UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • La ”promotion Voltaire” de l'Ena, ou : quand Tartuffe est au pouvoir...

    ("l'affaire Augier" dans "l'affaire Cahuzac" a été, pour un journaliste de BFM/TV qui, ce jour-là, a perdu une bonne occasion de se taire, l'occasion de parler de la "prestigieuse promotion Voltaire"; on ne pouvait évidemment pas laisser passer "çà" sans réagir ! Rappel : quelques uns des membres de la "Promotion Voltaire" (1980) : * Jean-Jacques Augier, * Jean-Marie Cambacérès, * François Hollande, * Jean-Pierre Jouyet, * Ségolène Royal, * Michel Sapin, * Dominique de Villepin etc...)  

     

    Il n’y a que deux possibilités, pour les gens de cette caste de l'Ena (qui donne, on le sait bien, "âne" en inversé...) : ou bien les membres de cette respectable (?) "promotion" qui ont choisi le parrainage de Voltaire ont lu  - et donc connaissent - les passages suivants, ou bien ils ne les ont pas lus, et donc les ignorent.

    S’ils les ont lus, et les connaissent, il faut bien admettre que le racisme, qu'il soit "anti-noir" ou "anti-peuple" ne les gêne pas : "Qui ne dit mot consent", dit le dicton … Et l'antisémitisme non plus. Mais, cependant, ils passent une bonne partie de leur temps à donner des leçons de morale au monde entier, et à excommunier à tour de bras sous ptétexte d'antiracisme et de lutte contre l'antisémitisme !

    S'ils ne les ont pas lus, ils ont fait preuve d'une incroyable légèreté en choisissant ce parrainage voltairien, pour des gens qui - dit-on - se sont préparés à nous "administrer" (pauvres de nous !). Une légèreté qui les discrédite et qui devrait leur ôter tout "droit" à une carrière publique, justement parce qu'ils ne sont pas sérieux...

    Qu'on en juge :

    1. Quelques propos d'un Voltaire raciste enthousiaste, et partisan de l’esclavage des Africains…

    * "Nous n'achetons des esclaves domestiques que chez les nègres. On nous reproche ce commerce. Un peuple qui trafique de ses enfants est encore plus condamnable que l'acheteur. Ce négoce démontre notre supériorité. Celui qui se donne un maître était né pour en avoir". (Essai sur les moeurs et l'esprit des nations, 1756).

    * "Leurs yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d'hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu'ils ne doivent point cette différence à leur climat, c'est que des Nègres et des Négresses transportés dans les pays les plus froids y produisent toujours des animaux de leur espèce." (Essai sur les moeurs et l'esprit des nations, 1756).

    * "Il n'est permis qu'à un aveugle de douter que les blancs, les nègres, les albinos, les Hottentots, les Lapons, les Chinois, les Amériques ne soient des races entièrement différentes..." (Essai sur les moeurs et l'esprit des nations, 1756).

    On notera juste - comme le fait remarquer avec pertinence le site Hérodote.net -qu'en croyant constater l'existence de "races entièrement différentes", Voltaire prend le contrepied du christianisme qui, depuis Saint Paul, n'a cessé de proclamer l'unité de la condition humaine. Il rompt avec ses prédécesseurs en pensée, généralement indifférents au concept de race. Il annonce aussi les théories scientistes du XIXème siècle qui, libérées du poids de la religion, assimilent les hommes à une espèce parmi d'autres....

    2. Et maintenant, que dire de l'opinion qu'a Voltaire du "peuple" !

    * "Il me paraît essentiel qu'il y ait des gueux ignorants..." (Lettre du 1er avril 1766).

    * "Il est à propos que le peuple soit guidé et non pas qu'il soit instruit" (Lettre de  mars 1766).

    * Enfin, dans une autre lettre, en 1769, il estime que lui suffisent "un joug, un aiguillon et du foin".

    3. Et, cerise sur le gâteau, la furie antisémite d'un Voltaire déchaîné contre la race "détestable" : ah, si c'était Maurras qui avait écrit les quelques mots suivants, que ne hurlerait pas notre bonne "promotion Voltaire" ! : 

    * "C'est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre" (Article "Tolérance" du Dictionnaire philosophique)

    Voltaire appelle ailleurs les juifs "...ces ennemis du genre humain...", un "peuple barbare, superstitieux, ignorant, absurde", et un "peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent..."

    Alors, mesdames et messieurs les tartuffes de la "promotion Voltaire" : que répondez-vous à cela ? Que répondez-vous, Ségolène, François et les autres ?...

    Vous les connaissez, ces textes ? Mais alors... vous êtes "anti-noirs", "anti-peuple", "antisémites" ? Assumez, dites-le...

    Vous les ignorez ? Mais alors vous manquez autant de sérieux que de culture, et votre démission de tous vos postes s'impose, sans délai : comment, en effet, confier le moindre poste d'importance à des gens aussi peu sérieux ?... 

    Mais vous êtes au pouvoir, tout vous est permis : ce n'est pas Voltaire qu'il vous fallait prendre comme "parrain", mais bien Tartuffe....

  • Famille de France • Les Princes au Salon de l’Agriculture : réactions dans les commentaires ...

    Le prince Jean avec le prince Joseph

     

    2504458051.3.jpgNous avons évoqué, dimanche dernier [12.03] la visite des Princes au Salon de l'Agriculture à Paris. Le duc et la duchesse de Vendôme s'y étaient en effet rendus avec les jeunes princes, le vendredi 03 mars. Et nous avions repris les réflexions du prince Jean publiées, à la suite de cette visite, sur son site internet. Une d'entre elles nous paraît les résumer : « Il est bon, me semble-t-il, quand tout part à vau-l’eau de revoir ses fondamentaux. Dans cet esprit, il n’y a rien de mieux que le retour à la terre.  ».

    Les réactions ont suivi dans les commentaires de Lafautearousseau et nous avons choisi de les reprendre ici en l'état ...  LFAR  •

     

    Commentaires 

     

    « Revoir ses fondamentaux » : voici en effet la plus saine manière de « vivre » cette metanoia dont parlait Boutang, face au désastre actuel. La Famille de France montre, une fois de plus, sa présence discrète mais bien réelle au milieu des préoccupations des Français, et elle le fait en prêchant par l'exemple. Le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit...

    Écrit par : François Davin - dimanche 12 mars 2017

     

    Merci Plus que jamais en cette période trouble nous avons besoin d'exemple et de fond. Et puisqu'il est dans l'air du temps d'aplanir les clivages des partis, la monarchie qui réunit sous un même drapeau semble la solution. Nous avons besoin de retourner à ce qui a fait la grandeur de notre pays du temps où gauche et droite n'existaient pas. Nous avons besoin d'une image à laquelle s'identifier un chef de file avec une famille cohérente et un comportement exemplaire, nous avons besoin de croire et d'admirer parce qu'on ne peut faire allégeance et donner sa confiance qu'à ceux qui nous dépassent en donnant un exemple à suivre.

    Écrit par : Cincinnatus - dimanche 12 mars 2017

     

    Il doit être délicat d'être prince dans le monde moderne. Je ne veux pas dire, prince au sens people ou seulement honorifique. Non, prince français, au sens historique, dynastique et finalement, dans l'acception plénière, politique. Et cependant, même loin du pouvoir effectif - dont tout porte à douter qu'il le soit - le Prince, comme jadis le Roi, est celui - l'expression est de Jean Guitton - qui « porte le tout ». En France, au temporel. Le remarquable - et cela semble finalement naturel aux princes français, particulièrement au prince Jean, - c'est qu'ils ont conservé le souci du tout, la faculté de s'exprimer de ce point de vue, de façon simple, réaliste, presque paternelle, comme s'ils régnaient. C'est ce que fait ici le prince Jean avec une lucidité, une simplicité, un réalisme, qui forcent le respect et, s'il le veut bien, l'affection. Deux sentiments qu'il nous est bien humainement impossible de nourrir pour l'un quelconque des candidats du cirque présidentiel. Sans aucun doute, ce qui manque le plus aux Français d'aujourd'hui, c'est qu'ils aient quelqu'un à mettre à leur tête pour qui ils puissent avoir à la fois du respect et de l'affection. Barrès s'était refusé à suivre Maurras dans son engagement royaliste parce que, disait-il, il n'avait pas avec lui « les puissances du sentiment ». Peut-être avait-il raison. Mais un siècle et quelques vingt ans ont passé, et bien des événements. Où sont aujourd'hui les « puissances du sentiment » ? Sont-elles républicaines ? Je ne crois pas utile de répondre à cette question.

    Écrit par : Benoît - lundi 13 mars 2017

     

    Votre réponse Benoit me touche infiniment. Vous avez pointé du doigt un sentiment qui n'existe plus et dont on a honte et qui poussait certains à donner leur vie pour un roi.

    Écrit par : Cincinnatus - lundi 13 mars 2017

     

    Et pourtant, ils furent nombreux au cours des siècles ceux qui ont donné leur vie pour le Roi de France. Qui donnerait sa vie, aujourd'hui, pour le Président de la République ?

    Écrit par : Gilbert CLARET - lundi 13 mars 2017

     

    L'essence de la royauté s'exprime par les vieux cris du peuple : Vive le Roi. Et même : le roi est mort, vive le roi !

    Écrit par : Benoît - lundi 13 mars 2017

     

    Personne ne mourrait pour un président de la République, aujourd'hui. Donner sa vie a d'ailleurs un sens propre qui n'implique pas nécessairement la mort. La vie vaut infiniment mieux ...

    Écrit par : Bernard Jacquier - lundi 13 mars 2017

     

    Autrefois la notion de patrie et de nation n’existait pas, on donnait sa vie pour un roi auquel on appartenait comme par la suite (après la révolution) on a donné sa vie pour la patrie. C’était le roi qui était la patrie le père le chef le maître après Dieu. Difficile de nos jours de comprendre ce que pouvait ressentir un homme du XVII ème siècle, ses craintes et sa foi entre autres....

    Écrit par : Cincinnatus - lundi 13 mars 2017

     

    Les Princes au Salon de l’Agriculture,

    d'autres photographies ...

