UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    "LA" claque pour le CRIF et le grand rabbin...

    Sondage choc : 79 % des juifs de France voteront Éric Zemmour au premier tour des présidentielles…

    Et 92 % des juifs de France désapprouvent le CRIF et le grand Rabbin dans leur consigne de vote contre Éric Zemmour (85 % d'entre eux ne se sentent pas représentés par le CRIF)...

    europe-israel.org/2022/02/sondag 

    1A.jpg

     

    lfar espace.jpg

     

    1. La France Rurale - Le Mouvement de la Ruralité dénonce l'arnaque escrolo, à partir d'un exemple : le prétendu lait d'amande... :

    "Le lait d'amandes, qui n'est d'ailleurs pas du lait, très prisé par les animalistes, antispeciste et autres extrémistes défenseurs de nature et environnement est une aberration totale par ses besoins en eau... Quand l'idéologie écolo détruit la nature !"

    1A.jpg

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/agriculture-ce-cache-derriere-lait-amande-97182/

     

    La France Rurale - Le Mouvement cde la Ruralité

    1A.jpg

     

    2. Bravo, Dimitri !

    1A.jpg

    Goldnadel et Zemmour ont raison : pour enlever à l'extrême-gauche révolutionnaire les médias du Sévice public dont ils se sont emparés en 45 (avec tant d'autres pans entiers de la société, dont l'École...) il faut privatiser, si l'État se révèle incapable de récupérer ce qu'il s'est laissé arracher, dans des circonstances exceptionnelles...

     

    3. 33 secondes de l'émission Face à Baba, qui faisait se rencontrer Éric Revel et Éric Zemmour. Éric Revel conclut, fort honnêtement :

    "...Le programme économique d'Éric Zemmour répond aux questions de pouvoir d'achat des Français..."

    https://twitter.com/ZemmourTV/status/1504244604270518272?s=20&t=vXm6-KqBEfG--VOlI4I9NA

    1A.jpg

     

    4. L'Allemagne, colosse aux pieds d'argile ? Comment les Allemands se sont piégés eux-mêmes en dénucléarisant et en devenant dépendants du gaz russe, par Bernard Jomard (dans Forbes) :

    https://www.forbes.fr/politique/comment-les-allemands-se-sont-pieges-eux-memes-en-denuclearisant-et-en-devenant-dependants-du-gaz-russe/

    1A.jpg

     

    5. Stanislas Rigault a parlé  du "Mozart" d'un peu tout, qu'on essaye de nous "vendre" lorsqu'on parle de Macron. Un Mozart qui se révèle, en fait, être simplement le pilote (?) du "bateau ivre" qu'est son quinquennat, le pire de la Vème République... Et, comme on le dit dans Kaamelkot : "C'est pas faux !...

    Stanislas Rigault
    "On disait que Macron était le Mozart des finances, on a eu les gilets jaunes, on disait que Macron était devenu le Mozart de la santé, on a eu une gestion catastrophique. Aujourd’hui on nous dit que Macron est le Mozart des relations internationales on voit le résultat..."
     
    En somme, Stanislas parle comme Maurras : "notre maîtresse, en politique, c'est l'expérience..."
     
    Il a raison (Maurras aussi !!!!!)

    (extrait vidéo 1'36)

    https://twitter.com/stanislasrig/status/1504145667282907149?s=20&t=vXm6-KqBEfG--VOlI4I9NA

    1A.jpg

     

    6. En Corse, le "jeu" (?) imprudent et dangereux d'une bande de pieds nickelés aux abois, inconscients, jouant les apprentis sorciers... Qu'est-ce que c'est que cette proposition d' "autonomie" baroque et saugrenue, balancée tout d'un coup, "comme ça", à trois semaines de la Présidentielle, pour répondre à une sorte de guérilla urbaine, et à l'occasion de manifestations qui, quoi qu'en disent les participants, comportent une large part de soutien au lâche assassinat d'un préfet ? C'est un message désastreux et une forme d'abandon de l'autorité de l'État. En face, de jeunes Corses - inconscients eux aussi - prétendent affirmer leur fierté et la défense de leur identité, mais ils oublient un peu vite que, comme Samuel Paty, le préfet Érignac fut froidement et lâchement assassiné : par une bande dont fait partie le terroriste Colonna. Cette bande l'abattit de 3 balles : une dans la nuque à bout portant, les deux autres dans la tête pour l'achever alors qu'il gisait sur le sol. Si défendre la Corse c'est défendre un assassin de ce tonneau, alors,

    merci, mais, non merci !...

    L'entretien de Benjamin Morel avec Étienne Campion, dans Marianne : "Avec l'autonomie de la Corse, Macron nous mène à la dislocation du pays par ses périphéries..."

    https://www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/benjamin-morel-avec-lautonomie-de-la-corse-macron-nous-mene-a-la-dislocation-du-pays-par-ses-peripheries

    1A.jpg

    Aimer, servir, défendre la Corse (et toutes les provinces françaises), oui, bien sûr, dans une Royauté des Libertés, l'Autorité étant "en haut" et les libertés "en bas". Mais cela n'a rien à voir avec un culte clanique de la violence criminelle et maffieuse : la Corse mérite mille fois mieux que "ça" !

     

    7. Dans la série "il vaut mieux entendre "ça" que d'être sourd", voici la variante "il vaut mieux lire "ça" que d'être aveugle !!!!! :

    1A.jpg

    C'est bien Audiard qui a raison :

    LES CONS, ÇA OSE TOUT,

    C'EST MÊME À ÇA QU'ON LES RECONNAÎT !

     

     

    À DEMAIN !

    LFAR FLEURS.jpg

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Le coup d'oeil d'Eugénie Bastié, sur Europe 1 :

    "...C'est peut-être l'occident tout entier qui est en train de sombrer dans une forme d'idiocratie...

    ...Dans la guerre des cerveaux qui sera déterminante au XXIème siècle à l’ère de l’intelligence artificielle, l’Occident est mal parti. Pendant que la Chine limite les jeux vidéo et le temps d’écran de ses enfants, nous les livrons à Tik-Tok et à la crétinisation par le loisir. Pendant que les asiatiques écrasent le classement PISA nous fermons les prépas. La jeunesse occidentale cumule un ultra individualisme, une addiction aux écrans, et un refus de l’effort qui nous mène tout droit à l’idiocratie. Mais nos ministres auront beau rétablir l’autorité à l’école et mettre les meilleurs programmes éducatifs possibles, si ce qui est appris le jour est désappris la nuit, cela revient à labourer la mer. C’est dans les familles et dans la culture tout entière que doit s’opérer un changement de mentalité, un retour à l’attention, au goût du travail et de l’effort. En matière d’éducation aussi, et j’allais dire surtout, l’Etat ne peut pas tout..."
     
    (extrait vidéo 2'57)
     

    1AZZZ.jpg

    1. (Dans Le Figaro) Accusées d’être coûteuses et élitistes, plusieurs classes préparatoires seront fermées à Paris à la rentrée prochaine...

    Image

     

    2. Une folie, dénoncée dans La Tribune (article de Juliette Raynal, extrait) : Électricité : 100 milliards d’euros, la facture colossale pour raccorder la France...

    "Le patron du gestionnaire du réseau de transport d'électricité a indiqué, lors du Forum zéro carbone organisé par La Tribune, que les investissements dédiés au développement du réseau de transport pourraient avoisiner les 100 milliards d'euros d'ici à 2040-2045. Des investissements du même ordre de grandeur sont attendus pour le réseau de distribution, géré par Enedis, a-t-il précisé.
    RTE, le gestionnaire du réseau de transports d'électricité, présentera à la fin du printemps, son programme d'investissements à l'horizon 2040, à travers son nouveau schéma décennal de développement du réseau (SDDR). « Ces investissements seront considérables, nous le savons déjà » avait lancé Xavier Piechaczyk, le patron de RTE, devant les sénateurs à la fin du mois d'octobre. Interrogé ce jeudi 7 décembre à l'occasion du Forum Zéro Carbone, organisé par La Tribune, France Urbaine et la ville de Paris, à l'Hôtel de ville de Paris, sur un possible montant d'investissements proche de 100 milliards d'euros, le dirigeant a confirmé qu'il s'agissait du bon « ordre de grandeur »...
    Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE, au Forum zéro carbone, organisé par La Tribune à l'Hôtel de ville de Paris, le jeudi 7 décembre.
    Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE, au Forum zéro carbone, organisé par La Tribune à l'Hôtel de ville de Paris, le jeudi 7 décembre. (Crédits : La Tribune)

     

    2 BIS. Le commentaire de Fabien Bouglé (qui a proposé cet article, sur tweeter) :

    4. Le ver est dans le fruit... (Dans Boulevard Voltaire, l'article de  Sarah-Louise Guille) Marseille : Deux agents de la préfecture facilitaient les demandes d’asile. L’administration française emploie en son sein des agents qui courent à sa perte et à la perte de la France...

    https://www.bvoltaire.fr/marseille-deux-agents-de-la-prefecture-facilitaient-les-demandes-dasile/?feed_id=33675&_unique_id=657205cd7a2c6

     

    5. On connaît la position de lafautearousseau sur le droit d'asile : nous demandons sa suspension temporaire, le temps que les choses soient remises en ordre et que ce droit redevienne ce qu'il doit être, et seulement ce qu'il doit être. Aujourd'hui, c'est Hubert Védrine qui exprime cette idée simple (dans Le Club du Figaro) :

    "...Il faut ramener le droit d’asile qui est détourné à 90% aujourd’hui à la protection réelle des gens en danger. Dire qu’on peut régler ça au niveau européen ce n’est pas vrai non plus. C’est un problème de courage politique dans chaque pays additionné..."

