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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 1326

  • Biographie • Dante : La Divine Poésie

     

    Par Rémi Soulié

     

    R. Soulié.jpgA l'image de de Virgile qui guide Dante au seuil de La Divine comédie, Enrico Malato conduit avec sûreté son lecteur dans la vie, mais aussi dans l'œuvre, du maître de Florence.

    Issu d'une famille de la petite noblesse urbaine, amoureux d'une jeune Béatrice dont il fera une icône radieuse dans son poème, ami de Giotto et de Cimabue, lecteur de Boèce et de Cicéron, Dante (1265-1321) se passionne également pour la politique - en guelfe blanc, ce qui lui vaut d'être exilé - puis théorise « la nécessité d'une monarchie universelle s'identifiant avec l'Empire », mais indépendante de I'Eglise.

    De La Vie nouvelle jusqu'à La Divine Comédie l'universitaire napolitain analyse ensuite chaque livre d'Il sommo poeta dont il souligne la virtuosité technique et la profondeur de la pensée. Sans doute l'amour fût-il la grande affaire de sa vie depuis les premiers écrits, qui se situent dans la tradition courtoise, jusqu'à l'épanouissement paradisiaque final dans la contemplation de l'Amour « Dante parvient à surpasser son propre temps, note l'auteur, par la puissance de sa vision et de son souffle poétique qui lui permettent de donner une représentation universelle de la réalité humaine., » Divin ! 

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    DANTE, d'Enrico Malato, Les Belles Lettres, 384 p., 29,50 €.

    Rémi Soulié est essayiste et critique littéraire

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    Pour saluer Pierre Boutang, Rémi Soulié, éd. Pierre-Guillaume de Roux, 140 pages, 21€ 

    Article repris du Figaro magazine du 23.06.2017

  • Patrimoine • L’hôtel de Caumont à Aix-en-Provence

     

    Revenons sur l’histoire de l’hôtel de Caumont à Aix-en-Provence. C’est au 17e siècle qu’Aix-en-Provence connaît un important essor démographique qui donnent lieu à un agrandissement de la ville sous la houlette de l’archevêque Michel Mazarin (frère du cardinal) qui imagine un quartier baptisé « Mazarin » où les riches familles auraient des hôtels particuliers.  

    13_-_hdc_1212.jpgEn 1715, François Rolland de Réauville, marquis de Cabannes demande à Robert de Cotte, premier Architecte des Bâtiments du Roi de lui ériger un hôtel particulier dans le quartier « Mazarin ». Le marquis de Cabannes est alors Président de la Cour des Comptes d’Aix-en-Provence. Il lui faut donc une demeure digne de son statut.

    Il décède en 1745 sans que le chantier ne soit achevé. Ses héritiers le continuent mais sont contraints de vendre en 1758 à François de Bruny de la Tour-d’Aigues qui est un banquier et armateur de Marseille. L’hôtel devient Hôtel de Bruny.

    06_-_hdc_7004.jpgJean-Baptise de Bruny hérite en 1772 de la demeure de son père. Grand collectionneur, membre de l’académie de peinture de Marseille mais aussi botaniste, il y installe des œuvres d’art et des minéraux. L’hôtel de Bruny connaît des heures fastes. De somptueuses réceptions s’y tiennent, rassemblant la haute société d’Aix-en-Provence.

    La révolution de 1789 sonne le glas de cette époque. L’hôtel particulier a été hérité par le fils de Jean-Baptiste de Burny qui décède dans la misère à Rouen des suites de la révolution. La fille de Jean-Baptiste, Pauline en hérite alors. Elle est l’épouse d’Amable de Seytres, marquis de Caumont. L’hôtel devient Hôtel de Caumont.

    De cette union malheureuse avec le marquis de Caumont, Pauline de Bruny n’a pas eu de descendance. A sa mort en 1850, c’est son cousin Louis-Charles de Bruny qui en hérite. Jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale, l’hôtel de Caumont va connaître de nombreux propriétaires successifs et son état va se délabrer.

    Pendant la guerre, il est divisé en appartements où l’on cache des résistants. En 1964, il est racheté par le général Isenbart qui le restaure puis le vend à la ville d’Aix-en-Provence qui décide d’y abriter le Conservatoire de musique et de danse. L’hôtel est classé sur la liste des monuments historiques.

    Le 6 mai 2015, il a réouvert ses portes après un minutieux travail de restauration, s’appelant désormais Caumont Centre d’Art. 

    Photos et sources : Site officiel du Caumont Centre d’Art

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  • Livres • Léon Daudet, la critique sans moraline ... Lisez donc une bouffée de liberté !

     

    Par Roland Jaccard

    Une intéressante et brillante recension [Causeur, 25.06], venant d'un homme qui avoue sa méconnaissance initiale de Léon Daudet. C'est ainsi qu'il le qualifie de « collaborateur » de l'Action française, alors que Daudet en fut l'un des fondateurs, qu'il en a été le codirecteur, qu'il y donnait un article quotidien, qu'il en fut, par sa fougue, sa culture et son génie, un incomparable animateur. Sans-doute, encore, est-il incongru d'écrire qu'il ait jamais dit « merde à la patrie ». Ce n'était ni le genre ni l'esprit. Simplement, il était, en littérature, pour la plus grande liberté. De goût, de ton et de fond. Cela étant, cette lecture d'Ecrivains et artistes est digne à son tour d'être lue, y compris par les plus orthodoxes des fidèles de l'Action française. On en remerciera son auteur.  LFAR  

     

    rolandjaccard.jpgUn aveu d’abord : j’ai peu lu, pour ne pas dire rien, de Léon Daudet. Son nationalisme antisémite me rebutait. J’avais mieux à faire que de perdre mon temps avec un collaborateur de l’Action française.

