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Rechercher : qu'est-ce que le Système

  • Raconté par l'actualité, l'échec du merveilleux système: le déficit de l'Etat passe de 66 à 143 milliards...

               A ce niveau-là, ce n'est plus du déficit, ce n'est plus vivre à crédit, c'est tout simplement: du vol. Toutes les personnes sérieuses et compétentes savent bien que, si l'on voulait vraiment retrouver une situation saine, il faudrait soit rembourser, soit -pour libérer l'Eta de sa dette- faire de l'inflation. Mais qu'est-ce que c'est que l'inflation, outre les risques qu'elle comporte, qu'une forme légalisée de vol des gens, des petits contribuables de base, qui, en définitive payent les erreurs, les incapacités, l'incurie et les folies de leurs mauvais gouvernants ?

                Ces chiffres aussi, vertigineux et ahurissants, après les promesses mirobolantes de régénération au nom desquelles on a installé le Totalitarisme et pratiqué le Génocide; ces chiffres, donc, nous disent eux aussi l'échec du merveilleux système.....

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    A ce stade là, s'agit-il toujours de déficit(s) ?...
    La situation ne pose-t-elle pas, tout simplement, le problème de la capacité du système à gérer (?) les choses ?.....

                   On peut, évidemment, prendre les choses du bon côté, et lire -ou relire- avec philosophie le court extrait suivant, tiré du Diable rouge, la pièce d'Antoine Rault, dans laquelle on entend ce dialogue entre Colbert -en phase ascendante...- et le cardinal Mazarin, en fin de course.

                   Si le propos peut évidemment ramener à la situation d'aujourd'hui, force est tout de même de constater que la république idéologique - qui trouve ses fondements dans la Révolution- a littéralement pulvérisé les dépenses et les déficits que l'on connaisait du temps de la Royauté. Et qu'elle a fait, en matière de dépenses, de gabégie et de déficits, mille millions de fois mieux -c'est, évidemment, pire que nous voulons dire...- que les Rois !.....

                   Maurras et Bainville ne disaient-ils pas que les révolutions prolongent au moins autant qu'elles n'innovent: là, chapeau bas...

    -Colbert: Pour trouver de l'argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J'aimerais que Monsieur le Surintendant m'explique comment on s'y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu'au cou.

    -Mazarin: Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu'on est couvert de  dettes, on va en prison. Mais l'Etat, L'Etat, lui, c'est différent. On ne peut pas jeter l'Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les Etats font ça.

    -Colbert: Ah, oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l'argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?

    -Mazarin: On en crée d'autres.

    -Colbert: Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu'ils ne le sont déjà.

    -Mazarin: Oui, c'est impossible.

    -Colbert: Alors, les riches ?

    -Mazarin: Les riches non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.

    -Colbert : Alors, comment fait-on ?

    -Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d'un malade) ! il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches. Des Français qui travaillent, rêvant d'être riches et redoutant d'être pauvres ! C'est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser. C'est un réservoir inépuisable....

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  • Anti système ? D’accord ! Mais qui est, vraiment, anti Système ?…..

            Lundi 14 février : la présidente du Front national affronte  le leader du Front de gauche, à 8h30, sur RMC et BFM TV. L'enjeu: montrer qui est le plus « antisystème », dit un « proche » de Marine Le Pen...

            Et c’est sur ce point que nous voudrions réagir, ici; sur ce propos du proche de Marine Le Pen, pas sur le débat lui-même, qui fut, d'ailleurs, plutôt intéressant…

    marine le pen,melenchon,front national,système,anti système,pays légal

    On n'est pas "anti Système" simplement parce qu'on a dit qu'on l'était....

            Qui est « Anti Système » ? Mais, aucun des deux, car le « proche » en question confond les mots ; il doit vouloir dire, par « système », les gens en place, comme s’il suffisait de les changer, en les remplaçant par des « bons », les « bons » étant évidemment, ceux du bord de la personne qui prononce ces mots définitifs. Depuis Boulanger, les Ligues et on en passe, c’est bien toujours la même sempiternelle erreur, la même sempiternelle et naïve croyance « qu’il n’y a qu’à » changer les hommes et « nous » mettre à la place, et tout ira bien. Alors que, non, pas du tout, et c’est l’Histoire qui le montre : ce n’est pas un problème de personnes, mais un problème d’Institutions, de régime, de Système, précisément (1). Et c’est en ce sens qu’il faut prendre le terme - en son sens premier, son sens fort… - ce que ne fait pas le « proche » de Marine Le Pen en question, qui se trompe sur le sens des mots…..

