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Rechercher : qu'est ce que le système ?

  • La république préfère-t-elle les dodus aux menus ?...

              C'est du moins ce que l'incroyable maladresse psychologique de l'annonce de la baisse possible ( probable ? ) du taux du Livret A pourrait laisser supposer...

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              Nous ne tomberons pas dans la facilité ni dans la démagogie; nous savons bien qu'après tout, si l'inflation baisse et se calme, il n'est pas en soi scandaleux d'envisager une baisse concomitante du taux de rémunération de ce Livret A. Et nous ne dirons pas, comme François Hollande qui - sur ce coup comme sur tant d'autres - se comporte en parfait démago qu'une telle baisse du taux de rémunération à 3,5%, voire 3%, en février -contre 4% actuellement- serait "inopportune économiquement et choquante socialement".

              Simplement, il faut bien admettre qu'au moment où nous avons le tournis à l'énoncé quotidien des sommes astronomiques et faramineuses que l'on trouve pour sauver le système (alors que les caisses sont vides....), les conseillers en communication du gouvernement auraient pu, justement, conseiller un peu plus de prudence - même si en l'occurrence elle aurait confiné au cynisme... - au-dit gouvernement.

              Car, si on a bien compris, le plan de sauvetage concocté par nos dirigeants -et qu'il fallait bien décider...- garantit tout de même les banques jusqu'à 360 milliards d'euros. Annoncer presqu'au même moment qu'on va diminuer les quatre sous qu'on donne aux petits épargnants du Livret A, ce n'est pas "un scandale sans nom" comme le dit le paléontologue Maxime Grémetz, mais c'est, pour sûr, une maladresse sans nom...

             

  • A propos des manifs lycéennes...

                C'est cynique, et c'est même carrément moche, mais il y en a (des profs et des syndicalistes) qui ont dû bien rigoler, et même franchement se marrer en voyant les lycéens bien dociles et bien manipulés manifester "contre les suppressions de postes" et pour "sauver l'éducation" (sic !).

                Pourquoi ?

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               Parce que ces profs et ces syndicalistes admettent le chiffre de 30.000 enseignants détachés pour motifs divers; c'est-à-dire payés comme les autres, mais n'enseignant pas, et passant leurs belles journées à faire autre chose; essentiellement du syndicalisme politique (de gauche, bien entendu).

               Il est bien évident que, si profs et syndicats admettent le chiffre de 30.000, c'est qu'il y en a plus. Par ailleurs, il est évident aussi que, si le Ministère se met à supprimer des postes, même très modestement, ces professeurs-payés-à-ne-pas-faire-cours redoutent que, tôt ou tard, le système, pourtant connu, soit mis sur la sellette et contesté.

               Et, comme il n'est pas, en soi, très défendable (doux euphémisme...), ils préfèrent envoyer en première ligne des benêts manipulés, qui n'ont strictement rien compris au film, et qui, croyant manifester pour leurs chances à eux, lycéens (qui seraient d'avoir un nombre de profs toujours plus grand) et pour "sauver l'éducation" ( re-sic ! ) manifestent en fait pour conserver le privilège exorbitant de 30.000 peinards, et plus, qui préfèrent être payés à militer, à leur rythme évidemment, plutôt qu'être payés à travailler.

               Vous avez dit sordide ?...

  • Dialogue avec les lecteurs..... Sébasto dit vrai....

              En guise de commentaire à la note sur l'ahurissant et pernicieux rapport de la Halde (note des 30 et 31 décembre), Sébasto écrit :

              "L'article 11 de la Déclaration des Droits de l'homme fait de « la libre communication des idées et des opinions un des droits les plus précieux de l'homme ».

             La loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881 proclame dans son article premier que « l'imprimerie et la librairie sont libres ».
              Mais ce n'est plus vrai aujourd'hui.
             Alors que dans les pays de l'Est, aujourd'hui libérés de l'emprise soviétique, la parole est entièrement libre, alors qu'aux Etats-Unis le premier amendement de la Constitution permet la libre expression de toutes les opinions, la France est aujourd'hui, le pays du monde occidental où la liberté d'expression est dans les faits le plus sévèrement contrôlée et limitée".

              C'est juste. Il est d'ailleurs amusant de constater la mauvaise foi du système qui nous régit. Car cette prétention à museler notre liberté d'expression et de pensée vient de ceux qui cherchent, pratiquement, à imposer une vision, leur vision des choses. Ils prétendent lutter contre des discriminations ou contre le racisme, mais c'est pour nous imposer, du sommet de l'Etat et par leurs lois scélérates, "la" discrimination de base qu'ils ont théorisée dans leurs cerveaux d'idéologues : contre la France traditionnelle et historique, contre ses racines héritées des siècles....

               Exactement la même mauvaise foi et le même mensonge qu'avec leur laïcisme : pas du tout de la laïcité (chose saine; que nul ne conteste) mais une guerre ouverte ou feutrée, peu importe, avec un seul objectif : remplacer l'ancienne religion par une nouvelle : la leur....

