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  • Violences meurtrières : Sauver l’héritage en attendant l’héritier.

    L’éditorial de Phi­lippe Schnei­der (La Lor­raine royaliste)

    La France – et non la répu­blique qui n’est que le nom d’un régime poli­tique – est de nou­veau endeuillée. A Ram­bouillet, un crime abo­mi­nable a eu lieu : une employée de la police a été égor­gée à l’entrée du com­mis­sa­riat.

    Nous pré­sen­tons toutes nos condo­léances à sa famille, à la police natio­nale. Qu’elle repose en paix. Il s’agit de nou­veau d’un crime com­mis par un « isla­miste ». Évi­dem­ment, cela ne peut être évi­té tota­le­ment mais nous ne pou­vons que nous poser des ques­tions lorsque l’on sait qu’il s’agit d’un immi­gré venu clan­des­ti­ne­ment en France. Il était connu et pour­tant il est res­té dans notre pays, trou­vant même un tra­vail. Il n’aurait pas du être là mais expul­sé depuis long­temps ! De manière géné­rale, tous ceux qui viennent en France clan­des­ti­ne­ment devraient sys­té­ma­ti­que­ment être expul­sés sans pos­si­bi­li­té de recours et sans avoir droit à aucune aide finan­cière ni à aucun tra­vail. Ils se mettent d’eux-mêmes hors la loi. Et le gou­ver­ne­ment devrait faire en sorte que cela se sache par­tout dans le monde. Une telle mesure décou­ra­ge­rait auto­ma­ti­que­ment, à condi­tion qu’elle soit appli­quée sans fai­blesse, le désir de venir et donc, du même fait, il n’y aurait plus – ou moins – de vic­times des tra­fics. L’Union Euro­péenne ne serait pas d’accord, dit-on ? Et alors ? Il n’en ait évi­dem­ment pas de même de ceux qui viennent léga­le­ment en France ou de ceux qui y sont déjà léga­le­ment. C’est un autre sujet, mais c’est sans doute toute la poli­tique « migra­toire » qu’il fau­drait revoir.

    Comme pour tous les pro­blèmes, nous devrions les étu­dier en fonc­tion des inté­rêts et du futur de la France et des Fran­çais. Le pro­blème est que nos gou­ver­nants et le pré­sident en pre­mier ne veulent pas que la France ait un « futur ». Ils semblent de plus en plus menés – outre leurs ambi­tions per­son­nelles – par une haine farouche de notre pays. C’est par­ti­cu­liè­re­ment vrai pour Emma­nuel Macron. Nous ne pou­vons que le consta­ter à tra­vers ses propres décla­ra­tions : il avait déjà dit que la France avait com­mis des « crimes contre l’humanité » en Afrique ou ailleurs, ce qui est faux (le seul crime contre l’humanité que la France ait com­mis – son gou­ver­ne­ment répu­bli­cain pour être plus pré­cis – s’est pas­sé sur le ter­ri­toire natio­nal, spé­cia­le­ment – mais pas uni­que­ment – en Ven­dée).  Sont venus ensuite les rap­ports sur l’Algérie et le Rwan­da, tous deux men­son­gers et par­tiaux comme Ber­nard Lugan l’a fort bien démon­tré (voir notre numé­ro 369). Sous cou­vert « d’objectivité », ils étaient faits pour dis­cré­di­ter l’action de la France. Enfin, le pire peut-être, et en anglais, voi­là Macron décla­rant sur une chaîne amé­ri­caine « CBS » qu’il fal­lait « décons­truire » l’Histoire de France. Il se range ain­si par­mi ceux qui se nomment « déco­lo­niaux » et qui veulent que les Fran­çais « s’excusent » pour leurs « erreurs » pas­sées. Et bien non, nous sommes fiers de notre pas­sé, de notre his­toire. Bien sur, il y a eu des moments plus dif­fi­ciles, moins glo­rieux que d’autres, sur­tout depuis 1789, mais la France, dans l’ensemble, ne peut qu’être fière de son pas­sé et les Fran­çais fiers de leurs ancêtres. Et ceci contrai­re­ment à beau­coup d’autres pays !

    En fait, Emma­nuel Macron, en déni­grant la France, se fait le repré­sen­tant du mon­dia­lisme et de son idéo­lo­gie qui ne veut plus de pays indé­pen­dants et dif­fé­rents. Il fait le « job » qui lui a été assi­gné jusqu’à ce qu’il ne fasse plus « l’affaire » et soit rem­pla­cé ! Tous les pays doivent suivre l’américanisme déca­dent tel qu’il se déve­loppe aux USA depuis des décen­nies et s’aggravant depuis l’élection de Biden. Il est vrai que chez eux, contrai­re­ment à nous, il y eut – il y a peut-être encore – du racisme, mais c’est très anglo-saxon, germanique !

    En vou­lant copier les amé­ri­cains, nous fini­rons pas intro­duire chez nous le racisme sous cou­vert « d’antiracisme ». C’est déjà le cas quand nous voyons les actions des « racialistes ».

    Et puis, si nous vou­lons vrai­ment que ces popu­la­tions venues de l’étranger proche ou loin­tain, puissent vivre chez nous, il faut qu’elles s’assimilent. Il faut donc qu’ils apprennent à aimer la France, son pas­sé, son his­toire, qu’ils finissent par se sen­tir, comme nous, les héri­tiers de son  pas­sé pres­ti­gieux. C’est ce que cer­tains appellent le « roman natio­nal » bien que je n’aime pas beau­coup cette expres­sion.  Avec ce que Macron dit et fait, ils n’auront que de la haine pour nous et nous mépri­se­ront avec rai­son, comme d’ailleurs les autres pays ! Mais peut-être est-ce ce qu’il veut pour détruire défi­ni­ti­ve­ment notre pays.

    Mais il ne réus­si­ra pas et ces com­pères répu­bli­cains, pseu­do adver­saires mais vrais com­plices, non plus. La France doit se redres­ser et nous devons y tra­vailler en fai­sant connaître notre his­toire mais aus­si poli­ti­que­ment en fai­sant connaître aux Fran­çais la voie du salut public. Sachons sau­ver l’héritage en atten­dant que l’hériter, notre Roi, reprenne sa place à la tête de notre France.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Patrimoine : Prenez part aux « années folles de la visite », par Iris Bridier.

    C’est ainsi que les nomme Patrivia, ces retrouvailles avec les sites culturels après plus de six mois de fermeture. L’heure est à la fête et il y a urgence, pour sortir de la morosité ambiante, à redécouvrir les joyaux de notre français.

    3.pngPont du Gard, château de Chenonceau ou de Fontainebleau, abbaye de Fontenay ou de Fontfroide, Palais des papes, domaine de Chantilly, hôtel des Invalides, grâce à un système innovant de réservations en ligne et de jauges, la start-up garantit au public une visite en toute sécurité et rassure aussi bien les gestionnaires des sites que les visiteurs.

