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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Drôle de drame, par Louis-Joseph Delanglade

    Personne ne peut nier que M. Buisson ait eu un comportement pour le moins indélicat. Cela dit, les allées du pouvoir ont toujours été – et peut-être davantage sous la Cinquième République – un lieu d’affrontements féroces où tous les coups semblent permis. Le problème est donc plutôt d’ordre éthique que d’ordre moral. D’ailleurs, on peut aussi comprendre M. Buisson : après tout, d’autres collaborateurs (par exemple M. Pascal, l’une des « plumes » du président) prenaient des notes afin de pouvoir écrire un ouvrage ; lui, il enregistrait… Mais, au fond – et c’est la seule chose qui compte vraiment – qu’a-t-on « appris » jusqu’à présent, si ce n’est rien que tout le monde ne sût déjà (par exemple, que l’hypothèse Borloo était grotesque et Mme Bachelot particulièrement nulle) ?

     

    Il est donc prématuré de parler de « scandale d’Etat », comme le fait M. Désir. De plus, si la divulgation des enregistrements ne profite certainement pas à M. Buisson, elle pourrait profiter, en revanche, à M. Hollande ou …à M. Sarkozy. C’est selon. Pour le savoir il faudrait pouvoir répondre à la question sur la fameuse « ligne Buisson » de 2012. En clair, M. Buisson a-t-il fait perdre M. Sarkozy – qui, dès lors aurait toutes les raisons de se débarrasser de lui – ou l’a-t-il « boosté » entre les deux tours – auquel cas, c’est M. Hollande qui pourrait se féliciter de son éviction, dans la perspective de 2017 ? Il est évident que personne n’a, ni n’aura jamais, la réponse.

     

    Plus intéressante est l’approche franchement politique de la question. Il est révélateur d’entendre Mme Kosciusko-Morizet affirmer que M. Buisson voulait « faire gagner les idées de Charles Maurras ». Elle-même et tous ceux qui, à sa suite, dans la presse et le microcosme politicien, vilipendent « ce pelé, ce galeux » de Buisson n’ont sans doute pas lu Maurras, mais cela importe peu ici. Tous ont flairé le danger : « la bête immonde » bougerait-elle encore ? Cependant, même si on ne peut qu’être d’accord avec nombre des analyses de M. Buisson, lui-même reste un bon exemple de ce syncrétisme pervers qui ravale Maurras au rang de penseur d’extrême droite.  

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    On sait que le mot « droite », dans son acception politique, trouve son origine dans l’Assemblée constituante de 1791. Se réclamer de la droite (ou de l’extrême droite), c’est donc s’inscrire dans un système partisan et se séparer d’une pensée maurrassienne plutôt anti–parlementaire (dans le sens actuel du mot) puisque prônant une monarchie royale absolument soustraite aux partis. Or, M. Buisson est bien sur cette ligne, selon laquelle il serait possible d’obtenir certaines « avancées » de l’une des factions portée au pouvoir, c’est-à-dire de composer avec le régime actuel, conçu comme une sorte d’alternance monarchique.

     

    Si cette « affaire » pouvait servir à rappeler ces quelques évidences, elle aurait au moins été utile à quelque chose.

     

  • Dans votre quotidien, cette semaine....

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg        Vous l'avez remarqué, et ce sera l'une des nouveautés de cette rentrée sur votre Blog préféré : Champsaur vient de rejoindre notre équipe rédactionnelle et a proposé ses premières analyses et réflexions. Pour la commodité de la consultation, nous avons réuni en un PDF, aisément consultable, son article La Syrie et la France.pdf . Il nous parlera, cette semaine, de L'Iran et l'atome et, aussi, de "L’affaire Richard Millet", traitée sur un mode mi-sérieux, mi-léger...

            Notre projet est, en effet, que plusieurs autres collaborations viennent encore enrichir notre quotidien. Cet élargissement de notre équipe rédactionnelle permettra une analyse plus ample et plus approfondie de tous les aspects de la situation politique et sociale, et renforcera notre propre projet : l'affirmation d'une politique nationale et royale. D'où une plus grande attractivité et, donc, de nouveaux progrès, pour nos idées, via notre quotidien sur le Net. C'est sa raison d'être.   

            L'actualité - qui prime... - a fait repousser notre XXXIIIème Grand Texte de Boutang, Qui sera le Prince ?, et le récit détaillé de notre rencontre - à sa demande - avec un journaliste du Dauphiné Libéré, lequel, suite à nos relations de la journée d'hommage à Maurras, a voulu parler à des royalistes, afin de se faire une idée par lui-même de ce que nous étions, de ce que nous proposions : il ne s'agit que d'un simple report...

            On continuera à Lire Jacques Bainvillevendredi. 

              Nous donnerons également le très beau texte de Jean-François Mattéi, Le Chemin de Paradis, illustré de trois des aquarelles peintes par Gernez pour ce livre de Contes de Maurras : il s'agit du texte intégral de l'intervention de Jean-François Mattéi lors de la journée d'hommage du 1er septembre dernier, rendu à Charles Maurras dans le jardin même de sa maison du Chemin de Paradis. Jean-François Mattéi nous a envoyé ce texte, comme il nous l'avait promis : nous l'en remercions.         