  • Sur une affirmation du Conseil d'Etat...

                Le 16 février, le Conseil d'Etat a affirmé solennellement que "la responsabilité" de l'Etat français était engagée dans les déportations pendant la seconde Guerre mondiale (mais qu'il avait depuis réparé globalement les préjudices...).

                Fort bien, mais à quand la reconnaissance officielle du fait que "la responsabilité" de la République institutionnelle était engagée dans la défaite, par impréparation due au refus idéologico-pacifiste aberrant de voter à temps les crédits militaires ? Le Front Populaire a tout de même disposé de longs mois - un temps précieux... - pour armer et préparer une guerre que beaucoup - sinon tous... - voyaient venir !

                 De Gaulle a raconté, dans ses Mémoires, comment il était sorti, furieux, du bureau de Léon Blum (alors au pouvoir). A de Gaulle qui le pressait d'armer la France, Léon Blum veanit de répondre, en substance, qu'il ne pouvait pas, lui, le pacifiste de toujours, voter des crédits militaires !

                 C'est bien gentil de toujours s'en prendre, pour les condamner évidemment, à la France et à l'état français. Mais si on mettait aussi un peu en cause, de temps en temps le système politique, le régime et certains des hommes qui ont dirigé cette France et cet État français pendant plus de soixante ans ?

                 Car enfin, dans ce domaine comme dans tous les autres, la génération spontanée n'existe pas. Les conséquences ont bien des causes, et ce qui se produit "vient" bien de quelque part.

                 D'où viennent la déroute et l'effondrement sans précédent dans notre Histoire de 1940 ? Le Conseil d'Etat ne le dit pas, qui s'en tient à parler seulement... des conséquences des conséquences !

  • Le CNI (et il a raison !) demande la fin de l'Aide Médicale d'Etat.

              Bernard BEAUDET, Secrétaire Général du CNI, réclame l'organisation d’Etats Généraux de la Sécurité Sociale, avec une mesure conservatoire : la suspension immédiate de l'AME.

              « Une gestion drastique, scrupuleuse et responsable de la politique de la santé doit commencer par la révision et le contrôle de l’AME et par la suppression des accords de réciprocité en matière de sécurité sociale... Il est inadmissible qu’un ressortissant d’un pays ayant signé une convention de réciprocité avec la France fasse bénéficier sa famille, restée sur place, du remboursement des frais médicaux.          

               Une fois de plus nos dirigeants utilisent des recettes éculées dont les résultats sont connus d'avance. Les déficits de notre protection sociale nous obligent à agir vite. Pour sortir de l’engrenage, c'est une remise à plat du système que nous réclamons que seuls des Etats Généraux seront capables de générer."

              Rappelons que l’Aide Médicale d’Etat (AME) est principalement destinée à prendre en charge les dépenses médicales des étrangers en situation irrégulière résidant en France. Qu’on prenne le problème du point de vue que l’on voudra ; que l’on vire et tourne ; que l’on mette en avant les motivations que l’on voudra (soi-disant générosité, soi-disant sentiments humains…) : l’AME n’est rien d’autre, objectivement, qu’une prime à la fraude ; qu’un encouragement au non respect des lois et des règlements ; qu’une promotion de l’illégalité…

  • Réflexion(s) iconoclaste(s) dédiée(s) à la gauche ultra conservatrice...

      On a connu le "Droit Divin": la souveraineté résidait dans la personne du Roi. On a remplacé ce principe par le "Peuple": la souveraineté réside dans le Peuple Souverain. Mais, que l'on sache, jamais nulle part personne n'a proclamé que la souveraineté résidait dans le principe de non rétro-activité!

                        Ce principe de non rétro activité est fait pour apaiser les relations de tous ordres entre les gens et nous y sommes évidemment favorables comme toutes les personnes de bon sens. Nul ne demande d'ailleurs sa suppression. Dans tout ce qui est commercial, dans les rapports entre les individus, la vie des entreprises, des collectivités etc... le principe de non rétro activité ne peut que rester la règle intangible, tout le monde est bien d'accord là-dessus.

              On souhaite seulement, tout en conservant ce principe, lui trouver un accommodement dans un cas, et un seul: celui où la défense de la société et des personnes l'imposerait, ce qui est le cas aujourd'hui, où le danger pour la société et la vie des personnes est grave.

              Dans ce cas là, la non rétro activité peut être, selon nous, remise en cause. Au nom de quoi s'imposerait-elle et primerait-telle sur la nécessité supérieure de défendre la société et les personnes?

              En cas de conflit, que doit-on défendre: la vie des gens ou la vie d'un principe?

              Ne pourrait-on pas penser que le principe de non rétro activité vaut tout autant qu'il est utile et apaisant, mais n'a pas une valeur absolue? Qu'il doit s'effacer s'il s'agit de la vie des gens? Le principe de précaution, sur un point précis, contre le principe de non rétroactivité?: cette question devrait être posée, elle mériterait de l'être, aux spécialistes.....

