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Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (24)...

(Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

 

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24 : À Martigues et Roquevaire, hauts-lieux maurrassiens... (5/5)

(pour ces cinq livraisons, on pourra se reporter à notre Album (de 125 photos) : Une visite chez Charles Maurras...)

Nous voici donc arrivés au terme de ces cinq "livraisons", qui vous auront permis, je pense, de savoir et comprendre l'essentiel de ce qui s'est passé, pour l'URP, "du côté du Chemin de Paradis". Vous avez pu mesurer l'importance et la fréquence des rassemblements de tous ordres que nous y avons organisés, des années durant.

Malheureusement, et depuis la mort de Paul Lombard, cette époque heureuse est révolue et, désormais, la Mairie a entouré la bâtisse d'un invisible mais, ô combien !, réel et infranchissable Mur de Berlin, mur de la honte privant toute personne, martégale ou non, de l'accès direct à la Maison, et même au Jardin.

Tous les prétextes sont bons, aussi mauvais soient-ils, pour justifier l'injustifiable, et c'est ce qui motive notre quotidienne manifestation, non pas muette ou silencieuse, mais pacifique et résolue, en publiant chaque jour, sur l'ensemble de nos supports notre appel "à tous" pour rejeter, refuser "l'interdit" lancé par la Mairie de Martigues sur la Maison de Maurras : 

MARTIGUES/MAISON MAURRAS : NON ASSISTANCE A MONUMENT EN DANGER !

Je m'en tiendrai juste, aujourd'hui, à trois sujets, pour conclure cette série de cinq livraisons :

1. Le problème de la disparition d'une des deux plaques apposée sur le mur ouest de la Maison;

2. Ce qui s'est passé avec Franz-Olivier Giesbert, lorsque celui-ci voulut venir visiter la Maison, et que la Mairie l'en empêcha (en août 2018);

3. Et, enfin, puisque la Mairie empêche, jusqu'à nouvel ordre, toute visite du lieu, je donnerai le lien donnant accès à la visite fouillée et complète du Jardin et de ses symboles (visite qui dure 32 minutes, enregistrée en août 2010 : vous aurez le chant des cigales en prime !...)...

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A la découverte de l'homme Maurras : Rajoutée par Maurras ensuite, une cinquième stèle; elle fut enlevée : par qui ?...

Il y a quatre stèles, ou plaques, dans le jardin architecturé que Maurras fit édifier pour rendre hommage à Gérard Tenque (comme vous le découvrirez, si vous ne connaissez pas le lieu, dans la visite ci-après). Maurras, une fois le travail terminé, voulut ajouter une cinquième stèle. Ne pouvant tout "reprendre" il demanda qu'on l'apposât sur le mur ouest de la maison : elle est, sur la photo ci-dessus, à gauche de celle que je montre (qui est la plaque de la donation, toujours en place).

Cette plaque fait suite "à l'infâme verdict du 27 Janvier 1945", et on y lit "la lettre historique écrite, à l'automne de 1944, par le Président du Conseil de nos Prud'hommes Pêcheurs" : en pleine re-Terreur de la sinistre "épuration", il fallut bien du courage aux pêcheurs de Martigues, même si le texte est bien court, pour oser envoyer cette lettre ouverte...

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 La Prud'hommie des pêcheurs de Martigues, qui fait face au théâtre



Communauté des Patrons-Pêcheurs de Martigues.

Martigues, le 16 Octobre 1944.

Nous, Conseil des Prud'hommes pêcheurs des quartiers maritimes de Martigues, représentant 700 pêcheurs, attestons que notre concitoyen Charles Maurras a, depuis toujours et jusqu'à son incarcération, faisant abstraction de toute opinion politique, fait entendre sa grande voix pour la défense des intérêts de notre corporation.
Par la presse, il a attaqué les trusts et les autres grands profiteurs, ainsi que certaines administrations qui voulaient nous brimer.

Pour le Conseil des Prud'hommes, le Président Dimille.

