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  • Sur le blog ami du Courrier Royal : Les princes d'Orléans et la ville d'Eu, près de 4 siècles d'histoire commune.

    Des liens unissent la ville d’Eu avec la famille d’Orléans. Ils remontent à 1660. C’est cette année-là que la princesse Anne Marie Louise d’Orléans, duchesse de Montpensier dite “la Grande Demoiselle” achète le comté pairie d’Eu et entreprend rapidement de grands travaux de confort et d’embellissement au château d’Eu. 

    Cette étonnante princesse, petite-fille d’Henri IV et cousine germaine de Louis XIV, vit en exil dans son château d’Eu après avoir activement participé à la Fronde. Sans descendance de son union cachée avec Monsieur de Lauzun, la “Grande Mademoiselle” fait donation du comté d’Eu au duc du Maine, aîné des enfants illégitimes de Louis XIV et de Madame de Montespan.

    En 1775, Louis-Jean-Marie de Bourbon, duc de Penthièvre hérite du domaine d’Eu et le transmet à sa fille unique Marie Adélaïde, duchesse d’Orléans. De 1793 à 1814, la duchesse d’Orléans, veuve de Philippe-Egalité, est dépouillée de son domaine. A son retour en France, lors de la Restauration des Bourbons, elle rentre en possession de ses biens et conserve le château d’Eu jusqu’à sa mort en 1821. Son fils Louis-Philippe en hérite et commence dès 1828 à reconstruire le château d’Eu. L’architecte Fontaine régularise la façade et double la largeur du château. A partir de 1830, Eu devient résidence royale au même titre que Saint-Cloud ou les Tuileries. Le roi “citoyen” séjourne souvent au château d’Eu pour les vacances en famille et y tient même quelquefois le conseil des ministres. Louis-Philippe y reçut deux fois la reine Victoria en 1843 et en 1845 sous le signe de l’Entente cordiale.

    5.jpgAprès la chute de la Monarchie de Juillet, le château s’enfonce dans un profond sommeil. Le domaine est confisqué en 1853. Le domaine est rendu en 1872 au comte de Paris, petit-fils de Louis-Philippe et Chef de la Maison d’Orléans. Celui-ci charge Viollet-le-Duc d’aménager le domaine et le château entre 1874 et 1879.

    En 1886, le comte de Paris est contraint de quitter Eu pour l’exil en raison d’une nouvelle loi d’exil. A son décès en 1894, son fils Philippe, duc d’Orléans (1869-1926) devient Chef de la famille et hérite du château sans pouvoir y résider puisque exilé. Un important incendie ravage toute la partie sud du château en 1902.

    En 1905, le duc d’Orléans vend le château au prince Gaston d’Orléans, comte d’Eu, petit-fils de Louis-Philippe et époux de la princesse héritière du Brésil. Le comte d’Eu fait restaurer le château et l’habite avec son épouse et leurs trois fils princes d’Orléans-Bragance. En 1922, le prince Pedro d’Alcantara d’Orléans-Bragance, fils aîné du comte d’Eu, hérite du château et s’y installe avec la comtesse Elisabeth Dobrzensky de Dobrzenicz et leurs 5 enfants. Au décès de la princesse en 1951, le château devient la propriété de ses 5 enfants : la Comtesse de Paris, la duchesse de Bragance, la princesse Thérèse, le prince Pedro Gastao et le prince Joao.

    1.jpgEn 1954, les 5 princes d’Orléans-Bragance cèdent le château à la Société d’Etudes Historiques Dom Pedro II qui la cède à son tour en 1962 au département de la Seine-Maritime. En 1964, la ville d’Eu achète le château. En 1973, la municipalité y aménage sa mairie et crée le musée Louis-Philippe destiné à recueillir les souvenirs des princes d’Orléans et de la Monarchie de Juillet.

    De nos jours, si la famille d’Orléans n’est plus propriétaire du château d’Eu, seul le Pavillon Montpensier appartient encore encore à la famille d’Orléans. Ce pavillon est l’œuvre de La Grande Mademoiselle. Ayant fait appel au célèbre Le Nôtre pour dessiner les plans du « petit parc » du château d’Eu où elle résidait, elle s’était fait construire au bout d’une des allées du parc, le Pavillon de la Lanterne, renommé depuis pavillon Montpensier en l’honneur de sa commanditaire.

    (Cliquez sur les images pour les visualiser)

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    Sources : https://le-courrier-royal.com/

    https://www.facebook.com/lecourrierroyal

  • Loi climat : une utopie en marche qui mécontente tout le monde !, par Marie d'Armagnac.

    Emmanuel est pris, de nouveau, à son propre piège : celui du « en même temps », une posture philosophique qui se prête peu à l’ de gouverner et condamne, même à court terme, aux promesses non tenues. Lorsqu’il avait décidé de l’organisation d’une Convention citoyenne pour le , Emmanuel Macron entendait, en réalité, donner l’impression d’une démocratie réelle et authentique parce que directe… bien que ne reposant sur aucun mandat électif.

    7.jpgAinsi, il contournait et dévitalisait, sans en avoir l’air, la vie démocratique tout en sacrifiant à l’air du temps – l’urgence climatique. Cette Convention de citoyens tirés au sort était comme un hochet concédé aux associations écologistes dont beaucoup sont infiltrées par la radicale.

    Le leurre a fait long feu. Dès le mois de décembre, Emmanuel Macron prévenait que les 149 propositions de la Convention citoyenne pour le climat qui devaient être transmises « sans filtre » au Parlement devaient tenir compte de l’état de l’économie en pleine crise sanitaire : « Des milliers de PME sont entre la vie et la  », insistait-il. Sous la pression d’une société en crise, dans un exercice d’équilibriste qui lui réussit de moins en moins, il avait sifflé la fin de la récré. Utopies, fin de partie, place au réel, semblait-il dire. Voire.

    Le week-end du 26-27 mars, avant le passage au Parlement du projet de loi pour le climat, a donc vu logiquement fleurir nombre de manifestations dans toute la France. Le Figaro dresse un florilège des contestations : « Ce projet de loi est très faible » (Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France), « Nous envisageons des actions de désobéissance civile massives en occupant les lieux symboliques du pouvoir » (Extinction Rebellion).

    Cependant, même si ce projet de loi climat et résilience, décliné en 69 articles, ne répond pas point par point aux revendications grétinistes de tout poil, il mécontente tout le monde car il impliquera des mesures contraignantes et même coercitives pour les particuliers comme pour les entreprises.

    Quelques exemples : d’abord la lutte contre les « passoires thermiques ». Ces cinq millions de logements classés F et G seront interdits à la location à partir de 2028 – les plus énergivores, dès 2023 – s’ils ne sont pas rénovés, tandis qu’un audit énergétique sera obligatoire en cas de vente. Cela va principalement toucher les classes moyennes modestes, cible privilégiée du quinquennat Macron, qui ne peuvent pas forcément dépenser des milliers d’euros en rénovation malgré des subventions, mais dont les loyers permettaient d’améliorer l’ordinaire.