              Une autre question: dans notre système, la source du droit a tendance à se situer uniquement, en dehors de toute références a des valeurs supérieures, dans la volonté du peuple d'un moment déterminé. Or 80% des français sont favorables a la loi Dati: cette volonté est-elle donc tenue pour nulle?.....

  • Heureux Suisses, qui sont vraiment en démocratie ! ou: la forte leçon de politique de Roger Köppel.

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    Roger Köppel

                Alors que, nous, nous sommes peut-être en République (encore s'agit-il d'une république idéologique, ce qui change tout, et en mal....) mais certainement pas en démocratie.

                Car là aussi, le très pâle et très lointain reflet que nous avons d'une vraie démocratie est totalement perverti et dénaturé par l'iédeologie.

                Pour commencer à bien comprendre tout cela, il suffit de lire l'excellent petit article de Roger Köppel que nous vous avons mis,ici,  dans son intégralité: Roger Köppel.docx

                 Köppel explique très bien et très clairement que, en Suisse, la base, les citoyens, le peuple (qu'on prenne le nom qu'on voudra) conserve à tout moment le droit de sanctionner ses mandants, et de les désavouer. Ce qui est, évidemment, une différence fondamentale et essentielle avec la caricature de démocratie qui prévaut chez nous. Chez nous, c'est du haut vers le bas que les élus ont confisqué le pouvoir -et les privilèges qui vont avec. En Suisse, c'est l'inverse:

                 "...la démocratie s’est implantée en tant que mode de gouvernement fondé sur la méfiance institutionnalisée du bas vers le haut. Les initiatives et les référendums, les droits élémentaires du peuple sont l’épée de Damoclès des citoyens contre la classe politique. Ce qui est dénigré dans les journaux allemands comme des “dommages collatéraux” ou l’expression d’une “peur diffuse”, ce sont les “systèmes de contrôle” essentiels de l’un des plus anciens Etats de droit de la planète."

                 Belle et bonne leçon de saine politique. Comment ne pas crier Vive la Suisse ! après une telle démonstration de force tranquille et d'intelligence politique sereine ?.....

  • Couvre-feu pour les mineurs délinquants ? Une seule solution: l'expulsion !

                    Sitôt l'annonce faite, les syndicats de police ont demandé "comment et avec quels moyens" pourrait être appliqué le couvre-feu pour les délinquants de moins de 13 ans dont l'idée -"inapplicable" selon l'un d'eux- a été suggérée le mardi 3 par le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux.

                    Ils ont raison. Qu'on arrête de nous amuser avec des hochets, et des propositions farfelues, uniquement destinées à faire croire au bon peuple qu'on s'occupe de lui, et qu'on va voir ce qu'on va voir. Nous sommes assez grands pour voir tous seuls. Et ce que nous voyons nous amène à dire que, s'il y a un problème avec des mineurs délinquants, la seule solution ne sera pas un cautère sur une jambe de bois.

                    La seule solution sera à double détente: expulser d'abord, et immédiatement, ceux qui ne sont pas français, parmi les fauteurs de troubles. Resteront les délinquants dont "on" (c'est-à-dire le Système) a follement fait des français légaux, à défaut d'être légitimes: quelle autre solution de fond que de déchoir les adultes responsables de ces mineurs délinquants, et d'expulser tout ce monde qui n'a rien à faire ici, si c'est pour y commettre des actes de délinquance ?...

                    Ce serait, ce sera, la seule façon de règler définitivement le problème et, au sens propre du terme, de l'éradiquer. Tout le reste n'est que (mauvaise) littérature...

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    S'il y en a qui croient vraiment que c'est un simple couvre-feu qui règlerait les problèmes.....
  • Le mot qui compte : Jean de France : ”Je suis là.....”

                "La monarchie est utile parce qu’elle permet de faire primer le bien commun sur les intérêts particuliers, et de s’inscrire dans le long terme, alors qu’aujourd’hui on n’est intéressé que par le court terme, ce qui empêche d’anticiper et de relever les grands défis de notre temps. Elle permet aussi de sortir du système des partis qui a cannibalisé la vie politique et développé une logique d’affrontement.

                Est-elle possible aujourd’hui ? Trois éléments sont à considérer : la préparation du prince – je suis là ; la volonté des Français ; et les circonstances. On peut penser qu’avec la crise, économique mais aussi comportementale, les circonstances peuvent être là. La volonté des Français ? Je pense que les Français ont le coeur royal mais l’intelligence républicaine. Il faudra leur faire retrouver l’élan du coeur...."

                Dans ce court extrait de l'important entretien paru dans Monde et vie, si tout ce que dit le Prince nous paraît très juste, ce qui est le plus important -à notre très humble avis- ce sont ces trois petits mots: "Je suis là".

                "Que les temps sont changés !" comme le dit Abner, dans sa tirade qui inaugure l'Athalie de Racine. Oui, que les temps sont changés, depuis que les Princes et les royalistes se sont rencontrés de nouveau, et cheminent dorénavant de conserve. Depuis ces retrouvailles aux Baux 2002 où, ensemble, les deux frères, Jean et Eudes, sont venus relancer une dynamique dont nous voyons se dessiner, aujourd'hui, les effets heureux.

