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duc d'orleans

  • Éphéméride du 27 Mars

    Le théâtre romain d'Orange, "la plus belle muraille de mon Royaume" (Louis XIV)

     

     

    1660 : Louis XIV visite Orange 

     

    Le 28 juillet 1659, Louis XIV a quitté Paris pour Saint Jean de Luz : l'une des clauses du Traité des Pyrénées, en cours de signature avec l'Espagne, stipulait en effet que le Roi de France devait épouser la fille du Roi d'Espagne.

    En réalité, les pourparlers et la signature du traité traînant en longueur - le mariage espagnol manquant même d'échouer, et le Roi étant presque sur le point d'épouser une autre princesse ! - le voyage durera quasiment un an, le Roi ne rentrant à Paris, avec sa jeune épouse Marie-Thérèse, que le 13 juillet 1660.

    La Cour quitta d'abord Fontainebleau pour Bordeaux, où elle resta du 19 août au 5 octobre ; elle alla ensuite à Toulouse, du 14 octobre au 27 décembre, puis à Montpellier, du 5 au 8 janvier 1660 ; elle arriva à Nîmes le 9 janvier, et le Roi visita le Pont du Gard le lendemain, 10 janvier (voir l'Éphéméride du 10 janvier). Ensuite, le 17 janvier, la Cour arriva à Aix-en-Provence, où elle resta 12 jours, avant de se rendre à Toulon, pour douze jours également.

    Louis XIV en profita pour aller en pèlerinage à Cotignac pour témoigner sa reconnaissance à Notre-Dame de Grâce, à qui il devait sa naissance. Le 2 mars, le Roi entra dans Marseille, mais pas par la Porte de la Ville : il fit ouvrir une brèche dans le rempart, afin de punir l'indocilité des habitants (le 17 octobre précédent, un Ordre du Roi avait en effet été déchiré en pleine séance à l'Hôtel de Ville (voir l'Éphéméride du 11 février).  

    Le 27 mars, le Roi était à Orange : c'est là que, visitant le Théâtre antique, il eut le mot fameux : "Voici la plus belle muraille de mon royaume !" 

    Enfin, les choses finissant par se dérouler comme prévu au départ, et le mariage espagnol se précisant, après avoir manqué d'échouer, le Roi, avec toute la Cour, se rendit à Saint Jean de Luz, pour s'y marier, le 9 juin 1660 (voir l'Éphéméride du 9 juin), avant de retourner à Paris, presque un an après l'avoir quittée...

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    Le Théâtre antique le mieux conservé au monde, inscrit au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco :
    http://www.theatre-antique.com/
    Depuis 1869, le Théâtre d'Orange accueille le festival français le plus ancien : les Chorégies d'Orange (voir l'Éphéméride du 17 juin)...
     

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  • Présentation-dédicace d'Un Prince français: deuxième journée provençale pour le Prince Jean.....

                Pour l'instant, aucune des soirées de présentation-dédicaces d'Un Prince français n'a ressemblé aux autres, et c'est tant mieux. A Paris, c'était un dialogue très original avec Jean Piat, brillamment introduit par Jacques Tremollet de Villers, la soirée s'inscrivant également dans la dynamique de l'année Henri IV.

                A Senlis et à Villefranche, le Prince fut reçu dans leur mairie par les deux maires, Jean-Pierre Canter et Gérard Grosgojeat.

                Enfin, c'est avec la grande presse que le Prince avait rendez-vous à Béziers et à Marseille: Le Midi Libre a consacré deux longs articles à son intervention, et, à La Provence, le Prince a pu s'initier au maniement du tchat.

    prince jean tchat provence.jpg

    L'héritier des Rois de France - au second plan - dans les locaux de La Provence, lors de son tchat.

    Photo Bruno Souillard (La Provence);

                C'était la première fois que le Prince utilisait cette façon de se brancher, en direct, sur la masse anonyme des lecteurs/questionneurs. L'exercice est intéressant: il a -évidemment- ses limites, mais il permet de rencontrer et de toucher une foule de personnes que l'on ne verrait peut-être pas sinon, et avec lesquelles on n'entrerait peut-être jamais en contact. S'il ne faut pas s'illusionner sur le procédé, ni lui prêter une importance excessive, il fait néammoins partie de ces moyens d'action nouveaux que l'on peut, et que l'on doit, utiliser, pour faire entendre sa voix.

                Non seulement le Prince ne s'y est pas dérobé, mais encore il a accepté avec plaisir cette opportunité qui s'offrait à lui. Reçu par le directeur de La Provence, et après s'être entretenu avec plusieurs des journalistes du quotidien, il a donc passé plus d'une heure à dialoguer avec son public. Il l'a fait, comme toujours, avec sérieux, faisant preuve d'une aisance qui s'affirme de plus en plus, au fur et à mesure que se déroulent les soirées.

