UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : radio ville marie

  • Rectificatif de Radio courtoisie....

            Ce ne seront pas, comme annoncé précédemment, Les Mardi de la Mémoire du 4 octobre qui seront consacrés au Cahier de l'Herne sur Charles Maurras (*), mais Les Mardi de la Mémoire du 18 octobre.

           Pas de changements par contre pour le reste : ce seront les mêmes intervenants, Stéphane Giocanti et Axel Tisserand, qui "passeront" à la même heure, de 10h45 à 11H45 (Fréquence 95,6 FM).

    (*) : dans lequel Jean-François Mattéei rédige l'article sur Maurras et Platon....

     

  • Sur Sud Radio, Agnès Poirier - ”Notre-Dame, c'est bien plus qu'un lieu de culte !”.

    Jean-Marie Bordry et Augustin Moriaux reçoivent Agnès Poirier, journaliste, essayiste et auteure de "Notre-Dame, l'âme d'une nation" aux éditions Flammarion.

     

  • Au cinéma : Marie-Line et son juge, par Guilhem de Tarlé

    Marie-Line et son juge de Jean-Pierre Améris (2023) - Unifrance

     

    A l’affiche : Marie-Line et son juge, un film français de Jean-Pierre Améris, avec Louane Emera et Michel Blanc (dans les rôles-titre), Victor Belmondo (Alexandre) et Philippe Rebbot (le père de Marie-Line),
    adapté du livre Changer le sens des rivières (2019) de Murielle Magellan.

    « Certes de nos voisins l’alliance m’enchante,
    Mais leur langue, à vrai dire, est trop envahissante »

    Jean-Pons-Guillaume Viennet s’en désolait déjà devant l’Académie française, il y près de deux siècles, dans son Epitre à Boileau  . Le Grand Remplacement des mots est aussi, malheureusement, une réalité : je lis que ce film est un « buddy-movie »  c’est-à-dire un film qui met en scène un « « duo de choc », deux personnages que tout oppose.
    En l’occurrence, les Laurel et Hardy sont un juge, enfermé sur lui-même, et une fille de « milieu modeste », extravertie et exubérante, tatouée - sans doute de partout -, minijupe et poitrine à l’air, dont la mère s’est suicidée et le père « en situation de handicap » - comme on dit maintenant de façon ampoulée au lieu d’un simple « handicapé » – victime d’un accident du travail.

    L’actrice Louane, à elle seule, « crève l’écran » et « fait » le film comme elle l’avait fait dans La Famille Bélier (2014) dont nous gardons un excellent souvenir.

    On passe un bon moment à voir ce long-métrage qui s’oppose au déterminisme social : « Quand on veut, on peut (…) la chance, on la provoque (…) Redresse la tête, pousse la barrière » ne sont pas « des phrases de riche ».
    C’est sans doute ce qu’écrit dans son roman Murielle Magellan, dont je n’ai jamais entendu parler.
    C’est peut-être aussi l’objet de la filmographie de François Truffaut à propos duquel, je serais bien incapable d'écrire quelque chose, n’ayant, comme Marie-Line. aucune culture cinématographique. Je n'ai d'ailleurs sans doute jamais vu, ni en 1962 ni depuis, son Jules et Gim qui est le « film culte » d’Alexandre et du juge.
    Dans son Dictionnaire passionné du cinéma, Laurent Dandrieu écrit que Jules et Jim est un film « raté »... En tout cas Marie-Line et son juge ne l’est pas.
    Une chose m’a choqué pourtant, mais avec Edouard Philippe tous les mensonges sont permis, à savoir la ville du Havre en permanence sous un soleil éclatant !

    guilhem de tarlé.jpg

  • Chez les Verts aussi : plus le féminisme occupe la place, moins le mot « femme » est autorisé !, par Marie Delarue.

    Ce n’est pas le moindre des paradoxes, dans cette qui en compte déjà beaucoup : plus le féminisme prend de la place, moins le mot « femme » est autorisé. Et, d’ailleurs, moins on pratique l’accord des adjectifs et autres participes au féminin, mais c’est une autre histoire (d’ignorance crasse, en l’occurrence).

