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  • Versailles : Une restauration exceptionnelle financée par l'horloger Bréguet (1/2).....

                Nous avons plus d'une fois parlé de ces patrons assoiffés de bénéfices, et exploitant sans vergogne cette inépuisable chair à profit que sont les étrangers poussés par la misère. C'est la raison pour laquelle il est toujours utile, et agréable, de rétablir un peu l'équilibre, et de saisir chaque occasion qui se présente pour bien montrer qu'en France il n'y a bien sûr pas que des patrons voyous......

               Saluons donc, aujourd'hui, le mécénat de la maison Bréguet, qui a permis la restauration du petit Trianon et du Pavillon Français de Marie-Antoinette (ci dessous).

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                        C'est en effet grâce au mécanat de l'horloger Breguet (Swatch Group) que le Petit Trianon et le Pavillon français ont pu être restaurés. Si le château de Versailles s'est chargé de la décoration, Breguet a pris en charge, pour un coût de 5,30 M€, les travaux de fond du petit palais, sans lesquels la réouverture au public aurait été impossible.

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              Le patron de Breguet, Nicolas Hayek, a décidé de financer la restauration alors qu'il était en visite à Versailles, en 2004. « Je voulais refaire la copie d'une montre unique, créée en 1782 pour la reine, volée en 1983, et restée depuis introuvable. Nous avions besoin, pour l'écrin, de bois provenant du chêne de la reine », raconte-t-il. Détruit par la tempête de décembre 1999, le fameux chêne est en effet en passe d'être coupé et le domaine accepte d'en céder une infime partie pour l'écrin de Marie-Antoinette.

               C'est à cette occasion que Nicolas Hayek propose tout simplement à Christine Albanel, alors à la tête de Versailles, de devenir mécène. « Je lui ai demandé : “Combien vous faut-il ?” et l'affaire s'est conclue comme cela », dit cet homme de 82 ans. Pendant un an, près de 250 personnes vont travailler dans le petit palais. Et pendant un an, « la collaboration et l'engagement seront intenses », affirme Jean-Jacques Aillagon, l'actuel président du site.

              Il faut savoir que la maison Bréguet est liée d'une façon toute particulière à Versailles : Breguet était déjà l'horloger de Marie-Antoinette, et des liens très anciens lient l'entreprise à Versailles.

              Mais Nicolas Hayek préfère expliquer sa démarche par sa vision de l'entrepreneuriat. Se situant « loin d'une économie de finances qui détruit les richesses », ce patron veut incarner un « entrepreneur créateur ». « Pour moi, un chef d'entreprise est un passager à bord de notre planète. Il doit tout faire pour que cela dure. » Il a donc choisi de s'inscrire dans la lignée du groupe Vinci ( qui a récemment offert la restauration de la Galerie des Glaces ) ou du groupe Monnoyeur ( qui a offert la grande Grille Royale du château ).

              Tous ces mécènes de grandes entreprises peuvent reprendre, chacun pour leur propre compte, la belle déclaration du Président du groupe Monnoyeur :

              "...Le château de Versailles, l’un des plus beaux monuments de notre pays, reste aujourd’hui l’un des symboles les plus concrets de notre Histoire et de la pérennité des grandes entreprises humaines ainsi que la marque du goût et du rayonnement culturel de la France à travers le monde. C’est l’occasion pour une entreprise  de côtoyer l’Histoire, comme instrument de compréhension du présent et comme moteur d’une réflexion sur l’avenir." 

              Bonne nouvelle pour tous les amoureux du Patrimoine : celui qui a été fait « grand mécène » a d'autres projets en tête, dont un en France..... (à suivre.....).

  • Cinéma • « Silence » de Scorsese, au cœur des ténèbres

     

    Par Marie-Noëlle Tranchant 

    À l'occasion de la sortie du film sur le martyre des chrétiens au Japon, le Père Guilhem Causse, jésuite, éclaire la vision profonde et complexe du cinéaste américain. Marie-Noëlle Tranchant donne ici [Figarovox, 8.02] une excellente critique de ce qui semble être un très beau film qui traite, l'horizon en fût-il lointain, de nos racines chrétiennes. Les cinéphiles donneront leur avis.  LFAR

     

    139.jpgIl y a déjà près d’un siècle que François Xavier est venu annoncer l’Évangile au Japon (en 1542), lorsque se déroulent les événements qui forment la trame de ­Silence. Les missionnaires jésuites, d’abord bien accueillis, ont suscité de nombreuses conversions, tant parmi les seigneurs que dans la population paysanne. Mais les bouleversements économiques et politiques ont amené la fermeture du pays aux étrangers.

