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  • Sur Sud Radio, la peur des policiers et gendarmes a-t-elle disparue ?

    On en débat avec Olivier Hourcau, secrétaire général adjoint du syndicat Alliance police nationale, Bruno Pomart, Président de Raid Aventure Organisation. Ex-policier du Raid et Aurélie Laroussie, présidente du FFOC, l’association Femmes des forces de l’ordre en colère

    Jean Marie Bordry est accompagné par : Éric Verhaeghe, Michel Pouzol et Francis Palombi

  • Sur Sud Radio, édition spéciale : Allocution de Macron 20h.

    Jean-Marie Bordry et Philippe Rossi avec  Samia Bounouri, infirmière scolaire, secrétaire départementale du Syndicat des Infirmiers et des Conseillers en Santé pour la Seine-Saint-Denis, Dr Michel Sciara, médecin généraliste à Istres, président de la Fédération des Médecins de France PACA et Bernard Cohen-Haddad, président de la CPME Paris / Île-de-France .

  • Sur Sud Radio, la gauche a-t-elle un problème avec la police ?

    Les voix de la politique avec Jean-Marie Bordry, Maxime Thiébaut, docteur en droit, auteur de « Gilets Jaunes : vers une démocratie réelle ? » (VA Press) et Nicolas Corato, fondateur du think tank Place de la République, auteur du livre "Grandes plaidoiries et grands procès - L'art de l'éloquence depuis le XVe siècle" (Hérédium).

  • Après « Vite ma dose », la nouvelle campagne du ministère de la Santé : « Ça va ? Ça vax ! », par Marie Delarue.

    Je suis là tous les jours à râler, grogner, rouspéter… J’ai tort. On vit une époque formidable, riche en initiatives. On pense à nous, on nous bichonne, on nous panse, on nous dorlote comme on ne l’a jamais fait jusqu’ici. Surtout, personne n’est oublié.

    6.jpgPour notre bien, donc, nous allons tous passer à la piqûre : 1 dose, 2 doses, 3 doses… ad libitum. Une tous les six mois, puis une par trimestre peut-être, on nous veut tellement de bien. Pas question d’y échapper, il y en a pour tous les âges et toutes les corpulences. Après les cheveux blancs qui, bon gré mal gré, sont presque tous piqués (on va se charger d’aller chercher les derniers au fond de leur cuisine et de leur campagne), on cible maintenant les générations.

    À quinze jours de la rentrée scolaire, les ados sont dans le viseur. Problème : ceux-là ne décident pas seuls. Il y a encore papa-maman pour le faire à leur place, alors il faut user des vieilles méthodes du marketing : faire de l’enfant un prescripteur de tendances. Le convaincre, lui, comme on le convainc d’enfiler des Nike™ ou des Adidas™ et de s’empiffrer de Nutella™ et de McDo™. Après tout, on est toujours dans la pub, non ?

    J’imagine? d’ailleurs? que ne nous aura pas échappé ce clip gouvernemental interminable, entre deux pubs de voiture, qui met en scène une famille autour du barbecue : il y a les vaccinés et puis les indécis, les moi j’hésite encore entre la brochette de porc et la dinde marinée. « Les chiffres ne mentent pas », assène enfin la vaccinée pour clouer le bec aux réticents. La bonne blague.

    Notez bien que ça ne réussit pas à tout le monde. Ainsi, depuis qu’il a imposé le passe sanitaire, Emmanuel Macron dévisse dans les sondages auprès des jeunes : 61 % de mécontents (+10 points par rapport à juillet) chez les 18-24 ans. Mcfly et Carlito ont fait ricaner la twittosphère et la prestation du Président en T-shirt noir sur Instagram et TikTok n’a pas non plus fait remonter sa cote de popularité.

