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  • Marseille, symbole de la disparition du courage politique, par Gérard Durrmann.

    OPINION. Cela n’aura trompé personne : la visite d’Emmanuel Macron à Marseille ressemblait davantage à une opération médiatique. Mais pour notre lecteur, créateur du blog La plume du citoyen, cette séquence a au moins eu le mérite de montrer que la principale chose qui manque à Marseille comme à d’autres villes est le courage politique.

    7.jpegUn président de la République en visite de 3 jours pour des actions normalement dévolues aux ministres de l’Intérieur, de la Justice et de l’Éducation nationale. Sans négliger l’entame d’une campagne électorale présidentielle en distribuant des millions d’euros puisés sur les impôts de l’ensemble des contribuables français. Personne n’aura été dupe de ce petit jeu !

    Marseille a toujours été une ville ouverte au monde accueillant quiconque venait s’y installer avec un esprit sain et le désir d’y créer une vie nouvelle faite de calme et de sérénité sous le chaud soleil provençal. À la grande époque de l’Olympique de Marseille, les matches se faisaient et se refaisaient devant un pastis ou une bière bien fraîche sur les terrasses ombragées des bars depuis l’Estaque jusqu’à la Pointe-Rouge et Montredon. Parfois les noms d’oiseaux fusaient à l’encontre d’un arbitre ayant accordé un pénalty ou un carton jaune que les supporters olympiens jugeaient anormal. Mais la bonne humeur et le respect d’autrui étaient la règle.

    Dans les années 60, la rue Félix Pyat, entre autres, a vu débarquer des rapatriés d’Algérie qui y côtoyaient des émigrés d’Afrique du Nord, des Juifs, des Arméniens, des Italiens, des Espagnols, des Africains… une population hétéroclite vivant en bonne intelligence et tout se passait bien. Un bel exemple de « mondialisation populaire ». Il faisait encore bon vivre à la Rose, à Saint-Henri, à l’Estaque, à Sainte-Marguerite, à la Cabucelle… On allait sans crainte à l’Alcazar, cours Belsunce, voir les « Chaussettes noires » d’Eddy Mitchell à leur début. On sortait tard du restaurant ou de boîte de nuit et on remontait à pied la Canebière sans inquiétude pour aller récupérer la voiture garée « en galère », comme on dit là-bas, faute de place plus près du Vieux-Port. Marseille, un creuset de cultures qui se côtoyaient et se respectaient. À cette époque, les parents n’avaient pas à se soucier de savoir si leurs enfants se droguaient ou jouaient les petits voyous. Leur autorité naturelle incitait leur progéniture à les respecter. L’expression « autorité parentale » avait un sens réel qu’une frange de la population actuelle a complètement abandonné.

    Pour quelles raisons un tel changement à Marseille ? Une « faune » s’est développée polluant la cité phocéenne et, plutôt que d’enrayer dès son apparition ce mal gangrénant la ville, le laxisme politique à tous les échelons a laissé se développer l’instauration d’une économie souterraine devenue aujourd’hui hors contrôle. Les incivilités existent dans tous les milieux où se côtoient des individus différents les uns des autres dont certains, minoritaires, sont d’un naturel peu scrupuleux. La nature humaine est ainsi faite. Mais le franchissement de la ligne séparant incivilités et « voyourisme » aurait dû être sévèrement sanctionné par les lois de la République bien avant que la gangrène ne s’installe durablement.

    Pour que Marseille redevienne la ville des Marseillais la seule et unique solution c’est de faire preuve d’un véritable courage politique ! Du courage politique pour donner aux policiers, ces hommes et ces femmes courageux qui risquent quotidiennement leur vie, les moyens nécessaires à leur action. Au-delà de dotations en matériels pour travailler dignement et en sécurité, il leur faut le soutien inconditionnel et sans faille de la hiérarchie jusqu’à son plus haut sommet. Ils méritent de se voir accorder une confiance pleine et entière de la part de leur ministre de tutelle, le ministre de l’Intérieur. Ils connaissent parfaitement leurs responsabilités et possèdent les compétences nécessaires pour exercer leur métier comme le prévoient les lois républicaines.

    Du courage politique, il en faut également pour que les codes et lois régissant notre République soient pleinement appliqués par la Justice. Tout comme les policiers, les juges doivent être dotés de moyens matériels conséquents et être soutenus dans leur action par la hiérarchie en commençant par le ministre de la Justice. Des générations de législateurs se sont évertuées à compléter le Code pénal pour y prévoir toutes les situations. Une application stricte des dispositions prévues est impérative. Il faut en finir avec l’article 41-1 du code de procédure pénale et des éternels rappels à la loi à des multirécidivistes qui, sitôt sortis du tribunal, retournent à leurs occupations favorites : délinquance, trafics, proxénétisme… « S’il lui apparaît qu’une telle mesure est susceptible d’assurer la réparation du dommage causé à la victime, de mettre fin au trouble résultant de l’infraction ou de contribuer au reclassement de l’auteur des faits, le procureur de la République peut, préalablement à sa décision sur l’action publique, directement ou par l’intermédiaire d’un officier de police judiciaire, d’un délégué ou d’un médiateur du procureur de la République, procéder au rappel auprès de l’auteur des faits des obligations résultant de la loi… » La justice doit se positionner dans la continuité de l’action policière.

    Du courage politique, il en faut également pour donner aux enseignants tous les moyens nécessaires à l’exercice d’une profession toujours plus difficile face à une jeunesse dépourvue d’éducation parentale. C’est aux parents d’éduquer leurs enfants, les enseignants doivent se contenter d’enseigner et fournir les outils nécessaires à leur épanouissement dans une vie active lorsqu’ils seront devenus adultes. Ils ne doivent pas être les « souffre-douleurs », voire les victimes de gamins sans éducation par abandon et lâcheté des parents et de leur hiérarchie. Incivilités et violences sont inadmissibles en règle générale, mais totalement intolérables dans l’enceinte de l’école. Tout manquement aux règles de la vie sociétale scolaire doit être réprimandé et leur non-respect doit entraîner des sanctions pouvant s’étendre de la simple remontrance à l’application du Code pénal à l’encontre des parents responsables des mineurs comme le prévoit notre Code civil. Le corps enseignant doit, lui aussi, bénéficier du soutien absolu de sa hiérarchie, ministre de l’Éducation nationale en tête.

