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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • L'Action Francaise Lyon défend les paysans face au CETA

    Mercredi 2 Octobre à Lyon

    Le CETA sera le tombeau des agriculteurs français.

    Un agriculteur français se suicide tous les deux jours. Les éleveurs bovins et laitiers sont les plus touchés par cette hécatombe. Ils croulent sous les dettes et les contraintes environnementales imposées par la bureaucratie européenne, totalement déconnectée de la réalité du terrain.

    Et « en même temps » le CETA est ratifié le 23 juillet : les importations continuent d’augmenter au détriment des exportations, les agriculteurs français sont placés en concurrence déloyale avec les pays membres de l’UE et avec le Canada. Le bœuf français devra se montrer compétitif avec le bœuf aux hormones canadien s’il veut survivre.

    Face à cet assassinat de l’agriculture française nous lançons notre compagne écologique intégrale. L’écologie, si on la veut intégrale, doit s’insérer dans tout un système et ne pas être déconnectée des questions d’économie, de souverainisme ou même d’identité et d’enracinement.

    Les patriotes lyonnais ont ainsi organisé en ce jour du 2 Octobre une action pour sensibiliser les habitants de Lyon et de ses alentours à l’écologie intégrale que nous portons depuis des années par nationalisme et par souverainisme. La préservation de l’environnement et le respect de la faune et de la flore ne pourront être mise durablement en application que si le système politique est lui-même, par nature, écologique et s’il n’est pas soumis aux intérêts partisans et mercantiles. Tout ceci devra passer par une revalorisation du métier des agriculteurs et paysans français qui souffrent trop depuis les politiques de marché commun, alors qu’ils sont les premiers écologistes. Leur savoir-faire maintient et préserve des paysages, des territoires, des espèces et des identités locales, à l’opposé du mondialisme.

    Notre autonomie alimentaire repose sur eux, ils sont notre dernière souveraineté.

    ⚜️ Pas de pays sans paysans !

    #EcologieIntégrale

    Le Progrès ; Le Progrès Rhône ; Lyonmag ; BFM Lyon ; Lyon Capitale

    CETA SIGNÉ : AGRICULTEURS SACRIFIÉS.

    (IMPORTANT : lancez la vidéo puis cliquez pour passer en mode plein écran)

     

  • Histoire & Actualité • « Les Manants du Roi », le nouveau film de Patrick Buisson

    Présentation des Manants du roi, jeudi soir, 28 juin, au Grand Rex

     

    2293089609.14.jpgAvant-hier jeudi 28 juin, alors que les bobos parisiens vaquent à leurs insignifiantes occupations, Patrick Buisson a présenté son dernier film Les Manants du roi, Vendée 1793-1796, projeté au Grand Rex, devant deux mille personnes, dont nombre de personnalités, venues assister à l'avant première. Jean Gugliotta y était présent, notamment pour Lafautearousseau.

    Ce nouveau film prolonge le succès du beau livre-événement de Patrick Buisson, La grande histoire des guerres de Vendée, paru à la fin de l’année 2017. Le film, Les Manants du Roi, est coproduit par la chaîne Histoire, dont Patrick Buisson est le directeur général, et par la société Erealprod.

    MANANTS_DU_ROI_2806_PARIS_Page_1.jpgÀ travers les points de vue de plusieurs personnages issus de deux camps différents, les Bleus et les Chouans, ce film inédit nous plonge dans l’histoire des guerres de Vendée, entre 1793 et 1796. Six comédiens, en costume d’époque, donnent vie à ces différents personnages.

    Le film est émaillé d’extraits de fictions, de gravures d’époque et de reproduction de vitraux.

    Ce film est tout le contraire d'une oeuvre de fiction car tout y est rigoureusement exact et Jean-Louis Cassarino, est presque traumatisé par son rôle de conventionnel...

    MANANTS_DU_ROI_2806_PARIS_Page_2.jpgSelon Patrick Buisson, la guerre de Vendée est terminée. La guerre de tranchée pour l'occulter ou la faire reconnaître se termine par la victoire des vaincus. L'exécution du plan d'extermination intervient sans aucune nécessité de défense nationale. Plus personne ne conteste désormais que ce crime de masse fut idéologique et génocidaire. L'existence du génocide vendéen n'est juridiquement plus contestable. Le débat s'est déplacé du terrain historique au terrain juridique et les crimes commis en Vendée répondent en tout point aux critères définis pour qualifier un génocide. Camille Desmoulins qualifiait les Vendéens d'animaux à face humaine. Ce n'est pas balance ton porc mais égorge ton porc ! La lutte de la Convention contre la Vendée fut une guerre de religion. Celle de la déesse raison contre « l'obscurantisme »...

    Ce soulèvement populaire, ce Non Possumus d'un peuple de géants est le legs de la Vendée martyr.  ■  

    Diffusion sur la chaine Histoire à partir du 4 juillet.

    Page Facebook dédiée.

     

    Lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Une conférence exceptionnelle de Patrick Buisson à l'Action Française Paris

    [Vidéo] Patrick Buisson sur France Inter : « En matière de terrorisme d'État, la Terreur, c'est nous qui l'avons inventée »

    [Vidéo] Patrick Buisson répond aux auditeurs de France Inter

  • L'anthropologie de Charles Maurras, avec Axel Tisserand sur Radio Courtoisie.

    maurras.jpgAxel Tisserand nous présente le coeur de l'oeuvre de Charles Maurras : sa philosophie de l'homme et de la cité.

    Il aborde les problèmes contemporains en montrant comment l'anthropologie politique de Maurras, nourrie des principes aristotélo-thomistes, peut permettre de discerner les impasses de notre temps (transhumanisme, gender, relation de l'homme et de la femme), et de les surmonter.


    Charles Maurras - le "scribe consciencieux" et le "guetteur mélancolique" a mis au point cette vision de l'être fini (et donc ouvert à la transcendance) et sait bien que le mépris de la finitude mène, à terme, à l'autodestruction au nom de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.


    Une vision qui doit permettre aux jeunes esprits, amoureux de la vérité et avides de servir le bien commun, égarés dans ce monde, d'avoir une nourriture à leur faim.

    Émission "Le monde de la philosophie", animée par Rémi Soulié.

    http://ekouter.net/l-anthropologie-de-charles-maurras-avec-axel-tisserand-sur-radio-courtoisie-4860?fbclid=IwAR1BBhmjMNyczVo-usSjCv5D_TLQXYRDifcs0wctrQuLMbC6WFT6ezIfnFE

  • Action francaise/Restauration Nationale : défilé traditionnel de Jeanne d'Arc 2021.