    Alors, après le slogan « Vite, ma dose », le ministère des Solidarités et de la a une nouvelle idée qu’elle est bonne, comme disait feu Coluche. Je cite le communiqué de presse : « Afin d’aller vers la nouvelle génération à partir de 12 ans, éligible à la vaccination depuis le 15 juin, le ministère et Skyrock lancent l’opération Vaxibus. Avec le Vaxibus, Skyrock et le ministère des Solidarités et de la proposent une expérience inédite : se faire vacciner puis enregistrer une dédicace diffusable sur Skyrock. Un semi-remorque, équipé d’une plate-forme de vaccination et d’un studio radio, ira de ville en ville, ouvrant à chacun, et notamment à la nouvelle génération, une vaccination immédiate opérée par une équipe médicale dédiée. »

    La grande opération de racolage vaccinal va commencer le 13 septembre et le Vaxibus sillonner la France de clochers en minarets jusqu’au 9 octobre. Le titre de la campagne : « Ça va ? Ça vax ! »

    Franchement, je suis admirative devant tant de génie créateur. Quelle audace, quelle inventivité ! Il faut multiplier les initiatives, on est en guerre, les p’tits gars ! S’il faut récupérer les seniors récalcitrants (il y en a encore, paraît-il), on peut cibler leur émission favorite : « Plus belle la vie avec ma seringue ». Et pour les moins de 12 ans que convoitent les maniaques de la banderille, « Pique et pique et colegram » en partenariat avec Instagram et Gulli, par exemple.

    Je vous le dis, on vit vraiment une époque formidable !

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Yassine Belattar, faux clown menaçant à l’incroyable culot, par Marie Delarue.

    Il a la morgue replète sous sa barbe d’islamo-bobo. Il est l’ami du Président, celui de la République et celui des chaînes de télé qui le font vivre depuis des décennies (il a commencé la radio à l’âge de dix ans). C’est lui, l’amuseur qui peut tout se permettre, insultes et menaces y compris : ben quoi, c’est de l’humour, non ?

    2.jpgYassine Belattar, candidat putatif pour faire rempart à Zemmour si jamais le « facho de service » se déclarait enfin. Yassine Belattar, bouclier d’Emmanuel au pied des cités de banlieue, l’ami qui fait là où il faut faire, celui qui ne nous veut pas du bien.

    Jeudi soir, Cyril Hanouna, l’autre ami de la présidence, bien sanglé dans son costume trois pièces, présentait, sur C8, un nouveau numéro de « Balance ton post ! » Il avait invité Jordan Bardella, président par intérim du Rassemblement national. Yassine Belattar, qui se targue d’avoir des revenus fort confortables, voulait faire cracher sa feuille de paye au député européen. Éric Naulleau, voisin de plateau de Bardella, est intervenu, provoquant immédiatement les fins traits d’humour de Belattar :

    « Naulleau, vous serez bientôt Premier ministre de Zemmour, laissez-moi parler avec Jordan… un facho à la fois ! »

    Naulleau n’a pas aimé :

    « Méfie-toi quand même, arrête un peu… D’où tu me traites de facho ? »

    Le ton est encore monté d’un cran :

    « Je te regarde devant des millions de Français, je suis désolé de te faire faire ton coming out devant tout le monde, mais tu es pire qu’un facho parce que tu ne l’assumes même pas. »

    Ont suivi des menaces, Belattar affirmant que Naulleau allait « partir en courant dans le couloir ». Prêt à en découdre, Naulleau l’a invité à l’y rejoindre : « Tu veux que je vienne te voir tout de suite ? On va voir qui va partir en courant ! » Et Belattar de s’adresser alors à Jordan Bardella : « Ça, c’est pas bien. Vous avez vu, Jordan, la racaille n’est pas toujours là où on pense. »

    Et le public d’applaudir, bien sûr, puisqu’il vient là pour assister aux jeux du cirque.

    Les gazettes nous apprennent, ce matin, qu’il a fallu l’intervention d’un membre de la pour éviter l’affrontement physique après que Belattar eut proféré des menaces contre ceux qui soutenaient Éric Zemmour ou le Rassemblement national, disant espérer que « ces gens paieront un jour ».

    a l’habitude des menaces publiques, et pourquoi s’en priverait-il puisque c’est un fonds de commerce qui lui rapporte ? Il distille les petites phrases, déclare un jour « Nous ne sommes pas dans un projet d’assimilation », « Je ne mangerai pas de porc, je ne boirai pas d’alcool […] la France doit s’habituer au fait que nous restons ». Le lendemain s’en prend au ministre de l’Éducation : « Si j’étais lui, j’éviterais de mettre les pieds dans le 93… ». Menace aussi ouvertement la journaliste Zineb El Rhazoui : « Inch Allah t’es plus là en 2020. » Elle avait osé émettre le vœu que cette année 2020 « soit celle de la victoire sur le fascisme islamique ».

