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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (72), La route des Croisades... (I/II)

    Beaucoup parlent - et parfois avec dédain, voire mépris... - de l'échec des Croisades.
    Certes, "la Terre sainte" ne fut pas définitivement reconquise sur "les infidèles", et, d'un strict point de vue matériel et humain, au bout du compte, elles se soldèrent bien par un échec.
    Pourtant, il y eut six Croisades, qui remuèrent profondément le monde européen occidental durant deux siècles, et qui aboutirent à la création d'Etats qui vécurent presque, pour certains, deux siècles également.
    Mais, souvent, cet aspect des choses est occulté par beaucoup, dont certains d'ailleurs - sans crainte du paradoxe... - iront s'extasier sur l'aventure napoléonienne, qui, elle, n'aura duré que quinze ans, pour s'achever dans le désastre que l'on sait...

    Dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, Chateaubriand propose cette défense des Croisades (La Pléiade, Oeuvres romanesques, tome II, pages 1052/1053/1054) :

    "...Les écrivains du XVIIIème siècle se sont plu à représenter les Croisades sous un jour odieux. J'ai réclamé un des premiers contre cette ignorance ou cette injustice. Les Croisades ne furent des folies, comme on affectait de les appeler, ni dans leur principe, ni dans leur résultat. Les Chrétiens n'étaient point les agresseurs. Si les sujets d'Omar, partis de Jérusalem, après avoir fait le tour de l'Afrique, fondirent sur la Sicile, sur l'Espagne, sur la France même, où Charles Martel les extermina, pourquoi des sujets de Philippe Ier, sortis de la France, n'auraient-ils pas faits le tour de l'Asie pour se venger des descendants d'Omar jusque dans Jérusalem ? C'est un grand spectacle sans doute que ces deux armées de l'Europe et de l'Asie, marchant en sens contraire autour de la Méditerranée, et venant, chacune sous la bannière de sa religion, attaquer Mahomet et Jésus-Christ au milieu de leurs adorateurs.

    N'apercevoir dans les Croisades que des pèlerins armés qui courent délivrer un tombeau en Palestine, c'est montrer une vue très bornée en histoire. Il s'agissait, non seulement de la délivrance de ce Tombeau sacré, mais encore de savoir qui devait l'emporter sur la terre, ou d'un culte ennemi de la civilisation, favorable par système à l'ignorance, au despotisme, à l'esclavage, ou d'un culte qui a fait revivre chez les modernes le génie de la docte antiquité, et aboli la servitude ?

    Il suffit de lire le discours du pape Urbain II au concile de Clermont, pour se convaincre que les chefs de ces entreprises guerrières n'avaient pas les petites idées qu'on leur suppose, et qu'ils pensaient à sauver le monde d'une inondation de nouveaux Barbares. L'esprit du Mahométisme est la persécution et la conquête; l'Evangile au contraire ne prêche que la tolérance et la paix. Aussi les chrétiens supportèrent-ils pendant sept cent soixante-quatre ans tous les maux que le fanatisme des Sarrasins leur voulut faire souffrir; ils tâchèrent seulement d'intéresser en leur faveur Charlemagne; mais ni les Espagne soumises, ni la Grèce et les deux Sicile ravagées, ni l'Afrique entière tombée dans les fers, ne purent déterminer, pendant près de huit siècles, les Chrétiens à prendre les armes.

    Si enfin les cris de tant de victimes égorgées en Orient, si les progrès des Barbares déjà aux portes de Constantinople, réveillèrent la Chrétienté, et la firent courir à sa propre défense, qui oserait dire que la cause des Guerres Sacrées fut injuste ? Où en serions-nous, si nos pères n'eussent repoussé la force par la force ? Que l'on contemple la Grèce, et l'on verra ce que devient un peuple sous le joug des Musulmans. Ceux qui s'applaudissent tant aujourd'hui du progrès des Lumières, auraient-ils donc voulu voir régner parmi nous une religion qui a brûlé la bibliothèque d'Alexandrie, qui se fait un mérite de fouler aux pieds les hommes, et de mépriser souverainement les lettres et les arts ?

    Les Croisades, en affaiblissant les hordes mahométanes aux portes mêmes de l'Asie, nous ont empêchés de devenir la proie des Turcs et des Arabes. Elles ont fait plus : elles nous ont sauvé de nos propres révolutions; elles ont suspendu, par la paix de Dieu, nos guerres intestines; elles ont ouvert une issue à cet excès de population qui, tôt ou tard, cause la ruine des Etats; remarque que le Père Maimbourg a faite, et que M. de Bonald a développée.

