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  • Surdélinquance des étrangers et des Français issus de l’immigration : la fin d’un tabou ?, par Marie d'Armagnac.

    Laurent Lemasson, docteur en droit public et sciences politiques vient de publier dans le cadre de l’Institut pour la Justice un rapport où il analyse, à partir des données officielles disponibles, les rapports entre l’immigration et la délinquance.
    C’est peu dire qu’il contribue à briser un tabou. 

    9.jpgOn le voit, dans les médias où la est en passe de perdre son hégémonie pluri-décennale, dans l’opinion publique où s’opposent élite hors-sol et Français confrontés à l’ quotidienne : les digues sont en train de céder. Même Emmanuel Macron par la voix de s’essaie aux effets de manche en demandant aux préfets un tour de vis dans les expulsions des clandestins délinquants. La ficelle électoraliste est grossière, il n’empêche qu’il est en train de prendre conscience que la des Français sera un thème majeur de l’élection présidentielle.

    -Marie Sève, directeur de l’Institut pour la Justice, est interrogé ce week-end dans le Figaro Magazine : il pointe toutes les contradictions de ce grand déni français : « Dans notre pays, parler négativement de l’immigration est moralement répréhensible et expose à une accusation de racisme ou, au mieux, de “fermeture d’esprit”. La question du lien entre immigration et délinquance est donc un tabou dans le tabou. »

    Les chiffres alignés dans ce rapport sont tous plus affolants les uns que les autres et font ressortir une vérité nue, froide, objective : en 2020, 24 % de la population carcérale est étrangère, quand les étrangers ne constituent que 7,4 % de la population française. Sur ces étrangers, plus de la moitié, (54 %) viennent d’ et du Maghreb. Ces étrangers sont donc surreprésentés dans les prisons, mais aussi dans les chiffres de la délinquance fournis par la police et la justice, particulièrement pour les faits violents (homicides, vols avec violences, agressions sexuelles).

    Pierre-Marie Sève rappelle d’ailleurs qu’il n’existe pas de statistiques sur la présence carcérale des clandestins, pas plus que sur la délinquance des Français d’origine étrangère. Il leur a donc fallu en quelque sorte « débusquer » les chiffres. Ces « esquives » dans la méthodologie employée par les autorités pour connaître l’ampleur et les origines de cette augmentation de la délinquance et de la violence sont significatives : pendant des décennies, par idéologie, on a pu ainsi faire semblant de ne pas voir le lien patent entre immigration et délinquance. Les yeux grand-fermés. Une méthodologie amputée de ressources essentielles : en son temps, Michèle Tribalat pointait le même problème pour l’étude de l’évolution démographique de la population française.
    Ce rapport aborde également le problème des mineurs étrangers présents sur le sol français, les MNA (Mineurs non accompagnés) : ils étaient 2.500 en 2004, 31.000 en 2019. « D’après le parquet de Paris, 75 % des mineurs jugés sont des mineurs étrangers » dit Pierre Marie Sève.

    Didier Leschi, directeur de l’Office français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII) a expliqué dans un essai que nous avons évoqué dans ces colonnes l’ampleur du problème posé : « si un clandestin peut sembler mineur pour se confondre avec les vrais mineurs en besoin de protection, c’est encore mieux. Un mineur ne peut être expulsé ; c’est du reste pour cela qu’il en arrive et s’en déclare de plus en plus, vrai ou faux. Aucune contrainte ne peut s’exercer sur eux. Les réseaux en profitent pour en exploiter beaucoup qui dérivent dans les rues de nos villes ».

    Un problème chaque jour plus aigu dans des villes comme Paris, Rennes ou . Recrutés par des réseaux au fonctionnement mafieux, ces MNA agissent en toute impunité, puisqu’on ne peut ni les punir, ni les expulser. La faiblesse de la loi française alimente donc, en creux, la délinquance sur le sol français.

    Le prochain président de la République ne devra pas seulement jeter de la poudre aux yeux des Français en donnant l’illusion de l’action. Pour résoudre les fractures territoriales, sociales, culturelles et identitaires françaises, il faudra entièrement refonder la législation française en matière d’immigration.
    Quitte à s’affranchir de la CEDH.

     

    Marie d'Armagnac

    Journaliste
    Journaliste et auteur
  • Livres • Mary de Rachewiltz, la maîtresse du haut-château du Sud-Tyrol se souvient de son père Ezra Pound

    Mary de Rachewiltz et le château de Brunnenburg. 