    Ce qui le sauvait néanmoins à mes yeux, c’est que Marcel Proust lui devait en 1919 le Goncourt pour À l’ombre des jeunes filles en fleurs. Léon Daudet disait merde à la patrie dès qu’il s’agissait de littérature et préférait le roman d’un juif dreyfusard mondain aux Croix de bois de Roland Dorgelès, pourtant ancien combattant. On peut être réactionnaire jusqu’à la moelle et pourtant juger de la littérature sans œillère.

    Ses articles réunis sous le titre Écrivains et Artistes, certes datés, m’amènent à regretter d’être passé à côté de cet admirateur d’Henri Massis et de Charles Maurras. Ses rencontres avec Oscar Wilde sont particulièrement savoureuses.

    Le rôle de l’écrivain n’est plus d’être déplaisant mais anxiolytique

    Et c’est Jérôme Leroy qui, dans une préface étincelante, donne la mesure du talent généreux de Léon Daudet critique, un homme qui refusait de faire de la littérature une assignation, une citation à comparaître, un homme qui n’aurait jamais signé, comme la plupart des auteurs de Gallimard, une pétition pour licencier un auteur, en l’occurrence Richard Millet, pour incorrection politique.

    Nous sommes arrivés au point  – et l’élection de Macron en est un symbole – où il ne s’agit plus que de purifier l’atmosphère. Des flots de moraline coulent dans la presse et il est temps de procéder à un grand nettoyage de vos bibliothèques. Le rôle de l’écrivain n’est plus d’être déplaisant mais anxiolytique, d’abord et avant tout. Chacun, ironise Leroy, a assez ce soucis comme ça pour ne pas, en plus, s’angoisser en lisant un roman : « Le principal est de calmer, de distraire et surtout de filer droit dans les rails de la littérature calibrée au temps de l’économie spectaculaire-marchande. » 

    Léon Daudet ou la Corée du Nord

    Cette forme de lâcheté et de cécité spirituelle m’excède autant qu’elle déprime Jérôme Leroy. Nous assistons, ébahis, à une forme de décérébration sans précédent qui finira par nous donner l’envie de nous installer en Corée du Nord pour juger des dégâts qui nous attendent.

    J’exagère ? Certes. Le pire n’étant hélas jamais certain, ne nous privons pas des chroniques de Léon Daudet : c’est une bouffée de liberté. Et revoyons un des films préférés de Jérôme Leroy, Breezy avec William Holden et Kay Lenz. De qui ? De Clint Eastwood, évidemment ! 

     

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    Ecrivains et artistes de Léon Daudet, éditions Séguier, 2017, 28€ 

    Roland Jaccard
    Psychologue, écrivain, journaliste, critique littéraire, essayiste et éditeur

  • Littérature • Au lendemain de sa mort, Léon Daudet vu par Thierry Maulnier

    Thierry Maulnier (à gauche) parlant avec André Malraux (à droite)


    3252445081.jpg« Il parlait comme on voudrait écrire, avec des illuminations saisissantes sur les hommes et les choses, des formules si fortes et si soudaines qu'on pouvait les dire inspirées.

    Il écrivait comme il parlait, avec l'abondance de la conversation, mais aussi la rapidité, les digressions, les reprises, la vivacité familière, une sorte de négligence seigneuriale.

    Par hasard, je l'entendis un jour échanger quelques mots avec quelque personnage dont je ne sais plus le nom, et qui appartenait sans doute à l'espèce bien pensante. Il s'agissait du député communiste Vaillant-Couturier, dont Léon Daudet venait d'apprendre la mort : "C'était un charmant garçon", déclara-t-il ; mais...mais, bredouilla l'autre, surpris et quelque peu effrayé d'entendre parler ainsi d'un dangereux adversaire. "Oui, je sais, interrompit Léon, ave cette autorité naturelle que l'on n'oubliera jamais, il vous aurait fait pendre, cher ami. Et moi aussi, d'ailleurs. Mais, quelle importance ?"

    Ce n'était pas là seulement la liberté d'esprit de Léon Daudet, sa générosité devant l'adversaire, sa joyeuse insolence et sa vigueur dans la formule. C'était là son style. C'est là le style...

    Léon Daudet n'a pas seulement pratiqué tour à tour le roman, la critique, l'essai philosophique, la polémique politique, écrit toute la série des ouvrages qui font de lui le plus extraordinaire des mémorialistes de notre époque. Cet homme, pour qui écrire n'était pas seulement un métier, n'était même pas vraiment un métier, mais en même temps, par une contradiction paradoxale dont son équilibre superbe s'accommodait comme de beaucoup d'autres contradictions, un engagement total des forces torrentielles de sa nature, et le plus amusant des jeux ; il n'y avait pour ainsi dire pas de domaine étranger ou interdit : les figures de ses contemporains les plus vils et de la plus grande médiocrité et aussi les plus grandes et les plus pures de l'histoire, l'oeuvre naissante des écrivains nouveaux et celle de Shakespeare ou de Goethe, la poésie anglaise, la philosophie allemande et la littérature provençale, les anciens et les modernes, la peinture et la musique, Rembrandt et Picasso, Descartes et Proust, l'art et la vie, les formes et les couleurs sensuelles du monde et les vérités les plus hautaines, les joies les plus raffinées d'une civilisation exquise et les énigmes de la mort, le mysticisme et la science, la médecine et la table, tout lui était objet non seulement d'attention et d'étude, mais d'investigation rigoureusement personnelle et de découverte.

