Quel est l’ennemi de l’OTAN ? (1) par Christian Vanneste
En politique, la désignation de l’ennemi est primordiale. C’est ce que le Président de la République avait heureusement rappelé au Secrétaire Général de l’Otan lors de sa visite à Paris. L’humanisme des démocraties décadentes répugne cependant à cette désignation même quand il ne manque pas de se désigner lui-même, comme l’islamisme le fait avec insistance. Le président de la république, lui-même, n’est pas très clair à ce sujet. Il se veut l’incarnation du progressisme et pointe les régimes autoritaires conservateurs comme étant les adversaires ou au moins les obstacles. Sans doute pourrait-on lui accorder que si les pays conservateurs sont pour lui des adversaires politiques, l’ennemi militaire est objectivement le terrorisme, et comme il l’a précisé dans sa conférence avec Trump, le terrorisme islamique. Mais cette réponse est pour le moins insuffisante.