            Autre chose : on n’a peut-être pas assez écouté - ni retenu, donc, par voie de conséquence… - la petite phrase de Jean-Marie Le Pen sur Europe 1, le samedi 22 janvier (au cours de l’émission Noir sur Blanc, où il réagissait au premier discours de sa fille comme nouvelle Présidente du Front National)) :

             « Marine, il est évident, a fait porter son effort dialectique sur la laïcité et sur la République .... Elle veut que le pays sache que le Front national est un mouvement républicain, ce qui lui est quelquefois à tort contesté par ses adversaires…. »

            « A tort », dit-il. A raison…

    (1) : Notre Ephéméride du 21 mars rappellera que c'est le 21 mars 1908 que paraissait le premier numéro de L'Action française quotidienne (ce sera, d'ailleurs, le sujet de notre prochain Café actualité du 12 mars...) : elle est là, la véritable action anti-Système, dans la remise en cause, pour la remise en ordre. Et pas dans un simple ravalement de façade, par un changement de personnes....

  • La maison squattée de Théoule, symbole du Système en folie, du Système de folie...

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    Ils ont enfin récupéré leur maison...

    Finalement, c'est parce qu'il a commis des "violences conjugales" sur sa femme qu'Abdallah Z. a été sorti de la maison qu'il squattait, rendue à son légitime propriétaire qui a trimé toute sa vie pour se l'offrir.
    Sinon, le voleur serait encore là, protégé par une loi pourrie d'un Système pourri, qui favorise la délinquance au détriment de l'honnêteté.
    Maître Émilie Bender (l'avocate de la femme qui occupait la maison) est venue "pleurer" que la famille se trouve "dans une situation de détresse sociale". Rappelons à cette avocate complice qu'il y a bien deux ou trois milliards de personnes, sur terre qui se trouvent dans une situation de détresse sociale, et même bien pire que celle de ce voleur d'Abdallah Z.
    Et bien sûr la "baveuse" (comme on dit dans les polars) n'a pas un mot pour les "dépossédés". Elle accuse même la France : "les pouvoirs publics ne proposent aucune solution alternative" ! En somme, salauds de pouvoirs publics, salauds de Français ! C'est ça ? .
    Nous, on en a une de solution pour la baveuse et les voleurs :
     
    Que tous les Abdallah Z. aillent squatter des maisons d'élus du Système ou de personnalités bobos/gauchos/trotskos pro-migrants : là, vous verrez, la loi qui protège la délinquance changera, et très très vite !...
    lafautearousseau
  • NOTRE COMBAT : LE SYSTÈME CHANGE LE PEUPLE, CHANGEONS DE SYSTÈME ! (1/2)

    bouquet.jpgHier, dans un premier temps (c'est-à-dire à partir de 1875), le Système a peu à peu "changé" le Peuple français, en lui distillant une Histoire fausse et tronquée par le biais du Ministère de l'Instruction publique, devenu celui de la des-Éducation nationale. En le coupant de ses Racines Historiques et Spirituelles, dans le but avoué de construire des enfants "sans Roi et sans Dieu" (le mot est de Jules Ferry), ce Ministère n'a pas eu en vue, prioritairement,  l'éducation des enfants, mais d'abord et avant tout le militantisme pur et dur, ultra sectaire de l'anti-christianisme, visant à "changer" le Peuple, dans son mental, dans son Esprit...

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    Aujourd'hui, cette sale besogne achevée - et, hélas, en très grande partie réussie... - le Système passe à une seconde étape, celle du "physique" à proprement parler (après le "mental") : avec l'immigration massive ininterrompue depuis 1975, imposée à un Peuple Français jamais consulté 

    LE SYSTEME CHANGE LE PEUPLE !

    Pour éviter l'effacement/dissolution de la France traditionnelle

    CHANGEONS DE SYSTEME !