    Confrontés de plein fouet à la affectant le milieu culturel, ces gestionnaires se retrouvent souvent dans un gouffre financier, loin du stéréotype du châtelain aisé. Par exemple, un château de moins de 1.000 m2 coûte, en entretien, 80.000 euros de par an. Le visiteur permet donc d’aider à préserver ce joyau.

    Parce que le beau fait du bien, cette opération « Printemps des châteaux » invite donc petits et grands à retrouver leur âme d’enfant et à s’émerveiller devant la beauté de nos sites historiques. Châteaux, églises, musées, parcs, abbayes, ce Pass Patrimoine, créé en partenariat avec la Fondation du patrimoine et la mission , permet de visiter de manière illimitée et avec une réservation gratuite l’ensemble des 500 lieux membres de l’opération.

    Enfin, soucieuse d’accompagner les gestionnaires de site dans leur réouverture, Patrivia vient d’éditer un guide des bonnes pratiques à leur attention afin de les aider à valoriser leur site en terme de visibilité, d’. Elle propose ainsi de rassurer les visiteurs, certes, mais également de leur raconter une , un récit vivant et animé avec une pointe de mystère, et surtout de les faire rêver, par de belles photos qui révéleront la beauté architecturale du lieu. Animations, visites pédagogiques, nouvelles technologies : tout a été pensé pour que cette réouverture tant attendue se passe de manière sereine et que puisse éclore, au cours de ce « Printemps des châteaux », ce patrimoine exceptionnel que nous avons la chance de posséder.

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    Source : https://www.bvoltaire.fr/

  • DEUX JOURS EN CONTRASTE : 13 - 14 MAI 2017

     

    Par Jacques Trémolet de Villers

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgDans ces deux jours, des 13 et 14 mai 2017, se sont déroulés deux événements étonnamment et absolument contraires. Comme un contraste destiné à éclairer. Y-a-t-il une leçon ?

     

    Le premier évènement est la prise de fonction du nouveau président de la République.

    Forte majorité électorale. Fort consensus, malgré les débuts de fronde. Grand espoir suscité par une allure délibérément sérieuse, presque majestueuse, pleine de respect envers la fonction. Une fonction républicaine qui s’inscrit dans l’histoire de la Ve République.

    Chef des Armées. Command-car. Visite aux soldats blessés.

    Mais aussi, invitation du « compagnon » du policier tué sur les Champs-Elysées. Le « compagnon » est comme le veuf et la veuve.

    Emmanuel Macron avait placé sa campagne sous le signe de Jeanne d’Arc « Comme une flèche, sa trajectoire est nette, Jeanne fend le système et porte un rêve fou qui finit par s’imposer comme une évidence ».

    Il saluait en elle son « intuition de l’unité », alors que la France déchirée était « coupée en deux ».

    Dans son premier discours de Chef de l’Etat – le 14 mai, jour officiel de la Fête de Jeanne d’Arc – il dit « sa volonté constante de réconcilier et de rassembler l’ensemble des Français... ».

    On ne peut qu’adhérer à l’intention… mais la question vient « les réconcilier et les rassembler sur quoi ? »

    Sur Emmanuel Macron ?

    En Marche (Emmanuel Macron) … la République En Marche (Emmanuel Macron).

    C’est dans la droite ligne du fondateur de la Ve République, qui se considérait comme « l’incarnation de la légitimité » française... et s’était toujours fait « une certaine idée de la France ».

    Emmanuel Macron, est-il ce « centre de pureté, de vérité, autour duquel les énergies latentes viennent se grouper ? » ; est-il ce « peu, mais ce peu sera tout, un souffle, une lumière, une doctrine, une direction, une voix venue du fond de la conscience de la France et qui aille au-delà du présent ? »…

    Et sera l’analogue de ce que Jeanne fut ?

    Emmanuel Macron est-il, comme il l’a laissé entendre à Orléans, une Jeanne d’Arc pour notre temps ?

    Second événement, tout en contraste.

    Dans un local de la rue de Cléry « l’espace Cléry » ... deux à trois cents personnes, de tous âges, mais avec beaucoup de jeunes gens, débattent « du bien commun ».

    Le colloque est organisé par l’Action Française.

    Un invité de marque : le Prince Jean d’Orléans, héritier des quarante rois. L’intervention du Prince, comme celle des autres d’ailleurs, est sous la forme moderne d’un entretien « questions / réponses ».

    Le Prince évoque sa famille, sa femme, ses enfants, le prince Gaston, sept ans, à qui il apprend à bien planter ses radis… car la ligne n’est pas toujours droite… mais il est obligé de composer entre la nécessité de « planter bien droit les radis et aussi le désir de voir son fils y parvenir par lui-même, et donc, accepter que la ligne ne soit pas toujours impeccable… », car l’attention et la volonté propre, comme la satisfaction – et aussi le résultat – sont plus éducatifs pour l’enfant. C’est, bien sûr, une petite parabole sur la méthode capétienne.

    Après les radis, il parlera des poules et des poussins, puis du Domaine de Dreux, puis de la ville de Dreux, avec leurs expériences quotidiennes et modestes… dans le seul désir « d’améliorer l’entente entre les habitants, et de désamorcer les possibles explosions de haine. ».

    Après deux autres interventions, je dois conclure.

    Je dis en substance que notre « bien commun », aujourd’hui, dans cet espace Cléry, c’est le Prince, et sa famille, sa descendance … que le bien commun, nous ne l’avons ni choisi, ni élu, qu’il nous est donné par la nature et par l’histoire, c’est-à-dire par Dieu, et que notre honneur est de le servir.

    Je souligne le contraste entre « la campagne Macron », tirée au cordeau du marketing le plus moderne, et le Prince qui apprend à son fils à planter des radis…

    Le royaume de France, bien sûr, est du côté des radis… Mon neveu à qui je raconte l’anecdote me fait observer que radis, c’est la racine, celle dont se nourrissaient les serfs selon l’histoire officielle, au Moyen-âge « les paysans mangeaient les racines ».

    C’est aussi la racine d’un royaume dont « labourage et pâturage sont les deux mamelles ». Le contraste est absolu entre l’élu triomphant d’un monde hors-sol et l’héritier des quarante rois qui enseigne à son fils le plant de radis.

    Je ne peux pas rester au Banquet du soir où le Prince restera, mangeant, buvant et chantant avec les militants, après avoir téléphoné à la Princesse et dit en souriant « je reste, j’ai la permission ».

    Quelque soixante nervis « anti-fa » se présentent, armés de coups de poing américain et de barres de fer pour « casser la réunion ». Ils sont vigoureusement repoussés, avec les mêmes armes. Un blessé grave chez eux.

    L’organisateur, inquiet, s’excuse auprès du Prince, de ce trouble, mais le Prince, souriant, répond... « C’est normal, je m’y attendais. ». 