    Si vivre en France est une chance, tout Français ignorant ou bafouant les lois de notre République doit être sanctionné à la juste mesure de la faute commise. Tout étranger ne respectant pas nos lois n’a aucune raison de se voir accorder le droit d’y résider. L’immense majorité des habitants de Marseille ne souhaite qu’une seule chose, y vivre en paix et en toute sérénité. Des centaines de millions d’euros ne changeront pas grand-chose à la situation à Marseille si ce courage politique ne vient pas soutenir inconditionnellement les hommes et les femmes de la police, de la justice et de l’éducation qui exercent une mission difficile face à l’abandon du respect de la République par ceux qui en détiennent la responsabilité. C’est la seule et unique solution pour Marseille, mais aussi pour Lyon, Bordeaux, Paris, Rennes et toutes ces communes de France où la violence s’installe parce que des individus ne respectent pas l’ordre républicain. Aux responsables d’empêcher les idéologies minoritaires et les trafics en tous genres de pourrir la vie des citoyens qu’ils soient Français ou étrangers résidant ou visitant notre pays.

    Marseille sera-t-elle enfin le véritable laboratoire du courage politique ? Utopie, vision onirique ou espoir d’une prochaine réalité ?

    Marseille est une si belle ville que je connais bien pour y avoir vécu plus de 40 ans ! Quel magnifique panorama depuis l’esplanade de la « Bonne Mère » ou du haut des collines de Marseilleveyre ! Quelle formidable balade sur la Corniche d’Endoume aux plages du Prado en admirant une rade absolument superbe ! Du parc Borely avec sa roseraie et ses innombrables coins de verdure où chacun peut profiter de la douceur provençale au Palais Longchamp en passant par le parc Valmer ou la Campagne Pastré, tant de lieux agréables à visiter dans cette ville. Quant au Vieux-Port et son marché aux poissons, c’est le Marseille que le monde entier connaît. On ne peut manquer une traversée sur le « Ferry-Boaaat », même si ce n’est plus celui de l’Escartefigue de Pagnol, il conserve un certain charme et reste bien pratique pour aller de la Place de la Mairie en venant d’une visite du Fort Saint-Jean et du Mucem au Théâtre de la Criée sur le quai Rive neuve. Marseille la ville aux 26 musées.

    Marseille, des politiques courageux te rendront-ils un jour ton passé, ta vérité, ton âme pour redevenir la ville la plus accueillante que je connaisse parmi les nombreuses cités que j’ai visitées du Moyen-Orient à l’Europe, en passant par l’Afrique ?

    Source : https://frontpopulaire.fr/

  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (4)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Il y a bien longtemps... (I/III)

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    ...Au seizième siècle, avant que les trois communes de Jonquières (la première, en arrivant de Marseille), l'Île et Ferrières (au Nord) ne s'unissent pour former une seule commune - Martigues - le "quartier" de Ferrières était le moins favorisé des trois.
    Une église, du XVIIème siècle, dominait sa colline : elle est toujours là, aujourd'hui, dominant l'ensemble de la ville et donc, aussi, sur l'arrière, la maison de Maurras : c'est l'église Notre-Dame de Miséricorde, dite également Notre-Dame des Marins...

     

    Il y a bien longtemps... (II/III)

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    ...Non loin de cette église, mais en contrebas, se trouve le seul moulin restauré - du moins, pour l'instant... - de Martigues, qui en compte plusieurs autres...
    Il est situé entre l'église et la maison de Maurras, qu'il domine donc, lui aussi...
    Pour le reste, l'ensemble du quartier était constitué d'une terre relativement ingrate, vouée à l'agriculture, et plutôt instable. Tout en bas, au bord de l'eau, se trouvaient des marais salants.
    C'est pourtant là, vers 1664/1665 que fut édifié la maison, un des plus beaux édifices civils de la ville.
    On comprend pourquoi Maurras tenait tant à son jardin, et à l'embellir...

     

    Il y a bien longtemps.....(III/III)

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    ...des marais salants s'étendaient devant la maison, entre elle et les eaux séparant Ferrières (le quartier de Maurras) de l'Île...
    Sur cette photo d'époque, la maison de Maurras est dans l'angle inférieur gauche; le quartier de l'Île est en face, "au loin".
    Aujourd'hui, les marais salants que l'on voit devant la maison ont intégralement disparus, remplacés par un Stade, le Théâtre et... l'urbanisation !
    Il y a, maintenant, plusieurs centaines de mètres entre la maison et l'actuel Quai Paul Doumer.
    Si certains sites, certains lieux ont peu, ou pas changés depuis qu'on les connaît, il est clair qu'on ne peut en dire autant du "quartier de Charles Maurras", ni, du reste, du "Martigues de Charles Maurras"...

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  • Jusqu'à quand ? par Guy Adain

     

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    JUSQU’À QUAND  ?
     
    — En te sauvant, sauve ton âme ! Ne regarde pas derrière toi et ne t’arrête nulle part dans la plaine. Sauve-toi vers la montagne, de peur d’être balayé. [...]
    Le soleil se leva sur la terre et Lot entra à Çoar. Alors, YHWH fit pleuvoir sur Sodome et Gomorrhe du soufre et du feu d’auprès de YHWH, du ciel. Il détruisit ces villes et toute la Plaine et tous les habitants des villes et les plantes de la terre. La femme de Lot regarda en arrière et devint une colonne de sel. 
    (de selle bien sûr avec la nouvelle orthographe…)
    La Bible Gn 19, 4-5
     
    • On vole des enfants,
    • On tue des épouses,
    • On tue pour une parole, pour un regard,
    • Pour Rien aussi !
    • On brûle des forêts,
    • On détruit, on salit, on saccage même des écoles ! 
     
    Et en réponse à ces méfaits, on…
    Que fait-on au juste ?
    • On marche en blanc,
    • On allume des petites bougies,
    • On fait des concerts de casseroles,
    • On dépose des fleurs et des nounours en peluche, 
    • On emprisonne aussi…des victimes !
     
        Jusqu’à quand ?
     
    On marche sur la tête, ce n’est pas commode, mais on y arrive dans notre République des fous !
     
    • On peut faire pire encore ! 
    • Des horribles choses que je ne citerai pas, mais vous les Gens normaux, plein de bon sens savez bien de quoi se meurt notre société dépravée…
    Les bouffons sont au pouvoir, ils mènent la danse des fous furieux et nous les laissons faire !
    Sous nos yeux, ils tuent, ils pillent, ils massacrent, et eux n’obtempèrent pas, ils refusent ! 
    (c’est joli comme mot, non ?)
    Et en matière de maux, nous sommes servis ! 
    Mais qui se souvient encore des Mau-Mau ?
     
    Les forêts qui flambent laissent une odeur de cendres fumantes une senteur de…
    Révolution non ?
     
        Jusqu’à quand ?
     
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  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (12)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : sur Mirabeau et sur la mystification de "la Bastille"...

    1. Sur Mirabeau...

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    "Le fond des sentiments de Mirabeau était monarchique; il a prononcé ces belles paroles :
    "J'ai voulu guérir les Français de la superstition de la monarchie et y substituer son culte."

    Dans une lettre destinée à être mise sous les yeux de Louis XVI il écrivait :"Je ne voudrais pas avoir travaillé seulement à une vaste destruction." C'est cependant ce qui lui est arrivé : le ciel, pour nous punir de nos talents mal employés, nous donne le repentir de nos succès."

    Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, tome I, pages 177/178.

     

    2. ...et sur les mystifications de la Bastille...

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    "...Le 14 juillet, prise de la Bastille. J'assistai, comme spectateur, à cet assaut contre quelques invalides et un timide gouverneur : si l'on eût tenu les portes fermées, jamais le peuple ne fût entré dans la forteresse.

    Je vis tirer deux ou trois coups de canon, non par les invalides, mais par des gardes-françaises, déjà montés sur les tours.

    De Launay, arraché de sa cachette, après avoir subi mille outrages, est assommé sur les marches de l'Hôtel de Ville; le prévôt des marchands, Flesselles, a la tête cassée d'un coup de pistolet; c'est ce spectacle que des béats sans cœur trouvaient si beau.

    Au milieu de ces meurtres, on se livrait à des orgies, comme dans les troubles de Rome, sous Othon et Vitellius. On promenait dans des fiacres les vainqueurs de la Bastille, ivrognes heureux, déclarés conquérants au cabaret; des prostituées et des sans-culottes commençaient à régner, et leur faisaient escorte. Les passants se découvraient avec le respect de la peur, devant ces héros, dont quelques-uns moururent de fatigue au milieu de leur triomphe.

    Les clefs de la Bastille se multiplièrent; on en envoya à tous les niais d'importance dans les quatre parties du monde. Que de fois j'ai manqué ma fortune ! Si moi, spectateur, je me fusse inscrit sur le registre des vainqueurs, j'aurais une pension aujourd'hui."

    Mémoires d’Outre-tombe, La Pléiade, Tome I, page 168.

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (29) : La Massalie, l'empire de Massalia...

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    La Massalie, l'empire de Massalia...

    Les Grecs de Massalia (Marseille) fondent de nombreux comptoirs le long de la côte méditerranéenne :

    - Nikaia (la victoire, qui deviendra Nice) et Antipolis (la ville d'en face, c'est-à-dire Antibes);
    - Olbia (Hyères), Agathé (la bonne fortune, Agde) et jusqu'à Ampurias, en Catalogne (dont le nom vient d'Emporion, le marché) : les Massaliètes s'aventurèrent jusque dans l'extrême sud, a Hemeroscopion et Maenake, près de Gibraltar, mais ces comptoirs furent perdus devant les Phéniciens...

    Le commerce s'étend très loin : en Espagne, en Egypte, vers la Bretagne et la Baltique.
    Le cratère de Vix est très probablement un témoin de l'importance des échanges de Massalia avec le reste du monde (voir notre Ephéméride du 6 janvier)...

    Massalia se constitue donc un véritable Empire et son influence s'étend à la fois très à l'intérieur des terres mais aussi sur toute la côte.

    Elle se trouve bientôt confrontée aux Etrusques et aux Carthaginois. Elle s'allie alors avec la République de Rome et après une lutte à rebondissements les deux alliés sortent victorieux du conflit.

    Devant la recrudescence d'incursions des tribus Celtes (Salyens), Massalia demande à Rome d'intervenir en Gaule. Rome y est d'autant plus intéressée qu'elle vient de conquérir l'Espagne. Le consul Sextius Calvinus s'empare d'Entremont, la capitale des Salyens, la détruit, et édifie en remplacement une nouvelle ville qui prend le nom d'Aquae Sextiae (Aix-en-Provence).

    Massalia a donc une alliance étroite avec Rome, mais en 49 avant J.C., elle sera prise dans les complications du conflit qui oppose Pompée à César. Bien qu'alliée de Rome depuis pour ainsi dire toujours, elle y perdra son indépendance...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (146), Conquête de l'Algérie (I)...

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    1830 : Les troupes françaises débarquent sur la plage de Sidi Ferruch, à 25 kilomètres d'Alger.

    L'Algérie est alors sous la souveraineté nominale de l'Empire Ottoman, et donc du sultan d'Istanbul, mais dans les faits le dey d'Alger est dans une situation de quasi-indépendance.


    L'affaire du coup d'éventail au consul de France, qui expliquerait pourquoi Charles X envoya une expédition en 1830, ne doit évidemment pas faire oublier les vraies raisons, profondes, qui poussèrent à cette expédition...

    La première est la persistance de la piraterie barbaresque.

    Pendant plusieurs siècles, l'insécurité des personnes et du commerce en Méditerranée fut une plaie pour les activités économiques et la tranquillité des pays du Nord de l'ancienne Mare Nostrum; et les représentants des intérêts maritimes harcelaient les gouvernements de leurs pays respectifs afin que ceux-ci fassent régner l'ordre.

    La tentative la plus sérieuse fut celle de Charles Quint qui essaya, mais sans succès, de prendre pied en Afrique du Nord, pour faire cesser le brigandage : tout au plus réussit-il à s'emparer d'Oran, qui fut ainsi plus longtemps "ville espagnole" (près de trois siècles...) que "ville française"...

    En 1198, avec l'accord du pape Innocent III, Jean de Matha avait créé l'Ordre des Trinitaires (Ordre de la Très Sainte Trinité et de la Rédemption des Captifs), dont le but était de racheter les esclaves captifs des musulmans sur les côtes méditerranéennes, régulièrement razziées par les sarrasins, les bateaux quant à eux étant souvent capturés en mer pour fournir une main d'oeuvre à bas prix aux pays que l'on appelait alors "de la barbarie".

    La Méditerranée fut, jusqu'au début du XIXème et à la conquête de l'Algérie par la France, une mer dangereuse : en 1789, l'Ordre des Trinitaires avait racheté 600.000 prisonniers, esclaves des barbaresques (le plus célèbre d'entre eux étant Cervantès, resté cinq ans dans les geôles d'Alger)...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • A Marseille, les « hontes » sélectives de Samia Ghali et quelques autres ...

    La Grande Mosquée de Marseille : le projet ... 

     

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    Samia Ghali est Sénatrice des Bouches-du-Rhône et Maire du huitième secteur de Marseille (Mairie des 15e et 16e arrondissements, c'est-à-dire la moitié des tristement célèbres « Quartiers Nord », l'autre moitié, les 13e et 14e étant tenus par Stéphane Ravier, du Front National...)

    Elle a « honte » pour Marseille parce que le projet de Grande Mosquée ne verra pas le jour. Et pourquoi ne verra-t-il pas le jour ? Parce que les musulmans de la ville sont déchirés entre eux par d'inexpiables guerres « d'origine » (marocains, algériens, tunisiens...) ou de « parrains » (comme dans la Mafia ?) : Arabie, Qatar, Emirats... 