    Quant aux autres résultats des Croisades, on commence à convenir que ces entreprises guerrières ont été favorables aux progrès des lettres et de la civilisation. Robertson a parfaitement traité ce sujet dans son Histoire du Commerce des Anciens aux indes orientales. J'ajouterai qu'il ne faut pas, dans ces calculs, omettre la renommée que les armes européennes ont obtenue dans les expéditions d'outre-mer. Le temps de ces expéditions est le temps héroïque de notre histoire; c'est celui qui a donné naissance à notre poésie épique.

    Tout ce qui répand du merveilleux sur une nation, ne doit point être méprisé par cette nation même. On voudrait en vain se le dissimuler, il y a quelque chose dans notre coeur qui nous fait aimer la gloire; l'homme ne se compose pas absolument de calculs positifs pour son bien et pour son mal, ce serait trop le ravaler; c'est en entretenant les Romains de l'éternité de leur ville, qu'on les a menés à la conquête du monde, et qu'on leur a fait laisser dans l'histoire un nom éternel....."

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Au Cinéma : Les secrets de mon père…, par Guilhem de Tarlé

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    Arts & Ciné  : Les Secrets de mon père,  un film belge de Véra Belmont, avec Jacques Gamblin, Michèle Bernier.

    guilhem de tarlé.jpgLes secrets de mon père … « Avec Jacques Gamblin », c’est ce qui était écrit sur le programme du cinéma… et c’est ce qui m’a donné envie de voir ce film.

    Nous avons en effet beaucoup aimé le jeu de cet acteur dans L’Incroyable histoire du Facteur cheval, et tout dernièrement dans son interprétation de Paul Deschanel, Le Tigre et le Président…
    Je n’avais malheureusement pas vu qu’il s’agissait d’un film d’animation, et la présentation ne précisait pas qu’il ne s’agissait donc que de la voix de Jacques Gamblin ! 

    En outre le synopsis, lu trop rapidement, semblait annoncer un film d’aventure en parlant de « grand aventurier, pirate ou chercheur de trésors »…

    Ainsi je me suis heurté à une présentation soit délibérément mensongère, soit rédigée par quelqu'un qui n'avait manifestement pas vu le film.

    Il s’agit en fait – et cela n’était, une fois encore, pas écrit - d’une adaptation d’une BD, Deuxième génération - ce que je n'ai pas dit à mon père, de Michel Kichka, que j’avoue ne pas connaître, qui raconte la jeunesse de son père rescapé de l'holocauste... 

    Convenons que le dessin était de bonne facture, mais je me suis véritablement fait avoir, puisque j'étais seulement parti me divertir. 

  • Au Cinéma : Don Juan, par Guilhem de Tarlé

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    À l’affiche : Don Juan, un film français de Serge Bozon, avec Tahar Rahim (Laurent, Don Juan), Virginie Efira (Julie), Alain Chamfort (« dans la peau du Commandeur »).

    guilhem de tarlé.jpgDon Juan… l’histoire d’un Don Juan fidèle… « comme moi », et quand j’ai dit ça, ma fille et mon épouse ont rigolé… Était-ce pour le « Don Juan » ou pour le « fidèle » ? En tout cas, elles ont eu raison de rire, car après la séance mon épouse commentait : « Plus ch… que la pluie » !

    Une « comédie musicale » ? C’est sinistre ! ça joue l’intellectuel et la profondeur, et c’est une imitation nulle de Michel Legrand dans Les Parapluies de Cherbourg !

    On s’ennuie au bout de 20 minutes alors qu’il reste encore les 4 cinquièmes du long-métrage à s’interdire de quitter la salle.

    Mais peut-être suis-je coupable ? au lieu de ma plaisanterie à deux balles, j’aurais sans doute mieux fait de retourner aux sources.

    Je n’ai qu’un vague et très lointain souvenir d’un téléfilm de 1965 avec Michel Piccoli et Claude Brasseur dans le rôle d’un Sganarelle particulièrement excellent dans l’éloge du tabac… « et pis… ».

    Sans doute aurais-je identifié des clins d’œil à l’œuvre de Molière, que mon épouse a su voir, et c’est finalement là le seul intérêt du pensum d’hier, m’inciter à relire la pièce.

  • Au Cinéma : Jeanne du Barry, par Guilhem de Tarlé

    cannes2023 "Jeanne du Barry" de Maïwenn avec Johnny Deep - LA RADIO DU  CINEMA

     

    A l’affiche : Jeanne du Barry,  un film français de  Maïwenn,  avec Maïwenn et Melvil Poupaud (la comtesse et le comte du Barry), Johnny Deep (Louis XV), Benjamin Lavernhe (La Borde), Pierre Richard (le Duc de Richelieu)

    "Il y a (avait) bien du monde aujourd'hui..." au cinéma !

    Jeanne du Barry.... Un très beau film ponctué par des applaudissements dans la salle, et je me suis retenu pour ne pas y contribuer.