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  • NOTRE COMBAT : LE SYSTÈME CHANGE LE PEUPLE, CHANGEONS DE SYSTÈME ! (2/2)

    bouquet.jpgBien que fausse, la croyance en l'aptitude de la salamandre à pouvoir vivre dans le feu est largement répandue. A l'inverse, et à l'image de cet animal dans l'inconscient collectif, la République idéologique, elle, totalitarisme née des nuées des Encyclopédistes et des Révolutionnaires, vit fort bien dans l'Argent et de l'Argent.

    Que l'on peut appeler aussi, dans un langage plus châtié,  "la Fortune anonyme et vagabonde" (comme le faisait L'Action française) ou, plus prosaïquement, "la Finance, le fric".

    1. Elle en vit car, avec sa sur-administration, elle ruine le Peuple en absorbant une grande part des richesses qu'il produit, stérilisant ainsi pour son copinage/coquinage des sommes considérables, qui pourraient être bien mieux employées dans la Recherche et les investissements d'avenir, productifs et créateurs d'emplois...

    2. Elle en vit aussi en redistribuant des sommes non moins considérables à des organismes, associations, structures diverses qui n'ont d'autre but que de pérenniser le Système - dont elles sortent sans fin - en se pérennisant elles-mêmes : ces "associations lucratives sans but" qui, par leur nombre et leurs ramifications, finissent par peser sur "le politique" et contribuent à former, précisément, cet écheveau de forces nocives, malsaines et malfaisantes, que nous appelons "le Système"...

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    Notre raison d'être et notre originalité, ce qui fonde notre légitimité, c'est de remonter inlassablement à la source unique de tous nos maux et, plutôt que de croire en d'illusoires changements de personnes ou de partis, dire et redire sans cesse aux Français que ce sont les causes du mal qu'il faut combattre, et non, seulement, ses conséquences :

    CE SYSTÈME DÉCLASSE, RUINE, AFFAIBLIT LA FRANCE.

    IL FINIRA PAR LA TUER.

    LA SEULE ACTION POLITIQUE QUI VAILLE, C'EST DE TUER CE SYTÈME

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  • Vulgarité électorale : la forme ou le fond du système français ?

    La note que nous avons postée vendredi dernier, 2 mars, a suscité deux commentaires qui résument, en même temps qu'ils amplifient, notre point de vue sur ce sujet. Par delà "l'évènement" de Bayonne, JACO et Thulé traitent du système électoral et institutionnel français du point de vue du fond. Face à l'élection présidentielle, ils expriment la position de notre blog . Nous les publions, ici. 

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    Il y a la vulgarité des mots et, éventuellement, des actes. Ce n'est pas la pire.

    La pire des vulgarités est essentielle, intrinsèque, au système électoral. Et elle se déploie, aujourd'hui, dans le discours de tous les candidats à l'élection présidentielle. C'est celle, n'en déplaise aux anglophobes, que Shakespeare a mieux décrit que quiconque, dans son Coriolan. Cette vulgarité affecte déjà la république romaine car Shakespeare ne l'a pas inventée. Son Coriolan est tiré de Plutarque et de Tite Live...

    C'est pourquoi il est bon que le sommet de l'Etat y soit soustrait; et c'est ce qu'apporte une royauté, sous ses diverses formes, que le roi gouverne ou, même, ne gouverne pas.

    Ainsi, la véritable souveraineté, en Grande Bretagne, réside, sans-doute, dans le parlement. Mais le Roi ou la Reine symbolise la pérennité et la transcendance de la nation britannique et de sa tradition, par rapport aux partis. S'il s'en écarte, on lui tranche, éventuellement, le cou. Non pour renverser l'ordre et la tradition anglaise, mais, au contraire, pour la conserver, la rétablir, voire l'exalter. Bref, l'inverse de ce qui fut fait en France lorsque Louis XVI fut guillotiné. Il s'agissait, alors, et c'est encore, aujourd'hui, le sens profond de notre république, de faire table rase du passé national et d'édifier une "nation" radicalement nouvelle, dressée contre son histoire, contre son propre héritage.

    Toutes les campagnes électorales comportent, partout, leur part de vulgarité. Les nôtres développent, en raison de ce que je viens de dire, une vulgarité plus profonde. Et, en un sens, radicale. Chez nous, elle est totale. Et, même, totalitaire.