    Et ces frères ennemis, et plus qu'ultra-ennemis, ne parviennent pas à s'entendre, depuis des années, pour utiliser le très spacieux terrain que la Ville a mis à leur disposition. Aucuns travaux n'ont été effectués, et les loyers ne sont plus payés depuis belle lurette. Du coup, Gaudin « reprend » le bien municipal. Fureur - et « honte » - de la sénatrice, et aussi de Roger Ruzé, pour qui, ne pas payer les loyers, ce n'est pas si grave. Tiens donc ! « On nous dit que l'association censée monter ce projet n'a pas payé ses loyers. Qu'est-ce que cela veut dire ? » (Sic !) 

    1849394_7_ad7b_samia-ghali-au-centre-avec-des-femmes-du_31e9a0e2ba377ab713f34e73c1bf9805.jpgNous laisserons ces élus à leur « honte », qui n'est honteuse que pour eux : car, par exemple, ni l'un ni l'autre n'ont honte que Samia Ghali, maire de quartiers paupérisés à l'extrême, vive dans une très belle villa, sur la superbe Corniche, qui est - pour ceux qui l'ignorent - un peu « le seizième arrondissement » de Marseille - bien loin de la misère de ses quartiers nord. Ils doivent sentir trop mauvais à son goût, sans doute ; elle doit leur préférer l'air iodé. Mais, de cela, elle n'a pas honte ; mais, alors, absolument pas. Et Roger Rozé, lui, trouve cela normal... 

    Que voulez-vous ? De même qu'on ne peut pas tout faire à la fois, on ne peut pas « avoir honte » de tout à la fois : alors, on fait des choix... 

  • Feuilleton ”Vendée, Guerre de Géants...” (23)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : La "Vendée provençale"...

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    C'est seulement en 1812, presque vingt ans après ses forfait, que mourut, misérablement, Antoine-Louis Albitte, lui qui avait porté le fer et le feu, la désolation et le meurtre de masse partout où il était passé...
     
    Surnommé "le tigre de l'Ain", il fut l'un des plus féroces Représentants en mission de la Convention. Sévissant particulièrement dans le quart sud-est de la France (à Lyon, Marseille, Toulon, à l'armée des Alpes...), c'est lui qui est évoqué dans le chant célèbre 'La Ligue noire" :


     "...J'en veux foutre cent par terre
    Et de sang tout inonder ! 
    Oui, je veux, dans la poussière, 
    Rouler Albitte et Crancé..."
    (Crancé était l'autre "représentant en mission", complice d'Albitte en terrorisme de masse et crimes contre l'humanité...)


     
    Lors de la séance de la Convention du 17 juillet 1793 - rapportée par le Moniteur, dans lequel était notée l'intégralité de débats de l'Assemblée - il brossa le tableau d'un Midi contre-révolutionnaire, le comparant à la Vendée, et se trouve ainsi directement à l'origine de l'expression "Vendée du Midi", ou "Vendée provençale"...
     
    Après avoir tant terrorisé et massacré, il mourut lamentablement, de froid et d'épuisement, lors de la retraite de Russie, quelque part dans l'actuelle Lituanie...

    Mais Toulon (rebaptisée Port-la-Montagne, en référence à son Mont Faron) et Marseille, devenue "Ville-sans-nom", pour s'être l'une et l'autre ouvertement révoltées contre la démence révolutionnaire se souviennent de l'horreur que ce sinistre personnage leur a fait subir (comme Lyon, devenue "Ville affranchie" après avoir été martyrisée par le non moins sinistre "canonneur" Fouché...)

     

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  • Le déplacement du Prince à Dijon.....

                Ce déplacement, l'un des plus réussis de tous, a débuté par un accueil au journal « Le Bien Public ». Les consuls du Maroc, de Belgique, de Finlande, du Brésil, du Mexique et d’Algérie s’étaient déplacés pour y rencontrer le duc de Vendôme.

     

                La ville de Gevrey Chambertin, en la personne de son maire socialiste, a reçu le Prince à l’hôtel de ville puis, dans l’après-midi, s'est déroulée la visite du domaine de la Romanée Conti, l’un des crus de Bourgogne les plus réputés.

     

                Le Prince s'est ensuite rendu au lycée d’enseignement général et technique Saint Bénigne, dirigé par le consul de Belgique, ce qui lui a permis de rencontrer des jeunes issus de l’immigration, fait remarqué par les journalistes présents.

     

                Une assistance nombreuse -de 220 à 250 personnes- attendait le Prince pour sa conférence, suivie de questions, puis de la dédicace d’une centaine de livres. L’événement -qui avait été bien annoncé par la presse locale et par Internet- l'avait été également sur Facebook: est-ce la raison de la présence de jeunes en nombre important ? 

     

                Les deux compte-rendus, respectivement de Dijonscope et Le Bien Public (avec, pour ce dernier, une vidée de 2'30"):

     

                http://www.dijonscope.com/004717-prince-moi-je-reve

     

                http://www.bienpublic.com/fr/accueil/article/2891067,1275/Jean-de-France-dans-la-Cite-des-Ducs.html

     

     
    Jean de France : à quoi sert un Prince en France?
    envoyé par LeBienPublic. - L'actualité du moment en vidéo.

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (210)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : 1931 : 30.000 personnes au Mont Renaud, à Noyon...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Noyon, vu du Mont Renaud.
    Il s'agit d'un lieu hautement symbolique, car il renvoie à la Grande Guerre, dont on a vu l'importance et les répercussions qu'elle a eu pour l'Action française...
    Durant la Guerre de 14, et presqu'un an après leur départ de Noyon, les troupes du Kaiser sont de retour, ce 26 mars 1918, alors que l'aube se lève sur la cité de Calvin, et les Allemands sont redevenus maîtres de la ville. Cinq jours plus tôt, dans la Somme, l'offensive Michael a fait voler en éclats le front britannique.
    Sur 80 km, le front est ouvert, et les troupes allemandes déferlent en direction d'Amiens, mais aussi vers le sud-ouest, vers l'Oise et Paris.
    Expulsées de Noyon après de durs combats de rue, les troupes françaises vont s'arc-bouter sur la colline dite du Mont-Renaud, à la sortie sud de la ville, sur la route de Compiègne.
    Il s'agit d'une position clé. C'est même peut-être alors l'unique et dernier verrou avant Paris...

     

    En ce jour de 1931, Léon Daudet parle devant trente mille royalistes rassemblés sur les pentes du Mont Renaud, à Noyon (Oise). Alors que les promesses de la Victoire, si chèrement payée, se sont envolées depuis longtemps, et que les "abandons de sécurité" insensés du Pays légal ont permis à l'Allemagne de recommencer à devenir menaçante, l'Action française doit, de nouveau - "inutile Cassandre", pour paraphraser Chateaubriand... - alerter face à la montée des périls...



    Dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française", voir :

    Grandes "Une" de L'Action française : 21 Juin 1931, la réunion du Mont Renaud...

  • Tout ce qui est Racines est bon : Tous les sept ans, les Ostensions du Limousin...