    18447013_1186577194785704_644037050458448161_n.jpgLe lendemain à 10h, défilé, de la place de l’Opéra à la statue de Jeanne. Un gros millier de personnes… les organisateurs pourraient le multiplier, mais je ne pense pas qu’on puisse dépasser ce chiffre.

    Des drapeaux de l’Action française, des portraits de Maurras, Bainville, Daudet … Des slogans, brutaux, comme tous les slogans, « A bas la ruine publique… ».

    Arrivée à Jeanne – Silence – Rassemblement – Discours.

    Je dis qu’à ce moment où, dans la cour de l’Elysée, la République triomphante installe son nouveau président, nous sommes au pied de Jeanne pour lui dire notre espérance.

    Notre espérance, c’est le petit prince de Dreux, qui apprend à planter ses radis et à élever ses poules. C’est notre histoire aussi simple et aussi pure qu’elle est humble et féconde. Elle est sainte aussi. Car Jeanne, c’est la sainteté là où on ne la trouve pas, dans la politique, dans la guerre et dans les tribunaux.

    Orléans, pour la guerre, Reims pour la politique, Rouen pour la justice et le martyre.

    La sainteté de Jeanne, dans la vie politique est dans un seul geste, à genoux devant le Dauphin, à Chinon, puis à genoux devant le Roi à Reims. « L’envoyée du Ciel met un genou à terre devant le Roi désigné », sans regarder à sa qualité personnelle – à sa prestance, à sa puissance matérielle, à ses chances de l’emporter.

    La sainteté en politique, c’est de servir … non seulement le royaume, la France… l’Etat… de entités abstraites, mais de servir celui qui incarne le bien commun de ces entités, le Roi.

    A qui ne sert pas quelqu’un, on ne peut pas faire confiance, car il ne sert que lui-même.

    Je regarde mes auditeurs. Ce n’est pas l’ENA, ni Polytechnique… c’est plutôt artisans, ouvriers, employés, smicards ou étudiants…Ce n’est pas « le peuple » des discours. C’est le peuple, en vrai.

    En puissance, c’est dérisoire.

    Dans l’instant, Macron est tout. Le Prince n’est rien.

    Mais, aujourd’hui, Macron est sans descendance. Sa postérité n’est que politicienne, par l’énarchie et les autres grandes écoles.

    Le Prince a deux fils et deux filles.

    Si ce n’est pas lui, comme il me l’a dit, il y a quinze ans, ce sera mon fils, ou mon petit-fils… mais cela sera, car « nous autres les rois, nous avons le temps avec nous… ».

    Entre les deux images, l’hésitation n’est pas permise. L’honneur, la joie, la beauté et la fécondité sont du coté du Prince et de son fils, de la poule au pot et des racines.

    Si c’était, comme dans la vie mystique, la méditation sur les Deux Etendards, celui de Jésus-Christ et celui du Prince de ce Monde, on ferait un choix absolu.

    Mais c’est dans la vie temporelle, tout est mélangé. On peut voir que l’espérance temporelle est du côté du Prince de l’enfance et des jardins, mais il n’est pas interdit d’y joindre une nécessaire compromission pratique avec le monde électoraliste et technologique, tel qu’il est.

    Encore que … ça se discute.

    Macron peut compter sur la République pour le paralyser, ou, au moins le canaliser… sauf à ce qu’il devienne dictateur… Auguste. ? ou Caligula. ?

    Ou autre chose … un bon intendant en attendant le maitre de maison ?

    Ou, malheureusement, un jeune homme trop doué, trop avenant, trop chanceux … que les médiocres s’acharneront à détruire.

    De toutes les façons, la seule issue, c’est le rien ou le royaume.

    Continuons le royaume. L’avenir est dans le jardin, comme le bonheur est dans le pré. 

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : La Monarchie face à la mondialisation. Partie 2 : Quand la France doit être une pui

    Dans ce processus de mondialisation, ou face à lui, que peut la France, et que pourrait la Monarchie ? S'interroger sur cela ne signifie pas nier ce qui est, mais plutôt chercher à le comprendre, pour s'en défendre ou pour y répondre, c'est-à-dire rester maître de sa propre lecture du monde et de son action intellectuelle ou diplomatique sur ce dernier : « Le monde a besoin de la France », s'exclamait Georges Bernanos.

    Il ne s'agit pas d'un repli sur soi, d'un isolement qui, pour splendide que certains le verraient, serait, en définitive, mortel pour ce qu'il s'agit de préserver et de transmettre, mais d'une affirmation de soi, de l'exercice de la « liberté d'être » qui est d'abord un pouvoir, la possibilité d'être soi-même et de tracer son propre chemin dans l'histoire, ce qui donne une « raison de vivre » à notre pays, au-delà même de ses conditions économiques d'existence.
    Pour cela, la France a de nombreux atouts, qu'ils soient économiques, culturels, diplomatiques, politiques, géopolitiques, mais elle semble parfois incapable de les valoriser, y compris aux yeux et aux cœurs de ses natifs ou de ceux qui l'ont rejointe en ces dernières décennies. Et pourtant ! La France est une puissance moyenne, mais une puissance quand même, une puissance qui, par sa taille même, peut jouer un rôle de médiation entre les puissances impériales et les nations de moindre envergure, voire les petits pays ou les communautés sans État. Tenir son rang, c'est ne pas céder à la tentation impériale qui fut celle de Napoléon et de la Troisième République (sous des formes différentes selon le cas évoqué), ni au tropisme de l'empire des autres : de Gaulle, dans la lignée des Capétiens, a rappelé ce que pouvait être une politique française d'indépendance, en écoutant les uns et les autres sans forcément leur céder. Si Kennedy en conçut quelque dépit, son concurrent Nixon (malgré tous ses défauts) comprit alors ce qu'était la France « historiquement libre », et il la respecta beaucoup plus que nombre de ses successeurs...
  • Sur la page FB de nos amis du GAR : Ecologiste ? Donc royaliste !

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    Quels sont les leviers d'une action écologique d'ensemble efficace ? Bien sûr, les associations environnementalistes, les personnalités et les individus, les communautés de base (familles, quartiers, communes, professions, etc.) peuvent (et doivent) jouer un rôle dans la sensibilisation de nos concitoyens et dans l'opposition aux projets mettant en péril la biodiversité ou les paysages, et l'exemple fameux de la contestation à Plogoff, confirmé, bien des années après, par celui de Notre-Dame-des-Landes, montre que le pire n'est pas toujours certain, et c'est tant mieux !
     