    Vous avez bien raison, dans ce contexte, de prendre le parti de ne pas dire « pour qui il conviendrait de voter », laissant à chacun, et, le cas échéant, à chaque "sensibilité" royaliste, le soin, toujours ambigu, d'en décider. Et d'en décider, sans-doute avec un certain dégoût, un certain recul, et, il faut l’espérer, sans illusion. Car de cette vulgarité, de cette démagogie, à bien y regarder, aucun des candidats n'est vraiment exempt. Tous sont, en quelque sorte, pour revenir à Plutarque ou à Shakespeare, tribuns de la plèbe. La plèbe, en ce sens, c’est ce que devient le peuple lorsqu’ils lui ont parlé, lorsqu’il est devenu le jouet de leur mensonge. Lorsque, par une longue pratique de sa déconstruction, ils l’ont placé – au moins pour un temps - sous leur dépendance. Telle est, à mon sens, en profondeur, la vulgarité véritable de notre système politique.

    Écrit par : JACO | vendredi, 02 mars 2012 JACO

     

    Dans son essai "Dictateur et Roi", Charles Maurras se livre en 1899 à une analyse du système, qui n'a pas pris une ride et qui s'appliquerait encore aujourd'hui sans y changer une ligne. Preuve de la permanence de sa nocivité.

    " L'électeur français passe son temps à délivrer des blancs seings à des inconnus, sans autre garantie que la nuance des affiches sur lesquelles les candidats ont inscrit leurs déclarations. Ce système intéresse, excite, détermine les partis d'opposition, même honnêtes, à plus forte raison ceux qui ne le sont pas, à provoquer le plus grand nombre possible de scandales et de catastrophes, de manière à causer le plus de mutations possibles à chaque renouvellement électoral. L'intérêt de parti remplace ainsi le bien public. C'est ainsi que l'on décompose la France.

    Qu'y devient l'État ? Un esclave. Esclave des Chambres. Esclave des partis parlementaires, des coteries électorales. Esclave même de ces événements imprévus qui, sous un tel régime, déchaînent avec la panique, des changements d'opinion, donc de personnel et de direction, mais qui sont justement ceux qui exigeraient, au regard du salut public, le maximum de fermeté, de stabilité et de possession de soi même : on est conduit nécessairement à tout ébranler quand il faudrait tout affermir ; on destitue Varron à l'heure précise où il le faudrait accabler, même incapable et même indigne, des témoignages de la confiance de l'État."

    Écrit par : Thulé | vendredi, 02 mars 2012 

  • Chiffre officiels de la mauvaise gestion du Système...

                     "En 2008, la dette publique brute de la France a progressé de 10 %, passant de 1 209 milliards d'euros à 1 327 milliards, soit 20 600 euros par habitant et 47 400 par actif. La charge d'intérêts a atteint 54,6 milliards d'euros, soit 850 euros par habitant et 1 950 euros par actif. En matière de déficit, la France fait moins bien que ses partenaires européens (3,4 % contre 1,5 %).

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    Jean-Jacques Jégou, sénateur du Val de Marne, trésorier du Modem

                  Elle est aussi le seul pays de la zone euro dont les dépenses publiques ont été supérieures à 50 % du PIB en 2008. Enfin, la France est devenue le quatrième Etat le plus endetté de la zone euro par rapport à son PIB (alors que nous étions 8e en 2004 !). Nous faisons moins bien que nos voisins européens.

                  Il va sans dire qu’à ce stade l’objectif d’un retour à l’équilibre en 2012 est abandonné tout autant que celui d’un retour au 3%... Force est de constater qu’avec la crise, l’économie française ressemble à une machine à fabriquer de l’endettement : la dette publique – Etat, collectivités locales et Sécurité sociale – atteint 1413 milliards d’euros, soit 72,9% du PIB. L’endettement atteint donc des proportions abyssales." (Jean-Jacques Jégou, sénateur du Val de Marne).

                 Le sénateur Jégou a raison de ne pas pratiquer la langue de bois. Dans un Pays légal dont une part importante des représentants se contente de profiter du fromage et de la soupe, sa franchise, qui est loin d'être partagée par tous, doit lui être comptée. Mais que dit-il, en réalité, le sénateur, à travers ces chiffres que l'on connaît -du moins en partie- ou que l'on subodore, mais qu'il a le mérite d'officialiser ? Que le Système en place gére mal la maison France. Tout le monde le voit et tout le monde le sait; mais tout le monde ne le dit pas, et tout le monde n'en tire pas (pas encore ?...) les conséquences politiques qui s'imposent: quelles qu'en soient les raisons, le Système échoue.