    Limiter l’artificialisation des sols : une mesure de bon sens, mais il faudrait alors qu’elle s’applique à l’implantation des éoliennes, qui reposent sur des blocs de béton massifs et profonds. Mais cela irait à l’encontre du dogme…

    En revanche, l’interdiction de nouvelles surfaces commerciales est une bonne chose… qui ne concerne pas, néanmoins, les entreprises comme , rapporte Le Figaro.

    L’accès limité aux centres-villes des villes de plus de 150.000 habitants, avec la création de zones à faible émission de gaz, concerne 35 villes, soit la moitié de la population française : on voudrait tuer les petits commerces de centres-villes déjà à l’agonie, achever cette appauvrie et exténuée, qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Pour cela, Barbara Pompili compte promouvoir le , le covoiturage et… bien sûr, l’installation de radars. Une utopie en marche, mais punitive. À ce sujet, la réapparition d’une possible écotaxe routière est comme une provocation pour la France des .

    Emmanuel Macron entend, par ce projet, relancer la dynamique réformiste de son quinquennat malgré la conjoncture : la mise en place d’une écologie dogmatique et punitive est-elle le meilleur moyen d’apaiser les Français et de les projeter vers l’avenir ?

     

    Marie d'Armagnac

    Journaliste
    Journaliste et auteur
  • Le « Mois décolonial » à Grenoble : quand la mairie écolo promeut les délires racialistes, par Marie Delarue.

    Emmanuel vient d’arriver au Rwanda pour y présenter – du moins, c’est ce qui est attendu – les « excuses officielles » de la France. Notre Président avait 17 ans lorsque le génocide des Tutsis a été perpétré et François Mitterrand, dont il endosse en quelque sorte la responsabilité, avait, lui, 78 ans. Quelle vision, quelle perception du monde et de l’ ces deux-là auraient-ils pu partager ?

    7.jpgSans doute, et j’ai bien conscience de m’avancer en disant cela, pourrait-il avoir de la sympathie pour l’événement organisé par la ville de Grenoble et l’université Grenoble-Alpes, soutenu bientôt sans doute par la Métropole : une série de rencontres durant le mois de juin sous le joli titre de « Mois décolonial ».

    Le site local Place Gre’net donne la liste des organisateurs : principalement l’organisation politique PEPS, « Pour une écologie populaire et sociale » ; Survie, association « qui dénonce la Françafrique en menant des campagnes d’information et d’interpellation » ; Contre-courant, association étudiante d’extrême gauche émanant de Sciences Po Grenoble, qui entend « porter la parole alternative » (ceux-là mêmes qui avaient affiché, voilà quelques mois, les noms de professeurs accusés d’islamophobie) ; à côté, quelques satellites associatifs à l’affichage socio-sportivo-écolo-culturel.

    Car il s’agit de culture, bien sûr, précisément de « Déconstruire l’imaginaire post-colonial au travers d’un geste artistique et d’une parole intellectuelle ». Toutefois, un coup d’œil aux thèmes énoncés sur l’affiche laisse à penser qu’on est avant tout dans le geste idéologique et la parole politique. Jugez-en : Décolonisons les arts, Décolonisons les savoirs, Écologie décoloniale, Féminisme, Racisme systémique, , Panafricanismes, Peuples en lutte, etc.

    Sont conviés, bien sûr, des invités de choix, notamment Taha Bouhafs, membre éminent du Comité Adama Traoré qui viendra parler des « violences policières », et Rokhaya Diallo qui animera une table ronde intitulée « Pouvoir des racisées ».

    Comme me dit un ami, « tout cela a au moins le mérite d’être clair » et dévoile, pour ceux qui en douteraient encore, le vrai visage de l’écologie politique sous la houlette du maire de Grenoble : Éric Piolle, figure de proue de l’aile gauche d’EELV. Comme le souligne , les élus d’opposition sont montés au créneau et , président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a beau jeu de dénoncer la promotion des « délires du racialisme et de la mouvance décoloniale ». « La ville de Grenoble ne peut pas encourager cette radicalisation du communautarisme qui est la négation de notre nation », écrit-il sur Twitter, suivi par la LICRA qui assure, elle, « s’inquiéter vivement de cette dérive locale ».

    C’est plus qu’inquiétant, en effet, et on me permettra de citer in extenso le tweet de Stéphane Gemmani, ancien élu grenoblois (fondateur du SAMU social de Grenoble) qui avait initié dans sa ville « un mois de l’accessibilité qui avait pour vocation de réunir autour des différences » ; celui-ci a disparu, remplacé donc « par un mois qui pousse à la position victimaire, au sectarisme, à l’exclusion et finalement au mépris ou à la détestation du différent et à son exclusion de fait »

    « Ces revendications sont des revendications totalitaires, écrit-il, et ces dérives sectaires et communautaristes menacent nos valeurs démocratiques et républicaines. Que la ville de Grenoble, Science Po et l’UGA prennent part à cette banalisation à travers cet événement est une faute grave. »

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • La France, ce pays de Cocagne où les moins de 25 ans vont aux Restos du cœur !, par Marie Delarue.

    Il faut se méfier des chiffres, je le sais bien, néanmoins, certains laissent sans voix. Dans une enquête de novembre dernier, on apprenait que les de 18-24 ans représentaient 10 % des bénéficiaires des Restos du cœur. Dans le papier qui leur est consacré, ce mercredi, sur 20Minutes.fr (« Coronavirus : quelles solutions seraient efficaces pour lutter contre la pauvreté des 18-25 ans ? »), il est écrit cette fois : « Les moins de 25 ans représentent désormais près de la moitié (sic) des bénéficiaires des Restos du cœur. »

    4.jpgL’écart est si important qu’on ne peut que s’interroger sur la réalité de ces chiffres. Il n’en reste pas moins que, concernant la situation de sa , la bat de tristes records. Le chômage des Français de moins de 25 ans est l’un des plus élevés de la zone euro (18,4 %). Avant la crise sanitaire, le taux de cette classe d’âge au seuil de pauvreté atteignait 12,8 % (chiffres Eurostat) et l’on imagine bien qu’il n’a pas baissé depuis.

    Les causes sont comme les situations : multiples. Devant ce casse-tête, l’association France urbaine, qui regroupe les grandes villes françaises, propose au gouvernement des solutions pour lutter contre la des jeunes. Il s’agit de quatre expérimentations différentes qui seraient menées dans douze grandes villes volontaires dès l’année prochaine (trois villes, donc, pour tester une expérience identique) et permettraient à 1.000 jeunes, pour chaque territoire, d’en bénéficier pendant deux ans.

    La première proposition « consisterait à faciliter l’accès des 18-24 ans aux biens et services essentiels via une plate-forme. Celle-ci détaillerait toutes les aides qui leur seraient proposées localement : paniers alimentaires, aide au permis de conduire, accompagnement financier pour des soins, tarification sociale pour l’eau et l’électricité, équipement informatique… », détaille 20Minutes. Le seconde est un « accompagnement financier sécurisant la recherche du premier emploi pour chaque jeune de moins de 30 ans », soit une aide mensuelle de 495 euros pour les jeunes habitant seuls et 300 euros pour les jeunes vivant dans leur . La durée de versement « serait adaptée aux difficultés d’insertion (liées au niveau de diplôme) : de 4 mois (bac+5) à 15 mois (non diplômé) ». La troisième expérimentation consisterait dans la généralisation de la garantie jeune, et la dernière consisterait en « un revenu de solidarité jeunesse ». Celui-ci « serait versé sous condition de ressources, réservé aux actifs et ne concernerait pas les . Et son montant mensuel (565,34 euros) diminuerait en fonction des revenus du jeune bénéficiaire. »

    Comment dire… c’est effarant. La France, championne de la redistribution, n’en finit pas de redistribuer. Pour quel résultat ? On dépense chez nous « un pognon de dingue », comme dit notre Président, et cela pour quoi ?