    L’expulsion des missionnaires, en 1587, est suivie du martyre des Japonais chrétiens (les crucifixions de Nagasaki, 1797). Ceux qui ne succombent pas ou ne renient pas leur foi (apostasie) deviendront des « chrétiens cachés ». Et les suspects doivent abjurer régulièrement leur foi en piétinant l’image du Christ.

    La question de l’apostasie est au cœur de l’histoire de Silence, à travers les personnages du jésuite Rodrigues et du Japonais Kichijiro. La foi personnelle peut-elle subsister après un reniement forcé sous la torture ? Le père Guilhem Causse, jésuite, éclaire la vision profonde et complexe de Scorsese.

    Au moment de marcher sur l’image, Rodrigues perd pied, s’effondre : comme Pierre marchant sur les eaux. « Homme de peu de foi » dit Jésus.  Trop peu de foi dans le don de Dieu, trop de foi en sa propre force, jusqu’à l’effondrement et la main de Jésus qui vient le saisir. C’est la foi comme un don, plus fort que la foi en sa propre force. Le chant du coq alors retentit : c’est bien à Pierre que Rodrigues est identifié.

    Dans le film, l’apostasie de Kichijiro et de Rodrigues est le moment où la foi est accueillie. La foi n’est pas un socle qu’on garderait intact au fond de soi : elle est un don, elle est Dieu qui se donne lui-même, sa présence. Mais le film présente aussi la figure de chrétiens qui vivent cette foi comme une force et une voix qui les fait tenir jusqu’au supplice. Les uns comme les autres ont en commun, selon l’espérance chrétienne, d’avoir donné priorité à la volonté de Dieu sur leur volonté propre, sachant que la volonté de Dieu est que tous les hommes vivent de son amour et que le mal dans le monde soit vaincu. 

    Cette universalité de l’Évangile est un autre thème de Silence, qui a des résonances très actuelles. Y aurait-il des civilisations, des cultures, incompatibles avec le message du Christ, comme le prétend Inoué, shogun et grand inquisiteur, pour qui le christianisme est foncièrement étranger à la nature japonaise.

    Selon le père Guilhem Causse, l’écrivain Endo critique l’aspect européen d’un Dieu qui juge et sanctionne.

    Pour la culture japonaise, Dieu est d’abord entrailles miséricordieuses. Ces deux aspects, de justice et de miséricorde, sont présents dans la Bible et la tradition chrétienne : la civilisation japonaise est ainsi non seulement compatible avec le christianisme, mais elle vient rappeler aux Européens une dimension qu’ils risquent d’oublier.

    Le film de Scorsese est davantage attentif à une autre question : qu’est-ce que la foi ? Qu’est-ce que nous dit de la foi, le fait que l’Église - la communauté de ceux qui mettent leur foi en Christ - soit fondée sur Pierre, qui a renié le Christ par trois fois ? Il y a là une question qui ne peut laisser aucun chrétien indifférent, qu’il soit japonais ou français.  • 

    Marie-Noëlle Tranchant     

     

  • Nouveautés BD chez Glénat

    501 LA REPUBLIQUE DES COUACS[BD].indd             

    La République des couacs est l’album politique du moment qui sait à la fois mêler information et humour mais aussi éclairer sur quelques épisodes croustillants de la vie publique. Il se focalise sur les deux premières années du quinquennat de François Hollande et revient sur les coulisses des grands dossiers qui ont laissé des traces sociales et politiques profondes dans l’esprit des Français, parce qu’ils ont été mal appréhendés, mal gérés. A un point tel qu’ils ont entamé le peu de crédit que les Français avaient accordé à la majorité issue des élections de mai 2012. Ces dossiers ? : Florange, Léonarda, l’éviction de la ministre de l’Ecologie. Delphine Batho, etc. En huit chapitres, les auteurs, Renaud Dély, actuel rédacteur en chef de l’Obs, et le dessinateur Aurel (Aurélien Froment) avec lequel Renaud Dély a déjà commis quelques bandes dessinées, passent au crible les maladresses du chef de l’État. L’exemple le plus édifiant est peut-être le limogeage de Delphine Batho qui, malgré sa position, ne pouvait pas lutter contre la directrice de cabinet du Président, Sylvie Hubac. Le mari de cette dernière, Philippe Crouzet est (toujours) président du directoire de Vallourec, une entreprise importante dans le secteur de l’énergie notamment fossile… Une fois la lecture achevée, le lecteur est convaincu qu’une élection par défaut peut conduire au désastre et que l’amateurisme est la marque de fabrique de cette première moitié de quinquennat… Bref, une BD satirique qui sonne juste.