    Merci aux sections d'Action française, à Philippe Castelluccio, à Julien Rémy, à Amaury Soudarded de Perros.

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  • LA RÉPUBLIQUE INSTITUTIONNALISE LA MORT ! (communiqué du GAR, Groupe d'action royaliste)

     

    Quelle gloire pour la république maçonnique d’inscrire dans sa constitution le droit pour toutes les femmes de pouvoir tuer leurs enfants à naître en leur sein. Et gare à celui qui s’y oppose ! Celui-là n’est que l’incarnation d’un obscurantisme Moyen Âgeux, un retour en arrière honteux, un arriéré qui n’a rien compris à la femme et à son rôle dans la société moderne.

    Les républicains nous présentent l’avortement comme un progrès pour la femme. Mais en quoi le fait de pouvoir tuer son fils ou sa fille impunément, sur le simple motif qu’elle n’en a pas envie, est-il un progrès ? Ces avorteuses ne voient dans le futur bébé à naître qu’un simple fardeau à porter. Un peu à la façon d’un parasite qui a pris possession de son corps, et dont il est préférable de s’en débarrasser. Sauf que ce « parasite » en question n’est pas un être étranger au corps de la femme, étant donné qu’il est fait avec la moitié du sang de sa génitrice. L’autre moitié étant le père. Mais peu importe ! Une décision émanant d’un simple caprice est désormais suffisant pour que les femmes décident de tuer leur enfant en plein développement dans leur ventre. Un peu à l’instar de la Sparte païenne qui faisait tuer par des oracles, les enfants nés avec une apparence trop chétive ou malformé.

    Et pour être sûr que cet acquis du « progrès » de la femme ne soit surtout pas remis en cause, les républicains l’inscrivent dans leur constitution à la gloire de leur chère Simone Veil, qui doit voir défiler de là-Haut les 230 000 âmes des bébés qui sont tués chaque année, sur l’autel du féminisme et de la déesse Marianne.

    Bref ! La mort est une valeur consubstantielle à la république. Que ce soit l’avortement, l’euthanasie ou les suicides qu’elle déclenche chez beaucoup de personnes, il n’y a rien à attendre de la république et de ses pseudos valeur ! L’histoire et l’avenir nous imposent une seule chose : abolir la république en France et instituer un régime qui porte la vie comme valeur haute de la société, incarnée dans l’épanouissement d’une fleur de lys au soleil ! Criez « Victoire » chers républicains, avec la mort comme socle de vos idéaux. Si vous n’êtes pas faits pour la vie, alors vous n’êtes pas faits pour l’avenir ! Le futur nous appartient, parce que la vie est le moteur de nos idéaux !

    Notre jour viendra !

    P-P Blancher

  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (24)...

    (Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

     

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    24 : À Martigues et Roquevaire, hauts-lieux maurrassiens... (5/5)

    (pour ces cinq livraisons, on pourra se reporter à notre Album (de 125 photos) : Une visite chez Charles Maurras...)

    Nous voici donc arrivés au terme de ces cinq "livraisons", qui vous auront permis, je pense, de savoir et comprendre l'essentiel de ce qui s'est passé, pour l'URP, "du côté du Chemin de Paradis". Vous avez pu mesurer l'importance et la fréquence des rassemblements de tous ordres que nous y avons organisés, des années durant.

    Malheureusement, et depuis la mort de Paul Lombard, cette époque heureuse est révolue et, désormais, la Mairie a entouré la bâtisse d'un invisible mais, ô combien !, réel et infranchissable Mur de Berlin, mur de la honte privant toute personne, martégale ou non, de l'accès direct à la Maison, et même au Jardin.

    Tous les prétextes sont bons, aussi mauvais soient-ils, pour justifier l'injustifiable, et c'est ce qui motive notre quotidienne manifestation, non pas muette ou silencieuse, mais pacifique et résolue, en publiant chaque jour, sur l'ensemble de nos supports notre appel "à tous" pour rejeter, refuser "l'interdit" lancé par la Mairie de Martigues sur la Maison de Maurras : 

    MARTIGUES/MAISON MAURRAS : NON ASSISTANCE A MONUMENT EN DANGER !

    Je m'en tiendrai juste, aujourd'hui, à trois sujets, pour conclure cette série de cinq livraisons :

    1. Le problème de la disparition d'une des deux plaques apposée sur le mur ouest de la Maison;

    2. Ce qui s'est passé avec Franz-Olivier Giesbert, lorsque celui-ci voulut venir visiter la Maison, et que la Mairie l'en empêcha (en août 2018);

    3. Et, enfin, puisque la Mairie empêche, jusqu'à nouvel ordre, toute visite du lieu, je donnerai le lien donnant accès à la visite fouillée et complète du Jardin et de ses symboles (visite qui dure 32 minutes, enregistrée en août 2010 : vous aurez le chant des cigales en prime !...)...

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    A la découverte de l'homme Maurras : Rajoutée par Maurras ensuite, une cinquième stèle; elle fut enlevée : par qui ?...

    Il y a quatre stèles, ou plaques, dans le jardin architecturé que Maurras fit édifier pour rendre hommage à Gérard Tenque (comme vous le découvrirez, si vous ne connaissez pas le lieu, dans la visite ci-après). Maurras, une fois le travail terminé, voulut ajouter une cinquième stèle. Ne pouvant tout "reprendre" il demanda qu'on l'apposât sur le mur ouest de la maison : elle est, sur la photo ci-dessus, à gauche de celle que je montre (qui est la plaque de la donation, toujours en place).

    Cette plaque fait suite "à l'infâme verdict du 27 Janvier 1945", et on y lit "la lettre historique écrite, à l'automne de 1944, par le Président du Conseil de nos Prud'hommes Pêcheurs" : en pleine re-Terreur de la sinistre "épuration", il fallut bien du courage aux pêcheurs de Martigues, même si le texte est bien court, pour oser envoyer cette lettre ouverte...

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     La Prud'hommie des pêcheurs de Martigues, qui fait face au théâtre



    Communauté des Patrons-Pêcheurs de Martigues.

    Martigues, le 16 Octobre 1944.

    Nous, Conseil des Prud'hommes pêcheurs des quartiers maritimes de Martigues, représentant 700 pêcheurs, attestons que notre concitoyen Charles Maurras a, depuis toujours et jusqu'à son incarcération, faisant abstraction de toute opinion politique, fait entendre sa grande voix pour la défense des intérêts de notre corporation.
    Par la presse, il a attaqué les trusts et les autres grands profiteurs, ainsi que certaines administrations qui voulaient nous brimer.

