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Sur la page FB de nos amis du GAR : La Monarchie face à la mondialisation. Partie 2 : Quand la France doit être une puissance indépendante et médiatrice.

Dans ce processus de mondialisation, ou face à lui, que peut la France, et que pourrait la Monarchie ? S'interroger sur cela ne signifie pas nier ce qui est, mais plutôt chercher à le comprendre, pour s'en défendre ou pour y répondre, c'est-à-dire rester maître de sa propre lecture du monde et de son action intellectuelle ou diplomatique sur ce dernier : « Le monde a besoin de la France », s'exclamait Georges Bernanos.

Il ne s'agit pas d'un repli sur soi, d'un isolement qui, pour splendide que certains le verraient, serait, en définitive, mortel pour ce qu'il s'agit de préserver et de transmettre, mais d'une affirmation de soi, de l'exercice de la « liberté d'être » qui est d'abord un pouvoir, la possibilité d'être soi-même et de tracer son propre chemin dans l'histoire, ce qui donne une « raison de vivre » à notre pays, au-delà même de ses conditions économiques d'existence.
Pour cela, la France a de nombreux atouts, qu'ils soient économiques, culturels, diplomatiques, politiques, géopolitiques, mais elle semble parfois incapable de les valoriser, y compris aux yeux et aux cœurs de ses natifs ou de ceux qui l'ont rejointe en ces dernières décennies. Et pourtant ! La France est une puissance moyenne, mais une puissance quand même, une puissance qui, par sa taille même, peut jouer un rôle de médiation entre les puissances impériales et les nations de moindre envergure, voire les petits pays ou les communautés sans État. Tenir son rang, c'est ne pas céder à la tentation impériale qui fut celle de Napoléon et de la Troisième République (sous des formes différentes selon le cas évoqué), ni au tropisme de l'empire des autres : de Gaulle, dans la lignée des Capétiens, a rappelé ce que pouvait être une politique française d'indépendance, en écoutant les uns et les autres sans forcément leur céder. Si Kennedy en conçut quelque dépit, son concurrent Nixon (malgré tous ses défauts) comprit alors ce qu'était la France « historiquement libre », et il la respecta beaucoup plus que nombre de ses successeurs...

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