                 On dira peut-être, il est facile de critiquer, mais que feriez-vous à sa place ? C'est oublier qu' "ils"ont fait la grande Révolution, puis bâti méthodiquement, à partir de 1875, une république idéologique censée éclairer la France, l'Europe et, tant qu'on y était, le monde. "Ils" l'ont vraiment voulu le pouvoir, et maintenant "ils" l'ont, et "ils" l'exercent sans partage depuis 130 ans.

                 Tout ça, pour "ça" ?.....

    P.S. 1 : à rapprocher du chiffre divulgué dans la première semaine de septembre: le déficit de l'Etat aooeint les 109 milliards d'euros, sur fond d'effondrement des recettes fiscales.

    P.S. 2 : à rapprocher d'autres chiffres, non cités par J.J. Jégou, cette fois, mais publié par l'ensemble des Associations caritatives ( Secours Catholique etc...): Le taux de pauvreté ne fléchit plus depuis quinze ans. 12 % des habitants vivaient en France en dessous du seuil de pauvreté en 2005. Aujourd'hui, la proportion de la population dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté varie, selon les sources statistiques, d'environ 6 % à 13,4 %. La pauvreté ne recule plus, elle augmente. 1,7 million de travailleurs pauvres, 3 millions de personnes en difficulté, 7 millions de pauvres en France : la France est un pays de pauvreté massive (selon les mêmes Associations).

  • Violences de Woippy : société malade, système pourri....

                Malek, Nabil et Joshua s'éclataient. A trois, sans casque, sans papiers, à une vitesse excessive, sur un scooter non éclairé, volé depuis décembre. La routine, quoi. On est "des chances pour la France" ou on ne l'est pas... Finalement, Malek est mort sur le coup, les deux autres sont dans un état grave.

               Et le journaliste de France inter qui demande: "si la police continue, qui sera le prochain mort "......

               Et les familles des victimes (!!!) qui font une marche d'hommage (!!!!!!!)....

               Vous avez dit société malade ? Système pourri ?.....

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    Violences à Woippy, après l' "hommage" (!) rendu aux voyous.
    Pourquoi pas la dissolution de la Police et de la Gendarmerie, tant qu'on y est !
    Et l'attribution automatique de la Légion d'Honneur, dès la naissance, à chaque "jeune" ?....
  • Un Système qui dégoûte les jeunes français de la Françe...

    ...qui décourage d'entreprendre, qui désespère, qui "bouche l'avenir"...

    Un tel Système ne saurait être le bon...

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  • Comment nomme t'on ce système ?, par Frédéric Winkler.

    Notre société toute entière est « décomposée », opposée à elle-même, divisée, dissoute dans les luttes et les rivalités. Qu'on le veuille ou non, à travers les partis et les syndicats qui leur sont liés, la lutte des classes, aujourd'hui informelle mais pourtant bien réelle (comme le signalait le milliardaire W. Buffet il y a quelques années qui expliquait que c'était la sienne qui l'avait emportée...), a remplacé les solidarités professionnelles, locales, communales ou provinciales... Une lutte sans merci, où chacun tente de réduire indéfiniment la part de l'autre, compose toute notre vie sociale.