    Mais, de ces victoires écologiques (plus encore qu'écologistes, en fait) très médiatiques, il est aussi une leçon majeure à retenir : c'est le politique qui a toujours le dernier mot, parfois pour le meilleur mais souvent aussi pour le pire, particulièrement quand l’État et les pouvoirs publics sont inféodés aux puissances financières ou économiques, par intérêt ou par fatalisme. En cela, la République, par essence, ne peut être aussi libre qu'une Monarchie royale dans laquelle la magistrature suprême de l’État est libre du joug de l'élection qui est d'abord, aujourd'hui, celui de l'Argent. Il est un autre avantage de la Monarchie, c'est son enracinement dans une histoire longue que le général de Gaulle résumait par la formule « L'avenir dure longtemps », et qui oblige le Roi (ou la Reine) à maintenir aussi complet que possible et, autant que faire se peut, enrichi, un patrimoine destiné aux générations suivantes : « Mes arrière-neveux me devront cet ombrage », pourrait dire le souverain du moment conscient et appliqué à remplir ses devoirs d’État, par un « égoïsme familial » bien compris qui rejoint le Bien commun de tous.
    « Si vous avez résolu d'être écologiste, la raison vous impose d'être royaliste », pourrait-on conclure simplement. S'il y a une urgence écologique, c'est par la Monarchie royale qu'elle peut trouver le moyen institutionnel de s'incarner, par cette « écologie intégrale » qui porte couronne, sceptre et main de justice, et qui peut ordonner, au sens fort du terme, une politique et une pratique écologiques de long terme, sur la durée qui reste la meilleure alliée d'une stratégie environnementale et climatique, y compris sur la scène internationale.
     
  • Au Cinéma : Saint Omer, par Guilhem de Tarlé

    1A.jpgA l’affiche : Saint Omer, un film français, le premier long-métrage d’Alice Diop, avec  Guslagie Malanda (Laurence Coly, alias Fabienne Kabou), Kayije Kagame (Rama, romancière), Valérie Dréville (la Présidente de la Cour d’assise) et Aurélia Petit (l’avocat de Laurence Coly).

    Contrairement à mon épouse, je n'ai aucun souvenir de cette "histoire vraie", le corps d’une petite Adelaïde, âgée de 15 mois, retrouvé en novembre 2013 sur la plage de Berk-sur-mer, et la condamnation de sa mère, Fabienne Kabou, pour infanticide en 2017.
    C'est le drame d'un déni de grossesse et peut-être d'un refus de maternité.

    Le spectateur a quitté la salle de cinéma pour la Cour d'assise de Saint Omer et se retrouver à l’audience, peut-être même, s’il n’est pas « récusé », parmi les jurés.
    Ce long-métrage est un docufiction, ou plutôt une fiction documentaire, fiction avec le personnage inventé de Rama, une romancière, sans doute la documentariste elle-même, Alice Diop, qui a effectivement assisté à ce procès.

    A vrai dire, cette intervenante déconcerte qui vole la vedette à l’accusée avec je ne sais quelle référence littéraire, beaucoup trop intellectuelle pour moi, qui va de Marguerite Duras à Médée, même si c’est celui de Pasolini. Dommage ! la réalisatrice aurait dû s’intéresser davantage à l’accusée, sénégalaise qui, malgré sa parfaite intégration apparente et son français impeccable, refuse d’assumer la responsabilité de son meurtre en évoquant ses relations avec sa mère restée au Sénégal, ses « voix » et ses « visions » et la nécessité de protéger son enfant de la « malveillance ». On a dit d’elle qu’elle était "une mère qui avait offert sa fille à la mer...".

    Quant à Son avocate, elle nous a passionné dans un autre registre, qui parle desguilhem de tarlé.jpg relations inextricables de la mère et de l’enfant durant la grossesse, et des « traces » évidentes de la mère dans l’enfant, mais aussi de celles de l’enfant dans la mère après la naissance…

    Réflexion à méditer qui donne à penser que tout n’est peut-être pas à jeter chez Alice Diop, réalisatrice connue par ailleurs pour ses documentaires et son militantisme contre les « violences policières » et pour la « diversité ».

  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (1)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : "au sommaire", et présentation de l'Album...

     

    Au sommaire de cet Album...

    Au sommaire de cet Album...

    1. "Autour" de la maison...
    2. Le jardin (I)...
    3. Le jardin (II) : Illustrations du Mur des Fastes...
    4. Le jardin (III) : les stèles et leurs Histoires...
    5. Comment la Bastide revint à la mère de Maurras...

    6. Mélanges, souvenirs, explications...
    7 . "Maurras et...", "Maurras vu par..."

    PRESENTATION DE L'ALBUM

     

    PRESENTATION DE L'ALBUM

    Beaucoup l'ignorent ou restent dans le flou : la famille Maurras n'est pas de Martigues, mais de Roquevaire, où se trouve le caveau familial.
    Charles Maurras y est enterré, ainsi que son frère, Joseph, son père et sa mère.
    Seul son coeur se trouve à Martigues, dans le jardin de "sa" maison, qui est la sienne parce qu'elle était celle de sa mère, qui était une Garnier.
    Le père de cette madame Garnier, laquelle épousa donc le père de Charles Maurras, était marin, et navigua avec le Prince de Joinville, l'un des cinq fils de Louis-Philippe, qui vint un jour visiter son ami dans sa maison, à Martigues.
    De même, Maurras n'est pas né dans "sa" maison, mais dans une autre, très étroite, située sur l'actuel Quai Marceau.
    À l'époque ce Quai s'appelait le Quai Brescon sur toute sa longueur.
    Aujourd'hui, seule l'extrémité du Miroir aux oiseaux s'appelle encore Quai Brescon : l'autre partie, à l'opposé, où se trouve donc la maison natale de Maurras, s'appelle maintenant Quai Marceau.
    Voilà pourquoi on peut voir une ancienne photo montrant l'actuelle pointe du Quai Brescon/Miroir aux oiseaux sur laquelle Maurras a écrit de sa main : "Mon quai natal"...
    Plusieurs projets existent, pour faire de cette maison, à l'instar de celles d'autres grands écrivains, un lieu culturel vivant et rayonnant.
    Cet Album, qui n'est qu'une première présentation générale de "la maison de Maurras" - et même, pour l'instant, que du jardin de la maison... - rendra compte au fur et à mesure de tout ce qui s'y fera : il est donc appelé à évoluer, à être complété et enrichi...

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  • Au Cinéma : Dalva, par Guilhem de Tarlé

    Dalva - film 2023 - AlloCiné

    A l’affiche : Dalva, un film belge d’Emmanuelle Nicot, avec Zelda Samson (Dalva, une petite fille de 12 ans), Jean-Louis Coulloc’h (Jacques, son père), Sandrine (Marina, sa mère), Alexis Manetti (Jayde, l’éducateur en foyer).

    C’est un véritable soupir de soulagement que poussa mon épouse à la dernière image de ce qu’elle juge comme un « bon film », et peut-être n’a-t-elle pas tort au vu des récompenses nombreuses qui lui sont attribuées dans divers festivals.