              Les ostensions limousines ont été inscrites au Patrimoine immatériel de l'UNESCO. Pour les "racines chrétiennes" de la France, c'est plus qu'un honneur : une sorte de consécration et, en tout cas, de reconnaissance...

     

    Tous les sept ans - depuis l'an de grâce 994 ! - le Limousin honore ses saints par des processions. On sort les reliques, on les montre (en latin : ostendere) en des processions spectaculaires accompagnées de reconstitutions historiques dans les rues pavoisées :

     

     http://catholique-limoges.cef.fr/diocese/ostensions.php 

     

    Les dernières ostensions ont eu lieu en 2002 puis en 2009 : c'étaient alors les 71èmes !

     

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              Ostensions de 2009 : on en aura le calendrier complet en cliquant sur le lien suivant : 

    http://www.pelerin.info/illustrations/Multimedia/Pelerin/2009/albums/calendrier-ostensions.pdf )

    Les premières ostensions eurent lieu le 12 Novembre 994.

    La population souffrait d’une terrible maladie provoquée par un champignon, l’ergot de seigle, parasite des céréales de fin de récolte utilisées pour faire le pain. Les malades souffraient comme si un feu ardent les brûlait de l’intérieur, d'où le nom de cette épidémie : le mal des Ardents (du latin ardere, brûler). Les évêques, abbés et seigneurs d’Aquitaine réunis en concile à Limoges décidèrent de lever les restes de Saint Martial afin d’endiguer l’épidémie. Suite à ces processions et aux prières adressées au saint patron de la ville,  le miracle se produisit, l’épidémie cessa. 

    Les Ostensions Limousines célèbrent donc le miracle des Ardents. Au début, ces cérémonies religieuses avaient lieu lors d’évènements ou circonstances particulières puis en 1518, l’usage s’établit de les célébrer tous les 7 ans. Les reliquaires et trésors religieux sont exposés au cours des processions auxquelles participent la population locale. Après l’ouverture des reliquaires selon des rites précis, les reliques elles-mêmes sont exposées à la vénération des fidèles.

    Les rues des communes ostensionnaires sont décorées, ornées de fleurs, tout le monde participe : les autorités civiles et militaires, le clergé et les confréries oeuvrent ensemble, défilant religieusement dans les rues de chaque ville ou village.

    Les ostensions mêlent ainsi le religieux et le profane, la dévotion et le spectacle. C’est un moment fort de rassemblement, une affaire de culture commune, de racines et d’identité limousine.

    En 2009, le sdernières ostensions aurent lieu dans quatorze communes, presque toutes en Haute-Vienne.

    C'est traditionnellement Limoges qui ouvre les cérémonies, recevant pour l'occasion non seulement les communes environnantes mais aussi des délégations de toutes les paroisses ostensionnaires. On célèbre à Limoges saint Martial (le premier évêque de la ville, ci dessous), saint Aurélien, son successeur, saint Loup, qui fut évêque de la ville au VII° siècle, et sainte Valérie, la première martyre de l'église d'Aquitaine.

     

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    Les processions s'y déroulèrent les 18 et 19 avril, avec l'ouverture des châsses.

    Le 8 mai, saint Blaise fut honoré à Javerdat, le 21 mai les saints Gaucher et Faucher le seront à Aureil, village situé à quelques kilomètres de Limoges. Gaucher est le fondateur d'Aureil, et Faucher fut son disciple; ils vécurent au XIIème siècle.

    Le 23 mai, une procession nocturne parcourut les rues du village d'Aixe, décorées de fleurs. On y célèbre Alpinien, compagnon de saint Martial.

    Le 24 mai, Saint Léonard de Noblat fit mémoire de son fondateur, Léonard, ermite franc du Vème siècle. Une grande procession historique parcourut les rues de la ville mediévale, en recevant le concours d'une délégation bavaroise.

    Mille figurants en costumes se retrouvèrent le 31 mai à Rochechouart, où l'on vénèra saint Julien de Brioude, soldat romain martyrisé sous Dioclétien, en 304. Le 1er juin, a Esse, dix saints furent escortés. Le 6 juin, au Dorat, ce fut le tour des saints Israël et Théobald, deux chanoines du XIème siècle.

     

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    Enfin, le point d'orgue des ostensions eut lieu le 28 juin à saint Junien : une grandiose procession historique de mille cinq cents figurants rendit hommage à saint Junien et à son maître Armand, du Vème siècle.

    Mais il faut citer aussi :

    Nexon, où l'on vénère saint Ferréol, évêque de Limoges du VIème siècle;

    Saint-Victurnien, où l'on célèbre le patron de la ville, Victurnien dont on dit qu'il serait venu d'Ecosse pour vivre en ermite en Limousin;

    Chaptelat, qui honore son plus célèbre habitant, saint Eloi, conseiller du roi Dagobert, fondateur de Solignac en 632 et évêque de Noyon-Tournai;

    Saint-Yrieix-la-Perche, qui célèbre son fondateur, Aredius ermite du VIème siècle qui fonda un monastère à Attane, futur Saint-Yrieix;

    Abzac, ancien prieuré-cure du diocèse de Limoges connu pour son pèlerinage septennal des saints Lucius et Emerite;

    Et Saint-Just-le-Martel, bourg de la banlieue limousine, qui vénère un petit berger qui vécut auprès du grand saint Hilaire de Poitiers au Vème siècle, saint Just.   

     
     
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    Renseignements, informations : Maison du Limousin, 30 rue Caumartin, 75009 Paris (Tél.: 01 40 07 04 67).
     
            Tourisme de la Haute-Vienne (tél.: 05 55 79 04 04).       
  • Traditions • Tout ce qui est Racines est bon : Tous les sept ans, les Ostensions du Limousin...

     

    Les ostensions limousines ont été inscrites au Patrimoine immatériel de l'UNESCO. Pour les « racines chrétiennes » de la France, c'est plus qu'un honneur : une sorte de consécration et, en tout cas, de reconnaissance... 

     

    1969913464.jpgTous les sept ans - depuis l'an de grâce 994 ! - le Limousin honore ses saints par des processions. On sort les reliques, on les montre (en latin : ostendere) en des processions spectaculaires accompagnées de reconstitutions historiques dans les rues pavoisées : 

     http://catholique-limoges.cef.fr/diocese/ostensions.php  

    Les dernières ostensions ont eu lieu en 2002 puis en 2009 : c'étaient alors les 71èmes ! Soit, en 2016, les 72èmes.

    Les premières ostensions eurent lieu le 12 Novembre 994.

    La population souffrait d’une terrible maladie provoquée par un champignon, l’ergot de seigle, parasite des céréales de fin de récolte utilisées pour faire le pain. Les malades souffraient comme si un feu ardent les brûlait de l’intérieur, d'où le nom de cette épidémie : le mal des Ardents (du latin ardere, brûler). Les évêques, abbés et seigneurs d’Aquitaine réunis en concile à Limoges décidèrent de lever les restes de Saint Martial afin d’endiguer l’épidémie. Suite à ces processions et aux prières adressées au saint patron de la ville,  le miracle se produisit, l’épidémie cessa. 