     
     
    par Daoud Boughezala
     
    C'est un très bel article que Daoud Boughezala donne là sur Erza Pound [Causeur, 19.08], cet auteur et poète assez peu connu en France - même de ceux qui s'en réclament - et pourtant important. On le connaîtra déjà un peu mieux, grâce au livre de sa fille, et grâce à cet article qui retrace sa vie à grands traits et évoque sa destinée, notamment littéraire.  LFAR     
     

    vignette-bistro-2016-11-25.jpgC’est un château-fort du XIIIe siècle qui trône au fond d’un vallon tyrolien. Au milieu de cette relique des temps anciens, vit Mary de Rachewiltz, 92 ans, fille naturelle du poète Ezra Pound et de la violoniste Olga Rudge. Au mois de juillet, j’ai bien tenté d’aller déranger cette auguste nonagénaire dans son repaire de Brunnenburg après une longue marche à travers des sentiers escarpés. Peine perdue, l’hôtesse de ces lieux ne reçoit plus. Tant pis, la féérie sera pour une autre fois. Ou un autre monde. Seul le « musée agricole » du château accueille les curieux de passage. Entre deux portraits de Pound et un laïus filmé de l’auteur des Cantos, des faucilles trônent sans marteau, quelques animaux de basse-cour vocifèrent sous l’orage. On pourrait trouver loufoque la visite d’un musée agricole Pound : pourquoi pas une maison de l’armée d’Annunzio ou un cabinet d’anatomie Louis-Ferdinand Céline ?

    Ce serait oublier que le touche-à-tout Pound liait culture et agriculture : sans exploitation raisonnée de la terre, une civilisation voue arts et lettres aux oubliettes. Comme pour nous le rappeler, retentit la voix du vieux sage qui avait conseillé à Mussolini de développer la culture du soja pour rassasier les Italiens. Le Duce l’avait cru fou. Là est le drame des génies qui s’abîment en politique.

    Souvenirs d’enfance

    Plonger dans Discrétions – Ezra Pound éducateur et père (Pierre-Guillaume de Roux, 2017) que Claire Vajou a traduit de l’anglais, nous ramène aux premières années de Mary de Rachewiltz, bien avant qu’elle et son mari hobereau n’investissent ce château abandonné. Ses souvenirs s’enracinent dans ce cher Tyrol, objet d’un marchandage entre Hitler et Mussolini dans les années 1930 : au Reich les irréductibles germanophones poussés à l’exil, à l’Italie fasciste les Tyroliens qu’il s’agira d’italianiser par la force. Fille adultérine d’artistes américains, la petite Mary se retrouve confiée aux paysans tyroliens qu’elle surnomme affectueusement Mamme et Tatte. Lectrice du Journal d’un fermier de Robert Duncan, Mary de Rachewiltz a très tôt acquis le goût de la ferme en même temps qu’elle a su faire fructifier l’immense legs culturel paternel.

    Domicilié à Rapallo, l’homme marié Pound passe avec Olga la voir une ou deux fois l’an, tant et si bien que leur fille apprend le patois tyrolien avant l’anglais et l’italien. Grâces soient d’ailleurs rendues à Danièle Dubois qui a su restituer les passages en tyrolien du roman d’aventure champêtre que fut l’enfance de l’auteur. Pendant que son père (Babbo) versifiait et que sa mère (Mamile) redonnait vie aux partitions oubliées de Vivaldi, Mary découvrait ingénument la vie parmi les paysans, l’école, l’église du village. C’est d’ailleurs avec ses parents de lait que Mary expérimente intuitivement l’antifascisme : fervents nationalistes tyroliens, attachés à la préservation de leur culture que l’idéologie mussolinienne entendait éradiquer, les habitants du cru prennent appui sur l’église et les fêtes folkloriques pour s’affranchir des pesanteurs jacobines. Traquant le parler germanophone jusque dans les foyers, les miliciens fascistes italiens doivent céder le pas lorsque les prêtres officient…

    Une vie dans les Cantos

    Dès son adolescence, Mary s’est immergée dans les Cantos, l’opus magnum qu’Ezra Pound a composé durant des décennies. La destinée dramatique de son père se confond avec cette grandiose aventure littéraire qui a réconcilié Mary avec le verbe anglo-saxon. En éducateur aussi bienveillant que rigoureux, Pound exhorte sa fille à traduire ses vers en italiens. La novice peine à la tâche mais progresse continuellement, encouragée par l’opiniâtreté paternelle. « Plus je me plongeais dans les Cantos, plus j’étais avide d’élargir mes connaissances » se souvient Rachewiltz. Avec les Cantos, une véritable forêt née de l’extraordinaire érudition poundienne prend vie; quel autre versificateur connaît à la fois la langue d’Oc des troubadours et les questions monétaires ?

    Discrétions est truffé de passages des Cantos que la fille de l’auteur resitue dans leur contexte, dévoilant ainsi leur signification cachée sans déflorer leur mystère poétique. Entre les lignes, Mary confie au lecteur sa frustration d’enfant ignorée de sa mère. Sans que l’on puisse tenir rigueur à Olga d’avoir négligée sa fille, on se figure rapidement que les deux femmes n’ont jamais rien eu à se dire. Il y a presque du Jules et Jim dans le ménage à trois que Babbo et Mamile, la maîtresse quasi-officielle, ont formé avec Dorothy Pound, l’épouse légitime et mère d’Omar, que Mary rencontrera au début de ses années de plomb.