    Je ne partage pas cet enthousiasme en regard des photos très souvent trop sombres, et des dialogues mal articulés prononcés à voix basse. Certes le sujet de cette fille en préadolescence qui se prend pour une femme se prêtait à une atmosphère lugubre. Je ne suis pourtant pas convaincu par la mise en scène qui raconte la fin de l’histoire en se contentant de faire allusion à ce qui s’est passé avant. Suggérer permet trop souvent d’éviter de raconter l’envers du décor, jeter un voile sur ce qui n’est pas réaliste. Comment cette enfant a-t-elle pu vivre aussi longtemps en dehors des contraintes quotidiennes et loin des yeux de la société qui l’entoure ? Précisément comment n’a-t-elle jamais eu l’occasion de jeter un regard sur son environnement, en s’enfermant dans son placard comme sur une île déserte ?

    Je suis simpliste et j’ai besoin de voir les points sur le i pour croire en la faisabilité de la chose ; je n’ai pas l’imagination suffisante pour imaginer l’inimaginable.

    En outre Dalva est victime de deux crimes, dont le premier – le départ de sa mère – est évacué comme de rien… et pourtant ceux-ci ne font-ils pas d’abord le procès de notre époque qui promeut la séparation facile et laisse les enfants se perdre dans des familles décomposées ?
    Malheureusement, je ne vois même pas qu’Emmanuelle Nicot veuille le « suggérer ».

    J’en suis désolé devant les thuriféraires, son « coup d’essai » - puisqu’il s’agit d’un « premier long-métrage » - n’est pas un « coup de maître ».

  • Au Cinéma :  Les Vengeances de Maître Poutifard, par Guilhem de Tarlé

    Les Vengeances de Maître Poutifard - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche :  Les Vengeances de Maître Poutifard, un film français de Pierre-François Martin-Laval, avec Christian Clavier (Robert Poutifard), Isabelle Nanty (Huguette Poutifard, sa mère) et Jennie-Anne Walker (Claudine Haignerelle, l’institutrice),
    d’après le roman de Jean-Claude Mourlevat, La troisième vengeance de Robert POUTIFARD.

    Mon épouse me reproche souvent de ne pas savoir voir les films pour enfants avec des yeux d’enfants… mais ces vengeances sont-elles un film pour enfants, même s’il se termine avec une morale sur le pardon ?
    Mon dernier petit-fils, dans sa onzième année, était heureux de sa séance, mais il a précisé que l’histoire était différente du livre. Effectivement j’apprends que le réalisateur a fait « des modifications pour être plus en phase avec notre époque » ! Comme si l’innocence des enfants, celle qui les fait rire devant une tarte à la crème, n’était pas intemporelle ! Quel besoin y avait-il de mettre en scène des influenceuses ? et, quoi qu’on pense de l’individu, la deuxième vengeance qui met en scène le président n’a rien de drôle et n’enseigne certainement pas aux enfants le respect de l’autorité qui manquerait aux émeutiers qui brûlent, saccagent et pillent notre pays.

    J’ai tendance à penser (et à espérer) que mon petit-fils était davantage content d’être allé au cinéma que de ce qu’il y a vu. Il me semble d’ailleurs qu’il n’a ri qu’une seule fois, comme tout le monde, dans la scène du restaurant qui, malgré son outrance, est effectivement amusante.

    Très franchement, il y a mieux à faire pour divertir nos enfants ou petits-enfants que cette nullité de Christian Clavier.

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : Sociaux parce que royalistes !

    1784 : Naissance d'Alban de Villeneuve Bargemon

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    Il est sans conteste l'un des pionniers du magnifique mouvement des royalistes sociaux au XIXème siècle :

     

     (le scripte de cette vidéo ici : https://www.actionroyaliste.fr/le-precurseur-de-la-justice-sociale-alban-de-villeneuve-bargemont/)

     

     

    Avec Albert de Mun, voir l'Éphéméride du 6 octobre), La Tour du Pin (voir l'Éphéméride du 1er avril), Le Play (voir l'Éphéméride du 5 avril) et d'autres, il fait partie de ces Légitimistes trop souvent ignorés aujourd'hui, et injustement traités, à qui Michel Mourre a rendu justice, dans son Dictionnaire encyclopédique d’Histoire, article Légitimistes (page 2624, extrait) :

    "…Ce serait faire une caricature que de représenter tous les légitimistes comme des nostalgiques du passé, fermés aux problèmes de leur temps ; bien au contraire, ils furent les premiers, avec les socialistes, à dénoncer les méfaits du capitalisme sauvage. Villeneuve-Bargemon, dans son Traité d’économie politique chrétienne (1834) et Villermé, dans sa grande enquête de 1840 sur la condition ouvrière, furent les précurseurs du catholicisme social. Bénéficiant de la confiance d’une grande partie des masses rurales, les légitimistes firent campagne, souvent en liaison avec les républicains, contre le régime électoral censitaire de la Monarchie de Juillet. Leur force électorale se manifesta après la Révolution de 1848, avec 100 élus à l’Assemblée constituante (avril 1848) et 200 à l’Assemblée législative (mai 1849). Cédant à l’affolement suscité par l’émeute socialiste de juin 1848, la plupart des députés légitimistes se réunirent avec les orléanistes dans le "parti de l’Ordre" . Fermement hostiles au coup d’Etat du 2 décembre et au second Empire, ils apparurent, après les défaites de 1870, comme les hommes de l’ordre et de la paix et eurent de nouveau près de 200 élus à l’Assemblée nationale élue en février 1871.

    Ils incarnaient toujours la vieille France rurale, mais, avec Albert de Mun et La Tour du Pin, ils continuaient aussi à affirmer leurs préoccupations sociales et leur soucis de défendre les ouvriers contre les abus du capitalisme..."

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (203), Aux marges du Palais... (VI) : Val d'Aran...

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    Le territoire du val d'Aran (en aranais, «vallée de la vallée») est une région de montagnes et de forêts ne comptant que 620 km².

    Néanmoins, le val d'Aran a une superficie plus grande que la principauté d'Andorre (468 km²), le Liechtenstein (157 km²), la république de Saint-Marin (61 km²) et, bien sûr, la principauté de Monaco (2,5 km²).

    Il constitue la haute vallée de la Garonne - qui y prend sa source dans le massif de la Maladeta - et devrait, selon la logique des territoires versants (ou "ligne de partage des eaux") se trouver en territoire français...


    L'histoire et la politique en ont décidé autrement, comme pour la petite enclave de LLivia, à quelques kilomètres de l'Espagne, dans le Roussillon, restée à l'Espagne au Traité des Pyrénées...

    Le val d'Aran compte une petite communauté de quelque 7.000 habitants dont la langue principale, l'aranais (plus de 4.500 locuteurs), en fait une véritable enclave linguistique occitane. Cette région, située administrativement en Catalogne (dans la province de Lérida), est placée sous la juridiction de la Generalitat de Catalogne.


    Le val d’Aran dispose d’un régime juridique spécial qui reconnaît la spécificité de son organisation institutionnelle et administrative, et en garantit l’autonomie.