     

    Photo-3-225x300.jpg

    La princesse Antoinette et le prince Gaston

      

    Photo-7-300x225.jpg

    La princesse Philomena 

    479px-coat-of-arms-of-the-dauphin-of-france-svg-copie-2.jpg

    Le site du Prince Jean de France

     

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    La famille de France au Salon de l’Agriculture

  • Alain de Benoist : « Les journalistes ne sont pas les victimes de la censure mais les vecteurs »

     

    Alain de Benoist se livre ici à une remarquable analyse de la situation actuelle du journalisme français [Boulevard Voltaire 22.06]. Il y a déjà trente ou quarante ans, Marcel Jullian nous annonçait la disparition de la censure, devenue inutile, pour les raisons actualisées qu'expose ici Alain de Benoist. Mais, sur un plan plus vaste, ce sujet nous renvoie à L'avenir de l'Intelligence, cet immense petit livre qui prophétisait dès 1905 notre âge de fer. Y-a-t-il aujourd'hui de nouvelles perspectives de cette réaction des intellectuels à laquelle Maurras appelait comme un élément essentiel d'une possible renaissance ? La réponse est oui, sans-doute.  LFAR     

     

    alain-de-benoist-1280x660.jpgLa presse, en France tout au moins, se porte de plus en plus mal. Pourquoi ?

    La mauvaise santé de la presse, longtemps maintenue sous perfusion étatique et subventions publicitaires, est aujourd’hui à peu près générale : baisse du tirage et de la diffusion, plans sociaux et licenciements, réductions de la pagination, cessions de titres, concentrations tous azimuts. Avec l’explosion du numérique, les gens lisent de moins en moins. Mais la principale raison de la crise est que la presse est discréditée. Les gens ne croient plus ce qu’ils lisent, parce qu’ils constatent un trop grand écart avec ce qu’ils constatent autour d’eux. Ils ont cessé de croire les journalistes comme ils ont cessé de croire les hommes politiques. Alors, ils arrêtent de lire – sans pour autant cesser d’être vulnérables. Dans L’Enracinement, Simone Weil écrivait déjà : « Le public se défie des journaux, mais sa méfiance ne le protège pas. »

    La France n’arrive plus qu’en 45e position au classement sur la liberté de la presse publié depuis 2002 par Reporters sans frontières (RSF), où l’on n’hésite plus à parler de « disparition du pluralisme ». Cela vous étonne ?

    Autrefois, la pensée unique, c’était un journal unique publié sous le contrôle d’un parti unique. Aujourd’hui, même s’il ne faut pas généraliser (il y a toujours des exceptions), il y a une foule de journaux, mais qui disent tous plus ou moins la même chose. On peut en dire autant des chaînes de radio ou de télévision. L’emprise déformante des médias résulte en grande partie de cette unicité de discours, qui trouve son parallèle dans le recentrage des discours politiques. La raison en est que la plupart des journalistes appartiennent au même milieu, où l’information, la politique et le show-business s’interpénètrent. Ils y multiplient les relations incestueuses, si bien que leurs opinions, plus ou moins identiques, se renforcent mutuellement.

    Nous ne sommes plus, par ailleurs, à l’époque où les journaux étaient dirigés par des journalistes, et les maisons d’édition par des éditeurs. Aujourd’hui, les grands journaux sont dirigés par des banquiers, des hommes d’affaires, des industriels de l’armement, tous personnages qui ne s’intéressent à l’information que parce qu’elle leur permet d’orienter les esprits dans un sens conforme à leurs intérêts. L’homogénéité mentale des journalistes est en adéquation avec les bases matérielles de la production. Le pluralisme n’est plus, dès lors, qu’affaire d’apparence. Un seul exemple : au cours de son récent voyage en Israël, Manuel Valls était interviewé par quatre journalistes différents (Paul Amar, Christophe Barbier, Laurent Joffrin et Apolline de Malherbe) représentant quatre médias différents : i24news, BFM TV, L’Express et Libération. Or, ces quatre médias ont un seul et unique propriétaire : Patrick Drahi !

    Les gens sont de plus en plus conscients de la désinformation. Mais ils l’interprètent mal. En dehors de quelques désinformateurs professionnels, généralement payés pour faire passer des informations qu’ils savent être mensongères, la grande majorité des journalistes est parfaitement sincère. Elle croit ce qu’elle dit, parce qu’elle est prisonnière de ce qu’elle propage. Les journalistes sont persuadés d’être toujours dans le vrai parce qu’ils sont eux-mêmes victimes des stratégies de persuasion qu’ils relaient.

    Il n’y a que la droite la plus ringarde pour croire que les journalistes sont des « gaucho-communistes » ou d’affreux « trotskistes ». L’immense majorité d’entre eux adhèrent en fait à la vulgate libérale-libertaire, ce mélange d’idéologie des droits de l’homme, d’antiracisme de convenance, de « progressisme » niais, de révérence au marché et de politiquement correct. Ils en reprennent tous les mantras, unanimes à condamner le populisme, le protectionnisme, l’identité, la souveraineté, tous persuadés que les hommes sont partout les mêmes et que leur avenir est de se convertir au grand marché mondial. Résultat : alors que dans la plupart des pays les journalistes sont les premières victimes de la censure, en France ils en sont les vecteurs.

    Le journalisme n’est pas un métier facile. Il demande de l’humilité. Aujourd’hui, c’est un surcroît de prétention qui y règne. Il suffit de voir l’arrogance des journalistes face aux hommes politiques et leur complaisance face aux vedettes du star system pour comprendre que l’idée s’est répandue chez eux que la fonction qu’ils occupent leur donne une supériorité intrinsèque sur leurs interlocuteurs et un droit absolu de diriger les consciences. Ingrid Riocreux décrit très bien cela dans son livre, La Langue des médias.

    Tandis que la presse papier se vend de moins en moins, les médias alternatifs, de Mediapart à Boulevard Voltaire, connaissent de plus en plus de succès sur Internet. Est-ce à dire que l’avenir de la « réinformation » passe par le numérique ?

    Marcel Proust écrivait, dans Jean Santeuil : « Les journalistes ne sont pas seulement injustes, ils rendent ceux qui les lisent injustes. » La contre-information, ou réinformation, que l’on trouve sur Internet constitue certes un utile contrepoids au « faux sans réplique » (Guy Debord) de la propagande officielle. Mais ce contrepoids s’exerce trop souvent par recours à une propagande en sens inverse, où le besoin de vérité ne trouve pas son compte. Un parti pris et son contraire, cela fait deux partis pris. Le grand problème des médias alternatifs est que, sur Internet, il n’y a pas de responsabilité de la part de ceux qui écrivent, et que le scepticisme peut y être facilement exploité par des détraqués : les réseaux sociaux sont un amplificateur naturel de fausses nouvelles. La « réinfosphère » vise à satisfaire ceux qui refusent la partialité des médias dominants, mais elle ne donne pas plus que les grands médias la possibilité de vérifier les informations qu’elle propose. Cela ne peut satisfaire ceux qui aspirent, non pas seulement à trouver quelque part le reflet de ce qu’ils pensent, mais à l’existence d’une vraie presse d’information. 

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

    Intellectuel, philosophe et politologue 

    Revue Eléments

     
  • Technocrature, maladie sénile de la démocratie, par Philippe Germain.

    C’est dans le mensuel Le Bien Commun n°4 de février 2019 que le spécialiste des sciences de la gestion, Baptiste Rappin, Maitre de conférences à l’Université de Lorraine a pu expliquer que «  le régime oligarchique et ploutocratique dans lequel nous vivons depuis l’avènement de la révolution industrielle s’est enfin montré en toute transparence avec «  l’élection  » du Président Macron  ».

    En 2017, lorsque le suffrage universel à élu Emmanuel Macron Président de la République, l’expression de «  Hold-up démocratique  » a très vite circulée  ! Pour qu’il y ait hold-up, encore faut-il qu’il y ait butin. En l’occurrence en démocratie, le butin c’est l’appareil d’État.

    philippe germain.jpgPuis est arrivée une seconde expression, celle de «  la prise du pouvoir par les technos  », c’est à dire les technocrates (qu’il ne faut pas confondre avec les techniciens) dont Macron est l’icône par son parcours exemplaire  !– 2004, Sorti de l’École nationale d’administration (ENA) devient inspecteur des finances.– 2009, rejoint la banque d’affairesRothschild et devient associé-gérant en 2010. Emmanuel Macron a été poussé, dans sa campagne présidentielle, par un groupe de hauts fonctionnaires, les «  Gracques  ».

    L’élite politique républicaine a dû quitter le navire de l’État pour laisser la place à la «  technocrature  ». C’est elle qui maintenant conduit l’appareil d’État chaque lundi en réunissant quatre énarques, dont deux issus du Trésor (Macron, Kohler) et deux autres du Conseil d’état (Philippe, Ribadeau-Dumas). Cette technocrature maîtrise totalement les trois grands corps d’État que sont– La Cour des comptes,– Le Conseil d’État,– L’Inspection des finances .

    Ce Hold-up démocratique réalisé par la technocrature aurait permis le «  dégagisme  » de «  l’ancien monde  ». Celui des vieux parti politiques, de centre-gauche et de centre-droit qui gouvernent en alternanceComme le communisme s’est écroulé en une soirée au Mur de Berlin, le Vieux Parti Républicain (le V.P.R. disait Maurras) qu’on croyait lui aussi indestructible a été balayé en une soirée d’élection.

    En réalité la technocrature a sauvé in-extremis le Système représentatif républicain gravement disqualifié. Un Système représentatif dont les élus du V.P.R étaient massivement rejetés par les français (moralité de Cahuzac, Fillon, DSK et tant d’autres…. Mais aussi piètres statures de Sarkozy, Hollande….). Macron c’est un peu Bonaparte sauvant la Révolution….

    Pour nous – néo royalistes formés à l’école de l’empirisme organisateur et des analyses de Pierre Debray – la technocrature au pouvoir finalise la dégénérescence de l’élite politique républicaine. L’évènement de 2017 est de taille dans l’évolution du cycle démocratique français. C’est à la fois la défaite de l’élite politique et la victoire de l’élite technocrate. Une victoire espérée de longue date par  :– Pierre Mendès-France, le «  Jeune Turc  » modernisateur du vieux Parti Radical,– Jacques Chaban-Delmas, le gaulliste social,– Jacques Delors,  le démocrate-chrétien,– Michel Rocard, le socialiste-protestant.

    C’est pourquoi il faut impérativement éviter de tomber dans le piège de la personnalisation. Celui d’un pseudo «  pouvoir macroniste  ». Le président Macron n’est que le maillon final qui a réussi le coup de force de la technocrature. Certes l’amuseur monarchiste Thierry Ardisson n’a pas tort de railler cette bande de «  stagiaires qui n’y connaissent rien. Qui on fait le lycée Henri IV, l’ENA, Science-Po mais sont des puceaux ne connaissant pas la vraie vie  !  ». Pourtant cette technocrature des «  stagiaires  » a maintenant la totalité du pouvoir politique entre ses mains. Ce changement est un événement aux conséquences lourdes pour la France. Nous verrons prochainement pourquoi….