    Le dernier Américain à vivre la tragédie de l’Europe

    Car Ezra Pound a prêché en vain la paix entre les nations. Sur Radio Rome, dans un sabir anglo-italien que certains transalpins peinaient à comprendre, le poète appelait à éviter les hostilités, à la manière du Jünger de La Paix (1940) méprisant les « lémures » totalitaires. De ses imprécations contre la finance, on ne retient hélas que le fumet superficiellement antisémite et le ralliement formel aux puissances de l’Axe.

    En vérité, Pound fut traité en paria dès l’agonie du régime fasciste, qui connaîtra ses derniers sursauts du  25 juillet 1943 (déposition de Mussolini) au 28 avril 1945 (pendaison du Duce). Entre ces deux dates, dans le nord de l’Italie, la République de Salò s’est faussement employée à raviver les premiers feux du fascisme social, les tankers et la répression nazis en plus. « Son expression « le dernier Américain à vivre la tragédie de l’Europe dit bien cela; il était de plus en plus « la fourmi solitaire » qui luttait pour préserver ses idées et sa vision du monde – en écoutant le son d’un autre tambour, relate Mary.

    Folle traversée de l’Italie occupée

    Lorsque la guerre semble définitivement perdue pour l’Italie, Mary engage une folle traversée de la botte occupée de part en part par les Allemands et les Anglo-Américains. Officiant un temps comme infirmière dans les hôpitaux allemands, elle voit les boys américains accueillis à bras ouverts par les Tyroliens. « Ils avaient beau se considérer comme nazis, c’étaient les Américains qu’ils admiraient » en ce qu’ils mettraient fin à vingt ans d’impérialisme culturel italien ! Des Alpes à Rapallo, elle part à la recherche de son père, arrêté comme un malpropre sans même avoir droit à une parodie de procès. Quelques années plus tôt, Babbo enseignait à sa fille pensionnaire d’un collège catholique le respect de Église et de l’autorité, la frugalité en toutes circonstances. Oubliée sa vie simple et authentiquement épicurienne à Rapallo ou Venise, le vieux Pound sera humilié à Pise puis aux États-Unis durant plus d’une dizaine d’années de détention. Il ne sera finalement libéré qu’en 1958, notamment grâce aux efforts acharnés de Mary pour plaider sa cause.

    Et Babbo se tut

    Ce destin tragique donne à Discrétions ses pages les plus bouleversantes. Car si sa famille se félicite de le voir enfin libre, le patriarche Pound se mure alors dans le silence, étranglé par le sentiment d’avoir tout raté.

    Ce père qui ne parle plus inspire à Mary des lignes poignantes face à un Babbo mutique, aphasique, mélancolique, atteint par cette maladie de rois espagnols qui vous glace le sang. Peu de mages le sortiront provisoirement de cette gangue, sinon peut-être l’éditeur Dominique de Roux qui l’invitera à Paris pour le rééditer. Le créateur des Cahiers de l’Herne nouera des liens indéfectibles avec le clan Pound, dont Discrétions est l’ultime surgeon, publié par son fils Pierre-Guillaume.

    Sa prison intérieure poursuit Pound jusqu’à sa dernière note, qu’il émettra en 1972 au terme d’une vie d’avant-garde. L’ami d’Hemingway, de Wyndham Lewis et de William Yeats a rejoint le paradis des poètes. Sa réhabilitation doit beaucoup à sa fille Mary – auquel un fameux poète a un jour lancé « vous vivez dans les Cantos » tant ce chef d’œuvre l’a habitée…

    Dans une langue sensible et lumineuse, Mary de Rachewiltz ressuscite son génie de père écrivant au fond de sa cage pisane:

     « The loneliness of death came upon me

    (at 3 PM for an instant)

    ….

    When the wind swings by a grass-blade

    an ant’s forefoot shall save you… »

     

    La solitude de la mort est tombée sur moi             

    (à 3 heures de l’après-midi pour un instant)

    Quand l’esprit vacille en présence de la lame d’un brin

    d’herbe

    la patte antérieure d’une fourmi te sauve… » (Cantos 82 et 83)

    Yeats nous avait prévenus : une terrible beauté est née. Et ne mourra jamais.   

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    Discrétions – Ezra Pound éducateur et père (Pierre-Guillaume de Roux, 2017) 22 €

    Daoud Boughezala

  • Jean-Marie Aaron Lustiger...