    (extrait vidéo 2'05)

    https://x.com/LeFigaroTV/status/1732886451585437758?s=20

    1A.png

     

    6. Maurras disait de l'Église catholique qu'elle était la seule Internationale qui tienne... Pascal Praud, dont on ne sait pas s'il a lu Maurras, se retrouve en tout cas sur la même ligne, lorsqu'il déclare, dans L'heure des pros :

    "...La seule chose qui va tenir dans ce pays où tout s’effondre, ce sera peut-être l’église de Rome..."

    (extrait vidéo 1'15)

    https://x.com/CNEWS/status/1732855741130661947?s=20

     

    7. Quand l'UE veut imposer l'immigration... Excellent Bock-Côté, chez Christine Kelly :

    (extrait vidéo 13'31)

    https://x.com/GaucheMafia/status/1732892742525636896?s=20

    CNEWS on X: "«Quand l'UE veut imposer... l'immigration» : l'édito de  Mathieu Bock-Côté dans #Facealinfo https://t.co/qincQnNyth" / X

     

     

     

    À DEMAIN !

    1AZZ.jpg

  • Éphéméride du 6 février

     6 février 1934, Place de la Concorde...

     

     

     

    1711 : Succès complet de l'expédition de Rio de Janeiro menée par Dugay-Trouin 

     

    De François Bluche, Louis XIV (Fayard), pages 825 à 827 : 

    6 fevrier,louis xvi,insurgents,independance americaine,franklin,vergennes,turgot,bainville,la fayette,rousseau,rochambeau,camelots du roi,6 fevrier 1934"...À plus large échelle s'inscrit à l'actif des marins français la fameuse expédition de Rio de Janeiro (1711). Elle a affirmé la gloire de Dugay-Trouin, instigateur et exécutant d'un plan hardi, mais eût été impossible sans l'accord essentiel du Roi, le soutien chaleureux du comte de Toulouse, amiral de France, voire la bougonne mais indispensable collaboration du ministre Pontchartrain.

    Le prétexte de l'expédition est vite trouvé : l'assassinat par les portugais à Rio du capitaine de frégate Jean-François Duclerc. Le motif a été longuement mûri par l'armateur malouin depuis 1706 : faute de pouvoir intercepter en plein océan la flotte annuelle qui apporte à Lisbonne les métaux précieux du Brésil - le Brésil est colonie lusitanienne, mais depuis le traité de Methuen de 1703, le Portugal lui-même ressemble à une colonie britannique -, Dugay souhaite atteindre la précieuse flotte à son point de départ, à Rio.

    Il s'agit de renouveler l'exploit réalisé en 1697 par Pointis et Ducasse contre Carthagène des Indes... (voir l'Éphéméride du 6 mai au sujet de Pointis, et l'Éphéméride du 1er juin, au sujet de Ducasse).  

     

    http://www.herodote.net/21_septembre_1711-evenement-17110921.php

    ...Le Malouin, même appuyé par ses compatriotes, ne peut monter seul si vaste opération. Il doit envisager un de ces armements mixtes dont l'origine remonte à 1674, et qui, selon traité signé par les deux parties, met au service des "armateurs" entreprenants les vaisseaux du Roi, dûment carénés, approvisionnés et gréés, avec états-majors, équipages, artillerie, armes et munitions, aux frais et risques de Sa Majesté. Celle-ci, depuis 1694, ne se réserve que le cinquième de la valeur des prises. En 1709, elle a même renoncé à sa part. Parmi les actionnaires de la société d'armement figurent bientôt non seulement des négociants de Saint-Malo, Danycan ou Lalande-Magnon, mais aussi monseigneur le comte de Toulouse. Ce prince va aplanir les difficultés entre Dugay-Trouin et Jérôme de Pontchartrain

    6 fevrier,louis xvi,insurgents,independance americaine,franklin,vergennes,turgot,bainville,la fayette,rousseau,rochambeau,camelots du roi,6 fevrier 1934

    La flotte de Dugay-Trouin, peinture de F. Perrot

     

    Vu la misère des temps, le relatif délabrement des arsenaux,  les préparatifs ne sont pas excessivement longs. Le projet d'armement date du 30 décembre 1710 (quelques jours après Villaviciosa); dès le 19 mars 1711, Louis XIV et son secrétaire d'État de la marine apposent leur signature sur le traité : Conditions accordées par le Roi au sieur Dugay-Trouin, capitaine de vaisseau et à ses armateurs pour un armement des vaisseaux de Sa Majesté en course. Ces conditions sont libérales. Le Roi investit une forte somme, fournit équipages, officiers et navires : 6.000 marins, 500 soldats, sept vaisseaux, quatre frégates, une corvette, deux galiotes à bombes, une flûte, renonce à toute part des prises, impose seulement à l'escadre un commissaire de son choix (pour surveiller ces Malouins excités par l'appât du gain). 

    6 fevrier,louis xvi,insurgents,independance americaine,franklin,vergennes,turgot,bainville,la fayette,rousseau,rochambeau,camelots du roi,6 fevrier 1934Le 9 juin 1711, la petite flotte de Dugay-Trouin quitte La Rochelle. Le 12 septembre, elle se présente devant Rio. Les Anglais n'ont pu l'intercepter à l'aller; ils ne le pourront pas davantage lors du voyage de retour, commencé le 13 novembre, achevé à Brest le 6 février suivant. Les Français détruisent quatre vaisseaux de ligne, deux frégates, soixante navires marchands. Ils ne perdent au retour que deux vaisseaux drossés par la tempête. Ils rapportent à Brest plus de mille et trois cent kilogrammes d'or, sans compter les 1.600.000 livres de la cargaison de deux navires revenus bien plus tard après un immense détour par "la mer du Sud".

    Pontchartrain (ci dessus) chipotera à propos de détails, comme avait fait son père avec Pointis après l'expédition de Carthagène (il est vrai que l'avarice administrative n'est point vice, mais respect des deniers de la collectivité nationale), ce qui ne l'empêche pas de féliciter Dugay-Trouin : "Je me réjouis pour vous et pour la marine, à qui cette entreprise fit beaucoup d'honneur." La nouvelle de l'heureux succès de l'affaire de Rio fait "un sensible plaisir à Sa Majesté".

    La réussite de l'escadre malouine et royale impressionne les Anglais. Sans elle, peut-être n'eussent-ils pas signé si aisément la suspension d'armes du 17 juillet 1712..."

     

     

    6 fevrier,louis xvi,insurgents,independance americaine,franklin,vergennes,turgot,bainville,la fayette,rousseau,rochambeau,camelots du roi,6 fevrier 1934

     

     

     

    1778 : Traité d'alliance entre Louis XVI et les Insurgents américains

     

    Benjamin Franklin lui-même, a fait le voyage exprès pour venir plaider leur cause à Versailles (voir l'Éphéméride du 31 décembre)...

    Si l'opinion publique était très largement acquise aux Insurgents, dans le gouvernement, par contre, l'opposition était complète et radicale entre deux camps : les uns, autour de Vergennes, souhaitaient profiter d'une occasion unique pour rabaisser l'Angleterre; tandis que les autres, autour de Turgot (ci dessous), ne voulaient qu'une chose : éviter toute aventure, afin d'assainir les finances et faire les réformes indispensables.

    turgot.JPG

              

    Jacques Bainville, comme d'habitude, éclaire cette période dans son Histoire de France (Chapitre XV, Louis XVI et la naissance de la Révolution) :  

    "...En 1776, un événement considérable venait de se produire : les colonies anglaises de l'Amérique du Nord s'étaient insurgées. C'était pour la France l'occasion d'effacer les conséquences du traité de Paris, de s'affranchir et d'affranchir l'Europe des "tyrans de la mer".

    Cette occasion pouvait-elle être perdue ? À cet égard, les pensées qui divisaient le gouvernement français divisent encore les historiens selon le point de vue auquel ils se placent. L'historien des finances juge que cette guerre a été funeste, parce qu'elle a en effet coûté un milliard cinq cents millions ou deux milliards et, comme Turgot l'avait annoncé, précipité la banqueroute. L'historien politique estime que le résultat à atteindre valait plus que ce risque. Ce fut l'avis de Vergennes et c'est parce qu'il l'emporta que Turgot préféra se retirer...

    ...L'engouement du public pour la cause de l'indépendance américaine aida Necker à placer ses emprunts et Vergennes à réaliser ses projets. L'Amérique, en se soulevant contre l'Angleterre, faisait écho à l'idée de liberté que le dix-huitième siècle avait répandue. Le "bonhomme Franklin", au fond un assez faux bonhomme, qui vint à Paris plaider pour son pays, sut flatter la sensibilité à la mode et fut reçu comme un personnage de Jean-Jacques Rousseau. Cet enthousiasme se traduisait par le départ, sur lequel le gouvernement ferma les yeux, de La Fayette et de ses volontaires. Un peu plus tard, la France envoya, en Amérique, avec de nombreux subsides, des troupes régulières sous Rochambeau. Il n'est pas douteux que, sans notre concours militaire et pécuniaire, les insurgés américains eussent été écrasés..." 

    VERGENNES.JPGCharles Gravier, Comte de Vergennes

     

     

                6 fevrier,louis xvi,insurgents,independance americaine,franklin,vergennes,turgot,bainville,la fayette,rousseau,rochambeau,camelots du roi,6 fevrier 1934

     

     

    1934 : Manifestation antiparlementaire

     

    6 fevrier,louis xvi,insurgents,independance americaine,franklin,vergennes,turgot,bainville,la fayette,rousseau,rochambeau,camelots du roi,6 fevrier 1934

    La Une de L'Action française du mardi 6 février 34 

     

    La manifestation se terminera par de violents incidents, sur la Place de la Concorde, entre des Ligues Patriotes, les Camelots du roi (ci dessous) et des anciens combattants, d'une part, les forces de l’ordre, d'autre part : bilan, 16 morts, 2.300 blessés.