            On aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France" : de la mise à mort de Vercingétorix au lancement du satellite SPOT 3... En passant par Soljénitsyne qui prononce son discours aux Lucs-sur-Boulogne, qui constitue le premier de notre série Grands Textes.... et dans lequel il établit le lien entre les deux révolutions, la bolchévique et celle de 1789, rendant hommage aux Vendéens, premiers résistants du monde au Totalitarisme ( voir notre Album : Totalitarisme ou Résistance ? Vendée, "Guerres de Géants"... )    

            Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" (comme on dit dans le jargon) à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer...  

            Notre rubrique Activités France entière (parution quotidienne) commence à se remplir des diverses activités qui reprennent un peu partout : elle est à votre disposition pour annoncer et répercuter tout ce qui se fait chez vous, "sans nostalgie ni folklore", pour un royalisme intelligent. Lafauteraousseau se veut la maison commune de toutes les bonnes volontés : il vous suffit de nous informer, sitôt reçu, sitôt publié...  

            Bonne lecture, et bonne semaine sur votre quotidien ! 

  • La crise, l'Europe et le reste : écoutez Hervé JUVIN

          La note suivante traite de Zola vu par Jacques Bainville. Une note à paraître prochainement évoquera Maurras poète. L'un et l'autre, des sujets fort intéressants. Mais un commentaire récent, paru ici-même, nous apprend que Maurras lui-même s'était dit, dans des circonstances graves, "confus d'avoir à parler de Zola". La raison ? "Les préoccupations sérieuses abondent." L'on était, en effet, en 1911, près de dix ans, déjà, après la mort de Zola mais à seulement trois ans de la Grande Guerre.

          Les préoccupations sérieuses abondent, en effet, aujourd'hui encore : notamment la crise économique, celle de l'Europe et celle de l'Euro.

          Mercredi dernier, nous avons mis en ligne un entretien de l'économiste Daniel Cohen avec son quasi homonyme Patrick Cohen, sur France Inter. Cet entretien (du mardi 4 septembre) nous avait intéressés parce que Daniel Cohen - qui est aussi l'un des conseillers économiques de François Hollande, un peu comme Alain Minc ou Nicolas Baverez l'avaient été de Nicolas Sarkozy - y faisait certains constats de pur réalisme. Par exemple lorsqu'il déclare : "Après cinquante ans d'intégration économique européenne, on découvre qu'il n'y a aucune espèce de citoyenneté politique européenne". Ou encore : "l'économie, en elle-même, ne permet pas de dépasser les rivalités des uns et des autres; de créer une citoyenneté; à tout prendre, elle les défait". C'est ce qu'enseignait Maurras. Nous n'avons cessé, nous aussi, de répéter que "l'économie ne fait pas société". Ou encore, la critique que fait Daniel Cohen de la Commission Européenne et de l'opposition systématique de cette dernière à tout changement nécessaire de politique économique, pour des raisons de pur égoïsme de structure; simplement pour sauver "sa crédibilité propre".    

          Puis, suite à l'envoi d'un lecteur, nous avons mis en ligne une  note importante de Jacques Sapir : "La crise, ses causes, ses dilemmes, ses solutions". Pourtant Jacques Sapir vient de l'ultragauche, ou de la gauche, comme certains autres universitaires également très critiques à l'égard de la construction européenne sous sa forme actuelle, politique et économique, tels Emmanuel Todd. Certains considèreront donc ces économistes comme "très peu crédibles".

          Mais ceux que l'on a appelés les "eurosceptiques" se situent de part et d'autre de l'échiquier politique. Et sont d'ailleurs en relation. Du bord opposé, Hervé Juvin mène de pertinentes analyses auxquelles nous sommes aussi attentifs.

          Ecoutez donc la vidéo qui suit. Cette fois-ci, trouvera-t-on l'exposé clair et percutant ? En tous cas, nous oui.  

    Cette vidéo peut être regardée en plein écran


    Hervé Juvin : "Propos d'Europe" par realpolitiktv

     

  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à celle qui vient...

                Deux bonnes nouvelles pour cette semaine.

                La première concerne l'essentiel, les Idées, et concerne Jean-François Mattéi. Vous avez été nombreux à nous faire savoir que les extraits du Regard vide vous intéressaient. Après les quatre premiers extraits, assez courts (un peu moins le quatrième), nous débutons lundi une série d'extraits plus significatifs, et nous entrons donc dans une deuxième phase de notre projet, en quelque sorte. Il ne s'agira évidemment pas -nous l'avons dit- de la parution de l'ensemble du livre en feuilleton, mais plutôt de mettre à disposition des passages vraiment très beaux et très profonds, propres à élever et à nourrir la réflexion. La malle au trésor de lafautearousseau se remplit.....

                 Et vous avez noté la sortie du dernier Mattéi -qui ne sera pas son dernier, espérons-le...- que nous avons signalée mercredi.

                 La deuxième bonne nouvelle concerne la diffusion de lafautearousseau. Nous avons encore une fois dépassé nos trois records à la fin septembre : pages lues, visites et surtout visiteurs uniques. Nous disons surtout car il s'agit vraiment là du chiffre le plus intéressant. Or c'est lui qui progresse le plus, et le plus vite....

