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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Solidarité Kosovo ! RENCONTRE AVEC PHILIPPE MANGEARD, CONSUL HONORAIRE...

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    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

     

    Il flottait un air français sur la forteresse de Kalemegdan. Une délégation d’entrepreneurs venue de l’Hexagone était en visite à Belgrade emmenée par le Consul Honoraire de Serbie à Nice, Monsieur Philippe Mangeard. Un séjour intense ponctué de rencontres professionnelles notamment avec Arnaud Gouillon, Président de Solidarité Kosovo.

    Les présentations ont eu lieu dans un restaurant apprécié des locaux à l’ambiance « Brasserie Parisienne » qui n’aura pas dépaysé. Aussi convivial que productif, l’échange de quelques heures a permis de traiter un ordre du jour dense. Chaque sujet a mobilisé l’attention des convives : des opportunités économiques locales à l’ambition européenne du pays en passant par la réforme des politiques publiques serbes. Enfin, la discussion n’aurait pas pu s’achever autrement qu’avec les Serbes du Kosovo. Arnaud Gouillon a souhaité, comme à chaque rencontre diplomatique, présenter la condition des Serbes du Kosovo qui sont au cœur de la démarche humanitaire qu’il préside depuis 2004. La délégation française a pu découvrir l’élan économique insufflé par Solidarité Kosovo au moyen notamment du complexe agricole de Novo Berdo construit grâce au soutien de 11.000 familles donatrices. Le Consul Honoraire, Monsieur Philippe Mangeard, a conclu la réunion en remerciant son interlocuteur franco-serbe ainsi que tous les participants pour leurs contributions.

    Zoom sur…  Philippe Mangeard

    Si certains ont du mal à situer la Serbie sur la carte, qu’ils comptent sur le consul honoraire Philippe Mangeard pour les y aider. Cet entrepreneur à succès, qui partage sa vie entre les Alpes-Maritimes et les Balkans, est fin connaisseur de ce pays de 7 millions d’habitants. Ingénieur agronome et titulaire d’un DEA de gestion industrielle, Philippe Mangeard a évolué dans le secteur du transport jusqu’en 2007 avant de s’engager dans le Développement Durable. En 2019, il se met au service des autres et accepte la fonction de consul honoraire qu’il lui ait proposée par la république de Serbie. Depuis, il est devenu un membre actif, connu et reconnu de la communauté serbe de Nice et sa région.

    Consul honoraire, un rôle mal connu du grand public

    Le consul honoraire est un ressortissant local invité à représenter un État dans une région donnée. Le consul honoraire est un peu le prolongement de l’ambassade et offre des services de proximité. Il a aussi un rôle de représentation diplomatique lors des événements officiels. Il assiste les entreprises qui voudraient s’installer dans le pays qu’il représente.

  • Solidarité Kosovo ! RENCONTRE AVEC PHILIPPE MANGEARD, CONSUL HONORAIRE...

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    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

    RENCONTRE AVEC PHILIPPE MANGEARD, CONSUL HONORAIRE

    Il flottait un air français sur la forteresse de Kalemegdan. Une délégation d’entrepreneurs venue de l’Hexagone était en visite à Belgrade emmenée par le Consul Honoraire de Serbie à Nice, Monsieur Philippe Mangeard. Un séjour intense ponctué de rencontres professionnelles notamment avec Arnaud Gouillon, Président de Solidarité Kosovo.

    Les présentations ont eu lieu dans un restaurant apprécié des locaux à l’ambiance « Brasserie Parisienne » qui n’aura pas dépaysé. Aussi convivial que productif, l’échange de quelques heures a permis de traiter un ordre du jour dense. Chaque sujet a mobilisé l’attention des convives : des opportunités économiques locales à l’ambition européenne du pays en passant par la réforme des politiques publiques serbes. Enfin, la discussion n’aurait pas pu s’achever autrement qu’avec les Serbes du Kosovo. Arnaud Gouillon a souhaité, comme à chaque rencontre diplomatique, présenter la condition des Serbes du Kosovo qui sont au cœur de la démarche humanitaire qu’il préside depuis 2004. La délégation française a pu découvrir l’élan économique insufflé par Solidarité Kosovo au moyen notamment du complexe agricole de Novo Berdo construit grâce au soutien de 11.000 familles donatrices. Le Consul Honoraire, Monsieur Philippe Mangeard, a conclu la réunion en remerciant son interlocuteur franco-serbe ainsi que tous les participants pour leurs contributions.

    Zoom sur…  Philippe Mangeard

    Si certains ont du mal à situer la Serbie sur la carte, qu’ils comptent sur le consul honoraire Philippe Mangeard pour les y aider. Cet entrepreneur à succès, qui partage sa vie entre les Alpes-Maritimes et les Balkans, est fin connaisseur de ce pays de 7 millions d’habitants. Ingénieur agronome et titulaire d’un DEA de gestion industrielle, Philippe Mangeard a évolué dans le secteur du transport jusqu’en 2007 avant de s’engager dans le Développement Durable. En 2019, il se met au service des autres et accepte la fonction de consul honoraire qu’il lui ait proposée par la république de Serbie. Depuis, il est devenu un membre actif, connu et reconnu de la communauté serbe de Nice et sa région.

    Consul honoraire, un rôle mal connu du grand public

    Le consul honoraire est un ressortissant local invité à représenter un État dans une région donnée. Le consul honoraire est un peu le prolongement de l’ambassade et offre des services de proximité. Il a aussi un rôle de représentation diplomatique lors des événements officiels. Il assiste les entreprises qui voudraient s’installer dans le pays qu’il représente.

  • Lu sur le Blog de la Fédération Royaliste Provençale : le compte-rendu de la réunion de rentrée..... (3/4)

            Ce qu'il faut maintenant redire, arrivé à ce stade de notre relation, et ce sur quoi il faut insister, c'est qu'il y a à Marseille, à Aix, maintenant à Toulon et, nous l'espérons, bientôt peut-être en Avignon, l'activité incessante d'équipes pour animer nos Cafés Actualités, organiser les manifestations du 21 janvier et de la Fête de Jeanne d'Arc, pour faire vivre nos deux Blogs chaque jour, pour reéaliser des dizaines de vidéos qui font rayonner nos idées très au-delà de nos cercles.

            Et, enfin et surtout, pour soutenir le Prince. Parce que, pour nous, le royalisme ne peut pas être une simple doctrine politique, "une cause sans visage", soutenir le Prince, l'aider, l'entourer, en parler régulièrement dans nos réunions et sur nos Blogs est un devoir, une nécessité élémentaire : et c'est pourquoi une équipe de marseillais (et tout particulièrement Paul Léonetti) a réalisé - aussi ! - le tout nouveau Site officiel du Prince Jean de France.

            C'est tout cela, la Fédération Royaliste Provençale.... 

    prince jean site.jpg

     

               Pour en revenir au récit de ce qui s'est passé cet après-midi, il est maintenant 16h30 : tout le monde est arrivé d'Arles, on vient de voir le clip vidéo retraçant les activités de l'année écoulée, et on se met à parler des projets pour l'année à venir....

            C'est Dominique Lesteven qui prend la parole en premier : elle rappelle la bonne tenue des Cafés Actualités d'Aix, depuis plusieurs années maintenant, et évoque particulièrement celui où Danièlle Masson a parlé d'une façon magistrale du film Des Hommes et des Dieux. Il est fait remarquer qu'il serait bon qu'à Aix (comme à Toulon) on enregistre également les Cafés les plus marquants afin qu'ils soient également postés sur Viméo et sur notre blog FRP et sur lafauteraousseau : en effet, en prenant l'exemple du Café sur Des hommes et des dieux, il est bien dommage qu'on ne le trouve pas en consultation libre : rappelons tout de même que le nombre des téléchargements cumulés, sur Viméo, dépasse les 150.0000. Là aussi, il faut travailler plus étroitement ensemble, et en synergie... De même, il est fait remarquer que les Cafés d'Aix ont servi de modèle à Marseille où, alors qu'il n'y en avait plus, on en a tenu onze cette année...