    Le val d'Aran possède son propre drapeau inspiré par la croix occitane, dérivée des armoiries des comtes de Toulouse.


    La croix occitane est utilisée pour représenter la langue et la culture occitanes, notamment au val d'Aran, mais aussi par certaines communautés françaises, comme dans le Languedoc-Roussillon, le Midi-Pyrénées et les Hautes-Alpes.


    L’organisme de gouvernement du val d'Aran est le Conseil général, le Conselh Generau (en aranais), qui se compose du Syndic (Síndic), de l'Assemblée des conseillers généraux (Plen des Conselhèrs e Conselhères Generaus) et de la Commission des auditeurs des comptes (Comission d’Auditors de Comptes).


    Le Síndic est le plus haut représentant ordinaire de la Generalitat de Catalogne dans le val d’Aran.


    Il existe neuf villages aranais : Arres, Bausen, Es Bòrdes, Bossòst, Canejan, Les Naut Aran, Vielha e Mijaran ainsi que Vilamós.


    C'est Vielha qui sert de capitale administrative et qui compte près de la moitié des habitants de la vallée.

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 5 septembre

    1638 : Naissance du futur Louis XIV (ici, sa statue équestre, en empereur romain, Promenade du Peyrou de Montpellier)

     

     

     

     

     

    1534 : Jacques Cartier revient de sa première expédition au Canada  

     

    Né à Saint-Malo, en 1491, Jacques Cartier, issu d'une modeste famille de pêcheurs terre-neuvas, souhaite trouver la route du Nord pour atteindre les Indes sans passer par la longue et périlleuse route du Sud. Il réussit à convaincre François 1er, et appareille le 20 avril 1534. Après Terre-Neuve, Cartier aborde sur la côte qui longe le golfe du Saint-Laurent.

    Il est accueilli par des Indiens avec qui il échange des cadeaux, et plante une croix portant l'écusson du roi de France. L'approche de l'hiver l'oblige à rebrousser chemin: il rentre en France avec deux Indiens qu'il présente à la cour.  

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    Manoir musée Jacques Cartier, Limoëlou :
     
     
     

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    1638 : Naissance du futur Louis XIV

     

    Né à Saint-Germain-en-Laye, Louis était désiré depuis longtemps : le mariage - en 1615 - de Louis XIII avec Anne d'Autriche n'avait en effet toujours pas donné d'héritier au trône de France, 23 ans plus tard...
    Encore les parents n'eurent-ils que deux enfants, deux garçons : le second enfant du couple, Philippe, titré Duc d'Orléans, est à l'origine des représentants actuels de la Maison de France (voir l'Éphéméride du 21 septembre).

    Le règne de Louis XIV sera le plus long de l'histoire de France : 54 ans de règne personnel, de 1661 à 1715.

     

    Voltaire écrivit de lui, dans son Siècle de Louis XIV

     

    "Non seulement il se faisait de grandes choses sous son règne, mais encore c'était lui qui les faisait"...

     

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    Buste du Musée des Beaux-Arts de Dijon
      
     
    On a vu, dans l'Éphéméride du 1er septembre, un "bilan du règne", tracé par Jacques Bainville.
     
    On s'arrêtera ici sur un autre aspect important du règne de Louis XIV : fils de Louis XIII et petit-fils d'Henri IV - premier Bourbon régnant et donc fondateur, non pas de la maison des Bourbons mais de la dynastie régnante... - Louis XIV sera à l'origine de l'essaimage de cette dynastie hors de France : en Espagne d'abord, par la décision directe de Louis XIV, puis à Parme et à Naples, plus tard, par les jeux et hasards de la diplomatie, des mariages et des héritages...
     
    5 septembre,peguy,fouquet,vaux,louis xiv,cartier,percier et fontaine,auguste comte,lorraine,conscription,jourdan,sabatierDepuis 1500, en effet - et pour deux siècles !... - une guerre épuisante pour les deux pays opposa les Habsbourgs (possessions ci contre) et les rois de France : Charles Quint à François 1er, puis leurs fils Philippe II à Henri II et ainsi de suite. Or, en 1700, le dernier Habsbourg, Charles II, mourut à Madrid, sans enfants.
    Bien qu'ennemies, les deux familles s'étaient alliées plusieurs fois par mariage, le propre Louis XIV ayant épousé l'espagnole Marie-Thérèse, fille du précédent rois d'Espagne, Philippe IV (père de Charles II), lui-même marié à Élisabeth de France, fille d'Henri IV !...
    En 1700, à la mort sans héritier du dernier roi Habsbourg d'Espagne, toute la nation espagnole souhaitait un roi français, car c'était le gage de la conservation de l'empire colonial espagnol, et que l'ensemble Espagne/Colonies d'Amérique ne serait pas démembré.
    Charles II finit par se rallier à cette position et, par testament, offrit donc la couronne d'Espagne à un prince de la maison de Bourbon.
    Après avoir longuement réfléchi - car l'acceptation du testament équivalait à une guerre avec la Hollande et l'Angleterre - Louis XIV accepta le testament, jugeant qu'installer un Bourbon sur le trône d'Espagne assurait à la France une sécurité 5 septembre,peguy,fouquet,vaux,louis xiv,cartier,percier et fontaine,auguste comte,lorraine,conscription,jourdan,sabatierdéfinitive du côté des Pyrénées, cet avantage immense surpassant, de loin, tous autres inconvénients, et Jacques Bainville a bien expliqué les conséquences heureuses de ce bon choix
     
    Pour aller régner à Madrid, Louis XIV ne désigna bien sûr pas son fils, le duc de Bourgogne (appelé le Grand Dauphin), ni son premier petits-fils, le duc de Bretagne, qui devaient assurer la continuité de la dynastie en France; il désigna son deuxième petit-fils, le duc d'Anjou (ci contre), frère du duc de Bretagne et deuxième fils du Grand Dauphin : on connaît son mot fameux, "Messieurs, voici le roi d'Espagne", signifiant que le jeune prince, jusque là duc d'Anjou, devenait Philippe V d'Espagne, selon les voeux du dernier roi Charles III et de la nation espagnole.
     
    Philippe V se trouve donc être le fondateur de la dynastie des Bourbons d'Espagne, qui règne encore aujourd'hui à Madrid, et qui devait avoir une histoire très mouvementée (voir l'Éphéméride du 10 janvier) : pour y voir plus clair dans l'histoire de cette dynastie (parfois bien embrouillée !...) on se référera à notre dossier : Sur la prétendance de Louis-Alphonse de Bourbon
     
     
    En ce qui concerne les Bourbons de France, à la mort du dernier descendant direct de Louis XIV, le Comte de Chambord, et donc à l'extinction de la branche aînée des Bourbons, c'est la branche cadette, issue de Philippe, frère de Louis XIV et second fils de Louis XIII, titré duc d'Orléans, qui représente aujourd'hui la Maison de France...
     