    Pour le Conseil des Prud'hommes, le Président Dimille.

     

    Alors, répétons-nous, une fois de plus : cette plaque, apposée sur le mur de la maison, tous ceux qui ont visité le jardin de Maurras l'ont vue, jusqu'à ces dernières années. Elle ne se trouve plus sur la façade : la Mairie, propriétaire des lieux, pourrait-elle nous dire où elle se trouve ?

    Et qui l'a enlevée ? Et pourquoi ?

    Certes (on l'a dit), deux amphores ont été volées sur le Mur des Fastes (du moins c'est la vérité officielle...)

    Mais voler une plaque avec un texte pareil, quel brocanteur - fût-il escroc - serait intéressé ? Revendre frauduleusement des amphores, passe encore, mais une plaque à la gloire de Maurras ?...

    Alors, osons "la" question iconoclaste : cette plaque "gênait-elle" ? Mais qui ? La Mairie ? Et pourquoi ?  Parce que des gens du petit peuple y disaient la vérité ?

    Certes, vérité et marxisme-léninisme n'ont jamais fait bon ménage...

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    On voit parfaitement, sur cette autre photo, la place des deux amphores "volées", entre les colonnes dominant le Mur des Fastes...

     

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    2. La tragi-comédie de la tentative de visite de la Maison par Franz-Olivier Giesbert, en août 2018, pour préparer sa participation à l'émission d'Ardisson Salut, les Terriens !

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    Nous étions trois à accompagner "FOG" lors de sa tentative, avortée, de visite, et je dois commencer par dire que, d'un simple point de vue personnel, FOG est quelqu'un de très attachant. "Sympa" comme disent les "djeuns"... Il ne connaissait absolument pas Martigues ("Comment appelle-t-on les habitants ? Martiguais ?" me demanda-t-il; non, lui répondis-je : on dit "un martégal" et "des martégaux"). Lorsque nous finîmes par quitter la Mairie, où l'on venait, après lui avoir fait perdre beaucoup de temps, de tout lui refuser, tout net, il demanda à aller, au moins, voir la maison de l'extérieur. Je l'emmenai donc, en tirant à droite, vers le quai, au sortir de la Mairie (qui est à deux pas de chez Maurras, dans son quartier de Ferrières). On arrive ainsi à la rue qui monte vers chez lui, et sa maison domine l'endroit : on était à la tombée du soir, et la vue était sublime. Voilà, lui dis-je, regardez comme elle est belle ! Il voulait sauter par dessus le portail et entrer malgré tout. J'eus le plus grand mal à l'en empêcher, et n'eus plus, comme dernier recours, qu'à lui demander s'il ne devait pas être à Paris le lendemain, pour une conférence de Rédaction. Oui, je dois être au journal à dix heures. Alors, lui dis-je, renoncez à entrer, sinon c'est une garde-à-vue assurée pour effraction ! Je l'emmenai par contre, côté ouest, à un endroit où les cyprès laissent entrevoir le petit temple dans lequel se trouve le coeur de Maurras (enterré, sinon, à Martigues). Et j'en profitai pour lui faire un mini-cour express sur le jardin et sa signification...

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    Furieux de la conduite de la Mairie, FOG dit qu'il faudrait tendre une immense bâche noire sur l'ensemble de la maison, "pour qu'on la voie plus" (et, accessoirement, en hommage à la liberté d'expression !). Je lui dis que l'idée était excellente, mais qu'il faudrait une bâche très, très grande ! Puis, nous rentrâmes à Marseille...

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    3. Enfin, puisque la Mairie l'interdit, voici, en 32 minutes (et avec le chant des cigales en fond sonore, s'il-vous-plaît !) la visite complète du jardin. Le lien renvoie vers deux vidéos : à gauche celle de la fête de 2012 - dont nous parlions la semaine dernière - et, à droite, celle où tout vous sera expliqué.

    Du moins, pour la jardin, pas pour la maison : pour celle-ci, je vous renvoie à l'Album Une visite chez Charles Maurras de la photo 20 à la photo 30... : bonne écoute, bon visionnage !

    https://vimeo.com/showcase/3423813

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    François Davin

  • Saint Rémy de Provence, le 5 février • Une conférence à ne pas manquer : Joseph Roumanille, par Hervé Casini ...

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    Accès au site de La Cour des Arts : cliquez ci-dessus

    Signalons aux personnes qui l'ignoreraient qu'Hervé Casini est un élève et fut un grand ami de Jean-François Mattei. C'est en sa compagnie qu'il a participé à la journée d'hommage à Charles Maurras qui a eu lieu à Martigues, en septembre 2012. Et où, d'ailleurs, Jean-François Mattei avait donné un remarquable exposé sur le Chemin de Paradis, ce livre de neuf contes philosophiques que Maurras avait composé autour de ses vingt ans...

    Outre l'intérêt du sujet - Joseph Roumanille poète et félibre comme le sera Maurras - ce sont là de bonnes raisons pour nous d'annoncer et, pour ceux d'entre nous qui le pourront, d'assister à la conférence d'Hervé Casini.

  • Café Histoire de Toulon ce mercredi 30 mai, sur les frappes françaises en Syrie

     

    La Marine Nationale a retrouvé le chemin de la guerre en 2011 en Libye. A partir de ses frégates de nouvelle génération, elle vient maintenant de lancer et éprouver ses missiles de croisière sur la Syrie. Qu'est-ce qu'une FREMM ? Qu'est-ce qu'un MdCN ? La cible était le régime du Président Bachar el-Assad du parti BAAS (حزب البعث العربي الاشتراكي ). Qu'est-ce que la famille Assad ? Qu'est ce que  le parti socialiste de la résurrection arabe ? Qu'est-ce que les liens historiques entre la France et la Syrie ? Les chrétiens de Syrie sont probablement les principales victimes de cette guerre soutenue par l'Occident. Quel visage prend le martyr de l’Église syriaque qui représentait 10% de la population ? Des français partent dans le cadre d'ONG pour les aider. Quel est leur retour d'expérience ? Plusieurs intervenants témoigneront donc pour aider les amis du Graal à réfléchir par eux-mêmes.  

    Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
    377 avenue de la République, 83000 Toulon
    La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
    Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com

  • Conte • Jacques Bainville : L'homme sans prénom.... Histoire de Tift

     

    Conte ou fable en prose, ce court récit de Jacques Bainville, qui préfigure par le style et par le fond ce que seront son Jaco et Lori, sa Tasse de Saxe, est porteur d'un sens, d'une morale qui s'expriment in fine sous forme d'une délicate et profonde ironie. La séduction que Jacques Bainville ne cessera d'exercer sur l'esprit de ses contemporains trouve déjà dans ce texte de jeunesse son explication. Il est alors un jeune journaliste et historien de trente deux ans et ses grands livres restent à écrire. La séduction demeurera, traversera les années et les générations. Comment la fable qui suit ne parlerait-elle ps tout aussi bien aux membres de nos sociétés liquides, où comme l'écrit si justement Olivier Rey, le sol manque sous nos pieds.   LFAR

     

    2250615578.jpgQuoiqu'elle vienne d'Amérique, cette histoire n'est pas d'Edgar Poe ni de Mark Twain. C'est une histoire tout à fait vraie.

    Il y a, dans le commerce de New York, un représentant qui ne porte aucune espèce de prénom. Ce personnage s'appelle Tift, et il ne s'appelle que Tift. Ni les apôtres, ni les saints, ni les héros, ni les prophètes ne veillèrent à son baptême. Tift ne dépend ni de l'Ancien ni du Nouveau Testament., ni de l'antiquité grecque ni de l'antiquité romaine. Il ne se nomme même pas Sadi, comme feu le président Carnot. Tift reste Tift tout court, et c'est par là qu'il se distingue du commun des mortels et des très nombreux Tift qui foulent le sol de l'Amérique.

    Chaque fois, cependant, que cette dérogation à un usage universel cause un désagrément, Tift raconte volontiers son aventure. Il a du la redire récemment à propos d'un conflit avec l'administration de son pays. Tift avait donc des parents qui professaient le plus profond respect pour la liberté humaine. Ayant engendré un fils, ils ne se reconnurent pas le droit de peser sur sa conscience. Tift devait n'avoir ni religion, ni préjugés. Il devait marcher vers l'avenir affranchi de toute entrave. C'est pourquoi les parents de Tift, après réflexion mûre, décidèrent de ne pas donner de prénom à leur fils. Ainsi évitaient-ils une responsabilité redoutable. Tift, quand il le voudrait, pourrait choisir les syllabes les plus harmonieuses à son gré.... Et son père et sa mère se réjouirent dans leur âme de leur prudente résolution.

    Tift connut bientôt ce qu'il en coûte de ne s'appeler ni Jean, ni Jacques, ni Edouard, ni Émile. Ses débuts dans le monde furent tumultueux. A l'école, son absence de pérnoms lui valut railleries et brimades, auxquels il répondait d'ailleurs par de solides horions. A sa majorité, lorqu'il s'agit pour Tift de s'inscrire sur les listes électorales et d'exercer ses droits de citoyen, le bureau lui refusa la délivrance de sa carte. Tift dut la revendiquer devant les tribunaux. Après de longues audiences, plaidoiries et consultations de droit, les juges reconnurent que rien dans la constitution ni dans les lois n'obligeait un citoyen à porter un prénom, pas même un nom. Tift majeur restait libre devant les hommes de s'appeler Tift comme devant ou d'ajouter à Tift l'ornement qui lui conviendrait.

    Cependant, en présence du calendrier, pris d'hésitations et de doutes, Tift ne se pressait pas et ne décidait rien. Il lui vint alors une pensée délicate et ingénieuse. « Je contracterai mariage quelque jour, se dit-il, ma femme m'appliquera elle-même son prénom préféré.»  

    Tift prit femme en effet, mais il se trouva que Mrs Tift n'avait jamais songé à l'esthétique des prénoms masculins. Elle n'aimait pas mieux Ernest que Guillaume. Et - telle est la vanité des femmes - trouvant original d'avoir pour mari le seul homme d'Amérique qui portât sec et nu le nom de son père, elle persuada Tift de rester, pour l'amour d'elle, un Tift unique entre tous les Tift de l'Union. 

    Ainsi, Tift mourra comme il a vécu, sans prénom ni grec, ni latin, ni hébreu, ni germanique. Et le principe d'où étaient partis les parents de Tift aura porté une conséquence imprévue. Se faisant scrupule d'attenter à la liberté de leur fils, ils ont pourtant, bon gré mal gré, disposé de ses destinées. On frémit quand on pense à ce qui serait arrivé si ces scrupules étaient nés quelques mois plus tôt dans l'esprit de ce père et de cette mère admirables : Tift n'aurait certainement pas vu la lumière. Car, pour respecter intégralement la liberté humaine, il importe de ne pas engendrer des enfants qui n'ont pas demandé à venir au monde. Témoin Chateaubriand qui maudissait le jour où sa mère lui avait « infligé la vie ».

    Il est d'ailleurs certain que les hommes ne seront vraiment libres et que la République ne sera vraiment fondée sur la terre qu'à partir du moment où chacun aura le droit de choisir ses parents. C'est la morale de l'histoire de Tift. 

    L'Action française, 22 janvier 1911

  • Décès de Jean-François Mattéi : par dessus tout, une perte pour la pensée française

    matteiA.jpgNous avons appris avec une infinie tristesse le décès, survenu hier, à Marseille, de Jean-François Mattéi. Il venait d’avoir 73 ans.

    Nous perdons un ami devenu très cher au fil des années, à qui nous liait ce genre d’amitié qui ne se satisfait pas d’une affectivité ou d’une familiarité facile, rapide ou superficielle. Nous avions appris, au moins dans la mesure de nos moyens, à connaître sa pensée, qui, justement, nous était devenue, peu à peu, familière, au fil de ses livres, de ses conférences, de nos rencontres, de nos conversations amicales. Il avait de la sympathie pour notre courant de pensée, nos actions auxquelles il prenait part régulièrement. Il écrivait dans Politique magazine ; il a participé à l’un des derniers rassemblements royalistes des Baux de Provence ; il est intervenu souvent lors des dîners-conférences qui suivent la Messe du 21 janvier, à Marseille ; chaque année, il nous faisait l’honneur de traiter un sujet dans nos cafés politiques d’Aix et de Marseille, dont les vidéos sont dans ce blog. La dernière fois que nous l’avons rencontré, ce fut au Café actualité d’Aix-en-Provence où il parlait de « la crise des fondements de notre civilisation » et il avait été particulièrement brillant. Il avait, aussi, été invité, pour y intervenir, au colloque du CRAF* tenu à Paris, en janvier dernier; il s’y était rendu volontiers  Il avait donné plusieurs notes à Lafautearousseau.   

