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  • Du bon usage de M. Trump

    Taormine : Sous l'Etna, un G7 autour du volcan Trump 

     

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

     

    M. Trump peut sembler tout à fait imprévisible et sa politique quelque peu erratique. 

    Et pourtant son récent voyage au Proche-Orient aura eu pour objet de rappeler et conforter, après la mise entre parenthèses par M. Obama, les deux alliances essentielles des Etats-Unis d’Amérique dans la région : avec l’Arabie séoudite et avec Israël, deux pays dont Washington se pose en garant et protecteur, celui-ci pour les raisons morales, culturelles et religieuses qui ont présidé à sa création (mai 1948), celui-là pour des raisons économiques et financières qui remontent au pacte du Quincy (février 1945). D’ailleurs, le voyage de Ryad aura été un succès commercial (contrats de quelque quatre cents milliards de dollars) et diplomatique (sommet islamo-étatsunien réunissant une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement).

     

    Il y a une certaine cohérence dans cette approche, Israël et l’Arabie séoudite étant en quelque sorte des alliés objectifs que rapproche leur commune hostilité à l’Iran. Ce dernier, ardemment chiite et violemment anti-israélien, les déteste et en est détesté. On comprend moins que M. Trump puisse ressusciter un « axe du mal » incluant Iran et Etat islamique, pourtant ennemis inconciliables. C’est en effet du Golfe qu’est diffusée et financée l’idéologie mortifère, née de la rencontre entre wahhabisme et salafisme, que véhicule l’Islam sunnite. L’Iran chiite a pu participer dans le passé à des actions à caractère terroriste mais il est aujourd'hui tout entier investi dans une politique régionale laissant la pratique de la terreur internationale aux sunnites d’« Al Qaïda » et/ou de « Daesh ».

     

    On sait que la diplomatie française est devenue inaudible dans la région pendant le quinquennat de M. Hollande du fait d’un engagement exclusivement idéologique. Les manoeuvres de M. Trump lui offrent peut-être une opportunité, celle de ré-exister. En stigmatisant l’Iran (et ses alliés), en prenant parti dans le conflit religieux inter-islamique, en semblant négliger les deux acteurs essentiels que sont la Turquie et la Russie, M. Trump laisse à un pays comme la France une marge certaine de manoeuvre.

     

    On verra bien si MM. Macron et Le Drian sauront en profiter. Suggérons quelques pistes : ne pas pratiquer la politique du pire en favorisant l’explosion de la région par Kurdes interposés, distinguer explicitement Etat islamique (organisation terroriste idéologique à détruire) et Iran (avatar de l’ancienne Perse avec qui il faut collaborer dans toute la mesure du possible), se rapprocher de la Russie qui ne constitue aucune menace pour nous, etc. Il ne s’agit pas de rompre avec nos alliés américains, ni d’avoir de mauvaises relations avec les monarchies du Golfe. Il convient d’affirmer, par une diplomatie active, la singularité de la France - ce qui est une des conditions de notre existence nationale. 

  • Une Foi, une Loi, un Roi, par Guy Adain.

    Tout est vivant : la Mort n’existe pas !

    Dans les entrailles de la Terre la Vie bouillonne en lave incandescente, la force de la vie est là. Les volcans fument et crachent. La Terre respire et rejette son trop plein d’énergie en fusion. La Matière que nous pensons inerte, la roche, la pierre, coule en lave : c’est la Vie !

    Non, la Mort n’existe pas ! Ni sous la Terre, ni sur la Terre, ni dans les Airs !

    Sur la Terre, la Vie pullule, de la moindre bactérie à la plus petite cellule. Partout c’est un grouillement de Vie, et ce que nous nommons Mort, n’est que transformation. Jamais il n’y a arrêt et dans le fin fond de la Terre, la Matière est épurée, transformée en Or pur, c’est la Vie qui coule…

    Et vivent mers et poissons, bêtes et plantes, ciel et volatiles,

    et nous, et nous, et nous : L’Humanité !

    Nous croyons avoir tout inventé, nous croyons pouvoir tout dominer. Mais ce n’est pas en l’Homme qu’il faut croire :

    c’est en Dieu !

    Il faut avouer son ignorance en contemplant la Création ; merveille des merveilles et en aimant d’amour sincère et passionné : la VIE !

    Toute Vie sur Terre et dans l’Univers qui nous contient a l’obligation de remplir sa mission et jouer son rôle.

    Le rôle que nous avons, nous humains ne diffère pas de celui de la Nature.

    Comme le Pommier qui donne des pommes, (bonnes ou mauvaises)

    connaissons notre rôle et jouons le avec application, chacun à sa place et selon son scénario.

    Les mauvais joueurs, seront immanquablement éliminés.

    La Vie sur Terre et au sein de l’Univers est parfaitement ordonnée, il n’y a aucun hasard, juste une multitude de choses que nous ignorons.

    La difficulté, notre grand questionnement est :

    « Quel est mon rôle dans tout ça ? »

    On ne le trouvera qu’au plus profond de son coeur, et à condition de se dépouiller de tout orgueil, et creuser en nous toujours plus profond ! Nous sommes des chercheurs d’Or, mais quand on recherche le plus précieux, il faut y aller avec la plus grande humilité !

    Pour nous aider, nous qui ne sommes que des animaux imparfaits, nous avons une Âme !

    Une Âme qui donne le La ! Âme comme Amour.

    Jésus l’a résumé en une phrase :

    « aimer vous les uns les autres ! »

     

    Il faut vivre selon la Loi de la Vie et l’Ordre du Monde.

    • La Loi de la Vie, c’est aimer Vivre !

    • L’Ordre du Monde, c’est respecter la Loi !

     

    Le Secret de la Loi de la Vie c’est d’avoir :

    • Une Foi pour croire.

    • Une Loi pour aimer et ne pas déroger.

    • Un Roi comme modèle et garant.

     

    Guy Adain

    24/09/2020

     

    PS/ Et nous, Royalistes, notre rôle est de diffuser la Bonne parole, toujours et inlassablement…

    Nous avons la Foi,

    Nous connaissons la Loi, et

    Nous avons un Roi.

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  • Balade dans les banlieues de ce qui fut la Douce France. Ou : Pauvres ”jeunes” !.....

                Ou encore : la République danse sur un volcan.....

                Des "jeunes" –qui pourtant se préparent à payer nos retraites, nous disent les gogos qui nous prennent précisément pour des gogos…- ont à nouveau, et par deux fois, et dans deux endroit différents, agressé la police.

               On lira ci-dessous les deux dépêches AFP datées du 8 février relatant cesévènements : ils sont tristes et inquiétants pour nous, mais chez les bobos/gauchos/trotskos on hurlera à la police fasciste ! Et on se demandera si on ne peut pas les laisser jouer tranquilles ! C'est vrai, quoi : s’ils ne peuvent même plus s‘amuser sans que la police intervienne !.....

                Première dépêche AFP : Villiers-le-Bel: un policier blessé lors d'une rixe avec des jeunes.

               "Un policier a été légèrement blessé samedi soir (7 février donc, ndlr) au cours d'une rixe entre forces de l'ordre et une cinquantaine de jeunes de Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), a-t-on appris dimanche de source policière. Le policier blessé présentait des coupures aux jambes et a été transporté au centre hospitalier de Montmorency. Peu avant 22H00, les forces de l'ordre s'étaient rendues sur place, dans le quartier de la ZAC, allée de Derrière-les-Murs, après avoir été prévenues par le gardien d'un immeuble qui s'était plaint d'une vitre brisée. Les fonctionnaires, environ une vingtaine, ont alors été pris à partie par une cinquantaine de personnes qui leur ont lancé divers projectiles, notamment des bouteilles de verre, des engins incendiaires et des mortiers d'artifice, a-t-on expliqué de même source. Aucun individu n'a été interpellé."

                Fin de la première dépêche. Aucun interpellé !

               Deuxième dépêche : Rodéo en Seine-et-Marne : un interpellé.