                 Merci de continuer à nous aider: en venant, bien sûr, consulter les notes; en envoyant celles-ci à des ami(e)s; en nous communiquant des listes d'adresses électroniques pour envoyer nos newsletters à toujours plus de monde; en postant des commentaires, qui attirent à leur tour les visites et, surtout, permettent une discussion positive et enrichissante....

                Merci à toutes et à tous !.....

    Voici ce que vous trouverez à partir de dimanche sur le blog (sauf modifications de dernière minute imposées par l'actualité...) 

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Sur Maurras.net, le livre de Kunter (en attendant la vidéo....)
    • Lundi : Découvrir Le Regard vide de Jean-François Mattéi: extrait n°5.
    • Mardi : Sur Maurras.net, la vidéo de Kunter (après le livre...)
    • Mercredi : Argent-Dieu, Argent-Roi: des propos d'évêque qui confirment l'analyse de Maurras dans L'Avenir de l'Intelligence...
    • Jeudi : La Mafia est installée aux portes de Paris ? Mais qui l'a installée ?....
    • Vendredi : Quand la pensée virevolte "à saut et à gambades"....
    • Samedi : Nouvelles du Blog....

     

    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche ( "tu parles au fauteuil, chéri...." )
    • Lundi: Le syndicat Alliance contre Mélissa Theuriau.
    • Mardi: Petit extrait de Gouguenheim sur les Nations...
    • Mercredi: C'est compromis en Afghanistan...
    • Jeudi: Paroles de Benoît XVI en Tchéquie....
    • Vendredi: Patrimoine: une table de Marly retrouvée...
    • Samedi: Réponse à Bruno (sur le Prince Jean...)

          Ephémérides :

    ·       Dimanche : Naissance de Louis X. Mort de Saint François d'Assise. Début des travaux du métro parisien. Renault présente la 4L. Création de la Sécurité sociale. Décès: Pierre-Paul Riquet, Bartholdi.

    ·    Lundi  : Bonaparte mitraille les royalistes sur les marches de l'église Saint Roch. Premier combat aérien. Mort de Roland Garros. Installation définitive des Globes de Coronelli à la BNF. Naissance: Louis Lumière.

    ·    Mardi : Naissance de Louis-Philippe. Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier reçoivent le prix Nobel de médecine.

    ·       Mercredi : Début de la Guerre de Cent ans. Louis XIV signe le décret ordonnant la construction du Canal du Midi. Citroën présente la 2CV.

    ·       Jeudi : François premier signe la charte de fondation du Havre. Consécration de la cathédrale d'Avignon. Abolition de la peine de mort. Naissance: Charles X. Décès: Mac Mahon.

    ·       Vendredi : Fondation de Lyon. Martyre de Saint Denis. Clément Ader réussit à voler.

    ·       Samedi : Naissance de Nicolas Largillière. Naissance d'Antoine Watteau. Mort de Coysevox. Naissance: Claude Simon, Yves Chauvin.

  • 6 Janvier 2012, sixième centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc : (I/II) Premier calendrier de festivités.....

       ( Autres manifestations sur : www.avecjeanne.fr / Toute l'Histoire sur http://www.stejeannedarc.net/ - Le Figaro Hors-Série Jeanne d'Arc : L'héroïne - la combattante, la sainte 114 pages, 7,90 euros, www.lefigaro.fr/hors-serie )

    On fêtera bien sûr Jeanne d'Arc dans toute la France, mais plus particulièrement à Donrémy (son village natal), Orléans (qu'elle délivra des Anglais) et Reims (où elle fit sacrer Charles VII :

    I : A Donrémy :  (renseignements : CDT des Vosges, 2 rue de la Basilique, 88.630 Donrémy-la-Pucelle - Tel : 03 29 06 27 77).

    * Exposition "Grandir au Moyen-Âge", sur l'enfance de Jeanne, de mai à décembre.

    *Colloque "Jeanne d'Arc, une Lorraine dans l'Histoire", les 24 et 26 mai (le 25 à Vaucouleurs).

    * Concerts les 22 mai, 22, 23 et 24 juin.

    * Spectacles vivants les 22 juillet et 19 août.

    * Projections en plein air de Cinéma historique les 7 et 28 juillet, et le 11 août.

    II : A Orléans : (renseignements : www.orleans.fr).

    * Cérémonie de remise de l'épée, le 6 janvier, en la cathédrale Sainte-Croix (symbolisant la continuité de l'Histoire à travers les jeunes filles qui incarnent Jeanne chaque année).

    * Exposition virtuelle autour de 600 portraits de Jeanne, en mai, à la Maison Jeanne d'Arc.

    * Fêtes Johanniques, début mai.

    * Ciné-jardins, tout l'été sur le thème de Jeanne et du Moyen-Âge.

    * Exposition, à la Collégiale Saint-Pierre-le-Puellier, en septembre.

    III : A Reims : (renseignements : www.reims.fr - Tel : 03 26 82 45 66).

    * Grandes Fêtes Johanniques, les 2 et 3 juin (spectacles, le soir, devant la cathédrale).

  • François Premier dans sa vérité : mission accomplie pour Stéphane Bern

            L'émission a collé au plus près à la personnalité et à l'histoire véritable de ce "Roi grand format". Des ombres, dans sa vie, il y en a eu : elles n'ont pas été cachées, mais, au contraire, montrées naturellement, comme partie intégrante de cette lumineuse trajectoire dont - l'émission l'a bien montré - la face brillante l'emporte, et de très loin, sur la face plus obscure.