    La jeunesse est mal formée et, pour beaucoup, pas formée du tout. Le taux des enfants en échec scolaire ne fait que croître, le corps enseignant est mal payé, menacé par des élèves qui le méprisent, et nous ne cessons de reculer dans les classements internationaux. L’illettrisme fait des ravages dans la population, le chômage est endémique et l’avenir, même pour les jeunes diplômés, s’écrit souvent Uber ou Deliveroo. Nos facs sont surpeuplées et le marché du travail est bien incapable d’absorber les 700.000 jeunes qui en sortent chaque année.

    Quelles solutions propose-t-on ? Assister. Donner des aides, encore et toujours. Prendre en charge du berceau à la tombe. Le coût des expérimentations énoncées plus haut s’élèverait à « un peu plus de 50 millions d’euros pour les 12.000 jeunes qui y prendraient part », dit Mathieu Klein, le maire PS de Nancy, rapporteur de l’étude. En 2021, la France compte près de 8 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans. Je vous laisse faire le calcul.

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Conséquences du fiasco afghan : l’immigration à l’épreuve de la réalité…, par Marie Delarue.

    Si la situation n’était pas si triste, on rigolerait de voir Christian Estrosi, l’homme qui se bouche le nez devant les élus , celui qui dit ne partager aucune valeur avec le parti de Marine Le Pen, celui encore qui clamait en juin dernier « Le RN est un mouvement extrémiste et ceux qui le rejoignent sont bercés par ces idées extrémistes », on rigolerait de le voir aujourd’hui réclamer des « quotas migratoires » et clamer haut et fort : « Non, c’est clair, je ne veux pas recevoir de réfugiés [afghans] chez nous ».

    3.jpgIl estime qu’il a eu sa dose, le maire de Nice. Sa dose de réfugiés et surtout sa dose de terroristes. Il l’a dit sur RTL au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron : je ne veux pas de réfugiés car « notre ville a été victime ces dernières années du de manière considérable avec l’ du 14 Juillet sur la Promenade des Anglais et celui de la basilique Notre-Dame. » Scandale ! Les propos du maire de Nice ont déchaîné l’indignation. Comme cette Madame Granouillac, élue d’opposition, qui a twitté : « lorsque l’on est président d’une métropole, je ne comprends pas que l’on puisse être aussi désolidarisé (sic), et ne pas tendre la main à ceux qui en ont besoin. Parler des attentats terroristes dans une humanitaire comme celle-ci c’est très maladroit. La ville est certes meurtrie, les plaies ne sont pas refermées mais là c’est indécent. J’attends que monsieur le maire explicite en quoi ces deux notions, terrorisme et solidarité, sont à mettre en parallèle. »

    Erreur d’analyse : il ne s’agit pas de mettre en parallèle terrorisme et solidarité mais terrorisme et immigration. La nuance est d’importance. En effet, si tous les immigrés ne sont pas terroristes, il se trouve que les terroristes sont très très majoritairement immigrés, ce qui pose un problème évident qui, pour une fois, n’échappe pas au maire de Nice.

    Ce vendredi matin, c’est la responsable de France Terre d’Asile qui était invitée sur RTL. Elle est catégorique :« Il faut que la France propose une accueil digne à toutes les personnes qui sont en demande de protection. » Vaste mission… On aimerait d’ailleurs lui poser une question : les membres en fuite du gouvernement fantoche et “l’ afghane“ qui ne l’est pas moins, tous ces soldats prétendument formés à nos frais qui se sont eux aussi enfuis en abandonnant sur place le matériel et leurs concitoyens, tous ceux-là ont-ils également vocation à être accueillis sur notre sol ?

    Les Afghans sont en France les premiers bénéficiaires du droit d’asile : 45.000 personnes, chiffre officiel du ministère de l’Intérieur, à quoi il faut ajouter les clandestins, par définition inquantifiables. Essentiellement en Ile-de-France, ils forment le gros des troupes des camps de migrants régulièrement évacués du nord de Paris.

    « De 1980 à 2010, la France a accueilli entre 100 et 200 Afghans chaque année, puis entre 400 et 700 jusqu’en 2014 », dit la directrice de France terre d’asile au Monde ; « Ensuite, le début du retrait des troupes d’Afghanistan et la crise syrienne ont entraîné un premier mouvement de migrants vers l’, surtout vers l’Allemagne, la Suède, la . Et puis, à partir de 2018, on a vu des flux secondaires internes à l’Union européenne, et beaucoup de ces “dublinés”, qui avaient été déboutés dans leur pays d’arrivée, sont venus présenter une deuxième demande d’asile en France. » Depuis 2018, l’Ofpra reçoit 10.000 demandes par an émanant d’Afghans.

    Ce sont de hommes (27 ans en moyenne) pour qui, de l’avis de tous, l’adaptation est très difficile : « Il y a une difficulté, plus forte que chez d’autres nationalités, dans l’apprentissage des codes, dans la prise en compte de ce que nous sommes sociétalement, en particulier dans le rapport hommes-femmes », reconnaît le directeur de l’OFII, l’Office français de l’immigration et de l’intégration…

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Derrière le masque et le pass sanitaire : la banalisation de l’arbitraire et des mesures liberticides, par Marie Delarue

    Voilà des jours, des semaines, même, si l’on excepte un jour ou deux d’accalmie, que le vent souffle en force avec des bourrasques si violentes que, parfois, l’on en perd l’équilibre ; un vent qui donne au ciel ce bleu de Provence qu’ailleurs on nous envie mais qui vide ici les plages où le sable vous fouette de mille piqûres.

    6.jpgUn vent qui arrache les masques qu’on voit s’envoler sur les trottoirs… Alors, pensez, les fameux aérosols pleins de virus qu’on nous disait voler jusqu’à huit mètres de distance pour finir dans le nez des passants… Foutaise !

    Et pourtant, disciplinés, les Français ne mettent plus le nez dehors, au vrai sens du mot. Marcheuse de l’aube, j’en croise ainsi qui, seuls dans la ville au petit matin, déambulent le visage couvert jusqu’aux yeux. De qui se protègent-ils, qui veulent-ils ainsi épargner ?

    Loin des discours alarmistes, le recueil des chiffres auprès des épidémiologistes (enquête publiée par le New York Times) montre que « le chiffre réel des contaminations qui ont eu lieu en extérieur se situe sous la barre de 1 %, et pourrait même être inférieur à 0,1 % ». Autrement dit, le en extérieur ne sert absolument à rien.

