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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Sur Arte, mardi 24 juin, 21 heures: l'esclavage dont on ne parle pas......

              Bien sûr, celles et ceux qui s'informent, qui cherchent et qui veulent savoir savaient. Mais beaucoup étaient maintenus dans l'erreur par les mensonges et les omissions de la bien-pensance officielle, et du politiquement correct.

             
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    Le grand mérite de cette émission d'Arte (1) aura été, sinon d'ouvrir les yeux de tout le monde, du moins de porter certaines vérités à la connaissance d'un public plus large. Et ce n'est déjà pas si mal, vu le conformisme ambiant....

              Eh, oui ! La traite orientale et arabo-musulmane a existé pendant 14 siècles (17 millions d'Africains réduits en esclavage !....) et continue dans certains pays du continent noir. N'en déplaise à ceux qui nous rebattent les oreilles, en nous parlant sans cesse d'un Islam idéal fantasmé -qui n'existe pas-, alors qu'ils ne parlent jamais de l'Islam réel et persécuteur qui existe -lui- bel et bien.....

              Arte a choisi de diffuser deux documentaires -tournés en 2008- centrés sur la Mauritanie: "Chasseurs d'esclaves" et "Les esclaves oubliés".

    A 21h00: Chasseurs d’esclaves, Reportage de Sophie Jeaneau et Anna Kwak; ARTE France, 2008, 45mn.
    Mars 2008, à Nouakchott, capitale de la Mauritanie. Bilal, un esclave évadé, porte plainte. Sa soeur est détenue par une famille maure depuis la naissance. Elle a 40 ans. "Elle travaille jour et nuit, sans salaire", dénonce-t-il. Et ses enfants sont le fruit des viols de son maître. Deux militants de l’association mauritanienne SOS Esclaves décident d’aider Bilal à libérer sa soeur, de gré ou de force. Ils savent que la tâche ne sera pas facile. Issu d’un système traditionnel millénaire, l’esclavage mauritanien, qui n’a été officiellement mis hors la loi qu’en 2007, structure la société tout entière, souvent avec l’accord tacite des autorités. Une caravane se met en route à travers le désert, accompagnée par la caméra de Sophie Jeaneau et Anna Kwak. Un reportage exceptionnel sur le combat forcené des abolitionnistes d’aujourd’hui, décidés à éradiquer l’esclavage en terre africaine.

    A 21h45: Les esclaves oubliés, Documentaire d’Antoine Vitkine; ARTE France, 2008, 45mn.

    Ce documentaire raconte l’histoire de la traite orientale et arabo-musulmane, au cours de laquelle dix-sept millions d’Africains ont été réduits en esclavage pendant quatorze siècles. Il s’intéresse également à une filière encore plus méconnue, la traite interne à l’Afrique noire, menée pendant des siècles par les royaumes africains. Il montre enfin que ces systèmes ont perduré dans le monde musulman et en Afrique noire jusqu’au milieu du XXe siècle. Comment étaient capturés ces esclaves ? Dans quelles conditions étaient-ils déportés ? À quoi étaient-ils employés ? Les spécialistes Salah Trabelsi, Ibrahima Thioub, Henri Medard ou Mohamed Ennaji répondent à ces questions....

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  • Le Prince Jean écrit au Monde.....

               
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    On se souvient que le quotidien Le Monde avait publié, dans son édition du 7 juin, un article intitulé : « Monarchies européennes, rassurantes et prospères ».

               Nous avions nous même fait écho à cet article, que nous avions cité et commenté dans notre note du 5 juillet (1).

               A propos de ce même article, le Duc de Vendôme a adressé au Monde un courrier, dont voici la teneur.....

              « Rassurantes et prospères », dites-vous, et vous avez raison : rois et reines assurent à leurs pays la stabilité nécessaire à la prospérité de leurs compatriotes. Peut-on en dire autant de la France ?

              Rassurante ? Les Français n’ont jamais eu l’humeur aussi sombre. L’euro grignote leur pouvoir d’achat, attaqué par l’augmentation de l’essence et des produits alimentaires. Les parents s’inquiètent pour leurs enfants : l’école de la République n’assure plus la promotion sociale qu’elle promettait à leurs aînés. Les Français craignent surtout de voir la France disparaître dans un ensemble européen géré par une bureaucratie sans âme.

              Prospère ? La croissance reste atone, le déficit commercial se creuse, la dette s’accroît. Nos entrepreneurs sont pourtant dynamiques, nos salariés productifs, mais le trop-plein de lois et le poids des taxes découragent leurs initiatives.

              Il suffirait pourtant de peu de choses pour que les Français retrouvent confiance.

              Déjà, qu’ils soient écoutés, ou bien, par exemple, qu’on ne leur fasse pas dire oui quand ils ont dit non. Surtout, qu’on leur parle de leur pays, de son histoire, qui est grande et dont ils doivent être fiers, et de leur avenir qui le sera si nous restons fidèles à ce que nous sommes. Il suffirait d’avoir pour la France une vision, qui fait aujourd’hui défaut.