  • Carte blanche à Airétikos (suite et fin) : en réponse à un éditorial de Gérard Leclerc...

    bouquet.jpgPour ceux qui auraient "pris le débat en marche" et/ou en auraient raté le début...

     
    Le 8 décembre dernier, nous avons passé un texte de Gérard Leclerc : Contre les ghettos urbains.

    Un de nos lecteurs, Airétikos, ne l'a pas apprécié, et nous l'a fait savoir, par un court commentaire. Il a bien fait, car j'ai voulu, dès que je l'ai créé (le 28 février 2007) que lafautearousseau soit un espace de liberté et d'échanges.

    Mais le désaccord de notre lecteur avec notre grand ami Gérard Leclerc était si important qu'il m'a semblé que cela ne pouvait pas se limiter à un commentaire de quelques lignes : j'ai donc immédiatement contacté Airétikos, en lui proposant une "Carte blanche à...", dans laquelle il pourrait dire absolument tout ce qu'il avait sur le coeur, sans crainte d'aucune coupure.

    Airétikos a accepté : vous avez pu lire ici-même, mercredi, la première partie des objections qu'il oppose au texte de Gérard Leclerc : Carte blanche à Airétikos : en réponse à un éditorial de Gérard Leclerc... 

    Voici aujourd'hui la seconde (donc, dernière...) partie de son texte.

    En attendant, peut-être, d'autres textes sur d'autres sujets...

    François Davin, Blogmestre.

    Pour l’instant il nous suffit de constater une évidence : l’intégration ne fonctionne pas ou plus du tout ; et une autre évidence est que  la raison de cet échec réside dans le fait que, culturellement, l’apport humain de l’immigration est d’une nature différente de celui que nous avons connu de 1860 à 1970. Différente parce qu’elle est essentiellement africaine et souvent musulmane. Cette différence, Leclerc et ses pareils ne veulent pas la voir : il nous explique qu’il ne faut surtout pas « hystériser le débat ». « Hystériser le débat se (sic) serait réduire toute une stratégie politique à des mesures autoritaires et répressives, alors qu’il y a tout un volet social qui s’impose pour ne pas repousser toute une population hors de la cité. C’est ainsi qu’au XIXe siècle on définissait la condition prolétarienne. Aujourd’hui, le prolétariat a été remplacé par les migrants. Le problème s’est donc compliqué, aggravé, de façon que la puissance publique peine à le résoudre et même à l’analyser. » En raisonnant ainsi, Leclerc se rallie peu ou prou à la doxa dominante selon laquelle de simples causes économiques ou « sociales » sont à l’origine de nos malheurs, et insinue l’idée que des conditionnements adéquats (mais coûteux) suffiraient à les réduire. Une vision qui gomme des faits essentiels. En fait, l’analyse honnête du réel nous montre qu’il n’en est rien. Les prolétaires « campant aux portes de nos cités » de 1830 à 1970 étaient, à quelques générations de distance, issus de familles de notre peuple français, dont ils gardaient un certain souvenir, conditionnant leur inconscient, ou encore de peuples voisins qui avaient reçu un héritage comparable et compatible avec le nôtre. Mais surtout leur nombre était bien plus faible. Depuis 50 ans, ce que l’on appelle « l’immigration » est une irruption colossale et c’est avec raison que Renaud Camus l’a appelée « le grand remplacement », c’est su de tous. La masse ainsi déversée est devenue inassimilable. Comme le dit Paracelse « C’est la dose qui fait le poison ». La vérité nous oblige à dire que, trop longtemps, notre école de pensée s’est refusée à aborder ce problème. Aujourd’hui, deux questions se posent à nous.

    • La première est de savoir ce que ces populations ont dans la tête ? Comment nous voient-ils ? Même si c’est peu flatteur pour nous, il faut admettre qu’ils nous méprisent copieusement et non sans raison. Leur mépris est fondé principalement sur le fait qu’ils nous voient comme des vaincus. Non seulement à cause du passé colonial, mais aussi parce que nous nous assumons en tant que vaincus. On ne cherche pas à ressembler à des gens qui, non seulement se laissent voler leur pays par morceaux, mais encore se couvrent de cendre et financent le rapt de leur terre.

    • La seconde est de se demander comment nous avons pu, pendant plus d’un demi-siècle, laisser entrer sur notre territoire de telles populations, en grande majorité illégalement, sans réagir autrement qu’en sanctionnant de plus en plus durement ceux d’entre nous qui s’y opposaient. La réponse est capitale. En effet cette incurie historique inouïe résulte essentiellement de l’introduction progressive dans notre législation d’un complexe idéologique totalitaire, celui de l’antiracisme. Rappelons à ceux qui froncent déjà les sourcils que le fondement de l’antiracisme n’est nullement de démonter les théories de Gobineau et de Vacher de Lapouge ni de proposer une théorie de l'Homme, mais de changer le monde. Ce n’est rien d’autre qu’un avatar de l’humanisme révolutionnaire que Maurras nous a enseigné à combattre. Il est légitime de couvrir d’opprobre les politiciens dont le laxisme impardonnable a permis une telle honte. Pourtant très peu d’entre eux voulaient sincèrement l’accomplir. Les autres ont simplement été paralysés par la crainte d’affronter le colosse idéologique ; de sorte que les lois et les règlements qui cherchaient à s’opposer à l’irruption – nuisible et non désirée par les français - de ces populations, n’ont jamais été appliquées. C’est pour les mêmes raisons qu’il a été et qu’il est toujours impossible, à la fois d’arrêter l’immigration de masse, et d’intégrer les allogènes. Il aurait fallu en faire la critique. Hélas, L’école maurrassienne, pour de nombreuses, mais mauvaises raisons, n’a pas pu faire ce travail, qu’elle était la seule à pouvoir mener. Il n’est peut-être pas trop tard, même si Leclerc et ses disciples ne manqueront pas de fulminer contre ceux qui s’y risquent. Ce n’est pas une raison pour s’abstenir.

  • Macron ou le despotisme apparemment doux annoncé par Tocqueville (I), par Christian Vanneste.

    Tocqueville dans “De la démocratie en Amérique” a écrit un texte que chacun devrait aujourd’hui méditer tant il a un caractère prophétique davantage d’ailleurs pour notre pays que pour les Etats-Unis : ” Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde… Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux.

    christian vanneste.jpgIl ressemblerait à la puissance paternelle si, comme elle, il avait pour objet de préparer les hommes à l’âge viril ; mais il ne cherche, au contraire qu’à les fixer irrévocablement dans l’enfance ; il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’ils ne songent qu’à se réjouir. Il travaille volontiers à leur bonheur ; mais il veut en être l’unique agent et le seul arbitre ; il pourvoit à leur sécurité, prévoit et assure leurs besoins, facilite leurs plaisirs, conduit leurs principales affaires, dirige leur industrie, règle leurs successions, divise leurs héritages ; que ne peut-il leur ôter entièrement le trouble de penser et la peine de vivre ?”

    Dans ces lignes, le vrai libéral qu’était Tocqueville décrit un Etat qui n’existe pas encore mais dont le germe est déjà dans les esprits et dans les institutions notamment celles issues du passage de Napoléon Bonaparte au pouvoir. Une centralisation excessive, une administration tentaculaire, un contrôle tatillon des activités privées, des prélèvements obligatoires nécessaires pour nourrir le monstre n’ont fait que croître depuis, portés par une idéologie sympathique, maternante, mais en fait étouffante. La social-démocratie pleine de générosité redistributive allait transformer l’Etat paternel, le gendarme autoritaire et répressif, en une mère attentive, accompagnatrice de toutes les souffrances, mais incapable de détacher son affection de ses protégés, jusqu’à dévorer leur intimité, jusqu’à leur refuser de grandir. Michel Schneider, en partant de Tocqueville avait remarquablement analysé ce basculement de l’Etat-Père à l’Etat-Mère dans son essai “Big Mother” dont le titre faisait évidemment allusion au “Big Brother” d’Orwell dans 1984. Dans les deux cas, il y a dictature, celle du parti totalitaire qui contrôle absolument les individus et les manipule, non sans violence chez Orwell, celle d’un pouvoir qui s’insinue en douceur dans la vie et la conscience des gens, mais dans leur intérêt qu’il connaît beaucoup mieux qu’eux-mêmes dans l’Etat imaginaire de Tocqueville. Zemmour a perçu depuis longtemps ce basculement opéré par le pouvoir du viril au féminin, qui se voit dans la féminisation de professions détentrices d’autorité, comme l’enseignement et la justice, et qui se traduit par une expression différente de l’autorité, laquelle évite une trop grande raideur, une brutalité qu’elle tente de remplacer par la prévention, l’accompagnement, la réinsertion. Onfray a remarquablement montré que l’Etat orwellien était à l’oeuvre au sein de notre société actuelle. Simplement, il n’a pas le côté sinistre et véhément de l’Océania, mais il est lui aussi animé par une idéologie, celle qui construit l’Empire maastrichien, technocratique, uniformisant, appauvrissant, formatant.

    Tout véritable homme de droite, même s’il ne partage pas nombre des idées de Charles Maurras, se reconnaîtra dans la formule qui devait caractériser selon lui le meilleur des Etats possibles : autorité en haut, libertés en bas. L’absence de libertés en bas, une autorité  absente ou au contraire invasive en haut sont les marques constantes de la gauche politique dont la social-démocratie est l’accomplissement possible, si l’on excepte l’anarchie ou le communisme qui ont définitivement fait la preuve de leur divorce avec la réalité. Il faut que les électeurs de droite, les Versaillais typiques, prennent conscience de leur erreur et de la manipulation dont ils sont les victimes, lorsqu’on tente de leur faire oublier que le régime actuel et le personnage de Macron en particulier sont les parfaits représentants de cette gauche social-démocrate, de ce cocktail de Big Mother et de Big Brother. La succession de la crise des Gilets jaunes et de la crise sanitaire a illustré les deux aspects du “en même temps”  : l’excès de contrôles et de taxes avait suscité la première, et déclenché une répression disproportionnée souvent liée à des provocations dans lesquelles il n’était pas absurde de percevoir de la manipulation ; la gestion chaotique de la seconde à ses débuts a laissé place à une orchestration médiatique impressionnante des mesures prises lesquelles ont développé une emprise “maternante” sur les individus telle qu’on n’en avait jamais connue. Il s’agissait de retrouver le plus vite possible le bonheur du “vivre ensemble”, des terrasses et des spectacles, des grandes surfaces consommatoires, et pour cela accepter d’être épié, guidé, intimidé, masqué, vacciné, revacciné, enregistré, fiché, et bien sûr sanctionné et banni en cas de résistance.