            C'est cela, l'Histoire vraie, et l'honnêteté intellectuelle : sans tomber jamais dans l'hagiographie, Stéphane Bern a eclairé celles et ceux qui souhaitent découvrir leur Histoire et, en l'occurrence, ce roi fastueux, qui tient une grande place dans l'aventure France.

            On peut apprécier, ou non, telle ou telle position, ou, parfois, telle ou telle façon de faire de Stéphane Bern. Après une émission comme celle de ce soir, on ne peut cependant que constater, et l'en créditer, que sa présence sur les écrans depuis de nombreuses années a bien souvent abouti à ce qu'on nous permettra d'appeler, peut-être un peu familièrement - mais c'est mérité - : du bon boulot.....

  • Une date qui ”fait date” : 14 novembre 1974, avec son Louis XI, Paul Murray Kendall contribue à lancer les prémices du p

    Paul Murray Kendall.pdf 

    LOUIS XI KENDALL.jpg

     

     Fayard, 584 pages 29 euros

     

            L'histoire de Louis XI, c'est l'histoire d'un homme qui sut imposer aux autres ses décisions, qui dut garder sans cesse l'esprit en éveil, plier le temps à ses desseins, être deux fois plus habile et trois plus rapide que ses semblables, et cacher toujours son sens de la comédie derrière les gestes du conformisme. Adolescent sans ressources, il se rebelle contre le monde ; souverain tout puissant, il amène le monde à se rebeller contre lui. Sur sa vie, sur son caractère, nous disposons de nombreux témoignages.

            De la masse de documents que Paul Murray Kendall a passé plusieurs années à étudier ressort l'image d'un homme aux capacités exceptionnelles, doué d'une personnalité extraordinairement diverse et complexe. Ses ennemis l'appelèrent, non sans raisons, " l'universelle araigne ", et les ambassadeurs milanais, qui se jugeaient plus fins que tout ce qui venait de l'autre versant des Alpes, le considéraient comme " le plus subtil qui soit ". Pourtant, moins d'une génération après sa mort, on racontait qu'il s'abreuvait du sang des nouveaux-nés au cours de sa dernière maladie, qu'il était l'assassin de son frère, et qu'il se délectait à écouter les cris de ses victimes torturées.

           En abandonnant la légende pour retrouver la vie, on découvre les vraies dimensions de l'homme, son habileté à charmer, son insatiable curiosité, son goût de la loyauté. Tout cela, Paul Murray Kendall nous le révèle dans une biographie qui apporte une contribution essentielle à l'histoire du XVe siècle tout en demeurant un livre d'une lecture à la fois facile et passionnante.  

  • Au Cinéma : Maternité éternelle, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgArt et Essai :  Maternité éternelle, un film japonais (VOSTF) de 1955 réalisé par Kinuyo Tanaka, avec Yumeji Tsukioka (Fumiko)

    Maternité éternelle… Il semble que le titre original se traduise par Seins éternels… ce qui ne me paraît pas avoir davantage de signification pour nous raconter l’histoire d’une femme que le cancer d’un sein conduit à une mastectomie… apparemment l’histoire vraie d’une poétesse (Fumiko Nakajô), mère de deux enfants et divorcée, amoureuse du mari de sa meilleure amie… avant de coucher – ce qui est plus original - avec un journaliste dans son lit d’hôpital…
    Ce « vaudeville » dramatique est tiré à la fois des poèmes de l’héroïne et du livre dans lequel ledit journaliste, Akira Wakatsuki, raconte son histoire d’amour.

    Ce long-métrage, restauré, est sorti l’an dernier sur les écrans français et tire songuilhem de tarlé.jpg titre de gloire dans le fait que Kinuyo Tanaka serait la première cinéaste japonaise d’après-guerre, après avoir été une grande actrice issue du cinéma muet.

    Pour notre part, outre ces merveilleuses salutations japonaises, où chacun s’incline devant l’autre, nous avons noté le « machisme » du mari de Fumiko, et la soumission de cette dernière, accentuée par le fait qu’on nous montre ces femmes perpétuellement accroupies, au ras du sol.

    Bref, un film intéressant sur la société japonaise des années 50.

  • De la loi Pleven (1972) à la loi Avia, en passant par les lois Gayssot et Taubira : 50 ans de lois liberticides en Franc

    (Vu sur le blog de Marc Rousset : http://marcrousset.over-blog.com/ )

    Source : https://www.breizh-info.com/

    De la loi Pleven (1972) à la loi Avia votée en 2020, en passant par les lois Gayssot et Taubira : retour sur 50 ans de lois liberticides en France, restreignant chaque année qui passe un peu plus la liberté d’expression, sur pression à chaque fois de minorités entendant imposer une vérité officielle, des tabous et, surtout, voulant interdire tout débat réel et sérieux qu’il soit politique, philosophique, religieux,  scientifique, dans le pays.