    Son oeuvre restera. " Le Voyage de Shakespeare ", les " Souvenirs ", dans leur ensemble, " Paris vécu ", " Le courrier des Pays-Bas ", et, au-delà de ces maîtres-livres, les milliers d'éclairs et de feu qui brillent dans une oeuvre immense et incroyablement diverse, assurent à Léon Daudet, dans l'histoire de nos lettres, une place qu'on ne mesure sans doute pas encore.

    Un des grands esprits de notre temps disparaît, et le crépuscule qui paraît grandir autour des choses de la pensée, dans une Europe livrée à de mortels délires, se fait un peu plus sombre. » 

    Thierry Maulnier

    L'Action française du 9 juillet 1942

  • Bernard Lugan : Algérie, une catastrophe annoncée

    La baie d'Alger
     
     
    Par Bernard Lugan

     

    3927016868.jpgLes perspectives apparaissent bien sombres pour l’Algérie : même si le prix du pétrole remontait, les maux profonds et structurels dont souffre le pays ne disparaîtraient pas pour autant.

    La crise que traverse aujourd’hui l’Algérie est plus grave que celle de 1986, quand l’effondrement du prix du pétrole avait failli emporter le pays. En trente ans, rien n’a été fait pour diversifier l’économie et la nomenklatura a continué à se servir. Mais alors qu’en 1986 les réserves pétrolières algériennes étaient encore immenses, aujourd’hui les nappes sont en voie d’épuisement ; quant au FRR (Fonds de régulation des recettes), la réserve ultime de l’État, comme il n’est plus alimenté par les recettes pétrolières, il sera prochainement épuisé. La politique d’assistanat d’État ne pourra alors plus être suivie et, dans ces conditions, comment calmer la fureur de la rue ? Or, si le pays explosait, la Méditerranée occidentale serait embrasée ainsi que tout le Maghreb et le Sahel. Sans parler des conséquences migratoires pour la France.

    Le réveil du jihadisme

    Durant la décennie noire 1991, l’Algérie fut le théâtre d’une sauvage et sanglante lutte armée. Depuis le début de l’année 2016, l’intensification des actions armées traduit une volonté des jihadistes d’opérer un retour en force en Algérie, cible privilégiée d’Aqmi en Afrique du Nord. Si la bombe sociale algérienne n’a pas encore explosé, c’est grâce à la manne pétrolière qui permet à l’État de subventionner pour 70 milliards de dollars par an la consommation des “classes défavorisées”. Les subventions (essence, électricité, logement, transports, produits alimentaires de base, etc.), totalisent ainsi entre 25 % et 30 % du PIB. À ces sommes, il convient d’ajouter 20 % du budget de l’État qui sont consacrés au clientélisme. Avec 6 % de toutes les dotations ministérielles, le budget du ministère des Anciens Combattants est ainsi supérieur à ceux de l’Agriculture (5 %) et de la Justice (2 %).

    Plus généralement, une partie de la population algérienne est en voie de clochardisation, ce qui constitue une bombe à retardement qui peut exploser à tout moment. Le chômage des jeunes atteint au minimum 35 % avec pour résultat l’émigration de la jeunesse et des diplômés. À ce jour, sans espoir dans leur pays, près de deux millions d’Algériens nés en Algérie ont ainsi émigré, dont une partie importante de cadres formés dans les universités durant les décennies soixante-dix et quatre-vingt. Sur ce total, en 2014, 1 460 000 s’étaient installés en France (Algeria-Watch, 21 septembre 2014) ; depuis, le mouvement a connu une amplification.

    La folle démographie

    Depuis 2000, parallèlement à la réislamisation de la société, nous assistons à la reprise de la natalité alors que, durant les deux décennies précédentes, un effort de contrôle des naissances avait été fait.

    Au mois de janvier 2017, l’Algérie comptait 41,2 millions d’habitants avec un taux d’accroissement annuel de 2,15 % et un excédent annuel de 858 000 habitants. Le chiffre des naissances vivantes (enfant nés vivants) illustre d’une manière éloquente cette évolution : en 2000 l’Algérie comptait 589 000 naissantes vivantes ; en 2012, elles étaient 978 000 et en 2015, 1 040 000. Comment nourrir ces bouches supplémentaires alors que l’Algérie consacre déjà le quart de ses recettes tirées des hydrocarbures à l’importation de produits alimentaires de base – dont elle était exportatrice avant 1962 ?