                On pourra lire un extrait du tchat ici: tchat.pdf

                Ensuite ce fut la présentation proprement dite dans la salle historique des Arcenaulx (bâtiments de l'Arsenal des Galères, époque Louis XIV), suivi d'un dialogue avec le public, puis d'un repas de cent couverts, pendant lequel, une fois de plus et comme à l'accoutumée, le Prince a tenu à se rendre présent et disponible à chacun. Après une longue séance de signatures (tous les livres apportés ont été vendus, et on en a manqué...), chacun a pu s'entretenir quelques instants avec lui, et apprécier tout à la fois sa disponibilité et sa simplicité.

    prrince jean marseille.jpg

                Un seul regret, à Marseille (comme à Paris): on n'a pas vu assez grand (salle, nombre de livres à la vente...). Mais ce n'est que partie remise: le Prince sera de nouveau dans la cité phocéenne pour les cérémonies du 21 Janvier. Il présidera la messe pour Louis XVI et pour toutes les victimes de la Révolution, qui sera célébrée en l'église Saint Vincent de Paul (les Réformés) par le Père Zanotti-Sorkyne.

                Du coup, les leçons de l'expérience d'hier étant vite tirées, les projets fusent du côté de la Canebière... 

  • Il trace son sillon: le Prince va à la rencontre des gens.... et cela finit par faire du monde !....

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    On sait l'enthousiasme communicatif de Lorant Deutsch pour le Prince Jean et ce qu'il représente. Le 6 novembre, à Paris, c'est Jean Piat qui viendra s'entretenir avec le Prince de son ouvrage. Tout récemment, alors que Michel Fields l'invitait dans Historiquement show, Jean Sévillia a eu la très heureuse idée de faire se rencontrer, pour dialoguer, le Prince et Max Gallo: la raison en était que l'un et l'autre sortent en cet automne un ouvrage chacun (les premiers Capétiens, pour Gallo, et -bien sûr- Un prince français, pour le prince Jean). Et cela nous a valu le très intéressant entretien que nous reproduisons ci-après (même s'il faut une loupe ! nous avons voulu montrer le bon boulot qu'avait fait -une fois de plus...- Jean Sévillia). Et, à l'occasion du véritable tour de France qu'il a commencé, le Prince rencontre des journalistes de la presse écrite et parlée (à Béziers et à Senlis, ses deux premières étapes, Le Midi Libre et FR3 Picardie...).
     
    Mais il ne s'en tient pas qu'à ces célébrités. Le Prince rencontre aussi tout le monde, tous les gens de France, et pas seulement les académiciens, les acteurs, les journalistes. Vient qui veut, évidemment, mais le Prince veut -et il le fait très bien- se rendre proche, se montrer disponible, être au contact du maximum de personnes possibles, de tous âges, de toutes conditions et situations sociales. Ceux qui étaient aux Baux ont bien vu les deux Princes, Jean et Eudes, passer au milieu de tout le monde, et rester de longs moments, sans se dérober -bien au contraire- avec toutes celles et tous ceux qui souhaitaient leur toucher un mot, comme on le dit familièrement.
     
    Cette volonté d'entrer en contact avec les gens est une constante chez le Prince. Et le public le sent, le comprend, et n'y est pas insensible: il suffit de voir, par exemple, le succès de l'appel de fonds pour le cadeau de mariage de Jean et Philoména: il est clair que les donateurs ont largement dépassé ce que l'on pourrrait appeler nos cercles habituels, et leur nombre, d'une part, leur générosité, d'autre part, sont des signes qui ne trompent pas. Le prince reçoit, en retour de sa simplicité et de sa disponibilité, une réelle affection, non feinte et de bon aloi, et ce n'est que justice.
     
    Pour l'instant, on n'en est qu'au début de ce tour de France: deux étapes (Béziers, Senlis), deux succès. La soirée de Paris devrait être un coup d'accélérateur puissant, avant les soirées de Nice, de Marseille-Aix, de Versailles, Lyon et Grenoble (pour ne parler que de celles de novembre....).
     
    On le voit, le Prince travaille, avec sérieux, constance et régularité: le rôle de chacun est de seconder ses efforts, de pousser à la roue avec lui, de tout faire pour amplifier au maximum le mouvement qui se dessine, afin que ce tour de France, à la rencontre des gens de France, soit plus qu'un succès: une vraie dynamique, porteuse d'espoir(s)...        
      
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  • Accepter et assumer l'Histoire, oui. Se repaître des carnages, non.....

              Un peu de décence, s'il vous plaît ! Courant décembre, une dépêche presque gourmande de l'AFP nous a rappellé -comme si nous ne le savions pas....- qu' "Il y a 183 ans brillait le soleil d'Austerlitz".

              Suivait une description complaisante de solennités organisées par le souvenir Napoléonien pour commémorer "la plus belle bataille de l'Empire".....

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