              "Un automobiliste soupçonné d'avoir lancé des projectiles contre la police à la sortie d'une soirée "rodéo" à Coulommiers (Seine-et-Marne) a été interpellé et placé en garde à vue, a-t-on appris dimanche (8 février, ndlr) de source policière. Cette personne a été interpellée à la sortie d'une "rodéo" - course automobile amateur -, après qu'une bande de jeunes s'en fut pris à des fonctionnaires de police qui intervenaient pour disperser l'ensemble des spectateurs, a expliqué cette source. Ils étaient "une trentaine", dont des participants au rodéo et des badauds à lancer des projectiles contre la police, a-t-elle ajouté, précisant qu'il a fallu "une heure environ" pour les disperser. Les jets de projectiles n'ont pas fait de blessés. L'enquête a été confiée au commissariat de Coulommiers."

               Fin de la deuxième dépêche . Une heure, tout de même, pour les disperser….

               On ne pourra pas éternellement continuer comme cela. Il faudra bien, un jour, remettre de l'ordre en France, et dans toute la France. Mais cela ne pourra pas simplement passer par un traitement classique de la délinquance, par une gestion normaleet habituelle de personnes qui se flattent, précisément de refuser d'être dans la norme et de vivre conformément à nos habitudes ancestrales. Il faudra bien, un jour, employer le seul remède d'envergure qui prenne le mal à sa racine : déchoir de la nationalité française ceux qui ne s'en montrent pas dignes, et les expulser sans délai, et pour toujours, du territoire national.....

  • Jeanne d'Arc 2014 !...

    jeannedarc2014 copie.jpgComme pour les manifestations "Louis XVI", lafautearousseau publie volontiers les annonces de toutes les manifestations "Jeanne d'Arc" organisées partout en France qui lui seront signalées; il se veut ainsi la maison commune de tous ceux qui oeuvrent "sans nostalgie ni folklore", dans le cadre d'un "royalisme intelligent"...

    Sur le sens et l'historique de cette Fête nationale :

    * voir dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet les deux photos : "10 mai 1920 : Barrès et le Cortège de Jeanne d'Arc"  et "La Fête de Jeanne d'Arc" ...

    * lire aussi les deux courts textes de Georges Bernanos et de Vladimir Volkoff :

    - Prière à Jeanne d'Arc.pdf par Georges Bernanos...

     - priere a Jeanne.pdf par Vladimir Volkoff...

    * Paris : 

    2 Journées patriotiques : Samedi 10 et Dimanche 11 mai 2014

    * SAMEDI 10 MAI : RÉUNION PUBLIQUE : SAMEDI 10 MAI 2014.pdf

    * DIMANCHE 11 MAI : CORTEG TRADITIONNEL DE JEANNE D'ARC :

    jeannedarc2014-2.jpg

     

    * Donrémy, 10 et 11 mai :

    http://www.catholique-vosges.fr/fetes-de-jeanne-d-arc-10-et-11-mai-2014,5608 

     

    * Orléans, du 29 avril au 10 mai :

    http://www.orleans.fr/evenementiel/jeanne-darc/accueil.htm

    Et Jeanne d'Arc sera... :

    http://centre.france3.fr/2014/02/10/jeanne-d-arc-2014-s-appelle-felicite-412797.html

     

    * Reims : Fêtes Johanniques, 31 mai et 1er juin :

    http://www.reims-tourisme.com/tabid/12559/OffreId/2fea92dd-d8fd-4d18-a680-fad505c50a5d/Default.aspx

    Et Jeanne d'Arc sera... :

    http://champagne-ardenne.france3.fr/2014/02/03/fetes-johanniques-de-reims-presentation-de-jeanne-d-arc-et-de-charles-vii-408313.html

     

    * Marseille, jeudi 15 mai : Traditionnellement, le Café politique de lafautearousseau du deuxième dimanche de mai se rattache à la leçon politique de Jeanne, adaptée au temps présent. Exceptionnellment, cette année, et au vu des circonstances, ce Café sera déplacé au jeudi 15 mai (au lieu du samedi, sa date habituelle) et transformé en une conférence-débat (à 18h30, suivie d'un repas) animée par le prince Sixte-Henri de Bourbon Parme, qui sera reçu par la Fédération Royaliste Provençale, pour traiter de la crise Ukrainienne, un volcan au coeur de l'Europe. (Renseignements : 06 08 31 54 97)

    * Nantes, dimanche 11 mai : Hommage à Sainte Jeanne d'Arc à 11 h 30, devant l'Eglise Saint Clément.
     
    * Sainte Anne d'Auray (56), 18 Mai : Hommage à Sainte Jeanne d'Arc, organisé par l'Union Royaliste Bretagne Vendée MilitaireRendez vous à 15h au Monument du Comte de Chambord. 

    * Nice, dimanche 11 Mai : Messe à 10h, Déjeuner à 12h : Renseignements : Jean-Pierre Thouvenin (04.93.81.22.27 / 06.34.47.67.03.).

  • Sur le site officiel de l'Action française : La violence du pays légal, l’éditorial de François Marcilhac

    La rhétorique libérale n’a finalement pas changé, depuis le XIXe siècle : il existe toujours des classes dangereuses dont les honnêtes gens doivent se méfier. Depuis le déclenchement du mouvement des Gilets jaunes, il n’est de cesse dans les médias officiels et chez les responsables du pays légal, de dénoncer le retour d’une prétendue violence politique, voire un ensauvagement de la société française, fût-ce en créant cette violence, comme en témoigne la liberté d’action des black blocs lors des manifestations que l’exécutif veut discréditer.

    maxresdefault.jpgDe cette rhétorique de la peur participe également la diabolisation d’actes passant jusque là pour de simples chahuts : les actions des agriculteurs opposés au CETA traitées cet été d’ « attentats » par Castaner ou encore Macron qualifiant l’intrusion de quelques grévistes au siège de la CFDT, syndicat proche du gouvernement et de la Commission européenne, rien moins que de « honte pour notre démocratie », avant d’être lui-même, quelques heures plus tard, l’objet d’un charivari, évidemment criminalisé, à la sortie d’un théâtre parisien. Il serait toutefois injuste de dater de Macron le retour de cette rhétorique, et de la violence du pays légal à l’encontre du pays réel que cette rhétorique a pour but de justifier. Si, le mardi 14 janvier, le président du groupe communiste à l’Assemblée nationale, André Chassaigne, a, non sans raison, accusé le gouvernement d’avoir « rompu avec la doctrine française du maintien de l’ordre, qui repose sur la prévention des troubles, l’absolue nécessité de l’usage de la force et une réponse proportionnée à la menace », il convient de noter que, sous Hollande, la Manif pour tous, sans que cela émeuve alors la gauche, était accusée de provoquer, par le simple fait de manifester, haine « homophobe » et violence d’ « extrême droite », ce qui a permis au pouvoir de rompre une première fois avec la doctrine française du maintien de l’ordre. Et déjà, le Conseil de l’Europe de dénoncer l’exécutif français pour l’extrême violence de sa répression.

    Il est vrai qu’avec Macron la violence du pays légal à l’encontre des Français est encore montée d’un cran : plusieurs dizaines de manifestants mutilés, incarcérations préventives innombrables, une pluie encore jamais vue de condamnations à de la prison ferme de simples opposants et dénégation par le pouvoir des violences policières, jusqu’à ce que Macron lui-même, bientôt relayé par Castaner, leur patron, lâche ceux qui ont fait le sale boulot à la demande de l’exécutif.

    À l’approche des élections municipales et se sachant déjà dans une mauvaise posture, le pouvoir, qui voit les grèves s’essouffler mais ignore quelles formes peut prendre le mal être de la société française, dont l’opposition majoritaire à la réforme des retraites n’est qu’un des symptômes, se sait piégé par la stratégie de la tension qu’il a lui-même choisie. Donnant des gages illusoires en rappelant les forces de l’ordre à l’éthique, après les avoir incitées à rompre avec elle, le pays légal sait qu’il gouverne désormais au-dessus d’un volcan. Diviser pour mieux régner peut se retourner contre soi, lorsque ceux qu’on a voulu opposer s’aperçoivent qu’on les a bernés. Macron a tout d’abord désigné à l’hostilité des classes moyennes les Français les plus pauvres ou les plus précaires en méprisant ouvertement les Gilets jaunes. Or, aujourd’hui, tant avec une réformes des retraites dont les classes moyennes, quel que soit leur statut — public, privé, salarié, indépendant — seront les premières perdantes, qu’avec un dégringolade des services publics les plus nécessaires — hôpitaux, pompiers, police, justice —, toutes les composantes du pays réel s’aperçoivent enfin que Macron et ses satellites leur ont menti. Et que nous sommes tous concernés par la politique de destruction de la société française actuellement menée.