              On saura gré à Jean-Marie Lustiger d'avoir été un efficace et fidèle lieutenant de Jean-Paul II. Il restera donc, de ce fait, comme l'un des principaux artisans de cette Nouvelle Évangélisation qui permettra à l'Église de redevenir cette force capable d'orienter la société et le monde, et d'influer sur le cours des choses et de l'Histoire. On sera frappé aussi, dans un tout autre domaine, par l'exemple personnel, et prophétique, qu'il a donné: Juif converti au catholicisme, il a toujours affirmé que, pour lui, entrer dans l'Église catholique ne signifiait en rien renier ses racines ou renoncer à son identité, à sa judaïté: bien au contraire, il avait conscience, en devenant catholique, d'accomplir son destin, sa vocation: Jésus-Christ n'a-t-il pas dit: "Je ne suis pas venu pour abolir la Loi, mais pour l'accomplir."

              C'est dans cette perspective que le jeune Aaron, vers l'âge de quatorze ans, se tourna vers l'Église, non pour abandonner mais pour prolonger son judaisme et, lui aussi, "l'accomplir". Ainsi le firent avant lui Max Jacob, André Frossard, Maurice Schumann, Simone Weil et, malgré l'empêchement formel dû aux circonstances..., Henri Bergson. La liste ne s'arrêtera pas là, espérons-le: tel essayiste et philosophe talentueux et prometteur, qui nous a déjà réservé de bonnes surprises, viendra peut-être, nous le souhaitons ardemment, ajouter son nom à cette litanie dans laquelle, convenons-en, il serait en bonne compagnie...

  • BD • Marie-Antoinette en manga !

     

    par CS

     

    Mettre Marie-Antoinette en manga, il fallait oser. Et l’éditeur Glénat l’a fait,  avec le dessinateur Fuyumi Soryo et la complicité de l’Etablissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles ! L’a priori est par conséquent positif. D’autant que Fuyumi Soryo n’en est pas à son coup d’essai. Il est l’auteur de « Cesare », qui retrace l’ascension de César Borgia (1475-1507) dont la devise reste célèbre : « Aut Caesar aut nihil » (« Ou César, ou rien ») Pour cette biographie partielle, l’auteur japonais qui aura 58 ans en janvier prochain, a obtenu le prix Micheluzzi de la meilleure série de bande dessinée étrangère.

    Avec « Marie-Antoinette, la jeunesse d’une reine », Fuyumi Soryo retrace les premiers pas de la future reine à Versailles. Fille de François 1er et de Marie-Thérèse d’Autriche, elle tient de sa mère son énergie mais pas sa sagesse. Son frère, Joseph II, dira d’elle qu’elle était une « tête à vent ». Elle tient de son père mélomane la passion pour la musique, la danse et les arts. Par un renversement d’alliance en 1756, la France se rapproche de son ennemi héréditaire, l’Autriche. Un mariage apparaît comme l’unique gage de conforter ce rapprochement fragile. C’est ici que commence l’histoire : le départ du Palais impérial de la Hofburg, puis l’Abbaye de Melk, première étape du voyage pour Versailles, un périple long de presque 1.600 kilomètres. Puis arrive le mariage du 16 mai 1770, quand elle épouse Louis-Auguste de Bourbon, Dauphin de France… Marie-Antoinette devra se faire une place à la Cour. Si le scénario peut paraître léger et un peu à l’eau de rose, il n’en reste pas moins que Fuyumi Soryo retrace à merveille, et avec un vrai souci du détail, l’atmosphère du Grand Versailles : costumes, architecture, coiffures… Un livre qui permettra aux jeunes lecteurs rétifs à l’histoire de France de découvrir d’autres centres d’intérêt. 

    Marie-Antoinette, la jeunesse d’une reine – Fuyumi Soryo – éditions Glénat – 180 pages – 9,15 euros.

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  • Cinéma • Le retour de Mary Poppins

     Par Guilhem de Tarlé 

    A l’affiche : Le retour de Mary Poppins, réalisé par Rob Marshall, avec Emily Blunt (Mary Poppins), Meryl Streep (sa cousine Topsy), Ben Wishaw et Emily Mortimer (Michael et Jane Banks), Lin-Manuel Miranda (Jack, l’allumeur de réverbères), adapté de l’œuvre de Pamela Lyndon Travers.

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    Décidément, pas de chance ! 

    Décidément, je n’ai pas de chance avec Emily Blunt, déjà croisée cette année dans Sans bruit, un film d’épouvante que j’aurais pu ne pas voir…

    Je n’ai pas de chance non plus avec ces films pour enfant de cette fin d’année… Ce n’est peut-être plus de mon âge… mais quand même 2H10… n’est-ce pas un trop long-métrage, surtout pour, précisément, des enfants… et encore, heureusement, la fin et ce ballet de ballons dans le ciel m’ont-ils paru plus enchanteurs que le début dont les mélodies n’étaient ni jolies ni entraînantes. 