    Des lois liberticides votées portées majoritairement par des députés de gauche ou de centre-droit, mais sur lesquelles jamais une majorité de droite n’est revenue malgré des gesticulations opportunistes au moment de voter ces lois. Pourtant, une loi s’abroge comme elle se vote…

    La liberté d’opinion, liberté fondamentale, était déjà biaisée en France depuis la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui énonce en son article 10 que « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses. Pourvu que [sa] manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ». Il suffisait dès lors d’établir un trouble à l’ordre public légalement, pour balayer toute liberté d’opinion… ce à quoi des députés se sont attachés depuis 50 ans…

    Rappelons tout d’abord que la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse contenait déjà plusieurs dispositions sanctionnant notamment les injures et les diffamations.

    1972 : René Pleven sabre la liberté d’expression en France

    Le , le garde des Sceaux René Pleven présente son projet de loi aux parlementaires. L’idée vient du député socialiste René Chazelle. René Pleven annonce fièrement : « Avec ce texte, la France sera, à ma connaissance, le premier pays du monde à avoir une définition aussi extensive de la discrimination dans ses lois pénales ». La loi est rapidement votée à l’unanimité des députés.

    Le délit de « provocation publique » à la haine raciale institué par l’article 1er de la loi de 1972 est passible d’au plus un an d’emprisonnement et/ou 45 000 euros d’amende. Il a été inséré à l’article 24 alinéa 5 de la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881.

    La provocation publique à la haine raciale est définie comme visant certaines personnes ou groupes de personnes « à raison de leur origine ou leur appartenance ou non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ». Le même article de loi réprime par ailleurs, et de la même façon, ceux qui « auront provoqué à la discrimination, […] ou à la violence ». La provocation peut être indirecte et, élément nouveau, ne nécessite pas d’être effectivement suivie d’effet pour être punissable.

    Autre innovation essentielle, les associations constituées depuis au moins cinq ans et luttant contre les discriminations ont le droit de porter plainte et de se constituer partie civile ; « toute association légalement constituée s’autoproclamant représentative de tel ou tel intérêt ou de telle ou telle communauté » y est autorisée et ceci même en l’absence de plainte individuelle préalable. Dès avril 1973, la LICRA, représentée par les avocats de gauche Robert Badinter et Gérard Rosenthal, obtiendra la première condamnation en la matière. Le juteux business de l’antiracisme pouvait débuter…

    Par ailleurs est créée la contravention de provocation « non publique » à la haine raciale, définie par le premier alinéa de l’article R. 625-7 du Code pénal, passible d’une amende au plus de 1 500 euros, qui peut être portée à 3 000 euros en cas de récidive (contravention de 5e classe).

    Selon Éric Zemmour, qui a été condamné à plusieurs reprises à la suite de plaintes reposant sur cette loi, c’est une régression juridique. La nouvelle loi condamne les intentions et non plus les faits. Elle transgresse le principe général du droit selon lequel « la loi pénale est d’interprétation strictement restrictive ». La référence à la nation étend également l’application de la loi du racisme à la xénophobie. Ce glissement introduit un principe de non-discrimination entre Français et étrangers et interdit toute préférence nationale en matière d’emploi, de logements, d’aides…

    1990 : Le communiste Jean-Claude Gayssot impose l’histoire officielle

    La loi no 90-615 du  tendant à réprimer tout acte raciste, antisémite ou xénophobe, dite loi Gayssot est la première des lois mémorielles françaises imposant une histoire officielle sous peine de poursuites devant les tribunaux à l’imitation des régimes totalitaires.

    Elle réprime la contestation de l’existence des crimes contre l’humanité qui furent définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg. La plupart des débats portant sur cette loi, lors de son adoption et ultérieurement, mettent en avant une possible atteinte à la liberté d’expression et à la liberté de recherche historique en général.

    L’article premier de cette loi prolonge la loi Pleven et énonce que  toute discrimination fondée sur l’appartenance ou la non-appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion est interdite , la France ayant ratifié la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale de l’ONU de 1965.

    Cette loi Gayssot innove par son article 9, qui qualifie de délit la contestation de l’existence des crimes contre l’humanité, tels que définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg, qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de ce statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes. Cet article 9 introduit en effet dans la loi de 1881 sur la liberté de la presse un article 24 bis dont voici le premier alinéa :

    « Seront punis des peines prévues par le sixième alinéa de l’article 24 ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du  et qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale. »

    L’article 6 (c) de ce statut définit les crimes contre l’Humanité :  l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou persécutions, qu’ils aient constitué ou non une violation du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime entrant dans la compétence du Tribunal, ou en liaison avec ce crime.

    L’article 24 bis stipule que les auteurs d’actes de discrimination sur l’origine ethnique, la religion ou la race d’un tiers peuvent encourir une peine d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 45 000 €. Il punit d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ceux qui auront contesté l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international de Nuremberg.

    Parmi les hommes politiques opposés à l’époque à cette loi, on peut citer Dominique Perben, Pascal Clément, François Fillon, Gilles de Robien, Jean-Louis Debré, Pierre Mazeaud, Jacques Chirac, Jean Foyer, Jacques Toubon, Alain Peyrefitte et Simone Veil. Jamais, alors qu’ils sont revenus au pouvoir dans la foulée, ils ne sont revenus sur cette loi.