    De l’humour, vous dit-on, de l’humour… Eh, quoi, cet homme-là est l’ami du Président ! En mars 2018, celui-ci l’a nommé membre de l’instance du Conseil présidentiel des villes auprès d’Anne de Bayser, secrétaire générale adjointe de l’Élysée. Il considère le Président comme « un frère ». En 2015, Marianne titrait à son sujet : « Yassine Belattar, faux clown et vrai danger ».

    Six ans plus tard, le clown ne porte même plus de faux nez. Pourquoi se gênerait-il (bis) ? Les bien-pensants l’adorent.

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Sur Sud Radio avec André Bercoff, les délinquants étrangers peuvent-ils être raccompagnés à la frontière ?

    André Bercoff reçoit Maître Jean-Marie Viala, avocat pénaliste.

  • Sur Sud Radio, le gouvernement a-t-il les moyens de faire reculer l'#islamisme ? Les Voix politique.

    Jean-Marie Bordry avec Guillaume Bigot et Rose Ameziane.

  • My name is Nemo, par Marie-Hélène Verdier.

    Mon père est gay. Ma fille, lesbienne. Pourquoi ces photos de nos proches, illustrant ces phrases, sur les murs de nos villes ? Serions-nous face à une épidémie ? Pourquoi cet appel à la tolérance ? Parce que cet affichage est une de pub pour la , mettant en garde contre la maladie du siècle que serait l’. Notre orientation sexuelle s’affiche sur les murs de la cité. 

    2.pngIl faut lire, sur le site de l’Assemblée nationale, le compte rendu de la session ordinaire du 16 octobre 2018 concernant la révision de la loi pour comprendre le guêpier auquel est arrivé un projet de loi censé être ordonné au bien de tous.

    En 1793, les révolutionnaires ont aboli le calendrier grégorien : les difficultés ont été si grandes qu’avec l’aide du peuple, la raison l’a emporté et le calendrier grégorien a été rétabli en 1806. De même, la PMA sans père est une loi impossible car fondée sur la déraison. Et ce n’est pas l’intimidation par des affiches qui change la donne : les banques de sperme, l’anonymat, la filiation paternelle voilée, volée, « la disponibilité des éléments du corps humain », la frustration, l’injustice. Et que dire de l’indifférence de beaucoup au sort de l’enfant du voisin ?

    Pour faire cette loi, on a supprimé sans vergogne la notion de l’intérêt de l’enfant et biffé l’article 7 du traité de la Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) signé par la France, au prétexte que le législateur n’avait pas défini les sens des mots « parents ». Quel cynisme ! Aussi une pétition vient-elle d’être lancée sur le site de l’Assemblée nationale demandant la définition du mot « parents » qui ne saurait désigner deux femmes. Dans le métro, on voit le visage émouvant d’un enfant aux grands yeux noirs. Au-dessous : les lettres PAUVRE. My Name is Nemo.

     

    Marie-Hélène Verdier

    Agrégée de Lettres Classiques
  • Ballon rouge, par Marie-Hélène Verdier.

    Marche pour le climat du 21 septembre 2019 à Paris

    Source : https://lincorrect.org/

    Alors que les élections municipales ont donné une large victoire aux Verts dans les grandes villes de France, Marie-Hélène Verdier revient sur les dérives de l'idéologie écologiste qui n'a rien à voir avec la saine écologie intégrale naguère prônée par le pape Benoît XVI.

    Durant le confinement, les seules enseignes lumineuses des rues étaient, avec celles des bureaux de tabac, les croix vertes des pharmacies. La vague des municipales aurait-elle un rapport avec cette couleur ambivalente, anxiogène et rassurante, qu’est le vert ? Depuis un demi-siècle le vert est monté en puissance et jamais l’expression « conversion écologique » n’a si bien convenu à la nouvelle religion à laquelle communie l’Europe entière.

    À la Start up nation en panne, les Français ont donc opposé, via une gauche plurielle, une Green attitude. Mais à quoi bon, un vote écolo ? Qui n’est pour l’air pur, les plages sans plastique ? Les enjeux environnementaux ne sont pas l’apanage du parti vert. Hulot a quitté le gouvernement. On dira qu’il n’y a pas eu de Greenwashing et que les leçons de ces élections sont l’abstention et le retour de la gauche plurielle. Certes, mais le parti vert est faiseur de rois. Et l’idéologie qui le sous-tend, une menace.