              Les choses pourraient-elles changer ? Aux Français de le dire. Les peuples ont souvent plus de sagesse que ceux qui les gouvernent. La réponse des Irlandais sur le traité de Lisbonne prouve que tout est possible quand on rend la parole aux peuples.

              Jean de France, duc de Vendôme

     

    (1): Voir la note "Quand Le Monde passe en revue les Rois et Reines du Vieux Continent, et va jusqu'à trouver des avantages à la Royauté....", dans la catégorie "République ou Royauté ?...."

  • Qu'est-ce que la France ? Alain Finkielkraut parle de la Nation......

              Dans ces deux minutes et demie, que vous pouvez écouter en cliquant sur le lien ci-dessous, Alain Finkielkraut insiste sur le fait que la France n'est pas une auberge espagnole, et ne doit pas le devenir.....

    http://www.dailymotion.com/noop/video/x5q9w4_finkielkraut-sur-lcp_news

              Vous pouvez lire également la retranscription de ses propos ci-après.....

    LCP   Vous reprenez à votre compte un mot d'Ernest Renan, je le cite: "L'homme n'est l'esclave ni de sa race, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagne. Une grande agrégation d'hommes, saine d'esprit et chaude de coeur, crée une conscience morale qui s'appelle une Nation"

             Est-ce que ce n'est pas notre Nation qui est en perte de vitesse ?

    AF    C'est une conscience morale, la Nation. C'est aussi une mémoire, un certain style, une manière d'être ensemble, qu'il nous incombe de préserver. Et le risque où nous sommes aujourd'hui c'est de voir la Nation Française se transformer en auberge espagnole...

             Dans l'auberge espagnole... chacun est ce qu'il est.... c'est le communautarisme.

    LCP   Est-ce que c'est négociable, ça ?....

    AF     De toutes façons deux choses ne sont pas négociables. Un, la France n'est pas une auberge espagnole. Nous sommes -que nous soyons nés français ou devenus français- dépositaires d'une Culture qu'il nous appartient de connaître, d'aimer et de transmettre.

              Donc la France n'est pas une auberge espagnole et ne doit pas le devenir. Car, évidemment, ce faisant elle se transforme en agrégat de communautés... Et il y a des règles de vie qui, en effet, ne sont pas négociables. Parce que l'immigration d'aujourd'hui est différente de l'immigration d'hier, qui était européenne. Là, de nouvelles lois, de nouvelles règles veulent être apportées, qui défient non seulement la laïcité mais, plus anciennement encore, une certaine civilité....

              De même, il faut savoir que la France est un pays laïque, mais que la France a été un pays catholique. Et que, pour comprendre la culture française, il faut connaître la culture catholique.... l'arrière-fond catholique dont cette Culture est imprégnée, sinon c'est tout un pan de notre Histoire qui deviendra totalement incompréhensible.....

  • Robert Redeker: Droit de vote aux étrangers : la confusion.

              Robert Redeker vient de publier sur le sujet un très interéssant point de vue, dont nous reproduirons bientôt l'intégralité. En voici juste le début, en attendant, en guise de mise en bouche en quelque sorte...      

              "L'étrange projet de vouloir accorder le droit de vote aux étrangers lors des élections locales exige d'être passé au crible de la critique. Rien ne semble plus en accord avec l'air du temps, l'éloge obligatoire du métissage dans tous les domaines. Mais cette inféodation à une idéo­logie dominante, aussi bariolée qu'eu­phorisante, qui suppose que la vie politique est une perpétuelle fête de la musique, masque mal la nature véritable de ce projet. 

                   Posons la question : est-il cohérent d'accorder, comme le veut le Parti socialiste, comme le gouvernement de Zapatero s'apprête à le faire en Espagne, le droit de vote aux élections locales et de le refuser aux élections nationales ? Une telle mesure introduirait une véritable schizo­phrénie dans le concept de citoyenneté. Elle couperait la citoyenneté en deux. Certaines personnes seraient citoyennes dans leur commune ou leur canton, mais pas dans la ­circonscription législative ni dans l'État. Elle instituerait deux séries de citoyens ; par suite, elle fabriquerait des citoyens de seconde zone qui ne manqueraient pas de réclamer rapidement de devenir des citoyens à part entière.

                   Une démagogie parallèle à la démagogie en faveur des sans-papiers, de type compassionnel et «abbépierriste», s'escrimerait à créer de l'agitation à effet médiatique afin d'obtenir l'alignement des deux niveaux de citoyenneté. Être citoyen, c'est appartenir à une communauté politique. La scission, voulue par les promoteurs de ce projet, entre deux types de citoyenneté (locale et nationale), suppose que la France est une mosaïque de communautés politiques. Une vision féodale de notre pays perce derrière cette division de la citoyenneté.

                  L'histoire, qui est ­celle de la centralisation, et les institutions nous disent pourtant le contraire : la France n'est constituée que d'une seule communauté politique, le peuple, propriétaire inaliénable de la souveraineté nationale. Autrement dit, le droit de voter aux élections locales dérive du droit de voter aux élections nationales. Les partisans de ce projet paraissent l'ignorer. Le ­geste de voter ne se divise pas..." (à suivre...)

  • Pourquoi n'y avait-il aucun ”officiel français” aux obsèques de Soljenitsyne ?...