    frédéric winkler.jpg Il est normal de travailler vers un ordre « humaniste » au sens chrétien, réunissant les différents acteurs de la vie économique et de sortir d'un libéralisme sans frein engendrant la souffrance. Il est primordial aussi d'aller vers l'amélioration de la qualité de la vie, la culture, l'environnement, le logement. Il est temps de diriger l'économie sur la solidarité économique de tous et sur l'intérêt communautaire des salariés à l'expansion des entreprises. Encore faut-il toutefois qu'une autorité arbitre veille à l'équitable répartition des fruits de l'expansion. Encore faut-il que ses produits ne soient pas absorbés par avance par les parasites d'une économie anémiée ; encore faut-il que les profits réalisés grâce au travail de tous ne bénéficient pas à la seule finance, étrangère ou internationale. Encore faudrait-il, sur un plan plus général, que le capital ne se prenne pas lui-même, pour sa propre finalité et soit limité, utilisé aux fins supérieures du Bien Commun, à l'amélioration de la « qualité de la vie ». Mais est-ce jamais le cas dans une société où nul n'est en mesure d'imposer aux industries et à leur fonctionnement les réglementations, les limites que réclament la défense de notre environnement, les exigences de la santé, de la sécurité de tous, et de la salubrité de la nature ?
    La solidarité de notre société tout entière est rompue. Au-delà des rivalités naturelles de toujours, il n'y a plus d’ententes supérieures, ni professionnelle, ni complémentarité de classes, de générations, de régions. Mais au contraire, une lutte sans frein, sans règle, sans merci, pour la richesse, l'influence, les places, les privilèges, lutte qualifiée de « libre concurrence ». Et cela jusque dans l'Etat, jusqu'au sommet de celui-ci, jusqu'à la magistrature suprême, « obscur objet du désir » des partis et des politiciens, hommes et femmes... Il est bien vrai qu'il n'est pas de plus grand diviseur que l'uniformité. Oui, nous voici vraiment livrés, comme aux temps barbares, à la Loi de la Jungle.
    F. Winkler(Projet de Société, à suivre)

  • Le «Système» algérien fait du neuf avec du vieux !, par Bernard Lugan.

    Pour se survivre à lui-même, le «Système» algérien fait du neuf avec du vieux. Propulsé au premier rang par feu le général Gaïd Salah, le président Abdelmadjid Tebboune fut en effet plus de dix fois ministre d’Abdelaziz Bouteflika dont il ne cesse désormais de dénoncer le bilan...

    Bernard Lugan.jpgRevenons sur la carrière de ce cacique : de 1991 à 1992, il fut ministre délégué chargé des Collectivité locales ; en 1999 il fut nommé ministre de la Communication et de la Culture et, ensuite, toujours en 1999, il fut de nouveau ministre délégué chargé des Collectivités locales. En 2001-2002 il fut ministre de l’habitat et de l’Urbanisme et en 2012 il fut une nouvelle fois en charge de ce ministère. De 2013 à 2016, par trois fois, il fut ministre de l’habitat, de l’Urbanisme et de la Ville dans les gouvernements Sellal II, III et IV. En 2017 le voilà ministre du Commerce et le 24 mai 2017 il fut nommé Premier ministre, charge qu’il occupa jusqu’au 15 août 2017.

    La mission qui lui a été confiée par les vrais maîtres de l’Algérie est de sauver le cœur nucléaire du «Système».

    Il le fait en sacrifiant des lampistes, des individus et des clans jugés trop compromettants. Pendant ce temps, l’opacité demeure sur les colossaux détournements financiers de ces dernières décennies. Notamment sur l’ « évaporation » de 600 milliards de dollars rapportés par la vente des hydrocarbures entre 2000 et 2015… à l’époque où il était ministre d’Abdelaziz Bouteflika… et l’un de ses plus empressés courtisans.

  • Le Système : terroriste un jour, terroriste toujours !...

     

    Le militant indigéniste de la France Insoumise Taha Bouhafs brandit la tête de Marine Le Pen sur une pique.

    C’est le clin d’œil des islamogauchistes à l’Etat islamique.

    Jean-Luc Mélenchon cautionne-t-il ?

    En tout cas, ce type-là et son geste ne seront pas sanctionnés. Pourquoi ? Parce que le Système, né dans l'émeute, la violence et le terrorisme s'est prolongé par l'émeute, la violence et le terrorisme.

    Et, selon le mot si juste de Gustave Thibon, "le chaos figé des conservateurs du désordre" a succédé au "chaos explosif des révolutionnaires", mais il s'agit du même chaos, de la même révolution terroriste, des mêmes terroristes révolutionnaires.

    Comment pourraient-ils condamner aujourd'hui ce qu'ils ont fait hier, et par quoi ils ont pris le pouvoir ?

    Les loups ne se mangent pas entre eux; les terroristes ne peuvent pas et surtout ne veulent pas condamner les terroristes : ce serait scier la branche sur laquelle ils sont assis...

    CQFD...