    Fusillé le 6 février 1945, au Fort de Montrouge, par une sinistre Épuration qui ne fut rien d'autre qu'une vulgaire "re-Terreur" (pour reprendre l'expression de Léon Daudet), c'est à eux que pensera Brasillach, dans les derniers jours de sa vie :

     

              "Les derniers coups de feu continuent de briller 

                Dans le jour indistinct où sont tombés les nôtres. 

                Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ? 

              Je pense à vous ce soir, ô morts de Février."

     

    Du même Brasillach,  ce court extrait d'un roman inachevé, Les captifs :

    brasillach_6234.pdf 

     

    Qu'on l'admire - en nourrissant des regrets perpétuels sur son échec - ou qu'on le voue aux gémonies, "le 6 février" 1934 est devenu comme une sorte de mythe, dans l'imaginaire politique collectif français.

    À ce titre, cet événement demande quelques explications, et une mise en perspective historique, afin d'avoir une vision juste des choses, loin du folklore ou des malentendus; ce que permet la limpide "explication" de l'échec du 6 février par Maurice Pujo; et ce qui ramène à la problématique centrale et fondamentale de l'Action française, depuis sa création...

     

    6 fevrier,louis xvi,insurgents,independance americaine,franklin,vergennes,turgot,bainville,la fayette,rousseau,rochambeau,camelots du roi,6 fevrier 1934

    La "Une" du Mardi 9 Janvier 34...

     

    L'origine immédiate du "6 février" fut l'Affaire Stavisky, qui débuta en décembre 1933 : ci dessus, la Une de L'Action française du 9 janvier 34; voir aussi l'Ephéméride du 8 janvier)...

  • Pas de tribunal de Nuremberg pour la Force Brute. Vae victis … par Champsaur (I/II)

    "Il n’y a pas plus lieu de sacraliser que de diaboliser cette fédération de marchands enivrée de sa grandeur et résolue à nous imposer ses standards, ses coutumes, son idéologie, ses produits en tous genres, bref ses canons dans les deux sens du mot.

    ... par la guerre ou dans la paix, les Etats Unis ne supportent plus et brisent tout ce qui leur résiste, qu’ils usent ou qu’ils abusent des droits que leur donne la force et que cette force même les conduit à prétendre dire le droit..."

    Dominique JAMET (America über alles) 


    "... il n’est de justice entre les hommes que lorsqu’ils traitent à force égale, tandis que les plus puissants exécutent tout ce qu’ils peuvent se permettre et les faibles s’y soumettent". Les Méliens continuant à repousser ce raisonnement et les propositions des Athéniens sont massacrés ou dispersés...

    Thucydide (dans "La guerre du Péloponnèse" 400 avant J.C.)


    etats-unis2 Octobre 2002

    Il n’est venu à l’esprit de personne de célébrer cet anniversaire. Mais quelques parlementaires américains ont rappelé le désastre et la honte de leur pays car ce jour-là Georges Walker Bush et sa camarilla déposait au Congrès (les deux chambres) une résolution pour partir en guerre contre l’Irak. Vote obtenu le 10 Octobre.

    Lien : http://uspolitics.about.com/od/wariniraq/a/jt_resolution.htm

    Aux États Unis même il n’y a eu aucun élan particulier pour soutenir cette équipée. Les résultats des votes furent les suivants :

    Chambre des représentants : 133 voix contre, pour 435 élus.

    Sénat : 23 voix contre, pour 100 élus.

    D’ailleurs à l’époque sur 435 membres de la Chambre basse, 260 n’avaient pas de passeport car ils n’étaient jamais sortis de leur pays. Très loin d’avoir regardé un jour une mappemonde …

    Ces chiffres à dire vrai modestes en faveur de la guerre, montrent que les élus ne voyaient aucun péril immédiat, et que le déluge de propagande pour emporter la décision, n’eut qu’un effet limité.

    Pour ne citer que deux exemples de l’ambiance de l’époque :

    "...Je pense que l’on ne peut mettre en doute les faits qui nous ont conduit à ce vote fatal. Saddam Hussein est un tyran qui a torturé et tué son peuple … les rapports des services de renseignement prouvent que Saddam Hussein a reconstruit son stock d’armes chimiques et biologiques, ainsi que sa capacité de lancement de missiles, et son programme nucléaire. Il a aussi offert aide, protection et refuge aux terroristes et à ceux d’al Qaida…" (Sénateur Hillary Rodham Clinton, 10 Oct. 2002)

    etats-unis

     

    Si l’on se souvient que cette politicienne briguait l’investiture démocrate au printemps 2008, personne ne lui a tenu rigueur d’avoir raconté n’importe quelle sornette six ans auparavant.

    On pouvait lire aussi le New York Times :

    "Inutile de débattre pour établir que Saddam Hussein est un dictateur qui continue à développer des armes non conventionnelles qui menacent la paix au Moyen Orient, et au-delà en violation des interdictions des Nations Unies." (The New York Times, Edito du 3 Oct. 2002) l'un des plus prestigieux journaux américains (très proche de la communauté juive mais pas nécessairement d’Israël).

    On trouvera une chronologie détaillée de la montée à la guerre sur le lien suivant : 

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_la_guerre_d'Irak

    dans cette phase précédant l’agression.

    Elle permet de retrouver les dates importantes de la manipulation américaine, assez peu secrète, qui signe très bien comment s’impose le Droit du plus fort, son cynisme, et la lâcheté d’un certain nombre de pays suiveurs, dont certains d’Europe centrale, anciens du glacis soviétique. Attitude courageusement dénoncée par Jacques Chirac.

    Celles que je retiens :

    Vendredi 7 février 2003 : le gouvernement britannique est contraint de reconnaître que le dossier décrivant en détail "les activités de dissimulation irakienne", fourni par ses soins au gouvernement américain et mentionné, par Colin Powell, devant le Conseil de sécurité des Nations unies, a été constitué à partir de travaux universitaires dont les informations remontent à 1991.

    14 février : discours de De Villepin à l’ONU ; visite de Tarek Aziz au Vatican.

    17 mars 2003 : face à une menace de veto de la Russie et de la France, les États Unis renoncent à déposer une seconde résolution au Conseil de Sécurité.

    20 mars 2003 : ouverture du feu par les Américains, premiers bombardements de Bagdad. Sans aucun mandat international ; les pays satellites de la bannière étoilée, Royaume Unis en tête, l’espagnol Jose Maria Aznar (ami personnel de G.W. Bush, il paiera cet engagement au prix fort avec l’attentat sanglant de la gare de Madrid le 11 Mars 2004 ; 180 morts et 1.400 blessés).

    Et j’en ajoute deux qui n’ont pas été retenues :

    le 8 Décembre 2002 : ce jour là, entre 23 h et minuit, les États Unis volent dans les bureaux de l’ONU, le rapport de 12.000 pages remis par les Irakiens quelques heures auparavant à l’organisation internationale, pour être étudié par les inspecteurs sous les ordres de Hans Blix. C’était sans compter sur la panique que ce document aurait pu déclencher s’il avait contenu plusieurs informations sur la collaboration des Irakiens pendant plusieurs années avec des entreprises américaines, allemandes, britanniques ou françaises. Washington a donc décidé de le visionner avant que les autres membres et les inspecteurs y aient accès, afin de retirer les listes de fabricants d’armes, et des officiels gouvernementaux qui avaient négocié avec les Irakiens. Le procédé relevait d’un comportement de voyous.

    etats-unisle 17 Juillet 2003 : ce jeudi le docteur David Christopher Kelly est retrouvé mort près de son domicile ; la police parle sans tarder d’un suicide, veines du poignet gauche tailladées ; le docteur Kelly était un employé du ministère de la défense britannique et un expert en guerre biologique. Il était inspecteur de l'ONU en Irak, où il était allé 37 fois. Il fut découvert après sa mort qu’il savait parfaitement comment Tony Blair avait artificiellement amplifié le risque irakien.

    La principale caractéristique, sinistre, de cette décision d’intervenir, est qu’elle fut totalement fondée sur une liste de mensonges. C’est en vain que la France et les Russes ont agité leur droit de veto. Dans les faits les États Unis ont réalisé leur invasion sans aucun mandat, déclinant à la face du monde, dans un absolu cynisme le droit du plus fort.

    Il est souvent fait grand cas des nombreuses manifestations populaires contre la guerre à travers le monde. À cela près qu’elles ne mirent jamais en cause le prétexte fallacieux de cette intervention (présence d’armes de destruction massive), et que les protestations ne portaient que sur le simple rejet de la guerre.

    Ce que fit la France ?

    etats-unisLe gouvernement français adopta une ligne claire sans s’en écarter, ayant la certitude que rien ne justifiait la guerre. Le refus de s’aligner sur l’administration Bush fut assumé malgré la lourde machinerie de propagande mise en œuvre par tous les moyens, même les plus vils, les plus sordides et les plus épais. Qui ne se souvient de tous les media Murdoch mettant notre pays en accusation sous les photos des croix du cimetière de Colleville – Omaha Beach. Un soutien à la guerre existait en France sous forme de relais inféodés à la bannière étoilée, tels des Mariton ou des Goasguen, heureusement peu nombreux mais combien bruyants, et toujours bardés des certitudes de ce qui est connu dans les Services Spéciaux comme « le mystère qui cache du vide ». Au final le discours de De Villepin le 14 Février 2003 à l’ONU fut un bel exercice mais il a été admis ultérieurement qu’il ne pouvait changer le cours des évènements. De plus il ne faut pas particulièrement honorer ce qui fut surtout une posture politique destinée aux media intérieurs français comme la suite l’a prouvé. Le même jour au Vatican, le pape recevait le vice-premier ministre irakien Tarek Aziz (chrétien chaldéen de Mossoul). Et son destin tragique incite qu’on s’y attarde.