    La République des couacs, Renaud Dély, Aurel, Glénat, 96 pages, 15.50 euros

     

     

    BD2

     

    Gengis Khan dont le nom signifie « souverain universel » ou « empereur puissant » est considéré comme le père de la nation mongole. Il a vécu entre les années 1155 ou 1162 jusqu’en août 1227. C’est à la mort de cet immense empereur que débute cette passionnante biographie dessinée. Un jeune novice du monastère Tien Ch´ang Kuan annonce la nouvelle à son maître Chang Chun. Le novice est persuadé que Gengis, qui a reçu dans sa jeunesse le nom de Temüdjin, « le plus fin acier », a été un tyran sanguinaire. Le maître Chang Chun lui narre alors une toute autre histoire. Il lui narre l’ambition d’un jeune homme dont le père fut empoisonné. Le maître raconte comment le jeune homme, fiancé à 9 ans, à Börte « la Céruléenne » issue du puissant clan des Onggirats, s’est construit avec hargne et fougue : sa capture par la tribu rivale des Tayitchiouts, son évasion, sa vie nomade, sa montée en puissance, son mariage avec Börte, les ralliements, les trahisons, les unions et l’expansion de ses territoires. Les trois auteurs Denis-Pierre Filippi (scénario) Manuel Garcia (dessins) et Marie Favereau (conseil historique) retracent à merveille l’épopée de ce personnage méconnu, battant en brèche quelques idées reçues : Gengis Khan était un Mongol et non un Tatar (ennemi héréditaire des Mongols). Ce n’était pas un tyran mais un vrai diplomate, s’appuyant plus sur ses réseaux et les tribus pour ses conquêtes territoriales.

    Si l’on regrette le trait parfois grossier de certains personnages et le fait que l’on ait de temps à autre du mal à suivre toute l’histoire (connaissances indispensables), l’œuvre reste très vivante et fidèle à la réalité historique… Comme à l’accoutumée, le dossier annexe de huit pages constitue une mine de renseignements pour tous les passionnés de la période et du personnage.

    Gengis Khan – Manuel Garcia -Denis-Pierre Filippi et Marie Favereau – Editions Glénat – 56 pages 14,50 euros

     

    Source :  Politique magazine  

     

  • Le Fils d'un Roi 2019 (Bande annonce et extraits)


    Un film réussi qui fait mouche

    Le film est servi par des acteurs tout simplement excellents par leur authenticité et le ton juste. Le scénario n’est pas en reste : il rappellera à plus d’un lycéen (du public ou du privé d’ailleurs) les censures insidieuses de professeurs incapables de s’extraire de leurs idéologies jusqu’à infliger injustices et humiliations pour les contre-venants.

    Le secret du film — et sans aucun doute celui de son futur succès — réside d’ailleurs dans un « déjà vécu » similaire pour un grand nombre de victimes de l’Éducation nationale.

    Sa force, quant-à elle, provient de l’origine des deux personnages principaux : deux jeunes de banlieue qui découvrent peu à peu qu’on leur a volé leur histoire, on leur a caché le beau, le vrai, le bien, le sacré, les beaux modèles à suivre ; on les a empêché d’aimer leur pays ; on leur a menti avec les idéologies…

    Leur naïveté et leurs maladresses, leurs “galères”, mais aussi le jeu des acteurs constituent un fort témoignage empreint d’authenticité et rend l’œuvre d’autant plus touchante. Nombreux sont ceux qui pourront s’identifier à Élias et Kevin, et pourquoi pas, suivre leurs traces et leurs recherches.