    3.jpgIl y a bien longtemps que la novlangue a chassé les aveugles, sourds, handicapés, balayeurs et autres voyous pour les remplacer par des malvoyants, malentendants, physiquement discriminés, techniciens de surface et jeunes des quartiers. La de la pensée ne manque pas de ressources et la périphrase a de beaux jours devant elle.

    Les femmes, donc. Des créatures discriminées depuis la nuit des temps et qu’il faut arracher aux griffes du patriarcat. Blanc, le patriarcat. Mais des créatures que la seule dénomination rend discriminantes, elles aussi, puisque reléguant les êtres dégenrés, non genrés ou en voie de mutation vers un ailleurs incertain. Surtout, il est interdit, désormais, d’affirmer que les « femmes » sont détentrices de spécificités biologiques comme avoir des règles ou porter un enfant. Dans notre société égalitaire, cela doit se partager « en sororité » avec qui le demande. Point.

    Ainsi nos amis d’Europe Les Verts affirment-ils, dans le programme du parti pour la présidentielle de 2022 – celui d’une « République écologique et sociale » -, vouloir assurer « un égal accès à la PMA à toutes les personnes en capacité de porter un enfant ». Où ça, dans les bras ? demandent les mauvaises langues…

    Je le sais, je le sens, la nouvelle République écologique et sociale sera le paradis sur Terre. Déjà, forts de leur succès aux dernières municipales, nos amis les Verts ont rivalisé de projets « époustouflifiants ». M. Piolle, par exemple, l’ingénieux maire de Grenoble, a déjà entrepris de « débitumiser, dégenrer, végétaliser et potagiser » les cours de récré de sa ville, suivant en cela les conseils d’Édith Maruéjouls, docteur en géographie du genre (ça existe). En août 2020, cette dame affirmait au Monde que « la cour de récréation est une micro-société où les garçons, leurs rapports virilistes, occupent déjà une place centrale, alors que les filles sont reléguées aux coins, à faire des “petits jeux”. Elles sont invisibilisées. »

    Dans cette République de rêve, on fera la part belle, aussi, au « Journées du matrimoine », fleuron des « budgets genrés », gage de l’égalité des sexes.

    Première sur les rangs, la mairie de qui entend « mesurer si les dépenses engagées sont neutres, favorables ou négatives pour les femmes ». Ou Clément Rossignol Puech, vice-président de Bordeaux Métropole, qui s’avise que « femmes et hommes sont loin d’être égaux à vélo » et compte y remédier « en mettant en place des pistes cyclables sécurisées et éclairées, des ateliers de remise en selle (sic) ». Augmenter cette part nécessite de « rendre la pratique plus féminine », dit-il, interdiction toutefois de pousser aux fesses pour la remise en selle.

    Dans cet avenir proche et radieux que nous promettent les Verts, les femmes – pardon, les personnes qui ont des menstrues – seront comme jamais à l’honneur. Rues rebaptisées et « femmages » se succéderont dans une joyeuse allégresse. Suivant les recommandations de l’association Osons le féminisme ! qui, en 2019, réclamait ainsi « le femmage à Agnès Varda » qui venait de rendre son âme à la déesse, le maire de Strasbourg – Jeanne Barseghian, l’amie des rats et des punaises de lit – a donc décidé de rendre un femmage à feu l’avocat Gisèle Halimi.

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Antiracisme contre véganisme : le gauchisme idéologique en panique !, par Marie d'Armagnac.

    Rififi chez les gauchos.

    Un article récent du Daily Mail repris par Valeurs actuelles fait état d’une querelle idéologique qui ébranle le petit monde du  : la Vegan Society britannique est secouée par des démissions en masse de plusieurs de ses administrateurs qui accusent l’antique organisation de pratiquer… l’appropriation culturelle et le racisme institutionnel.

    8.jpgLe tofu, le blé chinois, le houmous, mets abondamment utilisés dans la cuisine végane, auraient été volés à la cuisine de l’Asie et du Moyen-Orient. Le concept d’appropriation culturelle – dont personne, soit dit en passant, ne voit la contradiction avec le projet de métissage et de -, fort en vogue chez les militants antiracistes les plus radicaux, interdit que des « Blancs » (entendez les dominants) osent s’emparer des culinaires orientales ou africaines au prétexte que ce serait une forme détournée de néo-colonialisme. Un péché mortel, moral et social.