    Proche de Saddam Hussein dont il fut le ministre des affaires étrangères, Tarik Aziz était, entre autre, un grand ami de la France où il comptait (et compte toujours) de nombreuses relations fidèles, où il était respecté, aimé et soutenu. Personnage particulièrement cultivé, collectionneur de beaux livres, de tableaux et d’objets historiques, merveilleux connaisseur de sa région, et de son histoire, il a pensé jusqu’au bout que la raison l’emporterait dans les pays de l’Occident. Très introduit dans tous les pays arabo-musulmans où il était respecté de la même manière, il était une source précieuse pour la diplomatie française. Autorisé à recevoir dans son lieu de détention un journaliste britannique, il exposa le 5 août 2010 dans le Guardian, comment il avait été témoin de la manipulation anglo-américaine pour détruire les structures gouvernementales de son pays, et l’envahir. Dans les quelques semaines précédant l’agression, il pouvait difficilement aller dans des pays de l’Ouest ; il s’en remit donc à Amin Gemayel pour faire passer des messages à la France. Les mêmes qui avaient joué les flamboyants à l’ONU, ne furent pas pressés de renvoyer des signaux, et ne firent aucune intervention. Et le courage de l’Élysée, n’alla pas jusqu’au accuser publiquement etats-unisWashington de mensonges … La réponse américaine à cette insolence de certains hauts fonctionnaires français fut ultérieurement des accusations dans le dossier pétrole contre nourriture, par une instruction totalement contrôlée par les Américains, conduites en France par le très "indépendant" Courroye, sous l’œil de son ami Sarkozy.

    Ce fut à mon sens la dernière action diplomatique d’une France indépendante

    Comme Eric Zemmour l’a très bien montré, ce fut aussi l’opportunité pour beaucoup d’intellectuels, maoïstes soixante huitard, et de leurs soutiens, de faire le pèlerinage à Washington. Les BHL, les Glucksmann, Arno Klarfeld etc..., tombèrent le masque, et dévoilèrent leur véritable engagement. Les atlantistes de métier, fidèles relais des néoconservateurs américains, ne nous étonnèrent pas avec à leur tête le trio Heisbourg, Tertrais, et feu Thérèse Delpech. Chacun envahissant les plateaux de télé, toujours avec "le mystère qui cache du vide". Ici tout ce beau monde avait des preuves voire des certitudes sur le fameux armement interdit, mais ils ne pouvaient pas en dire plus … !

    Que nous affirme aujourd’hui le député américain Dennis Kucinich (Ohio, démocrate assez à gauche) ? "...La guerre en Irak a été vendue aux Américains grâce à des mensonges facilement démontrables… Il était prouvé à cette époque déjà que l’Irak ne possédait pas d’armes de destruction massive, qu’il n’y avait aucun lien avec le 11 Sep.et qu’il n’était pas non plus une menace pour les États Unis… alors que la plupart de nos soldats sont rentrés, les Etats Unis maintiennent une présence importante au travers du Département d’Etat, et des milliers de compagnies de sécurité privées…"

    Le texte complet en anglais chez Huffingtonpost, lien :

    http://www.huffingtonpost.com/rep-dennis-kucinich/iraq-ten-years-a-million_b_1932280.html?view=print&comm_ref=false

    Et Kucinich développe que l’opération a couté un million de vies irakiennes, et plusieurs milliards de milliards de dollars.

    Les observateurs critiques des évènements survenus depuis ce jour sombre à marquer d’une pierre noire (ce devrait être chacun de nous) tentent un bilan avec les moyens les plus objectifs possible dont ils disposent.

    Les conséquences sont de trois ordres : matérielles, financières, morales... (à suivre...) 

    etats-unis

  • Société & Actualité • Macron le militaire sur les Champs-Elysées: trois hypothèses pour une remontée. En Marche ou au pa

     

    Jérôme Leroy

    De la politique ? Oui mêlé de métapolitique, de réflexions sur des sujets de société. Avec le style, l'intelligence, la perspicacité, l'humour de Jérôme Leroy. Tout ce qui touche aux armées est aussi d'ordre régalien (royal) et intéresse aussi les royalistes, qui sont des patriotes, à titre particulier. [Paru dans Causeur le 18.05].  LFAR

     

    1620021216.jpgOn a beaucoup glosé sur la remontée des Champs-Elysées, dont même l’habileté des cadreurs avait du mal à cacher à quel point les rangs des spectateurs étaient clairsemés, par le président Macron à bord d’un très martial command-car.

     

     

     

    Que l’on nous permette, sur cette scène inaugurale du quinquennat, trois hypothèses.

    Hypothèse 1: Emmanuel Macron appartient à cette génération qui n’a pas eu à faire son service militaire et ça lui manque. « J’appartiens à cette génération de Françaises et de Français, dont l’arrivée à l’âge adulte s’est confondue avec la professionnalisation de nos armées et la suspension de la conscription. Aussi n’ai-je pu faire mon service militaire », a-t-il déclaré à plusieurs reprises en parlant de sa biographie. La restauration d’un service militaire universel et de courte durée est d’ailleurs au programme de La République en marche.

    Hypothèse 2:  Du haut de son command-car, il nous dit: « Je vous préviens, je suis le chef des armées et je vais engager mes troupes sur tous les fronts atlantistes au nom du Vrai, du Beau et du Bien. » Car l’atlantisme a toujours été la ligne de la politique étrangère des pays libéraux et européens, vraiment libéraux et vraiment européens, pas comme ces Français encore infectés par le gaullisme malgré les présidences de Giscard, Mitterrand, Sarkozy et Hollande (on fera une petite exception pour Chirac qui a su dire non à la guerre en Irak en 2003).  Au premier chef de ces pays modèles en politique étrangère, il y a bien sûr l’Allemagne, si chère au cœur du nouveau président.  Il faut donc que la France elle aussi s’aligne sur les Etats-Unis comme autrefois les démocraties populaires s’alignaient sur le grand frère soviétique.

     

    Hypothèse 3, dite de l’indice sémiologique : « Oui, je vous ai bien eus, je viens de réussir en moins de deux ans un coup d’Etat parfait, selon un scénario pensé et réalisé par le capitalisme financiarisé et ses principaux relais qui vont pouvoir en finir, grâce à moi et à mon allure moderne,  avec l’exception française, son jacobinisme, son état providence, son goût pour l’égalité.  Ceci est un putsch, d’un genre nouveau, mais on sait en Europe, depuis la Grèce de 2015, qu’il n’y a plus besoin de chars pour renverser un régime. »

    L’hypothèse 1 est purement psychologique, l’hypothèse 2 purement politique, l’hypothèse 3 pourrait être qualifiée de complotiste, mais doit tout de même être l’occasion de nous rappeler qu’il existe deux erreurs en matière de complot: en voir partout, ce qui est une pathologie dangereuse et n’en voir nulle part, ce qui est d’une naïveté qui confine à la bêtise à moins d’être totalement ignorant en matière d’histoire. Le command-car du président Macron serait donc à la fois la satisfaction d’une frustration, le signe politique de nouvelles allégeances françaises et le clin d’oeil presque amusé à des commanditaires tout aussi amusés.

    La vérité est sans doute composée, en des proportions variables, des trois hypothèses précédentes. En tout cas, c’est ce qu’il faudrait avoir en tête pour qui voudrait écrire un roman, dans quelques années,  sur cette prise du pouvoir qui, dès qu’on aura un peu pris de recul, apparaîtra comme proprement invraisemblable dans un pays comme le nôtre. Même en tenant compte de sa désorientation,  de ses fractures profondes et de la propagande inégalée et la ferveur hagiographique délirante en la faveur de l’Elu par les médias « mainstream ». 

    Jérôme Leroy
    écrivain.

  • CINEMA • DVD : L’ouvrier qui fit tomber le communisme ... Par Raphaël de Gislain

     

    Sorti dans les salles françaises en novembre dernier, L’homme du peuple, d’Andrzej Wajda, vient d’être édité en DVD. Un portrait warholien du leader Lech Walesa, fondateur de Solidarnosc, à l’origine de l’effondrement du communisme…

    D’Andrzej Wajda, comment ne pas se souvenir de Katyń, ce récit poignant du massacre soviétique de 1940 maquillé en crime nazi, qui coûta la vie au père du cinéaste. Depuis son premier film Génération sorti au début des années cinquante, les œuvres d’Andrzej Wajda ont toujours été des lectures personnelles, engagées, dissidentes, des grandes pages de l’histoire polonaise contemporaine. Comme si la fiction devait rendre au réel sa part de vérité lorsqu’on la lui confisque.

    Après l’Homme de marbre puis l’Homme de fer, le réalisateur referme avec l’Homme du peuple une trilogie entamée il y a près de quarante ans. Le geste, d’une ampleur rare, accule l’idéologie stalinienne jusque dans ses derniers retranchements ; il lui valut l’exil dans les années 80. Entreprise méthodique de démythification du communisme, L’Homme du peuple brosse le portrait de Lech Wałęsa, modeste électricien des chantiers navals de Gdańsk qui fonda le mouvement Solidarność, principal syndicat ouvrier – soutenu par l’église –, dont les coups de boutoir finiront par abattre le régime rouge sang.