    À cette violence du pays légal au service de l’oligarchie, opposons une détermination sans faille : celle du pays réel à recouvrer les voies du Bien commun.

  • Patrimoine cinématographique • Beaumarchais, l’insolent

    Par Pierre Builly

    Beaumarchais, l'insolent d'Édouard Molinaro (1996)

    20525593_1529036520490493_4184281983923317414_n.jpgLa vie en tourbillon

    Quelquefois le culot paye et le public suit.

    À moins de considérer que ce qui fut possible en 1996 ne serait pas concevable aujourd'hui, où les progrès de la massification, de l'inculture et des blockbusters ne permettraient pas de parier un kopeck sur le succès au Box-Office d'un film français intelligent, brillant, consacré à un auteur qu'on ne joue plus guère et à une période historique peu connue. 

    En tout cas Édouard Molinaro, en adaptant avec Jean-Claude Brisville (auteur, puis cinéaste du remarquable Souper) une pièce de 1950 de Sacha Guitry, a eu la main singulièrement heureuse et a donné à Fabrice Luchini ce qui est sans doute, à ce jour, son meilleur rôle de premier plan au cinéma. 

    Là une parenthèse : comment ne pas se désoler qu'un acteur aussi immense, de l'importance d'un Jouvet ou d'un Raimu, qui peut tenir des salles entières sous le charme en lisant une fable de La Fontaine, une page de Louis-Ferdinand Céline, un extrait du philosophe réactionnaire Philippe Muray, n’ait pas trouvé un rôle à sa mesure, comment ne pas se désoler qu'aucun grand réalisateur n'ait pu l'employer pour un film majeur ? Qu'est-ce qu'on mettrait en exergue si, par malheur, il disparaissait demain ? La discrète de Christian Vincent, Confidences trop intimes de Patrice Leconte, Alceste à bicyclette de Philippe Le Guay... quelques bons films paisibles ; et puis des apparitions ici et là, souvent brillantes, chez Éric Rohmer ou François Ozon... Rien qui marque durablement. 

    Mais qu'il est bon dans Beaumarchais, un rôle fait pour lui, tout de légèreté, de brio, d'élégance, de désinvolture, de talent... Peut-être parce que, finalement, comme son personnage il privilégie la qualité de sa vie à la qualité de son œuvre... 

    17807.jpgLe film reprend avec une grande fidélité les péripéties dignes d'un roman feuilleton de la vie de Pierre Caron de Beaumarchais entre 1773 et 1780, marquées par le succès des deux pièces qui l'ont immortalisé (Le barbier de Séville et Le mariage de Figaro) et donc ses démêlés avec les Parlements et les financiers (il était néanmoins lui-même à la tête d'une fortune considérable), mais aussi par ses activités d'agent secret au service de la Couronne, son action en faveur des Insurgents d'Amérique et par la faveur des Rois, Louis XV puis Louis XVI, agacés devant un esprit aussi rétif mais admiratifs de son énergie et de son inventivité. Je m'étonne et me réjouis qu'un récit historique qui exige un minimum de connaissances sur cette période complexe des dernières années d'Ancien Régime ait pu remporter un grand succès public, mais je ne suis pas certain que tout le monde ait bien compris la subtilité de plusieurs passages. 

    En tout cas Molinaro, qui a disposé de moyens techniques et financiers importants (voir l'intéressant making off du bonus) a filmé cela avec esprit et dans l'esprit de Guitry : on s'amuse d'ailleurs beaucoup de voir, au fil des séquences, comme chez le Maître, dans ses grandes machines historiques (Si Versailles etc.), surgir des visages d'acteurs connus venir jouer  des rôles de quelques lignes et c'est un bonheur que de les reconnaître au passage (Michel Serrault en Louis XV, mais aussi Jean-Claude Brialy, Jean Yanne, Guy Marchand, François Morel, José Garcia et bien d'autres...) 

    Trav9.jpgEt mention spéciale pour le choix des demoiselles : Claire Nebout prête sa beauté androgyne au Chevalier d'Éon (on ne saurait faire meilleur choix), Isabelle Carré, Florence Thomassin sont de ravissantes soubrettes de théâtre, Sandrine Kiberlain interprète la troisième (et dernière) épouse de l'auteur avec le grand talent qu'on lui connaît. 

    Et Fabrice Luchini, donc, impeccable, rieur, allègre, spirituel. Le monde danse sur un volcan et, depuis que les Parlements, les Jansénistes, la haute noblesse et les Gallicans, coalition improbable et suicidaire, ont eu la peau de la réforme Maupeou, rien ne peut empêcher l'Ancien Régime de courir à sa perte. Il n'est pas certain que Beaumarchais s'en réjouisse, loin de là ; mais que peut-il devant l'aveuglement ?  

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    DVD autour de 5 € .

    Retrouvez l'ensemble des chroniques hebdomadaires de Pierre Builly sur notre patrimoine cinématographique, publiées en principe le dimanche, dans notre catégorie Culture et Civilisation.
  • Patrimoine cinématographique • Le discours d’un Roi

     

    Par Pierre Builly  

    Le discours d’un Roi de Tom Hooper (2010)

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    Le miracle de la fonction  

    Un scénario en or, équilibré entre le drame personnel et la situation historique. Des acteurs extrêmement bien choisis, sans outrances, sobres et exacts. Une période suffisamment proche de nous et suffisamment étrangère aux préoccupations d’aujourd’hui.

    De là à mériter une pluie d'Oscars ? Tant que ça... ? Pour l'originalité de l'histoire et pour le contexte politique, assurément ; mais davantage ?

    Le-roi-son-therapeute-et-la-reine_width1024.jpgPour qui est interrogatif, comme je le suis, sur la nature du Pouvoir, la charge épouvantable, imméritée, indésirée qui pèse sur ceux qui la reçoivent sans l'avoir revendiquée, qui la prennent comme une fatalité (voir Que la fête commence ou Marie-Antoinette) le film de Tom Hooper est une médiation superficielle, mais intelligente. George VI n'a pas davantage envie que son frère aîné Édouard VIII d'assumer la responsabilité qui lui incombe et dont il est comptable devant la Nation britannique à une des périodes les plus angoissantes de l'Histoire : en décembre 1936, date de son accession au Trône, les difficultés économiques nées de la Crise mondiale de 1929 sont bien loin d'être retombées et l'Europe toute entière commence à percevoir les soubresauts d'un volcan qui va la ravager.

    le-discours-dun-roi-e1532182391789.jpgLe film de Tom Hooper mixe intelligemment le drame personnel et familial du duc d'York, affligé par un irrépressible bégaiement, et sa conjonction avec la montée des périls. Le point culminant en est évidemment le discours prononcé devant le Royaume tout entier recueilli, inquiet et grave lors du déclenchement de la Guerre, le 3 septembre 1939.

    Lediscoursdunroi3.jpgDiscours d'une grande force, d'une grande hauteur de vues (rédigé par qui, au juste ? Le Premier ministre, Neville Chamberlain, sans doute), mais dont la dramaturgie est accentuée par l'incertitude qui pèse sur la difficulté pour le Roi de le prononcer ; images très émouvantes d'un peuple qui ne sait pas encore qu'il supportera tout seul, une longue année terrible, entre juin 40 et juin 41, le sort du monde civilisé et qui le fera impeccablement.