    Les Ostensions Limousines célèbrent donc le miracle des Ardents. Au début, ces cérémonies religieuses avaient lieu lors d’évènements ou circonstances particulières puis en 1518, l’usage s’établit de les célébrer tous les 7 ans. Les reliquaires et trésors religieux sont exposés au cours des processions auxquelles participent la population locale. Après l’ouverture des reliquaires selon des rites précis, les reliques elles-mêmes sont exposées à la vénération des fidèles.

    Les rues des communes ostensionnaires sont décorées, ornées de fleurs, tout le monde participe : les autorités civiles et militaires, le clergé et les confréries oeuvrent ensemble, défilant religieusement dans les rues de chaque ville ou village.

    Les ostensions mêlent ainsi le religieux et le profane, la dévotion et le spectacle. C’est un moment fort de rassemblement, une affaire de culture commune, de racines et d’identité limousine.

    En 2009, le sdernières ostensions aurent lieu dans quatorze communes, presque toutes en Haute-Vienne.

    C'est traditionnellement Limoges qui ouvre les cérémonies, recevant pour l'occasion non seulement les communes environnantes mais aussi des délégations de toutes les paroisses ostensionnaires. On célèbre à Limoges saint Martial (le premier évêque de la ville, ci dessous), saint Aurélien, son successeur, saint Loup, qui fut évêque de la ville au VII° siècle, et sainte Valérie, la première martyre de l'église d'Aquitaine.             

    1930272106.jpgLes processions s'y déroulèrent les 18 et 19 avril, avec l'ouverture des châsses.

    Le 8 mai, saint Blaise fut honoré à Javerdat, le 21 mai les saints Gaucher et Faucher le seront à Aureil, village situé à quelques kilomètres de Limoges. Gaucher est le fondateur d'Aureil, et Faucher fut son disciple; ils vécurent au XIIème siècle.

    Le 23 mai, une procession nocturne parcourut les rues du village d'Aixe, décorées de fleurs. On y célèbre Alpinien, compagnon de saint Martial.

    Le 24 mai, Saint Léonard de Noblat fit mémoire de son fondateur, Léonard, ermite franc du Vème siècle. Une grande procession historique parcourut les rues de la ville mediévale, en recevant le concours d'une délégation bavaroise.

    Mille figurants en costumes se retrouvèrent le 31 mai à Rochechouart, où l'on vénèra saint Julien de Brioude, soldat romain martyrisé sous Dioclétien, en 304. Le 1er juin, a Esse, dix saints furent escortés. Le 6 juin, au Dorat, ce fut le tour des saints Israël et Théobald, deux chanoines du XIème siècle.           

    4284626061.jpgEnfin, le point d'orgue des ostensions eut lieu le 28 juin à saint Junien : une grandiose procession historique de mille cinq cents figurants rendit hommage à saint Junien et à son maître Armand, du Vème siècle.

    Mais il faut citer aussi :

    Nexon, où l'on vénère saint Ferréol, évêque de Limoges du VIème siècle;

    Saint-Victurnien, où l'on célèbre le patron de la ville, Victurnien dont on dit qu'il serait venu d'Ecosse pour vivre en ermite en Limousin;

    Chaptelat, qui honore son plus célèbre habitant, saint Eloi, conseiller du roi Dagobert, fondateur de Solignac en 632 et évêque de Noyon-Tournai;

    Saint-Yrieix-la-Perche, qui célèbre son fondateur, Aredius ermite du VIème siècle qui fonda un monastère à Attane, futur Saint-Yrieix;

    Abzac, ancien prieuré-cure du diocèse de Limoges connu pour son pèlerinage septennal des saints Lucius et Emerite;

    Et Saint-Just-le-Martel, bourg de la banlieue limousine, qui vénère un petit berger qui vécut auprès du grand saint Hilaire de Poitiers au Vème siècle, saint Just.    

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    Renseignements, informations : Maison du Limousin, 30 rue Caumartin, 75009 Paris (Tél.: 01 40 07 04 67).
     
    Tourisme de la Haute-Vienne (tél.: 05 55 79 04 04).   
  • Société • La cause des arbres : les arbres, nos alliés contre le réchauffement climatique. [2]

     

    Par Jean-Philippe Chauvin

     

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    La société industrielle et de consommation est une société de fortes pollutions, que celles-ci soient atmosphériques, terrestres ou marines.

    Les villes, littorales ou continentales, sont de véritables concentrations polluantes, pollueuses et polluées, et la santé des hommes comme celles de leurs compagnons animaux s'en trouve parfois fortement compromise, quand ce n'est pas l'espérance de vie même des citadins qui se réduit ou, du moins, celle sans incapacité majeure : asthme, cancer, etc. trouvent un terrain favorable dans des ensembles urbains saturés de fumées, poussières de particules, ou autres gaz pas forcément hilarants... 

    Malgré les progrès techniques qui peuvent limiter les pollutions automobiles et les textes réglementaires qui ont éloigné les usines et leurs rejets de gaz à effet de serre des centres-villes, la qualité de l'air reste problématique dans nombre de cités françaises, et les différentes « alertes pollutions » de l'été 2018 qui émaillent le calendrier estival urbain, de Paris ou d'ailleurs, nous le rappellent à l'envi. 

    7573875_d7abef6c-17e2-11e8-b749-bdc5f46415da-1_1000x625.jpgOr, face à la pollution et à ses différentes formes urbaines, les arbres sont des alliés précieux, et les municipalités auraient bien tort de les bouder ou de les négliger : comme le souligne en quelques pages éclairantes le hors-série Sciences de La Vie de juin 2018 consacré aux arbres et à leurs secrets, les arbres sont « nos alliés » contre le carbone, les métaux lourds, les polluants de la terre et des nappes phréatiques comme les engrais chimiques ou les nitrates... 