    L’engrenage est connu : augmentation radicale des prix dès 1970, émeutes, chars, grèves, loi martiale… et un jour, le pouvoir qui tremble. Comment naît la révolte ? Qui peut la conduire ? Wajda y répond par le souffle de l’image, prenant fait et cause pour l’homme dont il fut un proche, quitte à laisser ses échecs dans l’ombre. Vaste puzzle bariolé ou s’entremêlent fiction, documentaire, images d’archives en noir et blanc ou en couleur, l’auteur déroule une bobine étonnamment fluide, ponctuée par des morceaux de rock contestataire qui font vibrer la voix du peuple. Mais l’esthétique pop de l’ensemble ne parvient pas assez à relancer la dramaturgie qui manque de relief, et, surtout, à faire oublier l’égocentrisme poltron du leader politique, héros dont la suffisance finit par lasser. Lumière dans la nuit polonaise, Wajda ne manque pas de rendre hommage à Jean-Paul II en rappelant son rôle majeur dans la libération du pays. Une belle leçon d’espoir malgré tout… 

    L’homme du peuple d’Andrzej Wajda, Condor, DVD, 20€
    En bonus, l’intervention de Lech Walesa à l’Assemblée nationale en juin 2014

    Politique magazine

     

  • Vers la fin de l’Éthiopie ? – L’indépendance baclée de la RDC – Ethnomasochisme, par Bernard Lugan.

    Source : https://www.egaliteetreconciliation.fr/

    Les Oromo finiront-ils par détruire l’Éthiopie ?

    Les événements qui secouent actuellement l’Éthiopie démontrent une fois de plus qu’en Afrique, si l’ethnie n’explique pas tout, rien ne s’explique sans elle. En effet, voilà un vieil État mosaïque jadis rassemblé par les Amhara auxquels, en 1991, ont succédé les Tigréens, et qui voit aujourd’hui s’opposer de nouveau ses ethnies. À telle enseigne que l’existence même du pays est menacée.

    Et que les idéologues de l’africanisme français ne viennent pas nous dire une fois de plus qu’il s’agit là du résultat de la colonisation. Hormis une plus que brève parenthèse italienne de six années, l’Éthiopie ne fut en effet jamais colonisée. Quant à l’actuelle revendication des Oromo (environ 40 % de la population), ceux qui étaient péjorativement appelés Galla, elle résulte d’invasions ayant débuté au XVIe siècle.

    Avec sagesse, les autorités éthiopiennes des années 1990 avaient tenté de régler la question ethnique minant le pays au moyen d’une constitution ethno-fédérale. Durant deux décennies, l’expérience sembla réussir. Mais dès 2012, après la mort de Mélès Zenawi, le leadership des Tigréens fut contesté et, depuis, l’unité du pays est de nouveau menacée. Or, l’Éthiopie est la clé de voûte de la stabilité d’une région stratégique dans laquelle se superposent les conflits.

    RDC : Les conséquences d’une indépendance bâclée

    En 1960, cédant à la panique et ne tenant aucun compte de l’hétérogénéité ethnique et des définitions fédérales du Congo telles qu’elles étaient pourtant clairement apparues lors des élections législatives, les autorités belges de l’époque remirent de fait le pouvoir à Patrice Lumumba, un leader centralisateur. Comme il n’avait derrière lui que 31 % des électeurs des partis congolais qui étaient tous des partis ethniques, les 69 % de fédéralistes entrèrent en rébellion. Ce fut alors la désintégration de ce qui avait été le prospère Congo belge.

    Là est le péché originel dont la RDC ne parvient pas à se libérer. Et de cela, la Belgique est effectivement responsable.
    Non d’avoir colonisé le Congo qui fut une colonie modèle contrairement à ce que les culpabilisateurs professionnels tentent de faire croire, insolitement soutenus en cela par les insensés « regrets » du roi des Belges.

    Ethnomasochisme

    Emmanuel Macron a chargé Benjamin Stora, spécialiste de la transposition en langue française de l’histoire officielle algérienne, d’une mission « sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ». À quand une mission destinée à dresser le bilan du communisme confiée au journal L’Humanité ?

     
  • Retour sur CMRDS d'exception !

    « Ser­vir l’état ? Ser­vir la France ! » Tel était le mot d’ordre de ce camp Maxime Real Del Sarte édi­tion 2020 pour les nom­breux cam­peurs qui étaient pré­sents pour cette semaine. Mal­gré la pan­dé­mie, le camp de cette année a bat­tu un record his­to­rique avec 270 participants.

    Durant cette semaine une for­ma­tion exi­geante a été don­née avec plus de 7h de for­ma­tion intel­lec­tuelle par jour avec pour thème la jus­tice, la san­té, la finance, la sécu­ri­té exté­rieure et l’enseignement trai­té au regard de l’empirisme orga­ni­sa­teur. Avec des inter­ve­nants de qua­li­té, qu’on ne pour­ra mal­heu­reu­se­ment pas tous citer, comme Ber­nard Lugan, Fré­dé­ric Rou­villois ou bien encore Hen­ri Bec, pré­sident de la Res­tau­ra­tion natio­nale – Comi­té roya­liste d’Ac­tion française.

    Mais le CMRDS, au-delà de la for­ma­tion intel­lec­tuelle pro­po­sée, c’est aus­si une pra­tique jour­na­lière du sport. Asso­ciez ce sport à la cama­ra­de­rie qui se dégage obli­ga­toi­re­ment d’un tel évè­ne­ment, ain­si vous obte­nez des ses­sions spor­tives riches en émo­tions, des moments de repos où se mélangent his­toires et anecdotes.

    Cette semaine s’est clô­tu­rée avec l’université d’été, ouverte à tous et s’inscrivant dans une démarche de réflexion autour d’un sujet, cette année « La cause du peuple » et le ban­quet des came­lots, qui est sûre­ment le moment le plus atten­du par les mili­tants. Celui-ci est un ban­quet qui mélange toutes les géné­ra­tions pour pro­fi­ter d’un bon repas et d’un moment convivial.

    Alors, que vous soyez sym­pa­thi­sant, curieux ou bien scep­tique, le meilleur moyen de se faire une idée, c’est de venir et pour venir c’est simple ; la 3ème semaine du mois d’août, au Châ­teau d’Ailly, nous vous y attendrons.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Éric Zemmour: «La République n’est pas exactement la France, mais personne ne veut le reconnaître»

    Dans la bouche de nombre de politiques, la République est, depuis des années, le moyen commode de ne plus prononcer le mot France. connel_design - stock.adobe.com

    Ce n’est pas la République qui est visée par les islamistes, mais la France. Une France à la fois chrétienne et irrévérencieuse.

    Ils n’ont que ce mot à la bouche. À gauche comme à droite, et au centre, à la France insoumise mais aussi au Rassemblement national. C’est le point de consensus entre Macron, Le Pen, Mélenchon et les autres. La République sur tous les tons et à toutes les sauces.

    5.jpgLa République comme réponse à tout. Un extraterrestre qui débarquerait en France pourrait croire que la France est sous la menace d’un putsch monarchiste, et que tous les Républicains doivent s’unir. Il n’en est rien : la République n’est pas menacée et c’est peut-être pour ça qu’elle est si défendue. La République, ses valeurs et sa sacro-sainte laïcité. La réponse du président aux attentats islamistes, c’est la République. Et son arme est la laïcité.

    Qui y croit sérieusement ? Qui croit qu’un homme prêt à décapiter un professeur parce que celui-ci a insulté Allah sera arrêté par les règles de la laïcité ? On n’est pas dans le même registre. D’un côté, des règles juridico-poli tiques ; de l’autre, une foi fanatisée qui veut imposer un système –
    juridico-politique de remplacement : la charia. Ce n’est pas la République qui est visée, mais la France. Une France à la fois chrétienne et irrévérencieuse, la France des croisés et de L’Assiette au beurre.

    Dans la bouche de nombre de politiques, la République est, depuis des années, le moyen commode de ne plus prononcer le mot France. Cette France qui doit se fondre dans l’Europe. La France qui sous-entend un enracinement, une histoire, une géographie, un peuple, une culture,
    des mœurs. Bref, une civilisation. Une France à laquelle on doit s’assimiler. À Rome, faire comme les Romains. Et à Paris, faire comme les Parisiennes. La République, c’est plus commode, cela signifie seulement une légalité superficielle qui fait consensus. Au-delà commencent les ennuis.  Les territoires perdus de la République sont les territoires perdus de la France. Des enclaves qui, parce qu’étrangères, sont devenues le terreau d’une contre-société fondée sur les règles islamiques. Un contre-pays : l’oumma. Une contre-civilisation qui produit terroristes islamistes et délinquants bas de gamme. Le djihad pour tous. Malraux l’avait dit : « Une civilisation, c’est ce qui s’agrège à une religion. »

    C’est parce que la classe politique a voulu se débarrasser de la France qu’elle a fait de la République un tigre de papier. Une République réduite à des valeurs abstraites et à une laïcité limitée à la liberté de croire ou de ne pas croire, et à la neutralité de l’État, en oubliant son troisième pilier, à savoir un « devoir de discrétion » des religions dans l’espace public qui, en évacuant Dieu du débat, permet seule un affrontement rationnel au sein de l’espace des idées et des convictions. La République peut être unitaire ou fédérale, italienne ou américaine, libérale ou populaire, laïque ou islamique. Seule la France est française. Et comme disait Péguy, dans sa célèbre formule : « La République, notre royaume de France. » 

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox/

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Original, profond, et tout simplement... beau ! : Des lycéens célèbrent la beauté des gestes agricoles grâce à des tableaux connus...

    https://www.lejdd.fr/Culture/des-lyceens-celebrent-la-beaute-des-gestes-agricoles-grace-a-des-tableaux-celebres-4023276?Echobox=1612537103

    1A.jpg

     
    2. Bien sûr, "il dit que non", il minimise... mais : le maire escrolo de Grenoble, Éric Piolle, est-il au coeur d'un scandale ?
     