                 Le Prince est là, en effet, il tient sa place et joue son rôle. A chacun de nous de jouer le nôtre et de le seconder : "Je compte sur vous", nous a-t-il dit. Nous sommes là....

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  • Sauveurs sans salut ... par Hilaire de Crémiers

     

    H D C - Copie.jpgLe peuple français est en recherche d’un salut. Il le trouvera le jour où il comprendra que le système où il est enchaîné, ne peut pas lui en offrir. L’électoralisme induit des postures qui évitent d’aborder les problèmes de fond. Postures, contre-postures et impostures.

    Que peuvent-ils faire, tous ? Ces prétendus sauveurs qui cherchent à gagner les suffrages des Français en s’imaginant ou en faisant croire qu’ils ont des solutions. Or, dans le système politique actuel français, il n’y a pas de solution. Personne ne peut plus rien faire. Sauf sur le plan local où, pour des élus de bonne foi, il peut exister quelques marges de manœuvre qu’aussitôt, d’ailleurs, l’administration comme les groupes de pression officiels s’empressent de restreindre ou d’annihiler : les élus sans étiquette, les FN qui s’essayent à la gestion locale et les autres qui se sont créés, sous une étiquette ou sous une autre, un espace de liberté, en savent quelque chose.

    C’est une lutte continuelle et épuisante. L’appareil d’État, la puissance publique, les magistrats en service commandé, les organisations couvertes des labels républicains, qu’elles soient syndicales, sociales, administratives ou associatives, mettent en marche leurs grosses machines répressives. La dénonciation s’ajoute à la destruction systématique. Le but est clair, toujours le même : anéantir jusqu’à la moindre velléité de reconstruction de quoi que ce soit de français sur le sol de France. C’est ainsi. Il faut en prendre acte.
    Le 49.3 libéral !

    La loi « Macron » que la presse libérale a présentée comme une bonne loi alors qu’il ne s’agit que d’un « fourre-tout » sans autre ressort que financier, est typique de la mentalité actuelle : il s’agit de réglementer au prétexte de mieux déréglementer, de détruire les professions historiquement organisées pour permettre l’organisation évidemment contraignante de super-professions a-nationales et a-sociales, de bouleverser des habitudes françaises pour créer d’autres habitudes non françaises où la vie ne consistera plus qu’à gagner de l’argent et à consommer.

    Eh bien, cette loi « Macron », elle aussi, a connu les affres de l’accouchement de toute décision en France. Des socialistes jouent aux libéraux dans un cadre socialiste qu’ils veulent libéraliser et internationaliser : c’est à quoi se ramène cet épisode républicain tout à fait topique et qui n’a de paradoxal que sa formulation, tant c’est l’esprit même du système ! à aucun moment il n’a été question d’une loi française au profit des Français pour mieux garantir les intérêts français. Il n’était question que de libéralisme et de socialisme et ça discutait ferme, passionnément : il était des UMP prêts à la voter, des PS prêts à la rejeter et tout le monde politico-médiatique était en émoi.

    Manuel Valls, d’un coup de menton, a clos ces débats titanesques où les uns et les autres s’effrayaient par des discours de plus en plus violents et, tout autant, de plus en plus dérisoires. Il a décidé d’utiliser le fameux 49.3 qui autorise le passage en force sans vote de l’Assemblée nationale. Admirons : une loi dite libérale donne l’occasion d’une sorte de coup d’État anti-libéral pour s’imposer étatiquement et demain réglementairement. Les Français vont-ils enfin comprendre les contradictions stupides de leur régime ?

    Et dans les semaines qui viennent la même comédie se rejouera sur la loi – la nième ! – qui régentera le travail, l’organisation du travail, la représentation des travailleurs, le dialogue social ou prétendu tel, en fait les rapports de force dans l’entreprise. Les partenaires sociaux ne s’entendent pas ; le gouvernement va donc s’en mêler ! Là, pareillement, au départ, l’idée était d’assouplir, de libéraliser les contrats de travail, de favoriser l’activité économique et, par un renversement qui s’explique aussi logiquement que dans le cas précédent, il n’est plus question que de légiférer, de réglementer, d’imposer un recadrage social jusqu’aux plus infimes entreprises, de détruire tout esprit d’entente pour créer des antagonismes et les institutionnaliser en structures permanentes, car c’est sur ces rivalités que prospère le système syndicalo-politique ; et cette prétendue libéralisation s’achèvera en socialisation accrue, en pages supplémentaires dans le code du travail français, le plus lourd du monde. Et Valls, d’un même coup de menton, décidera, si c’est nécessaire, de passer encore au 49.3. Liberté oblige !

    La croissance invisible

     N’est-ce pas archi-clair ? La voix stupidement doucereuse de Hollande ne change rien à l’affaire, il mène des moutons à l’abattoir. Avec ce superbe argument : si ça ne marche pas, c’est que nous ne sommes pas allés assez loin ! Alors, poursuivons notre œuvre : la croissance viendra, elle est déjà là grâce à moi.