    Qu'est-ce que les spectateurs ont applaudi ?


    • Johnny Depp, contre Sandrine Rousseau, Adèle Haenel et les "néo-féministes", puisque c'est le nom qu'on leur donne ?


    • L'hagiographie de la “Comtesse du Barry”, fille de joie née d'une couturière, Anne Bécu, et d'un moine, Vaubernier,  héroïne de la liberté sexuelle et de la "modernité " jusqu'à "s'habiller en homme à la Cour", puis victime de la peine de mort et de la guillotine après avoir été méprisée, "discriminée", par une aristocratie décadente ?


    • La peinture, précisément, de cette aristocratie décadente, et la Révolution qui l'exécuta en guillotinant le Roi et la Reine ?


    • Une belle histoire d'amour qui transcende les codes, les classes et les castes ?

    • Ou finalement, avec toute cette “hommerie”, un film tout simplement magnifique dont on regrette qu'il se termine ?

    "Encore une minute..." Madame la Réalisatrice.

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  • MAGNIFIQUES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS : ILS NOUS ONT SAUVÉ NOTRE DAME !

     

    Le fait est avéré : agissant comme une troupe bien formée, bien disciplinée et remarquablement efficace, les Sapeurs-pompiers de Paris ont courageusement, intelligemment et héroïquement agi. 

    Contre un ennemi puissant et terrible : le feu, ils ont mené une vraie bataille, comme de vrais soldats, obéissant aux bons ordres salutaires qui leur étaient donnés.

    Et, cette bataille, ils l'ont gagnée : certes, le désastre est irrémédiable et « la forêt », charpente unique des XIIème et XIIème siècles est perdue à jamais. On pourra en refaire une, belle aussi, mais ces arbres, d'essences différentes et plantés pour beaucoup avant l'an mil, on n'en possède plus l'équivalent, de nos jours...

    Dans l'immense affliction qui gagne tous les Français à cette heure, réjouissons-nous pourtant de l'acte magnifique de ces quatre cents soldats du feu : en agissant comme ils l'ont fait, en faisant reculer le feu vers l'arrière du bâtiment afin qu'il ne s'emparât point des deux tours ouest, les détruisant à coup sûr; et en rafraîchissant sans cesse l'ensemble des pierres de la cathédrale, ils ont tout simplement évité l'écroulement de l'édifice tout entier.

    Car, il faut le savoir, les pierres « brûlent » aussi...

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    Au moins, dans le désastre final, nous pouvons être heureux que nos pompiers nous aient sauvé le corps du bâtiment...

    Voici un court rappel de cette bataille de Notre-Dame, gagnée par nos Sapeurs-Pompiers de Paris, qui - certes - n'avaient pas besoin de ce titre pour s'attirer l'admiration de tous les Français mais qui viennent d'écrire, en cette sinistre soirée du lundi 15 avril 2019, une des plus belles pages de leur glorieuse Histoire... :

    http://www.opex360.com/…/les-sapeurs-pompiers-de-paris-ont…/

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  • Feuilleton ”Vendée, Guerre de Géants...” (18)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Frotté...

     

    Fusillé traitreusement, au mépris de la parole donnée, le 18 février 1800...

    Au plus fort de ses succès, il avait réussi à entrainer une troupe de plus de dix mille hommes.

    Le Premier Consul avait fait presque une affaire personnelle de l'élimination du "Général des Royalistes de Normandie". Arrêté par traitrise à Alençon, alors qu'on lui avait délivré un Sauf-conduit pour aller négocier, il sera condamné par une commission militaire, sans avocat ni témoin...

    Il sera le dernier Général des Chouans, "...ce Frotté à l'écharpe blanche, tué par le fusil des gendarmes, avec un sauf-conduit sur le cœur..." qu'évoque Barbey d'Aurevilly dans L'Ensorcelée...

     

    La stèle de Louis de Frotté...

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    ... érigée le dimanche 14 octobre 1973 par le "Souvenir de la Chouannerie normande", au Clos-Frotté, près de Verneuil.

    Source : l'excellent numéro Hors série de la Nouvelle Revue d'Histoire, Printemps-Été 2011, numéro 2H

     

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  • Au cinéma, pour une chronique très ”politique” de notre ami Guilhem de Tarlé...

    1A.jpgA l’affiche : Tori et Lokita, , un film belge de Luc et Jean-Pierre Dardenne, Prix du 75ème Festival de Cannes, avec Pablo Schils et Joely Mbundu dans les rôles titre.