    Hélas, il y a longtemps, maintenant, que la peur a pris le pas sur la réflexion. Le Covid-19 et la tyrannie sanitaire ont fini de transformer les populations en troupeaux dociles et ce sale pli est de ceux qu’on ne défroissera pas.

    Auteur d’une tribune dans le FigaroVox, Mathieu Slama s’inquiète de la nouvelle ère hygiéniste qui s’annonce quand le Premier ministre nous promet un avenir masqué – pour notre bien – et des mesures toujours plus liberticides et restrictives – pour notre bien également. C’est ce que Foucault nommait « la biopolitique managériale », soit une dont l’organisation n’est plus fondée « sur l’intérêt général et les libertés, mais un dispositif de contrôle des corps, des gestes et des visages ». Désormais, nous y sommes : « La gestion de la vie biologique devient la préoccupation première du pouvoir . » Quitte à renier les principes qui définissaient hier notre , par exemple la loi de 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public : « Se dissimuler le visage, c’est porter atteinte aux exigences minimales de la vie en société. […] La se vit à visage découvert. »

    Pourtant, en matière d’exclusion et de rejet, on ne peut faire mieux que le dont la mise en place a été votée le 10 mai dans un Hémicycle quasi désert, ce qui témoigne de « l’effondrement intellectuel et moral de notre classe politique ». Après le confinement total, le couvre-feu et le port du masque obligatoire partout et en tout lieu, on va maintenant subordonner strictement la vie des citoyens à leur statut sérologique !

    Aux termes de l’article 1er de la loi votée la semaine passée, « le gouvernement pourra, de façon discrétionnaire, exiger des Français qu’ils présentent un test antigénique négatif, un certificat d’immunité ou de vaccination pour vivre normalement et exercer leurs activités quotidiennes – trahissant la promesse de réserver le pass sanitaire aux seuls grands événements », souligne Rémi Tell, dans le FigaroVox. Ainsi, au prétexte de lutter « contre une maladie à laquelle ont survécu 99,97 % de l’Humanité », il « sape l’égalité quand il crée des citoyens de seconde zone, condamnés à la réclusion et à l’avilissement pour avoir refusé de s’engager sur le chemin damé par le bio-pouvoir ».

    On ne peut donc, hélas, qu’adhérer à la conclusion de Rémi Tell : « Comme le XXe siècle a commencé en 1914, l’Histoire pourrait retenir du XXIe qu’il débuta en 2020-2021, années inaugurant une société durablement distanciée, rattachée à la vie par la seule existence biologique, et sous contrôle total des États acoquinés avec les géants du numérique. » Lesquels se sont engraissés comme jamais grâce à la crise sanitaire.

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • L’envoi massif de migrants, nouveau moyen de gestion des conflits entre États ?, par Marie Delarue.

    Des milliers de points noirs sur la mer et les plages bondées où s’avancent les chars et la Guardia Civil… C’est à Ceuta, enclave espagnole sur la côte nord du Maroc, où ont débarqué, lundi, près de 8.000 Marocains arrivés à la nage ou bien en longeant à pied les digues qui bordent les plages. 

    2.jpgLa moitié des adultes ont déjà été renvoyés au Maroc, mais il est impossible d’expulser les 2.000 mineurs. Dans le même temps, plus de 300 ont aussi tenté le passage vers Melilla, l’autre enclave espagnole, à 400 km.

    Ceuta et Melilla sont les frontières sud de l’Europe, le dernier mur avant l’Afrique. Alors Pedro Sánchez, le chef du gouvernement socialiste espagnol, l’a assuré : « L’intégrité territoriale de l’, de ses frontières, qui sont aussi les frontières extérieures de l’Union européenne, et surtout la sécurité de nos compatriotes et leur tranquillité, seront défendues par le gouvernement espagnol, à tout moment, face à n’importe quel défi, avec tous les moyens nécessaires et conjointement avec ses partenaires européens. » Si l’Europe y met autant d’empressement qu’elle en met à défendre les côtes italiennes, les habitants de Ceuta ne sont pas près de retrouver la paix…

    Comment ces milliers de Marocains ont-ils pu prendre la mer à la nage ou en canot sans que la marocaine n’intervienne ? Elle regardait ailleurs, tout simplement, quand elle n’a pas carrément facilité le passage.

    Pour résumer d’un mot : on a sciemment « lâché » ces flots de à l’assaut de l’Espagne, puis de l’Europe.

    Ce n’est rien d’autre qu’un coup de semonce de la part des autorités marocaines. Une nouvelle manière de faire pression dans un conflit qui les oppose au gouvernement espagnol. En effet, comme le dit Juan Jesús Vivas, le président de Ceuta : « Notre ville a subi une invasion, ce serait une erreur de traiter la question comme un problème migratoire. »

    C’est un problème . Le Maroc reproche à l’Espagne d’avoir accueilli le chef des indépendantistes du Front Polisario, Brahim Ghali, dans un hôpital de Logroño. Selon Jeune Afrique, « une équipe de médecins algériens a accompagné le leader sahraoui à Saragosse à bord d’un avion médicalisé affrété par la présidence algérienne ».

    Le Maroc réclame le respect de la parole donnée. Voilà 45 ans que le statut du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, est au cœur du conflit. Le Polisario réclame son autonomie ; le Maroc, qui contrôle plus des deux tiers du territoire, propose un plan d’autonomie sous sa . Comme la France le fait avec la Nouvelle-Calédonie. Or, rappelle Le Monde, « depuis que, le 10 décembre 2020, l’ancien président américain Donald Trump a décidé de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, Rabat attend de l’Espagne – et si possible de l’Europe – qu’elle fasse de même. Sans succès. Or, en échange, le Maroc avait rétabli ses relations avec , une décision déjà difficile à l’époque, qui risque, dans le contexte actuel des bombardements sur Gaza, d’enflammer son opinion publique. »

    S’ajoute à cela la question financière. C’est France Inter qui la résume : « Rabat a vu comment, en 2016, la Turquie a obtenu 6 milliards d’euros de l’Europe pour stopper l’arrivée massive de migrants. Même la a été servie en obtenant, en 2015, plus de 350 millions d’euros ! Le Maroc, lui, walou ! » Or, « retenir les migrants a coûté à Rabat 3,5 milliards d’euros en cinq ans. L’Europe a donné 140 millions et l’Espagne a ajouté 30 petits millions par an. Le compte n’y est pas et la pandémie a rendu les histoires de gros sous très pressantes. »

     

    Marie Delarue

    Ecrivain, musicienne, plasticienne

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Sainte G-rita Thunberg : épisode tristement ordinaire de la christianophobie des « écologistes », par Marie d'Armagnac.

    Dimanche dernier, un peu partout en France, avaient lieu les marches pour le : il s’agissait de faire pression sur le gouvernement et le Parlement pour que la loi Climat intègre plus de propositions de la pour le climat. 

    5.jpgEn effet – et c’est encore un coup de génie de nos gouvernants -, cette convention citoyenne, organisée pour complaire à la et donner l’impression d’un semblant de démocratie participative, a déçu ses participants quand le texte de loi gouvernemental été publié, sifflant, un peu, la fin de la récré pour les utopistes rouges-verts.