    Macron, c’est la synthèse du cauchemar de Tocqueville et de celui d’Orwell, 80% du premier, 20% du second, avec un zeste d’autre chose, un parfum, une signature qui le classent définitivement à gauche : le troupeau materné et parfois maté est celui des “braves gens”, de ceux que Cicéron appelait les “Boni”, ce que Nixon dénommait la majorité silencieuse, avec des cibles particulières comme l’Eglise catholique qui ne cesse de tendre l’autre joue et qu’on humilie avec jouissance, mais en revanche, il y a les autres, ceux qui ne se soumettent pas, qui restent à part dans les quartiers où ils sont déjà les maîtres et que la répression ignore. ( à suivre)

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • Le vent a tourné. Il souffle dans la direction des peuples qui ne veulent pas mourir

    Trump défraye la chronique et il est assez patent qu'il y prend plaisir. Ancien acteur de télé-réalité, on ne s'étonnera pas qu'il raffole d'être vu et entendu. On dit qu'il adore être seul contre tous. Si omnes, ego non*. 

    Désormais son théâtre est le monde. Il y parle fort et - ce n'est pas nouveau - la parole du président des Etats-Unis porte loin. Son langage est rude, cru, sans nuance, manichéen. Celui qui plaît à l'Amérique profonde. Et que l'on comprend au comptoir des saloons sauvages, où l'on boit, selon Brasillach, l'alcool de grain des hommes forts**. Trump a dû goûter de ce breuvage viril - dans les verres grossiers - plus souvent qu'à son tour et de l'énergie qu'il y a puisée il fait profiter son pays et le monde. 

    Il réenracine l'Amérique. Il restaure le vieux nationalisme américain et rompt avec l'humanitarisme universaliste de son prédécesseur. Il ne rêve sûrement pas d'un prix Nobel de la Paix, tel celui notoirement ridicule que le jury de Stockholm avait inconsidérément attribué à Barak Obama à l'orée de son mandat. De toute évidence, ce n'est pas le genre de rêve qui pourrait hanter le sommeil de Donald Trump. Pareil risque ne le guette pas. 

    Il renoue avec l'appétit américain de richesse, de puissance et de liberté. Entendons : La liberté de l'Amérique. « Pour être libre, dit Bainville, il faut être fort ». Telle est même la définition vraie de la liberté. Et Maurras dit quelque part qu’une liberté c’est un pouvoir. Ni plus ni moins. Trump le sait mieux que personne. Ses conseillers maurrassiens - Steve Banon, Stephen Miller … - n'auront qu'à lui confirmer ce qu'il a appris en naissant, comme l'Amérique profonde soudain réveillée par ce soudard capricieux qui siffle la fin du libre-échange. Il  punit la Chine et l'Allemagne de leurs succès commerciaux qui ruinent l'Amérique, détruisent son industrie et ses emplois. Il déchire les traités. Il arrive au G7 canadien en réclamant à cor et à cri la réintégration de la Russie. Il déménage son ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem. Il engage avec Kim Jong un, un processus de paix hautement improbable il n'y a pas six mois. Si son pouvoir se renforce à l'intérieur, demain, il se rapprochera de Poutine et, après-demain de Téhéran. Enfin - impardonnable transgression - il expulse les migrants ... Il nous conseille d’en faire autant, nous reproche de n’en rien faire … 

    Donald Trump a torpillé le dernier G7 parce qu'il déteste ces grand-messes ridicules et vaines et parce qu'il préfère négocier pour le compte des États-Unis avec chaque partenaire pris séparément. Finies les décisions censément collectives. Fini le semblant de gouvernance mondiale où rien ne se décide jamais. Retour aux nations ! Après l'esclandre canadien, les futurs G7 ne seront sans-doute plus jamais comme avant... L'Amérique de Trump reprend sa liberté. Elle a les moyens de l'exercer. Les Etats-Unis sont forts.  

    Et Trump secoue l'Europe comme un prunier. Il lui dit ses quatre vérités. Il taxe son aluminium et son acier. Le secteur automobile allemand n'a qu'à bien se tenir. Angela Merkel n'ignore pas que Trump l'a en ligne de mire. Et Trump dit à l'Europe sa faiblesse et sa lâcheté. En matière de défense [au fait, contre qui ?] mais aussi en matière d'immigration. Que l'on y regarde bien : à sa manière Trump intervient dans les affaires européennes. Son America first n'est pas nécessairement synonyme de l'isolationnisme d'antan. Trump remue la pâte européenne. Il en discerne les failles, les tendances lourdes. La permanence des nations ne lui échappe pas. La volonté identitaire des peuples non plus. Il distribue blâmes et bons points en conséquence. Il jouera des divisions inter européennes. Au besoin il les attisera. Il en tirera pour les États-Unis tout le parti qu'il pourra. « Les nations n'ont pas d'amitiés, elles ont des intérêts ». Trump ne ménagera pas les nôtres, mieux vaut le savoir. Mais sa sympathie et - en un sens à prendre avec des pincettes - son soutien va, de toute évidence, à ceux qui refusent comme lui la submersion migratoire et le nivellement des identités. A ceux qui ne veulent pas mourir.  

    Certes, ceux qui ne veulent pas mourir, qui veulent rester ce qu'ils sont, n'ont pas encore partie gagnée. Mais on voit mal aujourd’hui comment le mouvement protestataire engagé dans toute l'Europe pourrait être stoppé. Il connaîtra des avancées et des reculs. Mais des deux côtés de l'Atlantique, le vent a tourné. Désormais, il souffle dans la direction des peuples qui ne veulent pas mourir. ■ 

    * Devise de la Maison de Clermont-Tonnerre

    ** Le jugement des juges, Poèmes de Fresnes

  • Le phénomène Trump ? Un éléphant dans un magasin de porcelaine ou bien autre chose ?

     

     

    2293089609.14.jpg

    Les dernières prestations de Donald Trump - c'est bien ainsi qu'on peut les désigner- ont ce double caractère, que Christian Vaneste a fait judicieusement remarquer dans Boulevard Voltaire, d'être à la fois horripilantes et ... réjouissantes. Ainsi, au dernier sommet de l'OTAN, face à une Angela Merkel chancelante, de sa nouvelle charge contre l'Allemagne accusée d'enrichir la Russie, d'en être prisonnière et d'être complètement contrôlée par elle. Ainsi de son tempétueux passage à Londres où il a carrément agressé la pauvre Theresa May, tancé le gouvernement britannique coupable de préparer un Brexit mou, lui qui en veut un dur, et s'est même ingéré sans vergogne dans les affaires politiques de la plus vieille démocratie du monde, au point de marquer - sans égards pour aucun usage - que Boris Johnson, le bouillant épigone de Churchill, ferait un excellent Premier Ministre du royaume, le tout avant un thé peu protocolaire avec la reine Elizabeth II à Windsor. Ainsi, pour finir - provisoirement - de sa rencontre, choquante tous médias confondus, avec Vladimir Poutine à Helsinki. Trump secoue l'Europe comme un prunier, avons-nous écrit le 26 juin dernier. Mais pas seulement et si l'on veut bien nous lire, ou nous relire, peut-être reconnaîtra-t-on que nous n'avions pas trop mal analysé le phénomène Trump et en avions, en quelque sorte, prévu la suite ... Il reste que ce qui change en ce moment en Europe et dans le monde est d'une extrême importance pour la France et pour l'Europe.   LFAR

         

    helsinki-summit2.pngEn deux mots.

    Le vent a tourné. Il souffle dans la direction des peuples qui ne veulent pas mourir  

    Trump défraye la chronique et il est assez patent qu'il y prend plaisir. Ancien acteur de télé-réalité, on ne s'étonnera pas qu'il raffole d'être vu et entendu. On dit qu'il adore être seul contre tous. Si omnes, ego non*. 

    Désormais son théâtre est le monde. Il y parle fort et - ce n'est pas nouveau - la parole du président des Etats-Unis porte loin. Son langage est rude, cru, sans nuance, manichéen. Celui qui plaît à l'Amérique profonde. Et que l'on comprend au comptoir des saloons sauvages, où l'on boit, selon Brasillach, l'alcool de grain des hommes forts**. Trump a dû goûter de ce breuvage viril - dans les verres grossiers - plus souvent qu'à son tour et de l'énergie qu'il y a puisée il fait profiter son pays et le monde. 

    Il réenracine l'Amérique. Il restaure le vieux nationalisme américain et rompt avec l'humanitarisme universaliste de son prédécesseur. Il ne rêve sûrement pas d'un prix Nobel de la Paix, tel celui notoirement ridicule que le jury de Stockholm avait inconsidérément attribué à Barak Obama à l'orée de son mandat. De toute évidence, ce n'est pas le genre de rêve qui pourrait hanter le sommeil de Donald Trump. Pareil risque ne le guette pas. 

    Il renoue avec l'appétit américain de richesse, de puissance et de liberté. Entendons : La liberté de l'Amérique. « Pour être libre, dit Bainville, il faut être fort ». Telle est même la définition vraie de la liberté. Et Maurras dit quelque part qu’une liberté c’est un pouvoir. Ni plus ni moins. Trump le sait mieux que personne. Ses conseillers maurrassiens - Steve Banon, Stephen Miller … - n'auront qu'à lui confirmer ce qu'il a appris en naissant, comme l'Amérique profonde soudain réveillée par ce soudard capricieux qui siffle la fin du libre-échange. Il  punit la Chine et l'Allemagne de leurs succès commerciaux qui ruinent l'Amérique, détruisent son industrie et ses emplois. Il déchire les traités. Il arrive au G7 canadien en réclamant à cor et à cri la réintégration de la Russie. Il déménage son ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem. Il engage avec Kim Jong un, un processus de paix hautement improbable il n'y a pas six mois. Si son pouvoir se renforce à l'intérieur, demain, il se rapprochera de Poutine et, après-demain de Téhéran. Enfin - impardonnable transgression - il expulse les migrants ... Il nous conseille d’en faire autant, nous reproche de n’en rien faire … 

    Donald Trump a torpillé le dernier G7 parce qu'il déteste ces grand-messes ridicules et vaines et parce qu'il préfère négocier pour le compte des États-Unis avec chaque partenaire pris séparément. Finies les décisions censément collectives. Fini le semblant de gouvernance mondiale où rien ne se décide jamais. Retour aux nations ! Après l'esclandre canadien, les futurs G7 ne seront sans-doute plus jamais comme avant... L'Amérique de Trump reprend sa liberté. Elle a les moyens de l'exercer. Les Etats-Unis sont forts.  