    Nous avons progressivement découvert, aussi, l’homme qu’il était ; son immense culture ; sa passion pour la poésie, la musique, la peinture ; son attachement à ses racines oranaises, à ses souvenirs du lycée Lamoricière, à l’œuvre – et à la personne – d’Albert Camus; sa fidélité à son maître, Pierre Boutang – qui est aussi le nôtre. C’est dire tous les liens d’amitié vraie qui nous reliaient à lui.

    Si grands soient-ils, sa disparition, comme l’a dit justement l’un de ses amis, est, avant tout, une perte pour la pensée française. Et, précisément, à un moment où elle en aurait le besoin le plus fort et le plus urgent. Ses livres restent et nous aurons tous le plus grand intérêt à nous y replonger.

    A Madame Jean-François Mattéi, à ses fils Philippe et Alexandre, à sa fille Isabelle, nous adressons nos condoléances et notre sympathie, en les assurant du grand souvenir que nous conserverons, ici, de celui que, tous, nous venons de perdre. 

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    * CRAF, Centre Royaliste et d'Action française

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     Jean-François Mattéi, devant le Mur des fastes, chez Charles Maurras, à Martigues

     

  • Du nouveau dans notre Album Bainville : huit nouvelles photos ajoutées, concernant l' ”Histoire de deux Peuples”......

    BAINVILLE LE MEILLEUR.jpg"Vulgarisation" : si l'on s'en tient, pour une fois, à Wikipedia - "pour une fois", car Wikipedia n'est pas toujours le nec plus ultra - on trouve, comme définition du mot "vulgarisation" cet excellent enoncé : La vulgarisation est une forme de diffusion pédagogique des connaissances qui cherche à mettre le savoir (et éventuellement ses limites et ses incertitudes) à portée de tous et chacun.

    Voilà bien ce que nous essayons de faire, avec nos Albums : non pas oeuvre d'érudition, réservée à un cénacle d'initiés, restant dans un "entre-soi" aussi douillet qu'égoïste et inconscient; mais, au contraire, s'adresser à l'immense foule de ceux qui sont dehors, qui ne savent pas et ne connaissent pas, entre autres parce qu'un Ministère de la des-Education nationale, religieux et confit dans son sectarisme haineux, ne leur a pas appris leurs Racines; les a, au contraire, soigneusement occultées, quand il ne les a pas, volontairement, travesties et déformées mensongèrement.

    A cette masse de nos concitoyens, qui ne connaissent ni Maurras, ni Daudet, ni Bainville, ni - du reste - quasiment plus personne, et ne savent quasiment plus rien sur rien, il faut bien proposer de connaître la France, son Histoire, ses grands esprits, en se substituant à un Ministère défaillant par sectarisme, en exerçant une sorte de régence de l'information : nos Albums n'ont pas d'autre objet...

    Sur les 20 Albums que nous proposons, trois sont consacrés aux Maîtres de l'Action française : celui sur Charles Maurras : Une visite chez Charles Maurras... (103 photos : Au sommaire de cet Album);  celui sur Jacques Bainville : Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. (173 photos : Au sommaire de cet Album); et celui sur Léon Daudet : Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet (286 photos : Au sommaire de cet Album).

    Chacun donne un très grand nombre de renseignements très précis et permet ainsi au néophyte de commencer à se familiariser avec Charles Maurras, avec l'histoire de l'Action française (la naissance du mouvement, ses différents sièges parisiens, ses principaux dirigeants...), avec les personnalités, l'oeuvre et la vie de Léon Daudet et de Jacques Bainville, sans conteste l'un des plus grands historiens de tous les temps. 

    C'est de lui qu'il s'agit aujourd'hui, puisque notre Album Jacques Bainville vient de s'enrichir de 8 documents, portant sur l' "Histoire de deux peuples" : six documents pour le livre de 1915, et deux pour sa "reprise" en 1933 : "Histoire de deux Peuples, continuée jusu'à Hitler".  Les six premiers documents se trouvent dans la "partie 4" : Oeuvre et action, de l'avant-guerre à 1920... Et les deux derniers dans la "partie "5" : Oeuvre et action, de 1920 à la fin...

    Voici les liens renvoyant à ces documents, et leur illustration :

     

    1. Histoire de deux peuples (1915) :

     

     

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     1915 : Parution de "Histoire de deux peuples"

     

     

     

     

     

     

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     Les sept premières pages du Chapitre premier...

     

     

     

     

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     1756 : le divorce entre Royauté et opinion (I)

     

     

     

     

     

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    1756 : le divorce entre Royauté et opinion (II)

     

     

     

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     Le "principe des nationalités" : Rousseau coupable

     

     

     

     

     

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     Les Hohenzollerns, "Capétiens" de l'Allemagne...

     

     

     

     

     

     

     

     

    Histoire de deux peuples, continée jusqu'à Hitler (1933) : 

     

     

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     1933 : Histoire de deux peuples, jusqu'à Hitler

     

     

     

     

     

     

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    L'ajout de 1933 : le chapitre VII...

  • Histoire du Pétrole, l'or noir, par Champsaur (II/III).

    Europe, Moyen-Orient, Bakou …

    En Asie l’huile se présente à fleur de terre. En Perse des savants allemands repèrent le naphte mais personne ne s’offre pour l’exploiter.

    En Europe quelques exploitations démarrent ou subsistent : en Allemagne, dans les Carpathes, en Galicie, en Roumanie.

    Et le Caucase est prêt à donner la réplique à la Pennsylvanie. A Bakou où la terre forme une couche peu épaisse sur un sol rocailleux. Les flammes s’élèvent facilement. Longtemps les tsars se sont désintéressés du pétrole. L’État russe a le monopole de son exploitation, ce qui est l’assurance qu’il ne sera pas exploité … L’Azerbaïdjan tout entier est une terre de feu. A Bakou l’extraction est concédée à des Arméniens, les frères Mirzoïefs, qui fondent une première société pétrolière en 1856. Au fond des alambics se dépose une sustance plus lourde que le pétrole lampant, que les Tartars appellent masul ou mazude. Ce résidu gardera le nom de mazout. Les Américains ayant ouvert la voie du forage, les Russes ne veulent plus se contenter de l’huile de surface et se mettent à creuser. En 1872 la Russie renonce à son monopole et met aux enchères des terres imprégnées. Et les charpentes de derrick se multiplient autour de Bakou. La production bondit de 5.000 tonnes annuelles vers 1860 à 4 millions de tonne en 1890. Autour des champs pétroliers de Bakou, un jeune arménien de 22 ans fera parler de lui dans l’histoire du pétrole, Calouste Sarkis GULBEKIAN. 

    petrole,or noir 

    Quels produits sortent des deux cents raffineries créées en 30 ans ? La benzine, qui sert au dégraissage des laines, la kérozine qui sert à l’éclairage; la gazoline, perdue ; et le mazout pour la lubrification et le chauffage.

