Colloque à Marseille : Election présidentielle, la défaite du peuple ?
« Il existe visiblement en Provence un groupe de jeunes intellectuels d'Action française et une capacité militante qui sont gages d'avenir et de réussite. Il est bon que cela soit dit et que cela se sache à l'Action française et au delà de l'Action française. » Lafautearousseau
Le samedi 4 mars, le colloque de l'Action française Provence à Marseille a réuni 130 participants sur le thème de l'élection présidentielle. Des intervenants de tous âges et de différentes convictions se sont efforcés de poser des mots sur les maux, en s'interrogeant sur l'incompréhension grandissante entre, d’un côté, les représentants politiques et, de l’autre, le peuple français.
A la suite d'une analyse poussée des discours et des programmes des candidats à la magistrature suprême, ainsi que d’une critique détaillée du fonctionnement des institutions républicaines, la nécessité d'une restauration du politique s’est naturellement imposée pour faire face aux idéologies de la déconstruction de l'homme et de la cité.
Une réflexion riche qui a laissé place à un moment de convivialité autour d’un buffet préparé par les militants. Le succès de ce colloque est le signe encourageant des progrès de notre conspiration à ciel ouvert ; conspiration par laquelle « nous bâtissons l'arche nouvelle, catholique, classique, hiérarchique, humaine, où les idées ne seront plus des mots en l'air, ni les institutions des leurres inconsistants, ni les lois des brigandages, les administrations des pilleries et des gabegies, où revivra ce qui mérite de revivre, en bas les républiques, en haut la royauté. » •
Images alternées des tables rondes, de l'assistance et des moments de pause et de convivialité

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Photo 1 à 5 : Première table ronde avec (de gauche à droite) Antoine de Crémiers, Elie Davy, Charles de Meyer, David L'Epée - Photo 6 : moment de pause et de convivialité entre les deux tables rondes - Photos 7 à 10 : seconde table ronde avec (de gauche à droite) Hilaire de Crémiers, Rémi Soulié, Jean-Baptiste Collomb, Philippe Mesnard - Photos 11 et 12 moments de détente après les débats et avant le buffet - Photo 13 : l'équipe féminine sans qui, comme toujours, rien ne serait possible : (de gauche à droite) Prune, Julie, Marie, Léa, Mathilde, Anastasia.
Ce colloque - largement annoncé tous ces jours derniers dans Lafautearousseau - s'est tenu avec succès. Tant par l'assistance, nombreuse et jeune, que par la bonne tenue de la réflexion programmée et bien menée, que par la qualité des intervenants et par l'intérêt que leurs exposés ont suscité, à quoi s'ajoutent les débats animés qui ont suivi. Il existe visiblement en Provence un groupe de jeunes intellectuels d'Action française et une capacité militante qui sont gages d'avenir et de réussite. Il est bon que cela soit dit et que cela se sache à l'Action française et au delà de l'Action française. Voilà qui contraste avec le chaos de la vie politique actuelle. Il faut aussi que cela se sache et soit pris en compte. Une vidéo est prévue. Voici déjà ici quelques images de cette journée de réflexion politique. Et patriotique, au service non d'un parti mais de la France. LFAR


Stéphane, vous êtes président du Comité directeur de l'Action française, vous êtes également reconnu au sein du mouvement comme une référence doctrinale. Ma première question vient de mon propre étonnement. L'Action française existe encore ? Plus de cent après, le mouvement qui fut la première force politique française, est encore très actif. Qu’est-ce qui fait la vitalité de ce mouvement, qu’est-ce qui fait qu’il ne meurt pas ? Comment se réactualise ses combats politiques ?

La jeune Action française Provence a commémoré le 6 février 1934, lundi dernier, place Castellane à Marseille. Et elle a eu raison de rapporter les événements de cette époque à la situation présente. En janvier et février 1934, jusqu'à la soirée sanglante du 6 février, où le régime fit tirer sur - et tuer - des Français, place de la Concorde, face au Palais Bourbon, les patriotes parisiens avaient manifesté chaque soir au cri de « A bas les voleurs ! » contre les scandales qui secouaient l'Etat. Les scandales d'aujourd'hui ne sont pas moindres; ils sont de même nature et même pires car ils mettent directement en cause un ou plusieurs candidats à la présidence de la République elle-même; ils disqualifient les Institutions. C'est ce qu'explique en termes justes le communiqué publié le 6 février au soir par Action française Provence. En invitant, par surcroît, les Français - de plus en plus nombreux - que la République rend malades, à changer de régime ! 
