Jean-Claude Gaudin, Patrick Mennucci - La réunion d'Action française du 8 octobre 2016 rue Navarin ...
Nous avons rendu compte à maintes reprises de cette sorte de collusion entre députés PS des Bouches-du-Rhône - dont un certain nombre mis en examen - et le quotidien régional La Provence, collusion en soutien des groupes ultra-violents de gauche radicale dans leurs agressions contre l'Action française à Marseille. De quoi s'agit-il ? En gros, d'interdire ses réunions, d'agresser physiquement ses militants, de saccager périodiquement son local, d'en obtenir la fermeture et, à terme, de faire prononcer l'interdiction pure et simple du mouvement.
Nous publions ci-dessous deux lettres qui résument bien cet état de faits.
Primo, une lettre de Patrick Mennucci à Jean-Claude Gaudin, tout à fait dans l'esprit que nous avons décrit au paragraphe précédent.
Secundo, un courrier adressé au même Jean-Claude Gaudin par la Fédération Royaliste Provençale. Celle-ci, implantée à Marseille et en Provence depuis des décennies, jouissant dans la région d'une notoriété et d'une estime reconnues , vise dans cette lettre à rétablir la vérité des faits et à garantir la pleine liberté d'expression des idées royalistes et d'Action française.
Soutien et amitié aux organisations concernées et à leurs militants ! LFAR •
Lettre de Patrick Menucci
à Jean-Claude Gaudin
Monsieur Jean-Claude Gaudin
Sénateur-Maire de Marseille,
Hôtel de Ville de Marseille,
Quai du Port
13002 Marseille
Marseille le 21 octobre 2016
Monsieur le Maire,
Depuis deux ans, l'Action Française occupe un local, sis au 14 rue Navarin Marseille 6ème.
Ce local accueille des réunions rassemblant jusqu'à 50 personnes. Ces manifestations causent un tapage permanent sur le trottoir où se déroulent une partie de la réunion et des débats.
Par ailleurs, la nature de l'organisation Action Française qui développe des positions d'extrême droite très violentes conduit à des affrontements. des rixes, des blocages du quartier, des nuisances sonores et des graffitis protestataires. La mobilisation régulière des policiers autour de ce local est particulièrement choquante au regard des autres missions sécuritaires des forces de l'ordre.
De plus, la transformation d'un local commercial en salle de réunion nécessite la production d'un dossier dit ERP (Etablissement Recevant du Public) qui n'a manifestement pas été déposé par l'Action Française. Il m'apparaît donc que la destination ce local ne correspond pas à son utilisation.
Comme député de la circonscription je réclame que soient contrôlés :
1/ Les clauses du bail qui autorisent à recevoir du public dans une salle de réunion.
2/ Le respect des obligations d'accessibilité et de sécurité définis par le code de la construction et de l'habitation et, si tel est le cas, l'existence de l'attestation de conformité déposée en préfecture.
Je rappelle que la non conformité aux obligations ERP sont passibles d'une amende de 250 000 € pour les personnes morales qui n'en respectent pas les règles.
Il me semble qu'en fonction de ce qui précède et après que les vérifications soient engagées, une fermeture administrative de ces locaux s'impose, et, c'est ce que je vous demande afin de préserver l'ordre public et la tranquillité de la rue Navarin.
Je vous prie d'agréer. Monsieur le Maire, l'expression de ma considération la plus distinguée.
Patrick Mennucci
Permanence Parlementaire - 2 rue de la République - 13001 Marseille - 04.91.31.10.76 - pmenucci@asemblée-nationale.fr
La Fédération Royaliste Provençale écrit
au Maire de Marseille
Marseille le 26 octobre 2016
Monsieur le Maire,
Nous avons eu connaissance - via les réseaux sociaux d'extrême-gauche - du courrier nous concernant que le député PS de la 4ème circonscription des Bouches-du-Rhône, Monsieur Patrick Mennucci, vous a adressé le 21 octobre.
La présentation des faits motivant la requête qu'il vous transmet nous paraît à ce point tendancieuse et chargée d'erreurs factuelles ou d'omissions que nous y voyons l'occasion et le motif de vous saisir nous-mêmes des graves problèmes que nous rencontrons depuis environ deux ans pour l'utilisation paisible du local de notre association, qui en est propriétaire, 14 rue Navarin.
Il s'agit de menaces physiques, y compris menaces de mort ; de dégradations et dommages récurrents d'ordre matériel ; d’agressions également récurrentes, interdiction de tenir réunion, interdiction de parole et même de propriété et d'existence « dans le quartier de La Plaine ».
M. Patrick Mennucci semble ignorer ces agissements et leur origine : des groupes d'ultragauche, ultra-radicaux, de cette même mouvance qui agresse en ce moment les Forces de l'ordre avec la plus extrême violence et motive leur colère et leurs manifestations ; des groupes armés, semi-clandestins, s'exprimant impunément via les réseaux sociaux.
En imputant aux soi-disant « violences de l'Action Française » la situation dont il vous saisit, M. Patrick Mennucci se fait ainsi sinon le complice au moins le soutien de ces groupes de casseurs de la gauche radicale ainsi que de leurs exactions. A l’instar, d’ailleurs, du quotidien La Provence. Or ce sont ces groupes qui sont à l’origine de l’agitation et des violences qui troublent à l’heure actuelle le quartier et le voisinage et requièrent l’intervention des forces de police.
Ainsi, encore tout récemment, le vendredi 7 octobre, des jeunes-gens qui quittaient notre siège ont été agressés et frappés en pleine rue. Trois d’entre eux ont dû être hospitalisés, l’un blessé au crâne, deux autres ayant eu le bras cassé ont dû subir une intervention chirurgicale les jours suivants. (Clinique Bouchard). Le vendredi 21 octobre, le jour même où M. Patrick Mennucci vous adressait son courrier, une nouvelle agression du siège de l’association s’est produite en fin de soirée rue Navarin, un jeune-homme a été blessé au front, a dû être conduit à l’hôpital, etc.
Le rappel de ces faits disqualifie selon nous M. Patrick Mennucci dans sa requête de contrôle et sanction contre l’Action Française Provence.
Nous voudrions dire en conclusion qu’en tous temps l’Action Française a disposé paisiblement de locaux à Marseille (Place Castellane - rue Dieudé - rue Pavillon) qu’elle a organisé de multiples conférences ou grandes réunions comme en son temps à Montmajour et aux Baux de Provence qui se sont toujours déroulées sans incident. La situation dont vous saisit M. Patrick Mennucci – et qui, en effet, gêne le voisinage – n’est manifestement pas de notre fait.
Enfin, sur l’assimilation d’aspect juridique que fait M. Patrick Mennucci entre un « ERP » et le siège d’une association, nous émettons les plus grands doutes.
Veuillez agréer. Monsieur le Maire, l'expression de notre considération très distinguée.
Jean GUGLIOTTA
Jérémy PALMIERI
Gérard POL
En Provence, jeunes et anciens lors du banquet du 19 mars 2016,
dans la tradition des Camelots du Roi
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