            Ensuite Philippe Lalllement, successeur/continuateur de Pierre Navarrannne confirme que, pour Toulon, il a programmé quatre réunions/conférences pour cette annnée. Il y aura aussi quelque chose qui se fera, à partir de Toulon, dans le domaine de la Bande dessinée : c'est un moyen que nous devons absolument utiliser, et il y a là une perspective très certainement prometteuse. On fait remarquer - sans que cela ait un rapport direct - que, dans un autre domaine, Lorant Deutsch est en train d'écrire le scénario d'un Charette. Ce sera, dit-il, "le rôle de ma vie"... Avec Toulon, comme avec Aix, il est décidé de travailler encore plus "ensemble", par exemple, en faisant "tourner" dans les trois villes les personnalités et intervenants qui viendront dans l'une ou l'autre....

            Pour Marseille, on s'alignera sur Aix cette année, pour les Cafés Actualités : un par mois, non le mardi mais le samedi (les dates et lieu de tous les Cafés d'Aix et de Marseille sont déjà sur lafautearousseau et sur le Blog de la FRP). Les thèmes abordés seront, en vrac : la théorie du Genre, destruction morale, sociale et politique; la Présidentielle : le grand piège; le royalisme, le Prince : une autre vision du monde; le déclin de notre Civilisation est-il irréversible ?; l'Europe : bonne ou mauvaise Europe...; la Crise; Immigration : entre communautarisme et anomie...; la France et les printemps arabes...

            *21 janvier 2012 : ce sera un samedi, d'où la possibilité d'organiser après la messe un repas-conférence plus important. Plusieurs pistes intéressantes sont explorées...

            *Fête de Jeanne d'Arc : nous avons voulu commencer à la relancer, à la refonder en quelque sorte dès cette année. Nous continuerons en 2012. Nous devrons choisir entre deux formules : soit faire grandir le mini-cortège qui a eu lieu cette année, et lui donner plus d'éclat; soit, après un dépôt de gerbe par les dirigeants de la FRP et ceux qui voudraient se joindre à eux dans la matinée, une manifestation toute différente l'après-midi (conférence ? colloque ? à voir...)

            *Un projet, aux Baux, fin 2012 (il y aura 10 ans que les Princes y sont venus). Pour de multiples raisons, un Rassemblement royaliste proprement dit, comme ceux que nous y avons organisés pendant 35 ans, n'est plus, sérieusement, envisageable. Par contre, nous pourrions créer en 2012 ce qui pourrait devenir des Journées royalistes, ou un Carrefour royaliste des Baux de Provence... Journées d'études, de colloques et, naturellement, d'amitié; sans négliger, pour ces journées, un certain caractère festif, par exemple en fin de journée.... 

      A suivre : - 4/4 : la vidéo de Paul avec l'intervention remarquée de Jean-Baptiste Donnier, Le royalisme et le Prince : une autre vision de la France et du monde....

  • Sociologues ou gardiens de la doxa, qui entache la réputation de notre discipline ?, par Laurent Mucchielli.

    Huit socio­logues qui n’ont jamais publié le moindre tra­vail empi­rique sur l’analyse de la crise sani­taire, ni sur la phar­ma­co­vi­gi­lance, m’injurient par voie de presse, sur le fon­de­ment d’un seul argu­ment (je ne com­pren­drais rien à la cau­sa­li­té) et de sources dou­teuses. Voi­ci ma réponse.

    Épi­sode 63  (en forme de droit de réponse)

    Le 19 août 2021, 8 col­lègues socio­logues pari­siens ont cru bon de publier dans le jour­nal Le Monde une très courte tri­bune toute entière diri­gée contre ma per­sonne, m’insultant, me dif­fa­mant et deman­dant au CNRS de me sanc­tion­ner. Il s’agit de Gérald Bron­ner, Alain Ehren­berg, Jean-Louis Fabia­ni, Oli­vier Gal­land, Natha­lie Hei­nich, Jean-Claude Kauf­mann, Pierre-Michel Men­ger et Domi­nique Schnap­per. On trou­ve­ra ici ma réponse qui 1) rap­pelle l’argumentation de nos huit émi­nents col­lègues, 2) montre qu’ils valo­risent la cen­sure de Media­part en igno­rant les argu­ments des jour­na­listes et des intel­lec­tuels qui ont repu­blié nos articles, 3) montre que, en réa­li­té, ils ne m’ont pas lu et ne connaissent mani­fes­te­ment pas grand-chose au sujet, 4) s’interroge sur leurs moti­va­tions et leurs pré­sup­po­sés, 5) défend effec­ti­ve­ment une autre concep­tion de la socio­lo­gie que la leur.

    L’argumentation des censeurs

    Selon ces 8 émi­nents col­lègues, il est heu­reux que Media­part m’ait inter­dit de publier sur les effets indé­si­rables des vac­cins anti-covid car je trom­pe­rais mes lec­teurs en me parant de mon titre pro­fes­sion­nel de direc­teur de recherche au CNRS et ain­si en « pré­sen­tant comme scien­ti­fique » une ana­lyse qui pro­cé­de­rait « au mieux, d’une erreur d’interprétation inad­mis­sible et, au pire, d’une fal­si­fi­ca­tion de don­nées ». Et voi­ci leur expli­ca­tion : mon ana­lyse « confond les décès inter­ve­nus durant une période consé­cu­tive à une vac­ci­na­tion avec ceux cau­sés par la vac­ci­na­tion – une cau­sa­li­té qui, bien sûr, n’a été nul­le­ment avé­rée, et dont la pro­ba­bi­li­té est infi­ni­té­si­male ». La conclu­sion arrive immé­dia­te­ment : « C’est là un exemple de la confu­sion clas­sique entre conco­mi­tance et cau­sa­li­té. Une faute de rai­son­ne­ment qui ferait sou­rire de la part d’étudiants en pre­mière année mais qui, com­mise par un cher­cheur au CNRS, consti­tue une démons­tra­tion d’incompétence pro­fes­sion­nelle ». Fichtre ! Une telle agres­si­vi­té sur­prend ! Et ce n’est pas tout. Non content d’être un imbé­cile, je serais de sur­croît un dan­ge­reux com­plo­tiste. En témoi­gne­rait « la mul­ti­pli­ca­tion de publi­ca­tions com­plo­tistes com­mises par ce même socio­logue depuis le début de la crise épi­dé­mique, et que recense avec pré­ci­sion le site Conspi­ra­cy Watch – L’observatoire du conspi­ra­tion­nisme, dans un article du 6 août ».

    Tout d’un coup, ce n’est donc plus un article qui est contes­table mais tout mon tra­vail depuis un an et demi qui est qua­li­fié de « dou­teuse pro­duc­tion ». Je ne ferais qu’étaler une « posi­tion idéo­lo­gique » qui « n’a rien à voir avec de soi-disant tra­vaux de recherche indi­gents, voire frau­du­leux ». Et ils concluent que j’incarnerais une « dérive » qui « entache la répu­ta­tion de notre dis­ci­pline » dont eux pré­tendent défendre « l’honneur ». Rien de moins !

    Ain­si, l’argumentation de nos émi­nents col­lègues tient en tout et pour tout dans deux affir­ma­tions : 1) je ne com­prends rien à l’imputabilité des effets indé­si­rables des vac­cins, 2) je suis de toutes façons un affreux com­plo­tiste, ce mot dis­cré­di­tant à lui seul l’ensemble de mon tra­vail. Et la messe (d’enterrement) serait dite.

    Media­part est libre d’adopter la doxa, d’autres ne le font pas

    Ces col­lègues ignorent que je n’ai pas publié un mais deux articles sur le sujet (voir ici et ). Le pre­mier (celui « dépu­blié » par Media­part – puisque mes cri­tiques n’assument pas le mot « cen­sure ») a été repu­blié notam­ment sur un site d’information géné­rale (Alter­Mi­di), créé par des jour­na­listes indé­pen­dants qui ont de sur­croît moti­vé leur déci­sion en écri­vant fort intel­li­gem­ment ceci : « Nous ne sommes pas com­pé­tents pour éta­blir la véri­té, mais nous consta­tons que toutes les formes de pou­voir s’arment aujourd’hui de la véri­té scien­ti­fique pour impo­ser une marche à suivre et que la science pro­duit des véri­tés en fonc­tion du contexte social. Voi­là pour­quoi, avec l’aimable auto­ri­sa­tion de son auteur, nous pre­nons le par­ti de publier ci-des­sous le volet refu­sé en lais­sant aux lec­teurs la liber­té de fon­der leurs propres opi­nions ».