              N'est-ce pas parce que Soljenitsyne a mis le doigt sur "LE" problème ? N'est-ce pas parce qu'il a appuyé "là où ça fait mal", en dénonçant la filiation directe entre la monstrueuse révolution bolchévique d'Octobre et sa non moins monstrueuse matrice: la révolution française de 1789/17893 ?

              Philippe de Villiers et Dominique Souchet, tous deux députés de Vendée, ont donc représenté la France à ces obsèques, dont le Pays Légal républicain était absent, et auxquelles il avait choisi de ne pas participer. Après tout, c'est logique, et c'est tant mieux: au moins, de cette façon, les choses sont elles claires. Soljenitsyne a porté l'accusation, et le Pays Légal républicain l'a très bien entendue......

              Voici l'intégralité du petit texte que l'on pouvait lire, mardi 6, sur une page du site de TV5 Monde.....

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    Soljenitsyne: aucun officiel français à Moscou, déplore Villiers

    PARIS, 6 août 2008 (AFP) -

    Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France (souverainiste), a déploré mercredi qu'aucun officiel français n'ait assisté aux obsèques d'Alexandre Soljenitsyne, auxquelles lui-même était présent.

     "Beaucoup de Russes étaient très étonnés que le gouvernement français ne soit pas représenté", a déclaré par téléphone à l'AFP le président du Conseil général de Vendée.

     Le grand écrivain était venu en 1993 dans ce département français inaugurer un mémorial aux victimes des "colonnes infernales" durant la guerre de Vendée de 1793 à 1796.

     A ces obsèques, "nous étions deux élus français, moi-même et le député Dominique Souchet" (même département et même parti), a poursuivi M. de Villiers, en relevant que côté ambassade, il y avait seulement un chargé d'affaires.

     "J'ai expliqué à la famille que les hommes politiques français étaient aux Jeux olympiques", a poursuivi l'élu. "No comment..."

     Philippe de Villiers est venu à Moscou "rendre un dernier salut à l'ami personnel et au combattant qui restera dans l'histoire comme le plus grand dissident du XXème siècle", celui "qui nous a débarrassés intellectuellement du communiste".

     "La Vendée avait accueilli Alexandre Soljenitsyne pendant six jours en septembre 1993. Il avait tenu a faire le voyage spécial pour inaugurer le mémorial" construit aux Lucs-sur-Boulogne, a expliqué M. de Villiers.

     "Il y avait affirmé son opposition au principe révolutionnaire de la table rase", a raconté l'ex-candidat à la présidentielle, et "avait dit qu'en Vendée, la Roue rouge, la matrice du totalitarisme avait été identifiée pour la première fois". L'écrivain avait "comparé Robespierre à Lénine" et "la Vendée française aux Vendées russes".

     M. de Villiers a encore souligné qu'un collège de son département à Azenay, avait été baptisé du nom du grand témoin russe mort dimanche.

     Ignat Soljenitsyne, son fils musicien, se rendra en Vendée en mars pour un concert à l'Historial des Lucs-sur-Boulogne.

  • Quand Ségolène Royal essaye de se remettre en selle... (1)

              Nous avons déjà dit ce que nous pensions de Ségolène Royal après ses déclarations de l'été 2007. Et nous ne serions pas revenus sur le sujet si elle ne donnait pas à nouveau le bâton pour se faire battre, en l'ocurrence avec son nouveau livre "Ma plus belle histoire, c'est vous", publié chez Grasset, dont elle est venue faire la pub au 20 heures de TFI, le mardi 4 novembre. Nous nous en tiendrons à cinq remarques:

              Premier point: cette déclaration: "je suis peu douée pour l'hypocrisie": ca c'est la meilleure! On se souvient que, quelques semaines à peine après l'élection, elle avait surpris tout le monde en affirmant qu'elle n'avait jamais cru à deux mesures phares de son "programme": la généralisation des 35 heures et "le Smic à 1500 euros". Avoir cherché à se faire élire en proposant ces deux mesures, puis dire après qu'elle n'y croyait pas: si ce n'est pas de l'hypocrisie, ce ne peut qu'être de l'inconscience (ou les deux à la fois?). Dans un cas comme dans l'autre, de toutes façons, ce n'est pas brillant.....(le PS lui-même avait parlé de "duplicité" et de "provocation"....)

              Deuxième point: parlant du PS justement, et de ses ténors qui ne l'ont pas -ou mal- soutenu (1) elle ajoute: "J'aurais dû ruer dans les brancards. M'organiser. Les commander. Ne pas attendre". Elle dit s'en vouloir: "J'ai manqué de poigne à ce moment-là" (de n'avoir pu obtenir du PS un contre-meeting le jour du lancement de la campagne de Nicolas Sarkozy). Une simple question: elle n'arrivait même pas à diriger le PS ( "son" parti!), et elle a vraiment pensé qu'elle arriverait à diriger la France? On reste dubitatif......(à suivre.....)

