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Politique et Religion - Page 48

  • Terrorisme islamiste : Macron nomme enfin l'ennemi, mais n'en fait que mieux ressortir le "deux poids deux mesures" du Système...

    NRR 2.jpgEmmanuel Macron a nommé le "terrorisme islamiste" et "l'hydre islamiste" lors de l'hommage aux quatre fonctionnaires tués dans l'attaque à la préfecture de police de Paris.

    Enfin !

    C'est un peu peu, c'est un peu tard, c'est très affaibli par le fait que l'aveu était obligatoire, étant donné l'énormité de l'événement, mais on pourrait penser que c'est quand même mieux que rien...

    Sauf qu'il a bien pris soin d'ajouter aussitôt :

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  • La Messe pour Chirac à Saint Sulpice : impressions...

    Sous la Restauration, quand on rendit le Panthéon au culte, certains voulurent expulser les restes de Voltaire : "Laissez ! dit Louis XVIII. Il sera bien assez puni d'entendre la messe chaque matin."

    Il est bon qu'une très belle Messe ait été dite par l'excellent archevêque de Paris, Monseigneur Aupetit, pour Jacques Chirac.

    Chirac, Grand Prêtre temporaire de la Nouvelle Religion Républicaine, gardien farouche et sectaire des "Colonnes du Temple", qui est donc venu, dans son cercueil, recevoir les prières de la religion traditionnelle de la France, la religion chrétienne.

    Oui, cela est bon. 

    Comme il est bon qu'un beau Salve Regina ait été magnifiquement chanté pour lui : c'était le triomphe de la vraie religion sur la fausse.

    La présence des Baroin, Schiappa, Larcher, Debré et autres tenants de la haine anti-chrétienne fut bien comme un hommage que le vice rend à la vertu...

    On notera que personne n'est venu communier, sauf... Giscard, le président de l'avortement ! Et que, comme pour Johnny Hallyday, Macron n'a pas béni le cercueil : il a posé la main dessus, geste ridicule et sans aucun sens. Quand il va dans une synagogue, il met une kippa sans problème, mais un signe de croix, vous n'y pensez pas !...

    Paix aux morts, surtout à ceux d'en face : ils ont assez à faire, maintenant que c'est l'apocalypse, pour eux, c'est-à-dire la révélation de ce qui était caché : ils savent maintenant...

    L'Eglise catholique a été dans son rôle en accueillant son ennemi déclaré, l'ancien chef de la Nouvelle Religion Républicaine : "Laissez ! dit Louis XVIII. Il sera bien assez puni d'entendre la messe chaque matin."

  • Bioéthique : l'évêque de Grenoble dit “non” à la PMA et appelle à marcher avec La Manif pour tous

    L'évêque de Grenoble-Vienne (Isère) Guy de Kerimel a affiché son opposition à l'ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules ce mardi. Il appelle également les fidèles à manifester le 6 octobre aux côtés du collectif catholique conservateur La Manif pour tous.

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  • Contre la PMA : la valse hésitation de l'Episcopat...

    Manifestement, il y a du flottement dans l'épiscopat français, et, à l'occasion de la PMA et de la prochaine manifestation du 6 octobre à Paris, on entend le meilleur comme le pire... 

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  • Dans le numéro de septembre de Politique magazine (II/II) : Deviser le monde, par Philippe Mesnard

    Pour s'informer, pour s'abonner :

    http://www.politiquemagazine.fr/

     

    Le numéro de septembre de Politique magazine est paru. Aujourd'hui, nous vous invitons - à la demande de son rédacteur en chef, Philippe Mesnard - à en découvrir un deuxième article d'importance : après celui d'Hilaire de Crémiers, vendredi, intitulé "Du multilatéralisme au monocentrisme", voici aujourd'hui l'éditorial de Philippe Mesnard : "Deviser le monde"...

    https://www.politiquemagazine.fr/editoriaux/deviser-le-monde-les-silences-du-pape/

  • Réaction juste d'une lectrice : "Face à l'Islam, il faudrait un catholicisme fort..."