    L'hommage rendu à la Grande-Bretagne est justifié et remarquable et j'ai bien du regret que notre bel aujourd'hui français ne cherche pas dans notre propre histoire d'aussi remarquables moments d'émotion et de fierté, au lieu de se perpétuellement scarifier et rouvrir les plaies, dans une course à la honte et à la culpabilité, réelle ou prétendue. Mais ceci est une autre histoire, comme disait le grand Kipling, Anglais exemplaire.

    arton4580.jpgDonc les acteurs. Ils sont pour beaucoup dans le succès mérité du Discours d'un Roi ; j'avoue bien volontiers n'en connaître aucun, n'avoir jamais vu un de leurs films, et être admiratif devant leur tenue, là aussi toute britannique ; une mention spéciale pour Ève Best, incarnation physique à peu près parfaite de la diabolique Wallis Simpson ; je suis assez vieux pour avoir eu la tête farcie, pendant mes années de jeunesse, par les images du couple princier, duc et duchesse de Windsor, dont les hebdomadaires étaient emplis et qui étaient des figures hautement symboliques du Paris mondain qui n'était pas encore celui de la Jet-Set, mais celui d'une aristocratie décavée et pourrissante, bien élevée, morbide. Mais des bravos pour les deux acteurs principaux, Colin Firth, George VI aux capacités limitées, mais conscient de sa mission et Geoffrey Rush, l’orthophoniste fêlé qui se prend au jeu.

    Le film serait un très bon film s'il était mieux filmé ; ça n'a manifestement pas été la préoccupation principale de Tom Hooper ; abus de gros plans, de travellings sans raisons d'être ; image jaunâtre comme celle du Fabuleux destin d'Amélie Poulain, jaune et verte, comme si l'hommage à la couleur sépia des anciennes photos était devenu le pertuis obligé pour nous faire prendre conscience du passage des années...  

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    DVD autour de 10 €     

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  • Affaire Benalla : une crise de régime ?

     

    Par   

    2293089609.14.jpgSi l'affaire Benalla, en soi-même, est, comme on l'a dit, une souris qui a accouché d'une montagne - médiatico-politicienne s'entend - elle n'en atteste pas moins d'une crise de régime béante, crise systémique, non pas crise circonstancielle, crise de fond, institutionnelle, dont Maxime Tandonnet décrit ici les ressorts profonds, presque avec effroi. Et l'on y sent du désarroi [Figarovox - 23.07]. Conseiller de Nicolas Sarkozy à l'Elysée de juin 2005 à août 2011, Maxime Tandonnet sait de quoi il parle. Ce qu'il remet en cause ici, c'est le système électif appliqué à la désignation du Chef de l'Etat. Son analyse renvoie aux déclarations royalistes d'Emmanuel Macron, alors qu'il n'était que ministre de l'économie, en juillet 2015.  LFAR

     

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    Nous finissons par en avoir l'habitude. En France, un président de la République est élu dans l'euphorie, nouveau sauveur providentiel attitré. Puis, dans la foulée, une assemblée nationale est élue à sa botte, parce que beaucoup de sottises font croire qu'il est essentiel de « donner une majorité au président ».

    Pendant six mois, l'enthousiasme est de règle : Unes dithyrambiques de Paris-Match, reportages qui magnifient le demi-dieu que la France s'est donné etc... Le Président se rend compte bien vite de son côté que la réalité est infiniment plus complexe que le monde virtuel qu'il a conçu pour faire rêver les Français.

    Donc, pour s'accrocher à l'image qu'il a inventée de lui-même, il communique, s'agite, gesticule devant les caméras de télévision à tout propos, lance de fausses réformes, les plus tapageuses et les moins utiles que possibles. Les présidents ne sont pas tous les mêmes, et ils le font avec plus ou moins d'habileté. Mais le syndrome de la déconnexion, du président coupé des Français, s'installe. D'ailleurs, il n'a rien d'illusoire: l'orgueil élyséen, le sentiment d'avoir accompli un prodigieux exploit et d'être devenu le « premier Français » est une sorte d'ivresse qui par définition, coupe du sens des réalités et du ressenti populaire, engendre un dangereux sentiment d'invulnérabilité et de toute-puissance factice : tout est permis, tout est possible ! Or, le peuple n'est pas complètement dupe et les sondages s'effilochent, mois après mois, dès septembre. La France d'en haut, médiatico-politique, celle qui s'exprime, commence à s'ennuyer. Alors tombe, au bout d'un an environ, l'heure de l'inévitable « scandale d'État ». Après Cahuzac et « Léonarda » vient l'affaire Benalla. Nous le savions, nous l'attendions, pas forcément de ce côté-ci mais le scandale dit d'Etat devait venir. Mon but n'est pas de réduire les responsabilités individuelles: dans les choix, dans les comportements, elles sont évidemment réelles. Mais pour autant, la perfection n'existe pas et quels que soient le président et son entourage, dans ce système qui concentre toute l'essence du pouvoir dans une image présidentielle, le scandale d'Etat est inévitable, au bout d'un an, qu'il vienne d'ici ou d'ailleurs. Mélenchon, le Pen, Hamon, ou tout autre, y compris des LR, au bout d'un an, seraient plongés dans un autre scandale d'État. Et alors, un système entièrement fondé sur l'image présidentielle s'effondre : finie la confiance, l'envie, l'enthousiasme.

    Maintenant, il faut tenir les quatre années qui viennent, malgré le rejet viscéral de la nation, dans la seule espérance d'une réélection, à la faveur du déchirement du corps électoral et du chaos politique. Et c'est ainsi que la France, dans tous les domaines (économie, emploi, social, autorité de l'État, niveau intellectuel), plonge de décennie en décennies. Par où commencer ? Par une prise de conscience de chacun d'entre nous ! Le régime politique français (pas seulement les institutions mais aussi la culture politique) est à bout de souffle et entraîne le pays comme un boulet par le fond.   

    Maxime Tandonnet           

    Ancien conseiller de Nicolas SarkozyMaxime Tandonnet décrypte chaque semaine l'exercice de l'État pour FigaroVox. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont Histoire des présidents de la République, Perrin, 2013. Au coeur du Volcan, carnet de l'Élysée est paru en août 2014. Son dernier livre, Les parias de la République (Perrin) est paru en 2017. Découvrez également ses chroniques sur son blog.

  • L'Afrique Réelle n°128 - Août 2020, par Bernard Lugan.

    Source : http://bernardlugan.blogspot.com/

    Sommaire

    Dossier : Le volcan éthiopien
    - L’Ethiopie à la croisée des chemins (1991-2020)
    - La mosaïque ethnique éthiopienne
    - La question  Oromo

    bernard lugan.jpgDossier : Congo, l’injustifiable repentance belge
    - Si la Belgique doit s’excuser de quelque chose, c’est d’avoir accordé l’indépendance trop tôt et trop rapidement au Congo
    - La démocratie ethnique congolaise
    - La Belgique doit-elle demander pardon d’avoir combattu les esclavagistes ?
    - La Belgique n’a pas pillé le Congo
    - L’immense œuvre coloniale belge au Congo


    Editorial de Bernard Lugan

    Les Oromo finiront-ils par détruire l'Ethiopie ?

    Les évènements qui secouent actuellement l’Ethiopie démontrent une fois de plus qu’en Afrique, si l’ethnie n’explique pas tout, rien ne s’explique sans elle. 
    En effet, voilà un vieil Etat mosaïque jadis rassemblé par les Amhara auxquels, en 1991, ont succédé les Tigréens, et qui voit aujourd’hui s’opposer de nouveau ses ethnies. A telle enseigne que l’existence même du pays est menacée. 
     
    Et que les idéologues de l’africanisme français ne viennent pas nous dire une fois de plus qu’il s’agit là du résultat de la colonisation. Hormis une plus que brève parenthèse italienne de six années, l’Ethiopie ne fut en effet jamais colonisée. 
    Quant à l’actuelle revendication des Oromo (environ 40% de la population), ceux qui étaient péjorativement appelés Galla, elle résulte d’invasions ayant débuté au XVIe siècle.
    Avec sagesse, les autorités éthiopiennes des années 1990 avaient tenté de régler la question ethnique minant le pays au moyen d’une constitution ethno-fédérale. Durant deux décennies, l’expérience sembla réussir. Mais dès 2012, après la mort de Mélès Zenawi, le leadership des Tigréens fut contesté et, depuis, l’unité du pays est de nouveau menacée. Or, l’Ethiopie est la clé de voûte de la stabilité d’une région stratégique dans laquelle se superposent les conflits.
     