    Certes, il est difficile de suivre les méandres tortueux de cerveaux ramollis par des années d’épidémie gauchiste.

    Essayons d’y voir un peu clair.

    La Vegan Society a été fondée dans les années quarante par Donald Watson : inventeur du terme « végan », il expose la finalité du mouvement en 1944 dans The Vegan News : « Notre civilisation actuelle est construite sur l’exploitation des animaux, tout comme les civilisations passées ont été construites sur l’exploitation des esclaves, et nous croyons que le destin spirituel de l’homme est tel qu’avec le temps, il verra avec horreur l’idée que les hommes se sont nourris autrefois des produits du corps des animaux. Même si les preuves scientifiques peuvent manquer, nous soupçonnons astucieusement que le grand obstacle au développement moral de l’homme peut être qu’il est un parasite des formes inférieures de la vie animale. »

    80 ans plus tard, Eshe Kiama Zuri, activiste de 25 ans, démissionne avec fracas du conseil d’administration de l’antique Vegan Society : « La Vegan Society n’est pas un endroit sûr pour les jeunes, pour les Noirs, pour les personnes queer ou pour toute autre personne marginalisée. »

    D’un projet à l’autre, il n’y a pas, on le voit, de différence essentielle : l’un est la suite logique de l’autre, projet politique fondé sur le rejet de tout ce qui ressort de l’ordre naturel des choses. On ne parle pas ici, évidemment, de l’ mais du rapport de l’homme à l’animal considéré comme tel. Or, comme l’écrit fort justement Mathieu Bock-Côté, dans le FigaroVox, « il y a dans le véganisme un rapport abstrait à l’animal, qui le coupe de son inscription dans l’ humaine et qui l’arrache à la longue histoire de la civilisation. C’est au nom de cette dernière qu’il faut s’opposer à lui et du rapport fécond qu’ont noué les hommes avec les animaux, infiniment plus riche que celui proposé par ceux qui instrumentalisent la cause animale pour maudire l’humanité. »

    Maudire l’humanité : le trait commun de l’antiracisme dans ce qu’il a de plus radical et de plus absurde, de plus incohérent, car il n’est qu’une forme de racisme inversé, et le monde du véganisme, dernière lubie d’une gauche bobo, celle des centres-villes et des rabat-joie.

    Naufrage des idéologies folles : l’antiracisme comme le véganisme, l’ ou le « wokisme » signent le naufrage de la gauche. Comme l’explique Pascal Bruckner dans le FigaroVox : « Plutôt que de défendre les classes populaires et les conquêtes sociales, elle préfère brandir le thème de la race comme bouée de secours, mais cette bouée va surtout la couler. En reprenant une rhétorique délétère, cette gauche-là dresse le décor de son propre suicide. »

     

    Marie d'Armagnac

    Journaliste
    Journaliste et auteur
  • Sur Sud Radio, rebond de l’épidémie de covid-19 : Faut-il fermer les bars ? - Les Vraies Voix.

    On en débat avec :
    Thierry FONTAINE, Président de l’UMIH NUIT
    Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des syndicats médicaux français
    Jean Marie Bordry est accompagné par : Corrine Tapiero, Maxime Thiebaud, José Espinosa

  • France Inter, radio pourrie, radio de pourris, que nous payons par nos impôts...

    Le soi disant humoriste mais vrai voyou Frédéric Fromet vient de récidiver : dans une précédente et répugnante "prestation", il se réjouissait qu'elle ait cramé, la cathédrale, en parlant de l'incendie qui a ravagé Notre-Dame, et tous ses copains, complices et aussi ignobles et minables que lui, ont rigolé comme des fous.

    Là, le visuel se passe de présentation : une suggestion à Fromet : va donc chanter sur Mahomet et sa petite "femme" Aïcha, qu'on rigole !

    Parce que, là, pour le coup, si tu t'en prenais au prophète avec ces mots infects, il y a gros à parier qu'on aurait une de ces ré-éditions de Charlie Hebdo, mais à France Inter !... 

     

    lafautearousseau

  • Sur Sud Radio, Quel bilan pour 2019 ? - le débat !

