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Activités, Presse, Mouvement - Page 193

  • 2002 : Retour sur la visite du Prince Jean en Provence et sa recontre aux Baux avec les royalistes

    1. Marcel Jullian ancien président d'Antenne 2 reçoit le prince Jean au rassemblement royaliste des Baux de Provence (Debout, à sa droite)  2. Discours du Prince Jean, duc de Vendôme  3. Discours de conclusion du Prince Eudes, duc d'Angoulême  4. Le Prince Jean dialoguant avec les convives  5. De droite à gauche : Le Prince Jean, Gérard Jouve, maire des Baux de Provence, Marcel Jullian, Bernard Oger, 1er adjoint au maire des Baux de Provence  6. Vue des participants au déjeuner  7. Le Prince Jean en discussion avec les jeunes du Service d'Accueil. [22 & 23 juin 2002]

     

    Le Prince invité du pays d'Arles et des Baux de ProvenceLafautearousseau - Vimeo

     

    3436523574.2.jpgCe reportage [29'] ...

    Les Princes sont en visite en Provence le samedi 22 et le dimanche 23 juin 2002 : le Prince Jean, duc de Vendôme et Dauphin de France, son frère le Prince Eudes, duc d'Angoulême, accompagné de son épouse, la Princesse Marie-Liesse d'Orléans et leur fille, la toute jeune Princesse Thérèse.  

    Le samedi 22 juin 2002, les Princes visitent les mairies d'Arles, Maillane et Les Baux de Provence.

    En Arles, ils sont reçus dans la matinée à l'Hôtel de Ville par le Maire, Hervé Schiavetti (PCF) lequel est interviewé à la sortie de l'entretien en mairie; il conduit ensuite la visite des Princes à travers la ville, les présente à de nombreux Arlésiens, et leur fait parcourir - et découvrir - le marché d'Arles, l'un des plus grands d'Europe.

    A Maillane une réception a également lieu à la marie, en début d'après-midi, puis une visite de la maison de Frédéric Mistral et autres lieux mistraliens sous la conduite érudite de René et Henri Moucadel, royalistes de toujours. 

    Vers 16 heures, les Princes sont aux Baux de Provence où la municipalité a organisé pour eux et les personnalités présentes une réception dont on verra ici quelques moments forts : visite guidée du village et du château, musiques et Coupo Santo dans la cour de la Marie, discours de bienvenue du maire des Baux, Gérard Jouve, dans son bureau et réponse du Prince. Après le dîner, la Mairie fait conduire les Princes en calèche à travers les rues du village, de nuit, jusqu'au château où est présenté un impressionnant spectacle son et lumières pour célébrer la Saint Jean, avant que ne s'allument, sur l'esplanade du château, les feux traditionnels.  

    Le dimanche 23 juin commence par une messe - en provençal - à l'église Saint-Vincent, tout en haut du village. Les Princes et la nombreuse assistance de la messe, y compris des gardians venus de Camargue, se rendent ensuite, à pieds, dans le Val d'Enfer sur le terrain où, depuis 30 ans, se tient chaque année le rassemblement royaliste des Baux de Provence. Les Princes y sont accueillis par les responsables de l'organisation du rassemblement, puis par un discours de Marcel Jullian, ancien président de Plon et d'Antenne 2. Suit l'intervention du Prince Jean, puis celles de Jean Sévillia, Gérard Leclerc, Jacques Trémolet de Villers et Jean-Marc Varaut. C'est le discours du Prince Eudes, qui conclut cette série d'interventions. Le Prince Jean saluera, au cours du déjeuner, un grand nombre de participants, s'entretiendra avec beaucoup d'entre eux. Vient ensuite le moment des interviews des Princes Jean et Eudes. Cette journée - exceptionnelle dans l'histoire du royalisme français - s'achève par une rencontre où le Prince Jean dialogue avec les jeunes du service d'accueil.

    La vidéo présentée ici reprend le déroulement de ces deux jours marquées par la rencontre historique des Princes avec les royalistes, aux Baux, tels que nous venons de le rappeler.  Lafautearousseau   •

  • Café Histoire de Toulon, c'est demain : visite commentée de l'église du port de Toulon ... A ne pas rater !

    Après l'interruption estivale d’août, le Café Histoire de Toulon reprend son cycle de causeries du dernier mercredi du mois pour 2016-2017. [Voir programme ci-après]. 