    Le second a été publié notam­ment sur le site de L’ardeur, où l’équipe rédac­tion­nelle (des intel­lec­tuels de gauche, mili­tants de l’éducation popu­laire) a éga­le­ment lon­gue­ment expli­qué pour­quoi elle s’engageait en nous publiant. Nos émi­nents cri­tiques ne les ayant natu­rel­le­ment pas lus non plus, je leur fais un résu­mé : « L’argument selon lequel sa légi­ti­mi­té pour­rait être mise en ques­tion par le fait qu’il inter­vient aujourd’hui dans le domaine sani­taire, pour lequel il n’a pas de com­pé­tence uni­ver­si­taire ou scien­ti­fique par­ti­cu­lière’, nous semble spé­cieux et inquié­tant. Car c’est à une ques­tion bien plus large que le seul aspect sani­taire que nous sommes confron­tés. (…) Nous entrons aujourd’hui, sous cou­vert d’un ‘état d’urgence sani­taire’, dans une phase de contrôle total de la popu­la­tion, un nou­vel ‘ordre sani­taire’ cal­qué sur la mise en place de ‘l’ordre sécu­ri­taire’ (…). Après l’instrumentalisation et la stig­ma­ti­sa­tion du jeune, for­cé­ment de ban­lieue, celle du ‘non-vac­ci­né’. Ain­si que l’ont mon­tré les phi­lo­sophes Bar­ba­ra Stie­gler et Gré­goire Cha­mayou, les pen­seurs du néo-libé­ra­lisme, de Lipp­man à Hayek, ont théo­ri­sé le prin­cipe d’un État fort, poli­cier et car­cé­ral, pour main­te­nir sous contrôle des popu­la­tions qui ris­que­raient de ne pas com­prendre ou accep­ter la condi­tion qui leur est assi­gnée. Nous nous y diri­geons à grands pas et, une nou­velle fois, celle qui se nomme encore la gauche, dans sa qua­si-tota­li­té, fait allé­geance ». En outre, ils estiment que « L’argumentation de Media­part est par ailleurs fal­la­cieuse car elle repose sur l’idée que le texte de Laurent Muc­chiel­li dif­fu­se­rait de ‘fausses infor­ma­tions’ : la rédac­tion de Media­part peut contes­ter l’interprétation que le socio­logue fait des chiffres qui appuient sa démons­tra­tion, il n’empêche que ceux-ci sont offi­ciels (…). Nous savons le pou­voir des mots : étendre la notion de ‘fausses nou­velles’, jusque-là réser­vée aux faits eux-mêmes, à leur inter­pré­ta­tion est por­teur des dérives poten­tielles les plus graves ». Et les auteurs de conclure que la cen­sure par Media­part est « un geste pro­pre­ment inouï : nous reven­di­quons de pou­voir lire des ana­lyses cri­tiques de la poli­tique sani­taire dans des médias « de gauche ». Media­part rejoint dans ce geste de cen­sure Face­book, You­Tube et l’ensemble des médias de pro­pa­gande gou­ver­ne­men­tale ».

    On le voit, il est per­mis de pen­ser autre­ment que dans le béat confor­misme ambiant. Et nous sommes très nom­breux dans ce cas.

    A pro­pos de l’innocuité des vac­cins anti-Covid

    Même en s’y met­tant à huit, mes émi­nents col­lègues ne m’ont mani­fes­te­ment pas lu, ce qui certes per­met de gagner beau­coup de temps, mais est tout de même un peu gênant lorsque l’on se per­met de pro­fé­rer en public de telles injures.

    Les deux articles sur la phar­ma­co­vi­gi­lance sont signés par six per­sonnes et non une seule. Les cinq autres auteurs sont deux col­lègues uni­ver­si­taires en infor­ma­tique (Emma­nuelle Darles) et en mathé­ma­tique (Vincent Pavan), une bio­lo­giste ancienne cher­cheuse à l’INSERM (Hélène Banoun), un méde­cin géné­ra­liste (Éric Ménat) et un phar­ma­cien hos­pi­ta­lier (Amine Umlil) qui est spé­cia­liste de phar­ma­co­vi­gi­lance. Mon nom appa­raît en pre­mier car je suis le prin­ci­pal rédac­teur, mais les cinq autres signa­tures ne sont pas là pour faire tapis­se­rie. Elles tra­duisent le fruit du tra­vail d’un petit groupe, comme pour la plu­part des articles que j’ai publiés sur la crise sani­taire depuis un an et demi. Mon enquête sur la ges­tion poli­ti­co-sani­taire de la crise du Covid a débu­tée en mars 2020. J’ai publié une soixan­taine d’articles (que j’appelle les « épi­sodes » de la série) et une tren­taine de col­lègues uni­ver­si­taires (de toutes dis­ci­plines) et de pro­fes­sion­nels de san­té (ambu­la­toires ou hos­pi­ta­liers). Je suis éga­le­ment le rédac­teur prin­ci­pal de cinq tri­bunes col­lec­tives, publiées entre sep­tembre 2020 et jan­vier 2021, qui ont ras­sem­blé à chaque fois entre 200 et 600 signa­taires, essen­tiel­le­ment des uni­ver­si­taires et des pro­fes­sion­nels de la san­té, du droit, de l’éducation et de la culture. Tout ceci est indi­qué sur la page du site Inter­net de mon labo­ra­toire sur laquelle il suf­fit de cli­quer. Mais il est évi­dem­ment infi­ni­ment plus facile de se défou­ler en quelques lignes et en reco­piant des sources de seconde voire de troi­sième main plu­tôt que d’étudier un peu sérieu­se­ment un dos­sier qui fait en réa­li­té plu­sieurs cen­taines de pages.

    Venons-en à ce défou­le­ment. Mes huit cri­tiques n’ont en tout et pour tout qu’un seul argu­ment intel­lec­tuel : je ne com­pren­drais rien à l’imputabilité des effets indé­si­rables des vac­cins, mon rai­son­ne­ment ne serait donc même pas digne d’un étu­diant de pre­mière année de socio­lo­gie. Tiens donc. Véri­fions alors. Reli­sons ce que nous avons écrit dans ces deux articles qui dis­cutent en réa­li­té à chaque fois la ques­tion com­plexe de l’imputabilité. N’importe quel lec­teur hon­nête peut y consta­ter que nous avan­çons six argu­ments que je copie-colle sim­ple­ment ici :

    1- « Sur tous les sites de phar­ma­co­vi­gi­lance du monde, on trouve les mêmes pré­cau­tions d’interprétation indi­quant que les décla­ra­tions d’effets indé­si­rables impu­tées à tel ou tel médi­ca­ment ne sont qu’une pré­somp­tion de cau­sa­li­té (impu­ta­bi­li­té). Cette pré­somp­tion est cepen­dant consi­dé­ra­ble­ment ren­for­cée lorsque les décès sur­viennent très rapi­de­ment après la vac­ci­na­tion, ce qui est le cas comme on le ver­ra avec les don­nées amé­ri­caines ».

    2- « Il est évident qu’il est très dif­fi­cile de déter­mi­ner la cause exacte d’un effet indé­si­rable grave lorsque le malade pré­sente (ou pré­sen­tait s’il est décé­dé) des comor­bi­di­tés impor­tantes, ou lorsque son dos­sier médi­cal est insuf­fi­sam­ment connu. Le rai­son­ne­ment vaut d’ailleurs aus­si pour les morts répu­tés cau­sées par la covid [morts de la covid ou avec la covid ?]. Et c’est aus­si pour cette même rai­son que, quel que soit le médi­ca­ment concer­né (vac­cin ou autre), il ne faut jamais l’administrer uni­for­mé­ment mais bien au cas par cas en fonc­tion de l’état de san­té géné­ral de la per­sonne et des éven­tuelles spé­ci­fi­ci­tés de son his­toire médi­cale ».

