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éducation - Page 2

  • La complainte de Gérard (Aschiéri pour les intimes)...

                On sait que Gérard Aschièri se retire aujourd'hui. Pour marquer le coup, en attendant -c'est pour très bientôt...- une note récapitulative sur le personnage et son action néfaste, détendons-nous un peu, mais en restant préoccupés par l'essentiel malgré tout....

                Voici trois vignettes extraites d'une BD, très amusante et malheureusement fort instructive que l'on trouve régulièrement sur le blog de Sos Éducation, dont nous parlons tout aussi régulièrement ( http://www.soseducation.com/ ).

                Son titre: Super pédago ose les couleurs... (attention, comme le dit le blog avec un humour bienvenu, toute ressemblance entre Super pédago et Philippe Meyrieu serait tout à fait fortuite !....)

               Certes, la BD met en scène Philippe Meyrieu; mais, franchement, on n'a pas -aussi- tout Aschiéri, là ? Avec sa sempiternelle rengaine sur les moyens supplémentaires qu'il ne cesse de demander ?

                Et pour cause: d'une façon ou d'une autre, et pour une part non négligeable, c'est la bureaucratie du Ministère -en grande partie à ses ordres et à ceux de ses semblables- qui gère ces fameux moyens...

                Tous les autres "épisodes" -précédents et suivants...- sont bien sûr sur le blog de SOS Éducation... Comme cela a été demandé dans le courrier des lecteurs du Blog, espérons que cela sera réuni, un jour, dans un album.....

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  • Les vraie causes des violences, et de "la" violence, à l'Ecole...

                Islam a tué Hakim... Comme d'habitude, les représentant de certains syndicats et certains hauts fonctionnaires, vont nous expliquer -alors que c'est faux et archi-faux, et que c'est tout simplement un mensonge de bas étage- que « c'est une tragédie, certes, mais que cela reste un événement isolé, que rien ne permettait de prévoir », que « la violence à l'école est simplement le reflet de la violence dans la société », et que « c'est uniquement à cause du manque de moyens matériels » que cette tragédie s'est produite.

                Comme d'habitude on va nous redire que les deux lycéens étaient de forts brillants élèves: comme l'a dit Zemmour à Benchetrit, "avec vous, la banlieue c'est Normale'Sup... Vous feriez mieux de lire les livres des professeurs qui y enseignent et qui témoignent...", ce à quoi Benchetrit a répondu par un splendide et consternant "Peu importe !: on était chez Ruquier, tout de même, il y a des témoins.... Comme disait Rousseau, "Ecartons les faits...", c'est tellement facile ! Sauf que, à force d'être écartés, les faits, qui sont têtus, finissent par se venger.

                Et on a la violence qu'on voit, qui ne vient évidemment pas d'un manque de moyens, mais de l'idéologie...

                Un constat d'ensemble que résume fort bien Vincent Laarman: "L'autorité des professeurs a été sciemment démolie depuis plusieurs dizaines d'années; la hiérarchie de l'Education nationale ne soutient pas toujours les professeurs comme elle le devrait; l'absence de critères clairs de discipline dès les petites classes nuit au développement harmonieux des enfants, qui n'intègrent pas assez les notions d'autorité, de respect et de devoirs; les classes hétérogènes, le collège unique, le passage automatique d'une classe à l'autre et le bac pour tous nuisent FORTEMENT à la crédibilité des professeurs et de l'institution scolaire dans son ensemble...."

  • Christian Vanneste demande à Luc Chatel de mettre fin à la cagnotte contre l’absentéisme

              Dans notre note du 6 octobre -(Rions un peu d'eux). Lutte contre l'absentéisme scolaire : Et pourquoi pas les péripatéticiennes à l'oeil, tant qu'on y est ?.....- (1), nous avons réagi à l'ahurissante proposition de payer les élèves pour qu'ils viennent en cours.

              Nous ne sommes évidemment -et heureusement- pas les seuls à penser que l'introduction d'une certaine dose de bon sens dans notre pauvre Ministère de l'Éducation nationale ne ferait pas de mal au-dit Ministère. L'excellent blog SOS Éducation ( http://www.soseducation.com/ ) répercute aujourd'hui la question de Christian Vanneste, député du Nord, au ministre de l’Éducation nationale, Luc Chatel, publiée au Journal officiel le mercredi 3 novembre :

    M. Christian Vanneste alerte M. le ministre de l’Éducation nationale sur l’effet désastreux dans l’opinion de cette idée d’envisager, même à titre expérimental, une récompense financière pour une classe dont les élèves renonceraient à l’absentéisme. Aussi il lui demande ce qu’il compte faire pour mettre fin à cette fâcheuse innovation et lui demande au contraire de lui indiquer les mesures qu’il compte prendre dans l’intérêt de tous pour valoriser et récompenser le mérite et l’effort dans l’acquisition des connaissances chez les élèves.