    Hydrocarbures en crise

    Le pétrole et le gaz assurent bon an mal an entre 95 et 97 % des exportations et environ 75 % des recettes budgétaires de l’Algérie, troisième producteur africain de pétrole. Or, la production de pétrole baisse et le pays n’aurait encore, selon certaines sources, que pour deux à trois décennies de réserves. Le 1er juin 2014, le Premier ministre algérien, M. Abdelmalek Sellal, déclara devant l’Assemblée populaire nationale (APN) : « D’ici 2030, l’Algérie ne sera plus en mesure d’exporter les hydrocarbures, sinon en petites quantités seulement. […] D’ici 2030, nos réserves couvriront nos besoins internes seulement. »

    Aux tensions sociales s’ajoutent les problèmes ethniques qui prennent de plus en plus d’ampleur dans la région du Mzab entre Mozabites et Arabes. Le pays est également fracturé entre idéologie arabiste et berbérisme. Les Kabyles n’ont ainsi pas renoncé à lutter contre l’arabisation forcée qu’ils subissent depuis 1962, certains allant même jusqu’à parler de politique d’effacement de l’identité berbère. L’Algérie est en pleine incertitude avec un président qui n’aurait plus que quelques instants de lucidité par jour. Plusieurs clans sont prêts à s’affronter pour s’emparer ou pour conserver le pouvoir. Parmi eux, quelle est encore la force de l’armée ? Quel rôle Saïd Bouteflika pourrait-il jouer dans un proche avenir ? Le clan présidentiel réussira-t-il à imposer un successeur garantissant sa survie ? La rue viendra-t-elle perturber la succession présidentielle ? Voilà autant de questions qui demeurent en suspens et qui conditionnent l’avenir à court et à moyen terme de l’Algérie.

    Les perspectives algériennes sont donc sombres car, même si le prix du pétrole remontait, les maux profonds et structurels dont souffre le pays ne disparaîtraient pas pour autant. Ils découlent de l’artificialité de l’Algérie, des mensonges de sa fausse histoire et de l’imposture de ses mythes fondateurs. Rien ne pourra donc être entrepris en Algérie sans une volonté de fonder la nation algérienne, ce qui passe par la prise en compte de ses réalités géographiques, ethniques et historiques. À défaut, ses composants se replieront sur la segmentarisation, ce qui ouvrirait une voie royale aux islamistes.  

  • Zemmour : « Blanquer, ou la course de vitesse contre le mammouth »

    Jean-Michel Blanquer et le mammouth

     

    Zemmour, bien-sûr, ne se contente pas de s'amuser de la dialectique du ministre et du mamouth, image, entre autres, des funestes et tenaces pédagogistes [RTL, 27.06]. Il ne se limite pas à retracer l'historique de ces relations inégales, où, même sous De Gaulle, le mamouth fut toujours vainqueur. Au prix du désastre éducatif que l'on sait. En sera-t-il de même face à Jean-Michel Blanquer, ce ministre qui tente de déconstruire les déconstructeurs ? Zemmour remonte alors aux causes systémiques et sociétales qui rendront la tache du ministre presque impossible. Zemmour va à l'essentiel, en quelques brèves minutes où tout ce qui compte est dit. Ecoute recommandée !  LFAR

     

     

     Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    « ll y a quelques milliers d’années, l'homo sapiens sapiens a su faire preuve de ruse, de malice et de rapidité d'exécution pour survivre face à des animaux préhistoriques bien plus forts que lui. En l'an de grâce 2017, un descendant à lunettes et calvitie de l'homo sapiens sapiens continue le combat contre une forme redoutable d’animal préhistorique, le mammouth », raconte Éric Zemmour. « L'homo sapiens sapiens a pour nom Jean-Michel Blanquer, et le mammouth a pignon sur la rue de Grenelle », poursuit-il à propos du ministre de l'Éducation nationale.

    « Depuis des semaines, le ministre-toreador passe ses journées à agiter une muleta rouge devant le mammouth et à lui planter des banderilles sur tout le corps. Il a été particulièrement efficace », fait remarquer Zemmour. Mais si le mammouth a été « pris de vitesse et débordé », Éric Zemmour estime que « Blanquer a mangé son pain blanc, car le mammouth a de la ressource ».  •

    Éric Zemmour

  • Les Insoumis sans cravate à l’Assemblée : ces bobos qui croient faire prolos

     

    Par Gabrielle Cluzel

    Une excellente chronique qu'on ne peut qu'approuver, parue dans Boulevard Voltaire du 29.06. 

    Rappelons pour ceux qui l'ignoreraient que Gabrielle Cluzel a participé - d'ailleurs brillamment - au colloque du Cercle de Flore « Refonder le bien commun », du 13 mai dernier, à Paris (Illustration ci-dessous)LFAR 

     

    110754293.jpgPour leur premier jour à l’Assemblée nationale, les « Insoumis » sont arrivés sans cravate.

    C’est leur « premier coup d’éclat », claironne Le Huffington Post, rapportant ces propos bravaches de Jean-luc Mélenchon : « Il y avait des sans-culottes, il y aura maintenant des sans-cravates. »

    Ne pas mettre de cravate serait « insoumis » ? La bonne blague. Rien de plus conventionnel, au contraire. N’importe quel adolescent sait qu’aller au lycée avec cet objet demande une sacrée dose d’anticonformisme et de témérité. Il ne faut pas avoir peur des quolibets ni des ricanements, quand tous les autres – profs ou élèves, garçons et filles – sont sapés dans le même genre passe-muraille négligé. Si Mélenchon, eu égard à son âge, peut à la rigueur être passé à côté – en imaginant qu’il ait vécu en anachorète dans une cave depuis la fin des années 60 -, ses comparses peuvent difficilement l’ignorer.