    Une impulsion inattendue va venir d’inventeurs dans l’âme, les frères Nobel. Enrichis dans la guerre de Crimée, ils passent des chantiers navals de la Néva à Bakou, où ils se fixent et impriment à l’industrie du pétrole leur génie de l’invention. Ils embrassent tous les secteurs de l’activité : du forage à l’exportation. Avec acquisition effrénée de terrains les conduisant à détenir 40 % des puits de la région.

    Et cette production de Bakou, coûtant dix fois moins cher que le pétrole américain, le concurrence sévèrement en Europe. La Russie frappe les huiles américaines de droits exorbitants pour empêcher l’importation venant de Pennsylvanie. La lutte entre les Nobel et Rockefeller va durer une quinzaine d’années jusqu’aux troubles qui commencent à agiter l’empire des tsars. En 1905, au massacre des Arméniens, réplique la mise à feu des installations de Bakou. Les sabotages et les émeutes ne cesseront plus jusqu’à la révolution. Les Nobel se réfugient en Allemagne, et Rockefeller leur rachète tous leurs droits … en sachant qu’ils n’avaient plus aucune valeur.

     

    Monsieur 5%. Un certain Gulbekian …

    Les Anglais ont prétendu en 1912, qu’ils venaient de découvrir l’existence de la Turkish Petroleum Company, nouvel intervenant sur la zone, ce qui parait assez étrange. Société créée par une alliance Deutsche Bank, Shell, Turkish National Bank (contrôlée par les Britanniques …), l’artisan du montage est un certain Caliste Gulbekian. Et en regardant de près on découvre qu’il est un actionnaire dormant de la Turkish National Bank à hauteur de 30%. Surnommé le Talleyrand de la «diplomatie pétrolière».

    Fils d’un riche banquier arménien de Constantinople qui avait fait fortune en important du kérosène russe dans l’empire ottoman, remercié par le Sultan par un gouvernorat sur un port de la mer noire, Caliste fut envoyé au lycée à Marseille (!), avant des études supérieures au King’s College à Londres. Il reçoit son diplôme d’ingénieur à 19 ans. Il s’investit immédiatement dans l’industrie du pétrole qui le fascinait. À 22 ans il est officiellement mandaté par le Sultan pour établir le potentiel de la Mésopotamie. Début d’un lien étroit entre cet entremetteur de génie et la Perse. Onctueux, malin, se défiant de tout le monde, usant en permanence du proverbe arabe « Embrasse la main que tu ne peux pas mordre ». La position de la famille ne la met pas à l’abri des persécutions turques contre les Arméniens, et ils se réfugient au Caire. Dans le même temps il installe à Londres l’importation du pétrole de Bakou. Londres, où c’est le bon endroit pour servir d’intermédiaire à la Shell désireuse de s’introduire en Perse. C’est à cette époque qu’il se fait un motto qui le guida toute sa vie « ne jamais abandonner une concession de pétrole ».

    Face à la Turkish, les Anglais mettent tout leur poids pour que l’Anglo-Persian entre dans cette société. Après négociation les Allemands acceptent en Mars 1914 (!) d’accorder 50% des bénéfices à l’Anglo-Persian. C’est 5 mois avant le début du conflit européen le plus meurtrier du XXème siècle. Et 25% pour Deutsche Bank et 25% pour Shell. Reste à rémunérer l’intermédiaire ayant conduit toutes les négociations. Il est convenu que Anglo-Persian et Shell prendraient sur leur part chacune 2.5% des actions, sans droit de vote. Monsieur 5% est né … 

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    Ouvrir la porte vers le Moyen Orient.

    Faisons un détour vers des acteurs qui joueront un rôle déterminant dans l’Histoire, l’Anglo-Persian Oil, Royal Dutch et Shell.

    La première créée en 1909, après s’être désespéré de trouver le précieux liquide en Perse, le britannique William Knox d’Arcy fait jaillir un puits au pied du mont Zagros. L’Anglo-Persian s’appellera successivement Anglo-Iranian et aujourd’hui British Petroleum. C’est le Foreign Office qui désigne son premier président !

    Vers les moussons équatoriales la petite Hollande trouve de l’huile à 70 m de profondeur à Sumatra. Plusieurs autres forages peu profonds promettent le pétrole des iles. En 1890 une société est créée, la Royal Dutch parce que le roi Guillaume III soutient l’entreprise.

    Pourquoi la Shell ? Cette société de 1830 fait le transport des coquilles, des perles, de la nacre en provenance de la Sonde vers l’Angleterre. Puis du thé, du riz, du coton, rapportant de la quincaillerie en sens inverse. Activité étendue à toute forme de transport, comme du pétrole russe vers le Japon, ou du pétrole de Bornéo vers l’Europe. En 1901 quand l’huile jaillit au Texas, la Shell fait des offres de transports au bon moment alors que Rockefeller vient d’opposer un refus hautain aux exploitants texans. Shell offre de prendre le kérosène américain et de le vendre en Europe, à l’amirauté britannique essentiellement.

    Mais les terrains d’opération sont vraiment trop proches de ceux de Royal Dutch, et la concurrence entre les deux entreprises ne conduirait nulle part. En 1907 la fusion est acquise et les deux sociétés ne font plus qu’une, la Royal Dutch – Shell avec son siège à Londres.

    Ce qui a été la constante préoccupation de la diplomatie de Sa Majesté de garder le contrôle de la route Londres - Bombay par le canal de Suez, a ouvert naturellement la porte aux champs de production. La pax britannica est imposée à tout le golfe persique.

     

    Et en cette fin du 19ème siècle un nouveau chapitre s’ouvre avec l’invention du moteur.

    La première incursion du pétrole dans la fonction propulsion fut le remplacement du charbon pour chauffer les chaudières de bateaux de la première puissance navale, l’Angleterre. Nouveauté qui se heurte immédiatement aux intérêts des mines de houilles ; l’Angleterre est trop riche en charbon pour souhaiter la victoire du pétrole. Néanmoins la conversion touche les flottes de tous les pays. Si la facilité d’utilisation de l’huile a raison des blocages, la transformation à grande échelle est lente. En 1914 seuls 500 navires sont équipés au mazout.