    Tori et Lokita... Je ne serais pas allé voir cette mise en scène de "mineurs isolés" siguilhem de tarlé.jpg des neveux ne m'y avaient pas engagé... Et je ne le regrette pas, et je les en remercie.
    Ce n'était certainement pas la volonté des réalisateurs mais ce film, destiné à faire pleurer Margot. s'avère en fait un témoignage et, partant, un réquisitoire implacable contre les immigrationnistes de toute obédience, Politiciens, églises, associations, ONG, et les médias laquais qui les servent.
    L'histoire dramatique de Tori et Lokita, c'est la responsabilité et la culpabilité première des élites « droit-de-l'hommistes », des "passeurs" en col blanc qui prétendent nous gouverner et nous font la morale à longueur d'antennes et de pellicules.
    Ceux-là même qui s'offusquent de se faire traiter de "lâches" et de "communautaristes" à l'Assemblée nationale, sont les véritables trafiquants de drogue et d'êtres humains, les esclavagistes et les assassins de Tori et Lokita. Pires que ce dont on les accuse, ils sont des criminels passibles à tout le moins de l'indignité nationale si ce n'est de Haute trahison.

    Merci à Luc et Jean-Pierre Dardenne, avec ce conte « de téléfilm », aux quelques invraisemblances, Merci d'ouvrir leurs propres yeux et de nous ouvrir les nôtres.

  • Au Cinéma : The Whale, par Guilhem de Tarlé

    The Whale - film 2022 - AlloCiné

     

    A l’affiche : The Whale,  un film américain de Darren Aronofsky,  avec Brendan Fraser (Charlie, professeur d’anglais), Sadie Sink (Ellie, sa fille), Ty Simpkins (Thomas, évangéliste de la New Eglise), Hong Chau (Liz, la sœur du compagnon de Charlie), d’après la pièce éponyme de Samuel D. Hunter (2012).

    Si nous avions compris à la lecture du synopsis qu’il s’agissait de l’histoire d’un homme devenu boulimique après le suicide de son « compagnon », nous ne serions certainement pas allés voir ce long-métrage car nous en avons marre de cette banalisation des paires homosexuelles… Oui, ça a toujours existé, mais ce n’est pas une raison pour en faire la promotion ni pour glorifier ceux que l’on doit plaindre…

    Comme par hasard c’est la secte, évidemment chrétienne, qui est responsable et coupable du suicide !

    Charlie ne cesse de dire et répéter, à propos de tout, qu’il est « désolé »… eh bien oui !  nous aussi nous sommes « désolés » d’avoir dépensé temps et argent devant cette « baleine » dont nous aurions pu user plus intelligemment, par exemple en lisant ou relisant Moby Dick d’Herman Melville auquel ce film se réfère de façon très artificielle.

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour (1/2): Fernand Braudel, démolisseur du mensonge ”France, terre d'immigration...”

    1902 : Naissance de Fernand Braudel

     

    24 aout,simone weil,bombe h,fangataufa,saint barthelemy,henri iv,charles ix,louis xvi,henri v

    http://www.academie-francaise.fr/les-immortels/fernand-braudel

     

    Fernand Braudel n'est pas seulement le grand historien qui a popularisé le concept du "temps long", de la "longue durée", celui qui a voulu étudier l'Histoire en la resituant dans ses multiples contextes : géographiques, économiques etc...

    Il est aussi celui qui a remis les idées à l'endroit en ce qui concerne les migrations. Celui qui a rappelé que - en ce qui concerne la France - ces migrations/invasions ne concernaient que quelques dizaines de milliers d’hommes, voire quelques milliers pour ce qui est des Normands,  alors que  la Gaule gallo-romaine était peuplée de 10 millions de Gaulois, soit 1/6 de l’empire romain, alors que la France compte 10 millions d’habitants vers le XIIème siècle, 20 millions sous Louis XIV et près de 30 millions au début de la Révolution.

    D’un poin24 aout,simone weil,bombe h,fangataufa,saint barthelemy,henri iv,charles ix,louis xvi,henri vt de vue génétique les apports des peuples germaniques, des Normands et des pillards Sarrazins et Maures au Moyen Age et Barbaresques, du XVème siècle à juillet 1830 et autres "migrants" et envahisseurs ont été démographiquement  infimes, au total, et sur 15 siècles, de l’ordre de 4 ou 5  % .

    Fernand Braudel, dans L’identité de la France, souligne - tout comme Pierre Chaunu... - que, jusqu’au XIXème siècle,  la population de la France était  à plus de 90 %  héritière des gènes des gallo-romains.