    Une idéologie s’inscrit dans le temps long et se nourrit de l’air du temps. Elle a une philosophie, ses slogans, ses emblèmes ses Useful idiots. Toute couleur, de son côté, a une valeur symbolique. Jusqu’au XXe siècle, le vert, couleur froide, des sorcières et des corps en décomposition, portait malheur. Fin du XIXème siècle, il entre dans les villes, via l’Angleterre, ses parcs et ses peintres. Au XXème siècle, avec la révolution écologique—squares, ceintures vertes, fontaines Wallace — il devient la grande couleur hygiénique et médicale, morale et politique. Avec Greenpeace, il entre au Parlement européen. Depuis 1970, on voit et vit la vie en vert : on mange de l’herbe, on boit du thé vert, on trie, on aime en vert. On privilégie des produits aux labels bio ou organic. Plantez un arbre sur votre balcon : la vue du vert fait baisser la pression artérielle.

    Jusqu’au XXe siècle, le vert, couleur froide, des sorcières et des corps en décomposition, portait malheur. Avec Greenpeace, il entre au Parlement européen.

     L’écologie politique est une nébuleuse philosophique ( « le passage de l’histoire subie à l’histoire conçue ») , sentimentale et romantique (l’amour de la nature et des animaux), progressiste, qui recycle toutes les idées : la biodiversité, la défense des minorités, les phobies, la pensée décoloniale, l’immigration, et soutient une forme d’islamisme politique au nom du vivre ensemble. Dans les faits, c’est un parti mondialiste reposant sur « un capitalisme vert » qui inaugure un cycle nouveau de croissance, avec le développement renouvelable.

    Mais c’est dans le domaine sociétal, moral, religieux qu’on voit le mieux l’intégrisme vert de la deep ecology qui lui est congénital. La deep écology fait table rase de la nature humaine : au nom de l’égalité des hommes et des femmes, des espèces, des règnes, le droit des animaux est mis à égalité avec « les droits humains » ; l’avortement tend à devenir un droit fondamental, et la migration, un droit. Elle prône le déracinement, la libre circulation de tout sous les vents éoliens du désir et du marché. Les visions prophétiques de Jacques Attali sont révélatrices de cette philosophie erratique.

    Cette idéologie a une complicité avérée avec le libéralisme le plus brutal dont on voit l’application avec le marché de la PMA-GPA.

    En réalité, cette idéologie a une complicité avérée avec le libéralisme le plus brutal dont on voit l’application avec le marché de la PMA-GPA. La propagande de cette idéologie se fait via les lobbys gays qui tissent, sur l’Europe entière, une toile impressionnante dont les écolos bobos sont les Useful idiots en propageant, dans les esprits, l’idée que le don de sperme c’est comme le don du sang : c’est bon pour la planète. On l’aura compris : le transhumanisme puise une source vive dans  la deep ecology.

    Benoît XVI en employant les mots « écologie intégrale », et l’expression « décalogue de l’environnement » ne se doutait pas de l’exploitation qu’on en ferait. Par les termes « écologie intégrale », il croyait renforcer l’alliance entre l’être humain et l’environnement qui doit être le miroir de l’amour créateur. Sauf que Dieu n’est pas Baruch et la Nature n’est pas Dieu. De même, la protection « du plus faible » inclut un droit à la migration dénué de sens. Le Pape Benoît avait pointé les dérives de l’idéologie écologiste qui place la nature au-dessus de l’homme. Sauf que, tombée dans le langage commun, l’expression « écologie intégrale de l’homme » en arrive à faire oublier l’acte créateur de Dieu qui, dans la Genèse, sépare les éléments par sa Parole ordonnatrice et féconde qui se fait Logos puis Verbe incarné dans le Christ, lequel récapitule tout en une Création nouvelle. Au lieu de cela, la Révélation fait place à une religiosité de l’amour coupée de Dieu : le vivre ensemble. On revient au panthéisme. Au nom de l’amour pour tous, la PMA entre dans les esprits.

    Le Pape Benoît avait pointé les dérives de l’idéologie écologiste qui place la nature au-dessus de l’homme.