    À Sète, la journée de manifestation était organisée par le mouvement d’écologie radicale Alternatiba Thau et soutenue par Attac, la Ligue des droits de l’homme et, bien sûr, le mouvement local EELV. Rien de nouveau sous le soleil avec cette collusion habituelle entre les mouvements altermondialistes, « écologistes » et d’extrême gauche : la métaphore « zemmourienne » de la pastèque verte à l’extérieur, rouge à l’intérieur, l’exprime parfaitement. Alternatiba Thau fait partie de la galaxie Alternatiba, « un mouvement citoyen pour le climat et la justice sociale » : « Le mouvement marche sur deux jambes : celle des alternatives pour construire une plus juste, plus solidaire, plus conviviale et plus soutenable, ainsi que sur celle de la résistance pour bloquer les projets climaticides (sic) et interpeller les décideurs politiques et économiques sur l’urgence de s’emparer de ces solutions, aux côtés du mouvement Action Non-Violente COP21 », indique le site. Financé à 30,9 % par des fondations privées, dont la fondation Charles-Léopold-Mayer pour le progrès de l’homme ou encore l’European Climate Foundation, Alternatiba a co-organisé la marche pour Adama Traoré qui a eu lieu, le 18 juillet 2020, à Beaumont-Sur Oise. Parce qu’ils partagent les « mêmes combats », cette « mobilisation commune » sera l’occasion « de renforcer une alliance importante pour la construction d’une écologie populaire, aux côtés des populations en première ligne des injustices et de la », avait expliqué Élodie Nace, porte-parole d’Alternatiba dans un communiqué publié sur France Info.

    Le collectif organise également, chaque année, des « camps climat » où sont mises en scène des simulations de désobéissance civile.

    Zadiste un jour, zadiste toujours.

    Dimanche dernier, donc, la fine fleur de l’extrême gauche a défilé dans les rues de Sète : « Un périple coloré » nous dit la section locale d’EELV. Les participants étaient invités à manifester avec un masque et un tuba car, explique une militante à France 3 Occitanie, « c’est ce qui va nous servir quand on sera sous l’eau. En ce moment, on essaye de rester à la surface, mais ça demande une énergie et une force mentale. »

    On la croit sans peine.

    Sébastien Pacull, ex-LR et candidat aux départementales soutenu par le RN, a posté, via Le Salon beige, des photos de ce happening : on y voit, portée en simulacre de procession, une statue de la Vierge (où l’ont-ils trouvée ?) travestie en « G-rita Thunberg des causes perdues ». Affublée d’un ciré, la statue de la Madone ainsi moquée, vilipendée, instrumentalisée, a parcouru les rues de la ville. Une insulte aux catholiques dont on sait pertinemment qu’elle sera, pour ces militants, sans conséquences : ils ne risquent rien, ni indignation ministérielle ni opprobre publique ni représailles violentes.

    On ne peut que reprendre les mots de Sébastien Pacull : « Les imaginerait-on faire de même avec les symboles d’une autre religion ? »

    La haine de la France, de ses racines et de son âme n’a plus de limites chez les rouges-verts. Dans un pays fracturé et abandonné, elle s’exerce en toute impunité.

     

    Marie d'Armagnac

    Journaliste
    Journaliste et auteur
  • Accueil des migrants afghans : le principe de précaution a mystérieusement disparu, par Marie d'Armagnac.

    Piriac-sur-Mer, petite cité balnéaire non loin de La Baule, ses 2.239 habitants, ses jolies plages et ses… quatre-vingt-huit réfugiés afghans installés, depuis le 26 août, dans un village de vacances. 

    9.jpgNi la mairie ni les habitants n’ont été prévenus de cette arrivée en force : « Ça se passe bien pour le moment. Après, c’est une toute petite commune, ici, ce n’est pas du tout fait pour eux. Et puis on n’a pas été prévenus de leur arrivée par la mairie », explique une voisine au Figaro.

    Quelques appréhensions vite levées. Du moins dans les médias : ainsi France 3 filmait complaisamment, il y a quelques jours, le local du Secours populaire de la Turballe qui croule sous les dons, « beaucoup de gens nous appellent, c’est systématiquement pour les réfugiés à Piriac, je n’ai jamais vu autant de dons, les gens ne se posent pas de questions, moi je dis, c’est formidable ». « Comme beaucoup de gens, on est tous très touchés et très motivés par tout ce qui se passe là-bas », renchérit une Piriacaise venue en renfort.

    La suite du reportage montre des images de ces réfugiés et on cherche, en vain, où sont les femmes. Ah, si ! Ouest-France, qui a joué depuis le début le rôle de relais auprès de la population locale, dans une espèce d’opération de communication destinée à faire taire les légitimes questions que pourraient se poser les habitants du cru, dresse le portrait de Fanoos Basir, ingénieur et joueuse de foot dans l’équipe nationale, qui déteste « la burqa et les Américains » : « Les Américains m’ont proposé de prendre un avion. Pas question ! Je déteste ce pays qui a détruit l’Afghanistan pendant vingt ans, qui a supporté les talibans, qui a dépensé 1.000 milliards de dollars, pas pour reconstruire mais pour détruire. Les Français, eux, ont aidé à reconstruire. J’ai reçu une recommandation de l’ambassade de France et nous avons pu partir. »

    Elle poursuit, pleine d’entrain : « J’espère m’installer en France avec ma famille dans une grande ville pour continuer mon métier, jouer au foot et reprendre des études. Je compte mettre six mois pour apprendre le français en travaillant sérieusement… » Dimanche, Ouest-France, toujours, montrait ces réfugiés, « enfin libres » – comprenez sortis de quarantaine – qui jouaient au foot sur la plage. Des clichés de carte postale pour un problème éminemment sensible.

    On ne peut qu’éprouver un gros sentiment de malaise, devant cela : sans que le peuple français ne soit consulté, les ressources de l’État français, donc nos impôts, financent une immigration supplémentaire alors que le sujet de l’immigration, légale et illégale, est un des problèmes majeurs que doit affronter notre pays. Comme disait Michel Rocard, on ne peut pas accueillir toute la misère du monde.

    Depuis deux semaines, la majorité des médias présentent la question de l’accueil des réfugiés afghans comme un devoir moral, alors que 88 de nos soldats sont morts là-bas : les Afghans ne sont pas nos harkis, qui n’ont d’ailleurs jamais été si bien accueillis, et cette manipulation grossière qui consiste, au nom d’un prétendu consensus éthique, à éluder soigneusement toute considération sociale ou politique du problème de cette immigration supplémentaire est indigne de notre pays.

    Présentés à longueur de colonnes comme des membres de l’élite afghane, ces réfugiés ont eu, c’est évident, de bonnes raisons de fuir les talibans. Est-ce, pour autant, une raison de les accueillir en Occident, loin de leur pays, de leurs racines et de leur civilisation ? N’aurait-il pas mieux valu, comme l’a dit le chancelier d’Autriche Sebastian Kurz, les exfiltrer de leur pays et les envoyer dans des pays culturellement et géographiquement proches ? Rappelons que, selon le Pew research Center, 99 % de la population afghane souhaitait l’application de la charia comme loi du pays, en 2013. Leurs codes ne sont pas les nôtres, avec tous les problèmes économiques, sociaux, culturels et identitaires que cela engendre et que nous connaissons depuis des décennies d’immigration arabo-musulmane.