    Le Café Histoire de Toulon signale la prochaine causerie du mercredi 28 septembre 2016, à 20h, devant les Amis du Pub Le Graal, au Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde - 377 avenue de la République,  Toulon. Cette septième causerie 2016, animée par Antoine de Lacoste, portera sur le thème : « Guerres au Proche-Orient, russes et américains face à face ? »

    Au moment où les chrétiens d'Orient sont menacés de disparition par l'islamisme, cette nouvelle plaie du monde arabe, Antoine de Lacoste nous fera comprendre si Russes et Américains sont entrés dans une seconde guerre froide. Cette question ne peut laisser indifférents les catholiques français, héritiers de la traditionnelle politique de protection des populations chrétiennes du Levant.

    toulon église.jpgEntre-temps, le Café Histoire de Toulon rappelle à l'occasion des journées du Patrimoine, la visite commentée de l'église du port de Toulon le 17 septembre 2016. Cette visite, sera réalisée par Alain Vignal, Agrégé et docteur en Histoire, membre de l'Académie du Var. Le rendez-vous est à 15h00 devant l'église Saint François-de-Paule, place Louis Blanc, 83000 Toulon. A l'issue de la visite, il sera possible de se procurer (au profit de la paroisse) la belle brochure (24 pages) Saint-François-de-Paule - L'Eglise du port de Toulon, Histoire et patrimoine, préfacée par l'abbé Fabrice Loiseau. Entrée gratuite.  

    Agenda du cycle des causeries 2016-2017

    Septembre 2016, Antoine de Lacoste : Proche Orient, Russes et Américains face à face ?
    Octobre 2016, pas de causerie – pèlerinage du Jubilé de la Miséricorde à Rome - Présence de Mgr Rey.
    Novembre 2016, Dominique Struyve : Le «Peuple-roi» est nu ou les français déshabillés.
    Janvier 2017, Danielle Masson : Eric Zemmour  et la question religieuse.
    Février 2017, Philippe Franceschetti : Les catholiques durant la IIe guerre mondiale.
    Mars 2017, Luc Richard : La catastrophe écologique vue par les alter-catholiques.
    Avril 2017, Michel Masson : Communautarisme, quel enjeu pour les catholiques ? 
    Mai 2017, Alain Vignal : Toulon, 1789-95, les soubresauts d'une ville sous la Révolution.
    Juin 2017, Antoine de Crémiers : Les cathos peuvent-ils réformer le « Système » ?
    Septembre 2017, Philippe Lallement : Dieu et le roi, la foi politico-religieuse du Midi blanc.
    Octobre 2017, Abbé Fabrice Loiseau : L'Islam, un puissant défi pour les catholiques.
    Novembre 2017, Jean Gugliotta : Les protestants de Provence sous l'Ancien Régime. 
  • Le royalisme aujourd'hui : Le dossier de Politique magazine publié dans Lafautearousseau

     

    Le royalisme aujourd'hui ? Pour ce qui est de son actualité, lisez donc l'article : C'est l'Institut BVA relayé par LCI qui nous l'apprend ...  [Lafautearousseaumercredi 31 août].

    Vous verrez - vous en serez peut-être surpris - que le sujet est loin d'être indifférent pour près de 30% des Français. Sans que les royalistes s'en doutent ? Probablement. Le numéro d'été de Politique magazine propose sur ce thème - qui est donc porteur - un dossier qui était très attendu. 

    On y trouve le panorama que l'on espérait, étonnement divers et vivant. On peut y lire les articles - ou les interviews - de Jean-Baptiste d'Albaret, Jean Sévillia, Franck Ferrand, Louis Durtal, Bernard Pascaud, Christian Franchet d'Esperey, Louis Lorphelin, Yves Morel, Philippe Mesnard, Jacques Trémolet de Villers et Raphaël de Gislain. Le dossier se conclut par un entretien avec le prince Jean de France, duc de Vendôme.

    Vous retrouverez ces signatures, ces articles - repris par Lafautearousseau au fil des semaines de cet été - en cliquant sur les liens ci-dessous.

    1401604080.2.jpg

    A lire dans Lafautearousseau ...

    Dossier complet Le royalisme, aujourd'hui

    Aujourd’hui, le royalisme

    Républicains, vraiment ?

    l'AF Provence vue par Politique magazine

    Qui sont les royalistes ?

    Frank Ferrand : « Les Français s'intéressent aux heures de gloire de notre pays »

    Bernard Pascaud : « Espérer juste »

    La renaissance des Camelots du Roi

    Le CMRDS, une université à succès

    De l'urgence de restaurer la monarchie

    « MONARCHISER » LES INSTITUTIONS, « ROYALISER » LE PAYS RÉEL...

    JEAN D'ORLÉANS « LA FAMILLE EST AU CŒUR DE L'ESPRIT DE RÉSISTANCE »

    UN ROI À LA RES PUBLICA

    EXTENSION DU DOMAINE RÉGALIEN

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    [Cliquez sur l'image]

    Visuel : Action Française - Provence

  • La Monarchie que nous voulons

     

    Publié le 11 mars - réactualisé le 12 septembre 2016

    En réponse à un lecteur [Camelot] qui, hier, dans les commentaires, disait vouloir en savoir plus sur notre royalisme. D'autres éléments de réponse suivront ...