    2001 : Christiane Taubira rajoute l’esclavage à la liste des sujets interdits

    La loi sur la liberté de la presse va prendre encore une claque en 2001, avec la députée guyanaise Christiane Taubira, qui portera quelques années plus tard celle sur le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels. Elle entend imposer cette fois-ci une histoire officielle et pénalement condamnable en cas de contestation à propos de l’esclavage.

    La loi du  tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité dite loi Taubira reconnaît ainsi comme crime contre l’humanité des traites et des esclavages pratiqués à partir du XVe siècle sur les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes. La loi est adoptée par le Parlement le  et promulguée le .

    Chaque article de la loi légifère sur un objet :

    • Article 1 : la reconnaissance des traites et des esclavages comme crime contre l’humanité.

    • Article 2 : l’insertion de ces faits historiques dans les programmes scolaires et le développement des recherches scientifiques s’y rapportant. L’article ne donne pas de directive sur l’orientation du traitement de ce fait historique.

    • Article 3 : un projet de requête en reconnaissance de ce crime contre l’humanité auprès du Conseil de l’Europe, des organisations internationales et de l’Organisation des Nations unies.

    • Article 4 : modifie la loi no 83-550 du  relative à la commémoration de l’abolition de l’esclavage. Instaure un comité composé de « personnalités qualifiées » et de « représentants d’associations défendant la mémoire des esclaves ». Ce dernier point peut être lu comme une restriction aux associations qui ont explicitement mis dans l’objet de leurs statuts une obligation de « défense de la mémoire des esclaves ». Ce qui impose de connaître très précisément l’objet « mémoire des esclaves ». Or cet objet est lui-même désigné comme sujet de recherches à l’article 2.

    • Article 5 : modifie la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, chapitre V, Des poursuites et de la répression.

    Dans la foulée, pour rajouter cette fois-ci une histoire officielle au sujet du génocide arménien, le 1er juillet 2016, l’Assemblée nationale adopte en première lecture un amendement au projet de loi égalité et citoyenneté sanctionnant d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende la négation ou la banalisation d’un crime contre l’humanité. Le texte paraît au Journal officiel le 28 janvier 2017, et ces dispositions sont intégrées à l’article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Bien que la France ait reconnu le génocide des Arméniens par la loi du 29 janvier 2001, en effet la négation du génocide n’était pas punissable en tant que telle, mais certains fossoyeurs de la liberté d’expression en ont décidé autrement.

    2020 : Laetitia Avia, mandatée pour traquer « la haine » sur Internet

    En ce mois de mai 2020, « la boucle » vient d’être bouclée, avec cette-fois ci la loi dite « contre la haine » sur Internet. La notion de haine étant tellement large qu’on pourra y inclure juridiquement tout et n’importe quoi. Cette loi est portée par Laetitia Avia et le CRIF, loi encore une fois contestée à droite, mais dont à nouveau rien n’indique qu’en cas d’accession au pouvoir elle sera abrogée.

    En 50 ans, les députés français auront donc interdit, sous peine de sanctions pénales, que l’on parle sans langue de bois ni tabous des conséquences de l’immigration ou que l’on puisse mettre en place des lois en faveur des citoyens Français d’abord. Tout en interdisant les statistiques ethniques. Les députés français ont imposé aux historiens et à l’Éducation nationale une histoire et une pensée officielle. Avec l’émergence d’Internet, ils viennent d’acter une loi qui permettra à des employés d’entreprises étrangères de se substituer à des juges nationaux pour décider ce qui est « de la haine sur Internet » et ce qui ne l’est pas.

    50 ans de restriction de la liberté d’expression donc, sous la pression constante de lobbys et de groupes communautaires qui, bien que minoritaires, ont réussi à mettre en place ce qui s’apparente à une tyrannie des minorités, au détriment de la démocratie, au détriment de la majorité silencieuse, car contrainte légalement au silence.

    En 2020 en France, nous avons le droit de parler et de débattre de tout. Sauf de tout ce qui est interdit… Vaste programme…

    YV

    Crédit photo : DR
    [cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine – V

  • Éphéméride du 15 Décembre

    1943 : Mort de Folco de Baroncelli (ici, coucher de soleil sur une Croix gardianne, emblème de la Camargue)

     

     

     

    1613 : Naissance de La Rochefoucauld

     

    Auteur des Sentences et Maximes morales, La Bruyère lui décerne ce bel éloge :

    "(La Rochefoucauld)...est la production d'un esprit instruit par le commerce du monde, et dont la délicatesse était égale à la pénétration...; observant que l'amour-propre est dans l'homme la cause de tous ses faibles, l'attaque sans relâche quelque part où il le trouve; et cette unique pensée, comme multipliée en mille autres, a toujours, par le choix des mots et par la variété de l'expression, la grâce de la nouveauté." (Discours sur Théophraste) 

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    • "Il faut une plus grande force de caractère pour supporter la bonne fortune que la mauvaise".

    • "Les grandes âmes ne sont pas celles qui ont moins de passion ou plus de vertu que les âmes communes, mais  celles seulement qui ont de plus grands desseins".

    • "Celui qui sort de votre entretien content de lui l'est de vous parfaitement".

    • "Lorsque notre haine est trop vive, elle nous met au dessous de ceux que nous haïssons."
     
    • "Les biens et les maux qui nous arrivent ne nous touchent pas selon leur grandeur, mais selon notre sensibilité."
     