    Et Trump secoue l'Europe comme un prunier. Il lui dit ses quatre vérités. Il taxe son aluminium et son acier. Le secteur automobile allemand n'a qu'à bien se tenir. Angela Merkel n'ignore pas que Trump l'a en ligne de mire. Et Trump dit à l'Europe sa faiblesse et sa lâcheté. En matière de défense [au fait, contre qui ?] mais aussi en matière d'immigration. Que l'on y regarde bien : à sa manière Trump intervient dans les affaires européennes. Son America first n'est pas nécessairement synonyme de l'isolationnisme d'antan. Trump remue la pâte européenne. Il en discerne les failles, les tendances lourdes. La permanence des nations ne lui échappe pas. La volonté identitaire des peuples non plus. Il distribue blâmes et bons points en conséquence. Il jouera des divisions inter européennes. Au besoin il les attisera. Il en tirera pour les États-Unis tout le parti qu'il pourra. « Les nations n'ont pas d'amitiés, elles ont des intérêts ». Trump ne ménagera pas les nôtres, mieux vaut le savoir. Mais sa sympathie et - en un sens à prendre avec des pincettes - son soutien va, de toute évidence, à ceux qui refusent comme lui la submersion migratoire et le nivellement des identités. A ceux qui ne veulent pas mourir.  

    Certes, ceux qui ne veulent pas mourir, qui veulent rester ce qu'ils sont, n'ont pas encore partie gagnée. Mais on voit mal aujourd’hui comment le mouvement protestataire engagé dans toute l'Europe pourrait être stoppé. Il connaîtra des avancées et des reculs. Mais des deux côtés de l'Atlantique, le vent a tourné. Désormais, il souffle dans la direction des peuples qui ne veulent pas mourir. ■ 

    * Devise de la Maison de Clermont-Tonnerre

    ** Le jugement des juges, Poèmes de Fresnes 

    2910916609.5.jpgRetrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... :

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    "L'affaire Uber/Macron" vue par Catherine Tricot, sur Public Sénat :

    (extrait vidéo 2'17)

    https://twitter.com/jeanluc_bernard/status/1547111295824154625?

    s=20&t=7fs4rYT5rYdXyIKMHaBDsw

    Pour nous, dans cette "affaire Uber", l'important n'est pas Uber, mais Macron; et ce que cette "affaire" nous révèle (ou, plutôt, confirme) sur lui, et le Système qu'il préside : à savoir la soumission du Chef de l'État républicain idéologique, du Système, aux intérêts économiques et financiers des grands groupes, qu'ils soient "français" (?) ou étrangers. Pourquoi ? Parce que cet État, ce Système, et son "chef tournant en permanence", sont soumis à l'Argent-Roi qui, lui, est le vrai Président. Par le biais des élections, qui supposent des sommes d'argent de plus en plus importantes (et des "relais", des "clients", des "obligés"...) pour se faire élire ou ré-élire. Là ou un Roi, qui ne doit sa place à personne, pas plus à l'Argent qu'à l'étranger, qu'aux partis, qu'aux groupes de pression ou autres... est pleinement et absolument indépendant, donc libre. Libre de ne penser qu'à l'intérêt national, au Bien commun, plutôt que d'être contraint - comme le président du Système - de "rembourser" en servant les intérêts de ceux qui l'ont mis à l'Élysée...

    Car, oui, comme chacun sait, quand on emprunte, on rembourse...

    Comme l'écrit Maurras dans L'Avenir de l'Intelligence" :

    "De l’autorité des princes de notre race, nous avons passé sous la verge des marchands d’or, qui sont d’une autre chair que nous, c’est-à-dire d’une autre langue et d’une autre pensée..."

    maurras.jpg

     

    lfar espace.jpg

     

    1. "Le droit au logement n'est pas secondaire" ! Les Français veulent et doivent pouvoir se loger chez eux ! Des militants basques d'Herria Bal ont investi pacifiquement et sans dégradations la résidence secondaire de Bruno Le Maire pour exiger le déplafonnement des 60% de la surtaxe sur les résidences secondaires.  Bizarrement, là où l'administration est si souvent si longue, trop longue, à répondre (et même, parfois, ne répond jamais !) Le Maire a été très réactif : il s'agissait de ses biens personnels ! 

    (extrait vidéo 1'30)

    https://twitter.com/CharlottedeFr/status/1546816930790744064?s=20&t=jeXPTKG3saDWcbGZNQqh1w

    1A.jpg

     

    2. Là, vraiment, c'est l'occasion ou jamais de dire : "Pas mieux !..." Ou : si on n'était pas anti-Sytème et royalistes, voilà qui nous donnerait une excellente occasion de le devenir, non ? Alors, pourquoi pas vous, si vous ne l'êtes pas ?...

    1A.jpg

     

    3.                                       L'EOLIEN, STOP !

    vosges horizons durable communique :

    ÉOLIEN - TÉMOIGNAGES DES HABITANTS DU LÉVEZOU - Pour tout comprendre sur l’éolien et le comportement des promoteurs en quelques minutes… (bande annonce "agir pour le Lévezou")

     (vidéo 3'30)

    https://twitter.com/88_ASPP88/status/1547107640140091392?s=20&t=rCYgP9f1IUSROzxN6dug1Q

    1A.jpg

     

    4. Bercoff a encore frappé (sur tweeter) !

    André Bercoff
    "Aux faux naïfs pris de panique suite au vote #Nupes/#RN sur le #PassVaccinal, rappelons ce que disait un vrai Président : la #France n’est ni de gauche, ni de droite, et encore moins à vendre. Qu’importe donc le flacon pourvu qu’on retrouve enfin l’ivresse de l’intérêt national."

     

    5. "De passage" aujourd'hui sur tweeter, et immédiatement "saisie" par notre "service veille", cette pensée si profonde de Louis de Bonald :

    "À commencer par l'Évangile, et à finir par le Contrat social, toutes les révolutions qui ont changé en bien ou en mal l'état de la société générale n'ont eu d'autres causes que la manifestation de grandes vérités, ou la propagation de grandes erreurs."

    1A.jpg

    Là aussi, mais en bien, pas comme pour notre "numéro deux" :

    P A S   M I E U X !

     

    6. IL FAUT RÉ-INTEGRER LES 15.000 SOIGNANTS NON VACCINÉS FOLLEMENT ET INHUMAINEMENT EXCLUS... SANS RIEN !

    Excellent docteur Guillaume Baruck, médecin généraliste à Biarritz, chez Sonia Mabrouk :

    (extrait vidéo 1'39)

    https://twitter.com/GuillaumeBarucq/status/1546733421468258304?s=20&t=NGz3iWP0ZyxXcxFniJUt3w

    1A.jpg

     

    7. Comme on aime le faire dans cette chronique, aussi souvent que cela est possible, on terminera cette série d'aujourd'hui - avec le plus grand plaisir - par une note d'espoir, de beauté, d'enthousiasme, bref de positivité. Aujourd'hui c'est au Château de Versaille que nous devrons ce moment de pur bonheur...

     "Samedi 9 juillet, la @PAFofficiel a réalisé une démonstration exceptionnelle au-dessus des jardins du @CVersailles à l'occasion des Grandes Eaux Nocturnes !  Retour en images sur ce fantastique numéro de voltige aérienne qui a émerveillé petits et grands !"
     
    (extrait vidéo 2'04)
     
     

    C'était au temps où la France était grande, forte, puissante...

    avec sa Royauté !

     

     

     

    À DEMAIN !

    LFAR FLEURS.jpg

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Une fois de plus, Vincent Trémolet de Villers va directement à l'essentiel, au coeur du coeur, en parlant du terrorisme total du Hamas contre Israël, dans son édito politique sur Europe 1 :

    "...Ces 3 fractures - politique avec LFI, idéologique avec le wokisme, culturelle avec «les banlieues de l’Islam» - nous rappellent que cette tragédie ne concerne pas seulement Israël. Si ces jours noirs nous tourmentent, c’est aussi parce qu’ils mettent la France face à elle-même..."

    On va juste se permettre de "corriger" un peu l'auteur : "...face à l'état dans lequel le Système a mis la France..."

    (extrait vidéo 3'52)

    https://x.com/vtremolet/status/1711996242186690683?s=20

     

    1AZZZ.jpg

     

    1. Bravo "le Système" ! C'est dans le JDD (article de Geoffroy Antoine) :

    "L’auteur de deux viols barbares commis en 2007 est sorti de prison radicalisé à l’islamisme. Un violeur multirécidiviste condamné à de la prison ferme en 2007 est sorti le 22 septembre dernier, radicalisé à l’Islam et assujetti à des mesures de surveillance..."

    https://www.lejdd.fr/societe/lauteur-de-deux-viols-barbares-commis-en-2007-est-sorti-de-prison-radicalise-lislamisme-138837?at_medium=Fan+Page&at_campaign=Twitter&at_creation=JDD

    Cette photo prise le 6 novembre 2020 montre l'entrée de la prison de la Sante à Paris.

    NOS RUES SERONT ENCORE UN PEU MOINS SÛRES !

    MERCI BIEN !

     

    2. On le savait, mais il est toujours bon de le rappeler à ceux qui l'ignorent : pour eux, cette courte vidéo (une minute) partagée par Gilbert Collard (sur tweeter)...

    "Regardez et écoutez ce chef du #Hamas : "les 510 millions de km2 de la planète terre entière seront sous un système (...) sans sionistes ni traîtres chrétiens (...)" : et vous doutez encore que ces terroristes vont s'arrêter à Israël ?!"
     
     
    Drapeau de l'Arabie Saoudite – Cap Détente Soleil
     
    Au moins, le drapeau de l'Arabie séoudite a le mérite d'être clair et d'annoncer la couleur : l'Islam (cette "religion de paix et d'amour" pour "populo gobe tout") a bien pour emblème le cimeterre...
    On est prévenus : c'est "crois ou meurs" !
     