    (1): dans la Catégorie "Éducation".

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  • (Rions un peu d'eux). Lutte contre l'absentéisme scolaire : Et pourquoi pas les péripatéticiennes à l'oeil, tant qu'on y est ?...

                 (Castigat ridendo mores, disaient les Anciens. Partagés entre la stupéfaction, la révolte et l'écoeurement, il nous a finalement semblé que -comme le dit l'adage- mieux vaut en rire, après tout.... Voici donc notre réaction à l'ahurissante et abracadabrantesque proposition de certaines autorités rectorales qui, dans leur grand'guignolisme affligeant et consternant, n'ont plus d'autorité que le nom....)

                 10.000 euros par classe si les élèves viennent en cours ! Qu'on pourra utiliser, par exemple, pour un voyage scolaire...

                 Il y a un an, environ, on avait eu une première ébauche de cette cinglerie : des places de cinéma pour endiguer l'absentéisme....

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  • Rentrée scolaire : Le chiffre "oublié"...

                Le ministre de l'Education nationale Luc Chatel a tenu lune conférence de presse le lundi 31 Août, veille de la pré-rentrée des professeurs.

                Il a appelé à "investir" dans l'éducation à l'heure de la crise, tout en assumant la poursuite des suppressions de postes; et il s'est dit "confiant" pour la rentrée scolaire en elle-même.

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  • Le bon sens et le réalisme, meilleures antidotes aux errements dûs à l'idéologie ?...

                Oui, on peut se poser la question juste après avoir entendu ce rapide sujet sur France info (rapide, mais intéressant....): les filières sélectives attirent un bachelier sur deux.

                Et la tendance ne fait que se confirmer : de plus en plus de lycéens, après le bac, évitent soigneusement l'université, dans laquelle le taux d’inscription est en baisse régulière, singulièrement dans les facultés les plus contestataires : Rennes II (ci dessous) a perdu 5.500 étudiants entre 2006 et 2009, passant de 22.000 à 16.500 étudiants; et Toulouse Le Mirail, championne du blocage, en a 5.000 de moins  qu’il y a six ans (source : Educpros).

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  • Jean-Paul Brighelli parle du film La journée de la jupe…

                 On ne présente plus Jean-Paul Brighelli, celui qui a le mérite –et surtout le courage, car il en faut…- d’appeler un chat un chat, et un crétin, un crétin. Dans La Quinzaine Universitaire - l'organe du Snalc - (n° 1312, 4 avril 2009) il a publié un article qui nous parait valoir le coup, mais que nous aurions peut-être laissé passer si un lecteur ne nous l’avait communiqué.

                 Nous vous le communiquons à notre tour, en remerciant ce lecteur. Vous aussi, si vous souhaitez voir un sujet évoqué dans ce blog, qui veut être aussi le vôtre, n’hésitez pas à nous envoyer vos suggestions, avis, commentaires en tous genres, et des documents comme celui-ci… Toute participation de nos lecteurs sera toujours la bienvenue….

                 Première précaution: Attention, publier un article de lui ne signifie évidemment pas que nous soyons toujours d'accord sur tout avec Jean-Paul Brighelli. Nous souhaitons seulement, comme d'habitude, ne pas rester dans notre tour d'ivoire et aller voir un peu ailleurs ce qui s'y passe, et s'il y a, par ci par là, quelques touffes d'herbe bien verte...

                Deuxième précaution: Attention, âmes sensibles s’abstenir ! Brighelli ne fait pas dans la dentelle : c’est une charge, c’est polémique. C’est donc, forcément, parfois un peu excessif. Mais, malheureusement, tellement vrai par tant d’aspects ! Certes,  à Henri IV ou Louis le Grand, on n’en n’est pas (pas encore…) là. Mais pour beaucoup, on y est en plein ; et pour les autres, un peu de patience, on va y arriver…

                Quant au style de Brighelli, il faut le prendre comme il est ! On aime ou on n'aime pas: c'est un peu comme pour Céline (toutes proportions gardées, bien sûr...). L'important n'étant ni le style, ni la personne, mais bien le sujet qu'il évoque, et le coup de gueule qu'il pousse. A-t-il raison ? A-t-il bien fait ?...