    "La France terre d’immigration..." est une légende (une sorte de "roman historique de gauche et anti-français")  colportée dans la bobosphère des journaleux/show-bizeux/cultureux parisianistes, faux historiens mais vrais pseudo – intellectuels

  • Au cinéma : Le colibri, par Guilhem de Tarlé

    Le Colibri - film 2022 - AlloCiné

     

    A l’affiche :  Le Colibri, un film italien (VOSTF) de Francesca Archibugi, avec Pierfrancesco Favino (dans le rôle-titre, le Docteur Marco Carrera),  Bérénice Bejo (Luisa Lattes), Nanni Moretti (le psychanalyste Daniele Carradori), et Kasia Smutniak (Marina Molitor, l’épouse du Colibri), d’après le roman éponyme de Sandro Veronesi.

    Le Colibri… Je n’ai pas lu le roman et ne sais donc rien de ce qu’a voulu raconter Sandro Veronesi, de même que je m’interroge sur le scénario de Francesca Archibugi dont je dénonce la fin qui relève de la promotion de l’euthanasie ou du suicide assisté !

    Dommage car on pourrait peut-être parler d’un bon film, en tout cas un long-métrage (2h06) au cours duquel on ne s’ennuie pas même si, finalement, je ne comprends rien à ces différentes histoires qui s’entrecroisent avec des va-et-vient incessants dans le passé…

    Un amour de jeunesse « non consommé », une épouse infidèle qui reproche à son mari de croire à ses mensonges, une fille qui se tue en laissant un enfant métis (pour cocher la case), et enfin cette référence au colibri que le réalisateur est obligé d’expliquer par deux fois… parce qu’il est petit… et Luisa Lattes de surenchérir : « tu es vraiment un colibri, tu dépenses toute ton énergie à rester au même endroit ».

    Trop d’intrigues tue l’intrigue, et le spectateur se perd qui peut seulement se laisser prendre au très bon jeu de Pierfrancesco Favino… et charmer, une fois de plus, par la très jolie Bérénice Béjo.

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Défense des Croisades, par Chateaubriand et Jean Sévillia...

    1095 : Urbain II prêche la Croisade

     

    C'est à l'occasion du concile de Clermont que le pape Urbain II proposa une expédition en Terre sainte afin de libérer le tombeau du Christ, au main des musulmans (plus précisément, les Turcs Seldjoukides).

    L'idée fut reçue avec enthousiasme : le concept de "croisade" ou "guerre sainte" était lancé et allait profondément marquer l’Occident médiéval.

    Moins de quatre ans plus tard, en 1099, les premiers croisés s’empareront de Jérusalem (voir l'Éphéméride du 15 juillet).

    Dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, Chateaubriand propose une défense des Croisades (La Pléiade, Oeuvres romanesques, tome II, pages 1052/1053/1054) :

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    "...Les écrivains du XVIIIème siècle se sont plu à représenter les Croisades sous un jour odieux. J'ai réclamé un des premiers contre  cette ignorance ou cette injustice. Les Croisades ne furent des folies, comme on affectait de les appeler, ni dans leur principe, ni dans leur résultat. Les Chrétiens n'étaient point les agresseurs.

    Si les sujets d'Omar, partis de Jérusalem, après avoir fait le tour de l'Afrique, fondirent sur la Sicile, sur l'Espagne, sur la France même, où Charles Martel les extermina, pourquoi des sujets de Philippe Ier, sortis de la France, n'auraient-ils pas faits le tour de l'Asie pour se venger des descendants d'Omar jusque dans Jérusalem ?

    C'est un grand spectacle sans doute que ces deux armées de l'Europe et de l'Asie, marchant en sens contraire autour de la Méditerranée, et venant, chacune sous la bannière de sa religion, attaquer Mahomet et Jésus-Christ au milieu de leurs adorateurs.

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    N'apercevoir dans les Croisades que des pèlerins armés qui courent délivrer un tombeau en Palestine, c'est montrer une vue très bornée en histoire. Il s'agissait, non seulement de la délivrance de ce Tombeau sacré, mais encore de savoir qui devait l'emporter sur la terre, ou d'un culte ennemi de la civilisation, favorable par système à l'ignorance, au despotisme, à l'esclavage, ou d'un culte qui a fait revivre chez les modernes le génie de la docte antiquité, et aboli la servitude ?

    Il suffit de lire le discours du pape Urbain II au concile de Clermont, pour se convaincre que les chefs de ces entreprises guerrières n'avaient pas les petites idées qu'on leur suppose, et qu'ils pensaient à sauver le monde d'une inondation de nouveaux Barbares. L'esprit du Mahométisme est la persécution et la conquête; l'Évangile au contraire ne prêche que la tolérance et la paix. Aussi les chrétiens supportèrent-ils pendant sept cent soixante-quatre ans tous les maux que le fanatisme des Sarrasins leur voulut faire souffrir; ils tâchèrent seulement d'intéresser en leur faveur Charlemagne; mais ni les Espagne soumises, ni la Grèce et les deux Sicile ravagées, ni l'Afrique entière tombée dans les fers, ne purent déterminer, pendant près de huit siècles, les Chrétiens à prendre les armes.