    3- « En matière de mor­ta­li­té, la preuve ultime de l’imputabilité qu’est la répé­ti­tion du même symp­tôme à la suite de la même médi­ca­tion ne peut par défi­ni­tion pas être four­nie (on ne meurt qu’une fois…) ».

    4- Qu’on le veuille ou non, « il existe des faits (des effets indé­si­rables graves sont consta­tés dans les heures et les jours qui suivent un acte médi­cal) et il n’est pas pos­sible de s’en débar­ras­ser d’un revers de la main au pré­texte que la cau­sa­li­té directe (a for­tio­ri unique) n’est pas éta­blie. C’est un peu comme si on vou­lait contes­ter l’existence d’un homi­cide au motif que l’on n’a pas encore trou­vé le cou­pable. Les décla­ra­tions de phar­ma­co­vi­gi­lance rela­tives aux effets indé­si­rables graves de la vac­ci­na­tion sont là, il faut les inter­pré­ter et non ten­ter de les cacher sous le tapis ».

    5- « On ver­ra que la com­pa­rai­son avec d’autre médi­ca­ments montre qu’il se passe bel et bien quelque chose d’inédit pour ces vac­cins géné­tiques anti-covid ». Car nous avons éga­le­ment prou­vé par la com­pa­rai­son avec d’autres pays et avec les vac­cins contre la grippe saisonnière.

    6- « Autre exemple sai­sis­sant de par­ti-pris : à la fin du mois de mars 2020, il avait suf­fi de 3 cas de décès (liés en réa­li­té à des auto-médi­ca­tions sur­do­sées) remon­tés par la phar­ma­co­vi­gi­lance pour déclen­cher en France une tem­pête poli­ti­co-média­tique sur le thème de la dan­ge­ro­si­té de l’hydroxychloroquine. En d’autres termes, pour la plu­part des jour­na­listes [et de cer­tains socio­logues, donc], les sta­tis­tiques sani­taires sont indis­cu­tables quand elles vont dans le sens de la nar­ra­tion offi­cielle, mais elles deviennent sou­dai­ne­ment dis­cu­tables lorsqu’elles contre­disent cette même nar­ra­tion. Cette mal­hon­nê­te­té intel­lec­tuelle devrait sau­ter aux yeux ».

    J’ai beau réflé­chir, je ne vois pas quoi ajou­ter. En revanche, je serais curieux de connaître les publi­ca­tions scien­ti­fiques m’ayant mani­fes­te­ment échap­pées, qui per­met­tant à mes émi­nents col­lègues d’affirmer que la pro­ba­bi­li­té (que les effets indé­si­rables graves voire mor­tels décla­rés par les méde­cins à la phar­ma­co­vi­gi­lance et attri­bués aux vac­cins le soient effec­ti­ve­ment) est « infi­ni­té­si­male ». Cela me ras­su­re­rait sur leur « com­pé­tence pro­fes­sion­nelle ».

    Quand la socio­lo­gie de salon perd le contact avec le réel

  • Eh, oui, tout arrive : pas d'accord du tout avec un article paru sur Boulevard Voltaire...

    Boulevard_Voltaire1.jpgC'est évidemment une excellente chose que Robert Ménard ait ouvert Boulevard Voltaire, le Cercle des empêcheurs de penser en rond. Comme, par exemple, sur Causeur, d'Elisabeth Lévy (Surtout si vous n'êtes pas d'accord...), il s'y publie quotidiennement des articles qui sont autant de contrefeux aux mensonges imposés par une petite coterie qui impose ses vues, pour reprendre l'expression de Chantal Delsol. Ce sont autant de bouffées d'oxygène indispensables, pour qui veut combattre le politiquement correct, et tous les "ment" qui vont avec : historiquement, moralement, culturellement, on en passse, et des meilleurs !

    Et pourtant - heureusement - être souvent d'accord ne veut pas dire être toujours d'accord, et Robert Ménard sera sûrement... d'accord avec nous là-dessus : il y a peu, est paru, donc, sur Boulevard Voltaire un article de Jean-Claude Lauret à propos de François Reynaert…

    D'après Jean-Claude Lauret, dans son papier intitulé "Pour en finir avec les fadaises de notre Histoire", François Reynaert est un "un gentil garçon,  un passionné d’histoire. Il s’est donc plongé dans les œuvres des grands auteurs du passé…. etc… etc…"

    Avant de donner notre réaction, on lira ci-après ce que nous estimons être les surprenantes amabilités de Jean-Claude Lauret, parlant - beaucoup trop gentiment à notre goût - de Reynaert, dénonciateur -soi-disant... - des "fadaises"  de notre Histoire : 

    http://www.bvoltaire.fr/jeanclaudelauret/livre-pour-en-finir-avec-les-fadaises-de-notre-histoire,21251?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=e816cbfb1d-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-e816cbfb1d-25455017

    reynaert.jpgVoici maintenant ce que nous souhaitons dire à ce sujet : un mouvement est en marche, inéluctable, et il se déroule inexorablement, même si nous le trouvons trop lent : le mouvement de re-découverte et de ré-appropriation par les français de leur Histoire, enfin débarrassée et expurgée de l'idéologie et des mensonges de la vérité officielle.

    Et pourtant ! Pourtant, il y a encore des intoxiqués qui s'obstinent à maintenir, envers et contre tout, les contre-vérités les plus énormes, les déformations et travestissements de la réalité les plus scandaleux : François Reynaert (photo) est de ceux-là...

    A l'occasion de la sortie de son livre Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises... il avait été reçu, sur LCI, par un Julien Arnaud fort complaisant envers lui, gobant avec admiration tout ce que disait Raynaert, et son désir de corriger certaines fadaises que nous avons tous, affirmait-t-il, apprises à l'école.

    Mais, en fait de fadaises, c'est lui qui les débite, et avec un aplomb, une assurance littéralement stupéfiantes !

    Nous rappellerons juste trois énormités, dans ce triste entretien, que -semble-t-il - Jean-Claude Lauret n'a pas écouté, et qui ne restera pas dans les annales comme un grand moment de liberté intellectuelle, mais bien plutôt comme un pénible moment de passage de brosse et de partage de conformisme, réellement attristant :  

    1 : Julien Arnaud pose la question :"...pour Louis XVI... auriez-vous voté la mort ?" Reynaert commence alors la classique contorsion du je ne suis pas favorable à la peine de mort mais..... Mais, oui, il aurait voté la peine de mort. Et pourquoi ? Mais voyons, parce qu'il est prouvé que Louis XVI a trahi !

    Alors que c'est, évidemment, la Révolution qui a agressé l'Europe, déclarant une guerre funeste et anti naturelle, contraire à tous nos intérêts de l'époque. Que Louis XVI ait mal réagi, sans amis, sans conseillers, non préparé qu'il était à des faits extra-ordinaires auxquels, de toutes façons, personne n'était préparé, voilà ce que personne ne peut nier. Mais il convient de commencer par le commencement. La folie des folies, le crime des crimes, c'est d'avoir mis le feu à l'Europe. Un feu qui devait ruiner notre position dominante sur le continent, briser notre puissance militaire et démographique, et amener par deux fois les coalisés de l'Europe entière sur notre territoire, qui n'avait plus été envahi depuis des lustres. Attaquer l'Autriche - devenue notre alliée évidente, depuis que nous l'avions vaincue, contre la Prusse, puissance montante et menaçante, qui devait devenir cette Allemagne qui nous a fait tant de mal aux XIXème et XXème siècle - c'est, bel et bien, de "l'intelligence avec l'ennemi". Ce n'est donc pas Louis XVI qui a trahi, mais les philosophes prussophiles, puis la Révolution, la République et les deux Empires prussophiles - jusqu'à Sedan, terme logique de tout cela... -

    De cela, pas un mot de notre prétendu correcteur de fadaises : drôle d'historien ! et beau boni-menteur ! Il ne retient qu'une chose de tout ce gigantesque gâchis voulu et créé par la seule Révolution, sa vérité-mensonge officielle : Louis XVI a trahi. Plus aveugle ou plus menteur que moi, tu meurs !.....