    Cela serait signe que « le peuple rentre à l’Assemblée » ? Tu parles !

    Cultiver le style débraillé n’est pas la marque du prolo mais le snobisme du bobo. On pourrait dire son luxe, car si l’étudiant à la Sorbonne fréquentant Nuit debout peut, sans dommage, traîner hirsute et dépenaillé sur le bitume parisien, l’apprenti pâtissier, frais émoulu de son CAP, ne peut prendre les mêmes privautés dans l’hôtel-restaurant où il est employé. Et sa cravate Auchan coûte une misère, en tout cas infiniment moins cher que bien des accessoires prisés par les antifas. 

    Ses électeurs sont-ils fiers d’être représentés par Les Bronzés à l’Assemblée ? On peine à le croire. Parce qu’ils ont peu de moyens, ils n’auraient pas le droit, une fois de plus, comme pour leurs nouilles et leurs yaourts, qu’à des élus low cost au packaging cheap ? 

    Alexis Corbière et Jean-Luc Mélenchon fustigent ce qu’ils appellent un « code vestimentaire » imposé. Qui s’appelle aussi le respect, ou la politesse, et fait que l’on ne se rend pas, par exemple, à l’enterrement de sa grand-mère en tongs et caleçon hawaïen ou au mariage de sa belle-sœur en bleu de travail. Faut-il qu’il ait trop regardé Les Tuche pour imaginer le peuple aussi hermétique à toute notion d’éducation ? Que voulait donc dire le mot « endimanché » sinon, pour les milieux populaires, s’habiller autrement qu’à l’ordinaire pour les grandes occasions ?

    Pour envoyer du rêve, il va falloir trouver d’autres coups d’éclat que celui-là. Pour le moment, La France insoumise n’est, tristement, que la France mal mise.  

     
    Ecrivain, journaliste
  • PMA légalisée : l’atteinte à l’enfance

     

    par Gérard Leclerc

     

    1237311666.jpgHier, nous parlions écologie*. Aujourd’hui, nous sommes obligés de parler écologie humaine. Patatras ! Autant, je me sentais des affinités avec Nicolas Hulot, autant j’ai grand peur de me trouver en opposition radicale avec Emmanuel Macron à propos d’une nouvelle transgression majeure, celle qui concerne la PMA, la procréation médicalement assistée. Le candidat avait clairement affirmé son accord à une extension de la PMA pour les couples de femmes, tout en attendant l’avis que devait prononcer le Comité consultatif national d’éthique. Le comité s’étant prononcé hier et d’une façon favorable au projet d’extension, il y a tout à craindre d’un futur projet de loi. Sans doute, Emmanuel Macron avait-il aussi énoncé son souci de ne pas provoquer de nouvelles fractures nationales, comme pour le mariage homosexuel. On peut craindre néanmoins, sous l’influence des lobbies et des médias massivement acquis à une certaine conception des mœurs, d’entrer dans une autre bataille qui, à nouveau, divisera profondément le pays.

    Bien sûr, on est obligé de partir d’un fait, celui du flottement généralisé des conceptions du monde, flottement que l’on est bien obligé de référer à la diffusion d’un nihilisme sournois. Il n’y a plus de convictions communes. On est donc obligé de se référer aux discussions de cette instance très particulière qu’est un comité d’éthique. Comité, dont les procédures sont assez proches de celles définies par Habermas, sans les lourdeurs propres aux rapports de force politiques. Encore faut-il, pour se mettre vraiment d’accord, pouvoir s’appuyer sur un minimum de perceptions communes. Force est de constater que ce minimum est plus que problématique. Et par ailleurs, le dernier mot appartient tout de même au politique qui tranchera, en accusant encore plus, sans doute, les incompatibilités.

    On aura l’occasion de traiter amplement le sujet lui-même. Mais comment ne pas reconnaître que la transgression envisagée porte atteinte au cœur de la vie même, là où s’élabore le fruit sacré de l’amour humain. Cœur que la Providence a disposé avec la différence des sexes. On a beau dire que c’est par compassion que l’on veut permettre aux femmes en souffrances d’accéder à la maternité. Ce qui sera atteint, c’est la reconnaissance native, la plus délicate, celle que l’enfant perçoit simultanément dans le sourire de la mère et l’ombre protectrice du père.

    *écologie.

    Gérard Leclerc au jour le jour

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 28 juin 2017 

  • François de Rugy président de la nouvelle Assemblée Nationale

    L'entrée de l'hôtel de Lassay

     

    En deux mots.jpgFrançois de Rugy est donc  devenu avant-hier président de la nouvelle Assemblée Nationale.

    Personne ne doute qu'il fera un plus digne président que son prédécesseur, Claude Bartolone, réputé homme vulgaire, brutal, sans scrupules et sans manières. A l'hôtel de Lassay, dont la rumeur fait le plus bel appartement de Paris, où vécurent Edouard Herriot, Jacques Chaban-Delmas, Edgar Faure, Philippe Seguin et quelques autres plus obscurs, un peu d'allure sans-doute se reverra. Il n'y a pas lieu de s'en plaindre, même si l'on ne voit pas là l'essentiel.