    Lors de la journée de l’écologie, en 2017, la façade de Saint Pierre a été illuminée non pas avec des figures de l’histoire Sainte mais par des images de zoo, de singes, de perroquets, de primates : l’illumination de cette chaîne du vivant fut financée par les banques américaines dont la Banque Mondiale. Notre Mère la Terre est mise à l’honneur par tout un courant catholique actuel.  La Pacha Mamma est entrée dans les jardins du Vatican avant de finir dans le Tibre d’où elle fut repêchée. Tout cela entre en résonance avec un air du temps écolo. Derrière sainte Greta, la planète s’agenouille. L’Assemblée l’a écoutée religieusement, le 23 janvier 2019. La CEDH remplace le Tribunal de la Grande Inquisition en condamnant les pays (encore aujourd’hui, la France)  qui ne respectent pas « le droit » des peuples à migrer.

    Tout le monde connaît Babar, ce personnage de BD né entre les deux guerres. Babar a un costume couleur de printemps, une chemise blanche et un nœud papillon. Il est honnête et placide. Un dessin de Jean de Brunhoff montre sa troupe joyeuse dont un éléphanteau porte une pancarte « Vive le bonheur ». Mais le bonheur —cette idée neuve en Europe au XVIIIème siècle— s’est dégradée et recyclée dans les désirs les plus marchands. Elle drague les bobos des villes, les paumés et les nantis. La vérité est que le parti écologiste est le produit d’une élite mondialisée,  matérialiste, de cadres sans frontières ni états d’âme.

    Ce n’est pas un hasard si les tapis de jeu et de foot sont verts : le vert est la couleur du destin. C’est surtout une couleur chimiquement instable sous des apparences de printemps du monde. Au musée d’Orsay, un beau tableau de Félix Vallotton, le Ballon, montre un enfant courant sur une étendue d’un vert sombre, après un ballon rouge, dans une atmosphère menaçante.

  • Sur Sud Radio, Zemmour et Instagram : les réseaux sociaux ont-ils trop de pouvoir ?

    Les Vraies Voix avec Benjamin Amar, Caroline Pilastre et Hala Oukili au micro de Jean-Marie Bordry.

  • Sur Sud Radio, comment les commerces peuvent-ils faire face à leurs échéances de loyer ?

    Jean-Marie Bordry avec Stéphanie Pizzutti, expert-comptable chez Fiducial et Thierry LAVIGNE, Président de Sport 2000

  • Sur Sud Radio, vaccination : La France a-t-elle raison de prendre son temps ?

    Jean-Marie Bordry avec Philippe Bilger, Yael Mellul, Caroline Pilastre et Jean-Paul Hamon, président de la fédération des médecins de France.

  • Sur Sud Radio, la 4ème vague aux Antilles, l’État est-il le « seul » responsable ?

    Laurence Garcia  en débat avec Yoann Gillet, Franz-Olivier Giesbert, Audrey Pulvar et Marie Christine Ponamalé.

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : la France des Lys : 6 villes royales où il fait bon flâner.

    La France compte de nombreuses villes marquées du sceau des Rois de France et riches d’un patrimoine historique remarquable. Découvrez six escapades à Fontainebleau, Bourges, Versailles, Saint-Germain-en-Laye, Chantilly et Reims.

    Un environnement naturel souvent exceptionnel, une histoire particulière, un patrimoine préservé… Les villes royales ou princières méritent une visite. Zoom sur 6 villes au charme intact.

     

    Bourges : une cathédrale, des marais et un palais

     

    Des petites rues étroites, des maisons à pans de bois, un palais et, de toute sa hauteur, une cathédrale Saint-Etienne que l’on contemple à des kilomètres. Quel festival! Le vaisseau de pierre gothique construit à partir de 1195 n’en finit pas d’étonner: long de 120 mètres, il se singularise par son absence de transept et de cloche mais aussi par cinq portails finement ouvragés. L’ancienne capitale du Berry, haut lieu de l’Histoire de France offre bien d’autres surprises: les rois capétiens résidaient dans le palais royal qui longeait le rempart gallo-romain, Louis VII y célébra son mariage avec Aliénor d’Aquitaine en 1137 et la ville fut le refuge du duc de Berry et dauphin- futur Charles VII en 1418 lorsque Paris tomba aux mains des Bourguignons. Au XXIe siècle, Bourges conserve cet héritage dont le flamboyant palais gothique érigé du temps de sa puissance par le grand argentier de Charles VII, Jacques Cœur entre 1443 et 1451.