    Il ne faut pas s’étonner du résultat : croissance ou pas, augmentation ou léger ralentissement du chômage – 5 500 000 chômeurs réels –, le pays ne remonte pas la pente. La vente de « Rafale » à l’Egypte, c’est bien, mais en réalité la France perd sa force industrielle ; tous les analystes le savent, ce sont des pans entiers de l’économie française qui s’effondrent tous les jours. Nos fleurons sont dans une mauvaise passe. Les meilleurs du CAC 40 font affaire hors de France. L’agriculture française, l’industrie agroalimentaire sont atteintes gravement ; de premières en Europe, il y a encore 10 ans, elles perdent des places chaque année, malgré les efforts des agriculteurs.

    Reste le secteur financier qui continue à vivre des habitudes d’épargne des Français, mais les circuits sont tels que nos provinces sont vidées peu à peu de leurs ressources financières. Rien pour faire vivre les PME, pour aider ceux qui veulent travailler. Et Hollande se contente de réciter ses cours d’il y a vingt ans, tel un immature qu’il a toujours été, entouré de sa cour de journaleux médiocres qui, pires que dans les romans de Balzac, construisent artificiellement le paysage moral – ou plutôt immoral – où tout ce petit monde se complaît en se congratulant et en donnant des leçons du haut de leur chaire magistérielle souveraine.

    L’Europe de l’Allemagne

    La même niaiserie brille au niveau européen : la loi libérale s’impose par la réglementation la plus stricte et par un véritable socialisme d’État à l’européenne, sauf que l’Europe n’est pas un État et que tous ces graves messieurs qui siègent dans les différentes instances de la Commission européenne ne sont responsables de rien, sauf de leur carrière de politiciens ou de hauts fonctionnaires. Ils en sont d’autant plus arrogants. Le Moscovici, en commissaire européen chargé des affaires économiques et financières qui se permet d’un ton mièvre de rappeler la France à ses devoirs et obligations, atteint le comble de la plus ridicule hypocrisie qui est le principe vital de toute cette superstructure dont la finalité n’est que sa propre existence. Encore deux ans accordés à la France : faux suspens et soulagement pour les prochaines échéances électorales, surtout la présidentielle de 2017 !

    Et la Grèce ? Eh bien, elle doit plier : le plan de sauvetage est reconduit pour quatre mois, à condition d’offrir des garanties sérieuses – et ça se comprend ! –, étant entendu ou sous-entendu que, de toutes façons, les Allemands se réservent le droit de juger en dernier ressort, car, à Berlin, c’est le parlement qui ratifie, et la Cour constitutionnelle de Karlsruhe se réserve toujours le droit de rappeler la règle intangible de la souveraineté non négociable du peuple allemand. Comment veut-on que les Grecs réagissent ? L’euro, c’est le mark, les Allemands le savent et ils le défendront, tant qu’ils auront la certitude de cette équivalence. Pas au-delà !

    Quant à l’Union européenne, l’Angleterre s’assure le droit de la quitter quand elle veut. Et les Américains ne pensent qu’à mettre la main dessus grâce au Traité transatlantique qui se négocie loin du regard des peuples. Les Français sont des benêts, du moins ceux qui les dirigent. Ils ont beau crier : « Liberté, liberté chérie », ils sont enchaînés chaque jour de plus en plus à un sinistre destin qui leur retire peu à peu leurs vraies libertés. Le dossier de ce numéro de Politique magazine ne le montre que trop.

    D’autant plus que la guerre est là. Politique magazine l’avait annoncée ; elle est partout. à l’extérieur où la France doit engager ses forces de plus en plus, mais jusqu’où ? Et aussi bien à l’intérieur où la menace est permanente sans vrai moyen d’y faire face. Où commence et où s’arrête le Califat ? L’incantation républicaine d’un Hollande, d’un Valls, d’un Cazeneuve n’a que la force de postillons ! La France paie aujourd’hui pour les inconséquences criminelles de sa politique, de sa classe politique. Le prix risque d’être élevé, surtout s’il s’y ajoute d’autres sottises diplomatiques, en particulier en Ukraine.

    En réalité la classe politique française n’est préoccupée au premier chef que par les prochaines échéances électorales : il n’est question que des départementales de mars qui seront un succès pour le FN et une déroute pour les socialistes, puis des régionales fin 2015, qui laissent augurer les résultats de la prochaine élection présidentielle de 2017, où « le tout sauf Marine » deviendra la règle de l’univers politico-médiatique : c’est déjà parti. « Je serai le sauveur », se dit chaque candidat. De quoi ? De la République ? Mais Marine Le Pen dit la même chose ! Alors ? « La République » est-elle un salut, quand on sait comment toutes les précédentes républiques se sont achevées et quand on voit le chemin identique que prend la Ve ? Et si on parlait de la France ? 