    Au moment même où nous voyons se réunir, réfléchir, agir, une nouvelle génération d'Action française courageuse, ardente et décidée, qui réveille, en un sens, des énergies plus anciennes, il est bon que l'Action française rappelle et pose ses fondamentaux. S'il y a lieu de les discuter, de les actualiser, sans en renier le fond, il sera toujours temps, ensuite, une fois nos principes posés, d'en débattre et d'en décider. Dans la tradition et dans l'esprit de l'Action française.

    Mardi dernier [08.03], nous avons publié une réflexion utile de Stéphane Blanchonnet* sur ce quadrilatère maurrassien repris des premières publications de Maurras sur la monarchie à réinstaurer pour le salut de la France : Dictateur et Roi, prélude à son Enquête sur la Monarchie, ouvrage qui sera volontairement publié en l'année 1900, ouvrant ainsi le XXe siècle. Voici ce même quadrilatère maurrassien vu par Sébastien L. dans le cahier d'Action française n°3, supplément au n° 2177 d'Aspect de la France du jeudi 31 janvier 1991. Il y a donc 25 ans. L'article porte le titre : La Monarchie que nous voulons. Le rédacteur est un jeune militant d'Action française de cette période [il a alors 20 ans, tout juste] qui a fait son chemin, depuis. Il y pose, avec pertinence, nos fondamentaux, selon nous, pérennes.  Lafautearousseau  

     

    3948186140.jpg« Oui ou non l'institution d'une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée est-elle de salut public ? »

    La question que pose Maurras au début de son enquête sur la Monarchie écarte les présupposés, les sentiments et les préjugés. Elle est concise, directe et rationnelle, car c'est sur le terrain de la raison, celui-même sur lequel se croit fondée la démocratie que le Martégal défend et batit la Monarchie. Aujourd'hui, alors que six quarts de siècle nous séparent de la dernière expérience monarchique et que l'idée royale a été systématiquement défigurée par les républicains, nous devons défendre nos idées, retrouver ce ton maurrassien clair, dense, précis, presque socratique, qui seul imposera la monarchie face aux nuées démocratiques. Ainsi avons-nous utilisé le « quadrilatère » maurrassien (une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire, décentralisée) pour esquisser, en esprit puis en acte, LA MONARCHIE QUE NOUS VOULONS. 

    Une Monarchie Traditionnelle

    Pour commencer, il semble indispensable de rappeler que la Monarchie n'a jamais été un modèle fixe, un prêt-à-porter ; elle a su au contraire s'incarner dans différents registres tout en gardant l'esprit qui était le sien. C'est cette continuité à travers les changements nécessaires qui caractérise le vrai sens de la tradition qui, d'après Paul Valéry, « n'est pas de refaire ce que les autres ont fait mais de retrouver l'esprit qui a fait ces choses et qui en ferait de toutes autres en d'autres temps ». Ainsi, nous ne voulons pas restaurer une monarchie figée en un XVIIIéme siècle oublié, mais rétablir ce qui est d'abord un principe, principe d'autorité, de responsabilité et d'unité, et qui saurait s'incarner dans notre propre réalité économique, politique, culturelle et sociale.

    Une Monarchie héréditaire

    L'hérédité du pouvoir est sans doute le principe qui a été le plus attaqué depuis trois siècles. Pourtant que représente-t-il réellement lorsque l'on a écarté toute la mythologie méritocratique ? Il apparaît que l'hérédité a ce premier avantage d'éliminer la compétition pour le pouvoir, c'est-à-dire la radicalisation des conflits d'intérêts. Elle assure ainsi un Etat fort, indépendant et arbitre capable d'entreprendre des réformes administratives, économiques et sociales ou de laisser des libertés aux citoyens, sans craindre d'être toujours renversé. L'hérédité permettra à la nation d'être enfin gouvernée et non plus seulement gérée à court terme comme c'est le cas en république. De plus, le pouvoir étant à l'origine indépendant des forces d'argent, il peut gouverner sans, et même contre elles, et seul le roi héréditaire a pu châtier les Semblançay et les Fouquet que le régime actuel eût laissé courir. Enfin, l'hérédité assure la médiation active du peuple avec ses propres racines historiques : la nation, c'est la naissance, c'est-à-dire la reconnaissance d'une continuité historique.

    Une Monarchie antiparlementaire

    La tradition et l'hérédité étant posées, on pourrait être tenté d'y ajouter une institution parlementaire censée assurer la représentation populaire.

    « A d'autres cette demi-royauté bourgeoise et parlementaire plus décrépite encore s'il le faut » s'écriait Maurras. Le parlementarisme, qui suppose l'existence de partis, est le contraire même de la monarchie qui est faite pour unir. D'ailleurs, le parlementarisme au niveau de l'Etat ne représente personne puisqu'il ne repose pas sur les réalités économiques, politiques et sociales mais sur le jeu formel des partis.