                 Place donc à Jean-Paul Brighelli, La Journée de la jupe. Et, peut-être, à vos commentaires....

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  • Education : L'apprentissage attire de plus en plus...

                Bonne nouvelle ! Le nombre de jeunes - garçons et filles... - qui choisissent de devenirs apprentis augmente fortement, selon une étude du ministère de l'Education nationale.

                Fin 2006, 408.000 jeunes préparaient un diplôme en apprentissage. Les effectifs sont en hausse de 13% depuis 2003.

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  • Humeur : Un professeur s'est suicidé...

               Un professeur, âgé de 38 ans, a été retrouvé pendu à son domicile, le vendredi 19 septembre. La veille, il avait été placé en garde à vue quelques heures à la gendarmerie à la suite d'une plainte déposée par un élève de 15 ans. Lequel l'accusait de lui avoir donné un coup de poing, le mardi précédent, dans une salle de classe, ce que l'enseignant niait.

               Le syndicat Snes-FSU de l'Aisne a réagi après le suicide d'un enseignant :

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  • Actualité de Ronsard et de la Pléiade !...

               Retrouvé, au hasard d’une lecture d’été, cette formule heureuse, témoignant de la belle énergie des poètes français du XVIème : emmenés par Ronsard, ils voulaient rien moins que faire reculer le « Monstre ignorance ».  Jolie formule, vaste programme !...

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  • Réformer ou remplacer le bac ? Et si on commençait par le commencement ?...(1)

              Le très courageux, très honnête et très médiatique Jean-Robert Pitte, président de la Sorbonne, vient de publier un nouvel ouvrage, lucide et fort utile comme tous ceux qu'il a publié jusqu'à présent (1). Heureusement que notre enseignement, et notre pays, voient se lever des hommes de cette qualité et de cette rigueur, pénétrés du vrai respect des jeunes, mûs et animés seulement par le souci du Bien Commun.

              Dans son nouvel ouvrage, Il répond, par exemple, au ministre de l'Education, Xavier Darcos, qui proposait de ré-équilibrer les trois filières "S", "L" et "ES" et de créer un bac général commun, avec des options correspondant à chacune de ces trois séries; l'idée n'est pas dénuée d'intérêt, mais nous sommes assez d'accord avec Jean-Robert Pitte pour penser que -même si la bonne volonté du ministre ne peut être mise en doute- le vrai problème est ailleurs: "Il ne s'agit pas de rééquilibrage mais de nécéssaire revalorisation d'un examen qui ne vaut plus rien, qui s'est enfonçé dans l'imposture en 2006 et a poursuivi en 2007".

              On l'aura compris: Jean-Robert Pitte, s'il n'a pas d'oeillères et s'il ose regarder froidement la désolante réalité en face, n'a pas non plus sa langue dans sa poche; et c'est tant mieux... Sa force ?: il cite des chiffres, et évoque des faits, incontestables (il est aux premières loges....): "28% seulement des élèves inscrits en première année de Faculté sont admis à l'étage supérieur. Il y a ceux qui s'inscrivent pour bénéficier de la sécurité Sociale, ceux qui abandonnent au bout d'un trimestre, ceux qui changent d'orientation...."

              Quant au niveau, il y a de quoi frémir à la lecture des exemples choisis: "...pour l'ensemble, la faiblesse du niveau est évidente. Dans mon livre, je reproduis des copies de première année de faculté; on se demande comment ces élèves ont pu être admis en 6°" (sic !).

              On notera, au passage, que ceci est d'abord un scandaleux gaspillage d'argent public: par ces temps d'impécuniosité de l'Etat et de dette abyssale (qui ne cesse d'enfler encore....) la république jette l'argent par les fenêtres!; mais c'est aussi -c'est surtout, c'est essentiellement- un scandale d'ordre moral, et même éthique: car on ment aux jeunes, à qui on a fait croire depuis fort longtemps qu'ils pouvaient aller n'importe où et faire n'importe quoi.

               Le coupable est "l'aspiration égalitariste et généreuse, mais qui coûte cher au pays, de 80% d'une tranche d'âge obtenant le bac". La seule solution, pour Jean-Robert Pitte, est d'instaurer un concours d'entrée à l'Université.   (à suivre.....)