     

    Source : Politique magazine

     

  • Une ténébreuse affaire

     

    par Louis-Joseph Delanglade 

    Pour les uns, Volkswagen pèse dun tel poids dans un secteur « structurant » de l’économie allemande que des conséquences déstabilisatrices incalculables sont à craindre - pour la firme dabord, pour lAllemagne ensuite, pour lEurope enfin. Pour les autres, tout cela va peu à peu se résorber avec le temps et laide du système judiciaire américain : VW est touché, mais loin d’être coulé.

     

    « Ça touche quand même à lidentité allemande » : M. Calvi (France 5) ne croit pas si bien dire. « Limage de respect des règles qui est souvent associée à lAllemagne est une illusion » renchérit M. Duval, économiste patenté, qui se plaît à rappeler les nombreux exemples de comportements pour le moins « indélicats »de personnalités et entreprises allemandes ces dernières décennies. Nous le savions, maintenant plus personne nen doute : lAllemagne, parangon de vertu et de morale, et les Allemands sont comme tout le monde. Il ne faut ni sen étonner, ni sen réjouir, ni en être scandalisé - il faut faire avec. « Cest rassurant, les Allemands sont comme les autres » dit même de façon plaisante M. Daniel, autre économiste patenté. Parfois, dirait-on, plus naïfs que les autres : se refusant à investir dans un nouveau moteur aux normes, jugé trop coûteux, la firme a eu la légèreté de croire quelle pourrait tromper longtemps des contrôleurs américains particulièrement inquisitoriaux.  

     

    Le fait est quon sait maintenant que les autorités américaines se doutaient de quelque chose depuis un certain temps - on fait remonter la fraude à 2008. De là à penser quen laissant faire, elles ont attendu le moment opportun pour que le coup soit plus rude (amende de dix-huit milliards de dollars !) pour un concurrent direct de lindustrie automobile localeVoilà qui conforterait la thèse du « soft power ». Certes, les normes américaines sappliquent aussi aux nationaux, mais il faut bien constater quelles sappliquent avec un zèle tout particulier aux étrangers - parfois même avec une bonne dose de mauvaise foi (comme l

  • Des institutions à l’encan, par Hilaire de Crémiers

     

    H D C - Copie.jpgLes élections donnent lieu à des commentaires infinis et la plupart sans intérêt. Car la vraie question est de savoir si la guerre électoraliste et partisane est bonne pour la France. 

    A quoi servent les élections ? Dans le cadre actuel de nos institutions, à exacerber la lutte des partis. Tel est le résultat le plus évident des élections dites départementales qui viennent de se dérouler. 

    Soit, la plupart des départements sont repassés à droite, mais qui ne voit ce qui se passe au vrai, au-delà de ce basculement. Il ne s’agit plus de représenter les Français, leurs territoires, leurs intérêts ; mais alors plus du tout ! D’ailleurs, dans l’état présent du projet de loi sur la nouvelle organisation des territoires de la République, il est impossible de rien prévoir : le texte est illisible comme maintenant toutes les lois, tant elles sont mal rédigées, et, de fait, personne, sauf les quelques élus spécialisés, n’a lu ce salmigondis technocratique et démagogique dont les tours et les détours compliquent encore plus les échelons et les compétences de l’imbroglio territorial français.   

    Et Hollande ose parler de « choc de simplification » et le gouvernement a appelé les électeurs à voter alors que la loi est en cours d’élaboration et de remaniement. C’est littéralement grotesque, mais peu leur chaut. Car la seule chose qui les occupe et les préoccupe, c’est la lutte des partis. Voilà leur unique passion. La mécanique institutionnelle est telle que la Ve République est maintenant pire que la IVe et la IIIe ; et faut-il évoquer les précédentes qui s’achevèrent dans l’épuisement des factions ? Mourantes, toutes s’en sont remises à un pouvoir personnel : encore faut-il qu’il y ait une personne. 

    La France livrée aux partis 

    La Ve République en est là. Sous son nom règnent non pas des hommes d’état, mais de médiocres politiciens. Les partis se partagent la France, du Conseil constitutionnel jusqu’à la moindre commission culturelle, sociale, administrative. Le département est un lieu de pouvoir qui n’échappe pas à la mainmise des partis. Serait-il possible un jour de choisir des représentants en fonction d’autres critères que l’étiquette d’un parti, la compétence, le dévouement par exemple ? 

    Ainsi n’a-t-il été question dans les commentaires, avant, pendant et après le dernier scrutin départemental, que de savoir quel parti l’avait emporté, jusque dans le moindre canton. Non pas les personnes, mais le parti. Car c’est le parti qui « empoche », qui « rafle » les cantons, les départements. Il en était déjà ainsi en 2014 aux élections municipales : les villes, les communes, les moindres villages sont quasi dans l’obligation d’appartenir à un parti. Bientôt, en fin 2015, il en sera de même aux élections régionales – et de manière vraisemblablement plus violente avec le scrutin de liste à la proportionnelle et la prime majoritaire. 