    2 : la seconde énormité de l'entretien est peut-être encore plus grandiose que la première. Non, ni la Convention, ni Robespierre, ni leur système et leur régime ne peuvent être qualifiés de totalitaires. Tiens donc, et pourquoi, s'il vous plaît ? Accrochez-vous ! Parce que la Convention a produit la réaction thermidorienne ! Et, donc, un système qui génère sa propre limitation ne peut être qualifié de totalitaire "puisque", avec le 9 Thermidor, c'est la république de ce moment-là qui "peut en son sein se renverser..."!

    Et, hop, passe la pirouette verbale ! Il est pas beau, mon sophisme ? Avec cet historien de pacotille, et cette explication (!) à dix centimes d'euros (en comptant large !...), on est en pleine bibliothèque rose ! Notre boni-menteur nous ferait presque entendre les cui-cui des oiseaux dans les arbres, les moutons bêlant gentiment dans les champs et, au loin, le "il pleut, il pleut, bergère !...". C'est l'Histoire et la Politique ramenés au Monde de Martine !...

    Raynaert prend vraiment les gens pour des imbéciles ! La vérité sur Thermidor n'est évidemment pas ce qu'il dit, dans son Histoire bidon pour lecteurs et lectrices fleurs bleues : il s'agit uniquement - comme l'explique Jacques Bainville - du réflexe de survie "des plus sagaces et des plus subtils", "ceux qui, par peur, avaient dit oui à tout" et à qui "une peur suprême... donna le courage du désespoir", rien de plus; et rien de bien glorieux, en soi. En tout cas, rien de ce que croit y trouver notre historien de pacotille.

    On lui citera le passage du chapitre XVI de L'Histoire de France de Jacques Bainville, La Révolution :

    "...Au mois d'avril 1794, la Terreur dure toujours. Danton a été supprimé, Camille Desmoulins et sa Lucile aussi. Les hommes de la Révolution se sont dévorés entre eux. Seuls ont échappé les prudents et les habiles, ceux qui ont eu, comme disait Sieyès, le talent de vivre. Mais à force d'épurer la Révolution, Robespierre en a tari la sève. Lui-même, avec le jacobinisme, il est toute la Révolution. Il n'y avait plus rien après les opinions de Marat. Il n'y a plus personne après Robespierre. Il a grandi, depuis la Constituante, par les surenchères que favorisait le principe politique en vigueur depuis 1789 : pas d'ennemis à gauche. Maintenant, quelles sont ses idées ? Que veut-il ? Où va-t-il ? Il ne le sait pas lui-même. On prête à ce despote les projets les plus bizarres, et la cour de Vienne s'intéresse à « Monsieur de Robespierre ». Pourtant il n'invente plus autre chose que la fête ridicule de l'Être suprême, tandis que la guillotine fauche tous les jours, éclaircit les rangs de l'Assemblée, dégarnit jusqu'à la Montagne. Il ne restait plus guère que ceux qui, par peur, avaient dit oui à tout. Une peur suprême leur donna le courage du désespoir. Robespierre sentit que la Convention lui échappait et il voulut recourir au moyen ordinaire, celui dont l'effet, jusque-là, n'avait jamais manqué : l'intervention de la Commune. On vit alors, au 9 thermidor, cette chose extraordinaire. Les Conventionnels qui survivaient étaient les plus sagaces et les plus subtils, puisqu'ils avaient réussi à sauver leur tête. Ils s'avisèrent de ce qu'on ne semblait jamais avoir compris depuis le 10 août : que ces fameuses « journées » n'étaient au fond que de petites affaires de quartier, qu'avec un peu de méthode, d'adresse et d'énergie, il était possible de mettre les émeutiers en échec. Sur quoi reposait la Commune jacobine ? Sur les sections. Il s'agissait, pour empêcher une « journée », pour arrêter Santerre et Henriot, de protéger d'abord le point menacé avec des sections modérées, puis de prendre l'offensive contre l'émeute. Il ne suffisait donc pas, pour renverser Robespierre, de voter sa mise en accusation. Il fallait être sûr de ce qui se passerait hors de l'Assernblée. Tallien et Barras se chargèrent de la manoeuvre. Elle réussit grâce à une seule section, la section Le Pelletier, qui donna le signal de la résistance. Robespierre, réfugié à l'Hôtel de Ville, connaissait trop bien le mécanisme de la Révolution pour ne pas savoir qu'il était perdu si l'émeute et la Commune commençaient à reculer. ll voulut se tuer, se manqua et, le lendemain, fut porté tout sanglant sur l'échafaud (27-29 juillet 1794)...." 

    3 : La troisième énormité de l'entretien n'est même pas proférée, puisqu'elle n'a même pas besoin de l'être : elle découle de la précédente. La Convention n'étant pas totalitaire, ni Robespierre, ni la Terreur, il n'y a évidemment pas eu de génocide vendéen. Et, donc, notre historien du dimanche n'en parle pas, du génocide vendéen ! Puisqu'il n'existe pas !

    CQFD, et le tour est joué ! Elle est pas belle, la vie ? 

    Et notre invité, à la fin de son entretien, est reparti tout guilleret, tout content; et Julien Arnaud aussi, tout guilleret et tout content. Dans le meilleur des mondes conformiste et historiquement correct possible...

    Alors, désolé, et sans rancune, Jean-Claude Lauret, mais votre papier sur François Raynaert, vous pouvez le garder : un bonimenteur pareil, et des propos pareils, on n'est pas preneurs !...

  • Dans votre quotidien cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg= Cette semaine, pas de Champsaur mais une "Tribune libre", vendredi, avec laquelle nous clôturerons cette fois-ci notre réflexion sur "les" actualités : Jean-Baptiste Vançon a lu la précédente "tribune" de Manuel Gomez-Brufal, Un climat islamophobe en France ? Réponse aux musulmans de France, et nous a, du coup, envoyé à son tour ses réflexions sur l'Islam et la Totalitarisme :
     
    "La Charia est au droit ce que la barbarie est à la civilisation". Cet article commence par donner la définition du totalitarisme qui fut le moteur du Communisme, du Fascisme et du National-socialisme et montre que la loi de l'Islam, la Charia, contient toutes les caractéristiques du Totalitarisme.

    Ainsi, on est en droit de parler de Fascisme vert et de le combattre au nom des valeurs construites depuis 2000 ans en Occident..."

    Nous clôturerons ainsi la semaine que Louis-Joseph Dealnglade aura ouverte. 
     
    (Rappelons que vous pouvez retrouver à tous moments l'intégralité des notes de Louis-Joseph Delanglade. Il en est de même des études de Champsaur) 
     ___

     

    OSTENSIONS 2.jpg = Mardi, les racines chrétiennes de la France seront à l'honneur, puisque les Ostensions limousines - qui n'ont lieu que tous les sept ans, les dernières ayant été organisées en 2009 - viennent d'être inscrites au Patrimoine immatériel de l'UNESCO...

    "Tout ce qui est Racines est bon" : nous présenterons donc cette fête, qui a été célébrée pour la première fois en 994 - plus de mille ans, s'il vous plaît !... -  en nous réjouissant de ce que, pour les "racines chrétiennes" de la France, ce soit plus qu'un honneur : une sorte de consécration et, en tout cas, de reconnaissance...

    Comme l'a déclaré récemment le Pape François, en dépit des apparences - qui sont en effet souvent contraires à nos désirs... - le vieux substrat culturel, mental, religieux, reste présent, comme des braises toujours vives sous la cendre : "...on a vu souvent rejaillir le feu d'un ancien volcan qu'on croyait trop vieux..."