    La Monarchie, au contraire, chercherait une représentation du pays réel par de multiples assemblées locales, culturelles et professionnelles souveraines en leur ordre et capables de défendre les intérêts de leurs membres. Nous n'en voulons en effet absolument pas au vote.

    « L'ancienne France votait beaucoup, précise Maurras, cela est oublié. Cela reste vrai tout de même. On y votait pour quantité d'objets pour lesquels le Français moderne reçoit avec respect le choix et les volontés des bureaux ». Ce à quoi nous en voulons, c'est au système qui regroupe arbitrairement les individus en fonction de leurs opinions ou de leurs options métaphysiques dans le cadre de partis peu adaptés à la juste détermination de l'intérêt général. Et c'est pourquoi nous luttons pour la restauration d'une monarchie antiparlementaire où, les Français pourront, grâce à de multiples assemblées fédérées par un pouvoir indépendant, être représentés dans leurs intérêts tangibles et concrets, et ainsi passer du stade d'administrés abrutis et atomisés, à celui de citoyens responsables et actifs.

    Une Monarchie décentralisée

    Nous avons parlé de représentation d'intérêts locaux ; en effet antiparlementarisme et décentralisation sont deux caractères indissolublement liés. Nous sommes antiparlementaires parce que partisans d'une renaissance des collectivités locales. Cette volonté de promouvoir les richesses et les diversités de notre pays de façon intégrale est une composante essentielle de notre nationalisme. Nous voulons laisser s'organiser le pays réel en multitude de républiques locales, autonomes et souveraines, compénétrées les unes les autres et capables de prendre en main leur avenir. Mais ces communautés ne peuvent rester liées entre elles sans un tiers-pouvoir. Comme l'expliquait Pierre-André Taguieff, « il doit y avoir un troisième membre qui doit être “hors jeu” en quelque sorte. C'est la monarchie comme pouvoir transcendant, d'où la nécessité que le roi ne soit pas élu ou choisi, mais qu'il vienne d'ailleurs, qu'il soit inconditionnel ».

    Voici posées les grandes lignes de la monarchie que nous voulons, c'est-à-dire la monarchie française adaptée à notre temps.

    N'oublions pas cependant que « l'objet vrai de l'Action française, ce n'est pas, à bien dire, la monarchie, ni la royauté, mais l'établissement de cette monarchie, l'acte d'instituer cette royauté ». Seul notre engagement militant prouvera la possibilité d'une telle restauration, et même son imminence si elle est servie par des citoyens actifs, prêts à mourir avec joie, avec bonheur, pour notre Sire le roi de France.  n

    * Le Quadrilatère maurrassien vu par Stéphane Blanchonnet.

    Merci à Philippe Lallement qui nous a transmis ce texte.

  • Mais qui sont ces Orléans et comment ont-ils reçu le legs millénaire de la dynastie capétienne ?

    Les Princes héritiers de la dynastie capétienne depuis le Comte de Chambord jusqu'à nos jours 

     

    Par Pierre de Meuse 

     

    4172691570.jpgNous avons eu la joie d'apprendre, le 2 juin 2016, que Madame la duchesse de Vendôme venait de donner naissance à un quatrième enfant, un second fils, qui a reçu le prénom de Joseph. Le couple qui porte l'avenir de la Maison de France nous rassure donc sur la postérité de sa race. Mais qui sont ces Orléans et comment ont-ils reçu le legs millénaire de la dynastie capétienne ? Beaucoup l'ignorent ; certains affabulent. Nous proposons de faire un pe­tit retour historique sur leurs antécédents. 

    Les Orléans actuels ne sont pas la première famille capétienne à porter ce nom. Trois autres familles d'Orléans se sont succédé depuis le XIV° siècle jusqu'à Gaston d'Orléans, fils d'Henri IV (1608­-1660) qui meurt sans postérité. Son apanage est donc transmis à son neveu, fils cadet de Louis XIII et frère de Louis XIV. C'est de lui que descendent tous les Orléans actuels. Il faut préciser que cette branche des Bourbons est considérée dès les débuts du XVIII° siècle comme placée directement derrière les enfants de Louis XV dans l'ordre de succession. Ni Louis XV, ni Louis XVI, ni Louis XVIII, ni Charles X n'en douteront un instant, même après le vote régi­cide de Philippe Egalité, même aux pires moments de l'usurpation de Louis-Philippe. Cette dernière parenthèse étant balayée par l'émeute comme elle était née de l'émeute, le « roi des français » tira les conclusions de l'expérience, car il ne manquait pas de lucidité et conservait à un haut degré le sens de la famille. « Notre tentative de concilier la ré­volution et la monarchie a échoué », dit-il, « nous n'avons pas d'autre salut que dans le retour à la tradition ». C'est donc avec son accord que l'aîné des Orléans, le pre­mier Comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe et fils de Ferdinand-Philippe d'Orléans, duc d'Orléans et prince royal de France*, mort en 1840, et de la duchesse Hélène de Mecklembourg-Schwerin, va faire acte d'allégeance dy­nastique auprès du Comte de Chambord, roi de jure sous le nom d'Henri V. Cette visite à Frohsdorf marque la fin de l'orléanisme politique**. 