    Sortir un jour du système 

    Tout n’est donc plus politiquement que calcul en vue des présidentielles. Les états-majors partisans, après chaque scrutin, font leur compte en public et sur les plateaux de télévision : les déclarations, les altercations ne roulent que sur les villes prises, les départements conquis, les régions emportées ou conservées ; on parle de bastions, de résistances, de percées, d’alliances, de ruptures, de stratégies, de contournements. Chaque camp mobilise, explique, se fait pédagogue auprès des troupes rétives, calcule, suppute, crie enfin victoire : ils ont tous gagné ! C’est dérisoire ! 

    Comment se fait-il que les Français supportent un tel régime et s’habituent à de telles mascarades ? Car une telle analyse relève du simple bon sens. La malfaisance est éclatante et personne n’ose la dénoncer. Il est pourtant d’une évidence aveuglante que nos institutions sont totalement corrompues par le régime des partis, ce régime qui fut toujours, à toutes les époques, même sous l’Ancien Régime, le vice des Français et qui ne leur valut que des malheurs et des revers. Tous les grands hommes de France l’ont réprouvé. La grandeur française, les renouveaux français ne furent possibles qu’en rupture avec un tel régime. Pas un Français sérieux et quelque peu éduqué qui ne le sache.    

    Il faut noter, d’ailleurs, que ce qui fait si peur aux partis dits de gouvernement dans l’incontestable montée du Front national, ce n’est pas le fait qu’un troisième larron viendrait réclamer des places et un jour pourrait accéder à son tour au pouvoir. C’est qu’il est clair, pour tout analyste objectif, que derrière le vote FN, il y a, en fait, non pas tant un vote d’adhésion à Marine Le Pen, à des personnes ou à un programme, qu’un rejet profond de la classe politique existante, de ses pompes et de ses œuvres, comme, d’une manière générale, de la classe dirigeante qui s’acoquine avec le système, journalistes, financiers, conseillers, hommes d’affaires formant l’entourage des hommes de pouvoir. 

    L’implacable logique de parti 

    Un nombre de plus en plus grand de Français – en fait une majorité comme l’ont révélé les enquêtes – n’a plus confiance en ses dirigeants. Un certain nombre d’entre eux, en raison du langage du FN sur quelques sujets cruciaux, accordent leur bulletin à cette formation politique qui tranche avec les autres. En réalité, il est facile de déceler sous ce vote un refus du régime des partis ; et le paradoxe de la situation tient au fait que plus le FN engrange ce genre de voix, plus il se croit obliger, pour rassurer, de se montrer « normal » et donc « républicain », c’est-à-dire adepte du régime que les Français qui votent pour lui, récusent. La fureur d’un Valls s’explique par la compréhension qu’il a du phénomène : d’où ses injures. La défaite électorale le met tout à coup en présence d’une France qu’il croyait disparue. 

    Il a raison de s’inquiéter. Toutefois, malgré la stratégie de ses dirigeants, le FN s’illusionne s’il croit que le système lui laissera une place. Toutes les expériences passées prouvent le contraire. 

    L’implacable logique de parti entraîne Sarkozy sur les pas de Valls. Mais c’est pour lui une grave erreur, car l’UMP compte dans ses rangs nombre de militants qui ne demandent qu’à sortir des visées de parti. Il apparaît, de plus en plus, qu’au-delà des divisions partisanes de droite comme de gauche, comme le disent et le montrent des Guilluy, des Zemmour, des Bercoff, des Delsol et comme le démontre l’analyse des chiffres électoraux, les Français se retrouvent sur des sentiments communs de frustration, de trahison, de destruction de leur être et de leur nation. 

    Au fond, que veulent-ils ? Retrouver leur souveraineté, leur patrie, leur nationalité, leur fierté, leurs libertés réelles et, dans un monde dangereux, la sécurité intérieure et extérieure, tout ce dont le régime des partis les a privés. Ils seraient heureux surtout  de se retrouver eux-mêmes. Il leur faudrait un état simple mais fort qui assure les pouvoirs régaliens, de manière concentrée, avec une armée, une justice, une police de plein exercice et une réorganisation de la représentation nationale sur d’autres bases que ce système partisan qui rend impossible toutes les solutions humaines et durables (Lire la plaquette du cercle Vauban : Des Institutions pour la France, 7 € franco de port, Regalia 1, rue de Courcelles 75008, Paris, chèque à l’ordre de Regalia) 

    Comment ne pas y songer ? Cela viendra comme une nécessité le jour où ce régime funeste, devant la catastrophe financière, économique sécuritaire, morale qu’il aura provoquée, sera obligé de céder la place. Il vient un temps où il n’est plus intéressant d’avoir le pouvoir ; ce jour-là les parasites déguerpissent.

     

  • LIVRES • L’armée du roi de France

     

    Par Ludovic Greiling

    Une plongée simple et directe dans l’évolution de l’armée et de l’Etat aux XIIIe et XIVe siècles : c’est ce que nous propose le grand médiéviste Xavier Hélary dans une thèse remaniée pour le grand public.

    Avec l’évolution de la levée des armées, on touche aussi à la transformation de l’Etat. A cet égard, le règne centralisateur de Philippe Le Bel tranche nettement avec celui de ses prédécesseurs.