     ___

     

    IMG_0096.jpg= Mercredi, nous présenterons quelques uns des liens "partagés" sur notre très dynamique Page Facebook Lafautearousseau Royaliste (une toute petite partie), Page sur laquelle se trouvent maintenant, en plus, les commentaires sur nos Tweets, qui sont largement "partagés" eux aussi (on emploie l'affreux "re-tweetés", dans le jargon : c'est horrible, mais le nombre élevé des "re-tweets", c'est très bon signe !...)

    Messages, donc, de "Le Rouge et le Noir" (l'aumônier de Solidarnosc raconte...); d'Hélène Richard-Favre (l'Etat et les religions dans les temps modernes), Jean-Philippe Chauvin (préface au Manifeste royaliste de Frédéric Wincler), Christian Vanneste (le désastre éducatif), Prospectives Royalistes de l'Ouest (vidéo de présentation de l'URBVM)...

    On parlera aussi, mardi, de la "passion Histoire" évoquée par Jean Sévillia, qui vient de publier son Histoire passionnée de la France (qui caracole en tête des meilleures ventes) et qui loue les Lorànt Deutsch, Stéphane Bern et autres Franck Ferrand de redonner aux Français le goût et la fierté de leurs Racines : c'est ce que nous essayons de faire, à notre niveau, avec nos Ephémerides et en donnant le plus de place possible à la Culture dans notre quotidien... 

    ___

    DECEMBRE 2013.jpg 

  • Navigation sélective sur le Net : échos des blogs, des pages Facebook, et d'ailleurs

    capture d'ecran blog.jpg

    (Cette chronique a pour objet de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées). 

    Hors-concours (on ne s'en lasse pas) : le bras d'honneur de Gérard Longuet, suite à une demande aussi grotesque qu'injustifiable et scandaleuse d'un auditeur d'Alger demandant la repentance de la France : http://www.lefigaro.fr/politique/2012/11/01/01002-20121101ARTFIG00285-gerard-longuet-fait-un-bras-d-honneur-sur-un-plateau-tv.php

    1. La guérilla contre l'inutile "ayraultport" de Notre-Dame des Landes :

    sur le Blog de Patrice de Plunkett :

    * http://plunkett.hautetfort.com/archive/2012/10/26/non-a-l-ayraultport-inutile.html

    * http://plunkett.hautetfort.com/archive/2012/10/25/dans-les-prisons-de-nantes.html#more

    2. Islam : Robert Ménard pose "la" bonne question : Et si l'Islam était "le " problème ? :

    http://www.bvoltaire.fr/robertmenard/et-si-lislam-etait-le-probleme,2317 

    3. Processus de dé-révolution : sur le Blog du Souvenir chouan de Bretagne et sur la Lettre de Vendée chouannerie, Réynald Sécher reçoit le prix... des Droits de l'Homme ! Des dents ont grincé, et c'est tant mieux !... :

    * http://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/

    * http://www.vendee-chouannerie.com/Aie--Aie--Aie--Reynald-Secher-et-toujours-Reynald-Secher--Les-amis-de-Robespierre-grincent-des-dents_a344.html?TOKEN_RETURN4. Religion/Histoire :

    4. Histoire : réfutation de quatre mythes sur les Croisades, dans Itinerarium. On nous permettra d'ajouter à cette page d'Itinerarium ce court passage où Chateaubriand défend les Croisades (dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem et de Jérusalem à Paris, La Pléiade, Oeuvres romanesques, tome II, pages 1052/1053/1054) : Chateaubriand Croisades.pdf 

    5. Culture : Sur le Blog de Laurent Bouvet, Reconstruisons Saint Cloud : La Revue Parlermentaire publie un article qui appuie le projet : 

    http://www.reconstruisonssaintcloud.fr/La_Revue_Parlementaire_

  • Le numéro 23 de la Nouvelle Revue universelle vient de paraître...

            Nous le disons sans cesse : les royalistes ont de la chance de disposer, entre autres, du mensuel Politique Magazine et de la Nouvelle Revue universelle (trimestrielle). Chaque dimanche, au moyen de trois publicités tournantes et perpétuelles, nous redisons à nos lecteurs, à nos amis et à tous ceux qui nous rejoignent l'intérêt et l'importance qu'il y a à les lire, d'abord et avant tout, bien sûr, mais aussi à les diffuser au maximum, à s'y abonner soi-même et à leur trouver de nouveaux abonnés, afin d'accroître au maximum leur influence, au service de... la France, tout simplement !

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            En ce qui nous concerne, dès la publication de Politique Magazine, nous publions sa Une et, au minimum, quelques jours après, l'analyse d'Hilaire de Crémiers et l'article économique de François Reloujac, que nos lecteurs connaissent bien maintenant, et apprécient à sa juste valeur.

            Et, tous les trois mois, dès la sortie du nouveau numéro de la NRU, comme nous le faisons ici maintenant, nous annonçons sa parution, en détaillant son sommaire.

            Voici donc ce que vous trouvereez dans ce dernier numéro, qui vient de sortir :

           Le numéros s'ouvre, naturellement, sur les voeux de la revue et, non moins naturellement, sur un hommage à Jacqueline de Romilly, par Xavier Walter.

           Ensuite, François-Georges Dreyfus propose une Histoire de la dette publique en France; François Reloujac pose la question : Un G 20, pour quoi faire ? et Yves-Marie Laulan traite De la justice; Yvan Blot propose Aux Etats-Unis, la démocratie a 120 ans et Claude Fouquet Comment on écrit l'Histoire; avec Tibhirine, des martyrs, Henri Buttin revient sur le message délivré par les moines de l'Atlas; Jean Pichot-Duclos reprend la fable politique dont le premier volet a été publié au printemps dernier, avec De Riom à Reims, et Claude Wallaert propose un Conte de Noël (Le Prince et les trois chameaux) ainsi que le poème L'Oiseau d'or.... 

            On trouve aussi dans ce numéro 23 France, ta liberté f... le camp ! et L'euro peut-il survivre ?, d'Yves-Marie Laulan; Lettres de Pékin, de Xavier Walter; Un Boson peut en cacher un autre, d'Yves-Henri Allard; et Dans les livres (recensions de Xavier Walter et Claude Fouquet); ainsi que deux communiqués pour sauver la Basilique de Saint-Denis : celui de l'Association Montjoie Saint-Denis, et celui de l'Union nationale d'association pour la sauvegarde, le respect de la basilique cathédrale de Saint-Denis et de sa nécropole royale (contact : Sylvie Nayt - courriel : sauvegarde-Saint-Denis@gmx.fr  )

  • Festival de la BD d'Angoulême (3/3) : Marie-Antoinette, La rose de Versailles, héroïne de manga.....

            En marge du Festival d'Angoulême de la BD voici une rapide présentation de trois séries intéressantes, d'un art qu'il ne faut pas négliger, ni tenir pour mineur, et dont on ferait bien de ne pas se désintéresser dans nos milieux, vu l'impact qu'il peut avoir sur les jeunes publics, mais aussi les moins jeunes (comme le dit le slogan, "de 7 à 77 ans" !...).

            La BD peut être, en effet, un puissant vecteur pour intéresser des lecteurs à nos Racines, à notre Histoire, surtout lorsque - comme c'est le cas dans ces trois séries que nous allons découvrir - les auteurs imaginent et réalisent leurs histoires dans le plus grand respect de la vérité historique, et de l'exactitude des faits. En somme, un bon moyen de faire découvrir et connaître - et aimer... - notre passé, notre culture, notre personnalité, notre identité....

            Nous avons parlé, avant-hier, duTrône d'argile, qui nous a menés au coeur de la Guerre de cent ans; hier, de L'épervier, corsaire du Roi; voici, aujourd'hui, avec La rose de Versailles, une Marie-Antoinette héroïne de manga au Japon, et objet d'un véritable culte, finalement assez répandu......

            Deux siècles après, ses bourreaux - les "barbouilleurs de lois" dont parle André Chénier, lui aussi leur victime -ne peuvent pas en dire autant !