    La France est-elle donc condamnée à être une terre d’asile ? Ici, le principe de précaution s’est envolé : ce qui vaut pour l’urgence sanitaire n’existe plus pour l’urgence sécuritaire à laquelle les Français aspirent.

    Pour rappel : l’ONU s’attend à un demi-million de réfugiés afghans en 2021.

    En France, il y en avait déjà 41.174 , dont 8.000 en attente de régularisation (chiffres de l’OFPRA cités par Le Monde), auxquels il faut désormais ajouter 3.000 de plus, selon RFI InfoMigrants. Dans Le Monde, François Gemenne, chercheur à l’université de Liège et coordinateur du projet de recherche européen MAGYC (gouvernance des migrations et crises d’asile), avertit : « La crise migratoire qui s’amorce pourrait ressembler à celle de 2015, à la différence près qu’elle pourrait concerner moins de personnes. Sur le plan politique, l’Europe est tout aussi mal préparée qu’en 2014-2015, voire pire, puisque le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne et que la question du contrôle de l’immigration était une pierre angulaire du Brexit. »

     

    Marie d'Armagnac

    Journaliste
    Journaliste et auteur
  • Comment en est-on arrivé là, en relisant Marie Madeleine Martin... (suite), par Frédéric Poretti-Winkler.

    « En réalité, à partir de la fin du XIXe siècle, c’est la pénurie de personnalités, qu’elles soient de droite ou de gauche, qui com¬mence à frapper tous les observateurs de la société, l’esprit de nivellement prêché par la Révolution commençant de laisser appa¬raître ses méfaits à partir de 1870. A force de déclarer la guerre aux supériorités on les a presque toutes détruites. Mais comme elles se sont mal défendues !... »
    «Ce ne sont pas les idées qui manquent, écrivait déjà Honoré de Balzac en 1832, ce sont les hommes d’exécution ».

    frédéric winkler.jpg« En 1842, Charles de Rémusat constate : « Notre temps manque de grands hommes ». Et à la fin du XIXe siècle, Henri de Tourville précise : « Ce qui manque, ce n’est ni la science, ni l’outillage pour l’action matérielle, intellectuelle ou morale ; ces deux instruments sont en progrès incessants. Ce qui manque c’est l’homme... C’est la question de l’homme qui vient à son tour après celle du développement des autres puissances natu¬relles. Une grande œuvre a surgi, mais elle fonctionne mal, et après s’en être pris à toutes les forces de la nature, après y avoir fait appel, on s’aperçoit que ce qui fait défaut, c’est l’homme »Le nivellement révolutionnaire a détruit les hommes d’exceptions et d’actions…
    « L’oubli préliminaire des grandes lois dont Bossuet disait déjà « qu’on ne pouvait y toucher sans ébranler tous les fondements de la terre », et qu’un lecteur de Frédéric Le Play, en 1875, appelait ces « lois sociales, vieilles comme le monde, aussi certaines et aussi fixes que celles qui régis¬sent les étoiles »
    « Les penseurs réactionnaires savaient cela... mais ils ont mal démontré la valeur de leur résistance au monde qu’ils critiquaient ! Nous verrons que, le plus souvent, ils n’aperçurent pas l’ampleur du changement qui s’opérait autour d’eux. Protégés par les cadres encore puissants de la société ancienne, ils n’étaient pas directement blessés dans leur vie quotidienne par l’assaut du monde nouveau. Depuis les émigrés de la Révolution qui atten¬daient chaque année, pour le printemps suivant, le retour de l’ordre ancien, jusqu’aux contemporains du comte de Chambord qui, en 1875, bâtirent de leurs mains la constitution de la IIIe République, en pensant qu’elle serait toute prête pour le retour de leur roi, les réactionnaires crurent trop souvent lutter contre des obstacles éphémères, contre des adversaires passagers, contre des destructions sans lendemain ; ils crurent se trouver pla¬cés dans une guerre aux limites prochaines, qui leur permettrait donc de refuser le plus souvent le combat, de s’en tenir éloignés par dégoût et par mépris. Là où il aurait fallu des chevaliers du XIIe siècle, bardés de leur bouclier sans fêlure, brandissant leur épée aux côtés de leur croix, pour forcer le nouveau monde bar¬bare à tenir compte de leur présence salvatrice, il n’y eut souvent que des privilégiés nostalgiques, des doctrinaires hautains, des tra-ditionalistes momifiés ou aigris, des « prophètes du passé » reclus dans l’immobilisme et surtout d’incorrigibles discoureurs, de ces hommes dont Drumont devait dire un jour « qu’ils croyaient avoir agi quand ils avaient parlé » Il faut méditer ces quelques lignes pour s’apercevoir que finalement rien n’a changé. Certains s’imaginent encore qu’il suffit de mettre un roi à la place du président pour repartir dans une aventure capétienne. Certes pourquoi pas, car tout devient possible lorsque le roi est là, mais que de changements à faire, quelle révolution dans la société, si l’on veut bannir un certain matérialisme pour « dé-robotiser » l’homme en le ré-responsabilisant !
    Nous savons que la seule chance d’une monarchie pour durer, sera avant tout, dans l’instauration des corps intermédiaires sociaux-économiques, la libération des provinces, bref à une participation populaire basée sur les réalités économiques et régionales, afin de court-circuiter, toute influence néfaste des partis politiques…