    Les hôtels particuliers en cœur de ville sont quant à eux devenus des musées parmi lesquels l’atypique musée des Meilleurs Ouvriers de France, situé face à la cathédrale. Les savoir-faire de deux cents métiers de l’artisanat, du commerce et de l’industrie s’y exposent. À deux pas, la nature s’invite avec les marais classés de l’Yèvre et de la Voiselle. Seuls marais maraîchers encore existants en France, ils couvrent près de 135 hectares… à arpenter à pied ou à vélo. Les parcelles appartiennent aujourd’hui à quelques 1400 propriétaires jardiniers.

    Renseignements .: Office du tourisme de Bourges 

     

    Versailles : Le château, un marché historique et des escapades en pleine nature

     

    Ville du roi Louis XIV et de sa cour, Versailles (Yvelines) attire toute l’année une foule de visiteurs. Incontournable, le château vous éblouira avec les appartements privés du roi et de la reine, le Palais des Glaces et ses 357 miroirs, reflétant surfaces dorées et lustres de cristal de la pièce. Vous pourrez déambuler dans son parc et au-delà des jardins vous lancer dans une visite guidée à vélo, une balade à pied ou même naviguer sur le canal en barque…  www.chateauversailles.fr. À deux pas du château, ne manquez pas l’opéra Royal à l’acoustique exceptionnelle. Pour une escapade en famille en plein air, le Hameau de la Reine reste aussi un classique avec ses chaumières, les cours d’eau ou les animaux de la ferme royale.

    Côté ville, le Marché Notre-Dame -élu plus beau marché d’Île-de-France vaut la visite! Construit sous Louis XIII, il regorge toujours de produits frais et régionaux. Le très ancien quartier Saint-Louis vous transporte quant à lui au XVIIIe siècle avec ses ruelles pittoresques encadrées d’hôtels particuliers avec l’ombre de son église. Au détour d’une rue, vous trouverez la salle du Jeu de Paume, où les députés des États généraux se réunirent à l’aube de la Révolution, le 20 juin 1789.

    Renseignement : Office de tourisme Versailles

     

    Reims : ville des sacres, de l’art déco, des cités-jardins et de caves pleines de bulles

     

    En Champagne-Ardenne, Reims résume toute l’Histoire de France. Lieu du baptême de Clovis par l’évêque Rémi en 496 et des sacres royaux –de 1027 à 1825-, elle abrite la belle cathédrale Notre-Dame: parmi ses 2300 sculptures, un Ange au Sourire veille, installé sur le portail nord de la façade principale. Ce séraphin décapité pendant les bombardements de la grande guerre symbolise la ville martyre, pilonnée pendant quatre années. La reconstruction a permis d’édifier de superbes bâtiments Art déco privés ou publics à découvrir à partir du parvis de la cathédrale. Au fil de votre déambulation se dévoilent le cellier, les halles du Boulingrin, la bibliothèque Carnegie et de nombreuses façades d’immeubles qui font la fierté des Rémois… Autres surprises, les douze cités-jardins comme celle du Chemin-vert, installée en périphérie de ville, l’une des plus grandes d’Europe avec ses charmantes maisons de style alsacien et une église Saint-Nicaise qui abrite des œuvres de Maurice Denis et René Lalique! Les amateurs de bulles légères pourront quant à eux descendre dans les caves des grandes maisons pour tout savoir sur le champagne.

    Renseignement : Office du tourisme de Reims

     

    Chantilly : un château, des chevaux, des pots et des canaux

     

    Un château Renaissance, des Grandes écuries, un immense potager…. Faites un saut à Chantilly dans les Hauts-de-France! Cette jolie perle picarde nichée au creux de la forêt possède un château d’une blancheur immaculée, conservé à l’identique selon les directives de son dernier propriétaire, Henri d’Orléans, Duc d’Aumale (1822-1897), cinquième fils du roi Louis-Philippe, dernier roi des Français. Posé sur l’eau, le lieu aujourd’hui propriété de l’Institut de France possède un magnifique parc de 115 hectares créé par Lenôtre -sa création préférée. Le château fut aussi le théâtre de l’inventivité culinaire du grand cuisinier Vatel, à l’origine de l’onctueuse crème Chantilly! Mais n’hésitez pas à vous balader aussi dans la ville aux belles maisons bourgeoises à petites tuiles. Elle recèle d’autres surprises dont d’autres musées bien moins connus. Place Versepuy, l’ancienne chapelle Saint-Laurent du centre gériatrique de la Fondation Condé abrite l’incroyable collection de pots de la pharmacie Condé à découvrir sur rendez-vous (ou lors des Journées du patrimoine): 119 pots à pharmacie en faïence peinte du XVIIIe siècle qui racontent la médecine d’autrefois: poudres, onguents, pilules de cynoglosse pour un meilleur sommeil, résine de Gaïac.

