Il nous l'avait promise, il l'a faite, cette émission pour laquelle on peut employer indifféremment les adjectifs de "superbe", grandiose", "magnifique", ou n'importe lequel de leurs synonymes. Tout était beau, dans cette remarquable émission, tout était vrai, et aussi tout y était, rien n'y manquait : les Lettres et les Arts, la Guerre, les amours, l'enfance et la Fronde, Versailles, bien sûr, titanesque chantier et - au fond - vitrine du savoir-faire français pour "l'exportation" !....
Il y avait aussi, et il fallait qu'il en fût ainsi, les revers, les ombres, les faiblesses les maladies...; la persécution des protestants (mais qui entraîna une adhésion populaire immense...).
"Embrasser les 72 ans du règne, corrigeant les clichés parfois faciles attachés à l'Ancien Régime" avec "des explications éclairées de plusieurs historiens" (Jean-Christian Petitfils, Joël Cornette, Simone Bertière...) : c'était ce que nous promettaient les chroniqueurs qui avaient visionné l'émission. Pari tenu (et de quelle façon !) par un Stéphane Bern manifestement de plus en plus à l'aise, de plus en plus mûr. Si on écrivait dans le style des perles du Bac, on pourrait dire "de plus en plus meilleur"...
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