    C'est le court commentaire qu'envoie, sur notre page facebook, Ergolline Porscavou, après lecture de la lettre du Père de Foucauld, que nous proposions hier.

    1. Un catholicisme fort, qui oserait proposer la conversion aux musulmans - comme le demandait Boutang dans sa conférence de Marseille, en 88 - serait en effet la seule façon d'avoir avec l'Islam un authentique dialogue (ce que l'on appelle aujourd'hui "dialogue avec l'Islam" n'étant qu'un aplatissement perpétuel devant ses exigences de plus en plus nombreuses et fortes de sens... ).

    2. Il est à noter que la lutte jusqu'à l'extermination (dont parlait Viviani) contre l'Eglise catholique menée par la Révolution, sa République idéologique et sa Nouvelle Religion Républicaine n'a pas tué l'Eglise, mais l'a considérablement affaiblie, et a réussi à déchristianiser la France, en tant qu'entité. Résultat : lorsqu'arrive une nouvelle religion conquérante - "sûre d'elle et dominatrice" comme aurait pu dire de Gaulle... - elle ne trouve pas de force réelle en face d'elle : les pauvres "lumières" révolutionnaires sont bien pâlichonnes, et le Système porte ainsi une très lourde responsabilité dans les actuelles apparences de succès de cette conquête de l'Europe par l'Islam...

  • Organiser l'Islam en France (III/III) : notre contribution au débat, avec un PDF de huit intervenants...

    Nous le disions hier : ce n'est évidemment pas d'aujourd'hui que date le problème de l'Islam en France, et ce n'est pas aujourd'hui que lafautearousseau le découvre : voici un PDF, que nous avons réalisé à l'intention de nos lecteurs, le 23 juin 2010; il regroupe huit interventions diverse, de huit personnalités très différentes (hommes/femmes, européens/orientaux...) et, si l'on en retire les quelques éléments mineurs liés à l'actualité immédiate d'il y a neuf ans, il n'y a rien à y changer, sur le fond...

    Bonne lecture !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/list/documents/1075689133.pdf

  • Organiser l'Islam en France (II/III) : la "réponse" d'Outre-Tombe du Père de Foucauld aux nuées de Macron...

    Ce n'est évidemment pas d'aujourd'hui que date le problème de l'Islam en France, et ce n'est pas aujourd'hui que lafautearousseau le découvre : lisez ce que nous écrivions ici-même, le 6 mai 2010 :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2010/05/04/x.html

    (à suivre, demain)

  • Non, Thierry Lentz, l'ancêtre de la laïcité n'est pas... Napoléon !

    téléchargement.jpgThierry Lentz est un homme de grande culture et, assurément, une personne fort estimable. Disciple de Jean Tulard, il dirige, depuis une vingtaine d'années, la Fondation Napoléon.

    "Chacun son truc", comme on dit dans le "langage jeunes" : pour Thierry Lentz, c'est la doxa officielle sur Napoléon, pour nous c'est Bainville, et son immortel raccourci : "Trois invasions, deux pour l'oncle, une pour le neveu : voilà une famille qui a coûté cher à la France..."

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  • Paris, 14 Août 2019 : pendant la Messe de l'Assomption, Mgr Aupetit renouvelle le voeu de Louis XIII...

  • France info, Pâques et une fête d'une autre religion...

    C'est évidemment à dessein que nous commençons cette courte note par une illustration de Pâques, la Fête centrale des chrétiens, donc du pays de France, dont l'un des piliers porteurs fondamentaux est la religion chrétienne.

    Pourtant, Pâques - dans l'immédiat - n'est pas d'actualité : mais nous en avons assez d'entendre sur des chaînes d'information publiques, donc payées par les impôts de tous les Français - la palme revenant à France info - une information quasiment toujours à sens unique, orientée, montrant bien de quel côté penche le coeur des journalistes de ces chaînes, qui confondent carte de journaliste et carte de parti...

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  • Le Cardinal Sarah nous renvoie aux origines de la crise du Christianisme en France et en Europe

    De l'incendie de Notre-Dame de Paris à la Nouvelle religion républicaine, qui s'est fixé comme but unique d'abattre le christianisme : le Cardinal Sarah nous renvoie aux Encyclopédistes et aux racines révolutionnaires de la décadence de l'Eglise, de la France et de l'Europe...