    Francois-de-Rugy-elu-President-de-l-Assemblee-nationale-Election-du-President-de-l-Assemblee-nationa_exact1024x768_l.jpgÀ propos de cette assemblée, François de Rugy a osé dire - et peut-être même s'y est-il senti obligé : « Pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, nous avons été collectivement choisis par une minorité de Français ».

    Ainsi cette « incomplétude de la démocratie » naguère signalée par Emmanuel Macron avant qu'il ne devînt président de la République, se trouve-t-elle aujourd'hui non pas créée - elle est de son essence - mais aggravée par le fait que désormais, elle s'exerce minoritairement. Car Emmanuel Macron, non plus, n'a pas été élu par une majorité de Français...

    Il ne semble pas que ni l'exécutif, président en tête, ni le législatif, emportés par la vague jeuniste, la confiance en soi, la dynamique des succès, le concours sans défaillance des médias, l'attentisme pour l'heure encore bienveillant des Français, ne s'en émeuvent outre-mesure. Ils vont leur train, le veulent rapide, autoritaire et décidé. 

    Ils veulent opérer une reprise en mains de l'Etat ; ont recadré, c’est-à-dire, au fond, relativisé, le Parlement ; ils ambitionnent une certaine restauration de la fonction présidentielle, redevenue prééminente, et gouvernementale, subordonnée mais dite de plein exercice. Même si ce genre de vœu vit généralement ce que vivent les roses, ou plutôt moins, si les volontés s’émoussent assez vite, et si les mécanismes toujours renaissants du Système viennent inlassablement en ronger les ardeurs, même, en bref, si les velléités de cette espèce portent sous notre République,  la croix de mort de l’éphémère, qui s’en plaindrait légitimement ? Il suffit de les considérer sans illusion.

    Reste l’autre essentiel : quelle sera la politique menée ? Et là encore, l’on ne sera pas dans la simplicité. Un jour Macron recevra Poutine à Versailles, royalement, semblera tenir tête à Trump, ira au Maroc, y tiendra, avec le roi des réunions d’amitié et de travail, fera prendre à la diplomatie française un virage assurément positif dans l’affaire syrienne … Et ce sera bien. Un autre jour, il voudra conduire l’Europe vers plus de fédéralisme, proposera une C.E.D. revisitée mais tout aussi illusoire, voudra légaliser la PMA, au mépris de la filiation, etc. Et ce sera mal.  

    Face à ce système, plus subtil que sous Sarkozy et Hollande, une opposition polémique, imprécatoire, marquée de radicalité, apparaîtra anachronique, inappropriée, inefficace. Notre opposition – qui perdure – ne vaudra que faite d’analyse, de réflexion et de rigueur. Les royalistes d’Action française, par tradition, en ont les moyens.  

  • Les Américains s'installent en Syrie

     

    Par Antoine de Lacoste 

     

    2966618915.2.pngDepuis quelques semaines les Américains sont passés à la vitesse supérieure en Syrie.

    Jusqu'au siège d'Alep et à son heureuse conclusion, leur présence était assez discrète. Des avions stationnés au Qatar ou en Turquie venaient bombarder des positions de l'Etat islamique autour de Raqqa, ou du Front al Nosra dans la Province d'Idlib. Des drones étaient envoyés pour éliminer quelques figures islamistes. Et des membres des forces spéciales étaient discrètement présents pour aider à la coordination de tout cela mais aussi pour encadrer leurs alliés kurdes et éviter toute attaque des Turcs.

    Cependant le gros de l'effort se portait en Irak et la Russie semblait avoir les mains libres en Syrie.

    Tout a changé avec le siège de Mossoul en Irak. De nombreux djihadistes ont alors fui vers l'ouest syrien pour rejoindre Der es Zor et ses environs, encore tenus par Daech. Un peu plus loin, toujours vers l'ouest, il y a Raqqa, capitale de l'Etat islamique.

    L'Etat-major américain a alors décidé de lancer une offensive contre Raqqa. Sans mandat de l'ONU bien sûr (personne n'en a d'ailleurs) et sans l'accord de l'Etat syrien, contrairement aux Russes et aux Iraniens qui sont intervenus à sa demande. Mais quand on a la mission sacrée de défendre et promouvoir la démocratie universelle, on peut s'affranchir de bien des contraintes inutiles..

    Les Kurdes ont été choisis pour être la chair à canon de l'histoire. Protégés, financés et armés par les Américains, ils n'ont guère le choix et, de toutes façons, cela vaut mieux que d'affronter l'armée turque qui voit d'un très mauvais oeil l'autonomie kurde s'organiser dans le nord de la Syrie.

    Comme il n'y a aucun peuplement kurde dans la région de Raqqa, il faut tout de même des combattants arabes et la CIA a improvisé quelques unités issues des rangs rebelles. Les soi-disant modérés chers à nos médias !

    La solde étant confortable et l'équipement de qualité, le recrutement a été facile, d'autant qu'après la victoire (certaine comme à Mossoul), il y a la perspective de se tailler un fief dans la région. Ce sera face à l'armée syrienne mais sous haute protection américaine et les Russes pourront difficilement se mettre en travers, sauf à provoquer une dangereuse escalade.

    Bachar a bien tenté de réagir mais ses hommes et ses chars ont été tenus à distance par l'aviation américaine. Un avion syrien a même été abattu.