    1A.jpg

     
    3. "On ne peut pas rester confinés indéfiniment" :  Louis Aliot, Maire de Perpignan, a annoncé lundi la réouverture de 4 musées. Il a raison. Il faut être lucides et réalistes : ce nouveau virus est là, pour plusieurs mois, plusieurs années, peut-être pour toujours, comme celui de la grippe, qui tue tout de même chaque année entre 10 et 15.000 personnes. Confine-t-on l'économie du pays à cause de la grippe pour autant ? La vraie solution est d'apprendre comment "vivre avec"...
     

    1A.jpg

     
    3 BIS. Quelqu'un peut-il expliquer ? À gauche, en ville, à Grenoble, Téléphérique : ouvert; à droite, en montagne pour pourvoir skier : fermé !... 

    1A.jpg

     
    5. Valérie Boyer et Gilles-William Goldnadel ont raison tous les deux :
    - Valérie Boyer : "Est-ce faire preuve d’humanité que de donner de faux espoirs aux migrants ? Est-ce faire preuve de sagesse que de leur faire croire que nous pouvons les accueillir dans de bonnes conditions ? Est-ce faire preuve de raison que de se rendre complice de trafic d’êtres humains ?"
    - Gilles-William Goldnadel : "Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, les envahisseurs passent pour des victimes et les envahis pour des salauds . Et les deux mots sont interdits d’usage. Cette humanité qui nie les frontières des pays comme les portes et les murs est inhumanité."

    stop migrants.jpg

     
    5 BIS. "Trappes n'est plus une ville française, c'est une ville musulmane, régie par les lois musulmanes..." : fruit pourri de la politique pourrie menée en pleine connaissance de cause par le Système, qui veut en finir avec la France traditionnelle et nous impose, depuis 1976, une immigration insensée et suicidaire, qui dilue de fait notre pays dans des masses de plus en plus nombreuses  d'étrangers qui ne peuvent pas et, surtout, NE VEULENT PAS s'intégrer et s'assimiler

    1A.jpg

    Bienvenue en France ! Pardon, au Trappistan !...

    Ce Système veut dissoudre la France, c'est lui qu'il faut tuer !

    1A.jpg

    Et, pour mémoire, cette vision de Trappes vers 1910 : des enfants jouent sur la place de l'église Saint-Georges...

     

    5 TER. Oui, c'est un raccourci. Mais, oui aussi : c'est vrai !

    1A.jpg

  • Au cinéma... : Le palmarès de Guilhem de Tarlé...

    guilhem de tarlé.jpg

    Chers lecteurs

    Avec mes meilleurs vœux pour cet an de grâces 2024, j’ai le plaisir de vous communiquer mon bilan des 119 films vus et commentés durant l’année écoulée.
    J’en dénombre 45 % comme de bons ou très bons films, un tiers de passables et 13 nuls ou pire.
    70 sont de production française.

    Il est évidemment difficile d’établir un palmarès et particulièrement de les hiérarchiser, avec une mémoire qui peut nous faire défaut.
    Mon épouse et moi-même en avons retenu 15 dont 8 en commun, et installé les deux mêmes sur les deux premières marches du podium
    On notera que douze d’entre eux sont français.

    J’ai aussi la joie de vous annoncer une bonne nouvelle, précisément  Que notre joie demeure, à savoir la sortie prochaine d’un long-métrage de Cheyenne Caron, sur « deux destins qui se sont croisés pour le pire, le père Jacques Hamel et Adel Kermiche ».

    Encore Bonne année à chacun

    PS : vous pouvez retrouver ce « palmarès » et 800 commentaires sur mon blog Je ciné mate.  

    Palmarès 2023

    Réalisateur

    Sujet

    nationalité

    genre

     

    appréciation

    Date de sortie

    Durée

    étoiles

    Le Théorème de Marguerite

    Anna Novion

    La recherche mathématique
    la conjecture de Goldbach

    France

    Comédie dramatique

     

    Un très bon film

    Novembre 2023

    1h52

    5/5

    Vaincre ou mourir

    Vincent Mottez
    & Paul Mignot

    Charrette et le soulèvement vendéen

    France

    Historique

     

    Il serait très dommage de ne pas l’avoir vu

    Janvier 2023

    1h40

     

    Je verrai toujours vos visages

    Jeannne Herry

    La justice restaurative

    France

    Docufiction

     

    Il serait très dommage de ne pas l’avoir vu

    Mars 2023

    1h30

     

    Les algues vertes

    Pierre Jolivet

    pollution

    France

    Docufiction

     

    Il serait très dommage de ne pas l’avoir vu

    Juillet 2023

    1h47

     

    Rien à perdre

    Delphine Deloget

    L’Etat protecteur

    France

    Comédie dramatique

     

    Un très bon film

    Novembre 2023

    1h52

    5/5

    Anatomie d’une chute

    Justine Triet

    Procès pénal

    France

    Drame

     

    Un très bon film

    Août 2023

    2h30

     

    Sur les chemins noirs

    Denis Imbert

    Récit autobiographique
    de Sylvain tesson

    France

    Drame

     

    Un très bon film

    Mars 2023

    1h35

     

    Jeanne du Barry

    Maïwenn

    La Comtesse du Barry
    maîtresse de Louis XV

    France

    Historique

     

    Un très bon film

    Mai 2023

    1h56

     

    Sound of freedom

    Alejandro Monteverde

    Contre la pédocriminalité
    et le trafic d’enfants

    U.S.A.

    Thriller d’une histoire vraie

     

    Il serait très dommage de ne pas l’avoir vu

  • Mourir en République, par Hilaire de Crémiers.

    La République chevauche avec la mort. Aujourd’hui, c’est une course éperdue.

    L’urgence sanitaire est de nouveau à l’ordre du jour. Elle devient la règle suprême du civisme républicain. Ainsi en a décidé le président de la République. De conseils de défense en conseils de défense, déclinés sous toutes les formes et tenus à quelques dizaines de mètres sous terre à l’Elysée dans le PC « Jupiter », où Macron se plaît à jouer au chef de guerre en y convoquant qui bon lui semble sous le strict impératif du secret-défense, sont élaborées dans la plus grande discrétion les stratégies diverses de la présidence de la République dans tous les domaines, sécurité, terrorisme, santé, économie, éducation, défense.

    Pour tout esprit sensé, il y a quelque chose de psychologiquement inquiétant dans un tel comportement. Il est vrai que Macron s’est constitué un tel conseil de ministres et de sous-ministres en vue de sa réélection – unique raison d’être de ce caravansérail – que les réunions gouvernementales ne sont plus des outils de commandement. D’où sa prédilection pour ce mode de décision. Là il est le chef ; et il veut être sûr d’être le chef et le seul chef, ainsi qu’il l’avait déclaré sèchement au chef d’état major des Armées, Pierre de Villiers, tout de suite après son accession à la présidence.

    Une monocratie concentrée

    Une concentration de pouvoir s’effectue sur l’Elysée, déjà notoire sous les prédécesseurs, mais de plus en plus gravement et grotesquement accentuée, et qui rend l’administration du pays d’autant plus risquée et d’autant plus difficile, avec des à-coups insupportables. Macron croit ainsi se revêtir de l’autorité régalienne. Inutile de préciser qu’un roi, un vrai, n’agirait pas ainsi. Chez Macron, c’est un besoin ; il se veut Bonaparte ou de Gaulle ! L’adolescent prolongé qui a nécessairement des failles intimes en raison même de sa vie, mais qui se croit surdoué et s’imagine tout savoir avec des dossiers et des notes de service lus nocturnement, et alors même que son parcours prouve qu’il ne sait rien, car il n’a rien connu de la vraie vie, surjoue le commandement. Une sorte de compensation puérile. La Ve République le lui permet ; mais les institutions qu’il a, d’ailleurs, fortement modelées à sa guise, affaiblies et cassées en les parasitant et en les doublant systématiquement, sont désormais faussées et déséquilibrées, ce qui représente un danger majeur pour l’avenir. Et pour lui la menace continuelle d’un retournement tragique de situation, telle encore sa convention citoyenne qui maintenant lui demande des comptes, ce qui était à prévoir. Il y a du sabre de bois chez Macron, en politique intérieure et en politique extérieure. Le syndrome devient peu à peu une évidence et combien dangereuse, avec la perspective d’une fuite en avant irresponsable. Les Français éberlués le sentent confusément. C’est la dérive connue dès l’Antiquité et plus moderne que jamais des régimes républicains épuisés qui deviennent de plus en plus autocratiques et qui passent dans des mains de plus en plus prétentieuses et de plus en plus inexpérimentées.

    Et donc deux conseils de défense sanitaires, mardi 27 et mercredi 28 octobre ont défini la ligne stratégique qui doit être appliquée en France pour lutter contre la pandémie. C’est ainsi. Macron a expliqué sa décision le soir à la nation rassemblée pour l’écouter. Comprenons : les Français ne peuvent qu’adhérer à tant de raison éclairée et n’ont d’autre choix que de suivre. Le processus est des plus clairs. Le chef du gouvernement, le besogneux Castex, réduit au rôle de tâcheron, se trouve alors chargé, le jeudi et les jours suivants, de présenter aux assemblées les détails du plan et de l’expliciter point par point aux Français, aux familles, aux professions, aux administrations. C’est terrible. Pour certains, d’une cruauté mortelle. Qu’importe ! La loi s’impose à tous. Le reconfinement qui avait été écarté comme solution il y a encore deux mois, est de rigueur et c’est le monsieur « déconfinement » du mois de mai – si bien réussi ! – qui est chargé de reconfiner ! Des accommodements sont aménagés pour essayer de sauver un minimum de vie scolaire et d’activité économique. Première étape : jusqu’au 1er décembre avec réévaluation toutes les quinzaines.