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     À la naissance du prince Gaston, Dauphin de France, l'actuel Comte de Paris (au centre) est au côté de son père, le précédent Comte de Paris : trois générations, une même Famille, toujours prête pour le service de la France...

     

     

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    1661 : Chute de Fouquet

     

    Le Surintendant des Finances de Louis XIV est arrêté à Nantes par d'Artagnan, capitaine des Mousquetaires du roi.

    Fouquet menait une vie fastueuse dans le château de Vaux qu'il avait fait reconstruire après trois ans de surintendance.

    Colbert le détestait : la splendeur de la fête donnée le 17 août 1661 à Vaux (ci dessous) accéléra sa chute.

    Voltaire écrira :

     

    "Le 17 août, à 6 heures du soir, Fouquet était le roi de France, à 2 heures du matin, il n'était plus rien".

     

    La Caisse d'Épargne a toujours pour emblème l'écureuil des armes de Fouquet (dont la devise orgueilleuse était: "Quo non ascendet ?" : Jusqu'où ne montera-t-il pas ?...

     

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    1725 : Mariage de Louis XV et de Maria Leczynska
     
     
    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XIV, La régence et Louis XV:   
     
    "...On a dit qu'en choisissant pour Louis XV un parti modeste, en lui donnant pour femme Marie Leczinska, fille du roi détrôné de Pologne, le duc de Bourbon et Mme de Prie se proposaient de dominer la future reine. Il y a du vrai dans cette imputation, mais le choix était difficile puisqu'on avait en vain demandé la main d'une princesse anglaise.
     
    De plus Marie Leczinska avait ving
  • Éphéméride du 7 Octobre

    1666 : Début de la construction du Canal du Midi

     

     

     

     

     

    1337 : Début de la Guerre de Cent Ans  

     

    À l'abbaye de Westminster, le roi d'Angleterre, Édouard III, revendique officiellement le Trône de France, le contestant à son cousin, Philippe VI de Valois.

    Édouard III est le fils d'Isabelle (fille du roi de France Philippe le Bel) et du défunt roi d'Angleterre, Édouard II. Et les trois garçons du même Philippe le Bel viennent de régner, l'un après l'autre, sans postérité mâle : d'abord Louis X (le Hutin), puis Philippe V (le Long), en fin Charles IV (le Beau, comme son père).

    Comme le dit Jacques Bainville ce fut la fin de "l'honorable famille capétienne" qui, pendant 340  avait régné "de père en fils" (voir l'Éphéméride du 1er février).

    7 octobre,guerre de cent ans,cugnot,fardier,deux chevaux,canal du midi,riquet,louis xiv,charles viiMais c'est Philippe VI de Valois que les Grands du royaume ont choisi pour roi, en 1328, à la mort de Charles IV, et non le fils d'Isabelle, pourtant plus proche héritier de son grand-père que Philippe, un lointain cousin : les Français ne voulaient pas d'un roi Anglais, et là est la cause réelle et profonde de cette Guerre de Cent ans.

    Le roi d'Angleterre aura, cependant, attendu presque dix ans avant de manifester publiquement sa contestation.

    Les prétentions anglaises ne se concrétiseront finalement jamais, mais les choses semblèrent parfois désespérées pour la France, comme le montre la carte ci contre : au début de son règne, Charles VII Le Victorieux ou Le Bien Servi, qui devait justement mettre fin à cette Guerre, ne semblait vraiment pas en mesure de l'emporter. 

     

    http://duguesclin.free.fr/guerre_de_cent_ans/page/guerre_cent_ans.html 

    Et, dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Guerre de Cent ans (1/4) : premier effondrement" et les trois suivantes...

     

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    1461 : Mort de Jean Poton de Xaintrailles

     

    Les registres du Parlement de Bordeaux disent de lui :

    "Un des plus vaillants capitaines du royaume de France, qui fut cause avec La Hire de chasser les Anglais" (sur la mort de La Hire, voir l'Éphéméride du 11 janvier).

     

    De Michel Mourre (Dictionnaire encyclopédique d'Histoire, page 4799) :

    XAINTRAILLES Jean Poton, seigneur de (Bordeaux, 1461). Maréchal de France. Compagnon de Jeanne d'Arc, il contribua à la victoire de Patay (1429) et fit prisonnier Talbot, qu'il renvoya sans rançon; peu après, il fut pris lui-même par les Anglais, qui le traitèrent aussi généreusement. Il prit part à la libération finale de la France, conquit la Guyenne de 1451 à 1453 et fut fait maréchal en 1454. 

    7 octobre,guerre de cent ans,cugnot,fardier,deux chevaux,canal du midi,riquet,louis xiv,charles vii

    Par Raymond Quinsac Monvoisin, copie d'après un original conservé au château de Beauregard, commandé par Louis-Philippe 1er pour le musée historique de Versailles en 1844.

     

    (De Michel Mourre, idem) :

    "Jean Poton était surtout un brillant chevaucheur et un risque-tout. Quand les Anglais, contraints à lever le siège d'Orléans, cherchèrent à garder les bords de Loire, il fut des meilleurs artisans de la campagne qu'au printemps 1429 Jeanne d'Arc mena contre eux. C'est grâce à lui que Jeanne put avoir le dialogue suivant avec le duc d'Alençon, inquiet de la faiblesse des effectifs français : "Combattrons-nous, Jeanne ? - Avez-vous de bons éperons ? - Quoi donc, Jeanne, est-ce que nous prendrons la fuite ? - Non, ils serviront à poursuivre les Anglais. En nom Dieu, chevauchez hardiment contre eux, quand ils seraient pendus aux nues, nous les aurons. Mon conseil m'a dit qu'ils seront tous nôtres." Ainsi fut-il fait le 18 juin à Patay, où le grand Talbot dut remettre son épée à Xaintrailles."

     

     

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    1666 : Louis XIV signe l'Édit royal ordonnant la construction du Canal des Deux-Mers

     

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    Classé en 1996 au Patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO, ce Canal, le plus ancien d'Europe encore en fonctionnement, a nécessité 14 ans de travaux, et ne fut achevé que quelques mois après la mort de Pierre-Paul Riquet qui l'a conçu, voulu et réalisé.

    L'idée de réunir l'Atlantique à la Méditerranée, en "économisant" les 3.000 km du contournement de l'Espagne et du passage par Gibraltar, combinait les aspects pratiques, économiques, militaires et diplomatiques.

    Il fut considéré - à juste titre... - comme la prouesse technique du XVIIème siècle :

    240 km de long;

    20 à 24 m de large au "miroir" (à la surface) et de 5 à 10 m "au plafond" (au fond);

    63 écluses;

    130 ponts construits pour rétablir les voies terrestres coupées;

    7.000.000 de m3 de terre tassée retirés...

    Si l'on voulait en faire une pyramide à base carrée, elle serait plus haute que la Tour Eiffel... 

