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À lire, lundi, sur lafautearousseau : notre 51ème Grand Texte, de Léon Daudet...

 

DAUDET ASSEMBLEE.jpgC'est en 1922 que parut "Le stupide XIXème siècle", dont on va lire, ci-après, une courte partie de l' "Avant-propos" ("en manière d'introduction", dit Léon Daudet).

Daudet, avec sa verve inimitable, y fait preuve d'un sens aigu du raccourci, aussi saisissant que lumineux.

Sens du raccourci ? "...la révélation d’Aristote par saint Thomas n’est-elle pas l’origine de la Renaissance ?"...

Art de la synthèse ? "...les Croisades, dont l’aboutissement est Jeanne d’Arc. Car la vierge héroïque est issue de cet immense frisson fidèle."

Cet "Avant propos" est un survol brillant, autant qu'érudit, de quinze siècles d'Histoire et de ces quatre époques que furent les si mal nommés  "Moyen-äge" et "Renaissance" (Daudet explique bien pourquoi, on le lira plus bas...), puis les deux "grands siècles" :

le XVIIème siècle, d'abord, celui du Roi-Soleil, "Louis, le grand en tout", disait Pierre Puget (que Daudet cite, dans cet Avant propos);

puis le XVIIIème, celui de Louis XV (et, là, on renverra le lecteur au remarquable "Le siècle de Louis XV", de Pierre Gaxotte).

Et c'est en se bornant à constater la rupture totale entre le XIXème siècle et les époques fécondes qui l'ont précédé que Daudet emploie le terme de "stupide" : terme, certes, polémique, mais Daudet n'est-il pas, aussi, un polémiste ? Et redoutable ?...

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