    (1): "Stop à l'arnaque du Bac, plaidoyer pour un bac utile", "Oh ! Editions", 250 pages, 18,90 euros.

  • Carte Scolaire : pour la suppression...

    Elle est peut-être le plus bel exemple de l'irréalisme technocratique et de l'éloignement des réalités: on voit bien que, dans les faits, la Carte Scolaire limite, en la restreignant, l'égalité des chances qu'elle prétend instaurer, et qu'elle perpétue, en les amplifiant, les inégalités qu'elle prétend combattre. Pourtant on la subit depuis des années, et elle n'est toujours pas purement et simplement supprimée. Or, selon nous, cette suppression s'impose, et cela pour au moins deux raisons: la première est une raison de fond; la république devrait cesser de raisonner et d'agir presque exclusivement en termes d'obligation et d'interdiction; on écrit "Liberté" au fronton des monuments - et des écoles - mais dans les faits on ne cesse de légiférer sur tout (surtout légiférer? voyez Chirac, champion incontesté toutes catégories, avec ses incessants recours à la Loi et ses incessantes modifications à la Constitution, finalement grotesques vu leur nombre....

    Au train où vont les choses, et si on n'y met pas le holà, la république nous aura bientôt concocté une société où, de toutes façons, l'esprit critique, les moeurs, la vertu, plus rien n'aura d'importance puisque tout ce qui ne sera pas interdit sera obligatoire, et réciproquement! Le choix n'aura même plus à s'exercer, entre les 50% de choses obligatoires et les 50% de choses interdites! C'est encore de la science fiction et de la polémique, un rien excessive, convenons en: il n'en demeure pas moins que la tendance est là, et qu'elle ne cesse de se renforcer; le danger existe bel et bien; mieux vaut donc le signaler "avant"...

    Pour en revenir à l'école, voici la deuxième raison pour laquelle il faut selon nous supprimer la Carte Scolaire (en fait elle découle logiquement de la première...): imaginons une famille s'apprêtant à scolariser un ou plusieurs enfants; si le collège ou le lycée "de secteur", actuellement obligatoire -sauf dérogation-, ne convient pas à cette famille, et ce quelle qu'en soit la raison, on ne lui demandera pas son avis et elle sera contrainte d'y scolariser sa progéniture; les plus malins peuvent  jouer bien sûr du "piston", toujours bien vivant, ou  des "astuces" qui permettent de "tricher légalement", la plus connue étant le choix des options: il suffit que votre enfant demande à étudier le Chinois ou le Farsi pour qu'il échappe à son établissement de secteur...; tout cela est très hypocrite et, finalement, très néfaste pour le système éducatif: en effet, tout a toujours besoin d'être évalué sans cesse, pour pouvoir justement être amélioré; or les premiers et les meilleurs évaluateurs du système scolaire, ce sont les parents car, dès qu'il s'agit de leurs enfants -et c'est d'ailleurs tout à fait normal, c'est bien compréhensible et c'est très heureux...- l'idéologie n'a plus sa place et on ne peut pas leur raconter de sornettes: ils ne croient que ce qu'ils voient! en réalité, si l'on veut une saine émulation entre les établissements, et si l'on veut que le système repose sur de bonnes bases, il faut justement laisser aux parents le choix de l'établissement: c'est la seule manière efficace et infaillible de faire apparaître les problèmes éventuels, ce qui permettra ensuite de les résoudre.

    Aujourd'hui on fait l'inverse: on assure à tout établissement un public "captif", et ce quoi que fasse ou ne fasse pas cet établissement, quels que soient ses lacunes et ses défauts, même s'il fonctionne mal, même s'il ne remplit pas sa fonction: c'est la prime à l'irresponsabilité et au laisser-aller! Alors que si les parents étaient libres de leur choix, on verrait très vite quels sont les établissements désertés, on pourrait aisément en déceler les causes, et donc y porter remède: qu'il s'agisse de délinquance, de moyens matériels insuffisants, de manque de formation des personnels, d'inadaptation des locaux ou de tout autre motif....; nos idéologues du Ministère de l'Education, déconnectés du réel, en ont décidé autrement et imposent depuis bien longtemps -trop longtemps!- leurs théories fumeuses et leurs logiques abstraites; forcément, ils ont le le mode d'emploi, et peuvent donc aisément passer à travers! : il suffit de voir dans quels types d'établissements vont les enfants de la classe politique et des personnels de l'Education...