    RDC : Les conséquences d'une indépendance bâclée
     
    En 1960, cédant à la panique et ne tenant aucun compte de l’hétérogénéité ethnique et des définitions fédérales du Congo telles qu’elles étaient pourtant clairement apparues lors des élections législatives (voir le tableau page 17 de ce numéro), les autorités belges de l’époque remirent de fait le pouvoir à Patrice Lumumba, un leader centralisateur. Comme il n’avait derrière lui que 31% des électeurs des partis congolais qui étaient tous des partis ethniques, les 69% de fédéralistes entrèrent en rébellion. Ce fut alors la désintégration de ce qui avait été le prospère Congo belge. 
     
    Là est le péché originel dont la RDC ne parvient pas à se libérer. Et de cela, la Belgique est effectivement responsable. 
    Non d’avoir colonisé le Congo qui fut, comme cela est montré dans ce numéro une colonie modèle contrairement à ce que les culpabilisateurs professionnels tentent de faire croire, insolitement soutenus en cela par les insensés « regrets » du roi des Belges (voir mon communiqué du 2 juillet dernier).
     
    Ethno-masochisme 
     
    Emmanuel Macron a chargé  Benjamin Stora, spécialiste de la transposition en langue française de l’histoire officielle algérienne, d’une mission « sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ». A quand une mission destinée à dresser le bilan du communisme confiée au journal L’Humanité ? Pour la réfutation de l’histoire de l’Algérie écrite par le FLN et popularisée en France par Benjamin Stora, voir mon livre Algérie l’histoire à l’endroit.
  • Plaidoyer pour un retour de la monarchie !, par Fré­dé­ric de Natal.

    « La solu­tion dynas­tique aurait l’avantage de faire dis­pa­raître la riva­li­té quais struc­tu­relle entre le pré­sident de la répu­blique et le pre­mier ministre et de rééqui­li­brer la consti­tu­tion gaul­lienne selon la lettre et l’esprit du texte de 1958 (…) ».

    Crise iden­ti­taire, éco­no­mique, sociale et poli­tique, la France fait désor­mais face aux menaces d’une dérive auto­ri­taire du gou­ver­ne­ment, qui pro­fite de la crise du covid-19 pour s’octroyer qua­si­ment les pleins pou­voirs. Une situa­tion inquié­tante et anxio­gène pal­pable chez les fran­çais et qui pour­rait plon­ger l’Hexagone dans une guerre civile. Sys­tème ins­ti­tu­tion­nel encore pré­sent dans de nom­breux pays, dont l’Europe, la monar­chie appa­raît de nou­veau  comme une alter­na­tive cré­dible à une Vème Répu­blique éta­ti­que­ment épui­sée et sur son lent déclin. Avec trois pré­ten­dants au trône, deux Bour­bons et un Napo­léon, les fran­çais ont le choix du roi !

    Mena­cée par le ter­ro­risme et la remise en cause de sa paix civile,  au bord de la catas­trophe finan­cière, la France est un vol­can citoyen qui gronde depuis plu­sieurs mois. Face à un gou­ver­ne­ment qui n’arrive pas à endi­guer une crise morale qui frappe de plein fouet les fran­çais ni à trou­ver des solu­tions à la crise sani­taire, liée à la pan­dé­mie covid-19, qui secoue l’Hexagone, nos com­pa­triotes se cherchent une alter­na­tive.  « La monar­chie consti­tu­tion­nelle est une bana­li­té en Europe, que ce soit au Royaume-Uni, au Dane­mark, en Nor­vège …alors pour­quoi pas chez nous ?». Inter­viewé par le maga­zine l’Express en 2019, le prince Jean d’Orléans, héri­tier des Capé­tiens, pose cette ques­tion per­ti­nente qui com­mence à faire débat par­mi la classe poli­tique, quoique prompte à cri­ti­quer ou pro­fi­ter de toute la pompe monar­chique qui carac­té­rise la Vème répu­blique et sa consti­tu­tion taillée sur mesure pour un roi. Raillée, sem­pi­ter­nel­le­ment cari­ca­tu­rée,  mal­me­née par l’histoire offi­cielle, avec presque un mil­lé­naire d’existence,  la monar­chie fran­çaise a pour­tant un bilan dont elle ne sau­rait rou­gir et sur lequel ont mar­ché ample­ment les répu­bliques qui se sont suc­cé­dées depuis 1870.

    La suite sur Monar­chies et dynas­ties du monde

    Relayé par le blog national RN/CRAF.

    https://www.actionfrancaise.net/

    https://www.actionfrancaise.net/2020/11/26/plaidoyer-pour-un-retour-de-la-monarchie/

  • Laurence Trochu : « La pensée conservatrice est en train de redessiner le paysage politique français ».

    Laurence Trochu, vous êtes présidente du Mouvement conservateur. Dimanche 26 septembre se tient, à Asnières, la Journée du conservatisme avec, à l’affiche, de nombreuses personnalités du monde médiatique et politique (Éric Zemmour, Mathieu Bock-Côté, Christine Kelly…), réunies autour de plusieurs tables rondes. Qu’attendez-vous de cette rencontre ? 

    gabrielle cluzel.jpegCette rencontre est assez unique en son puisqu’elle réunit une trentaine d’intervenants de premier plan du monde médiatique, intellectuel et politique. Elle est le signe que la pensée conservatrice est en train de redessiner le paysage politique français. Le Mouvement conservateur est précurseur, depuis maintenant plusieurs années, pour convertir ce débat d’idées en réalité politique. Aujourd’hui, il est clair que l’élection présidentielle se jouera sur des thématiques conservatrices. Quand la menace sanitaire, économique, sécuritaire est omniprésente, chacun réalise ce à quoi il tient, ce qu’il veut conserver et transmettre.

    Au-delà de la bioéthique, le clivage conservatisme/ serait donc, selon vous, une grille de lecture pertinente pour aborder tous les grands sujets – sécurité, souveraineté, identité, écologie, santé, pouvoir d’achat… – de la campagne électorale ?

    Certains se perdent et perdent du temps dans des castings et des compétitions d’ego. Le Mouvement conservateur s’est placé sur le débat des idées : nous avons déterminé des lignes claires qui fondent le socle conservateur. Elles s’inspirent d’une vision de l’homme et de la qui sont à l’opposé du qui liquide et détruit au motif que ce qui est nouveau serait nécessairement un progrès. Mais notre rôle n’est pas d’être un think tank, nous sommes un parti politique. Nous avons décliné, l’année dernière, notre vision politique en propositions politiques très concrètes. Ce n’est pas une énumération de mesures exhaustives. Face à l’urgence à laquelle la France est confrontée, nous raisonnons en termes de priorités.

    Nous avons ouvert la voie du conservatisme politique, qui en appelle au bon sens, à ce qui unit à la fois la bourgeoisie et les classes populaires : l’amour de notre pays, l’attachement à notre civilisation, la volonté de retrouver la confiance en l’avenir pour reconstruire ce qui a été détruit. Je pense particulièrement à l’école, la souveraineté juridique et politique, la famille, tout ce qui est à même d’apporter de la stabilité dans un monde qui danse sur un volcan !

    Le conservatisme est pétri de réalisme quand le est un rêve béat pétri d’une croyance mortifère dans le changement pour le changement : réalisme face au risque que représente l’immigration, réalisme face au carcan que représente l’actuelle Europe pour notre souveraineté, réalisme face au fait que le travail et l’éducation ne sont plus au niveau pour reconquérir notre souveraineté économique.

    a suggéré, il y a quelques semaines, à la cantonade – ou pas -, qu’Éric Zemmour se présente à la primaire de la droite. Une galéjade ou une bonne idée ? Plus largement, quel est votre avis sur cette primaire ?

    La primaire ou le congrès : du bruit dans la cuisine et un soufflé qui retombe ! Nous n’avons plus le temps de disserter sur le « comment », et ça n’intéresse pas les Français qui attendent depuis trop longtemps qu’un candidat de droite affirme une différence de nature avec le d’En Marche ! La question de cette présidentielle n’est pas tant de savoir ce qu’il faut inventer de nouveau que de savoir ce qui mérite d’être conservé ou restauré.

    Quand vous entendez les discours des différents candidats, la rhétorique conservatrice est bien installée. Mais nous les interrogeons sur les moyens politiques qu’ils comptent mettre en place pour passer des paroles aux actes.