    Si enfin les cris de tant de victimes égorgées en Orient, si les progrès des Barbares déjà aux portes de Constantinople, réveillèrent la Chrétienté, et la firent courir à sa propre défense, qui oserait dire que la cause des Guerres Sacrées fut injuste ? Où en serions-nous, si nos pères n'eussent repoussé la force par la force ? Que l'on contemple la Grèce, et l'on verra ce que devient un peuple sous le joug des Musulmans. Ceux qui s'applaudissent tant aujourd'hui du progrès des lumières, auraient-ils donc voulu voir régner parmi nous une religion qui a brûlé la bibliothèque d'Alexandrie, qui se fait un mérite de fouler aux pieds les hommes, et de mépriser souverainement les lettres et les arts ?

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    Les États latins d'Orient 

    Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes, voir les deux photos "La route des Croisades... (I/II) et "...et les États Latins d'Orient... (II/II)"...

           

    Les Croisades, en affaiblissant les hordes mahométanes aux portes mêmes de l'Asie, nous ont empêchés de devenir la proie des Turcs et des Arabes. Elles ont fait plus : elles nous ont sauvé de nos propres révolutions; elles ont suspendu, par la paix de Dieu, nos guerres intestines; elles ont ouvert une issue à cet excès de population qui, tôt ou tard, cause la ruine des États; remarque que le Père Maimbourg a faite, et que M. de Bonald a développée.

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    Le Krak des Chevaliers, en Syrie (voir l'Éphéméride du 8 avril)

     

    Quant aux autres résultats des Croisades, on commence à convenir que ces entreprises guerrières ont été favorables aux progrès des lettres et de la civilisation. Robertson a parfaitement traité ce sujet dans son Histoire du Commerce des Anciens aux indes orientales. J'ajouterai qu'il ne faut pas, dans ces calculs, omettre la renommée que les armes européennes ont obtenue dans les expéditions d'outre-mer. Le temps de ces expéditions est le temps héroïque de notre histoire; c'est celui qui a donné naissance à notre poésie épique.

    Tout ce qui répand du merveilleux sur une nation, ne doit point être méprisé par cette nation même. On voudrait en vain se le dissimuler, il y a quelque chose dans notre coeur qui nous fait aimer la gloire; l'homme ne se compose pas absolument de calculs positifs pour son bien et pour son mal, ce serait trop le ravaler; c'est en entretenant les Romains de l'éternité de leur ville, qu'on les a menés à la conquête du monde, et qu'on leur a fait laisser dans l'histoire un  nom éternel..."

     

    Cette remarquable défense des Croisades, par Chateaubriand, sera utilement complétée par d'autres propos remarquables sur ces mêmes Croisades, écrits par Jean Sévillia, et que nous reproduisons; vous les retrouvez dans notre Éphéméride du 15 juillet :

     Dans notre Éphéméride de ce jour : à propos des Croisades...

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  • Éphéméride du 2 Janvier

    Compiègne, aujourd'hui

     

     

     

    876 : Charles le Chauve fonde la basilique Notre-Dame de Compiègne 

     

    Toutes proportions gardées, cette Basilique (qui deviendra par la suite Saint Corneille) représentera pour les Mérovingiens ce que Saint-Denis représentait pour les Capétiens.

    Elle sera à l'origine de la ville de Compiègne, en attirant les pèlerins mais aussi en étant un centre intellectuel rayonnant, avec l'irlandais Jean Scot Érigène qui retraduisit, vers 827, les manuscrits grecs. Au XIème siècle, Roscelin, chanoine de l'abbaye, fut le maître d'Abélard (sur "l'affaire" d'Héloïse et d'Abélard, voir notre Éphéméride du 16 juin).

    Il ne reste que le cloître de cette abbaye (ci dessous) : là comme ailleurs, la Révolution, qui a anéanti entre le quart et le tiers de notre Patrimoine, a accompli son oeuvre destructrice.  

     
     

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    1322 : Mort de Philippe V, le Long

     

    De Jacques Bainville, Histoire de France, Chapitre V, Pendant 340 ans, l'honorable famille capétienne règne de père en fils :

     "...Le pauvre Louis Hutin, voué à d'ingrates besognes, n'a guère laissé que ce nom bizarre et une célèbre ordonnance pour l'affranchissement des serfs de son domaine. Les deux ans de son règne ne sont pas à négliger, bien que sa mort, tôt venue, ait compté plus que sa vie. Pour la première fois depuis trois cents ans, un Capétien disparaissait sans laisser de fils. À qui la couronne irait-elle ? Il n'y avait pas de lois constitutives du royaume. Née de l'élection, d'une sorte de consulat à vie devenu héréditaire, la monarchie n'avait pas de statut. L'usage, le bon sens suppléaient.