     Le roi Philippe tente non seulement d’imposer des impôts permanents, qui seront finalement abandonnés au regard de l’opposition à la levée des taxes, mais il porte aussi un coup important au système féodal en convoquant « l’arrière-ban » à l’ost de 1302. Il se permettait ainsi de passer outre le pouvoir des seigneurs locaux qui étaient jusque là seuls habilités à réunir hommes ou argent auprès de leurs propres vassaux.

     La société n’en demeure pas moins plurielle, avec des territoires administrés ici par des abbayes, là par des comtes, quand ce ne sont pas des bourgeois qui ont la haute main sur certaines villes et le roi sur ses propres terres.

     Une société où, en dépit d’un sentiment d’honneur et de devoir très fort dans la caste chevalière, le contrat écrit est déjà largement répandu, à charge à la personne qui s’estime lésée de défendre son cas devant un parlement de justice.

    Ceux-ci sont souvent saisis dans les litiges liés à l’armée du roi de France, tel administré estimant qu’il est devrait être exonéré de ses charges et tel autre pensant que le roi lui demande trop d’apports.

     Un vrai livre d’histoire, accessible au grand public, qui permet des analogies avec les temps actuels. 

     L’armée du roi de France, de Xavier Hélary (éd. Perrin, 21 euros)

     

  • A la « Une » de Figarovox, aujourd'hui, la question du régime de nouveau posée ...

    « FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Selon un sondage BVA, près de 40% des Français considèrent qu'un monarque serait bénéfique pour l'Unité nationale. Dans un entretien fleuve, le professeur Frédéric Rouvillois explique les raisons de cet attachement à la figure du Roi. »

     

    maxresdefault (1).jpgQuestion désormais récurrente, même si elle apparaît, pour l'heure, sans effet immédiat ; discussion de principe plutôt qu'efficiente, donc, mais question posée de plus en plus souvent et qui traverse tous les milieux, tous les médias ; évocation - voire invocation - de plus en plus fréquente de la figure du Roi,  bien au-delà des cercles royalistes traditionnels et qui surgit des profondeurs de l'opinion sans que les dits cercles royalistes y soient - apparemment - pour grand-chose. Le temps, la crise ouverte du Système politique et idéologique, le désamour des Français pour les politiques, les médias, la doxa dominante, travaillent pour leurs idées plus et mieux qu'ils ne savent eux-mêmes le faire ...

    L'incapacité croissante, de plus en plus patente, du régime à surmonter les défis assez terribles auxquels la France doit faire face aujourd'hui, peut transformer cette nostalgie en aspiration, et, en cas de crise, cette aspiration en demande d'un recours, d'une rupture, d'un régime nouveau, qui aurait forme royale - directement ou après une transition dont on ne voit pas encore les hommes ni les contours mais dont on devine qu'elle pourrait devenir nécessité. Impérieuse, évidente, déterminante nécessité. Une société ne tolère pas indéfiniment un régime devenu incapable d'assurer sa pérennité, sa sécurité, son intégrité.

    Ainsi va l'Histoire, passent les régimes en place, et s'opèrent les vrais changements.    

    C'est ce dont traite - avec la finesse et la pertinence qui lui sont coutumières - Frédéric Rouvillois dans le long entretien qu'il vient de donner au Figaro. [Figarovox, 2.09, dont illustration ci-dessus].

    Entretien que nous publierons intégralement, en deux parties, ce mardi et ce mercredi. Les lecteurs de Lafautearousseau pourront en débattre.  LFAR   

     

  • La Semaine de Magistro, une tribune d'information civique et politique

     

    La  Semaine de MAGISTRO - Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique. [05.02]  

    A tout un chacun

     Jacques BICHOT  Economiste, démographe, Professeur émérite à l'Université Lyon 3  
    Identité et différences : qu’en dit l’économiste ?  

    Ce qui est lamentable dans l’affaire Fillon

    Françoise THIBAUT    Professeur des Universités, Essayiste, historienne      Les Systèmes sont fatigués     

    Du côté des élites

    Sophie de MENTHON   Présidente d'ETHIC  Après la victoire de Benoit Hamon, ETHIC s'inquiète de la menace implicite sur les entreprises

    • Ivan RIOUFOL  Journaliste politique  
    François Fillon, l'homme à faire taire 
     Unir les droites

    • Maxime TANDONNET  Haut fonctionnaire, ancien conseiller au cabinet du Président de la République  Le nouveau paria de la République ?

    • Eric ZEMMOUR    Journaliste politique    Embarrassants soutiens d’Emmanuel Macron

    En France

    • Gérard-François DUMONT   Recteur, démographe, Professeur à la Sorbonne   Pour une meilleure dynamique des territoires

    • Jean-Thomas LESUEUR    Délégué général de l'Institut Thomas More      Quelle politique migratoire pour 2017 ?  

    De par le monde

    • Jean SALVAN    Officier, général de corps d'armée (2S)   La Russie et Poutine revisités

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