          

    (1): en bonne socialiste qui se respecte, Ségolène pense bien sûr que rien n'est de sa faute, que tout est de la faute des autres, et principalement des siens! c'est l'un des seuls mérites de son bouquin: nous montrer qu'elle n'a pas changé et qu'elle ne changera pas; qu'elle n'a rien appris et qu'elle n'apprendra rien; et que du coup il n'y a rien à attendre d'elle, pas plus aujourd'hui qu'hier: c'est pour cette raison qu'elle a perdu, mais elle ne peut pas s'en rendre compte étant donné sa tournure d'esprit; elle ne peut ni ne veut admettre qu'elle devrait remettre en cause d'abord et son programme et sa campagne, c'est à dire elle même. La vraie question est: politiquement, Ségolène Royal est-elle autiste?.....

  • L'unique raison de tant d'hystérie...(1/2)

              Excédé par la mauvaise foi hallucinante des opposants aux tests ADN, François Fillon a cherché à attirer leur attention sur un point important: vous perdez de vue l'ensemble du dossier, a-t-il expliqué en substance, à force de vous focaliser sur un seul de ses aspects, qui n'est qu'un détail de cet ensemble; il n'en a pas fallu plus pour que toute une partie de l'intelligentsia de gauche et d'extrême gauche (1) redouble d'ardeur, elle qui délire déjà "plein pot", d'une façon outrancière, grotesque et ridicule, depuis plusieurs jours: elle veut nous faire croire qu'elle retrouve dans ces propos du Premier ministre ceux que Jean-Marie Le Pen avait prononcés en 1993 sur les chambres à gaz, "détail de l'Histoire" !

              Ici, on n'est plus du tout dans le domaine d'une saine confrontation des idées; on n'est plus dans l'opposition légitime (fut-elle virulente....) à des textes de lois; même plus dans le domaine de l'éxagération, parfois compréhensible et -comme on le dit souvent- "de bonne guerre": n'ayons pas peur des mots et disons-le clairement, on est dans le crétinisme absolu, même plus le niveau zéro de la politique, car les personnes qui profèrent ces insanités ont sombré corps et bien dans le grand naufrage de leur pauvre "intelligence" ( ? ); quelle déroute de la pensée! quel désolant spectacle! à qui feront-ils croire, ces pseudo censeurs, qu'ils retrouvent du Le Pen dans François Fillon?

              La vérité est très simple: le "Parti Immigrationniste" se déchaîne parce que, dans la forme et dans le fond, "on" a touché à l'essentiel:

              Dans le fond, "on" a osé toucher à leur jouet, l'immigration, dont ils se servent pour "casser" la France; et le gouvernement essaye (même si cela nous parait encore très largement insuffisant...) de mettre un tout petit peu d'ordre dans cette pétaudière qu'est l'immigration, machine infernale destinée à diluer l'ensemble français et à nous faire disparaître en tant que tels, en changeant tout simplement le Peuple.      (à suivre.....)

    (1): remarquons bien que toute la gauche n'est pas stupide à ce point; et qu'il s'y trouve au contraire beaucoup de gens sensés et raisonnables: sachons donc dénoncer l'hypocrisie et les arrières pensées malsaines des braillards, sans tomber dans un amalgame réducteur et facile, mais faux et injuste: toute la gauche n'est pas acquise au "Parti Immigrationniste", aux outrances de ses propos, aux folies de ce que Maurras appelait justement les "nuées".....

     

  • Après une enième grève des Transports...: Le grand problème des syndicats français.....

              .....c'est qu'ils ne représentent rien; là où les syndicats allemands représentent jusqu'à quatre vingt pour cents des travailleurs (voire quatre vingt cinq, parfois même un peu plus...), les syndicats français oscillent entre cinq et dix pour cent, dans le meilleur des cas, souvent plus près de cinq que dix (1)....; le vrai problème est là car si, comme en Allemagne, les syndicats représentaient vraiment les travailleurs, les pouvoirs publics pourraient vraiment discuter avec eux et organiser avec eux le monde du travail; que l'on sache, il semblerait bien, tout de même, que ce soit là le rôle premier des syndicats, non?

              Il y aurait forcément, mécaniquement, statistiquement dans ces syndicats des gens de droite, de gauche et du centre; des idéologues mais aussi des pragmatiques; des obtus mais aussi des ouverts; des "vieux dans leur têtes", mais aussi des jeunes réalistes, etc...etc.....; mais comme ils n'attirent personne, on n'y retrouve que des sectaires, des aigris, des fossiles et des idéologues recuits dans leurs pratiques d'un autre âge, archaïques, désuètes et périmées: rien d'autre comme "pensée" que la défense des privilèges -même pompeusement rebaptisés "droit acquis"-; et comme "vision sociale" (?!) que "la grève", c'est un peu court, et beaucoup dépassé...

              Nos syndicats sont enfermés dans leur sclérose mentale qui leur interdit de voir que le monde a changé autour d'eux, que tout a changé (sauf eux!...); et c'est le problème de savoir si c'est la poule qui a fait l'oeuf ou l'oeuf qui a fait la poule: est-ce que les syndicats n'attirent personne parce qu'ils sont la proie des idéologues à oeillères, ou bien sont-ils la proie des idéologues à oeillères parcequ'ils n'attirent personne? donc pas de "sang frais", pas de "nouveaux", pas d'air neuf, pas d'idées neuves....?