    Parallèlement, les Américains ont pris une initiative plus audacieuse encore : construire une base dans le sud de la Syrie, près des frontières irakienne et jordanienne.

    Elle s'appelle Al-Tanf et a été érigée dans une zone reprise à Daech. Ce ne fut d'ailleurs pas très compliqué, la zone étant assez désertique et le nombre de combattants islamistes plus que réduit.

    Mais l'endroit n'a pas été choisi au hasard : il s'agit, sous couvert de lutte contre l'Etat islamique, d'empêcher la continuité d'un axe chiite partant de l'Iran, traversant l'Irak et la Syrie jusqu'au Sud-Liban, fief du Hezbollah chiite.

    Cet axe chiite potentiel est le cauchemar des sunnites et d'Israël.

    Rappelons qu'un des objectifs des sunnites dans cette guerre syrienne était la création d'un axe sunnite sud-nord qui passait nécessairement par la prise de contrôle de la Syrie. Si ce conflit aboutit au contraire à la mise en place d'un arc chiite est-ouest, l'humiliation est totale.

    Quant à Israël, elle a évidemment intérêt au morcellement de son vieil ennemi syrien et à l'isolement du Hezbollah. C'est ce qui explique son appui, discret mais réel, à la rébellion islamiste depuis le début de la guerre.

    Les Américains qui soutiennent indéfectiblement Israël et qui viennent de renforcer leur alliance avec l'Arabie Saoudite, semblent donc s'orienter vers une intervention directe pour empêcher cette continuité chiite Iran-Irak-Syrie-Sud-Liban. Personne en effet ne prendra le risque d'attaquer une base américaine.

    C'était d'ailleurs bien la peine de renverser Saddam Hussein, ce sunnite au pouvoir dans un pays majoritairement chiite, mais passons...

    Les Russes, pour l'instant, ne bougent pas et se contentent de protester. Poutine prend toujours son temps et ne réagit jamais à chaud, contrairement à son homologue américain.

    L'affaire ne fait que commencer.  

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    Que de monde sur le front nord syrien !

  • « Conversations avec Monsieur Poutine »

    Oliver Stone et Vladimir Poutine

     

    En deux mots.jpgC'est un documentaire d'une qualité remarquable - et rare - qui a été diffusé lundi soir par FR3 : « Conversations avec Monsieur Poutine ».

    Cette soirée - documentaire et débat - donne une idée de ce que pourrait être une télévision de bon niveau, où l’on prendrait le temps aussi bien que les moyens de l'étude et de la réflexion. Cela suscite bien plus d'intérêt que ces avalanches d'informations sommaires et monochromes répétées en boucle, dont les télévisions font l’essentiel médiocre de leurs programmes ou que ces débats superficiels au cours desquels aucun des participants qualifiés, pressés et interrompus sans répit par l'animateur, n'a le temps de développer un raisonnement, une explication, qui se tiennent.

    Le cinéaste américain – Oliver Stone - qui a réalisé « Conversations avec Monsieur Poutine » a manifestement peu de considération pour l'intelligence politique de son pays et, à l'inverse, une évidente empathie envers Poutine.

    Il naît de leurs dialogues sur toutes sortes de sujets, à la fois biographiques et politiques, un saisissant portrait du président russe. Sa jeunesse, ses études y sont évoquées. Mais aussi sa carrière de jeune officier du KGB, puis son ascension presque née de hasards vers les sommets de l’Etat. Autant d’occasions de retours passionnants sur des moments vécus d’Histoire de la Russie et du monde : l’effondrement du bloc soviétique, la réunification allemande, les incertitudes systémiques de la période Gorbatchev, le chaos eltsinien, la mise à l’encan de la Russie, sa dislocation, son humiliation, les figures des présidents américains successifs : Reagan, Bush père et fils, Clinton, Obama, Trump … Miné par l'alcoolisme et néanmoins responsable, Eltsine, sans préparation, fera de Poutine son premier ministre puis, en quelque sorte, le portera à la présidence de la Russie. Suivent les différentes phases de l'action de Poutine, président, au cours de ses mandats : restauration du niveau de vie ; mise au pas des oligarques ; rétablissement de la puissance militaire russe ; puis, à la surprise générale, retour de la Russie sur la scène internationale, politique et militaire, rendant au peuple russe la fierté nationale.

    En bref, Poutine dans ces dialogues a le visage d’un dirigeant politique pondéré, fin stratège, pénétré d’Histoire et de culture, remarquablement informé, et non dénué de sagesse humaine. C'est ainsi qu'il traite des grands dossiers en cours. Ukraine et Syrie, Libye ou Afghanistan, l'Islam russe, la foi orthodoxe, l'affaire Snowden, etc. 

    Le débat qui a suivi, où participaient, entre autres, Hubert Védrine, Renaud Girard, Bernard Guetta et Oliver Stone, s’est terminé par une question de fond de l’animateur : « Poutine est-il dangereux ? ». Malgré son hostilité de principe – au sens idéologique fort – Bernard Guetta a concédé qu’il ne l’était pas pour les pays d’Europe de l’Ouest. Clôturant le débat, Hubert Védrine a prononcé : « En tout cas, il l’est moins que Trump ».