    "...Il y a quelques heures j’étais à la cathédrale Notre-Dame de Paris. En entrant dans cette église éventrée, en contemplant ses voûtes effondrées, je n’ai pu m’empêcher d’y voir un symbole de la situation de la civilisation occidentale et de l’Eglise en Europe. Oui, aujourd’hui de tout côté, l’Eglise semble être en flamme. Elle semble ravagée par un incendie bien plus destructeur que celui de la cathédrale Notre-Dame. Quel est ce feu ? Il faut avoir le courage de lui donner son nom. Car, « mal nommer les choses, c’est augmenter le malheur du monde. »

    Ce feu, cet incendie qui ravage l’Eglise tout particulièrement en Europe, c’est la confusion intellectuelle, doctrinale et morale ; c’est la couardise de proclamer la vérité sur Dieu et sur l’homme et de défendre et transmettre les valeurs morales et éthiques de la tradition chrétienne ; c’est la perte de la foi, de l’esprit de foi, la perte du sens de l’objectivité de la foi et donc la perte du sens de Dieu. 
    ...Une Eglise qui ne serait pas orientée vers Dieu est une Eglise qui meurt et s’effondre. La flèche de la cathédrale de Paris s’est effondrée : ce n’est pas un hasard ! Notre-Dame de Paris symbolise tout l’Occident. A force de se détourner de Dieu, l’Occident s’effondre. Elle symbolise la grande tentation des chrétiens d’Occident : à force de ne plus être tournés vers Dieu, à force de se tourner vers eux-mêmes, ils meurent.
    Je suis persuadé que cette civilisation vit une crise mortelle. Comme à l’époque de la chute de Rome, les élites d’aujourd’hui ne se soucient que d’augmenter le luxe de leur vie quotidienne et les peuples sont anesthésiés par des divertissements de plus en plus vulgaires. Comme évêque, je me dois de prévenir l’Occident ! L’incendie de la barbarie vous menace ! Et qui sont les barbares ? Les barbares sont ceux qui haïssent la nature humaine, Les barbares sont ceux qui bafouent le sens du sacré, Les barbares sont ceux qui méprisent et manipulent la vie et veulent « augmenter l’homme » ! 
    ...La civilisation occidentale est en profonde décadence et en ruine, malgré ses succès scientifiques et technologiques fantastiques et les apparences de prospérité ! Comme la cathédrale Notre-Dame : elle vacille. Elle a perdu sa raison d’être : montrer Dieu et conduire à Dieu. 
    ...Si Dieu perd son caractère central et son primat, l’homme perd sa juste place : il ne trouve plus sa place dans la création, dans les relations avec les autres. Le refus moderne de Dieu nous enferme dans un nouveau totalitarisme : celui du relativisme qui n’admet aucune loi si ce n’est celle du profit. Il faut briser les chaînes que cette nouvelle idéologie totalitaire veut nous imposer ! Si l’homme refuse et se coupe de Dieu, il ressemble à un fleuve immense et majestueux, mais coupé de sa source, tôt ou tard, il sèchera et disparaîtra.
    ...La crise spirituelle que je décris concerne le monde entier. Mais elle a sa source en Europe. Le rejet de Dieu est né dans les consciences occidentales. L’effondrement spirituel a donc des traits proprement occidentaux. […] »

    (extraits de la conférence prononcée le 25 mai à Paris par le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements).

     

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  • Première messe à Notre-Dame de Paris : l'interrogation fondamentale formulée par Mgr Aupetit

    Ce samedi 15 juin, trente personnes entourent Mgr Aupetit, pour une première messe à Notre-Dame après la catastrophe : exactement deux mois après l'incendie, la date correspond également à celle de la dédicace de la cathédrale.

    Plusieurs symboles forts s'entrechoquent, donc, en ce samedi soir, et Mgr Aupetit, qui a le grand mérite de ne jamais parler pour ne rien dire, prononce une homélie énergique, comme à son habitude.

