Sur Sud Radio, 4ème vague : Objectif « école ouverte » annoncé par Jean-Michel Blanquer.
Laurence Garcia en débat avec Yoann Gillet, Corinne Tapiero, Serge Guérin et Sophie Venetitay.
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Laurence Garcia en débat avec Yoann Gillet, Corinne Tapiero, Serge Guérin et Sophie Venetitay.
La capitulation de la démocratie la plus puissante du monde devant des bandes de fanatiques ne traduit pas seulement l’évolution des rapports de forces sur la scène mondiale, mais révèle le pourrissement interne des démocraties.
Selon une étude, 31 % des sortants de prison ont été condamnés à nouveau dans les douze mois suivant leur libération.
Dans le titre "Prisons : les chiffres inquiétants de la récidive", on voit déjà poindre la philosophie pénale qui va inspirer l'article de l'excellent Jean-Baptiste Jacquin dans Le Monde (Le Monde).
C’est entendu : si les anti-passe sanitaire ne sont pas tous des antisémites ou des bas de plafond, une chose est certaine, ils sont minoritaires, et même très minoritaires. Gabriel Attal l’a dit. Olivier Véran aussi. Donc, c’est vrai. Et c’est même certifié par la caution d’éminents intellectuels.
Les talibans ont promis d’être plus tolérants qu’avant, en particulier envers les femmes et leurs opposants, de ne pas servir de refuge aux djihadistes, de préférer la coopération à la subversion. Des promesses qui dureront le temps de leurs intérêts.
Inutile de revenir sur ce désastre politico-militaire afghan, tout a été dit et en boucle. Les experts parlent de fiasco militaire, d’inconséquence américaine, de déroute de l’Occident et de l’Otan. Mais est-ce bien vrai ? L’Occident doit-il, une fois de plus, faire un mea culpa ?
« Notre mission en Afghanistan n’a jamais eu pour but de construire une nation. Elle n’a pas eu pour objectif de créer une démocratie […] mais d’empêcher une attaque terroriste contre la patrie américaine. » Par ces mots prononcés au lendemain de la prise de Kaboul par les talibans, le 46e locataire de la Maison-Blanche s’est clairement affiché dans la droite ligne de ses deux prédécesseurs.
Les dessous du passe sanitaire en 3:30 ! Un discours un peu "différent" des discours officiels, mais qui ouvre quelques perspectives de réflexion et, peut-être, d'inquiétude...
La défaite des Etats-Unis face aux Talibans a deux aspects : le retour des Talibans au pouvoir en Afghanistan et l’onde de choc qui pourra se propager sous trois formes, d’abord l’islamisme écrasé sous le drapeau de l’Etat islamique pourra inciter ses différentes expressions à reprendre l’offensive ;
Les images sont choquantes, le monde est terrifié : les talibans viennent de reprendre le contrôle de Kaboul et par là, de l’Afghanistan.
La guerre engagée dans les suites du 11 septembre 2001 se termine par un fiasco, au moment de commémorer ces attentats qui ont changé le visage de la planète. Le symbole est très fort. Les États-Unis sont humiliés, et le monde occidental l’est aussi.
J’ai lu récemment à propos de l’Afghanistan et de notre Armée Française, cette réflexion terrible :
« Ils sont morts pour rien ! »
C’est le sentiment d’un membre d’une famille éprouvée par le deuil ! C’est triste bien sûr de perdre un être cher, et de douter, de ne pas être sûr que la cause était juste, voire même utile ?
Si la situation n’était pas si triste, on rigolerait de voir Christian Estrosi, l’homme qui se bouche le nez devant les élus RN, celui qui dit ne partager aucune valeur avec le parti de Marine Le Pen, celui encore qui clamait en juin dernier « Le RN est un mouvement extrémiste et ceux qui le rejoignent sont bercés par ces idées extrémistes », on rigolerait de le voir aujourd’hui réclamer des « quotas migratoires » et clamer haut et fort : « Non, c’est clair, je ne veux pas recevoir de réfugiés [afghans] chez nous ».