    On fait le bilan de l'année politique avec Sophie de Menthon, Eric Verhaeghe, Alexis Bachelay, Nicolas Vidal et Virginie Le Guay.

  • Staline déboulonné dans sa ville natale....

                Puisque nous parlons aujourd'hui des fidélités de Badiou (!), restons dans le même registre et dédions-lui cette nouvelle dont les médias se sont très timidement fait l'écho, du moins chez nous....

                Il aura fallu plus d'un demi-siècle après la mort de Staline - de son vrai nom Joseph Vissarionovitch Djougachvili - pour que les autorités de Gori, sa ville natale en Géorgie, déboulonnent sa statue, sous les applaudissements mais sans cérémonie officielle, et de nuit, malgré tout....

                La statue de six mètres de hauteur sera remplacée par un monument dédié aux victimes de la guerre de 2008 entre la Géorgie et la Russie. L'immense sculpture ne sera cependant pas détruite : elle rejoindra un musée consacré à Staline dans la ville...

                Les idéologies meurent aussi : on attend que le reflux atteigne la France... où de nombreuses voies, boulevards et avenues portent des noms qui ont été effacés, ou terminent de l'être, à l'est....

    staline_statue_gori.jpg
    Sic transit
  • Les villes saintes : Rome, sur Kto...

                La semaine passée, Kto nous avait offert l'intéressant entretien avec le Prince Jean, que nous avons placé dans notre Catégorie "Vidéo/Audio/Conférences".

                Cette semaine, dans un registre très différent, la chaîne nous propose deux rendez-vous de qualité...

    kto.jpg

                D'abord, le lundi 29, la très belle série Sanctae Urbes (les villes saintes...) nous emménera à Rome pour "une superbe émission, un véritable bonheur" nous promettent les journalistes spécialisés, qui l'ont déjà visonnée.

    saint pierre de rome.jpg

                L'émission dure un peu plus d'une heure. Elle montre comment -nous disent ces journalistes- "à Rome l'art épouse la foi. En attestent les somptueuses prises de vue de ce reportage, commenté en italien mais sous-titré, qui nous fait remonter le temps jusqu'aux martyres de Pierre et Paul à travers les  trésors de la Ville éternelle: églises, tableaux, sculptures, mosaïques, mais aussi la basilique Saint-Pierre, les couloirs du Vatican, les pièces d'apparat...

                Est-il une ville au monde qui recèle tant de splendeurs, et à chaque coin de rue ? Kto nous y promènera, en zoomant sur les chefs-d'oeuvre de l'art chrétien. On devine qu'un destin providentiel veille sur cette ville choisie pour être le siège de l'Église."

  • Marseille : et si l’on parlait aussi de la corruption des politiques, avec leur clientélisme criminel ?, par Marie Delar

    par-ci, Marseille par-là. Marseille ville des pauvres, Marseille ville oubliée. Marseille et ses taudis, Marseille et son chômage, Marseille et ses dealers, Marseille et sa violence, Marseille qui cherche ses transports…

    6.jpgDe qui se moque-t-on ?

    Parce qu’une fois de plus, une fois encore, les mafias de la drogue règlent leurs comptes dans « la deuxième ville de France », voilà au cœur de toutes les attentions. Friand de ses rencontres avec le petit peuple, Emmanuel Macron s’est donc précipité dans « la cité phocéenne », comme disent les dépliants de l’office du tourisme. Trois jours pour répandre la bonne nouvelle : le président de la République est arrivé avec des milliards dans sa hotte. « Le plan le plus important jamais présenté », nous dit-on, cela, pour restaurer les écoles où courent les rats et les cafards, ripoliner les 100.000 taudis que compte la ville et – on peut croire au miracle – doter la ville d’infrastructures dignes de ce nom.

    Je répète : de qui se moque-t-on ?