    A la mort du prétendant lé­gitime, en 1883, Philippe as­sume la succession du comte de Chambord, portant le nom de « Philippe VII » et non Louis-Philippe II comme l'auraient désiré les orléa­nistes et une partie de sa famille. Ce premier prince de la filiation Orléans à briguer le trône de France décède en 1894 et c'est son fils Philippe, duc d'Or­léans (1869-1926) qui lui succède. C'est lui qui rece­vra les signes de fidélité de Maurras et de l'Action Française. C'est sa maxime « tout Ce qui est national est nôtre » qui sera imprimée sous la manchette du journal. Il prend, logiquement, le nom de Philippe VIII. Il meurt en 1926 sans postérité. C'est alors que l'ordre de succession désigne un autre petit-fils du Duc d'Orléans mort en 1840, en l'occurrence Jean d'Orléans (1874-1940), duc de Guise, par ailleurs beau-frère de Philippe par son mariage avec Isabelle d'Orléans. C'est le troisième prétendant Orléans au trône de France et il porte le nom de Jean III. Son fils unique est Henri d'Orléans (1908-1999), deuxième comte de Paris et prétendant au trône de France sous le nom d'Henri VI. D'où le troisième et actuel Comte de Paris, (Henri VII), père du Prince François et du Prince Jean, le dauphin de France par attribu­tion et héritier de la dynastie. Ainsi fonctionne une famille royale, par le sacrifice et la continuité, par le respect des ancêtres et l'espérance sans retour. n

    *Selon la dénomination de 1791, appliquée par Louis-Philippe.

    **Ni le duc d'Aumale, ni la duchesse d'Orléans n'acceptèrent cette décision, pourtant conforme aux désirs de son beau-père.

    IMG orléans.jpg

    Le duc et la duchesse de Vendôme avec leurs trois premiers enfants, Gaston, Antoinette et Louise-Marguerite. Depuis, le prince Joseph est venu agrandir la famille

  • Action Française • Thierry Maulnier, ce lys sauvage et solitaire

     

    Par Jean-Philippe Chauvin 

     

    arton8470-7b8cd.jpgLe royalisme français est d’une grande richesse intellectuelle, et se plonger dans ses archives politiques permet de le découvrir ou de le redécouvrir : La Tour du Pin, Bernanos, Maurras, mais aussi tant d’autres, sans oublier les princes eux-mêmes… Pourtant, cette richesse est largement sous-évaluée, y compris par les royalistes qui ont souvent tendance à se contenter de quelques textes « classiques » et ne font pas toujours l’effort de renseigner ou de valoriser (y compris en le « dépassant » ou en le critiquant si besoin est) leur propre héritage. Dans l’optique de faire connaître quelques pépites du royalisme français, j’ai, il y a quelques années, fait une sélection de textes courts (articles ou extraits de livres, entretiens, débats, etc.) dont certains sont en instance de publication ou seront prochainement mis en forme et diffusés par le Groupe d’Action Royaliste (G.A.R.), parfois sous forme de vidéos. Ainsi, quelques écrits de Thierry Maulnier, monarchiste un peu solitaire après la seconde guerre mondiale et qui poursuivra, après celle-ci, une œuvre originale, autant théâtrale que politique, méritent d’être réédités, et j’ai rédigé une courte présentation destinée à ouvrir les brochures de textes de celui-ci, présentation que voici ci-dessous. 

    Thierry Maulnier, ce lys sauvage et solitaire… 

    Dans les années trente, malgré la condamnation vaticane et la concurrence de nombreuses ligues nationalistes, l’Action française continue de susciter de nouvelles vocations monarchistes et d’attirer à elle de jeunes intelligences : parmi elles, le nom de Thierry Maulnier va vite prendre un éclat particulier, jusqu’à apparaître comme le disciple préféré et le successeur de Charles Maurras. 

    Né au journalisme politique en février 1930 lorsqu’il rédige avec quelques amis un numéro de L’Etudiant français (périodique des jeunes royalistes d’AF), Thierry Maulnier devient, quelques mois après, rédacteur à  La Revue universelle de Jacques Bainville mais aussi au quotidien L’Action française

    Il participe aussi, dans cette décennie 1930-1940 si mouvementée et périlleuse (mais aussi passionnée et intensément politique), à de nombreuses revues, parfois éphémères, comme La Revue française ou Combat, et précise ses colères et sa pensée dans plusieurs ouvrages comme « Demain la France » (après le 6 février 1934) ou « Au-delà du nationalisme ». 