    Comment comptent-ils arrêter le flux de l’immigration incontrôlée et les menaces que cela génère sans remettre en cause le droit du sol ? Comment comptent-ils retrouver notre souveraineté en gardant le statu quo par rapport à l’Europe ? Comment peuvent-ils faire des choix crédibles de protection de la nature en laissant détruire l’espèce humaine avec des projets transhumanistes ?

    Éric Zemmour est un grand conservateur. Il a pris le temps de l’analyse et du diagnostic et cela lui donne l’audace de déployer des solutions qui s’attaquent aux racines des problèmes que nous avons sous les yeux. Je crois que sa force, comme ce fut le cas d’Emmanuel Macron, est de transcender les partis. Mais En Marche ! est une coquille vide, car Emmanuel Macron n’a pas su transformer l’essai et penser l’après-élection. Gagner ou perdre l’élection présidentielle n’est pas le seul objectif. Il faut ensuite avoir les moyens de gouverner en cas de victoire ou de faire vivre, en cas d’échec, une opposition forte et efficace, dans les hémicycles et, donc, avec des parlementaires. C’est aussi ça, le réalisme politique.

    Propos recueillis par Gabrielle Cluzel

    Laurence Trochu

    Présidente de Sens commun, conseillère municipale de Guyancourt, conseillère départementale des Yvelines
     
  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (205), Le dernier découpage : UBU ROI !

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    Le calamiteux Président François Hollande, auteur de cet ultime découpage/charcutage du cher et vieux pays a raconté lui-même la façon - hallucinante !... - dont il avait procédé, pour aboutir à cette... énormité, aussi grotesque que malfaisante...

    "...Depuis 1964 - écrit-il - la France était divisée en 22 régions métropolitaines dont la taille variait entre 800.000 habitants dans le Limousin à 12 millions en Ile-de-France. Elles surplombaient un millefeuille territorial assorti d’un enchevêtrement inextricable de compétences et de responsabilités. Il était temps de passer à l’acte et de simplifier cet édifice".

    Il a donc bien voulu "redessiner la France" : "Mon intention était claire : réduire le nombre d’intercommunalités, clarifier les pouvoirs du département, accroître les responsabilités des métropoles sur lesquelles repose une grande partie du développement à venir et réduire le nombre des régions pour donner à chacune une dimension européenne."

    En réalité, ce pauvre semble-Président (pour employer le mot de Pierre Boutang) a redessiné la carte de France sur un coin de table.

    Et "sa" révision, qui est le fait du prince, fut menée avec une certaine désinvolture, commeil l'explique lui-même :

    "...J’étale la carte de France sur la grande table mon bureau et, armé d’un crayon et d’une gomme, après avoir écouté les avis les plus divergents, je propose un nouveau découpage administratif de la Nation. Je prends en compte certaines demandes, j’en écarte d’autres...". 

    Stupéfiant !

    Voici donc la France malmenée et charcutée comme elle ne l'a jamais été : 13 "Régions" (?) là où l'Histoire nous donnait 29 Provinces...

    Certes, il ne fait pas faire de "fixisme", et il semble évidemment inconcevable, dans le cadre d'une vraie réorganisation du pays - autour de ses réalités naturelles et géographiques, humaines, historiques économiques... - de prétendre ressusciter des entités telles que l'Aunis, ou le Comté de Foix (sans qu'il n'y ait là rien de péjoratif pour ces deux entités).

    Et certes, aussi, la carte folle du Président UBU reconnaît, de fait, huit de nos anciennes Provinces (le quart, donc) : la Corse et l'Île de France, la Provence (affublé toutefois du ridicule acronyme PACA), la Bretagne (à qui l'on ne rend toutefois pas Nantes et la Loire Atlantique), la Bourgogne et la Franche-Comté (de tous temps unies), la Normandie (qui cesse d'être stupidement "coupée en deux").

    Mais, pour le reste !

    - pourquoi appeler Occitanie ce qui est le Languedoc, et vouloir "effacer" le Roussillon (ou Catalogne), pourtant réalité bien vivante ?

    - d'accord pour Aquitaine, mais pourquoi "nouvelle" ? De tous temps, comme la Bourgogne et la Franche-Comté, la Guyenne et la Gascogne (les plus grandes des Provinces sous la Royauté, avec le Languedoc) ont été plus que voisines, et ont marché de pair... Mais dans cette monstruosité, la Navarre et le Pays basque sont "effacés" aussi !...

    - "Hauts de France", la Flandre, l'Artois et la Picardie, au relief si peu élevé ? Si l'on veut des "Hauts" c'est en Savoie qu'il faut aller (avec son Mont Blanc) ou en Auvergne (avec ses volcans), ou dans les Pyrénées... Alors en Provence, on est en "Bas" ? Et pourquoi pas, alors "à droite" et "à gauche" ?

    Pauvre Hollande !

    - un seul "Grand Est" pour trois provinces aussi dissemblables que l'Alsace, la Lorraine et la Champagne ?

    - un passage à la moulinette de l'Auvergne, de la Savoie, du Dauphiné, du Lyonnais pour obtenir un seul indigeste et irréaliste "Auvergne Rhône Alpes" ? : ridicule...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

     
    Alors, oui, c'est vrai : on ne pourra pas se contenter de reprendre la carte des Provinces sous Louis XVI et de décréter le rétablissement de l'Aunis, de la Saintonge, du Comté de Foix, de l'Orléanais... Mais, entre un effort d'imagination pour quelques provinces et le salmigondis infâme que nous a concocté le semble-Président mais vrai UBU François Hollande, la marge est bien réelle !
     
    Et puis, puisqu'on parle d'imagination, pourquoi, si le voeu des habitants y correspond (ce qui est certainement le cas pour la première), pourquoi ne pas créer deux nouvelles provinces : le Pays basque (qui réclame depuis longtemps sa reconnaissance) et... la Vendée !
     
    On le voit, l'aventure France n'est pas encore finie, et il reste une nouvelle organisation territoriale à mettre sur pied...
     
    lafautearousseau
  • Éphéméride du 8 mai

        Paris : Statue de Jeanne d'Arc, Place des Pyramides 

     

     

    1429 : Jeanne d'Arc libère Orléans   

         

    Avant l'arrivée de Jeanne, il y a "grande pitié au royaume de France"  :

    les Anglo-Bourguignons tiennent tout le nord du pays ;

    Orléans, assiégée depuis sept mois, va succomber à la famine ;

    Charles VII, le "gentil dauphin", est réfugié à Chinon ;

    la capitale est aux mains des Anglais : Henri VI, le "petit roi godon", y règne...

    À l'arrivée de Jeanne, tout change : dans l'enthousiasme qui suit la libération d'Orléans, Jeanne électrise ses soldats et, dans la foulée, va bousculer les Anglais à Patay; elle a compris que Charles VII (dont la naissance légitime avait été mise en doute par sa propre mère, Isabeau de Bavière) ne sera pas reconnu roi légitime à la suite d'une ou deux victoires : c'est à Reims qu'il faut aller !

    Comme l'écrit Jacques Bainville, "la grande idée de Jeanne, c'est le sacre de Reims..."

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    Et, depuis, chaque année, la ville d'Orléans commémore l'évènement en organisant les très belles Fêtes Johanniques à Orléans durant lesquelles la ville entière entonne la Cantate à Jeanne d'Arc : 

     

     

     www.stejeannedarc.net/chroniques/journal_siege_orleans.php

     

    Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Guerre de Cent ans (4/4) : deuxième rétablissement"

     

    La Geste héroïque de Jeanne est un moment fondamental de notre Histoire nationale : ses moments essentiels en sont relatés dans ces Éphémérides aux 25 février (rencontre de Jeanne et du Dauphin, à Chinon), 8 mai (libération d'Orléans), 18 juin (victoire de Patay), 17 juillet (sacre de Reims), 23 mai et 21 novembre (capture, et livraison aux Anglais), 30 mai (martyre), 16 mai (canonisation), 10 juillet (instauration de la Fête nationale).  

     

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    1794 : "La République n'a pas besoin de savants !"

     

    Antoine Laurent de Lavoisier est  guillotiné sur la Place de la Concorde, anciennement Place Louis XV...