    De nous. De vous et moi, Français qui payons des dont une partie, depuis des décennies, s’évapore au soleil du midi pour financer la prospérité de politiques indignes qui, de Defferre à Gaudin en passant par tous leurs épigones de gauche comme de droite, ont livré la ville à la misère et aux mafias. Comme le dit Nicolas Beytout, ce sont eux qui « ont truffé la ville de fonctionnaires municipaux par milliers, qui l’ont endettée, l’ont livrée à des syndicats spécialistes de la bidouille, le port à des gros bras amateurs eux aussi de cette délicate pratique du check-point qui permet de contrôler un territoire ; ce sont eux qui ont admis que la ville soit sale, que les immeubles ne soient pas entretenus, qui ont négligé d’investir massivement dans les infrastructures, les transports, le métro. Eux qui, au final, ont laissé s’enclencher le cycle infernal de la paupérisation, de la violence, des règlements de comptes et de la drogue. »

    Ces gens-là ont-ils rendu des comptes ? Va-t-on leur en demander ? Non. Tout juste seront-ils évoqués, le jour lointain où se déroulera (peut-être) le procès consécutif à l’effondrement des immeubles de la rue d’Aubagne, rue dont la plupart des bâtiments appartiennent à la ville, quand ce n’est pas à des élus marchands de sommeil.

    Jean-Claude Gaudin coule une retraite heureuse et son successeur, le socialiste Benoit Payan, arrivé là par un énième tour de passe-passe, fait comme les autres : il tend la sébile.

    Des dizaines de milliards, en près de soixante-dix ans de gestion corrompue, ont déjà été déversés sur Marseille. Pour quels résultats ? Le premier milliard apporté par Emmanuel Macron (sur les trois plus ou moins promis) ira à la rénovation de 200 écoles, sur les 400 recensées comme insalubres. C’est donc nous, contribuables, qui allons payer des travaux d’entretien qui incombaient et incombent à la mairie de Marseille, mais qu’elle n’a jamais pris la peine de réaliser. Ce sont les Français dans leur ensemble qui vont financer la création de transports urbains quand, sans doute, bien des villes qui n’ont pas les atouts de se saignent pour financer les leurs.

    Car est une ville qui a tout pour elle : sa situation géographique enviable, son paysage et son histoire, son port et son trafic maritime, un aéroport international et le TGV qui la met à trois heures de Paris ; elle a le tourisme, la mer, le soleil…

    Et qu’ont fait les politiques marseillais de tant de richesses ? Une ville pourrie par la drogue et la misère.

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Mourir seul en temps de Covid : rupture de civilisation et scandale d’État, par Marie d'Armagnac.

    « Abrutis par la et la douleur, nous avons accepté l’inacceptable […] Elle est partie nue dans un body bag. Elle est partie seule et humiliée. Elle est partie seule, sans faire de bruit. Elle est partie seule et le deuil est impossible. »

    2.jpgD’une voix claire et précise où, par moments, l’émotion affleure, Catherine Frot lit le témoignage poignant de Français endeuillés, en colère, qui n’ont pas pu assister leur mère, leur père, dans ses derniers moments.

    11.jpg

    12.jpg

    Depuis plus d’un an, par la faute d’une gestion « sanitocratique » de la de la part d’une administration ayant établi des protocoles absurdes et inhumains, des milliers de personnes se sont vues interdire de voir leurs familles, dans les EHPAD comme dans les hôpitaux.

    Au mépris de toute humanité, de toute même. Dans le plus grand silence, l’Occident malade et névrosé a laissé ses enfants partir seuls, abandonnés, vivre seuls l’ultime passage, cette mort qui est l’autre grand moment de la vie, celui qui, in fine, lui donne tout son sens. Et tout cela en vertu de sacro-saints « protocoles » imposés aux patients, à leurs proches, aux aussi qui ont vu leur vocation et leur éthique méprisées.

    Dans le même temps, les résidents des EHPAD étaient quasiment séquestrés, privés de leur . Comme si nos grands-parents « appartenaient » à l’État. Beaucoup sont morts de chagrin, refusant cette vie nue qu’on leur imposait, à leur corps défendant. Au mois de mars, le protocole de visite était allégé, permettant aux familles de retrouver leurs proches.