    Autre objet de curiosité, le musée de la Dentelle, dédié à l’arachnéenne dentelle noire aux délicats motifs floraux, spécialité textile cantilienne dont raffolait la reine Marie-Amélie, épouse du roi Louis-Philippe. Enfin, une promenade pédestre le long des canaux permet de découvrir une autre facette de la ville à partir de l’esplanade de la Canardière: la vallée de la Nonette, ancienne zone industrielle et ouvrière aux XIXᵉ et XXᵉ siècle).

    Renseignement : Office de Tourisme

     

    Fontainebleau : une résidence impériale, du grès, des hôtels particuliers

     

    Philippe Le Bel y meurt (29 novembre 1314), Louis XIII y reçoit le baptême (14 septembre 1606), la Révocation de l’Édit de Nantes y est signée (18 octobre 1685), Louis XV et Marie Leszczynska y célèbrent leur mariage… Arpenter Fontainebleau, c’est toucher 800 ans d’Histoire! La véritable star, c’est bien sûr le château, à l’entrée de la ville: il accueille chaque année plus de 540 000 visiteurs (chiffres 2019). Sa longue restauration n’est toujours pas achevée: après le théâtre impérial, le boudoir turc, le salon jaune et celui des Dames d’Honneur de l’Impératrice, le magnifique escalier en fer-à-cheval où Napoléon 1er fait ses adieux à la garde le 20 avril 1814 devrait retrouver son éclat en mars 2022. Une mise en beauté sans fin pour l’ancienne maison des rois, résidence préférée de l’Empereur qui compte 1 530 pièces, quatre cours, de très beaux jardins, un grand canal: de François Ier à Napoléon III, un parcours très riche vous attend! De quoi faire beaucoup d’ombre au reste de la cité bellifontaine qui mérite elle aussi d’y déambuler. La forêt qui l’entoure a ainsi fourni le grès pour certains édifices bellifontains. Pour mieux connaître cette autre facette de la cité impériale, un “parcours du grès” se déploie dans toute la ville: vous découvrirez ses beautés architecturales: venelles, hôtels particuliers, couvent ou église…

    Renseignement : Office du tourisme

     

    Saint-Germain-en-Laye: un château, un belvédère et des bunkers

     

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    Lieu de naissance de Louis XIV, cette ville des Yvelines reste imprégnée de son royal passé. Résidence favorite de Louis VI le Gros (1108-1137), Saint-Germain-en-Laye a aussi ouvert les bras à de nombreux artistes, de Molière et aux Dumas père et fils. Le musicien Claude Debussy y est né – sa maison natale est aujourd’hui un musée et le peintre Maurice Denis y avait son atelier. Classé monument historique depuis 1863, le château construit sous François 1er doit à Napoléon sa transformation en musée d’Archéologie nationale. À deux pas du RER, vous pourrez visiter l’une des plus importantes collections d’Europe, du Paléolithique au Moyen Âge! Lancez-vous ensuite dans une longue balade des jardins de l’ancienne résidence royale aménagés par le paysagiste Le Nôtre. La promenade de 2 km culmine avec une terrasse spectaculaire qui embrasse la vallée de la Seine.

    Tout aussi surprenant, à deux pas du château, un blockhaus de la Seconde guerre où vivaient les officiels allemands détonne un peu! A vous de découvrir la vingtaine d’autres bunkers disséminés dans toute la ville… Enfin, Saint-Germain-en-Laye séduit par ses quartiers tranquilles dont celui de “l’ilôt Saint-Christophe”. Il concentre une quinzaine d’artisans d’art  (encadreur d’art, tapissier, sculpteurs de bronze et de papier…) dont vous pouvez admirer le savoir-faire.

    Renseignement : Office de Tourisme de Saint Germain-en-Laye

     

     

    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Sur Sud Radio, combien de temps les Français vont supporter le confinement ? Les actus qui font bouger la France.

    Jean-Marie Bordry avec Corinne Tapiero, conseillère LR d’arrondissement à Paris et Tom Connan, artiste, écrivain, auteur de « Radical » (Albin Michel).