    « Pour grandir, rappelons que les arbres ont besoin du dioxyde de carbone, qu'ils absorbent par leurs feuilles. (…) L'arbre contient et retient, tout au long de sa vie, une quantité croissante de carbone. Le phénomène est vital : la photosynthèse participe à la diminution du CO2 dans l'atmosphère, ce gaz à effet de serre en partie responsable du réchauffement climatique. » Ainsi, l'utilité des arbres est ici avérée pour limiter les effets d'une activité industrielle qui, depuis le XIXe siècle, ne cesse de se déployer sur l'ensemble de la planète, aujourd'hui sous le terme de « développement », ou celui, plus explicite encore, d'« intégration à la mondialisation » pour des pays en cours rapide de technicisation globale. Or, les arbres, qui sont plus utiles encore en phase de croissance des productions et donc des pollutions, ne serait-ce que pour « absorber » une partie de ces dernières, sont les victimes, parfois premières, de ce développement machiniste et urbanistique qui prend aussi la forme parfois terrifiante du productivisme agricole : chaque année, environ 13 millions d'hectares de forêts sont rasés pour faire place à des champs de maïs ou de soja, souvent OGM, ou à des monocultures de palmier à huile ou d'eucalyptus, que l'on retrouve respectivement dans le circuit agroalimentaire et papetier. Le même phénomène d'éradication des arbres est à l’œuvre dans les villes et sur leurs pourtours, au nom de la densification humaine et urbaine qui doit permettre une plus grande concentration des bras nécessaires aux activités industrielles ou tertiaires. Partout depuis les débuts de la grande vague d'industrialisation et d'extension de la société de consommation, le même processus s'est fait jour et se reproduit, avec des variantes, parfois des résistances ou des aménagements. 

    Dans les villes françaises, les arbres sont toujours là, mais certaines municipalités, pour des raisons plus économiques et commerciales qu'autre chose, ont tendance à réduire leur présence ou à les « enfermer » dans des grands pots, sans enracinement possible dans la terre, comme on le voit trop souvent à Rennes sur les différentes places importantes de la cité. Or, au regard des bénéfices écologiques procurés par les arbres, c'est une politique de plantation et d'entretien qu'il faudrait mettre en place et en usage. Comme le souligne Jordan Pouille, dans l'article cité plus haut, « freiner le réchauffement climatique ne passe pas exclusivement par les forêts tropicales. Un terrain urbanisé moyen peut aussi être pris en compte parmi les différents réservoirs à carbone. En étudiant tous les espaces verts de Leicester, charmante ville de 73 km2 et 300000 âmes du Royaume-Uni, des chercheurs de l'université de Kent ont compris que, malgré la multitude des gazons privés, ce sont bien les arbres qui retenaient 97 % de la quantité totale de carbone stockée dans la végétation urbaine. Et qu'augmenter de 10 % le nombre d'arbres, pour égayer, par exemple, les austères pelouses publiques, ferait grimper la capacité de stockage de carbone de Leicester de 12 %. « Mais il faut planter de nouveaux arbres pour assurer la pérennité du réservoir de carbone et sélectionner les bonnes essences », a rappelé le chercheur Zoe Davis. » 

    1929471531.jpgAinsi, à Rennes comme ailleurs, c'est une véritable stratégie arboricole urbaine qu'il faut penser et pratiquer, au-delà même des simples mandatures municipales : réduire les pollutions automobiles, et en atténuer les effets, c'est possible sans forcément toujours contraindre financièrement les automobilistes locaux. Préserver et entretenir, par un élagage raisonné et par des soins appropriés, les arbres citadins ; en planter de nouveaux pour assurer le renouvellement régulier du parc arboricole ; concevoir les rues piétonnes ou les aménager par une politique intelligente de gestion et d'implantation des arbres ; voilà qui doit permettre une réduction des pollutions atmosphériques et la limitation des nuisances des gaz à effet de serre. Les arbres, nos alliés !    

     

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin

    Lire la première partie de cet article ... 

    Société • La cause des arbres : les arbres, climatiseurs des villes [1]

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (118), Le génie de Vauban...

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    Durant sa vie, Vauban a bâti quelque 250 ouvrages militaires, du petit fortin à la ville fortifiée, dans les limites actuelles de la France mais aussi au-delà, car les frontières fluctuèrent au gré des guerres....

    Il y a au moins trois bonnes raisons de louer Vauban :

    1. D’abord, Vauban est un excellent exemple de ce que peut être et de ce que peut faire une véritable écologie, dans le respect de la Nature, de la Création. Il a en effet toujours oeuvré dans le sens de l'intelligence des environnements – toujours différents - où il était appelé à travailler, avec amour et respect pour tous les pays, tous les terroirs, appliquant le grand principe de Bacon : On ne commande à la nature qu’en lui obéissant .
    Et la Nature le lui a bien rendu : il suffit de voir la saisissante beauté de ces forteresses dont il a parsemé la France, (et qui apparaît plus nettement encore aujourd’hui avec les vues aériennes dont, bien sûr, à l’époque nul ne disposait…).
    Il n'est que d'admirer les époustouflants paysages de montagne, réellement à couper le souffle, qu’il a su composer dans sa volonté tenace de rester toujours en harmonie avec les données de la géographie…

    2. Ensuite, non content de respecter la Nature, Vauban a respecté l’Homme, et dans tout ce qu’il a fait il a toujours privilégié l’économie de vies humaines. Saint Simon – qui avait pourtant la dent dure… - disait de lui qu’il était "…le plus avare ménager de la vie des hommes" : beau compliment !
    Qu'il s'agisse de défendre une ville (et donc de soutenir un siège) ou d'en attaquer une (et donc de mener un siège, en terme savant, la "poliorcétique") Vauban a innové, ou amélioré, en le systématisant, tout ce qui pouvait permettre d'écourter un siège, donc d'économiser des vies.

    S'agissait-il d'attaquer ? Il codifie la technique d'approche en faisant creuser trois tranchées parallèles très fortifiées reliées entre elles par des tranchées de communications en ligne brisée pour éviter les tirs défensifs en enfilade.
    S'agissait-il de défendre (ce qui nous intéresse ici, avec ses citadelles) ? Plus rien ne "tient", depuis son invention, face à l'artillerie. Vauban n'a donc pas eu pas l'ambition insensée de construire des forteresses inexpugnables. Il a plutôt cherché à gagner du temps, en obligeant l'assaillant à immobiliser des effectifs dix fois supérieurs à ceux de l'assiégé. Et en le fixant suffisamment longtemps pour qu'une armée de secours vienne le prendre à revers, l'obligeant donc à lever le siège... L'idée centrale étant de briser l'assaut ennemi en le fragmentant, afin de casser la vague assaillante, donc la rendre moins puissante, et pouvoir la disperser plus rapidement.

    Certes, comme l'oeuf de Colomb, c'est facile à dire; mais lui l'a fait. En les améliorant à l'extrême, et en les portant pour ainsi dire à toute la perfection possible, il a ainsi définitivement imposé la fortification "en étoile"; il a systématisé l'abaissement des murs, offrant donc moins de prise à l'artillerie et a ses ravages (les "ouvrages rasants"); et systématisé aussi la protection des soldats derrière d'épais remblais de terre, destinés justement à arrêter la course des boulets; et surtout il a multiplié les "forts détachés"...

    Ne disait-on pas, devant tant d'ingéniosité et de rationalisation, à ce point systématisées: "Ville attaquée par Vauban, ville prise. Villé défendue par Vauban, ville imprenable..." ?