    3. On avait aussi fait le constat que dresse ici Pierre Brochand, ancien patron de la DGSE, mais il est bon de le redire à nouveau, pour ceux qui n'ont pas encore ouvert les yeux (ou pas encore voulu les ouvrir...) :

    "...Il est tout de même étrange que le Ministre de l'Intérieur ait cru devoir convoquer une « réunion de sécurité », pour parer aux répercussions sur notre sol d'événements se produisant à 3 000 km. On mesure là l'une des multiples retombées sécuritaires qu'une immigration extra-européenne fait peser sur notre société, transformée en champ clos de tous les conflits de la planète..."

    Image

     

    4. Thierry Breton est l'un de ces "Princes des Nuées" dont parlait Maurras (qui prit l'expression pour titre de l'un de ses livres). Ce monsieur vient en effet de déclarer, lors de la troisième conférence européenne de défense et de sécurité, ce 10 octobre : "... À moyen-long terme, il sera inévitable de se poser la question d’un porte-avions européen..." Quelle niaiserie ! Que l'on se souvienne seulement de la guerre en Irak, à l'époque où des insensés parlaient - comme Thierry Breton aujourd'hui - d'un porte-avion, qu'ils voulaient seulement, alors, franco-anglais. Que se serait-il passé, si ce porte-avion avait été construit, lors de la scandaleuse Guerre du Golfe, acte de piraterie internationale mené par la Maison blanche ?  Les Anglais auraient logiquement voulu s'en servir, en en ayant payé la moitié, alors que les Français n'auraient pu que refuser catégoriquement. Résultat : la crise aurait été totale...

    Et, aujourd'hui, à 27, alors que la Slovaquie vient d'élire un Parlement "pro Poutine et que quelques autres membres de l'Union suivent plus ou moins cette "voie", on ose penser encore, et dire, qu'il serait possible, et qu'il faudrait, avoir "un porte-avions européen" ? 

    La bêtise humaine est bien la seule chose qui donne une iodée de l'infini !...

    Guerre en Ukraine : la France envoie le porte-avions Charles-de-Gaulle, à  quoi va-t-il servir ? | Actu

    Le Charles de Gaulle, dont nous demandons d'ores et déjà que le successeur (le Richelieu ?) ait "un petit frère"...

     

    5. À part LFI, ces revenants de "la section des piques de 1793", nostalgiques de la Terreur, tout le monde condamne, horrifié, la barbarie et les atrocités du "terrorisme total" du Hamas. Mais, si l'on profitait de cet émoi légitime pour se rappeler que le Système en place, en France, a fait pareil, mais en beaucoup plus grand, en largement pire, et que cela s'appelle : le Génocide vendéen ?

    voir notre feuilleton Vendée, Guerre de Géants... 

    surtout sa partie trois : Invention et mécanique du Génocide, le premier des Temps modernes, matrice de tous les suivants...

    de l'épisode 27 (Lazare Carnot organise le Génocide) à l'épisode 41 (Quand Oradour sur Glane était en Vendée)...

    Le génocide vendéen - Born to be wild - Le délire du broussard

     

    6. Dans Figaro Vox, l'article d'Olivier Vial : "Les réactions après l’attaque contre Israël confirment l’emprise de l’islamo-gauchisme à l'université..."

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/les-reactions-apres-l-attaque-contre-israel-confirment-l-emprise-de-l-islamo-gauchisme-a-l-universite-20231010

    «Si nous ne voulons pas que le conflit du Proche-Orient s'exporte davantage sur nos campus, des mesures doivent être immédiatement prises pour stopper la montée de l'islamo-gauchisme dans les universités.»
    "Si nous ne voulons pas que le conflit du Proche-Orient s'exporte davantage sur nos campus, des mesures doivent être immédiatement prises pour stopper la montée de l'islamo-gauchisme dans les universités..."

     

    7. Le "saccage Paris", c'est aussi "ça"...  De SOS Paris :

     

    Image

    De nombreuses constructions en bord de périphérique exposent leurs occupants à une forte pollution au dioxyde d'azote. Malgré une décision de justice défavorable porte Maillot, ailleurs, les projets suivent leur cours au mépris des réglementations sur la pollution en vigueur...

     

     

    À DEMAIN !

    1AZZ.jpg

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Nous ne sommes ni en République, ni en Démocratie; nous sommes dans une "république idéologique", qui est un Totalitarisme, celui de la Nouvelle religion républicaine, et dans une démocratie idéologique, "à son image et à sa ressemblance" : dans une vraie république, une vraie démocratie - comme en Suisse, par exemple - les citoyens peuvent démettre un politicien pareil, qui s'est fait élire sur un programme et ne l'applique pas, ou en applique un autre...

    (extrait vidéo 0'31)

    https://twitter.com/GDeguin/status/1575551465548292097?s=20&t=UssMCBgmlOzpeWs41N8lSQ

     

    lfar espace.jpg

     

    1. Quand même le Préfet de l'Hérault est bien obligé de reconnaître la vérité... il reçoit l'ordre de "plus haut" (donc, de l'Élysée soi-même) de supprimer son message. Ce qu'il fait, évidemment, le-dit message n'ayant donc pas vécu... deux heures !

    1A.jpg

     

    2. Entièrement d'accord avec Michel Onfray :

    Le but de Macron est de détruire la France ! Il s’agit de prendre les enfants au berceau et de leur apprendre la haine de la France, des Français et du drapeau français !..."

    (extrait vidéo 1'05)

    https://twitter.com/patrioteFr75/status/1575462765153615881?s=20&t=UssMCBgmlOzpeWs41N8lSQ

    1A.jpg

     

    3. (Dans Actu.fr) "Le blanc quitte ma ville, on est chez nous ici" : Victime d'insultes racistes et menacé de mort, Boris Venon (PS) démissionne du conseil municipal des Mureaux (78)...

    https://actu.fr/ile-de-france/les-mureaux_78440/les-mureaux-boris-venon-deuxieme-adjoint-au-maire-demissionne-du-conseil-municipal_54133623.html?fbclid=IwAR34pDxMKi2D_9JVJRTFGMXacaZrQy4Ccfqa69tmhCubyNBXma4aWAuIClQ#l8mzbtt49lnx2rq13hf

    1A.jpg

    Un commentaire ? Le seul, qui s'impose : la Guerre de Libération nationale, c'est pour bientôt !

    "Ce pays-ci n’est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d’un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie." (Charles Maurras)

     

    4. De Garen Shnorhokian (chez Morandini) : "Ils sont venus d'une culture différente et ils essaient de l'imposer en France, ça s'appelle une colonisation."

    (extrait vidéo 2')

    https://twitter.com/GarenShn/status/1575532944382386176?s=20&t=Vl6O6ukzUz80MWJjigexnQ

    1A.jpg

    Exemple d'une déclaration tout à fait sympathique de Garen Shnorhokian :

    "Un Français de souche, c'est quelqu'un qui a plus de nom de sa famille sur un monument aux morts que sur les registres de la CAF"

     

    5. (Dans Valeurs) Le Gang des Traoré, ça suffit ! Virginie Gautier, la mère d'un des trois gendarmes scandaleusement mis en cause par les "amis" (?) du "violeur à la fourchette" prend la parole...

    Affaire Traoré : "Tout prouve que mon fils n’est pas un assassin, mais ça ne s’arrêtera jamais... Mon fils est quelqu’un qui a beaucoup plus d’expérience dans la vie que n’importe quel membre du comité Adama..."

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/affaire-traore-tout-prouve-que-mon-fils-nest-pas-un-assassin-mais-ca-ne-sarretera-jamais-temoigne-la-mere-dun-des-gendarmes?fbclid=IwAR3VkiUpRI3tuFkSUWZa2nGlYPz8X2s6sy94QZ7z49ugZqWACt0KX5M55t8

    Le gang manifeste pour son patron, mais celui-ci, homosexuel refoulé, obligeait son co-détenu - sous la menace d'une fourchette - à lui pratiquer des fellations plusieurs fois par jour; les faits ont été établis et la victime a été indemnisée. Que leur faut-il de plus ? Rien ! Ils mentent effrontément, et puis c'est tout ! "La" vérité, c'est "leur" vérité, point. "La justice, c'est "leur" justice, re-point. Et circulez, ils font la loi, ici. Du moins, ils veulent la faire. Jusqu'à ce que le Peuple français mène, enfin, la Guerre de libération nationale qui, de toutes les façons, se produira... 

    https://www.20minutes.fr/justice/2827115-20200722-affaire-adama-traore-ancien-co-detenu-accuse-viol-indemnise

    1A.jpg

     

    6. Merci au Professeur Perronne, qui nous... remercie !

    1A.jpg

    Vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir et utiliser le zoom...

     

    7. À lafautearousseau, on les aime bien, les tweets quotidiens du regetté Cardinal-Archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit... Le dernier en date :

    "Respecter la nature c'est aussi respecter la nature humaine. L'écologie n'est pas à géométrie variable. Tout est lié. Ce que nous avons détruit de l'environnement nous le détruisons aussi de notre humanité en refusant la vérité de notre condition humaine homme et femme."

    lfar pouce levé.jpg

     

     

    À DEMAIN !

    LFAR FLEURS.jpg

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     
    Évidemment d'accord avec le tweet de Philippe de Villiers, qui reprend la démonstration de Maurras :
     
    "en démocratie, l'argent monte trop haut..." :
     
    "25.000 lobbyistes à Bruxelles, des valises d'argent liquide qui circulent, hier des perquisitions au parti de Macron. En politique, tout s'achète, tout se vend : députés, votes, Etat. Bientôt, il n'y aura plus que 2 partis : les corruptibles et les corrompus. Pauvre France !"
     
    Une seule solution :
     
    la Révolution a tué le Roi, ouvrant toutes grandes les portes aux forces de l'argent, devenu Argent-Roi à la place du Roi. Et la République idéologique instaurée en 1975, qui proclame s'établir sur les fondements de cette Révolution, a institutionnalisé ce fait.
    Il faut donc l'alter-Révolution, la Révolution royale, qui remettra l'argent à sa place, qui est de servir, et qui remettra le Roi au sommet de l'État, indépendant de tous ces pouvoirs auxquels notre Système l'a abandonné : l'Argent, les Partis, les groupes de pression, l'étranger...
     