    Mauvaise pioche donc pour ce dernier spectacle de l’année, mais c’est vrai, aussi, que, contrairement à mon épouse – qui a également été déçue -, Mary Poppins n’entre pas dans mon inculture.

    Ce n’est donc pas dans ce répertoire que je fêterai le « Bon bout d’an » et « l’an que vèn » que je souhaite, à chacun, le plus heureux et joyeux possible.    

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • Assassinat de Marie-Antoinette...

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    Karim Ouchikh
    Je rends hommage à la mémoire de Marie-Antoinette guillotinée le 16 octobre 1793, place de la Révolution. La République s’honorerait à reconnaître ses torts à l’égard de la famille royale, ne serait-ce qu’en révisant les procès iniques de la reine de France et de Louis XVI.

  • Comparaison des courbes épidémiques selon villes et pays.

    Bulletin d'information scientifique de l'IHU - Nous avons le droit d'être intelligents !
    Pr Didier Raoult, Directeur de l'IHU Méditerranée Infection.

  • Société • La cause des arbres : les arbres, climatiseurs des villes [1]

     

    Par Jean-Philippe Chauvin

     

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    Mercredi matin, sur RMC, un spécialiste des changements climatiques expliquait qu'un arbre, par sa simple existence, équivalait à l'efficacité de cinq climatiseurs : en période de fortes chaleurs, l'argument peut être entendu plus facilement et largement, peut-être, qu'en temps normal. Or, dans certaines villes et dans des communes périphériques où le bitume marque l'envahissement « rurbain », les arbres sont souvent victimes de politiques qui se veulent d'aménagement quand elles ne sont, trop souvent, que d'arrangements commerciaux ou « économiques ». Ainsi, à Rennes, ville devenue « trop minérale » et qui met des arbres maigrelets en pots, sans enracinement, sur des places passantes souvent irrespirables l'été, la municipalité de Gauche n'a visiblement pas connaissance des qualités indéniables des arbres et la récente canicule ne lui a, non moins visiblement, rien appris, poursuivant ainsi dans sa politique « arboricide », depuis, hier, la place Hoche jusqu'à l'avenue Janvier dans quelques mois : l'abattage des beaux arbres sexagénaires de cette dernière voie est programmé pour l'automne, semble-t-il, sans que les cautions « écologistes » de la majorité municipale ne s'en émeuvent... 

    Et pourtant ! Un récent hors-série de La Vie-Sciences, encore en kiosques, est entièrement consacré aux arbres, et mérite lecture attentive. Ainsi, on y lit, sous la plume du botaniste Francis Hallé, quelques éléments qui montrent tout l'intérêt des arbres face au réchauffement climatique et à ses effets en milieu urbain : « Chacun sait bien qu'il trouve de la fraîcheur sous un arbre et encore plus dans un sous-bois. L'ombre coupe des effets du soleil, mais elle n'est pas seule responsable de la chute des températures. Cette dernière vient surtout de l'évaporation. Les arbres sont comme de formidables mèches : depuis leurs racines, l'humidité monte dans la plante, l'hydrate et finalement s'évapore par le haut, ce qui rafraîchit l'atmosphère. » Ce ne sont donc pas les misérables arbres en pot, à peine esthétiques, qui peuvent jouer le rôle de climatisation que les populations demandent parfois au cœur d'un été brûlant, puisqu'ils n'ont guère de racines, prisonniers qu'ils sont de leur carcan de plastique ou de bois peint. 

    Dans la même revue, le géographe Bruno Sirven complète le propos de son prédécesseur : « En ville, l'arbre habite le milieu le plus hostile : air et sol viciés, chaleur, éclairage permanent, vandalisme, pare-chocs... Ses bienfaits sont particulièrement appréciés des citadins, car il leur rend la ville plus hospitalière. 

    « Pour des raisons climatiques, d'abord. L'arbre abrite, il domine et offre un second toit aux immeubles. Il ombrage les terrasses et les jeux de boules, les foires et les marchés, et accompagne trajets et flâneries. Il fait chuter les températures estivales et combat les îlots de chaleur (jusqu'à 10 ° C). Que seraient nos villes sans ce parasol hors-pair ? Plus qu'un écran, il capte et diminue l'énergie solaire, ventile et hydrate l'air, le décrasse des gaz, suies, pollens et autres particules délétères. Il l'oxygène, l'ionise et même l'assainit en diffusant des molécules aseptisantes. » 