    Cette humanité profonde, qui touche à l’Humanisme -comme son respect de la Nature est un respect de la Création, et donc du Créateur...- est un essai vigoureux pour adoucir, autant qu’il était possible, les rigueurs et les atrocités des conflits. Quelle différence avec la barbarie qui devait naître avec la levée en masse révolutionnaire, occasionnant par contre-coup les levées en masse des autres pays, et jetant toute l’Europe, masses contre masses, dans d’épouvantables boucheries !...

    3. Enfin Vauban c’est aussi et surtout Dieu et le Roi.
    Quelle noblesse dans cette sorte de profession de foi, lorsqu’il écrit :
    "…Le Roi me tenant lieu de toutes choses, après Dieu, j'exécuterai toujours avec joie tout ce qu'il lui plaira de m'ordonner, quand je saurai même y devoir perdre la vie."
    Il a porté au plus haut point les vertus propres à notre Histoire et à ce vieux peuple, façonné par deux millénaires d’un héritage gréco-romain et chrétien fécond et vivifiant

    Louis XIV l'a bien jugé quand, à l'annonce de sa mort, il a sobrement déclaré qu'il avait été un "bon Français", parlant de lui avec beaucoup d’estime et d’amitié : " Je perds un homme fort affectionné à ma personne et à l’État "...

    Il est à noter qu'on retrouve l'influence de Vauban sur tous les continents : à Québec mais aussi au Mexique, au Maroc (Essaouira), à Saint-Pétersbourg, à Madagascar ou au Japon (Hokkaido)....

    Le Magazine Géo a proposé un petit tableau, Vauban en 10 chiffres... :

    1 : 73 : son âge quand il s'éteint à Paris, en 1707.
    2 : 55 : le nombre de sièges que Vauban le militaire a conduit.
    3 : une douzaine : le nombre de ses blessures de guerre.
    4 : 180.000 : le nombre de kilomètres qu'il a parcourus, à cheval ou en coche, à raison de 30 à 35 km par jour.
    5 : 151 : les places fortes et villes fortifiées qu'il a réalisées, dont 33 ont été construites ex-nihilo.
    6 : 276 : le nombre d'ingénieurs sous ses ordres en 1690.
    7 : 12 : le nombre de tomes des "Oisivetés", qui regroupent les 29 Mémoires et les centaines de pages de notes qu'il rédigea.
    8 : 53 : le nombre d'années passées au service de Louis XIV.
    9 : 1703 : la date de son élévation à la dignité de Maréchal de France.
    10 : 8 millions : le nombre de personnes qui vivent aujourd'hui à l'ombre de ses fortifications.

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : 

    L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 8 octobre

                                           1906 : Naissance de Léopold Sédar Senghor, Académicien français

     

     

     

     

     

     

    Célébration de Sainte Réparate...

     

    Comme Torpés, officier de la Garde de Néron, la jeune Réparate fut décapitée, et son corps déposé dans une barque, que l'on laissa naviguer sur les flots : la barque vint s'échouer sur les rivages niçois, ce qui explique que cette jeune martyre soit devenue la patronne de la ville et du diocèse de Nice.

    Mais, si Torpés fut exécuté sous Néron, et sur son son ordre (voir l'Éphéméride du 29 avril), ce n'est que beaucoup plus tard, sous le règne de l'empereur Dèce, et durant la courte mais terrible persécution qu'il déclencha, que la jeune Réparate accepta son martyre : à partir de décembre 249, l'empereur ordonna à tous les Romains de sacrifier aux dieux ancestraux, ce que la jeune Réparate refusa...

     

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    https://cathedrale-nice.fr/

     

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    1111 : Consécration de la cathédrale Notre Dame des Doms d'Avignon 

     

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    On visitera avec profit le site officiel de la cathédrale : 

    http://www.cathedrale-avignon.fr/  

     

    et aussi le site suivant : 

    http://architecture.relig.free.fr/avignon_doms.htm 

     

    La "Promenade des Doms" permet de voir les principaux monuments de la ville, dont le Petit Palais, qui abrite une partie de l'extraordinaire Collection Campana, heureusement acquise par Napoléon III (voir l'Éphéméride du 20 mai).  

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    Vue depuis l'extérieur de la ville : derrière les remparts, la cathédrale est à gauche, avec son clocher surmonté de sa statue,  et l'immense palais des Papes occupe tout le reste de l'espace...

     

     

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    1517 : Fondation du Havre

     

    François Premier signe la charte de fondation du Havre, un temps appelée Franciscopolis

    La salamandre du Roi, et sa devise Nutrisco et extinguo ("Je m'en nourris (du bon feu) et je l'éteins (le mauvais), figurent depuis sur les armes de la Ville.

    Guillaume Gouffier de Bonnivet, à qui le roi avait confié la charge d'édifier la ville, mourra - avec tant d'autres bons serviteurs de l'État - lors du désastre de Pavie, en 1525 (voir l'Éphéméride du 24 février)

     

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     http://www.thucydide.com/realisations/comprendre/villes/le_havre/intro.htm

     

     

     

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    1803 : Chute de la météorite d'Apt...

     

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     Apt, 8 octobre 1803.

    Tout est calme, puis, soudain, on entend une très forte déflagration, et un sifflement intense, après quoi le silence habituel reprend immédiatement ses droits. Nul ne saurait dire ce qui s'est passé mais, le lendemain, un paysan découvre dans sa vigne cette grosse "pierre", d'environ trois kilos, qui - il en est bien certain - n'était pas là les jours précédents...

    Le paysan rapporte ce "caillou" au village, où il est confié au Préfet, lequel, à son tour, le remet à Jean-Antoine Chaptal, Ministre de l'Intérieur. Chaptal est un scientifique, bien connu dans le monde viticole (il est à l'origine de la "chaptalisation"...) et il se rend immédiatement compte de ce à quoi correspond ce qu'on lui présente : six mois auparavant, en Normandie, une autre météorite était tombée du ciel...

    Celle d'Apt est une "chondrite" (type de météorite pierreuse, contenant moins de 35% de métal), vieille peut-être de 4.560 millions d'années; et elle a peut-être parcouru quelques milliards de kilomètres avant de se "poser"... en Provence, à la vitesse de 20 km par seconde, soit 70.000 km à l'heure, tout de même !

    C'est cette vitesse hallucinante qui a provoqué le sifflement et la déflagration qui avaient tant intrigué les habitants, ce 8 octobre...

     

     

     

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    1906 : Naissance de Léopold Sédar Senghor

     

    Il est l'un des pères fondateurs et des principaux artisans de la Francophonie. 

    senghor.JPG

    Rappel des origines et de la gestation de cette grande idée : 

    francophonie senghor.pdf

     

          En 1984, Senghor fut le premier Africain reçu à l'Académie française (voir l'Éphéméride du 29 mars)...   

     

     

     

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    1973 : Mort de Gabriel Marcel

     

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    1981 : Abolition de la peine de mort

     

    Le projet de loi de Robert Badinter est adopté par 369 voix contre 1