    "Notre société n’a que des banques pour cathédrales; elle n’a rien à transmettre qui justifie un nouvel “appel aux conservateurs”; il n’y a, d’elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien." (Pierre Boutang)

    PRINCE ET GASTON.jpg

     

    lfar espace.jpg

     

    1. STOP À L'ÉOLIÉNICIDE ! L’Assemblée adopte des mesures pour doper l’éolien en mer... L’Assemblée a voté mardi 13 décembre l’un des articles clés du projet de loi sur les énergies renouvelables, malgré les réticences d’une partie de l’hémicycle. Cet article vise notamment à faciliter le lancement de nouveaux projets éoliens par des procédures de consultation moins complexes des acteurs locaux. Comme le dit Annika Bruna : "Et défigurer nos côtes, Et fragiliser un peu plus nos pêcheurs, Bétonner la mer, Et nuire à la biodiversité !"...

    https://www.ouest-france.fr/economie/energie/energie-eolienne/l-assemblee-adopte-des-mesures-pour-doper-l-eolien-en-mer-db286506-7b12-11ed-94c4-1a2ce744b8d6

    1A.jpg

    NON AUX "RENOUVELABLES", QUI NE FOURNISSENT QUE TRÈS PEU D'ÉNERGIE, SONT UNE RUINE À CONSTRUIRE ET ENTRETENIR, DÉFIGURENT NOS MAGNIFIQUES PAYSAGES, SONT UN DANGER POUR LA FAUNE/LES SOLS/LES FONDS MARINS, UNE NUISANCE INSUPPORTABLE POUR LES RIVERAINS...

    VIVE LE NUCLÉAIRE !

     

    2. OpexNews communique :

     "C'est officiel ! Selon La Tribune, la Lituanie vient de signer le contrat auprès de #Nexter pour l'achat de 18 canons #CAESAr Mark II. Une véritable réussite à l'export pour le canon de 155mm français avec 282 exemplaires vendus dans sept pays."

    1A.jpg

    Nos matériels militaires sont parmi les meilleurs au monde; il est scandaleux que des pays européens se tournent vers d'autres que la France pour renouveler les leurs (Pologne pour ses avions de combat et, bien  entendu, nos ennemis allemands de toujours, qui en sont à leur Quatrième Reich...)

     

    3. Le Système, la République idéologique c'est aussi et surtout "ça", car c'est ainsi qu'elle réussit à se maintenir : des milliards pour la des-Éducation nationale, le bourrage de crâne des enfants, leur "décervelage"... Affiches apposées au CDI du lycée Palissy d’Agen : la parfaite propagande bobo/gaucho/trotsko qui passe les cerveaux évidemment malléables des enfants (propagande LGBT, pro-envahisseurs, spoi-disant "anti-raciste" : la panoplie complète du parfait petit ré-éducateur "à la Corée du Nord/Kim Jong Un"; "à la Ho-Ci-Minh", "à la Pol Pot"...

    1A.jpg

    1A.jpg

    1AAA.jpg

    1AAAA.jpg

     

    4. À renvoyer immédiatemment d'où il vient s'il n'est pas Français; à déchoir de la nationalité et à renvoyer immédiatemment d'où il vient si on a fait la folie de lui donner un petit rectangle de plastique, applelé CNI (dans le jargon). Évidemment, pour cela, il faut à la fois durcir et changer nos actuelles lois pourries qui favorisent l'envahissement du pays, voulu par le Système. Il voudrait nous faire "vivre ensemble" avec des gens pareils ? Eh, bien, NON !

    NOUS NE VOULONS PAS "VIVRE ENSEMBMLE" AVEC DES GENS PAREILS !

    Gironde : Un homme scie un sapin de Noël installé par la mairie de Lormont aux cris de "Allahu akbar" car "il ne le supportait plus" !

    https://www.jeanmarcmorandini.com/article-521382-gironde-un-homme-scie-un-sapin-de-noel-installe-par-la-mairie-de-lormont-aux-cris-de-allahu-akbar-car-il-ne-le-supportait-plus.html

    1A.jpg

     

    5. Marche pour la Vie communique :

    "La Marche Pour La Vie vous donne rendez-vous le dimanche 22 janvier à Montparnasse pour la plus grande manifestation pro-vie de France ! Relayez cette vidéo à votre famille, à vos amis, à vos cousins, à tout le monde !"

     

    6. Un conseil de lecture, pour ceux qui veulent comprendre ce qui se passe au Kosovo en ce moment..

    1A.jpg

    Édition France-Empire, paru le 10 décembre 2020, 242 pages, 22 euros

     

    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui en remerciant SOS CHRÉTIENS D'ORIENT qui nous offre, en cette période de Noël, cette intéressantissime et émouvante vidéo (sur TikTok)

    "Après la naissance de l'Enfant Jésus, la #SainteFamille a fui en #Egypte pendant environ 3 ans, parcourant 2000km et multipliant les miracles dans les 25 lieux principaux où elle s'est arrêtée. Découvrez son périple" :
     
     

    1A.jpg

    À Notre-Dame de Paris, clôture du choeur...

     
     

     

    À DEMAIN !

    LFAR FLEURS.jpg

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (201)

     

    1AAAAAAAAAa.jpg

     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Douze jours à la Santé, avec Joseph Delest...

    ---------------

    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

    1A.jpg

     

    De "Paris vécu", 2ème série, rive gauche, pages 71 à 74 :

    "…Condamné à cinq mois de prison par la Cour d’Assises de la Seine, d’ordre de la Sûreté Générale (manœuvrant elle-même le Parquet de Paris et le Garde des Sceaux Louis Barthou), pour avoir défendu la mémoire de mon fils Philippe assassiné, j’ai été incarcéré à la Santé, à l’âge de soixante ans, dans une cellule de droit commun, avec mon ami et collaborateur Joseph Delest, le 13 juin 1927.
    Nous avons appris et observé, Delest et moi, un certain nombre de choses très intéressantes pendant notre séjour en prison.
    Nous y avons appris d’abord – je le répète et j’y insiste – à estimer le personnel qui remplit les rudes fonctions de surveillance.
    Nous étions logés dans une partie saine et aérée de la prison, mais auprès des assassins, de ceux qu’on appelle les "mains rouges". Ces bandits-là, qui ont des yeux forcenés, dans des visages crayeux ou verts, sont sanguinaires.
    Ce sont des fauves, avec l’hypocrisie et la perversité de l’homme en plus.
    J’ai vu, au cours de ma vie, bien du mauvais monde, dans les hôpitaux, dans les salons, dans les journaux.
    J’ai discerné des vicieux et des aspirants criminels, des voleurs et des demi-mabouls.
    Cela d’ailleurs ne m’a pas rendu pessimiste, ni optimiste non plus, je dois le dire.
    Je n’ai jamais vu d’aussi terribles faces qu’à la Santé.
    Ceux qui ont la surveillance de ces tigres risquent leur vie, on peut le dire, chaque jour et plusieurs fois par jour et pour un maigre salaire. Quel contact ! Je les plaignais sincèrement.
    Vers le soir des jours de juin, chauds et dorés, où nous étions, des voix partaient de derrière les grillages, d’une amplitude impressionnante, surabondante de force, de rage et de désir, proférant les pires obscénités. C’est là le côté grimaçant et sinistre de la vie, celui dont on se détourne avec horreur, et qui se débride en temps de révolution, rejoignant la crasse et le sang, toute la lie organique de l’être. Disons le mot : c’est le bagne….
    …Le matin, nous avions, séparés de nous par deux séries de fenêtres et de grilles, dans une vison d’aquarium, les voleurs et produits des rafles…
    Ils s’entretenaient de notre cas :
    - Mon vieux, çui qu’est là, c’est Daudet. C’est tout de même raide qu’il soit avec nous (textuel !).
    - Mais Voltaire aussi a été emprisonné, mon vieux…
    - Mais on ne lui avait pas tué son gosse, comme à Daudet.
    - Ca c’est vrai.
    Ces gens-là ont plus d’âme que des jurés de Cour d’Assises ou que des conseillers à la Cour de Cassation.
    Le lendemain de notre arrivée, il fut question de Poincaré, d’ailleurs sévèrement jugé.
    Quelques jours après (cette fois-là entre deux grilles du troisième étage), de Maurras.
    Enfin, notre arrivée fit évènement, et, quand nous allions nous dérouiller les jambes dans le préau, les détenus alignés face au mur, comme des timbres-postes collés à l’envers, se retournaient pour nous examiner.
    Les gardiens nous avaient bien recommandé de n’adresser la parole à quiconque.
    Nous n’en avions certes pas envie.
    Nous nous rendions compte de ce fait important que la Révolution est l’ouverture des prisons et que l’essentiel de la Terreur consiste dans la libération des fauves, des types qui tuent "avec plaisir", comme disent les gardiens, et parce que la poisse rouge leur est une volupté.
    Pour comprendre les massacres de septembre et les grandes journées chères à Michelet, cette infâme chiennerie écarlate conduite par des robins, des assommeurs et des filles publiques, il faut avoir vu la santé. Quelle odeur ! D’un fade qui correspond au grisâtre des murs, et où flottent des relents de sueur d’angoisse, d’excréments, de carie dentaire, d’oignon de mauvaise qualité et d’urine.
    La chambrée de la caserne, à une heure du matin, est un "jardin de l’infante" à côté de ça.
    Mon frère Lucien, qui est un grand artiste, un esprit merveilleux, une âme infiniment délicate et la fleur "aristo" de la tige des Daudet, des Raynaud et des Allard, en était positivement malade, à chacune de ses visites. Il nous avait apporté de petits pots de grès, remplis d'odeurs saines et roboratives, au-dessus de l'eau de Cologne et même de l'Houbigant, que l'on pouvait accrocher aux murs et qui désempuantissaient nos cellules…"

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (227)

     

    1AAAAAAAAAa.jpg

     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : 23 avril 1940 : Mort de Julia Allard, la mère...

    ---------------

    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

    1A.jpg

     

    Elle avait 96 ans !

    Née en 1844, elle aura survécu 43 ans à son mari Alphonse, décédé prématurément à 57 ans, en 1897.

    (Repris du document de la partie 1, L'enfance et l'adolescence heureuse... : "...43 ans avant la mort de Julia !" ) :

    Fille d’industriels amis des arts, son grand père, M Navoit, accueillait le couple uni et heureux qu’elle formait avec Alphonse Daudet en villégiature dans son château de Vigneux, situé en limite de Draveil, pendant l’été : c’est pourquoi les Daudet achetèrent par la suite, tout à côté, leur belle propriété de Champrosay…

    Dans le milieu de Julia Allard, le goût de l'écriture était répandu. Dès l'âge de 17 ans, Julia publia des poèmes sous le pseudonyme de Marguerite Tournay (elle utilisa aussi, comme « Georges Sand », un pseudonyme masculin, Karl Stern, pour écrire des chroniques littéraires dans de nombreuses revues) : ce fut dans "L’Art" que parurent ses premiers essais poétiques :
    "Plus tard, – écrit-elle dans la préface de son recueil, – je continuai à des dates éloignées, et je griffonnai des vers comme un peintre des croquis, au bas d’un registre de comptes, au revers d’un devoir de mes enfants, ou de pages lignées d’une fine et serrée écriture qui s’est faite glorieuse… élévation courte et subite d’une pensée féminine vers ce qui n’est pas la tâche journalière ou l’obligation mondaine : écart, intervalle, minutes de grâce d’une vie pleine, fleurs du champ défriché, assez semblables à ces plantes menues qui, la moisson faite, pointent entre les javelles, à peine assez hautes pour les dépasser..."