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    Le château de La Rochefoucauld, Charentes
     
     
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     1667 : Naissance de Michel Richard Delalande 

     

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    http://www.musicologie.org/Biographies/delalande_michel_richard.html 

     

    Écouter : Delalande Air des trompettes 

     

    Delalande est aussi l'auteur du magnifique Te Deum, joué devant Louis XIV le 28 août 1706, à l'occasion de l'inauguration de l'Hôtel des Invalides (voir l'Éphéméride du 28 août) :

     

      

     

     

     

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    1816 : Mort de Louis-Marie Turreau de Garambouville

     

    Bourreau de la Vendée, il est l'organisateur des Colonnes Infernales.

    Responsable direct de 200.000 victimes, il a ce privilège rare d'avoir son nom gravé sur l'un des piliers de l'Arc de Triomphe de Paris, en compagnie de celui d'Amey, autre bourreau sadique des populations civiles de la Vendée, et de Lazare Carnot, celui qui, depuis Paris, a planifié le génocide.

     

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    Bourreau de la Vendée, Turreau ne fut cependant que l'exécuteur - certes, consentant et zélé ! - des basses oeuvres, décidées en haut lieu par la Convention, aux ordres de Robespierre : le véritable organisateur du Génocide vendéen, oeuvre collective de la Convention, fut Lazare Carnot (voir l'Éphéméride du 13 mai, et/ou télécharger notre fichier Lazare Carnot : aux sources du Génocide vendéen...)
     
     
     
     
     
     
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    1832 : Naissance de Gustave Eiffel

     

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    • http://www.gustaveeiffel.com/

     

     • http://www.tour-eiffel.fr/documentation/dossiers/page/gustave_eiffel.html

     

     

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    1852 : Naissance d'Henri Becquerel

     

    Il reçut le  Prix Nobel de physique 1903, avec Pierre et Marie Curie.

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    1898 : Fondation de l'École française d'Extrême-Orient
     

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    http://www.efeo.fr/

     

    L'École française d'Extrême-Orient (EFEO), spécialisé dans l'étude des civilisations de l'Asie, a été fondé en 1898. Son siège est à Paris, à la "Maison de l’Asie" (22, Avenue du Président Wilson, XVIème arrdt, ci dessus), et son réseau de 18 implantations embrasse 12 pays, de l'Inde au Japon :

              • Pondichéry et Pune (Inde);
              • Rangoun (Birmanie);
              • Chiang Mai et Bangkok (Thaïlande);
              • Kuala Lumpur (Malaisie);
              • Djakarta (Indonésie);
              • Phnom Penh et Siem Reap (Cambodge);
              • Vientiane (Laos);
              • Hanoï et Saïgon (Viêt Nam);
              • Hong Kong et Pékin (Chine);
              • Taipei (Taïwan);
              • Séoul (Corée du Sud);
              • Kyoto et Tokyo (Japon).
     
     
    L'EFEO à Pondichéry 
     

    École française d'Athènes, École française de Rome, Institut français d'archéologie orientale du Caire, École française d'Extrême-Orient et Casa de Velásquez à Madrid : dans les aires géographiques et les domaines scientifiques de leurs compétences, les cinq écoles françaises à l'étranger ont pour mission de développer la recherche fondamentale sur le terrain et la formation à la recherche.

    Fondées entre 1846 et 1928, ces cinq Écoles relèvent du ministère chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche et sont placées sous l'autorité scientifique de plusieurs Académies de l'Institut. Établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel, ce sont des lieux d'échanges entre les chercheurs français et étrangers, contribuant au rayonnement de la science française.

     

    EFEO.png

     

    * Quelques mots de présentation de Jean-Pierre Drège (ancien directeur de l'École française d'Extrême-Orient) :

  • Gens de France communique...

    Reçu de Gens de France :

     

    Allant dans le  sens de l’action sociale qu’il nous a annoncée, le prince Jean a emmené tout un groupe de jeunes de la banlieue nord-est de Paris, issus de la « diversité », à la basilique Saint-Denis. Il leur a expliqué le rôle joué par ce sanctuaire dans l’histoire de France, et qui étaient ces rois  dont ils découvraient les gisants. En un mot, il leur a parlé de la France.

    Ces élèves de terminale, sélectionnés pour leurs bons résultats scolaires, comptent faire des études supérieures. Une occasion leur aura été donnée d’entendre un prince de France leur parler de l’œuvre accomplie par sa Famille.

    Cette initiative du Prince va être suivie d’autres. La première sera avec des jeunes d’un quartier nord de Paris, qui pensent déjà à leurs vacances d’été…

     

    Pour lire le compte-rendu :  Gens de France 

    Image

     

    PS : en complément utile à ce déplacement, les jeunes invités du Prince pourront consulter  notre Album :

          La Basilique de Saint Denis, nécropole royale....

  • Le Président aux obsèques...

              Nicolas Sarkozy a interrompu ses vacances pour assister aux obsèques du Cardinal-Archevêque de Paris (le Premier Ministre et le Ministre de l'Intérieur l'accompagnaient). Ce geste n'est pas anodin, et nous le saluons pour ce qu'il est: s'il s'agit certainement de souligner par sa présence l'importance de la personne et de l'action de Jean-Marie Lustiger (qui le méritait), le Président manifeste aussi, de fait, la reconnaissance par le pouvoir politique de la place de l'Église Catholique, de son rôle et de son influence en France.

