendarme est passible de vingt ans de prison ! Voilà comment la république traite, et récompense, ceux qui servent l'ordre et défendent la Loi ? La place de ce militaire n'est pas en prison...

              Pendant ce temps là, les proches de la victime se sont constitués partie civile (un comble !...) et parlent d"'indécence" à propos des soutiens apportés au gendarme. Mais où est l'indécence ? A ce train là, à quand les plaintes des diverses Mafias et des différents groupes de truands devant les Tribunaux, contre l'insupportable harcèlement des forces de police, et contre cette inadmissible entrave au libre épanouissement de leur activité économique ?...

              C'est vrai, quoi ! Cela devient insupportable : qu'on arrête ce harcèlement moral, et qu'on cesse d'empêcher les malfrats de trafiquer et de truander en rond ! Pour eux, c'est... indécent !