    Très jeune encore, il accompagne Guéchard pour les premiers levers géologiques du Bassin parisien et publie Le meilleur système d'éclairage de Paris, qui lui vaut d'être admis à l'Académie des Sciences à 25 ans.

    Ses travaux scientifiques en font un des plus grands savants de l'humanité. Il a été le fondateur de la chimie moderne (il est le découvreur de l'oxygène) et a fait faire des progrès considérables à la physiologie.

    Ses recherches agronomiques, bien que moins connues, sont elles aussi exemplaires. Étant l'un des 28 Fermiers généraux, Lavoisier est stigmatisé comme traître par les révolutionnaires en 1794 et guillotiné lors de la Terreur à Paris, le 8 mai 1794, à l'âge de 51 ans, en même temps que l'ensemble de ses collègues.

    Ayant demandé un sursis pour pouvoir achever une expérience, il s’entend répondre par Jean-Baptiste Coffinhal, le président du tribunal révolutionnaire : 

     

    "La République n'a pas besoin de savants ni de chimistes ; le cours de la justice ne peut être suspendu." !

     

    Le-dit Coffinhal sera lui-même guillotiné trois mois plus tard, le 6 août 1794... 

    Cette célérité s'explique par le fait que les biens des condamnés étaient confisqués au profit de l'État et les Fermiers généraux possédaient les plus grosses fortunes de France...

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    1837 : Mort de Jules Dumont d'Urville, découvreur de la Terre Adélie
     
     
     
    8 mai,jeanne d'arc,orleans,guerre de cent ans,lavoisier,bainville,charles vii,chinon,dumont d'urville,montagne pelée,antillesInvité au voyage inaugural du chemin de fer Paris-Versailles, le train dans lequel il se trouvait dérailla à la hauteur de Meudon, et prit feu.
     
    Mais les portières avaient été verrouillées de l'extérieur, par mesure de sécurité...
     
    Le héros du Pôle Sud, sa femme et son fils périssent en compagnie de 56 passagers dans ce qui est la première catastrophe de l'histoire ferroviaire. 
     
     
     
    Sur Dumont d'Urville, voir également l'Éphémeride du 22 avril (découverte des restes de l'expédition de La Pérouse), l'Éphéméride du 23 mai (sur le signalement qu'il fit de la découverte de la Vénus de Milo) et l'Éphéméride du 19 janvier (sur sa découverte de la Terre Adélie)...
     
     
     
     
     
     
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    1902 : Éruption de la montagne Pelée         
     
    Volcan alors considéré comme endormi, la montagne Pelée domine la ville la plus peuplée des Antilles françaises.
     
    Le 25 avril, une légère fumée s’échappe de son sommet. Le 8 mai, à l’aube, une coulée de lave et de cendres se répand en direction de la ville. En deux minutes, toutes les maisons sont détruites. 30.000 à 40.000 habitants trouvent la mort...
     
    Seul survivant : un prisonnier enfermé dans un cachot souterrain de la prison...

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    Le site, aujourd'hui (ci dessus) et une photo d'époque (ci dessous) montrant sa dévastation...

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    Les volcans et forêts de la montagne Pelée et les pitons du nord de la Martinique ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco, lors de la 45e session du Comité du patrimoine mondial qui se tient actuellement en Arabie saoudite. Ce site est le 50e bien français du patrimoine mondial...
     
     

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    1921 : Premier Défilé de la Fête nationale de Jeanne d'Arc et du Patriotisme...

     

    L'Action française : organe du nationalisme intégral / directeur politique : Henri Vaugeois ; rédacteur en chef : Léon Daudet - vue 1 - page 1

    Les tous premiers hommages à Jeanne d'Arc lui furent rendus par la toute jeune Action française et les tous jeunes Camelots du Roi à la suite des propos insultants et injurieux tenus par un obscur professeur d'Histoire, Amédée Thalamas, dès 1904 (donc, bien avant la création du quotidien L'Action française, le 21 mars 1908, et la création des Camelots du Roi, la même année).

    Déplacé d'un lycée à l'autre, puis nommé à la Sorbonne, Thalamas continua de proférer ses insanités et, du coup, le tout jeune journal et la toute jeune organisation décidèrent de s'opposer à ses propos que l'on qualifierait aujourd'hui de "négationnistes" et "révisionnistes" !

    On sentait bien la guerre arriver, ou, du moins, on la savait plus que possible, et ce n'était pas le moment de saper les fondements de la fierté française, du courage et du dévouement, bref de tout ce qu'incarnait la grande figure unique de Jeanne d'Arc, en un moment où les périls extérieurs s'accumulaient...

    Ce fut donc l'une des premières action d'éclat des Camelots du roi : s'opposer à ce cours anti national à la Sorbonne. Pendant trois mois, ces "cours" - qui étaient dispensés le mercredi - furent chahutés et/ou interrompus, de nombreuses manifestations eurent lieu dans le Quartier latin et, même, le Ministère de la Justice fut occupé !

    L'Action française mena donc, dans un premier temps, ses hommages à Jeanne d'Arc contre la République et dans un climat de tensions extrêmes : les Camelots du Roi totalisèrent un nombre de jours de prison cumulés atteignant les 10.000 !

    Ensuite vint l'effroyable boucherie de 14, pendant laquelle L'Action française fit passer la France avant ses convictions politiques et soutint l'Union sacrée, pour la Victoire. Au lendemain de celle-ci - que le Pays légal devait saboter et perdre lamentablement, rendant inutile le sacrifice d'un million et demi de jeunes français "couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue" (Maurras) - une Chambre patriote fut élue en 1919, Léon Daudet devenant Député de Paris : la Chambre bleu horizon (du nom de la couleur de l'uniforme militaire). Le Député de Paris, Maurice Barrès, fit voter, en juillet 1920, une loi décrétant que le deuxième dimanche de mai serait, dorénavant Fête nationale de Jeanne d'Arc et du Patriotisme... :

    Grandes "Une" de L'Action française : (1/2) Instauration de la Fête nationale de Jeanne d'Arc...

    et

    Grandes "Une" de L'Action française : (2/2) ...Et un exemple des Cortèges à Paris et en France, en 1933...

     

    Juste avant, en mai, l'Église avait canonisé Jeanne d'Arc, sous le pontificat de Benoît XV :

  • Mehdi Nemmouche, l'assassin islamiste ”présumé” de Bruxelles, arrêté à Marseille : scandaleux journaleux...

    1. Le Système fait vivre la France sur un volcan : nous le disons régulièrement dans ces colonnes, à temps et à contre-temps, en posant toujours la même question : combien sont-ils, après des décennies d'une immigration insensée et la braderie permanente de la nationalité française, imprudemment accordée à des masses de gens toujours aussi nombreuses, ces "jeunes" radicalisés, terroristes "dormants" pour l'instant mais prêts à passer à l'acte à tous moments ? La réponse est facile à donner : ils sont des dizaines, des centaines, voire des milliers et peut-être des dizaines de milliers le moment venu, l'effet d'entraînement jouant alors à plein. 

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    François Hollande admet le chiffre de 700 "français" (!) partis djihader en Syrie. Le juge Trévidic déclare, lui, qu'il y a "des dizaines de Mohammed Mehra potentiels". La quasi certitude est que, chez ces "français légaux", français "de plastique" mais non "de coeur et d'esprit", la contagion et l'excitation aidant, c'est par milliers, voire par dizaine de milliers, qu'il faut compter. Nous ne jouons pas à faire peur, ni à nous faire peur : libre à ceux qui préfèrent, tels les autruches, enfoncer leur cou le plus profondément possible dans la terre; nous préférons, nous, voir la réalité en face : les 1.500 zones de non-droit et/ou dangereuses (chiffre lui-même sous-évalué...) recensées sur toute la France par les services de sécurité regorgent d'assassins potentiels et de terroristes faciles à recruter. Ces zones, où circulent de nombreux "jeunes" - français "de plastique" par la grâce du Système - passés souvent par la case prison, où ils ont été "radicalisés", sont autant de poudrières prêtes à sauter à tout moment...