    Ce rôle majeur de climatiseur naturel, mais qui n'est pas le seul bénéfique des arbres comme on peut le voir et le constater en se promenant sous leurs branches et feuillages, ne peut désormais être négligé par les édiles locaux, de Rennes comme d'ailleurs, et il devrait amener aussi les villes à envisager une replantation massive de rangées d'arbres, en prévision d'un avenir que nombre de scientifiques, pas encore démentis par les faits, nous annoncent marqué par un sensible réchauffement climatique (même si nous savons que, en histoire du climat, comme en histoire tout court, l'imprévu est toujours possible, pour le meilleur comme pour VIEILLARD-ET-TROIS-JEUNES-H.jpgle pire). Jean de La Fontaine, en son temps, a tout dit de cette politique qui s'enracine (c'est le cas de le dire !) dans la durée, celle-là même que néglige trop souvent le « temps démocratique » : dans sa fable intitulée « Le Vieillard et les trois jeunes Hommes » [Illustration], il raconte l'histoire de cet octogénaire qui plantait des arbres quand les jeunes gens moquaient cette action dont il ne tirerait, croyaient-ils, aucun intérêt, eu égard à son grand âge. « Mes arrière-neveux me devront cet ombrage », affirme le vieil homme... Une politique « dynastique », en somme, qui pourrait profiter aux générations suivantes, et cela sur plusieurs décennies, voire siècles selon les espèces d'arbres envisagées. 

    Aussi, la volonté municipale d'abattage des arbres de l'avenue Janvier à Rennes, qui va à l'encontre de ce que les scientifiques prônent et de ce qu'il est raisonnable de faire ici et ailleurs, maintenant et demain, apparaît comme une absurdité écologique et, plus encore, un crime contre l'esprit et la raison : s'y opposer, c'est encore le meilleur moyen, ici et maintenant, de défendre la cause des arbres, et d'assurer celle des hommes !     (A suivre)

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Le bobo des villes et le bobo des champs, par Pierre Mylestin.

    Suite à l’appel de la Fédération nationale des chasseurs, des manifestations ont eu lieu le 18 septembre dernier, dans toute la France, pour dénoncer la politique de Barbara Pompili, ministre écolo à l’initiative de plusieurs décisions d’interdiction de chasses traditionnelles et notoire bobo anti-chasse parachutée à la Transition écologique.

    5.jpegChasseurs, agriculteurs et pêcheurs demandent sa démission et dénoncent « les attaques incessantes contre la ruralité » en mettant notamment en avant leur rôle dans la préservation de la biodiversité.

    « Pompili, au pilori ! », « Macron fossoyeur de nos traditions », « Arrêtez d’emmerder les ruraux », « Que les urbains nous foutent la paix ! », pouvait-on entendre au cours de ces manifestations. Au-delà de ces cris du cœur, il s’agit également, et peut-être surtout, de défendre un art de vivre, une « culture qui part en lambeaux », transmettre des traditions et préserver un patrimoine mis à mal par les « idéologues de la capitale ».

    À la ville comme au champ, le bobo est adepte de la diversité ; le bobo des villes milite pour la diversité culturelle, le bobo des champs prône la diversité naturelle. Quoi de plus louable, somme toute ? Sauf que le bobo, dans son écosystème citadin naturel, a le regard, à bien des égards, bien plus bienveillant que dans l’écosystème rural qu’il essaye de coloniser. En dehors de son milieu naturel initial, celui de la ville écoresponsable, connectée, sanitaire et solidaire, le bobo urbanisé s’avère être une espèce ubérisée assez envahissante. Et dominante.

    La France périphérique, celle des des ronds-points, victime de la mondialisation, a été reléguée au rang de citoyens de seconde zone au profit d’une population importée et d’une paix civile subsidiée à coups de milliards. Si la République des banlieues a été gavée de politique de la ville, après la France périphérique, c’est maintenant à la France profonde, privée d’une politique rurale et dernier rempart à l’homogénéisation idéologique, de subir les coups de boutoir d’une caste hors-sol.

    « On a en face de nous des démagogues. On ne demandera jamais à un vegan de manger de la viande, qu’on nous foute la paix ! Qu’on nous laisse vivre », a lancé Willy Schraen, président de la Fédération nationale des chasseurs, appelant à la création d’un grand ministère de la Ruralité « pour s’y sentir enfin chez nous ». Après la police de la pensée républicaine, nous voici dans l’ère de la police alimentaire et de l’ radical. Et de poursuivre : « On est entrés dans une période de fracture idéologique assez forte ». Des fractures dont on ne compte plus le nombre au sein d’une République fragmentée qui a déconstruit la France : fractures sociale, cultuelle, sanitaire, éducationnelle, civilisationnelle ; une tribalisation idéologique, conséquence de la déconstruction de nos racines historiques, de la liquéfaction progressiste d’un socle de valeurs communes.

    La chasse est le troisième loisir préféré des Français. Avec plus d’un million de chasseurs en possession d’un permis de chasse valide, la France est le pays européen le plus peuplé de chasseurs. Pire, 97,8 % des chasseurs sont des mâles, dont presque la moitié ont moins de 55 ans. Un électorat très courtisé en période de chasse à l’électeur. Nos campagnes sont donc armées de fusils de chasse mais désarmées face à la démagogie de minorités agissantes qui conçoivent cette activité comme le reliquat d’une société patriarcale à déviriliser.