    Il s’agit d’abord, est-il précisé, de briser l’avancée inexorable de la pandémie et tout faire pour sauver les fêtes de Noël. Ça, c’est la gentille intention ! L’État devra encore soutenir l’économie pour lui permettre de franchir de nouveau cette passe difficile. La France doit se rassembler et rester unie face à l’adversité. Chaque Français est appelé à remplir son devoir civique.

    Voilà, en gros, ce qu’a dit à la nation le chef de l’État. Le ton était celui de la gravité résolue avec ce je ne sais quoi de mécanique qui fait froid dans le dos. Comme il se façonne un personnage pour l’histoire et qu’il est loin d’être sot pour lui-même, il sait que les circonstances ne lui permettent plus d’erreur. Sa réélection en 2022 pourrait être en jeu, encore que le système français de l’élection présidentielle le protège encore et toujours, les analystes politiques le savent. Cependant, comme le prouvent les enquêtes d’opinions, tout désormais peut arriver. La popularité de Macron est définitivement cabossée. Elle n’a jamais vraiment existé et ne fut, comme l’émergence de son prétendu parti LaREM, qu’un artificiel montage de communication médiatique, d’habileté politicienne et de soutien financier, vraisemblablement énorme, comme pour Chirac, Balladur, Sarkozy, Hollande, afin d’éviter au régime une issue qui paraissait catastrophique. Ce qui est récurrent dans l’histoire républicaine.

    Le problème pour Macron et son équipe, c’est que, malgré leurs airs assurés, rien, en fait n’est sûr dans les mois qui viennent. Comme le notent les esprits perspicaces, et pas seulement dans l’opposition, la navigation du chef de l’exécutif et, sous ses ordres, de son pilote de Matignon, se fait à vue. Les décisions elles-mêmes ne sont pas claires et souvent contradictoires. Pourquoi les universités fermées, pas les lycées ? Pourquoi les supermarchés ouverts, pas les petits commerces où la contagion est moindre ? Pourquoi les transports et pas la rue ? Pourquoi telles usines, pas les artisans ? Pourquoi les cours de récréation et pas les réunions de famille ? Mille questions de ce genre qui enclencheront mille insatisfactions, des protestations, des refus. L’Éducation nationale, l’hôpital public et les services de santé vont souffrir particulièrement de cette cacophonie. L’État qui dirige tout, avec une fonction publique pléthorique et cependant de plus en plus insuffisante, ne commande concrètement plus rien. Comment vont réagir les professeurs ? Et les personnels de santé ? Ce qui double toutes les incertitudes. Cet État est, de plus, partisan : il ignore et méprise le privé, médecine, éducation, associations, culture, professions, métiers, propriétés. Il écrase tout sur son passage. Il ne connaît pas et rejette la France profonde.

    Alors il se retrouve seul à décider de tout avec ses propres experts enfermés dans leurs propres structures. Aucune prévision sérieuse ne peut sortir d’un tel système et c’est ce qui condamne Macron sous peu. De toute façon, il sera mis en difficulté. Et la difficulté peut susciter la violence. Il aurait fallu que la prévision fût antérieure à la crise elle-même. Oui, antérieure ! Ce qui est la marque d’un bon gouvernement. Ce qui est impossible dans notre régime républicain. Depuis fort longtemps. « Savoir pour prévoir afin de pourvoir » ; c’était une des formules du père du positivisme Auguste Comte, philosophe méconnu dont on ne retient que quelques folles visions d’une religion de l’Humanité, mais qui n’a cessé de critiquer la stupide philosophie révolutionnaire qui empêche de penser, et l’inconséquence des régimes démocratiques à la française qui égare l’esprit de décision.

    Imprévoyance et inconséquence

    Rien n’a été prévu ni avant ni après. Restent les rodomontades de la République. Les « il faut », « on doit » se multiplient sur toutes les ondes jusqu’au bout des boyaux de métro. Impossible de fuir la submersion sonore de la vigilance républicaine. « Tous ensemble, nous vaincrons ! » On connaît la chanson : sans doute comme en 1940 « parce que nous sommes les plus forts ». Les situations se ressemblent et préludent aux pires défaites. Les innombrables commentateurs devraient y réfléchir, plutôt que de bafouiller leurs indéfinis « moi, je pense que… »

    Car l’économie va chavirer. Le président du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux, et tous les responsables économiques le disent et poussent des cris d’alarme. La destruction est terrible, inimaginable, pire qu’en temps de guerre et conçue dans un plan inintelligible où la machine à compter s’emballe et jette la panique parmi les responsables. Le plan de relance ne pourra pas fonctionner dans un tel cadre. Il dépend en grande partie de l’Europe dont les États ont d’autres chats à fouetter. L’européisme macronien sera pris, encore une fois, à revers. Chaque pays pensera d’abord à soi. Les finances publiques ne se relèveront pas. Tous les budgets ne sont plus que des accumulations de déficits. Inutile de donner des chiffres qui s’aggravent tous les jours. Un rien désormais peut entraîner un effondrement généralisé, non seulement économique, non seulement financier, mais même monétaire, même bancaire, mais surtout social et, chez nous, national : un État, une administration paralysés.

    Pourtant, rien n’empêche Macron de faire la guerre. Pas seulement au covid. Au séparatisme ! Le séparatisme n’est rien d’autre que l’islamisme. Il l’a précisé ; il a parlé du terrorisme islamiste et de l’islamisme politique. Tout le monde a salué cette sortie de l’ambiguïté. L’assassinat tragique à Conflans-Sainte-Honorine du professeur Samuel Paty a ébranlé la France. Le ministre de l’Intérieur Darmanin donne de la voix et du tweet tous les jours. Les décisions tombent. Dissolution des associations ouvertement islamistes, fermeture de la mosquée de Pantin. Et, puis, quoi donc, après l’hommage funèbre à la Sorbonne du professeur décapité et, du coup, décoré de la légion d’honneur ? Eh bien, toute la question se cristallise sur les caricatures de Mahomet. Celles de Charlie Hebdo, évidemment. Voilà ces caricatures élevées au rang de symboles républicains par excellence. C’est le b-a-ba de l’éducation civique en France maintenant. Tous les enfants en France doivent être initiés. La rentrée à l’Éducation nationale ne saurait commencer que sur ce thème soigneusement préparé. De quoi s’agit-il ? De montrer « les couilles de Mahomet ». Il faut bien dire les choses comme elles sont, puisque personne ne le dit. Donc, les petites filles, les petits garçons, tous les Français de surcroît sont invités à contempler les couilles et le cul en étoile de Mahomet ! Là, dans cette contemplation, gît le fin du fin de la conscience républicaine.

    Vous n’avez pas le droit de trouver « ça » moche, de mauvais goût, vulgaire, ignoble. Il paraît que c’est de l’art, que, surtout, c’est la formule même de la liberté de pensée qui, elle-même, ne se concevrait que dans la liberté de blasphémer. Le président de la République l’a répété avec la plus extrême gravité : la République ne transigera pas avec ses valeurs ; le droit de blasphémer en est l’expression, la plus fondamentale. Cette phrase a été redite à l’envi par tous les ministres et tous les responsables politiques. C’est d’une infinie stupidité.

    Toute une politique : les couilles de Mahomet

    Que la République plastronne avec les couilles de Mahomet, soit, c’est de son niveau : la nullité totale de sa pensée, la dégueulasserie de ses conceptions. Mais la France ? Car, derrière cette imposture, se cache toujours le même désir. Luc Ferry l’a soufflé et bien d’autres encore : allons-y dans l’égalité des blasphèmes et affichons en tant que républicains tous les blasphèmes possibles sur Jésus et Marie. Quelle imbécillité ! Dans le pays des cathédrales ! Mais qui comprendra ? Qui nous respectera ? Qui s’en réjouira, en dehors de leur petite bande de jocrisses bien payés ? En vérité, c’est un désastre politique. Voilà qui va exciter les communautés et donc les communautarismes !

    La laïcité à la française, tu parles ! De quoi faire redoubler les attentats, comme il est évident avec la dernière actualité : Nice, et bien d’autres, ailleurs. Ils donnent toutes les armes aux islamistes ; ils abandonnent la France et les Français. Leur énergie n’est que du toc. Ah, ils prétendent rallier à leur République des musulmans fidèles. Que les musulmans prennent garde : il n’y a rien de tel en République que les serments pour lâcher les gens qui lui font confiance. Plus elle donne sa parole, plus elle la trahit. Les harkis en savent quelque chose et les Afghans qui nous ont fait confiance, pareillement, et déjà, dès maintenant, dans les cités ceux qui croient encore dans l’ordre français. Effroyables déconvenues ! Et pendant de temps-là dans les micros officiels les discours se poursuivent et dans les salons de la République le petit monde républicain se congratule. Sinistres personnages !

    Et ils en font une politique extérieure, la seule politique étrangère de la France, livrant encore ici des armes de propagande redoutables à nos ennemis et éloignant nos possibles alliés. Quelle sottise ! « Les couilles de Mahomet », pivot de toute politique française ! Nous sommes dirigés par une bande de fous. Ils ne savent rien. Ils n’y connaissent rien. Aboutissement d’une crétinisation de l’esprit public. Il est encore dans le pays des gens de bon sens qui jugent parfaitement la situation : ils n’ont plus aucune voix dans les sphères décisionnelles.

    La religion est d’un autre niveau. « Tout homme, dit Pascal, peut faire ce qu’a fait Mahomet ; car il n’a point fait de miracle ; nul ne peut faire ce qu’a fait Jésus-Christ ». C’est là-dessus qu’il faut attirer la pensée. C’est le fond du problème que ces sots ne veulent même pas examiner.