    Ce protocole, qui reste honteux, est-il réellement appliqué ? De nombreux témoignages, partout en France, rapportent des interdictions ou limitations de visites indues, des personnes âgées et non malades enfermées dans leur chambre même pour les repas. Car, il faut le savoir, selon le Code de l’action sociale et de la famille (CASF), le directeur d’un EHPAD dispose du pouvoir discrétionnaire de permettre ou de limiter la liberté de circulation des résidents et d’autoriser les visites des proches. Une contrepartie au risque pénal qu’il encourt. Ces quatorze derniers mois, nous avions l’impression, devant l’incurie de l’administration française et face aux gigantesques failles des politiques publiques de ces dernières années, que les scandales sanitaires, pour l’instant balayés sous le tapis au gré des vagues de l’épidémie, se succédaient à un rythme affolant. Celui de la maltraitance envers les personnes âgées, né de leur isolement forcé, en est un.

    1.jpg

    Laurent Frémont a perdu son père, chirurgien encore très actif, de façon brutale et inhumaine. Malgré ses demandes, le Dr Frémont n’a pu revoir sa femme et ses enfants. Les derniers sacrements, qu’il réclamait, lui ont été refusés, l’aumônier n’a pas pu venir. Sa liberté de conscience a été bafouée, son âme piétinée. Son fils l’a raconté dans différents médias (Marianne, FigaroVox, CNews, Sud Radio, Radio Notre Dame), tentant d’alerter sur « cette rupture anthropologique majeure, dont les responsables politiques seront coupables aux yeux de l’Histoire ». Avec Bataille, une actrice, qui a perdu son père dans des circonstances similaires, ils ont décidé de réagir pour continuer à vivre et tenter de faire le deuil qui leur a été nié. Ils ont créé le collectif Tenir ta main, ont lancé une pétition (40.000 signatures), recueilli plus de 10.000 témoignages. Laurent Frémont dénonce « la vision technicienne et matérialiste de l’homme qui empêche d’en voir les besoins fondamentaux » dans une « qui a perdu le sens de la vie et le sens de la mort ».

    Ils militent activement pour un droit opposable aux visites des malades et a fortiori des mourants, car « derrière tous ces morts dans la solitude, ce ne sont pas que des drames personnels, mais c’est aussi une marque du recul de la civilisation ». Ils rappellent qu’il n’y a aucun fondement juridique à la privation de visite.

    Au seuil de sa vie, tenir la main de ceux que l’on aime : le vrai droit à mourir dans la dignité.

     

    Marie d'Armagnac

    Journaliste
    Journaliste et auteur
  • Café Histoire de Toulon, ce mercredi 31 mai : « Toulon 1789-1795, les soubresauts d'une ville sous la Révolution »

     

    Dans une période de dilution de l'identité provençale, cette causerie sera l'occasion de renouer avec l'histoire trop oubliée de Toulon. L'on pourra découvrir pourquoi nos anciens se révoltèrent contre la Convention républicaine ; comment ils reconnurent le malheureux petit prisonnier de la tour du Temple comme Roi de France sous le nom de Louis XVII ; pourquoi ils durent demander l'aide des coalisés espagnols et anglais ; comment - renouant avec leurs racines chrétiennes - les toulonnais se tournèrent vers la Vierge Marie... C'est a un véritable et nécessaire exercice de recouvrance de notre mémoire locale auquel le professeur Alain Vignal fera participer ses auditeurs 

    Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République , 83000 Toulon
    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com

  • Tout ce qui est Racines est bon: Le pélerinage d'automne aux Saintes-Marie de la Mer...

    En mai, "ils" ont célébré Sarah. En automne, "ils" célèbrent Marie Jacobé - la soeur de la Vierge - et Marie Salomé - la mère des apôtres Jacques et Jean (1).

    Qui donc, "ils" ? Mais tout le monde dans cet endroit perdu au bout du monde, au bout de nulle part, riche comme peu d'endroits  ailleurs d'une tradition vivante et vivifiante.

    "Ils", ce sont les habitants des Saintes - les Saintois - les gitans, et la Nation gardiane, la Nacioun gardiano, de Folco de Baroncelli...

     

    SAINTES AUTOMNE 4.jpg
     
    SAINTES AUTOMNE 3.jpg

    En effet, si le principal pèlerinage aux Saintes a lieu au printemps - les 24 et 25 mai de chaque année - un second pèlerinage se tient en automne, le samedi et le dimanche le plus proche du 22 octobre.