    2. Ce premier rappel étant fait, passons au second, qui s'impose, lui aussi : pour ce qui est de Mehdi Nemmouche, l'assassin "présumé" de Bruxelles - selon la terminologie d'usage... - on aura de nouveau apprécié le scandaleux comportement de trop de nos journalistes, dans les rangs desquels se trouvent de très nombreux bobos/gauchos/trotskos, qui confondent carte de presse et carte de parti...

    Dès que l'on a appris les quatre assassinats de Bruxelles, "on" nous a dit que, bien évidemment, "la piste d'extrême-droite" n'était pas à exclure. Et d'une. Puis, lorsqu'on a appris, dimanche matin, que le tueur était arrêté, "on" nous a claironné, presque joyeusement pour certains et certaines, qu'il était "français". Si les télés permanentes (BFM et i-Télé) d'abord, les grandes chaînes ensuite, ne l'ont pas dit mille fois, qu'il était "français", c'est qu'elles l'ont dit deux mille fois...

    Et, puis, et puis..., il a bien fallu se rendre à l'évidence. "On" a d'abord publié la photo (voir plus haut) qui ne laissait guère de doute; mais il a fallu attendre, ce dimanche, jusqu'à 15 heures - sur BFM, par exemple - le point presse du procureur pour qu'on ait, enfin, le non de ce bon français, lâche assassin qui partait probablement, son forfait accompli, se réfugier chez lui, en Algérie : Mehdi Nemmouche...

    Ca, c'est du bon travail de jounaleux bobo/gaucho/trotsko ! De la bonne vieille langue de bois, et du bon petit politiquement correct, à vomir...

    Sans compter le long temps de parole - renouvelé - donné à l'avocate du pauvre chou, qui n'a pas tari d'éloges sur lui, sur sa "gentiilesse" (sic ! les victimes apprécieront...), sur son "intelligence" (re sic ! comme dit Zemmour, "...avec vous, la banlieue c'est Normale-Sup !..."), sur le fait que ses passages répétés en prison n'ont rien arrangé (comme dirait Molière : "le pauvre homme !"...) et autres insanités du même acabit.

    On le savait, mais on vient d'en avoir encore un lamentable exemple : il y a bien quelque chose de pourri dans notre "paysage audio visuel", comme disent les jargonautes... 

    Quant à la sécurité nationale, et pour terminer par ce sujet : aux grands maux, les grands remèdes ! Le Système ayant truffé le territoire de terroristes en puissance, il faut, maintenant, déminer le dit territoire. Cela ne peut passer que par un changement de politique et par un changement de lois.

    * Changer de politique, c'est-à-dire cesser de faire entrer en France, chaque année, 200.000 personnes, venant en majorité d'Afrique du Nord ou sub-saharienne. De toute évidence, depuis les calamiteux "décrets Chirac" sur le regroupement familial, l"entrée massive et continue de populations par trop différentes de nous a formé, sur tout le territoire national, un terreau favorable, un vivier naturel pourrait-on dire, au radicalisme islamiste; il faut arrêter ces flots de nouveaux-venus inassimilables, et engager, au contraire, une action ferme de retour dans leur pays d'origine de ceux qui n'ont rien à faire chez nous... Facile à dire, mais ce sera plus difficile à faire : le Système a créé, là, à la France, qui ne manque déjà pas de grosses difficultés, un très gros problème supplémentaire...

    * Et puis, aussi et surtout, changer de lois, c'est-à-dire nous doter de l'arsenal législatif qui permettra la déchéance massive de nationalité et l'expulsion immédiate du territoire de toute personne qui, de près ou de loin, sera mêlée, de quelque manière que ce soit, à quelque acte de terrorisme ou de délinquance que ce soit.

    Il y en a qui ne voudraient pas de cela ? Soit, mais, alors, qu'ils ne viennent pas se lamenter, demain, si... et quand...

  • Jeanne d'Arc 2014 !...

    JEANNE 2014.jpgComme pour les manifestations "Louis XVI", lafautearousseau publie volontiers les annonces de toutes les manifestations "Jeanne d'Arc" organisées partout en France qui lui seront signalées; il se veut ainsi la maison commune de tous ceux qui oeuvrent "sans nostalgie ni folklore", dans le cadre d'un "royalisme intelligent"...

    Sur le sens et l'historique de cette Fête nationale :

    * voir dans notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet les deux photos : "10 mai 1920 : Barrès et le Cortège de Jeanne d'Arc"  et "La Fête de Jeanne d'Arc" ...

    * lire aussi les deux courts textes de Georges Bernanos et de Vladimir Volkoff :

    - Prière à Jeanne d'Arc.pdf par Georges Bernanos...

     - priere a Jeanne.pdf par Vladimir Volkoff...

    * Paris : 

     

    2 Journées patriotiques : Samedi 10 et Dimanche 11 mai 2014

    * SAMEDI 10 MAI : RÉUNION PUBLIQUE : SAMEDI 10 MAI 2014.pdf

    * DIMANCHE 11 MAI : CORTEG TRADITIONNEL DE JEANNE D'ARC : 

    CRAF JEANNE 2014.jpg

     

    * Donrémy, 10 et 11 mai :

     * http://www.catholique-vosges.fr/fetes-de-jeanne-d-arc-10-... 

    * 3ème édition du Spectacle Voix et Lumières de JEHANNE :

     http://spectaclemonumental-jeannedarc.fr/presentation.html

     

    * Orléans, du 29 avril au 10 mai :

    http://www.orleans.fr/evenementiel/jeanne-darc/accueil.htm

    Et Jeanne d'Arc sera... :

    http://centre.france3.fr/2014/02/10/jeanne-d-arc-2014-s-a...

     

    * Reims : Fêtes Johanniques, 31 mai et 1er juin :

    http://www.reims-tourisme.com/tabid/12559/OffreId/2fea92d...

    Et Jeanne d'Arc sera... :

    http://champagne-ardenne.france3.fr/2014/02/03/fetes-joha...

     

    * Nancy, samedi 10 mai : à 12 heures, dépôt d’une gerbe devant la statue de Sainte Jeanne d’Arc, Rue Lafayette.

    * Marseille, jeudi 15 mai : Traditionnellement, le Café politique de lafautearousseau du deuxième dimanche de mai se rattache à la leçon politique de Jeanne, adaptée au temps présent. Exceptionnellement, cette année, ce Café n'aura pas lieu d'être en raison de l'importante conférence-débat (à 18h30, suivie d'un repas) organisée par la Fédération Royaliste Provençale, avec le Prince Sixte-Henri de Bourbon Parme - ainsi que Louis Martinez, Patrick Barrau et Antoine de Crémiers, pour traiter de : Ukraine, un volcan au coeur de l'Europe. (Voir nos annonces régulières en pages d'accueil).

    * La F.R.P. déposera, comme chaque année, une gerbe de fleurs au pied de la statue de Jeanne d'Arc de l'église des Réformés. Le jour et l'heure seront précisés prochainement. 

     

    * Nantes, dimanche 11 mai : Hommage à Sainte Jeanne d'Arc à 11 h 30, devant l'Eglise Saint Clément.

     

     

    * Sainte Anne d'Auray (56), 18 Mai : Hommage à Sainte Jeanne d'Arc, organisé par l'Union Royaliste Bretagne Vendée Militaire. Rendez vous à 15h au Monument du Comte de Chambord. 

     

    * Nice, dimanche 11 Mai : Messe à 10h, Déjeuner à 12h : Renseignements : Jean-Pierre Thouvenin (04.93.81.22.27 / 06.34.47.67.03.).

    * Montpellier, dimanche 11 Mai : Dépot de fleurs, boulevard Pasteur, devant la statue de Jeanne d'Arc. Renseignements :  04 67 61 17 18 / 06 81 72 31 11.

    * Nîmes, dimanche 11 Mai : - à 10h15, Cérémonies civiles et militaires devant la statue de Jeanne, Place des Carmes; 

                                                     - à 10h45, Messe en l'église Sainte Baudille (suivie d'un déjeuner amical pour ceux qui le souhaitent : renseignerments au 04 66 21 33 43 / 06 88 14 45 91 / 06 10 90 55 27);

    * Le Crotoy, samedi 10 mai : à 18h30, dépôt d'une gerbe  de fleurs au pied de la statue de Jeanne d'Arc, à proximité du port du Crotoy.