     

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    1800 : Surcouf s'empare du Kent

     

    Il s'agit, sans conteste, de l'un des plus beaux exploits de Surcouf. Ce jour-là, à bord de son "tout petit" La Confiance (24 canons et 190 hommes), et après un combat acharné, Surcouf s'empare de la majestueuse frégate anglaise, le Kent (40 canons et 437 hommes) :

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    La Confiance prend le Kent, tableau de Ambrois-Louis Garneray, Musée de Saint Malo

    http://www.patrimoine-histoire.fr/Maquettes/Confiance.htm

     

    Cet exploit est à l'origine du célèbre chant de marine "Au 31 du mois d'août...", quoique l'on doive, à ce sujet, faire quelques petites mises au point...

     
     
     
    Si ce chant traditionnel de la Marine raconte bien l'histoire véritable d'un petit navire français qui vainquit un navire anglais bien plus gros que lui, plusieurs incertitudes et contradictions entourent ce chant. En fait, tel que nous le connaissons aujourd'hui, il s'agit probablement d'une sorte de mélange, d'une reprise, d'une fusion de plusieurs textes; et surtout d'une confusion de date évidente si on attribue ce chant à la prise du Kent par Surcouf, puisque celle-ci n'eut pas lieu "au 31 du mois d'août" mais le 7 octobre.
    Et, en 1800, s'il y avait bien un roi légitime en France - Louis XVIII, frère et oncle des deux derniers rois martyrs - ce roi était malheureusement en exil et celui qui "régnait" en France, et deviendra l'Empereur,  n'était "que" Premier Consul, et pas encore à vie d'ailleurs...
    Il semblerait donc que ce chant ait été écrit sous la Restauration, ce qui expliquerait alors la référence au roi de France. Par ailleurs, depuis ses origines, et de nos jours encore, la Marine est très fréquemment surnommée "la Royale"; les partisans de la Royauté y ont toujours été nombreux (que l'on pense à Charette...) et cela pourrait donc apporter une seconde explication à la référence royale.
    L'air est, quant à lui, un air de chasse à courre, composé certainement bien plus tôt.
    Ces quelques précisions étant apportées - la rigueur et la recherche de l'exactitude étant bien la moindre des choses lorsqu'on se propose de rédiger des Ephémérides -  il n'en demeure pas moins que, bien entendu, l'essentiel est "la chose même", à savoir l'authentique exploit de Surcouf et de ses marins, et la superbe victoire des Français sur les Anglais...

     

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    1948 : Citroën présente la 2CV au Salon de Paris

     

    Après la présentation de la TPV en 1939, Citroën peut enfin faire aboutir son projet de voiture économique, désormais dénommée 2 Chevaux, en référence à la puissance fiscale voulue sur le cahier des charges.

    Le succès est immédiat et dépasse Citroën : face aux commandes, l’attente atteint rapidement les trois à cinq ans.

    7 octo
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  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (55)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Mélanges...

    I : "...vous faire chrétien et royaliste !"

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    "...Vous êtes jeune, monsieur, comme cet avenir que vous songez et qui vous pipera; je suis vieux comme ce temps que je rêve et qui m'échappe.
    Si vous veniez vous asseoir à mon foyer, dites-vous obligeamment, vous reproduiriez mes traits sous votre burin : moi, je m'efforcerais de vous faire chrétien et royaliste. Puisque votre lyre, au premier accord de son harmonie, chantait mes Martyrs et mon pèlerinage, pourquoi n'achèveriez-vous pas la course ?
    Entrez dans le lieu saint; le temps ne m'a arraché que les cheveux, comme il effeuille un arbre en hiver, mais la sève est restée au coeur : j'ai encore la main assez ferme pour tenir le flambeau qui guiderait vos pas sous les voûtes du sanctuaire..."

    (Mémoires d'Outre-Tombe, tome II, p.517)

     

    II : Revenu de tout, de tous...

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    "Il y a des temps où l'on ne doit dépenser le mépris qu'avec économie, à cause du grand nombre de nécessiteux..."

    (Mémoires d'Outre-Tombe, tome 1, p.877)

     

    III : "...le crucifix à la main, dans l'éternité."

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    "...En traçant ces derniers mots, ce 16 novembre 1841, ma fenêtre qui donne à l'ouest sur les jardins des Missions étrangères, est ouverte : il est six heures du matin; j'aperçois la lune pâle et élargie; elle s'abaisse sur la flèche des Invalides à peine révélée par le premier rayon doré de l'orient : on dirait que l'ancien monde finit et que le nouveau commence.
    Je vois les reflets d'une aurore dont je ne verrai pas se lever le soleil. Il ne me reste qu'à m'asseoir au bord de ma fosse, après quoi je descendrai hardiment, le crucifix à la main, dans l'éternité."

    (fin des Mémoires, La Pléiade, tome II, p.939)

  • Au Cinéma : Les âmes soeurs, par Guilhem de Tarlé

    Les Ames soeurs - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Les Âmes sœurs,  un film français d’André Téchiné, avec Benjamin Voisin et Noémie Merlant (le Lieutenant David Faber et sa demi-sœur Jeanne).

    Les Âmes sœurs…. Le synopsis évoque les forces françaises engagées au Mali et le rapatriement en France du Lieutenant David Faber, grièvement blessé par une explosion. Je m’attendais à un nouveau film sur le syndrome post traumatique du retour de guerre, comme il y en a beaucoup, dont le dernier « Des Hommes », en 2021 après l’Algérie.
    Cette fois il s’agit du Mali  où je comprends qu’une guerre « civile » oppose le gouvernement à ses minorités Touaregs au Nord et Peul au sud. Opération Serval, puis Barkhane, la France, dont l’idéologie du « vivre ensemble » méconnaît les considérations ethniques, s’est impliquée dès 2012 dans ces combats qu’elle a concentrés sur les Djihadistes des deux obédiences à savoir l’Etat Islamique, rattaché à Daech, et AQMI (Al-Quaïda pour le Maghreb Islamique), la première favorable à un califat trans-ethnique tandis que la seconde accepte la conservation des états. A la suite d’un coup d’état militaire l’armée française fut « remerciée » qui quitta le Mali en août 2022, pour être « remplacée » par les mercenaires russes du groupe Wagner.
    52 soldats français sont morts au Mali…

    Me trompé-je avec ce regard que je porte sur la guerre du Mali ?  Il est de toute façon hors sujet…  puisque l’intervention française dans ce pays est seulement un prétexte du réalisateur pour expliquer l’amnésie accidentelle d’un garçon, dans une fiction qui nous raconte la relation particulière d’un frère et d’une sœur, en pleine nature pyrénéenne.

    « L’assassin c’est le maître d’hôtel »… je raconte souvent cette histoire de l’ouvreuse de cinéma (« je vous parle d’un temps ») qui, ne percevant pas un pourboire attendu, se venge en dévoilant l’intrigue policière à l’oreille du spectateur fautif.

    Je n’en dirai donc pas davantage sur ces « Âmes sœurs ».

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