            Il y a, bien sûr, deux ou trois erreurs et scories dans ce manga, dont on notera pourtant qu'il s'inspire très largement de l'ouvrage de Stefan Zweig sur Marie-Antoinette; mais la tonalité d'ensemble, ouvertement favorable, tranche singulièrement avec les flots de haine et de mensonges dont les révolutionnaires ont abreuvé la Reine. Elle qui, au final,  a pris sur eux, deux siècles après, une éclatante revanche posthume...       

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            La Rose de Versailles (ベルサイユのばら, Berusaiyu no bara) de Riyoko Ikeda est un manga de type shojo paru pour la première fois au Japon en 1972. Le monde francophone ayant découvert la série à travers son adaptation animée de 1979, Lady Oscar, ne verra la parution du manga en français qu'en 2002 (source : wikipedia) .

            Voici l'article que lui a consacré Le Monde :

            http://www.lemonde.fr/livres/article/2011/01/27/marie-antoinette-heroine-insoumise-d-un-manga_1471243_3260.html

            Et celui d'animeland, le site du manga, qui vaut d'être lu :

            http://www.animeland.com/articles/voir/37/La-Rose-de-Versailles

     

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  • Les Romans du Mont Saint-Michel, par Patrice de Plunkett

            Les Éditions du Rocher viennent de publier - le 6 juin - Les Romans du Mont Saint-Michel, de Patrice de Plunkett 

            L'auteur y raconte l’aventure authentique de tous ceux qui furent (ou qui sont aujourd’hui) attirés par ce lieu unique au monde. Pourquoi des millions d’hommes et de femmes, depuis plus de mille ans, sont-ils venus ici ? Que cherchaient-ils ? Qu’est-ce qui les fascinait ? L’étrangeté du lieu. La réputation fantastique de son maître, l’archange Michel… 

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            Le succès populaire du Mont à travers les siècles a eu des conséquences étonnantes, extravagantes, contradictoires. Autour de lui se sont déchaînées toutes les forces humaines : la guerre, l’argent, la politique, le pouvoir, les intrigues, l’honneur et l’arrogance, le courage et la rapacité. Mais le Mont attire aussi la poésie, les puissances du rêve inspirées par le ciel, la mer et les vents.

            Ce livre-enquête fait découvrir huit façons différentes et contradictoires de vivre un mystère. Chaque chapitre révèle un des faces cachées de l’histoire du Mont Saint-Michel jusqu’à aujourd’hui : par exemple, l’aventure des mystiques qui ont créé le Mont…; l’aventure des guerriers qui l’ont défendu ou attaqué…; l’aventure des extravagants faux abbés du Mont sous l’Ancien Régime…; les aventures rocambolesques des prisonniers politiques (ceux qu'on a forcés à vivre au Mont)…; l’aventure des romanciers, qui - chacun selon sa sensibilité – ont réinventé le Mont…; l’aventure des marcheurs et des scientifiques qui découvrent aujourd’hui l’écologie spirituelle de la baie du Mont…; l’aventure des foules mondiales : les trois millions de touristes qui projettent leurs fantasmes sur ce roc étrange à la fascination inépuisable - et dont certains y vivent une expérience spirituelle…

             Un livre riche en surprises, sur l’un des sites les plus célèbres du monde....

    Patrice de Plunkett, écrivain, journaliste et blogueur (http://plunkett.hautetfort.com/), auteur de dix livres (dont L’Opus Dei : enquête sur le monstre, et L’Écologie, de la Bible à nos jours), a mené dix ans de recherches sur l’histoire du Mont Saint-Michel.

  • Aux Mercredi de la Nar: ”Le nouveau défi des chrétiens d'Orient”, de Sébastien de Courtois

                Nous avions prévu depuis quelques temps de vous présenter le dernier ouvrage de Sébastien de Courtois, et la note qui lui est consacrée - déjà rédigée... - paraîtra le dimanche 14 février (abondance de l'actualité oblige...). Il s'agira d'un mini dossier comprenant, outre la présentation de l'ouvrage proprement dite, quatre documents en annexe : trois assez courts (d'Annie Laurent, de l'islamologue Malek Chebel, et du Figaro, qui a interrogé l'auteur); et le dernier, un peu plus long, tiré d'un Blog qui a, lui aussi, interrogé l'auteur.

                Mais voici que la Nar nous informe que, mercredi, elle recevra, justement, Sébastien de Courtois, qui viendra présenter son ouvrage dans le cadre des Mercredi de la Nar (1). Prenons donc un rapide petit aperçu de ce que nous vous détaillerons plus longuement le 14 février...

    chretiens d'orient.jpg
      233 pages, 17 euros

                Spécialiste du Proche Orient, grand voyageur, Sébastien de COURTOIS a consacré plusieurs ouvrages d’histoire et d’actualité au christianisme oriental, étudiant plus particulièrement une communauté syriaque orthodoxe à la fin de l’empire ottoman, les derniers Araméens, les traces des nestoriens sur la route de la soie, les chrétiens de Turquie.

                Dans un nouveau livre, notre invité présente « Le nouveau défi des chrétiens d’Orient » : Dans le silence médiatique, dans l’indifférence des défenseurs patentés des droits de l’homme, ces chrétiens sont particulièrement persécutés en Irak, et menacés de disparition. Il importe de les découvrir, de mesurer l’importance de leurs apports dans l’histoire de l’Europe et dans celle de l’Orient, de faire connaître, sans romantisme ni compassion, ces hommes et ces femmes qui veulent seulement vivre en paix, dans leur pays.

    Le service librairie de la Nar vous propose le livre de

    Sébastien de Courtois "Le nouveau défi des chrétiens d'Orient " 

    au prix promotionnel de 17 euros (frais de port inclus).

    Commande et chèque a adresser a Royaliste, 17 rue des Petits-Champs, 75001 Paris 

    ou bien commande en ligne (paiement sécurisé) en

    cliquant sur ce lien.

    (1) : Mercredi 13 janvier, 17, rue des Petits-Champs, Paris 1er, 4e étage. La conférence commence a 20 heures très précises (accueil a partir de 19 h 45 - Fermeture des portes a 20h15 - Entrée libre, une participation aux frais de 1,50 euro est demandée), elle s'achève vers 22 h. Un dîner amical est alors servi pour ceux qui désirent poursuivre les discussions (participation aux frais du dîner : 5 euros).

     

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    En Egypte...
  • ”Un coeur intelligent” : le nouveau Finkielkraut

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                Robert Solé a raison lorsqu'il écrit - dans l'excellent article qu'il consacre au dernier Finkielkraut (Le Monde du 28 août) - : "On connaissait le philosophe et le polémiste. On avait fini par oublier qu'Alain Finkielkraut était aussi agrégé de lettres modernes..."

                Son dernier ouvrage vient nous le rappeler.

                 "Sans la littérature, la grâce d’un cœur intelligent nous serait à jamais inaccessible. Et nous connaîtrions peut-être les lois de la vie, mais non sa jurisprudence ", écrit Alain Finkielkraut en préambule aux neuf études littéraires de ce livre (1).

                « Le roi Salomon suppliait l’Éternel de lui accorder “un cœur intelligent”. Au sortir d’un siècle ravagé par les méfaits conjoints de l’efficacité technologique et de la ferveur idéologique, cette prière a gardé toute sa valeur. Dieu cependant se tait. Il nous regarde peut-être, mais Il ne nous répond pas, Il ne sort pas de son quant-à-soi, Il n’intervient pas dans nos affaires. Il nous abandonne à nous-mêmes. Ce n’est ni à Lui ni à l’Histoire, délégitimée par un siècle d’horreurs commises en son nom, que nous pouvons adresser notre requête avec quelque chance de succès, c’est à la littérature. Sans elle, la grâce d’un cœur intelligent nous serait à jamais inaccessible. Et nous connaîtrions peut-être les lois de la vie, mais non sa jurisprudence. »

                Tel est le postulat d’Alain Finkielkraut. Pour s’interroger sur les rapports de l’homme avec ce qui l’entoure, il a choisi neuf livres : La Plaisanterie de Milan Kundera, Tout passe de Vassili Grossman, l’ Histoire d’un Allemand de Sebastian Haffner, Le Premier Homme d’Albert Camus, La Tache de Philip Roth, Lord Jim de Joseph Conrad, les Carnets du sous-sol de Fédor Dostoïevski, Washington Square de Henry James, Le Festin de Babette de Karen Blixen.