    Il eût été absurde qu'une femme pût porter la France en dot à un étranger. Déjà il était de règle que tout apanage retournât à la couronne à défaut d'héritier mâle, et la royauté, par cette exception, échappait aux règles féodales. C'est pourquoi la couronne passa sans encombre, non à la fille que laissait Louis Hutin, mais à son frère, le deuxième fils de Philippe le Bel, Philippe le Long.

    Il ne vint d'opposition que de quelques grands féodaux et des princes de Valois qui ne devaient pas tarder à profiter de cette règle, comme héritiers de France, et à la trouver fort raisonnable. Cette opposition fut promptement écartée par l'assemblée des notables qui fut convoquée à Paris.

    Chose curieuse : on éprouva le besoin de donner une base juridique à la succession de mâle en mâle dont tout le monde reconnaissait l'utilité, et l'on alla chercher, pour justifier une loi naturelle, je ne sais quelle loi des Francs Saliens, d'où le nom baroque de loi salique. La France était décidément un pays de juristes et de grammairiens.

     

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    Gisant de Philippe V, Basilique de Saint-Denis 
     
     

    Quelle qu'en fût la base, une règle était posée et elle serait salutaire. Nous savons ce qu'a donné la succession dans la ligne masculine. Nous ne savons pas ce qui fût advenu de la France si, comme en d'autres pays, la couronne avait pu être portée dans la ligne féminine. Cette fois l'hérédité était bien établie. Ce qui est remarquable encore c'est que personne ne pensa à rappeler les origines électives de la royauté. La raison décisive en faveur de Philippe le Long eût été qu'en 987 on n'aurait jamais songé à élire une femme. On n'en parla même pas, tant le principe héréditaire était enraciné.

    Philippe V ne régna guère plus que son frère aîné. Comme lui, il voulut en finir avec le "hutin" (tumulte, désordre, ndlr). Si peu que la succession de son frère lui eût été contestée, Philippe se méfiait. Il voulut de l'ordre partout, brisa les ligues en s'appuyant sur les bonnes villes et sur l'Université de Paris, courut sus à un nouveau soulèvement de Pastoureaux. Lui aussi mourut jeune et sans laisser de fils, en 1322. Cette fois, la couronne passa sans plus de difficulté à son frère Charles, surnommé le Bel, comme son père, et qui eut soin, étant le premier Capétien qui s'appelât Charles, de prendre le numéro quatre pour se rattacher à la lignée de Charlemagne, de même que le premier Louis avait pris le numéro six pour attester la même filiation..."

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    Sceau de Philippe V
     
    Il fait partie de ces trois rois dont parle Maurice Druon dans Les Rois maudits : les trois fils de Philippe le bel, Louis X, Philippe V et Charles IV, qui régnèrent l'un après l'autre, sans avoir de postérité mâle, devenant ainsi les derniers "capétiens directs" (voir l'Éphéméride du 1er février).
    Ils furent également éclaboussés - comme leur père, le grand Philippe le Bel, par le grave scandale dit "de la Tour de Nesle" (voir l'Éphéméride du 19 avril)
     
     
     
     
     
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    1512 : Fondation de la Confrérie des Gardians

     

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    http://www.confrerie-des-gardians.com/historique/ 

     

     L’ "Antico Confrarié" des Gardians est la plus ancienne "Société de Secours Mutuel", créée par une poignée de Gardians, afin d’aider et d’assister les gens de métier et leur famille.

    Aujourd'hui encore, sans les Gardians, pas de Camargue...

     

    Notre Éphéméride du 24 avril... évoque ce Fitzalain, noble d'origine normande, qui alla - au XIIème siècle - se mettre au service du roi d'Écosse, dont il reçut le titre de stewart (sénéchal), qui allait devenir - en se déformant en Stuart - le patronyme de la famille jusqu'en 1542...

     

     

     

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    1812 : Le banquier Benjamin Delessert accueille Napoléon 1er dans sa fabrique de Passy où il produit du sucre de betterave

     

    C'est à partir de ce moment là que débutera l'exploitation méthodique de la betterave à sucre, le Blocus continental et l'interdiction faite à tous de commercer avec l'Angleterre conférant un intérêt stratégique évident au développement intensif de cette culture.         

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     http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=18120102

     

     

     

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    1873 : Naissance de Thérèse de Lisieux

     

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     http://www.carmel.asso.fr/-Therese-de-Lisieux-.html

     

     

     

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    1880 : Naissance de Louis Charles Bréguet

     

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     http://www.geneastar.org/bio.php3?nom=breguet 

     

     

     

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    1913 : Mort de Léon Teisserenc de Bort

              

    Météorologue, il est le découvreur de la stratosphère.