    Maurras s’inquiétera parfois des audaces (ou des emportements) théoriques de Maulnier, mais il n’y aura pas de rupture entre les deux hommes, Maulnier étant même souvent considéré comme le « fils spirituel de Maurras ». 

    Après la Seconde guerre mondiale, Maulnier poursuivra une carrière journalistique, théâtrale et littéraire et, même s’il se tient désormais éloigné du mouvement d’Action française, il ne reniera jamais sa jeunesse royaliste ni les écrits de sa période maurrassienne. Ainsi, à la fin des années 80, quelques mois avant sa mort, il écrit une lettre à Arnould de Liedekerke où il rappelle quelques traits de la Monarchie française qui lui semblent plaider en faveur de ce régime… 

    Après sa mort survenue en janvier 1988, Thierry Maulnier est redécouvert par les jeunes royalistes qui se remettent alors à lire ses principaux textes des années trente, les plus productifs sur le plan théorique et politique, et y découvrent quelques « trésors » qui méritent, aujourd’hui encore, l’attention de qui pense politique… 

    Ainsi, le texte qui suit* est une véritable synthèse des raisons d’être de la Monarchie dans notre pays : si les « totalitarismes abrupts » que furent le nazisme et le communisme, après avoir commis les dégâts qu’annonce et craint Maulnier dans cet écrit de 1935, ont heureusement disparu, d’autres dangers persistent et menacent, comme l’islamisme extrémiste, tandis que nos démocraties contemporaines développent, elles, une forme de « globalitarisme » qui, au nom de la mondialisation, étouffe peu à peu les nations historiques et les libertés, autant individuelles que publiques. La réponse que Maulnier apporte aux enjeux de son temps, ressemblants à défaut d’être identiques à ceux d’aujourd’hui, n’est pas seulement valable et crédible, elle est, encore et toujours, nécessaire : pour éviter « les pires toujours possibles », la Monarchie « à la française » est ce régime qui concilie, comme le démontre Maulnier, les libertés concrètes et l’ordre vivant…  

    * « Miracle de la Monarchie », publié en 1935.

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin 


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    Ci-dessus, le très beau message - et très politique - adressé par Thierry Maulnier aux royalistes rassemblés à l'abbaye de Montmajour en juin 1971 [repris du Manifeste royaliste publié en 1972]. Thierry Maulnier fut, en 1971, président du Comité d'Honneur du rassemblement royaliste de Montmajour.   

  • Images du Camp Maxime Real Del Sarte, « une université à succès », qui s'est tenue cet été

    Les 184 participants de l'édition 2016 ...

     

    L'université d'été du PS, édition 2016, n'a même pas pu se tenir, ayant été reportée, en réalité annulée, officiellement pour « risques de violences ». Oui, mais lesquelles ? Les Républicains ont tenu la leur à La Baule, après s'être outrageusement entredéchirés ... Après et avant, aussi, sans nul doute.

    Croit-on anodin, sans effet à terme, sans importance ni sens, que dans la situation de désarroi où est le Pays, l'Action Française ait réuni 184 jeunes Français, dans la campagne roannaise (photo), pour une semaine de travail et de réflexion anxieuse mais ardente et joyeuse, sur l'avenir de la France ? Sur « dix axes de salut national » ? N'y voit-on pas un assez sérieux motif d'espoir français ?     

    Le Camp Maxime Real Del Sarte s'est tenu au château d'Ailly, près de Roanne, du 21 au 28 août et cette édition, encore une fois, a été marquée par la qualité de la formation intellectuelle et militante ainsi que par la bonne humeur.

    Ci-dessous une vidéo qui n'est évidemment pas un compte-rendu mais plutôt une évocation de ce Camp où une nouvelle jeunesse d'Action Française a surtout travaillé pour la France.   

     

    [A noter que le CMRDS 2017 se déroulera du 20 au 27 août 2017 de nouveau au Château d’Ailly]  

     #CMRDS2016

    #UdtAF

  • Politique magazine : c'est aussi un site à lire, consulter régulièrement, faire connaître ...

    Couverture du numéro de septembre de Politique magazine

     

    Une présence sur le net : le site quotidiennement actualisé  de Politique magazine.

    Ce site - qui correspond parfaitement à ce que doit être la version numérique d'un mensuel de la qualité de Politique magazine - vit, se développe et se renouvelle rapidement. Il s'agit là de toute évidence,  de la réalisation d'une véritable équipe, large, jeune, intelligente et dynamique qui donne à réfléchir sur la politique, l'économie, les idées, l'art et la culture, les faits de civilisation. Bref, il en résulte un site que l'on trouve plaisir et intérêt à consulter régulièrement. Nous lui empruntons souvent ses articles qui nous ont le plus retenus.   

    Politique magazine l'a présenté dans les termes reproduits ci-dessous. 

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    www.politiquemagazine.fr

    Découvrez le site de Politique magazine, mensuel de référence de l’actualité politique depuis plus de 10 ans.