    Nous terminerons par là.   • 

  • CLASH : Alain Bauer atomise un militant antipolice !

     

    Cette vidéo tourne en boucle sur les réseaux sociaux depuis quelques semaines.

    Elle provient d'un débat lors d'une émission de Natacha Polony sur Paris Première, Polonium.  Débat au cours duquel Alain Bauer atomise, a-t-on écrit, un militant dit libertaire : en réalité, un de ces militants immigrationnistes qui sévissent, sous des dehors généreux, dans la nébuleuse de la gauche radicale. Ce n'est pas que, pour diverses raisons, nous ressentons une sympathie particulière pour la police. La leçon que reçoit ici ce jeune-homme vaut néanmoins la peine d'être vue et écoutée. 

    Rappelons qu'Alain Bauer est professeur de criminologie appliquée au Conservatoire national des arts et métiers et consultant en sécurité. Auteur d'une trentaine d'ouvrages sur la franc-maçonnerie et d'une quarantaine sur la criminalité, il est souvent consulté par les plus hautes autorités politiques. 

    Ajoutons qu'il a été grand maître du Grand Orient de France de 2000 à 2003.

    Le diable porte pierre.  LFAR   

     

     

  • Le dernier numéro de La Nouvelle Revue Universelle vient de paraître : printemps 2017

     

    Prenez connaissance du sommaire  détaillé de cette nouvelle et excellente livraison de la Revue universelle (ci-dessus). A lire absolument, à ne pas manquer.

    Commentaire relevé dans le blog :

    « Dans ce rayonnement d’intelligence qu’est le Revue Universelle, où l’on peut picorer au hasard, une mention spéciale à la contribution d’Antoine de Crémiers qui rend limpide une matière aussi hermétique et aride, que le finance internationale, et surtout la composition du tonneau de poudre sur lequel le monde est assis. Avec la même inconscience des dirigeants de la planète, que lorsqu’une banque comme UBS dut rayer 34 milliards USD de ses actifs en une semaine, en 2008. La mère de famille ne peut pas se permettre une telle erreur dans son budget. Ici les administrateurs de la banque avaient inscrit au fil des ans des actifs qui n’existaient pas … Un détail quoi … »

    Jean Louis FAURE, mercredi, 15 octobre 2014 

     

    Abonnements : La nouvelle revue universelle, 1 rue de Courcelles, 75008 PARIS - 4 numéros par an - Tarif :  m Normal, 1 an, 70 €  m Soutien, 1 an 100 €  m Normal, 2 ans, 130 € m Réduit, 1 an (étudiants, chômeurs) 40 €. Étranger et DOM-TOM : 77 €

    Sommaire  

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  • Café Histoire de Toulon, mercredi 28 juin, avec Antoine de Crémiers, sur le transhumanisme

    Antoine de Crémiers, est responsable éditorial à la Nouvelle Revue Universelle, du Café Actualité d'Aix-en-Provence et conférencier. Il est également responsable de la formation d'Action Française Provence.

    Le transhumanisme qui arrive est-il le stade suprême du libéralisme ? Sommes nous devant cette "France des robots" que le grand écrivain catholique Georges Bernanos nous annonçait dès 1947 ? La nouvelle génération des jeunes catholiques contestataires de la passionnante revue LIMITE a-t-elle raison de nous alerter ? Que doivent penser les catholiques devant le danger transhumaniste ? Quel rapport avec l'encyclique Laudato Si ? C'est a un véritable et nécessaire exercice de réflexion que l'animateur du Café Actualité d'Aix en Provence, Antoine de Crémiers nous fera participer. 

    Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République , 83000 Toulon
    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com

  • Le Prince Jean de France : Deux manifestations avec nos troupes alpines

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgA quelques mois d’intervalle, j’étais à Gap pour une passation de commandement, et à Grenoble pour une manifestation autour de la restauration de l’Hôtel des troupes de montagne de la 27e brigade d’infanterie de montagne à laquelle appartient le 4è régiment de chasseurs dont je suis le parrain.

    A Gap avait lieu il y a quelques semaines la passation de commandement entre le Colonel Fatinet et le Lieutenant-Colonel de Thieulloy. Nous y étions en famille avec Philomena, Gaston et Antoinette. Le 4è RC est un régiment de cavalerie rattaché à la brigade alpine à laquelle appartient aussi le 7è BCA. Ce régiment participe à de nombreuses missions opérationnelles. Il est en ce moment au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane.

    A Grenoble pour les 150 ans de l’Hôtel des troupes de montagne une manifestation était organisée sous l’égide du Général Pons commandant la 27è brigade. Pour l’occasion j’ai assisté avec ma sœur Marie à une représentation musicale très enjouée autour de la construction du bâtiment sous Napoléon III. Suivait une réception autour des spécialités de la région, occasion privilégiée de parler avec les élus de la mairie et du département ainsi qu’avec les officiers des différents corps réunis. La réception s’est terminée par une projection retraçant l’histoire du bâtiment. 

    Deux moments privilégiés pour marquer un attachement fort à nos armées et assurer ainsi comme colonel de réserve le lien avec la nation. 

     

    Jean de France, duc de Vendôme
    Le 25 juin 2017

    2-Grenoble_Hôtel-Rénové_170615.jpg

    A Grenoble l’Hôtel des troupes de montagne 

    Le site du Prince Jean de France

     

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