    « Pendant que tout un monde se désagrégeait, pendant que l’histoire, entraînée dans une « accélération » vertigineuse, faisait s’écrouler en quelques décennies deux mille ans de société chré¬tienne, eux pensaient qu’un ministère corrigerait les fautes d’un autre ministère, ou que les barbares d’en bas dont parlait Macaulay, devenus maîtres de la cité, n’avaient pas plus d’importance qu’un défilé passager de gens mal élevés sous leurs fenêtres. Ainsi, les chroniqueurs de la chute de Rome et de l’Empire d’Occident, au Ve siècle, nous racontent-ils que les citoyens riches de la ville, réfugiés dans leurs maisons de campagne, supputaient les plaisirs prochains du retour dans leurs palais, au moment même où les Barbares venaient de mettre un point final à l’histoire du monde antique. »
    « A la fin du XIXe siècle plusieurs observateurs appliquant à l’histoire comme Taine, les méthodes des sciences d’observation se ralliaient à l’idée exprimée par Renan : « En coupant la tête à son roi, la France a commis un suicide »
    « Il est indéniable qu’à la fin d’une étude du XIXe siècle, la monarchie française apparaît à l’historien, non plus avec cet appareil de majesté dominatrice que la Renaissance lui avait fait prendre, non plus dans son image partisane inventée depuis la Révolution, mais avec cet aspect d’arbitrage unique qu’elle revêtit à l’aurore du moyen âge, au moment où devant le chaos de l’Occident morcelé, l’Eglise, pour protéger les peuples fit appel à certains princes comme à ces Juges que les prophètes de la Bible sacraient pour le salut des nations. La monarchie se dévoile ainsi comme une institution originellement liée à la structure de la nation française : c’est strictement un fait de nature. Il évoque ce principe initial de paternité qui en avait fait, au temps de Hugues Capet, pour les peuples aux abois, pressurés par les forces déréglées du sang et de l’or, la seule image de salut et d’unité. »
    « Le rappel des fautes du passé ne doit qu’être un moyen d’illuminer le présent afin de ne pas retomber dans l’erreur. » C’est une juste définition de « L’empirisme organisateur » cher à Maurras et le moyen le plus sûr d’assurer une construction de société évitant les écueils que la saine expérience éloigne…
    « Pour comprendre le rôle de l’écrivain s’attachant au domaine de la science des cités, il faut sans doute évoquer des sociétés beaucoup plus fortement unifiées que les nôtres, parce que bien plus hiérarchisées (car le nivellement est une fausse unification et le totalitarisme encore plus). Il faut penser à la société médiévale. Certaines miniatures patientes et fouillées nous montrent la même image que les porches des cathédrales ou que ces tapisseries éblouies de fleurs de miracle et d’animaux fabuleux, troupeau des songes par lesquels l’homme enchante sa course ici-bas. C’est l’ordre souverain des travaux de la terre, en accord avec les tra¬jectoires des astres et les décrets des saisons.
    Dans cet ordre, celui qui pense est symbolisé par l’humble clerc qu’abrite le monastère, refuge des inquiétudes humaines... J’aime ce sage non enivré de sa sagesse parce qu’il connaît les limites de la raison de l’homme, et qu’il vit à la fois dans le rappel des mystères insondables, comme dans la familiarité des moissons et des vendanges. J’aime cet humain qui cherche les principes et les lois de l’univers avec la simplicité du travailleur fauchant les blés mûrs, ou ramenant dans sa main, au couchant du jour, les grappes dorées par le soleil, pour l’aliment des autres hommes. Il ne se croit ni un mage ni un prophète, et s’il lit dans les astres, ou interroge l’avenir, c’est à la façon du paysan prédi¬sant la tempête, pour avoir seulement bien observé les signes les plus humbles par lesquels les dieux avertissent les hommes de leurs desseins... »
    Ecoutons Gonzague de Reynold : « Entre un monde qui meurt et un monde qui naît il s’insère toujours une période creuse. Elle est en même temps un tombeau et un berceau. Un monde qui meurt y agonise en se débattant, en cherchant à écraser de son poids le monde qui naît, n'a pas encore les yeux ouverts, ne sait pas encore son nom... Pour qu’une nouvelle forme de civilisation s’épanouisse, il faut que le monde ancien et le monde nouveau se réconcilient : c’est l’échange de deux nécessités. Un échange par transbordement. Il ne s’agit pas de sauver le vieux vaisseau qui sombre : on perdrait son temps à bourrer d’étoupe ses voies d’eau. Il s’agit de porter sa cargaison dans le vaisseau neuf. Pour cela, il faut qu’au fort de la bataille, malgré la canonnade et la mer démontée, se hasarde entre les deux adversaires une barque de sauveteurs, l’infime minorité de ceux qui ont, les premiers, saisi le sens des événements. Longtemps on les verra lancer en vain des signaux d’alarme aux deux navires : chacun, les prenant pour des enne¬mis ou des traîtres, dirigera son feu contre eux. Cependant, il se trouvera, dans les deux équipages, des hommes qui finiront pas les entendre et par entraîner les survivants »
    « Ce qui fait l'attrait de certaines sociologies pour nos contempo¬rains, c'est surtout le parallélisme qu'on leur prête avec les prodi¬gieuses découvertes mécaniques, scientifiques, de notre temps. Comme nous le disions plus haut, elles semblent les seules adaptées au renou¬vellement de certains aspects du monde visible que la science moderne fait éclater sous nos yeux. Et pourtant, en dépit de cette course aux découvertes sans frein, la nature de l’homme reste soumise aux normes que lui dictèrent sa création. Pour avoir voulu rebâtir une nouvelle Babel, comme le dit si bien Gilbert Tournier, les hommes n'ont su que se précipiter vers des catastrophes apocalyptiques »
    Frederic PORETTI-Winkler (Histoire Social, à suivre)Comment en est-on arrivé là, en relisant Marie Madeleine Martin... (suite)

  • Trois réflexions sur la ”Politique de la Ville”

    1. Amusant, la Cour des Comptes contre le sacro-saint principe d'Egalité !

            Eh, oui ! La Cour des Comptes ne serait-elle plus "républicaine" (horresco referens...) : elle vient de proposer de réserver l'argent de la "politique de la ville" à 6 Départements particulièrement sinistrés. Mais on a recensé officiellement plus de 1.500 zones "sensibles", "de non-droit", "de priorité absolue" ou comme on voudra les appeler... : les milliards gaspillés en pure perte depuis des dizaines d'années vont-ils continuer à l'être, mais en dérogeant au principe numéro 2 de l'impossible devise "Liberté, Egalité, Fraternité" ?

            Sacrés Sages de la Cour des Comptes ! Mais, gare au Conseil Constitutionnel !

    2. L'inassimilabilité est-elle soluble dans les milliards ?

            Et si les Sages étaient vraiment sages ? Si l'on cessait de marcher sur la tête, et de croire qu'il suffit de "dire des mots" pour "avoir la chose" ? Si les banlieues, zones de non-droit, cités sensibles et autres sont à ce point délabrées, ce n'est pas seulement et pas d'abord un problème physique mais moral, mental, intellectuel, spirituel. Trop de personnes inassimilables y ont été entassées, "sans avoir l'esprit ni le coeur français", comme le disait le Père de Foucauld. Et les milliards gaspillés n'y changeront rien...

    3. C'est Mathias Leridon qui a raison...

            On ne peut faire boire un âne qui n'a pas soif, on ne transformera jamais un canasson en cheval de course, on ne rendra pas "français" des gens s'ils ne veulent pas l'être : comme le dit très justement Mathias Leridon, soulevant un concert de louanges unanimes à gauche et à l'extrême-gauche, "On n'est pas Africain parce qu'on naît en Afrique mais parce que l'Afrique bât dans votre coeur". Quand osera-ton dire, enfin, que c'est la même chose pour la France, et qu'au lieu de gaspiller des milliards en rénovation(s) aussi vite re-détruites que ré-installées, il faut demander franchement à un grand nombre de nouveaux venus si "la France bat dans leur coeur". Et si la réponse est "non", ils doivent partir, cela nous évitera de gaspiller des milliards, que l'on emploiera beaucoup mieux ailleurs...

  • Al-Qaryatayn, ville martyre

    L'armée syrienne reprend Qaryatayn

     

    Par Antoine de Lacoste

     

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    L'armée syrienne vient de reprendre la petite ville d'Al-Qaryatayn à Daesh, ville que les islamistes avaient reconquise le 1er octobre dernier.

    Ce n'est pas la première fois que cette localité change de mains, mais s'il est nécessaire de parler d'elle, c'est qu'elle est un symbole de ce que vivent les chrétiens soumis à la barbarie islamiste.