    Fier du succès de son site actuel, Politique magazine entend donner un élan plus puissant à la diffusion de ses idées. Son objectif est clair : faire entendre une voix discordante dans le paysage médiatique monocorde d’aujourd’hui. Au cœur de sa réflexion, la question de la légitimité républicaine. Elle se pose, gravement, face à la succession des échecs des différents gouvernements.

    Pensé pour la commodité et l’agrément de ses lecteurs, vous retrouverez sur ce nouveau site :

    Une information régulièrement mise à jour, autour de trois axes principaux :  

    « Le meilleur des mondes », où figurent des articles sans concession centrés sur l’actualité politique, sociale et économique ;

    « Idées » où sont rassemblés les textes les plus représentatifs de Politique magazine, qui pense que la politique, au sens vrai du terme, fait la sagesse des gouvernements ;

    « Civilisation » où se retrouvent des critiques et commentaires de l’actualité culturelle. 

    L’ensemble des articles publiés dans Politique magazine, accessibles gratuitement pour tous les abonnés grâce à un identifiant et un mot de passe personnel.

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  • Politique magazine, numéro de septembre : « Brexit, l’Europe " out " ? »

     

    Découvrez le numéro de septembre !

    Brexit, l’Europe « out » ?

    Trois mois après avoir voté pour sortir de l’Union, le Royaume-Uni ne semble pas particulièrement ébranlé par le « séisme » que certains avait pronostiqué en cas de Brexit. En France, des voix se font entendre pour réclamer un référendum sur le modèle anglais. Le Brexit signe-t-il la fin de l’Europe ?  

    Entretien avec Alexandre Latsa« Moscou contribue à la désoccidentalisation du monde  » 

    Et aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture !

    Sommaire

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  • Royalisme • Un visuel pour confirmer et faire savoir ce que l'Institut BVA nous a appris

     

    Sur cette excellente nouvelle pour l'avenir et la crédibilité de nos entreprises, on pourra tout d'abord se reporter à l'article que Lafautearousseau a publié mercredi 31 août : C'est l'Institut BVA relayé par LCI qui nous l'apprend ...

     

    Différents commentaires ont suivi, parmi lesquels celui-ci, excellent, signé de Gilbert CLARET

    « Ce sondage BVA est une bonne nouvelle car il démontre une tendance diffuse, certes modeste mais réelle, favorable à une restauration royale.

    Cette tendance découle sans doute du désir croissant de la population qui se sent française dans ses plus profondes racines (et ce sentiment existe aussi bien chez des personnes récemment immigrées), d'un retour aux sources bimillénaires du pays qui sent le besoin de retrouver des repères et des fondations grâce auxquels l'espoir en France pourrait renaître.

    La république semble vouée à conduire le pays vers une dissolution de l'idée qu'il a toujours eu de lui et qu'il a encore de lui. Elle laisse le pays quand elle ne l'encourage pas à sombrer dans un néant de culture et d'égalitarisme social théorique, forcené et forcé au niveau le plus bas, comme si la pauvreté pour tous était sa suprême référence, dans l'enfouissement des souvenirs du passé et de de son histoire même quand elle fut glorieuse, comme si elle cherchait à tout lui faire oublier au risque que le pays se perde en une entité abstraite de perfection imaginaire, idéologique, arbitraire et contrainte. » 

    Visuel : Action Française - Provence

  • Un pélérinage traditionnel dans le Var : Notre-Dame de Santé, demain samedi ...

     

    L'annonce de ce pèlerinage traditionnel est accompagnée du message ci-dessous signé d'Isabelle de Tarlé. Nous sommes heureux de le reproduire ici.  LFAR 

    Chers tous,

     

    Le Pèlerinage de Notre Dame de Santé aura lieu Samedi 3 Septembre 2016.

     

    (Voir annonce ci-dessus pour les horaires des célébrations et de la marche).

     

    Nombreux d’entre nous aiment rester fidèles à cette belle tradition qui nous donne l’heureuse occasion de confier sous la protection de la Sainte Vierge, la santé physique et morale de nos familles ainsi que la nouvelle année de labeur qui commence, et de lui rendre grâce pour les joies de l’année écoulée.

     

    De plus, cette année, nous avons l'honneur de recevoir la visite de Monseigneur Jean-Pierre Ravotti qui célébrera la messe de 11h.

     

    A l’issue de la cérémonie de 11h, nous offrirons un vin d’honneur.

     

    Pour ceux qui le souhaitent et si le temps le permet, un départ à pied est proposé aux plus sportifs (5,3 km environ).

     

    Vous pourrez également pique-niquer sur place comme d’habitude ou profiter du déjeuner proposé par le Comité des Fêtes de La Verdière (15 € / personne).

    Pour cela, il suffit de vous inscrire auprès de Marie-Ange Georges au 06 82 68 72 56.