    Ce fut en Janvier 1867 que Julia Allard devint Julia Daudet, en épousant Alphonse, à l'âge de 23 ans. Elle joua auprès de lui un rôle important dans son oeuvre. Inspiratrice, conseillère et même plus : "Pas une page, écrit Daudet, qu'elle n'ait revue ou retouchée". Et, comme l'a écrit José-Maria de Heredia : "Elle a sa part, volontairement discrète, dans la gloire du célèbre romancier."

    Elle se fit une grande réputation avec son Salon littéraire, d’abord 31, rue Bellechasse, puis 41, rue de l'Université (appartement où mourut Alphonse Daudet en 1897), enfin dans son petit château du XVème siècle, situé à La Roche, au bord de la Loire.
    Elle y reçut plusieurs des plus grands écrivains du XIXème siècle : les Goncourt, Maupassant, Flaubert, Zola, Barbey d'Aurevilly, Tourgueniev, José-Maria de Heredia, l'abbé Arthur Mugnier, Pierre Loti, Anatole France, les frères Goncourt, Marcel Proust, Émile Zola, Henry James, Rosemonde Gérard, femme d'Edmond Rostand et mère de Jean Rostand; Marcel Proust, Jacques Bainville, Pierre de Nolhac, Jean Cocteau et sa mère Mme Cocteau, Charles Maurras, Armand Prudhomme, dit Sully-Prudhomme (le premier Prix Nobel de littérature), le poète Francis Jammes etc...

    Auteur d' "Impressions de nature et d'art" (1879), elle a publié en 1883 "L'Enfance d'une Parisienne", puis des poésies et des études littéraires, rédigeant des chroniques pour Le Musée universel et L'Évènement, sous les pseudonymes de Madeleine et de Rose-Lise, et fut membre du jury Femina et Chevalier de la Légion d'honneur.

    Léon Daudet a expliqué l’influence bénéfique qu’exerça sa mère sur son père :


    "Comme le jour du mariage de son frère Alphonse Daudet, ma tante Anna - depuis ma belle-mère - sortait de l'église au bras de Frédéric Mistral, témoin de "son bel Alphonse", le grand poète lui dit avec sa point d'accent : "ça le sove, ce petit..." C'était bien vrai. Sans ma mère, née Julia Allard, sans sa collaboratrice morale, intellectuelle et littéraire, mon père en proie à des camarades de jeunesse et à des relations de café, car c'était le temps des cafés littéraires, n'eût pu accomplir son œuvre considérable et, comme il l'avouait, se serait "perdu en conversations". Car il était sociable, enjoué, toujours prêt à partir pour la campagne, ou la Provence, la "Maïre Prouvenço", ou la Corse, ou l'Alsace (voyage avec Alfred Delvau, relaté dans un petit livre, devenu rare, de celui-ci, Du pont des Arts au pont de Kehl)."


    "Il était, comme ses amis, prompt aux félibrées, aux poèmes, aux chants et aux belles, au Châteauneuf du Pape, au Tavel, au catigot d'anguilles, à toutes les fantaisies ensoleillées, traditionnelles chez les "princes paysans" de la vallée du Rhône...." ("Quand vivait mon père", Souvenirs inédits, Paris, Grasset, 1940, pages 7/8, Promethée).

  • Éphéméride du 12 octobre

    1010 : Charte de fondation de l'Abbaye de Solesmes  

     

    D'après les Actes des évêques du Mans, Saint Thuribe aurait, au Vème siècle, organisé le culte dans la villa gallo-romaine de Solemnis.

    Au début du 9ème siècle, cette propriété de l'Église du Mans était tenue en bénéfice par un leude de Charlemagne, mais les raids normands allaient maintenir dans des mains laïques l'église et le domaine.

    Raoul de Beaumont en fit don aux moines de la Couture, antique monastère manceau, par une charte qu'on date, par conjecture, du 12 octobre 1010 : 

     

    http://www.abbayedesolesmes.fr/FR/entree.php?js=1 

     

    Et, dans notre catégorie Patrimoine, Racines, Traditions, voir la note consacrée au millénaire de l'Abbaye de Solesmes : Solesmes, mille ans 
     

    12 octobre,orléans,solesmes,jeanne d'arc,vercingétorix,lyon,anatole france,ville affranchie,convention,saint denis,tende,la brigue,landowski,guimet,maurice de sully,notre dame de paris

     

    1160 : Maurice de Sully devient Évêque de Paris
     
              
    Il le restera jusqu’à sa mort, en septembre 1196 (voir l'Éphéméride du 11 septembre).
     
    On sait fort peu de choses sur lui, si ce n'est qu'il était d'origine très modeste, mais doté d'une grande intelligence et d'une remarquable énergie.
     
    C’est lui qui fait entreprendre les premiers travaux de l'édification de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, en 1163, en remplacement de l’ancienne cathédrale Saint Étienne, probablement bâtie – comme beaucoup d’édifices chrétiens… - sur un ancien temple païen…
     
    C'est de cette même famille des Sully que sortira, plus tard, Sully le Grand, le ministre d’Henri IV…

    12 octobre,orléans,solesmes,jeanne d'arc,vercingétorix,lyon,anatole france,ville affranchie,convention,saint denis,tende,la brigue,landowski,guimet

    Sur l'église de Sully sur Loire

     

    • Notre-Dame de Paris, Site officiel :

    http://www.notredamedeparis.fr/      

        

    • Notre-Dame de Paris, Photos :

    http://ndparis.free.fr/

     

    • Notre-Dame de Paris, chiffres et anecdotes : 

    http://ndparis.free.fr/notredamedeparis/menus/paris_notredame_chiffres_et_anecdotes.html 

     
     
     

    12 octobre,orléans,solesmes,jeanne d'arc,vercingétorix,lyon,anatole france,ville affranchie,convention,saint denis,tende,la brigue,landowski,guimet,maurice de sully,notre dame de paris

     
     
     
     
    1428 : Début du siège d'Orléans par les Anglais
     
     
    Jeanne d'Arc libérera la ville le 8 mai 1429...
     
    orleans.jpg
     
     
     
     

     12 octobre,orléans,solesmes,jeanne d'arc,vercingétorix,lyon,anatole france,ville affranchie,convention,saint denis,tende,la brigue,landowski,guimet,maurice de sully,notre dame de paris

     

     

    1769 : Naissance d'Aimée de Coigny

     

    Anne-Françoise-Aimée de Franquetot de Coigny, duchesse de Fleury puis comtesse de Montrond, royaliste, fut inquiétée durant la Révolution, et emprisonnée pendant la Terreur. C'est en prison qu'elle fut la muse d’André Chénier, qui l’immortalisa sous le nom de la Jeune Captive.

    Échappant à la guillotine, elle est la Mademoiselle Monk de Maurras :

    Aimée de Coigny.pdf

    Femme de beaucoup d'esprit, elle a laissé un Journal où l'on trouve des jugements qui "méritent le détour" :

    • M. de Robespierre aimait peut-être le peuple, l’humanité, etc. mais guère les hommes et pas du tout les femmes.

    • M. de Talleyrand n’est devenu si riche que pour avoir toujours vendu ceux qui l’achetaient.

    Éminemment sympathique à la cause royale, il est cependant difficile d'évaluer avec certitude et exactitude le rôle qu'elle a joué dans la restauration des Bourbons, et l'influence qu'elle a véritablement exercée sur Talleyrand :

    Talleyrand retour des Bourbons.pdf

    12 octobre,orléans,solesmes,jeanne d'arc,vercingétorix,lyon,anatole france,ville affranchie,convention,saint denis,tende,la brigue,landowski,guimet,maurice de sully,notre dame de paris

     

     

     12 octobre,orléans,solesmes,jeanne d'arc,vercingétorix,lyon,anatole france,ville affranchie,convention,saint denis,tende,la brigue,landowski,guimet,maurice de sully,notre dame de paris

     

     

    1793 : Début de la deuxième vague de profanation des tombeaux de la basilique de Saint-Denis

     

    1. On aura un aperçu de ce que fut cette horreur en consultant :

     

     • notre album : La Basilique de Saint Denis, nécropole royale

     

    • notre Vidéo : https://vimeo.com/42829624

     

    2. Pour ce qui est du détail des jours et des tombes profanées : 

     ProfanationSaintDenis.pdf

     

    PROFANATION.JPG

    12 octobre,orléans,solesmes,jeanne d'arc,vercingétorix,lyon,anatole france,ville affranchie,convention,saint denis,tende,la brigue,landowski,guimet,maurice de sully,notre dame de paris

    Profanations de Saint-Denis, par Hubert Robert

     

     "Saint-Denis est désert, l'oiseau l'a pris pour passage, l'herbe croît sur ses autels brisés; au lieu du Cantique de la mort qui retentissait sous ses dômes, on n'entend plus que les gouttes de pluie qui tombent par son toit découvert, la chute de quelques pierres qui se détachent de ses murs en ruine ou le son de son horloge qui va roulant dans les tombeaux ouverts et les souterrains dévastés." (Chateaubriand, Génie du Christianisme, Livre II, chapitre 9).

     

     

     12 octobre,orléans,solesmes,jeanne d'arc,vercingétorix,lyon,anatole france,ville affranchie,convention,saint denis,tende,la brigue,landowski,guimet,maurice de sully,notre dame de paris

     

     

    1793 : Décret de la Convention : Lyon s'appellera désormais Ville Affranchie

     

    Le 11 octobre, les représentants décident la destruction des murailles de la ville.

    Voici le décret (ci dessous, article III) : "...la ville de Lyon sera détruite..."

    lyon.JPG
    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "La France contre la Convention (II)" et la précédente
     

    Le lendemain, Barère fait décréter par la Convention que :

    "Lyon perdra son nom, elle sera appelée Ville-Affranchie. Elle sera détruite. Tout ce qui fut habité par le riche sera démoli, il ne restera que la maison du pauvre, les habitations des patriotes égarés ou proscrits, les édifices spécialement employés à l'industrie e