    Et il pose une question : "...Avons-nous honte de Dieu ?..."

    Voici notre réaction "à chaud", juste après avoir entendu cette homélie...

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  • Le califat est mort, mais pas son calife : il nous promet une guerre d’usure.

    Antoine de Lacoste 

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    Après la débâcle de l’Etat islamique ...

    La fin du califat en Syrie et en Irak ne signifie pas la fin de Daech, loin s’en faut. Pour ceux qui en douteraient, le sympathique Abou Bakr al-Baghdadi s’est rappelé à notre bon souvenir par une vidéo de 13 minutes suivie d’un enregistrement de 6 minutes.

    Dans ces documents enregistrés courant avril, dans un lieu inconnu bien sûr (mais très probablement en Syrie ou en Irak), il évoque la bataille perdue de Baghouz et ses nombreux militants tués. Cela ne semble pas l’affecter outre-mesure, car « la guerre d’usure » qu’il nous annonce va, selon lui, s’étendre largement dans l’espace et dans le temps. Pour une fois nous sommes d’accord : le fléau du djihadisme n’en est qu’à ses débuts et ses exploits barbares se multiplieront assurément.

    abou-bakr-al-baghdadi.pngLe bon calife [Photo au temps de sa « splendeur »] se réjouit d’ailleurs des attentats anti-chrétiens commis au Sri-Lanka, preuve que la vidéo est très récente. Il annonce également le ralliement de plusieurs cellules situées au Mali, au Burkina-Faso, en Somalie, en Afghanistan et en Turquie. Le fait est déjà bien connu pour ces trois pays africains (nos militaires en savent quelque chose pour les deux premiers). En ce qui concerne l’Afghanistan, on a en effet pu observer ces derniers mois une activité soutenue de nouveaux groupes ayant fait allégeance à Daech. Composés de combattants aguerris, dont un certain nombre viennent directement de Syrie, ils se sont attaqués aussi bien à la piteuse armée afghane qu’aux talibans, avec qui ils sont évidemment en concurrence directe.

    C’est d’ailleurs cette nouvelle menace qui a poussé les Américains à entreprendre des négociations avec les talibans. Trump veut en effet quitter ce pays où l’échec américain est total mais un départ immédiat de leurs 15 000 hommes entraînerait une chute presque immédiate du régime corrompu et discrédité qu’ils ont mis en place. Alors des discussions ont lieu depuis plusieurs mois entre talibans et Américains afin de préparer un futur accord de paix. Inquiets de la teneur d’un éventuel accord précipité, les Russes ont invité à Moscou, le 25 avril,  les dits-talibans et de nombreuses personnalités politiques afghanes non issues du gouvernement. Les Américains ont été bien sûr très mécontents de cette rencontre mais ils n’ont guère le choix : c’est la Russie qui est voisine de l’Afghanistan, et non l’Amérique. En attendant, Daech se renforce sur le terrain.

    Il est plus surprenant que Baghdadi ait cité la Turquie où l’Etat islamique fait moins parler de lui depuis un certain temps. Erdogan a du souci à se faire.

    Baghdadi est donc vivant et, apparemment, en bonne santé. Cela ne change en réalité pas grand-chose : les morts de Ben Laden et de Zarkaoui ont immédiatement été comblées sans affecter les capacités opérationnelles des groupes qu’ils ont créés.

    La menace islamiste, on le sait maintenant, n’est pas intacte, mais croissante. Ce que nous avons vécu en Europe n’est rien à côté de ce qui nous attend.

    Beaucoup de Baghdadi sont déjà chez nous.  ■   

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    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste parmi les articles de dans notre catégorie Actualité Monde.

  • L’exigence de la transmission

    Jean d’Orléans, Comte de Paris, devant Notre-Dame mardi 16 avril 2019. AFP

    Par François Marcilhac 

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    « Le mot catholique n’est pas un gros mot », a dû rappeler Mgr Aupetit, au lendemain du drame national de l’incendie de Notre-Dame de Paris : pas un mot, en effet, en ce lundi saint, d’Emmanuel Macron pour les chrétiens.