     

    Je vous laisse le soin de communiquer ces informations à tous ceux qui vous entourent et qui seraient heureux de venir participer à cette journée pleine de joie et d’espérance.

     

    Avec mon fidèle dévouement.

     

    Isabelle de Tarlé  

  • Le Café Histoire de Toulon présente son cycle des causeries 2016-2017

     

    Le Graal, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République , 83000 Toulon
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com

  • Le royalisme aujourd'hui : Le dossier de Politique magazine

     

    Le royalisme aujourd'hui ? Pour ce qui est de son actualité, lisez donc l'article étonnant qui ouvre cette journée de Lafautearousseau.

    Vous verrez - vous en serez peut-être surpris - que le sujet est loin d'être indifférent pour près de 30% des Français. Sans que les royalistes s'en doutent ? Probablement. Le numéro d'été de Politique magazine propose sur ce thème - qui est donc porteur - un dossier qui était très attendu. 

    On y trouve le panorama que l'on espérait, étonnement divers et vivant. On peut y lire les articles - ou les interviews - de Jean-Baptiste d'Albaret, Jean Sévillia, Franck Ferrand, Louis Durtal, Bernard Pascaud, Christian Franchet d'Esperey, Louis Lorphelin, Yves Morel, Philippe Mesnard, Jacques Trémolet de Villers et Raphaël de Gislain. Le dossier se conclut par un entretien avec le prince Jean de France, duc de Vendôme.

    Vous retrouverez ces signatures, ces articles - repris par Lafautearousseau au fil des semaines de cet été - en cliquant sur les liens ci-dessous.

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    A lire dans Lafautearousseau ...

    Dossier complet Le royalisme, aujourd'hui

    Aujourd’hui, le royalisme

    Républicains, vraiment ?

    l'AF Provence vue par Politique magazine

    Qui sont les royalistes ?

    Frank Ferrand : « Les Français s'intéressent aux heures de gloire de notre pays »

    Bernard Pascaud : « Espérer juste »

    La renaissance des Camelots du Roi

    Le CMRDS, une université à succès

    De l'urgence de restaurer la monarchie

    « MONARCHISER » LES INSTITUTIONS, « ROYALISER » LE PAYS RÉEL...

    JEAN D'ORLÉANS « LA FAMILLE EST AU CŒUR DE L'ESPRIT DE RÉSISTANCE »

    UN ROI À LA RES PUBLICA

    EXTENSION DU DOMAINE RÉGALIEN

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  • Fin du Camp Maxime Real Del Sarte, « une université à succès »

    Les 184 participants ...

     

    Le Camp Maxime Real Del Sarte et l'Université d'été d'A.F. viennent de se terminer, avant-hier, dimanche.

    Le CMRDS a réuni 184 participants. (Photo). Cette édition, encore une fois, a été marquée par la qualité de la formation intellectuelle et militante ainsi que par la bonne humeur.

    Lafautearousseau - qui a pris part à la journée de clôture - aura sans-doute l'occasion d'y revenir plus en détails. 

    #CMRDS2016

    #UdtAF

  • Action Française • Un nouveau visuel sur les réseaux sociaux .... Pas très pro-Marianne !

     

    Nous l'avons déjà dit : la nouvelle génération d'Action Française communique beaucoup par les réseaux sociaux (prioritairement Facebook) et, sur ces derniers, notamment, au moyen de « visuels » version moderne des affiches qui, jadis, couvraient les murs et même les platanes. Technique récente et, parfois, langage ancien, voire anachronique, mais toujours véridique, celui des Camelots du Roi des premières saisons. Ici, Marianne, est appelée la Gueuse comme au vieux temps, où tout le monde - in et hors A.F. - savait de quoi il s'agissait. Témoin : ce dernier visuel réalisé par Action Française Bordeaux ... et relevé sur la page Facebook d'Action française Provence. Accompagné du commentaire repris ci-après .... LFAR  

     
    Depuis des années, gauche comme droite jouent un double-jeu face à l'islam radical. Si nos médias mettent en avant la « lutte anti-terroriste » sur le sol français, ils se gardent bien de pointer du doigt nos ententes avec le Qatar qui arme les djihadistes. La République a financé allègrement des milices islamistes en Syrie et pousse le vice jusqu'à participer au financement de mosquées salafistes ...sur notre propre sol. Nos impôts ne sont pas faits pour financer Daech !

    « L'Islam a toute sa place en France, en Europe. C'est un grand défi des années qui viennent : faire la démonstration que l'islam est totalement compatible avec la démocratie, avec la République, avec l'égalité des hommes et des femmes, avec le dialogue. » Manuel Valls à Mayotte le 11 juin 2015.

    « Aujourd'hui, et de manière définitive, l'Islam fait partie intégrante de notre environnement culturel, économique et urbain. » Nicolas Sarkozy, 12 décembre 2008  •
     
    marseille.etudiants@actionfrancaise.net