                Pour sa nouvelle grande œuvre personnelle depuis L’Imparfait du présent (Gallimard, 2002), Alain Finkielkraut nous redit combien, par essence, la littérature est essentielle au déchiffrement des énigmes du monde. Combien elle demeure le meilleur rempart contre les idées reçues et les certitudes. Combien les écrivains et leurs œuvres modifient nos existences, façonnent nos vies, réorganisent notre perception des êtres, des valeurs, du présent ou de l’avenir.

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    (1) : Un coeur intelligent, d'Alain Finkielkraut. Editions Stock, 288 pages, 20 euros.

  • L'avenir du prince Jean de France intégré aux espérances du pays

     

     

              Un numéro récent de Point de Vue a annoncé la possibilité d'un prochain mariage du Prince Jaen de France. Le Prince lui-même a confirmé cette possibilité.

     

              Ce serait, en tout cas, un évènement heureux, naturellement pour le Prince lui-même et pour la Famille de France, mais ce serait aussi, comme De GAULLE l’avait écrit, en de semblables circonstances, au défunt Comte de Paris, lors du mariage de son fils Henri, alors Comte de Clermont, « un évènement national » heureux pour la France *.

     

              Plusieurs fois, dans son histoire, la France, dans des circonstances difficiles, parfois dramatiques, a du se tourner vers un recours, qui, à l’évidence, ne pouvait être issu des partis politiques et se devait, au contraire, de rassembler les Français. Est-on sûr que notre pays n’éprouvera pas la nécessité impérieuse d’un tel recours si, à plus ou moins court terme, les évènements l’exigeaient ? Croit-on vraiment impossible, à observer l’actualité, que de tels évènements puissent survenir ?

     

              Un « recours pour la France » ? Le recours le plus simple, le plus évident, sans-doute aussi le plus sûr, nous semble s’incarner naturellement dans un prince « héritier des siècles », issu de la dynastie qui a fondé, façonné, notre nation.

     

              Que le Prince construise sa vie personnelle, en fondant une famille, et sa personnalité politique par ses multiples activités au sein de la communauté nationale et internationale, nous paraît être, aussi, une bonne nouvelle pour le pays.     

     

              Oui, si le Prince Jean de France en prenait la décision, son mariage devrait être, dans la grisaille des jours actuels, une fête joyeuse pour les Français. Il devrait être « salué comme un évènement national ».

     

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    Jean de France et Philomena de Tornos au petit Trianon

     

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    * A l’occasion de ce mariage, De GAULLE avait adressé au Comte de Paris – et fait publier – le message suivant :

     

    «  Je sais quelle joie vous cause ce mariage. C’est là, pour chaque Français, une raison de s’en réjouir. Mais aussi, Monseigneur, parce que la vie de votre famille s’identifie avec notre histoire, parce que ce qui vient de vous, dans le présent, est exemplaire pour la pays, parce que votre avenir, celui du prince Henri, celui des vôtres, sont intégrés aux espérances de la France, je salue l’union que Dieu va bénir comme un grand évènement national ».

     

  • ”L'évasion de Louis XVI” : Y aura-t-il un ”avant” et un ”après” (2/2) ?...

     

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                Et il nous semble que l'on peut raisonnablement penser que d'autres historiens (comme, ici, Petitfils) et d'autres cinéastes (comme, ici, Sélignac) vont revisiter (comme on dit aujourd'hui...) d'autres épisodes, d'autres personnages, d'autres faits de ce moment tragique de notre Histoire (le dernier Gallo, à ce sujet, est révélateur....).

                Et que du coup, là aussi, la Vérité finira par sortir du puits. C'est tard, c'est bien tard, mais il n'est jamais trop tard....

                Et donc on ne pourra plus continuer à mentir à jet continu, comme on le fait depuis deux siècles, en noircissant les uns et en blanchissant les autres. A vivre, comme si de rien n'était, assis sur ce mensonge officiel d'Etat, une grossière falsification de l'Histoire, qui ne sont l'une et l'autre que du révisionnisme et du négationnisme. A quand, soyons logiques, un film à la télé sur le génocide Vendéen et sur cet Oradour sur Glane, 150 ans avant Oradour sur Glane, que fut l'extermination dans leur église incendiée de 500 villageois des Lucs sur Boulogne ?

                Clémenceau avait raison : La Révolution est un bloc. Mais la caractéristique de ce genre de blocs, essentiellementidéologiques, c'est qu'on ne peut leur retirer aucune pièce, aucune partie, sinon l'ensemble s'effondre. N'est-ce pas ce qui va se passer avec cette projection ? Certes, nous le souhaitons, et on nous accusera peut-être de prendre nos désirs pour des réalités. On verra bien qui a raison. Il faudra peut-être attendre encore un peu, mais nous persistons à penser que le mouvement est lancé, et qu'il ne s'arrêtera plus. Pour le mensonge officiel d'Etat, pour leur mensonge odieusement promu vérité, pour les révisionnistes et les négationnsites, nous pensons -même si l'on doit nous taxer d'optimisme excessif...- que c'est le commencement de la fin. Un tissus ne se détricote-t-il pas intégralement dès qu'une première maille a sauté ?....

                En somme, ce qui nous attendrait ce serait rien moins que...la chute de la Bastille ! La Bastille du mensonge sur laquelle repose un régime républicain issu de la révolution, cette révolution qui refuse d'observer lucidement son passé, de reconnaître les fautes de ses origines, de les condamner et de les rejeter officiellement.

                Mais peut-être la marche des choses l'y obligera-telle ? Peut-être les choses se feront-elles, tout naturellement, pour ainsi dire, et que les autorités le veuillent ou non ? Et si nous vivions décidemment une époque épatante ?....  (fin).

  • Le Larousse des Rois de France.

                   Voici la présentation que fait l’éditeur de ce bel ouvrage, où l'on trouve effectivement pas mal de renseignements, d'utiles commentaires, et d'intéressants jugements (1) :
     
     
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     Le Larousse des Rois de France, Larousse, 336 pages, 38 euros. 

                "La France a été façonnée par ses rois et, plus de deux siècles après la Révolution qui aboutit à la mort de Louis XVI, les Français continuent d’entretenir avec la monarchie une relation compliquée faite de fascination, d’amour, d’hostilité aussi, voire de détestation. « Plus royaliste que le roi », le style Louis XVI, le « bleu roi » : notre univers culturel et mental conserve, souvent à notre insu, les traces anecdotiques ou profondes de plus de mille trois cents ans de monarchie. Et la République n’est-elle pas elle-même empreinte de cet héritage royal, à tel point que l’on parle parfois de « monarchie gaullienne » ou bien encore de « monarchie mitterrandienne » ?

                Cet album présente de manière chronologique chaque règne en mettant l’accent sur les faits les plus marquants de la période. De Clovis à Charles X, à travers les règnes des Mérovingiens, des Carolingiens, des Capétiens, des Valois, des Bourbons et des Orléans, sans oublier les Bonaparte, au fil d’un récit qui fait une large place à l’illustration, une dizaine d’historiens, sous la direction de Guillaume Picon, retracent la grande histoire des rois de France.

                De très nombreux hors-texte expliquent le cérémonial de la monarchie à travers les siècles, ainsi que le métier de roi : la naissance, l’éducation, le confesseur, le sacre… L’ouvrage couvre jusqu’à la période actuelle en montrant en quoi le régime républicain est l’héritier de la monarchie."

                Les auteurs : Sous la direction de Guillaume Picon, plusieurs spécialistes ont participé à cet ouvrage : Bruno Dumézil (Mérovingiens et Carolingiens), François Menant (les premiers Capétiens), Didier Le Fur (Louis XII, François Ier), Vincent Rolin (Napoléon Ier), Stéphane Guégan (spécialiste de l’histoire de l’art, Louis-Philippe, Charles X)....