     

    Pierre Mylestin

    Médecin

    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • Action française Poitiers : les verts veulent ils bétonner la ville ?

    Après les élec­tions muni­ci­pales de juillet 2020, Poi­tiers s’offre à rejoindre la ten­dance EEVL. Les habi­tants épa­tés par les grands pro­jets ver­doyants, de pro­tec­tion des ter­ri­toires ne furent qu’appâtés. Un pro­gramme, encou­ra­geant le regain de démo­cra­tie, ne sau­rait appa­rem­ment pas écou­ter ses citoyens.

    Le 17 sep­tembre 2021, des rési­dents se mobi­li­saient pour la pro­tec­tion de leur quar­tier. Ce der­nier, encore quelque peu épar­gné par le rem­pla­ce­ment des divers espaces urbains par des immeubles, voit le pro­jet d’un pro­mo­teur d’un mau­vais œil. Ce pro­jet immo­bi­lier de Seixo Habi­tat d’une tren­taine de loge­ments concerne près de 4000 m² incluant le rachat de 2 mai­sons. Il répond à la crise actuelle de loge­ment que connaît la ville de Poi­tiers et les habi­tants en ont conscience. Ce qu’ils redoutent, c’est une béto­ni­sa­tion exces­sive du quar­tier ain­si que l’absence de concer­ta­tion entre les pro­mo­teurs, les élus et les habi­tants du quar­tier. Si une des lignes direc­trices du pro­gramme des Verts était de « Végé­ta­li­ser la ville », il ne fau­drait pas qu’un peu d’argent suf­fise à notre mai­rie pour se parjurer.

     Action Fran­çaise Poitiers

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Dreux ville royale à l’honneur !

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    Dreux ville royale à l’honneur !
     
    Nous le disions déjà en 2020, puis en 2022 avec la bonne odeur de la rose de Dreux « Princesse Philomena », et nous le redisons aujourd’hui quand la brigade de Gendarmerie sous la conduite de Monseigneur visite le Domaine Royal, et que Madame la Comtesse de Paris fait l’honneur de sa présence à l’exposition Art Textiles au Centre d’Art Contemporain ArTsenal !
    Saluons aussi l’initiative de la ville de se doter d’un nouveau logo :  « Dreux Ville Royale »   
     
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    La Ville se dote d’un nouveau logo royal 

    06 Sept 2022 
    Actu, Actualités, Actus ville 

    Le nouveau logo de la Ville, imaginé par la direction de la communication et du marketing territorial avec le concours de jeunes Drouais, a été présenté officiellement par Pierre-Frédéric Billet, maire de Dreux, à l’occasion de la Rentrée des associations. Une nouvelle identité visuelle qui deviendra une véritable marque de territoire, développée autour de cette évidence insuffisamment mise en exergue : Dreux est une « Ville royale ».

    Le souhait du maire de créer un nouveau logo, et plus largement une nouvelle identité visuelle pour la Ville, relève d’une volonté de moderniser l’image de la collectivité en s’appuyant sur les atouts qui en font sa force. « Il y a une logique de marketing territorial, en commençant par refondre le logo de la Ville et appuyer nos différents moyens de communication, » avance Alexis Petitprez, chargé de mission marketing territorial à la Ville de Dreux.

    L’implication des jeunes

    Mais pour cela, la municipalité ne voulait pas travailler seule : 

    L’idée était de travailler conjointement avec les jeunes de la ville, de toutes origines sociales, ce qui a très bien fonctionné car ils se sont fortement impliqués

    Plusieurs réunions ont ainsi été programmées et ont donné lieu à de fructueux échanges. « Ils avaient des attentes et étaient contents de participer. Ils ont aussi des attentes en termes d’image de la Ville qu’ils trouvaient “vieillotte”. Ils avançaient également que l’on ne mettait pas assez en avant le côté royal. Ils aiment bien cet aspect parce qu’il permet immédiatement de valoriser la ville. On a un très joli centre-ville, mais finalement on n’a rien pour faire passer cette image-là dans le logo actuel. »
    La présence de la couronne sur le nouveau logo s’est imposée, parce qu’elle représente quelque part le leadership. Au-delà de la référence historique, la couronne s’applique aussi au sport. « La ville est très investie dans le milieu sportif et la couronne est un symbole positif. Typiquement, cette image est pensée pour être utilisée sur pas mal de sujets, comme l’économie, où c’est un bon élément de communication pour les nouvelles sociétés qui s’installent ici. »

    Valoriser l’image d’une ville « royale »