              A vrai dire, on ne sait plus; il y a tellement longtemps que tout a été perverti en France, dans le monde du travail comme ailleurs (songeons à l'Education Nationale...), par "l'idéologisation" républicaine à outrance, que l'on ne peut plus que constater l'évidence: nos voisins vivent "normalement", avec des conflits, et des oppositions d'idées certes, mais sans ce poids de l'idéologie omniprésente qui étouffe tout et qui est partout chez nous; et ils ne s'en portent pas plus mal, ils s'en portent même beaucoup mieux...C'est nous qui n'allons pas bien du tout: et la fossilisation du syndicalisme français, qui en fait une antichambre de la grande galerie de l'évolution du Muséum d'Histoire Naturelle, renvoie a cette science passionnante mais, convenons-en, fortement datée que l'on appelle "paléontologie"....

    (1): encore, dans ces chiffres, faut-il considérer la part des retraités: s'il est beau de conserver, retraité, son idéal de jeunesse, on est bien obligé de constater que lorsque la proportion des retraités est très importante -comme c'est le cas chez FO par exemple.....- cela vient encore aggraver ce problème de représentativité: les "jeunes" désertent en masse les syndicats! ceux-ci doivent se remettre en cause; chercher en eux-même, lucidement et courageusement, les raisons de ce désamour; il vient d'eux, de leurs pratiques, de leurs blocages idéologiques, de leur sclérose: quand auront-ils le courage de faire leur auto-critique?.....

  • Un converti hargneux, ou l'ardeur des néophytes...

              Jean-François Bastin, un Belge de 65 ans, coiffé d'un turban à carreaux et la barbe teinte au henné, s'appelle aujourd'hui Abdullah Abu Abdulaziz Bastin. Converti à l'islam, il a fondé en 2004 le Parti des jeunes musulmans.

               Abdullah ne serre pas la main des femmes. «C'est tromper Allah", lâche-t-il. C'est aussi tromper celle à qui l'on donne la main, en lui faisant croire que vous êtes égaux...." Charmant ! et révélateur...

              Il clame que les sourires faits par certains politiques aux musulmans ne sont qu'une "instrumentalisation grossière : Il y en a assez de cette sorte de néocolonialisme, s'emporte-t-il. Ils prétendent qu'ils vont nous défendre, et ensuite ils interdisent le foulard à l'école !" Il faut exiger plus de mosquées visibles, des appels à la prière, des cimetières, des écoles, des maisons de retraite…, s'emballe le converti: "Moi je dis aux musulmans : "Perdez cet esprit de colonisé ! Les colons se sont fait bouter hors d'Algérie, c'est peut-être ce qui se passera ici.". Les immigrés en ont assez fait, et même trop pour s'intégrer : c'est désormais à la Belgique de s'adapter".

                 Cela ne fait-il pas irrésistiblement penser à Tartuffe ? Une fois qu'il a bien grugé ce pauvre Orgon, qui s'est bien fait avoir et qui n'a que ce qu'il mérite, il faut bien le reconnaître, Tartuffe peut abattre son jeu et déclare :

                 "C'est à vous d'en sortir, vous qui parlez en maître:

                 "La maison m'appartient, je le ferai connaître...."

                Des propos confirmés peu après, par Monsieur Loyal:

                  "La maison à présent, comme savez de reste,

                  "Au bon Monsieur Tartuffe appartient sans conteste.

                  "De vos biens désormais il est maître et seigneur...."

              Dans la pièce, l'histoire finit bien, car Louis XIV arrive, et rétablit les choses.

              Mais, si d'aventure demain nous devions entendre ces mots dans nos rues, où des populations musulmanes seraient devenues majoritaires: "c'est désormais à vous de vous adapter...!" ?...

  • Plein succès pour la présentation parisienne d'Un Prince français, à la salle Rossini: L'Héritier des siècles a dialogué

               

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                On le savait depuis plusieurs jours: la salle Rossini était déjà pleine bien avant la réunion, et celle-ci a donc rassemblé un public -enchanté et conquis- qui aurait pu être très largement plus nombreux.

                S'il est navrant de refuser du monde, c'est aussi le signe que ce que nous espérions tous, au début du lancement du tour de France du Prince, est en train de se produire: l'intérêt pour les propos du Prince ne se dément pas; l'engouement autour de sa personne et de son action s'amplifie au contraire; le Prince remporte un succès de curiosité, d'estime et de sympathie, par son naturel et sa profondeur, son calme et sa détermination tranquille...

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                La salle a été littéralement sous le charme du dialogue entre l'Héritier des siècles et Jean Piat, l'artiste qui a incarné tant de rôles d'acteurs de notre Histoire. Ce fut la grande originalité de la soirée: voir (et entendre) celui qui incarne la lignée fondatrice de notre Nation, interrogé, non par un journaliste ou un professionnel de l'entretien (ce qui ne serait, bien sûr, pas péjoratif) mais par un Jean Piat spirituel et dominant parfaitement et son sujet, et l'auditoire, pour le plus grand plaisir de celui-ci.