              C'est simple, mais c'est aussi beaucoup; en fait, ce qui est curieux, c'est que l'on doive presque s'en étonner, s'en réjouir (tellement la république nous avait habitué à son sectarisme, haineux au pire, méprisant/dédaigneux au mieux....) alors qu'il ne s'agit somme toute que de quelque chose de très normal, étant donné la place et l'importance fondamentale et essentielle -au sens fort du terme- que tiennent christianisme et catholicisme dans notre Histoire, notre Héritage, notre "inconscient collectif"...

  • Idées & Culture • Faut-il renoncer aux fondamentaux ?

     

    Par Henri

    C'est un plaisir que de mettre en lumière les commentaires reçus qui honorent notre blog et complètent son travail. Tel est le cas de celui mis en ligne par Henri, hier sur Lafautearousseau. Il répondait à une question que nous posions en fin de discussion d'un intéressant article sur la gauche et la diversité, repris ici [Cf. lien ci-dessous]. On ne peut qu'aimer sa réponse.  LFAR.

     

    3789950240.jpgFaut-il renoncer aux fondamentaux, demande Lafautearousseau. Non, bien sûr !

    Oui LFAR a mis le doigt sur la faiblesse originaire de la gauche, qui réfléchit encore : derrière ce contrat social fantasmé qui vitrifie ou tyrannise la société, il y a chez beaucoup une nostalgie qui remonte de notre vraie nature, pour une vraie relation concrète à l’autre, fondatrice, et non destructrice, une nostalgie pour tout ce qui dans notre histoire a permis de tisser le lien social , de perdurer en donnant pas à pas du prix à nos humbles actions.

    Oui, il est salutaire de percer la croute ou d’arracher le masque, qui nous étouffe.

    N’est ce pas déjà une prière , qui jaillit chez François Villon dans sa célèbre « Ballade de pendus ».

    « Frères humains, qui après nous vivez,
    N'ayez les cœurs contre nous endurcis,
    Car, si pitié de nous pauvres avez,
    Dieu en aura plus tôt de vous mercis. »

    Avec ce culte idolâtre et finalement carnassier de la diversité, n’avons nos pas endurcis nos cœurs contre nous-mêmes, contre nos frères, étouffé la piété et la pitié ? 

    On ne peut pas être de gauche et multiculturaliste : Le culte de la diversité ruine le modèle social

  • Cinéma • L'Empereur de Paris

     Par Guilhem de Tarlé 

    A l’affiche : L’Empereur de Paris, un film français de Jean-François Richet, avec Vincent Cassel (Vidocq),  Fabrice Luchini (Fouché), Freya Mavor (Annette).

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    L’Empereur de Paris, en tout cas, ce n’est pas le Roi des films.

    Dommage, on aurait pu avoir un joli spectacle, intéressant, « de cape et d’épée » dans l’Empire de Napoléon (« Pas Napoléon Barbichette, je veux dire le vrai Napoléon », comme le disait Panisse) alors que l’on assiste à un « western » parisien… en pire.

    Sous prétexte que la plus grande partie de l’action se passe dans les bas-fonds, éclairés par des chandelles, on ne voit rien… et, trop souvent, on n’entend pas !

    maxresdefault.jpgL’histoire de Vidocq est bâclée, et le scénario n’est même pas instructif !

    Certes on ne s’ennuie pas… - et j’avoue que mon épouse est moins sévère que moi – mais, ainsi que le disaient mes professeurs : « peut mieux faire ! ».   

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • Revue d'Actu ce Jeudi 21 Mars 2024...

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    Le CENTRE LESDIGUIERES, associé au Cercle Dauphinois de Documentation et de Communication Culturelle avec Jean-Christophe Lévêque, professeur d'économie et Henri Augier, vous invite à une Revue d'Actu ce Jeudi 21 Mars 2024 à 19h Salle des Vignes, avenue Maréchal Randon, 3bis, avant la station essence Esso, station de tramway La Tronche Hôpital.


    La France est au bord de la ruine, son niveau d'endettement bat tous les records historiques de la Vème République. Sa situation économique est de ce fait gravement atteinte, privée des moyens de recouvrer une liberté d'action indispensable à son redressement.
    Le Président et son gouvernement sans majorité parlementaire et sans volonté ni perspective , accumulent les fautes politiques tant à l'intérieur qu'en politique étrangère. Le chaos de ce second mandat s'inscrit dans la déconfiture du Pays légal aux abois face aux colères du Pays réel.
    Il n'y a peu de choses à attendre des élections européennes du mois de juin, ni d'un changement de majorité, la droite renonçant à toutes ses convictions pour accéder au pouvoir en 2027, et abdiquant de son ambition de sortir la France de ce bourbier civilisationnel.
    Nous débattrons ensemble des quelques raisons d'espérer et des moyens à se donner pour tenter de saisir les opportunités qui ne manqueront pas de se présenter, ainsi que l'étude de l'histoire nous l'a appris.
    Horaire : 19h à 21h30


    Participation aux frais : 10€, 5 € pour les adhérents.
    courriel: centrelesdiguieres@gmail.com
    Merci de nous informer de votre participation par retour de courriel