    Sait on jamais qui est le premier à l’origine d’une invention ? À l’exposition universelle de 1889, un certain Armand Peugeot remarque sur la Seine un canot qui se meut tout seul. Par la grâce d’un moteur Daimler qui marche à l’essence de pétrole.

    C’est en 1862 qu’un ingénieur parisien, Alphonse Beau de Rochas, met au point le cycle à quatre temps qui portera son nom. Il prend un brevet. À cela près qu’il ne s’agit que de plans sur papier … ! C’est l’Allemand Nikolaus Otto qui conçoit un moteur fonctionnant sur ce cycle, mais au gaz d’éclairage. Il s’associe avec l’ingénieur Gottlieb Daimler. En 1885 ils retiennent l’essence de pétrole comme carburant. Un autre ingénieur Karl Benz travaille lui aussi sur l’utilisation de l’essence, mais ne parvient pas à égaler la technique Daimler. Celui-ci cède sa licence à l’ingénieur français Sarazin, qui en fait immédiatement profiter ses camarades de l’Ecole Centrale, René Panhard et Emile Levassor. Dans l’année de l’exposition Levassor et Daimler se rendent chez Armand Peugeot qui construit des bicyclettes. Accord conclu : Peugeot va monter des tricycles équipés de moteurs Daimler achetés à Levassor. Engin sommaire dans les dix dernières années du siècle. Puis de 1900 à 1914, le moteur à pétrole marque des points décisifs, dans trois domaines. : la distance, la série, l’économie. Du premier tricycle d’Armand Peugeot aux véhicules carrossés, la technologie progresse à vitesse considérable des deux côtés de l’Atlantique, la France restant pionnière et tête de file des innovations. Le colonel Charles Renard, polytechnicien, démontre que l’on ne pourra voler que lorsque les moteurs développeront une puissance suffisante par rapport à leur poids (en donnant le ratio); en 1909 Louis Blériot traverse la Manche. À la même date l’américain Henry Ford installe à Detroit la chaine de montage de la Ford T, selon l’horrible principe du « taylorisme ». Produisant un véhicule à bas prix.

    La France peut être fière de sa position et de la richesse de sa création. Nous ne pouvons pas oublier ses pionniers, une liste de noms célèbres : Jules-Albert De Dion et Georges Bouton, Panhard et Levassor, Louis Renault, les Peugeot, André Citroën, Marius Berliet.

     

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    Alphonse Beau de Rochas ( http://jc.clariond.free.fr/biographies/bauderochas.html )

     

     

    Le pétrole dans la Grande Guerre

    De manière excessive, considéré par certains historiens comme le sang de la victoire. De même que d’autres voient la lutte pour l’accès au pétrole comme la vraie raison du conflit, ce qui est certainement faux. L’irruption des moyens mécaniques au cours du conflit ajouta au caractère industriel de la guerre, bien que le cheval restât le moyen de traction de base sur le champ de bataille.

    Du 7 au 9 Septembre 1914, le Général Galliéni, gouverneur militaire de Paris, organise dans l’urgence le premier transport motorisé de troupes dans la guerre moderne, « les Taxis de la Marne ». Opération réitérée pour soutenir le front à Verdun par le seul accès disponible que Barrès appellera « La Voie Sacrée ».Et c’est pendant le conflit l’extension de la nouvelle force motrice à tous les moyens de locomotion. Les Britanniques voient immédiatement la nécessité d’installer un contrôle des sources au plus près des zones de production, en l’espèce la péninsule arabique et la Mésopotamie. Cet objectif va de pair avec la désintégration de l’empire ottoman. Un partage des zones pétrolières du Moyen Orient avait été fait entre l’Angleterre, la Turquie et l’Allemagne. On ne parlait pas de la France. En 1890 le grand vizir avait promis la priorité à la Deutsche Bank. La fin du conflit voit un nouvel équilibre du monde. L’Allemagne perd ses droits et la question se pose de l’attribution de ses parts. Clémenceau se fait raconter des promesses par le Premier britannique, qui ne seront jamais concrétisées. On voit alors apparaitre Gulbenkian qui s’entremet pour que la France ait sa part. On propose à Paris la zone de Mossoul. Mais avec leur art consommé de la duplicité les Britanniques parviennent à faire reconnaître qu’ils garderont leur droit sur le pétrole dont les accords Sykes – Picot ne parlent pas ! La France a donc Mossoul , sans le pétrole … Et dans les tensions qui s’ensuivent, les Américains demandent à leur tour un morceau des dépouilles. Gulbekian intervient à nouveau pour proposer un nouveau partage, une fraction aux Français, une autre aux Américains, une à l’Anglo-Persian, une à la Royal-Dutch et le dédommagement des Turcs de Kemal Ataturk. Sans oublier sa propre rémunération.

    En résumant les évènements de la fin de la guerre en 1920 à la veille de la suivante, on lit la préoccupation constante des Britanniques de rester les maîtres sur la Perse (qui va s’appeler l’Iran à partir de 1935), la Mésopotamie (l’Irak), et les Emirats autour du Golfe. En contenant tout autant les Américains dont ils ne voient pas l’implantation d’un très bon œil.

    Gageons que les pays à l’époque ne soupçonnaient pas les guerres que l’accès à cette huile précieuse allaient entretenir pendant la centaine d’années à venir jusqu’à aujourd’hui.

     

    La France

    Les Français cherchent à se positionner. Sous l’impulsion de Raymond Poincaré, Premier Ministre en 1922, une société d’état est créée. À cette fin il se tourne vers un industriel, le colonel Ernest Mercier, polytechnicien, héros de la Grande Guerre, blessé en Orient dans des actions pour la protection des champs de forage roumains, contre l’avancée des troupes allemandes. Technocrate dans l’âme ne visant que l’industrialisation de la France, initiateur de la distribution de l’électricité en France. La compagnie pétrolière sera appelée la Compagnie Française des Pétroles (CFP), plus tard Total. Destinée à être privée, Mercier se heurte à un obstacle inattendu, la frilosité des investisseurs. Malgré la mauvaise volonté britannique, la CFP parvient à se faire octroyer des blocs d’exploration-production en Irak.

     

    La seconde guerre mondiale

    Ici aussi quelques historiens se sont essayés à démontrer que le conflit fut essentiellement une course au pétrole. À nouveau ce n’est qu’une hypothèse qui ne résiste pas à l’examen. Il est en revanche indéniable qu’il n’y aurait pas eu de guerre possible sans pétrole.