                Cette idée judicieuse a rendu la soirée extrêmement vivante. Le talent, la fougue, la présence de Jean Piat, celui-ci a tenu à les mettre, le temps de cette réunion, au service du Prince français. Le résultat est là: un échange spirituel et fort intéressant, aux antipodes de tout académisme ennuyeux; et qui aura permis au(x) message(s) du Prince de passer vraiment, grâce au passeur d'exception qu'est Jean Piat, et qu'il a été une fois de plus au cours de cette soirée.

                Et, bien sûr -à la différence de tant de politiciens qui ne portent que les calculs mesquins de leur(s) intérêt(s) personnel(s)- on a bien vu, une fois de plus, que le Prince, lui, porte le tout : notre Nation, son Héritage et sa Destinée. La France était bien la troisième personne présente, salle Rossini, dans ce dialogue étincelant entre le Prince et Jean Piat.

               C'est, sans nul doute, l'une des raisons des succès d'intérêt, d'estime et de sympathie du Prince, et probablement la plus importante.....

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  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à celle qui vient...

                Aujourd'hui, samedi 24, nous avons déjà dépassé le nombre de "pages lues" de septembre, qui était déjà notre record absolu. Sauf effondrement de la fréquentation du Blog (soyez sympas, ne nous faites pas un coup pareil...) nous battrons aussi de nouveau, et de beaucoup, les chiffres des visites et visiteurs uniques. Il reste sept jours, en comptant aujourd'hui, et...en comptant surtout sur vous.....

                Voici ce que vous trouverez à partir de dimanche sur le blog (sauf modifications de dernière minute imposées par l'actualité...) 

     

    • Notes longues : 
    • Dimanche : A propos du Jan Karsky d'Haennel.... et de Pie XII ! (2/2).
    • Lundi : Le regard vide, extrait n° 13 ( GRAND TEXTE n° XIV).
    • Mardi : Effarement général: La Provence et France info découvrent l'eau tiède....
    • Mercredi : Staline = Hitler ? Juste, mais incomplet.....
    • Jeudi : Le Comte de Paris décoré (2/2): le discours de Sarkozy.
    • Vendredi : Vivre et travailler au pays ? Pour les Maliens aussi !....
    • Samedi : Nouvelles du Blog....

     

    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche (Arche de Noé, version 2009...).
    • Lundi: Vézelay célèbre le 30ème anniversaire de son inscription au Patrimoine mondial de l'Humanité.
    • Mardi: Des "Associations sans but lucratif" aux associations lucratives, sans but !.....
    • Mercredi: L'Islam en face...
    • Jeudi: Gaza ? Non, Nice !....
    • Vendredi: Du nouveau à Marly...
    • Samedi: Un coup de gueule...au Québec.

          Ephémérides :

    ·       Dimanche : Charles Martel arrête les maures à Poitiers. Azincourt. Sacre de Louis XV. Naissance de Georges Bizet. Erection de l'Obelisque de Louxor, Place de la Concorde. Premier vol de l'A380.

    ·       Lundi  : Évocation : Quand la Terreur s'est abattue sur Notre-Dame.... ou : l'incroyable histoire des statues des rois de Judas.....

    ·       Mardi :  Évocation : Quand Le Nôtre a imposé les jardins à la française.....

    ·       Mercredi : Le pape marie le futur Henri II à Marseille. Fin du siège de La Rochelle. Arrivée de l'ambassade de Perse à Marseille. Début de la Croisière noire. Le Mirage II, premier avion français à franchir le mur du son.

    ·       Jeudi :  Lancement du Normandie. Première parution des Aventures d'Astérix. Naissance: Jean Giraudoux.

    ·       Vendredi : Naissance de Jean Cottereau, dit Jean Chouan. Création de l'École Nationale Supérieure. Après l'échec du premier tir, la fusée Ariane V réussit son deuxième lancement.

    ·       Samedi : Évocation : Quand Léonard de Vinci s'est installé au Clos Lucé...

  • Le numéro 24 de la Nouvelle Revue universelle vient de paraître...

     

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           Fondée en 1920 par Jacques Bainville, reprise par l'équipe de Politique magazine, la Nouvelle revue universelle - trimestrielle - est de la même qualité.

                Elle se situe parmi les revues de réflexion comme Commentaires ou Esprit. Nous avons de la chance de disposer d'un tel instrument : à nous de la faire connaître !...

                Abonnez-vous, faites abonner vos amis et connaissances, donnez des adresses de professeurs d’universités, d’intellectuels...