    Quelques niais avaient fondé je ne sais quel espoir après le discours des Bernardins, dans lequel, pourtant, Macron n’avait rien dit de concret sur un nouveau rapport entre la République et les catholiques. Au contraire, quelques dizaines d’églises profanées ou incendiées plus tard, sans compter les croix des cimetières, dans le même silence étourdissant de nos autorités laïques et républicaines, l’incendie, à l’origine toujours indéterminée, de la cathédrale de Paris vient sonner le glas d’espérances infondées : il est clair que pour nos autorités Notre-Dame n’est qu’un monument historique, qui doit être à tout prix — et comment ? — restauré pour les JO de 2024 !

    « C’est un lieu de culte qui doit être rendu au culte, voilà ce que je dis. Notre-Dame n’est pas un musée. L’émotion prouve bien que ce n’est pas un lieu vide. C’est un lieu vivant. Ce sont les chrétiens qui le font vivre, des prêtres polyglottes qui reçoivent les visiteurs, bien plus nombreux qu’au Louvre. » 

    mgr-michel-aupetit.jpgMgr Aupetit, à Libération le 19 avril 2019, a eu raison d’en remettre une couche. Et on est frappé par la concordance des propos de l’archevêque de Paris avec ceux du comte de Paris, dans une tribune au Figaro, le 17 avril : « On ne peut qu’être blessé dans sa chair, en tant que Français et en tant que chrétien. Car Notre-Dame de Paris est bien plus qu’un bâtiment, plus même qu’un symbole, c’est le signe visible et bien réel du génie de la France. […] Il y a dans cet édifice une continuité historique entre d’une part les rois Capétiens bâtisseurs et d’autre part les autres régimes qui leur ont succédé jusqu’à notre Ve République, qui ont su préserver et faire rayonner ce legs, pour faire de la France un sommet de la culture universelle. Notre-Dame, en traversant les siècles, est le témoin vivant de l’unité des Français autour d’un destin commun. Comme Fils de Saint Louis, roi bâtisseur, je me rattache aussi pleinement à cette continuité. »

    Pierre Manent crise française.jpgComment, en effet, ne pas remarquer l’émotion qui a traversé tout le pays réel ? Elle montre combien, à quelques rares exceptions près, la France, que d’aucuns se complaisent à dire déchristianisée, vibre encore dans sa chair et son âme à ce qui participe de son identité profonde. Nul « catholicisme culturel », en cela, mais les traces, encore vivantes, d’une culture catholique profonde qui ne demande, dans la fidélité à notre génie national, qu’à être revivifiée tant qu’il en est encore temps, c’est-à-dire tant qu’autre chose ne sera pas venu remplir ce « lieu vide » qu’est la laïcité, ces « abstentions » (Pierre Manent, Photo)  que sont les valeurs républicaines. Le comte de Paris a ajouté, dans sa tribune, que « notre génération, qui se drape souvent dans sa supériorité sur tout ce qui nous précède, est celle qui n’a pas transmis. […] Au-delà de la reconstruction, il faut plus que jamais exprimer l’exigence de la transmission. »

    nathalie-loiseau.jpgCette exigence d’une tradition vivante fondant notre avenir, à l’Action française, nous la portons plus consciemment que tout autre. Car nous connaissons les causes du mal et, sans être des charlatans de la monarchie — contrairement aux progressistes, nous ne promettons aucun paradis terrestre —, nous combattons tous les jours pour convaincre nos concitoyens des solutions permettant de redonner à notre pays les conditions de sa pérennité. Le 26 mai, aux élections européennes, rien ne serait plus catastrophique pour la France qu’une victoire de la liste macronnienne, qui est celle du renoncement national. Nous ne pouvons que regretter que ceux qui préemptent le vote patriotique n’aient pas réussi à s’entendre, même si cela ne saurait nous étonner : la logique des partis l’emporte toujours sur le bien commun. Toutefois, il faut voter, le 26 mai, et voter contre les forces de dissolution du pays. Voter contre Macron. Et pour la France.   

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    François Marcilhac

    Le Bien commun