    La nouvelle identité visuelle est « clairement le début d’une création de marque de territoire, » poursuit Alexis Petitprez. « Ce sera aussi un outil pour le développement économique de la Ville, avec la mise en place de plaquettes. Ce logo sera utilisé sur tous les supports, sur les vidéos. Il faut le voir comme le début du renouveau de l’image de Dreux qui va s’imposer au fil du temps. On assume tout à fait l’héritage de la ville, on a un patrimoine historique et culturel important. Utiliser cette iconographie dans le logo permet aussi de valoriser tout ça et le mettre en avant. Il y a une véritable volonté de faire passer un cap. Avoir notre propre logo est aussi une façon de nous démarquer des autres, parce que nous sommes aussi confrontés à la concurrence des territoires. Se démarquer de la concurrence passe aussi par l’image graphique de la ville. »

    L’émergence du nouveau logo n’implique pas de faire table rase du passé : le blason qui fait la fierté de Dreux et de bon nombre de Drouais continuera de figurer sur les documents officiels de la cité durocasse.

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  • A propos du prochain Cahier de l'Herne : Maurras sur Radio courtoisie....

            Les Mardis de la mémoire du 4 octobre seront consacrés au Cahier de L’Herne Charles Maurras, qui paraîtra le lendemain en librairie. Stéphane Giocanti et Axel Tisserand participeront à l'émission : de 10h45 à 11h45, fréquence 95,6 FM....

            Comme nous vous l'avions annnoncé le 18 avril, dans ce cahier, Jean-François Mattéi a été chargé de rédiger l'article Maurras et Platon (Jean-François Mattéi qui interviendra également dans le Cahier de l'Herne suivant, qui sera consacré à Simone Weil.....)

     

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  • Rappel : Demain, mardi 18 Octobre, Maurras sur Radio Courtoisie....

                Les Mardis de la mémoire du 18 octobre seront consacrés au Cahier de L’Herne Charles Maurras, avec Stéphane Giocanti et Axel Tisserand.
     
    De 10h45 à 11h45 : fréquence 95,6 FM.
     
     
     
                  

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  • Bernard Lugan*, sur Radio Courtoisie : Guerre au Mali (29.01.2013)

    Ici-même, Louis-Joseph Delanglade a donné, à deux reprises, son analyse de l'intervention française au Mali, laquelle, en soi, ne pouvait qu'être approuvée et soutenue : le mardi 15 janvier (Mali : piège ou opportunité ?) et le lundi 21 janvier (Les questions qui dérangent). On pourra se reporter à ces deux notes qui, bien entendu, expriment sur ce sujet la position de Lafautearousseau.  

    Nous avons désapprouvé notre engagement militaire en Afghanistan et réclamé le retrait de nos troupes, parce que la France n'y défendait aucun de ses intérêts et, de plus, s'y était subordonnée à une entreprise américaine, vouée à l'échec; nous avons désapprouvé plus encore l'intervention de la France en Libye, décidée par le curieux attelage Sarkozy-Lévy, intervention dont nous avons aujourd'hui toutes les conséquences, notamment précisément au Mali... Nous désapprouvons de même l'ingérence de la diplomatie française et "occidentale" dans les affaires syriennes où nous soutenons de façon contradictoire et absurde les mêmes terroristes que ceux que nous combattons au Mali. Naturellement, toute opération militaire en Syrie serait plus encore condamnable.

    Il en va différemment de l'action que l'armée française mène en ce moment même au Mali, dans un contexte africain où la France doit défendre ses intérêts, qui demeurent importants, sans compter la menace qui se serait créée si un État islamo-terroriste s'était installé à Bamako. Nos armées y agissent sous leur propre responsabilité, celle de l'État français, et, du reste, avec une efficacité qui contraste avec les méthodes utilisées en Irak ou en Afghanistan par les troupes de la coalition formée sous direction américaine.

    Restent les problèmes de fond, qui sont politiques, notamment l'avenir problématique et incertain du Mali, comme de toute la région. C'est pourquoi nous publions, ci-dessous, le brillant entretien que Bernard Lugan* a donné, le 29 janvier dernier, à Radio Courtoisie. Au cours de cet entretien, Bernard Lugan  développe une analyse de fond, comme à l'ordinaire, extrêmement réaliste et documentée, sur la situation au Mali et la région dite du Sahelistan.

    Lafautearousseau

     

     Guerre au Mali par Bernard Lugan

     

    * Bernard Lugan, historien spécialiste de l'Afrique. A été maître de conférences à l'Université de Lyon III ; conférencier à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) ainsi qu'à l'École de guerre ; en 2009, il a publié une histoire universelle de l'Afrique, sous le titre Histoire de l'Afrique, des origines à nos jours ; il a aussi créé et animé pendant 12 ans la revue L'Afrique réelle de 1993 à 2005 qu'il décide de relancer en 2010 ; il a reçu en 1989 le prix Louis-Marin de l'Académie française pour son livre Huguenots et Français, ils ont fait l'Afrique du Sud.