    Il observa et étudia l'atmosphère au moyen de ballons-sondes (il en lança plus de 200...), ce qui lui permit de constater que l'atmosphère se composait de deux couches, qu'il appela troposphère et stratosphère (une dénomination toujours en vigueur).

  • Au cinéma : Un silence, par Guilhem de Tarlé

    Un silence - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Un silence,  un film belge de Joachim Lafosse, avec Daniel Auteuil et Emmanuelle Devos (M. et Mme François et Astrid Schaar), inspiré par l’affaire Hissel issue de l’affaire Dutroux -1996).

    Un silence… Après Les Chevaliers blancs, en 2016, L’Économie du couple, en 2017, et Continuer, en 2019, c’est le 4ème film que je vois de Joachim Lafosse, et le 4ème « bon film », même si ce n’est pas le meilleur.

    Ce silence, c’est un secret, c’est un « non-dit », quelque chose dont on ne parle pas – jamais - depuis 30 ans, et qui vous saute soudainement à la « gueule ».
    Le silence de Lafosse commence par la fin, quand l’histoire est finie, quand l’explosion a eu lieu, et le scénario mené à son terme. Le spectateur est perdu pendant une bonne demi-heure, ne comprenant rien à ces chuchotements, ces bribes de phrases et ce puzzle de scènes, ne sachant évidemment rien de ce qui, par définition, est tu.
    En l’absence d’une générique qui clôturerait l’introduction, on se retrouve ensuite sans le savoir dans un flashback qui dévoile lentement, progressivement, l’intrigue, jusqu’à son dénouement – précisément le début du film !

    Vous comprendrez que je fasse silence sur le scénario proprement dit, sauf à regretter quelques longueurs notamment en voiture et durant la danse étonnante d’Astrid avec son fils.

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  • Au cinéma : La Fille de son père,, par Guilhem de Tarlé

    La Fille de son père - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : La Fille de son père, un film français d’Erwan Le Duc, avec Céleste Brunnquell et Nahuel Pérez Biscayart dans les rôle-titre (Rosa et Etienne).

    La Fille de son père … « Nous aurions pu ne pas le voir »… m’avait-on écrit… et c’est malheureusement vrai, mais l’offre cinématographique de la semaine n’a rien d’alléchante, surtout aux heures qui nous conviennent (c’est pour cela que nous n’avons pas vu L’Abbé Pierre)..

    La Fille de son père… raconte les relations d’une jeune fille de 17 ans avec son « père célibataire » qui l’a élevée, seul, depuis sa naissance…. Famille monoparentale, quand tu nous tiens !
    On ne s’ennuie pas, mais c’est médiocre, même si mon épouse est davantage bienveillante.

    Pourtant… La Fille de son père aurait pu faire l’objet d’un scénario d’actualité ou d’histoire récente intéressant, et l’on pense à Anouchka, Julie, Martine, Charlotte, Marine, Claude, Mazarine et, sans doute, bien d’autres…

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  • À lire, lundi, sur lafautearousseau : notre 51ème Grand Texte, de Léon Daudet...

     

    DAUDET ASSEMBLEE.jpgC'est en 1922 que parut "Le stupide XIXème siècle", dont on va lire, ci-après, une courte partie de l' "Avant-propos" ("en manière d'introduction", dit Léon Daudet).

    Daudet, avec sa verve inimitable, y fait preuve d'un sens aigu du raccourci, aussi saisissant que lumineux.

    Sens du raccourci ? "...la révélation d’Aristote par saint Thomas n’est-elle pas l’origine de la Renaissance ?"...

    Art de la synthèse ? "...les Croisades, dont l’aboutissement est Jeanne d’Arc. Car la vierge héroïque est issue de cet immense frisson fidèle."

    Cet "Avant propos" est un survol brillant, autant qu'érudit, de quinze siècles d'Histoire et de ces quatre époques que furent les si mal nommés  "Moyen-äge" et "Renaissance" (Daudet explique bien pourquoi, on le lira plus bas...), puis les deux "grands siècles" :

    le XVIIème siècle, d'abord, celui du Roi-Soleil, "Louis, le grand en tout", disait Pierre Puget (que Daudet cite, dans cet Avant propos);

    puis le XVIIIème, celui de Louis XV (et, là, on renverra le lecteur au remarquable "Le siècle de Louis XV", de Pierre Gaxotte).

    Et c'est en se bornant à constater la rupture totale entre le XIXème siècle et les époques fécondes qui l'ont précédé que Daudet emploie le terme de "stupide" : terme, certes, polémique, mais Daudet n'est-il pas, aussi, un polémiste ? Et redoutable ?...