    La foule des grands rendez vous de tradition se masse dans l’église fortifiée de la ville des Saintes Maries, derrière la Nacioun Gardiano, la Reine d’Arles et ses demoiselles d’honneur, et le Maire de la ville.

     

    SAINTES AUTOMNE 1.jpg

               

    La messe est célébrée en provençal et en français. Une messe hors normes toute à l’image des pèlerins présents. Puis les Saintes quittent l'église, et traversent la ville à la suite des étendards des Gardians, des Arlésiennes et des notables.

     

    SAINTES AUTOMNE 2.jpg

     

     

                Elles repartent à la mer, pour mieux revenir dans la chapelle...
     
    SAINTES AUTOMNE 6.jpg
     
    SAINTES AUTOMNE 7.jpg
     
               
    C’est le pèlerinage d’automne : Sara la Gitane, Sara la noire a été fêtée par les gitans au mois de mai. Aujourd’hui les Saintois, et la confrérie des Saintes Maries de la Mer honorent les 2 saintes qui, selon les traditions locales, ont fondé la ville.
     
     
    SAINTES AUTOMNE 5.jpg

                

     

    Que nous disent ces traditions ?

     

    En l'an 43, après l'Ascension du Christ, Marie-Madeleine, Marthe sa soeur, Lazare son frère, Marie Jacobé, soeur de la Vierge, Marie Salomé, mère des apôtres Jacques et Jean, Maximin, l'un des 72 disciples, Marcelle, Sidoine, et d'autres encore, quittèrent Jérusalem, bannis par Hérode Agrippa 1er. Mais à Joppé, les infidèles les capturèrent et les jetèrent dans un bateau sans voile, ni rame. Avec l'aide de Dieu, le navire traversa sans dommage la Méditerranée et s'échoua en Camargue. Sur la plage, les miraculés élevèrent un autel en terre pétrie pour y célébrer leurs mystères, puis après quelques temps, se dispersèrent :

    Maximin se dirigea vers Aix;

    Marie-Madeleine se retira à la Sainte Baume;

    Lazare se rendit à Marseille;

    Marthe alla à Tarascon;

    Marie Salomé et Marie Jacobé restèrent sur cette plage avec leur servante Sara. Elles gardaient avec elles, le chef de Jacques le Majeur, fils de Marie Salomé et les têtes des Trois Innocents.

    Après une vie austère de dur labeur et de prières, elles moururent et furent enterrées sur place. Plus tard, à cet emplacement, on bâtit une église.

     

    SAINTES AUTOMNE 9.jpg
    SAINTES AUTOMNE 8.jpg

    (1) : Voir, dans la Catégorie "Racines" le pèlerinage du mois de mai :

     

    "Tout ce qui est Racines est bon: Chaque année, les 24 et 25 mai, les Gitans et la Nation Gardianne honorent Sarah et les saintes Maries de la mer..."

  • Famille de France • La Famille royale de France à Reims pour une exposition de la princesse Marie

    « Les Princes ont pu échanger ainsi avec l’Archevêque de Reims et les artistes. Ils en ont aussi profité pour faire découvrir la ville des Sacres et sa Cathédrale à leurs enfants le jour des 7 ans du Prince Gaston » 

     

    Dans le cadre de l’Année de la Miséricorde et pour une opération de sensibilisation lancée par l’Archevêque de Reims, Monseigneur Jordan, afin de restaurer l’Église Sainte Geneviève, la Princesse Marie exposait à Reims une de ses œuvres « Le retour de l’enfant prodigue » d’après Rembrandt, avec une vingtaine d’autres artistes.  

    Au vernissage de l’exposition, en présence de Monseigneur Jordan, la Princesse était accompagnée de son époux le Prince Gundakar et de son frère le Prince Jean venu avec sa famille pour l’occasion. Les Princes ont pu échanger ainsi avec l’Archevêque de Reims et les artistes. Ils en ont aussi profité pour faire découvrir la ville des Sacres et sa Cathédrale à leurs enfants le jour des 7 ans du Prince Gaston. Vous pouvez voir les photos de cette journée à Reims sur le site de S.A.R le prince Jean de France.    

    Le site de S.A.R le prince Jean de France