    Qaryatayn est située à un endroit stratégique entre Damas et Palmyre. C'est pourquoi c'est une ville très ancienne, dont les thermes étaient réputés à l'époque romaine. Elle est mentionnée au XIIè siècle comme étant une ville entièrement chrétienne.

    Son déclin économique commence au XIXè siècle, avec le développement des transports qui réduit son rôle d'étape nécessaire entre le désert et les grandes villes de l'ouest syrien.

    Lorsque la guerre éclate en 2011, Qaryatayn compte 15 000 habitants dont 2000 chrétiens (1500 syriaques orthodoxes et 500 syriaques catholiques). Le monastère de Mar Elian (qui signifie Saint Julien l'Ancien) est le centre de la vie chrétienne de la ville. Dirigé par un prêtre exceptionnel, Jacques Mourad, il va servir de refuge à de nombreux chrétiens qui fuient les combats et les exactions islamistes.

    Mais au printemps 2015, après la prise de Palmyre par Daesh, un commando islamiste pénètre dans le monastère et enlève le Père Mourad ainsi que son diacre, Boutros. Ils sont emprisonnés près de Palmyre, enchaînés à un mur et attendent la mort en priant.

    Le 4 août 2015, Daesh prend Qaryatayn et déportent les chrétiens, près de Palmyre également.

    Un événement étrange va alors se produire : un chef islamiste entre dans la sordide cellule de Mourad et Boutros et les conduit auprès de leurs ouailles enfermées non loin de là. Il aura ce commentaire laconique : « ils nous cassent les oreilles à vous réclamer toute la journée ». Mystérieuse mansuétude...

    Mais elle se paiera chère ensuite. Le 21 août, les bulldozers de Daesh rasent le monastère. Fondé au VIè siècle, il abritait le corps de Saint Julien. Pour faire bonne mesure, le cimetière chrétien est également rasé. Les paroissiens prisonniers sont ensuite déportés, vers Raqqa pour la plupart ; on ne sait pas ce qu'ils sont devenus.

    Quant à Jacques Mourad et Boutros, ils sont frappés tous les jours, subissent des simulacres d'égorgement et des pressions incessantes pour se convertir à l'islam. Finalement, ils vont subir une terrible flagellation. S'encourageant mutuellement et se réjouissant de souffrir comme le Christ, ils tiendront et ne céderont rien.

    En octobre, à la suite de mystérieuses tractations dont l'orient a le secret, ils sont, à leur grande surprise, libérés.

    Puis, en avril 2016, l'armée syrienne reprend Qaryatayn. Trop tard hélas pour la communauté chrétienne qui a totalement disparu.

    Le 1er octobre, alors que l'armée a lancé sa grande offensive vers l'est (l'Euphrate, Deir-ez-Zor et la frontière iraquienne), Daesh multiplie les coups de main dans son dos et reprend plusieurs localités près de Homs, dont la pauvre Qaryatayn. Cela ne durera guère cette fois,  car si les islamistes peuvent encore réaliser des conquêtes ponctuelles, ils ne sont plus assez forts pour tenir des villes.

    Aujourd'hui, Qaryatayn est de nouveau  libre, mais quinze siècles d'histoire chrétienne ont été anéantis.

    Tout cela s'est fait dans une indifférence à peu près générale, mais aussi avec la complicité active des dirigeants occidentaux, France et Etats-Unis en tête, pour qui Bachar était l'ennemi à abattre : « l'homme qui tue son propre peuple » pour reprendre le slogan stupide des médias.

    Les chrétiens de Qaryatayn ont sans doute une vision des choses légèrement différente, s'ils sont encore vivants...  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde

  • Cinéma • Mary Shelley

     

    Par Guilhem de Tarlé

    A l’affiche, Mary Shelley, un film britannique de Haifaa Al Mansour, avec Elle Fanning (Mary Shelley), Douglas Booth (Percy Shelley) et Tom Sturridge (Lord Byron).


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    Pour moi Frankenstein, c'était des films de série B, d'épouvante et d'horreur, pour des cinémas de quartier. Je découvre l'existence de ce roman volumineux vieux de 200 ans, à prétention philosophique, en tout cas psychologique et introspective, quasi autobiographique, racontant le désir de vengeance d'un être rejeté par son créateur.

    On pourrait dire qu'en écrivant ce livre, Mary Wollstonecraft Godwin « fait (à dix-huit ans) son deuil » de sa mère, morte 11 jours après sa naissance.

    Mary-Shelley.jpgC'est la révolte de cette jeune fille de 16 ans qui s'amourache et s'enfuit avec  un homme marié, lequel abandonne femme et enfant.

    Ce film nous montre une société intellectuelle individualiste, libérale et libertaire, féministe et gauchisante, soixantehuitarde avant l'heure, (pardon pour cette suite « pléonasmique ») aussi dépravée qu'elle l'est à notre époque avec des Percy Shelley et Lord Byron qui n'ont rien à envier à beaucoup de ceux qui se pavanent sur les plateaux de télévision.

    La différence c'est qu'aujourd'hui les révolutionnaires soixantehuitards sont au pouvoir, et leurs chimères dans nos institutions et nos lois : « Il est interdit d'interdire » sauf pour « sauver la planète », sachant qu' « il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté ».    

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • Sur Radio courtoisie, le 20 janvier : la Vendée et les Bourbons....

            Le jeudi 20 janvier, de 18h à 21h, le libre journal de Jacques Trémolet de Villers sera dirigé par Benoît Gousseau, rédacteur en chef de Politique magazine. En cette veille anniversaire de la commémoration de l'exécution du roi Louis XVI, l'émission, dont le thème sera la Vendée et les Bourbons, recevra :

     

    - en première partie, Alain Gérard, directeur du Centre Vendéen de Recherches historiques qui vient de publier le manuscrit original retrouvé des Mémoires de la marquise de La Rochejaquelein, édition critique comportant de nombreux documents inédits portant sur la période de 1793 à 1857. On y évoquera le soulèvement populaire vendéen au lendemain du 21 janvier 1793.

     

    - en deuxième partie, Emmanuel de Waresquiel, historien de la Restauration, qui vient de publier un remarquable essai littéraire et historique sur Félicie de Fauveau, artiste de renom saluée par Gautier, Stendhal, Balzac, Dumas, que sa fidélité à la monarchie conduira à chevaucher aux côtés de la duchesse de Berry en Vendée en 1832. Elle y a combattu en compagnie de sa plus fidèle amie, Félicie de La Rochejaquelein, épouse d'Auguste, le plus jeune frère du général en chef de la Grande armée catholique et royale et de Louis, époux de la marquise. Ces amazones de la fidélité aux Bourbon voulaient hisser sur le trône de France, le jeune duc de Bordeaux, enfant du miracle né après l'assassinat de son père, et futur comte de Chambord.

     

            On y comparera ces deux soulèvements si différents mais qui ont un point commun : combattre pour un prince enfant. Louis XVII, dans le cas de la Grande guerre de 1793 ;  Henri V, pour le soulèvement, peu suivi mais héroïque, de 1832.

     

            Rappelons que Radio Courtoisie peut être écoutée, outre sa fréquence parisienne, sur le bouquet satellite et en direct sur Internet.