     

    Le pacte Quincy

    Si l’on ne doit retenir qu’un évènement du second conflit mondial, qui dessinera la carte de l’accès au pétrole jusqu’à aujourd’hui, c’est la rencontre de Roosevelt avec Ibn Séoud le 12 Février 1945, sur le croiseur USS Quincy ancré sur le Grand Lac Salé (lac Amer). Ce que nous dit Harry L. Hopkins, le plus proche conseiller de l’Américain (An Intimate History) nous invite à rapporter les détails. Au dernier soir de la conférence de Yalta, Roosevelt dit à Churchill, d’un ton détaché, qu’il s’envolera le lendemain vers l’Égypte, où il a prévu de rencontrer le roi Farouk, le Négus, et surtout le roi Ibn Seoud. Le Premier britannique est extrêmement mal à l’aise, très inquiet, et n’obtient pas de réponse sur les raisons de ce déplacement. Churchill réplique peu après qu’il va lui aussi en Egypte pour rencontrer les mêmes souverains, mais après s’être arrêté en Grèce où des entretiens sont prévus.

     

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    1945 : "la" rencontre Roosevelt / Ibn Seoud...

     

     

    En fait la querelle avait débuté un an avant, en pleine guerre quand les deux parties rêvaient à haute voix de leurs projets pour l’Iran et la péninsule arabique. Après un entretien le 18 Février 1944, l’ambassadeur anglais à Washington câble à Londres « les Américains nous traitent de manière choquante ». Très irrité Lord Halifax demande une entrevue à Roosevelt le lendemain, qui lui déroule une carte en lui disant « la Perse, c’est vous, nous partagerons l’Irak et le Koweit, l’Arabie Séoudite est pour nous ». S’en est suivi un échange de cables aigres-doux entre Roosevelt et Churchill, pendant tout le printemps 1944, qui relevait en fait d’un testament sur le rôle crucial du pétrole.

    Pour rejoindre le Quincy, le séoudien s’embarqua à Djeddah sur le USS Murphy, avec une suite de 48 personnes, et à la demande de l’équipage, les 100 moutons vivants prévus furent ramenés à 7 ! Le roi refusa la cabine du pacha et une tente bédouine fut installée sur le pont arrière. Ce n’était que la seconde fois qu’Ibn Séoud sortait de son royaume depuis sa naissance.

    Arrivé sur le Quincy, un total de 5 heures d’entretiens furent conduits, les deux parties mettant au menu :

    * Po

  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (13)...

    (Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

     

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    13 : Un exemple de "Réunion de rentrée "de septembre : en 2008 à Maillane et Saint Rémy, "chez" Mistral et Daudet...

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    L'actuel Musée Mistral, la troisième maison de Mistral à Maillane...

    Frédéric Mistral, Léon Daudet : deux menhirs en Provence…

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    Notre après-midi débuta à Saint Rémy, devant la tombe de Léon Daudet, hélas très dégradée, où une courte allocution fut prononcée.

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    Puis nous nous rendîmes à Maillane, à côté. Nous étions largement en avance : j'en profitai, à la demande des participants, pour réciter les deux invocations de Mireille et de Calendal, ainsi que l'Ôde à la Race latine (en Provençal, bien entendu) et diverses autres pièces, de Mistral : Hilaire de Crémiers tenait le rôle de "souffleur", comme au théâtre, lorsque j'avais quelque trou de mémoire (cela arrive à tout le monde...). Ce fut devant la tombe de Mistral, dans le cimetière voisin...

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    Frédéric Mistral a fait édifier son tombeau en 1907, peu avant sa mort (en 1914) : c'est une réplique très fidèle du Pavillon de la Reine Jeanne des Baux-de-Provence, dans le Val d'Enfer, tout près du lieu de nos Rassemblements...

     

    Ensuite, nous visitâmes la maison/musée, après quoi nous écoutâmes les interventions programmées, et la soirée s'acheva par l'apéritif dînatoire, pour lequel nos amis, les Moucadel, s'étaient beaucoup impliqués...

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    Détail de la plaque, à l'intérieur du monument... :

    "Non nobis, Domine, non nobis / Sed nomini tuo / Et provinciae nostrae / Da gloriam"

  • Où Georges Bernanos, avec Maurras, mais à sa façon, défend le politique d'abord

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    « A des devoirs correspondent des droits, à de lourds devoirs, des droits étendus ! Maurras ne cesse de le rabâcher dans les colonnes de son journal ! Mais je savais cela avant d'avoir lu une seule ligne de Maurras. (...) Mais MM. les théologiens se défilent dès qu'on leur rappelle ces vérités là ! Ils parlent aussitôt de machiavélisme : "Alors, pas de morale en politique ?" font-ils d'un ton malin. Leur alors est enfantin ! Faut-il que ce soit moi, Georges Bernanos, qui leur récite le catéchisme et leur réponde que l'action politique est sujette à la morale comme toute action humaine, mais qu'elle l'est suivant l'ordre de sa nature, qui est ce qu'elle est et qu'on ne peut changer avec de l'encre sur le papier ! Oui, le roi doit répondre de son peuple devant Dieu, mais il doit d'abord répondre de l'Etat devant son peuple ... C'est ça le politique d'abord, car on se doit de l'entendre dans l'ordre des moyens et non dans l'ordre des fins ! Ah ! nos nouveaux théologiens me font pitié ! Ils confondent primauté et priorité, prius et primum, car ils ne savent même plus le latin ! Le Suisse ne passe-t-il pas avant le Saint-Sacrement dans les processions ? Est-ce à dire que l'homme à la hallebarde qui garde, lui, son bicorne emplumé sur la tête, passe avant le bon Dieu ? »

     

    Georges Bernanos

     

    Le Combat pour la liberté. Correspondance inédite, tome 2 (1934-1948), Paris, Plon, 1971

     

  • Maurras, l'éveilleur du rempart : le très bel article de Laurent Dandrieu…

    C’est dans Valeurs actuelles du 2 février (Idées, Actualités) :

    http://www.valeursactuelles.com/culture/actualités/maurras-léveilleur-de-rempart20120202.html

    A propos « d’une oeuvre qui domine la pensée politique française du XXe siècle et demeure la plus ambitieuse tentative, non seulement de penser la politique, mais aussi la civilisation… » Laurent Dandrieu affirme que « son œuvre demeure, dégagée de ses scories, d’une brûlante actualité. … la pensée de Maurras a encore bien des choses à dire à l’homme du XXIe siècle. »

    Il en profite également pour présenter le Cahier de l’Herne, et « remettre les pendules à l’heure » sur deux ou trois points très importants, concernant le dernier Huguenin….

    Un excellent article…..

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