                Au sommaire de ce numéro 24 (avril-mai-juin 2011) :    

         nouvelle revue universelle

                Hilaire de Crémiers pose d'abord la Question de régime, rappelant que la crise est devant nous, qu'elle est avant tout consubstantielle au régime républicain, qu'aucun  "moi, le sauveur" n'est crédible, et que l'Etat ne peut être qu'un "nous" royal et souverain. Et la Revue rend un hommage appuyé au Général Pichot-Duclos (ci dessus). 

    nouvelle revue universelle 

                 Yvan Blot (ci dessus) traite de L'Europe pharisienne contre les droits des citoyens et aussi de La démocratie directe italienne, un exemple méconnu. Yves-Marie Laulan interroge : Faut-il supprimer le Conseil constitutionnel ? François Reloujac propose un Conte politique : Le songe du législateur. Claude Fouquet signe Le retour de Keynes, et Gilles Varanges Tunisie, Egypte, Libye : mirage et châteaux de sable.      

    nouvelle revue universelle

              Xavier Walter (ci dessus) étudie Chine et religions du "Grand Occident". Claude Wallaert propose L'étrange histoire  de Samuel d'Aprecain - écrit par Bernard Abel, en route vers la Bretagne et aussi la Chanson de pélerin. Enfin Bruno de Chergé, neveu du Prieur du monastère de Tibhirine répond à l'article d'Henri Buttin, Tibhirines des martyrs ?, paru dans le précédent numéro (23) de la Revue. Et Philippe de Saint-Robert (ci dessous) intitule Louis-Philippe le réparateur la note de lecture qu'il consacre au Louis-Philippe, le dernier roi des français, d'Arnaud Teyssier. 

    nouvelle revue universelle

  • Paris : Notre-Dame ”sonne” à nouveau comme au temps de Louis XIV, Louis XV, Louis XVI...

    Le 23 juillet 1793, un Décret de la Convention ordonne la fonte des cloches de toutes les églises de France, afin d'en faire des canons : eh oui, on est pour la "fraternité" mais on déclare la guerre au monde entier ! On est pour la "liberté" mais on interdit aux chrétiens de pratiquer leur culte et on détruit ou saccage leurs sanctuaires ! On est pour "l'égalité", mais une seule religion à désormais droit à l'existence : la NRR, la nouvelle religion républicaine...

    Une seule cloche devra rester dans les clochers, afin d'avertir la population, en cas de danger : c'est cette restriction à un Décret stupide qui - si l'ensemble des cloches de Notre-Dame sera bel et bien perdu, pour toujours - sauvera malgré tout le bourdon Emmanuel (dans la Tour Sud) dont l'histoire mérite d'être brièvement retracée... 

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    Le bourdon Emmanuel, seul rescapé de l'ensemble initial des cloches de Notre-Dame...

    La "grande cloche" – Jacqueline - dont parle François Villon dans son Grand testament, daté de 1461, avait été donnée en 1400 à la cathédrale Notre Dame par Jean de Montaigu. On refondit  Jacqueline une première fois en 1680, puis une nouvelle fois en 1682, et enfin en 1685, son installation définitive ayant leiu en mars 1686 : la cloche reçut alors les noms d’Emmanuel-Louise-Thérèse en l’honneur du roi Louis XIV et de la reine Marie-Thérèse d’Autriche. 

    Le bourdon Emmanuel se trouve dans la tour sud de Notre Dame : il pèse 13 tonnes, son battant pèse 500 kilos, et il sonne en fa dièse ainsi qu'en atteste ce récit d'Ernest Laut, extrait du Petit Journal Illustré, du 19 avril 1908.

    Au XIXème siècle, lorsqu'on restaura Notre-Dame, on y remit (en 1856) un ensemble de cloches, mais qui fut "râté" : il sonnait faux, l'alliage des cloches étant de mauvaise qualité, et le son de l'ensemble n'était plus du tout conforme à ce qu'il était "avant" la tourmente révolutionnaire.   

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    2 février 2013 : les nouvelles cloches sont arrivées... 

     

    Mais la roue tourne. Il fut enfin décidé de remettre les choses en l'état, et que tout serait installé en 2013, à l'occasion du 850ème anniversaire de la cathédrale Notre-Dame.

    Et ce qui fut décidé fut fait... Si bien que, ce 23 mars 2013, à 17 heures, veille des Rameaux, eut lieu la première sonnerie du nouvel ensemble campanaire – huit cloches et un bourdon – à l'unisson du gros bourdon Emmanuel, resté en place, lui, depuis 1686.

    Et les Parisiens, les Français, les touristes, tout le monde peut, désormais, entendre le son qu'entendirent Louis XIV, Louis XV, Louis XVI...

    http://www.notredamedeparis2013.com/projets/nouvelle-sonnerie-de-cloches/ 

    Pour écouter la reconstitution de la sonnerie des tours à la fin du XVIIIème siècle, cliquez ici.

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg          Notre dossier "POUR UNE REFLEXION DE FOND SUR LE "MARIAGE POUR TOUS" est donc maintenant complet : il fera très rapidement l'objet d'une de nos Pages, et sera ainsi disponible et consultable à tout moment : "l'affaire" étant loin d'être terminée, c'est d'opposer des Idées d'ordre aux idées de désordre qui est la première des tâches, la plus urgente et la mère de toutes les autres : ce dossier y aidera...

              * Louis-Joseph Delanglade inaugurera notre semaine, en parlant, comme à chaque fois, d'un sujet au coeur de l'actualité, qui s'accélère, ces temps-ci... Vous avez pris l'habitude, maintenant, de retrouver tous ces Lundis de Louis-Joseph Delanglade sur la page d'accueil du Blog, en haut à gauche, juste en dessous de la Présentation de notre Quotidien et des Activités partout en France...   