    Ils se réfugient dans leur religion officielle du blasphème d’où ils pensent commander à l’univers. Car qu’est-ce d’autre que leur République qu’ils imposent comme un absolu pour réduire, au gré de leur passion, tout le reste au plus chétif des relativismes ? Sinon une religion, avec ses clercs, ses dogmes, ses rites dont pas un seul ne soutient un vrai regard critique. Elle a pour elle l’État, sa coercition, son budget énorme dont celui de l’Éducation nationale. Maurras écrivait avec juste raison : « La République n’est rien du tout qu’une religion imposée par voie budgétaire ». Admirable définition. Droit au blasphème ? Et si l’envie prenait aux Français de blasphémer cette divinité ? Après tout, ce serait dans la logique des couilles de Mahomet.

    Illustration (DR) : Le symbole de la République : tous les petits enfants de France doivent s’en faire une religion.

    000.jpg

    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

  • Feuilleton ”Vendée, Guerre de Géants...” (45)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

    lfar espace.jpg

     

    Aujourd'hui : Les Guerres de Vendée pour les nuls

    1A.png

    Par Michel Chamard, First Editions, 436 pages, 23 euros (Michel Chamard est Chargé de cours à l'ICES : Institut catholique d'études supérieures).

     

    Après le succès de La Vendée pour les Nuls, voici l'histoire d'une période qui a résonné bien au-delà des frontières de sa région après la Révolution française !

    Voici l'histoire d'un épisode crucial bien que méconnu de l'après Révolution française : comment la politique délibérément anticatholique du pouvoir révolutionnaire de l'après-1789 a révolté une population qui pourtant ne lui était a priori pas hostile, provoquant l'un des plus grands génocides de l'histoire de France.

    Voici le récit d'une guerre qui lança plusieurs fois en l'espace de 20 ans des gens du peuple - hommes, femmes, vieillards, enfants - avec des fourches et des faux contre des troupes républicaines aguerries et suréquipées.

    Découvrez Charette, le roi de la Vendée, ou encore bien plus tard la duchesse de Berry qui tenta de mener un ultime soulèvement, et plongez dans les heures noires de la République avec les noyades de Carrier et les "Colonnes infernales" de Turreau.

    Partez à la découverte du récit captivant et effroyable de cette "Guerre des géants" racontée à la sauce Nuls par un professeur d'histoire et amoureux d'un terroir à l'identité si marquée...


     

    LFAR FLEURS.jpg

  • Patrick Buisson sur France Inter : ”En matière de terrorisme d'État, la Terreur, c'est nous qui l'avons inventée”

    Fête de l'Histoire hier matin sur France Inter avec Patrick Buisson qui ne mâche pas ses mots pour dire les quatre vérités de la Révolution française, de la Terreur et du massacre de la Vendée.

    Avec les implications qui s'en suivent : les totalitarismes du XXème siècle, la crise de notre démocratie, notre identité malheureuse et menacée ...

    À écouter absolument. 

    lafautearousseau  

     

     Cliquer pour agrandir (icone inférieure à droite)

     

    Ce que France Inter a retenu des propos de Patrick Buisson  ... Mieux vaut l'écouter 

    Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, auteur de « La grande histoire des guerres de Vendée » (Perrin) est l'invité de Nicolas Demorand.

    L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, qui publie « La grande histoire des guerres de Vendée » (Perrin) explique sa démarche : « je crois que l'Histoire enseigne la vie (...) La France a inventé les tribunaux révolutionnaires ».

    Si on prend la juridiction du Tribunal International sur le Rwanda ou la Somalie, les Vendéens ont été massacrés exactement comme ça

    Patrick Buisson poursuit : « Le mot Républicain permet d'évacuer l'idée de nation, un mot-valise dans lequel on met des principes universels. Aujourd'hui la dimension de républicanisme est évacuée, qui renvoie à des principes abstraits ». L'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy ose même un rapprochement dans son ouvrage (« C'est Oradour sur Vendée ») et s'explique : « le bolchevisme et le nazisme font référence à la Révolution Française ».

    Patrick Buisson estime que le rapport est « évident » entre la Terreur et le terrorisme dont la France est victime. 

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    "Affaire d'Ukraine" : d'accord avec Jean-Michel Cadenas :

    "Poutine est l’agresseur, c’est vrai, mais comme le disait Montesquieu : "Les responsables des guerres ne sont pas ceux qui les déclenchent, mais ceux qui les ont rendues inévitables…".
    L’OTAN et les États-Unis peut-être ?"
     
    (Rappel/ndlr : et le Kosovo ?)

    1. Dans Le Figaro : Présidentielle 2022 : Marion Maréchal et Éric Zemmour, les coulisses d'un ralliement imminent... (article de Jacques Sapin)

    Marion Maréchal et Éric Zemmour.
     
    Marion Maréchal et Éric Zemmour. Jeff PACHOUD, Bertrand GUAY / AFP

    RÉCIT EXCLUSIF - L'ancienne députée FN du Vaucluse veut officialiser son soutien au candidat Reconquête! dimanche, lors d'un meeting à Toulon.

    La décision est prise depuis plusieurs semaines. Le temps est venu de l'assumer. Cinq ans après avoir quitté la vie politique, Marion Maréchal s'apprête ce week-end à y replonger. Pour de bon. L'ancienne députée Front national du Vaucluse a attendu qu'un mois la sépare du premier tour de la présidentielle de 2022 pour officialiser son soutien à Éric Zemmour. Elle doit le faire, selon nos informations, lors d'un grand meeting à Toulon, dans le Var ce dimanche, devant quelque 7000 militants. «Ce sera l'une des plus importantes réunions publiques de la campagne. Davantage encore que Cannes ou Nice. Tous les porte-parole doivent y aller», piaffe un lieutenant de Reconquête! qui savoure déjà la scène. La forme, les détails, de ce qui s'annonce comme l'un des plus importants ralliements de la campagne ont été arrêtés par Marion Maréchal…

     

    2. Entièrement d'accord avec Charles de Meyer :

    "Que vaut un monde politique prêt à cacher qu’il faut écraser la tête d’un fœtus de 14 semaines quand il est avorté ? Que vaut ce monde politique quand il identifie le démembrement de ce fœtus au progrès ? Que valent les députés qui veulent imposer ça aux médecins ?"

    1A.jpg

     

    2 BIS. "L'avortement, arme absolue du progressisme", la Tribune de Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, dans Valeurs :

    1A.png

    1AA.png

    Cliquez sur les deux images pour les agrandir et mieux lire le texte

     
     

    4. Quand le pouvoir appartient à l'Argent et aux "gens d'argent"... En 18 mois, Emmanuel Macron a gagné 2,4 millions d'euros chez Rothschild !

    Dans la lutte séculaire entre les forces du Sang et celles de l'Or (comme l'a évoqué Maurras, dans son "immense petit livre" (Pierre Boutang), L'Avenir de l'Intelligence, la Révolution a tué le Roi et "libéré" ainsi les forces matérielles et matérialistes de l'Or. L'instauration d'une fausse république/vraie idéologie en 1875 a institutionnalisé cela : l'Argent est au pouvoir, l'Argent est Roi, on a tué le Roi et on a l'Argent-Roi...

    En 18 mois, Emmanuel Macron a gagné 2,4 millions d'euros chez Rothschild. Et il est Chef de l'État.

    Comme le disait Louis XIV, "Est-ce que nous ne ferons pas rendre gorge à tous ces gens-là ?". Il faut libérer l'État de l'Argent et de la Finance, des gens d'argent et de finance. On ne le pourra que par la révolution royale, en "nationalisant l'État par la Royauté" comme le disait Léon Daudet; en le "séquestrant" et en le "libérant", comme le disaient respectivement Renan et Maurras; en ré-instituant, à la tête de l'État, cet espace a-démocratique qui s'appelle "Roi" et qui assurera - libre de tout et de tous, ne devant son pouvoir qu'à l'Histoire - l'indépendance absolue de l'État face aux partis, à l'étranger, aux groupes de pression et, bien évidemment, à... l'Argent.

    Ce sera la revanche de 1789/1875, la revanche du Sang sur l'Or...

    https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/en-18-mois-emmanuel-macron-a-gagne-2-4-millions-d-euros-chez-rothschild_AN-201412230117.html

    1A.jpg

     

    5. La folie Hidalgo et Compagnie : on va engager la moitié de la France pour surveiller (pardon : "contrôler", comme il dit...) l'autre moitié ? C'est ce que propose sans rire, et sans crainte du ridicule qui - hélas ! - ne tue plus David Belliard, de l'équipe Hidalgo. Ce dément prétend obliger les automobilistes à prouver qu'ils avaient une raison valable de prendre leur véhicule ! Ah, ces gens qui n'ont que le mot de "liberté" à la bouche et qui passent leur temps à vouloir contraindre ou interdire... 

    https://twitter.com/LeFanClubdAnneH/status/1498639052190400516?s=20&t=OdXdlo5lHFoF_mKGfUQMKw

    1A.png

     

    5 BIS : La folie Hidalgo et Compagnie s'attaque aussi aux arbres : dans le Bois de Vincennes, on va couper de beaux arbres pour en replanter... de plus petits, évidemment ! Il faut le voir - et l'entendre ! - pour le croire ! : c'est Aurélien Véron qui a levé le lièvre" :

    "pour réaliser la promesse de planter 170.000 arbres à Paris, les Géo Trouvetou de la mairie de Paris vont abattre le Bois de Vincennes pour dégager la place. Malin"

    https://twitter.com/aurelien_veron/status/1499268532974104581?s=20&t=kvXXXpn_fxoMh1kC_17aOw

    1A.jpg

     

    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui par un petit sourire, histoire de garder le moral, malgré tout !!!!! :

    1A.jpg

     

     

     

    À DEMAIN !

    LFAR FLEURS.jpg