 

Alors, répétons-nous, une fois de plus : cette plaque, apposée sur le mur de la maison, tous ceux qui ont visité le jardin de Maurras l'ont vue, jusqu'à ces dernières années. Elle ne se trouve plus sur la façade : la Mairie, propriétaire des lieux, pourrait-elle nous dire où elle se trouve ?

Et qui l'a enlevée ? Et pourquoi ?

Certes (on l'a dit), deux amphores ont été volées sur le Mur des Fastes (du moins c'est la vérité officielle...)

Mais voler une plaque avec un texte pareil, quel brocanteur - fût-il escroc - serait intéressé ? Revendre frauduleusement des amphores, passe encore, mais une plaque à la gloire de Maurras ?...

Alors, osons "la" question iconoclaste : cette plaque "gênait-elle" ? Mais qui ? La Mairie ? Et pourquoi ?  Parce que des gens du petit peuple y disaient la vérité ?

Certes, vérité et marxisme-léninisme n'ont jamais fait bon ménage...

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On voit parfaitement, sur cette autre photo, la place des deux amphores "volées", entre les colonnes dominant le Mur des Fastes...

 

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2. La tragi-comédie de la tentative de visite de la Maison par Franz-Olivier Giesbert, en août 2018, pour préparer sa participation à l'émission d'Ardisson Salut, les Terriens !

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Nous étions trois à accompagner "FOG" lors de sa tentative, avortée, de visite, et je dois commencer par dire que, d'un simple point de vue personnel, FOG est quelqu'un de très attachant. "Sympa" comme disent les "djeuns"... Il ne connaissait absolument pas Martigues ("Comment appelle-t-on les habitants ? Martiguais ?" me demanda-t-il; non, lui répondis-je : on dit "un martégal" et "des martégaux"). Lorsque nous finîmes par quitter la Mairie, où l'on venait, après lui avoir fait perdre beaucoup de temps, de tout lui refuser, tout net, il demanda à aller, au moins, voir la maison de l'extérieur. Je l'emmenai donc, en tirant à droite, vers le quai, au sortir de la Mairie (qui est à deux pas de chez Maurras, dans son quartier de Ferrières). On arrive ainsi à la rue qui monte vers chez lui, et sa maison domine l'endroit : on était à la tombée du soir, et la vue était sublime. Voilà, lui dis-je, regardez comme elle est belle ! Il voulait sauter par dessus le portail et entrer malgré tout. J'eus le plus grand mal à l'en empêcher, et n'eus plus, comme dernier recours, qu'à lui demander s'il ne devait pas être à Paris le lendemain, pour une conférence de Rédaction. Oui, je dois être au journal à dix heures. Alors, lui dis-je, renoncez à entrer, sinon c'est une garde-à-vue assurée pour effraction ! Je l'emmenai par contre, côté ouest, à un endroit où les cyprès laissent entrevoir le petit temple dans lequel se trouve le coeur de Maurras (enterré, sinon, à Martigues). Et j'en profitai pour lui faire un mini-cour express sur le jardin et sa signification...

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Furieux de la conduite de la Mairie, FOG dit qu'il faudrait tendre une immense bâche noire sur l'ensemble de la maison, "pour qu'on la voie plus" (et, accessoirement, en hommage à la liberté d'expression !). Je lui dis que l'idée était excellente, mais qu'il faudrait une bâche très, très grande ! Puis, nous rentrâmes à Marseille...

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3. Enfin, puisque la Mairie l'interdit, voici, en 32 minutes (et avec le chant des cigales en fond sonore, s'il-vous-plaît !) la visite complète du jardin. Le lien renvoie vers deux vidéos : à gauche celle de la fête de 2012 - dont nous parlions la semaine dernière - et, à droite, celle où tout vous sera expliqué.

Du moins, pour la jardin, pas pour la maison : pour celle-ci, je vous renvoie à l'Album Une visite chez Charles Maurras de la photo 20 à la photo 30... : bonne écoute, bon visionnage !

https://vimeo.com/showcase/3423813

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François Davin

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