             * Bernard Lugan a prononcé une brillante conférence, le 14 mars dernier, pour le Cercle Algérianiste de Marseille : Mythes et manipulations de l'histoire africaine - Mensonge et repentance. Vous pourrez visionner cette vidéo mardi, et nous remercions le Cercle algérianiste - pour le compte duquel nous avons assuré l'enregistrement - de nous autoriser à le reproduire sur lafautearousseau...

               * Champsaur nous prépare des articles sur Démographie et terrorisme intellectuel (loin du politiquement correct, mais avec une documentation incontestable...), le budget militaire de la Chine (évolution effarante du budget militaire chinois...) et l’Egypte; il n'aura pas trop de deux jours, cette semaine, pour traiter de "Transition énergétique, ou simple opération politique, et … gaz de schistes..." 

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              * La parution de notre 20ème Album :Maîtres et témoins...(III) : Léon Daudet. se poursuivra, vendredi, avec 14 photos : La Guerre, "la pluie de sang" (II) : Notre-Dame des Victoires, Vendredi saint 1918; Les "Berthas" tirent sur Paris (1 et 2); "L'Abomination"; Après le martyre de la cathédrale de Reims : 1, Anatole France; 2, Ashmead Bartlett; Et sur les atrocités allemandes en général...; Éloge de Georges Mandel; Daudet dénonce Malvy à Maginot; Mangin, qui avait conçu "l'Etat rhénan"...; Foch, commandant en chef des armées alliées; 11 novembre 1918, le Défilé de la victoire...; Pari perdu : le souper offert par Arthème Fayard; Mais le "Pays légal" perdit la Victoire (1)...  

            *

  • Sur le référendum alsacien...

    ALSACE 1.jpgLe dernier n° de Royaliste (1032) publie une intéressante Tribune libre de Benoît Dollle (en substance, "...C'est non !") : ALSACE REFERENDUM.jpg

    Effectivement, tout dépend du "pour "quoi" de la fusion des deux départements.

    Si c'est avec les arrières-pensées que dénonce Benoît Dolle, alors, pour nous aussi, "c'est non"...

    Mais, si c'est pour en finir avec ces gabégies et ces gaspillages insensés dûs à un découpage idéologique absurde, qui ruine la France depuis la Révolution, et que Louis XVIII a eu le grand tort de ne pas supprimer (comme le faisait remarquer fort pertinemment - Pierre de Meuse); si c'est pour en revenir (merci, la Révolution, pour ces deux siècles perdus !...) à une organisation des territoires français conforme aux réalités de la géographie, de l'histoire, de l'économie, des particularités induites par les diverses communautés... bref, en revenir à une France des terroirs, des "pays", des provinces, pour nous, c'est évidemment oui.

    Il y a belle lurette que les royalistes demandent la suppression des Départements, donc des 101 Préfectures et des 243 Sous-Préfectures, archi-ruineuses.

    Prônant le fédéralisme et luttant résolument contre le jacobinisme républicain, Amouretti écrit, près de 30 ans avant l’Idée de Décentralisation de Maurras :

    "En adoptant le plan de Sieyès, et en découpant la France comme matière inerte en départements tracés arbitrairement sur la carte, la Convention a anéanti ces admirables cadres historiques où les hommes, unis par l’identité des souvenirs, de la langue, des mœurs, des intérêts pouvaient bien s’entendre pour s’occuper de tout ce qui les touchait de près...", là où il faut respecter la liberté des communes reliées entre elles selon "sis enclin istouri, ecounoumi, naturau...", ce qui passe par la suppression des départements au profit des anciennes provinces avec à leur tête "uno assemblado soubeirano, à Bourdèus, Toulouso, à Mount-Pelié, à Marsiho o à-z-Ais". Ces assemblées devant jouir d'une autonomie complète en ce qui concerne l'administration, la justice, l'enseignement, les travaux publics…

    FELIBRES FEDERALISTES.JPGL'engagement régionaliste d'Amouretti se concrétisa davantage avec la Déclaration des Félibres Fédéralistes du 22 février 1892, co-rédigée avec le jeune Charles Maurras, Amouretti pouvant être considéré, à bon droit, comme "lou paire e lou redatour de la declaracioun", les deux amis se lançant donc face à l’ennemi républicain et jacobin. Face aux multiples reproches de séparatisme ou d’anarchisme, Amouretti répondait :

    "Quelle erreur ! C’est l’unitarisme au contraire qui mène la France au séparatisme. La fusion, c'est-à-dire l’anéantissement des nationalités particulières où vivent et se distinguent les citoyens en une nationalité abstraite que l’on ne respire ni ne connaît plus, voilà l’unité. Le fédéralisme au contraire, respectant les diversités ethniques et favorisant le libre développement de chaque région, est le plus grand ennemi du séparatisme en le rendant inutile". 

    Amouretti avait compris que seule la voie monarchique et la présence d'un Roi au sommet de l'Etat pourrait permettre cette fédération : "Il faut rétablir les provinces, leur rendre la gestion des intérêts provinciaux, surtout en matière de travaux publics, et rétablir les assemblées provinciales avec une compétence assez étendue pour qu’elles aient des sessions fréquentes, longues, fécondes, de nature à attirer l’attention, le respect, la vue."