     


     


     


     

    Cheyenne-Marie Carron est une jeune réalisatrice qui a déjà plusieurs films à son actif. On se souvient notamment de L’apôtre qui raconte la conversion d’un jeune musulman, mais aussi de Jeunesse aux cœurs ardents qui relate l’engagement dans la Légion d’un jeune gauchiste.
    Convaincue depuis peu que seule la monarchie peut sauver notre pays, Cheyenne-Marie a entrepris cette année de réaliser un film sur la monarchie : Le Fils d’un Roi.

    Soyons donc assurés que Le Fils d’un Roi contribuera à faire connaître la monarchie au plus grand nombre.

    Note d’intention de Cheyenne-Marie Carron

    Des films sur l’enracinement… la question de la spiritualité

    Beaucoup de mes films et projets parlent d’enracinement, d’héritage et de quête de soi, généralement du point de vue de personnages isolés dans la société : une jeune fille issue de la DDASS (La Fille Publique ), un agriculteur en proie aux difficultés de la profession (La Morsure des Dieux), ou encore une jeune femme à la recherche d’une nouvelle façon de vivre via des traditions ancestrales (Le Corps Sauvage.) Des personnages qui me permettent de lancer des réflexions sur des sujets souvent sensibles ou tabous dans la société actuelle : que ce soit sur le fonctionnement de celle-ci, sur des modes de vie marginalisés, ou sur la question de la spiritualité.

    « la monarchie permet souvent d’œuvrer à l’unité du peuple »

    En discutant avec un ami, devenu monarchiste depuis, j’ai réalisé avoir retenu de l’Histoire de France ce que les programmes scolaires ont bien voulu me transmettre — généralement, en ce qui concerne le passage de la monarchie à la République, que les Rois ont tendance à être des tyrans tandis que les Révolutionnaires sont tous des héros… Mais à partir de cette discussion, j’ai pu découvrir un autre versant de notre Histoire, bien plus riche, plus complexe et plus nuancé que ce qui m’avait été enseigné jusqu’alors, ainsi que des valeurs oubliées qui mériteraient d’être rappelées à la société actuelle.

    J’ai aussi réalisé que, de nos jours, la monarchie permet souvent d’œuvrer à l’unité du peuple : je pense au Royaume-Uni, ou encore à la Belgique au moment des oppositions violentes entre Wallons et Flamands, incapables de former un gouvernement pendant plusieurs mois ; et c’est notamment la figure du Roi qui a évité la dislocation du pays.

    Un jeune Français retrouve ses racines et devient monarchiste en fréquentant un ami marocain

    Au milieu de ces réflexions historiques et sociologiques, j’ai souhaité aller plus loin et en faire le fil directeur de ce film : dépeindre un jeune homme issu d’un milieu ouvrier, et qui porte en lui un désir de grandeur, de transcendance, l’envie d’échapper à son quotidien sans issue via l’étude de l’Histoire. Un jeune homme qui échappe au consumérisme ou à la superficialité de son temps, trouvant un sentiment de liberté et de joie via une nouvelle façon de s’éduquer auprès de son ami Élias, un jeune Marocain revendiquant la monarchie en son pays, et qui le guide dans sa découverte de l’Histoire des Rois et ses leçons.

    Plus généralement, j’ai envie de faire le portrait d’adolescents à contre-courant de leur propre génération, chez qui sommeille un désir de beauté et de grandeur ; et de faire le portrait de jeunes de banlieue qui, mis à l’écart de la société, cherchent à penser celle-ci et y trouver leur juste place malgré les obstacles et les injustices qu’ils rencontrent.

    lafautearousseau

  • Fresque musicale • Jésus De Nazareth A Jérusalem

     

    Par Bruno Stéphane-Chambon

     

    On peut ne pas apprécier les spectacles dits Comédies Musicales, les prouesses des vidéos sur toile de fond ou tulle en avant-scène et illuminations hollywoodiennes, on peut aussi ne pas être séduit par les vocalises modernes chantées par le biais de micros et amplificateurs bruyants, enfin on peut rester dubitatif sur ce type de spectacle où la technique audio-visuelle prend le pas sur l’authenticité du théâtre dans son art pur. Et pourtant si ces différents artifices sont traités avec discernement, goût et au service de la plus belle Histoire du Monde, on pourra se rendre au Palais des Sports pour assister à la Fresque Musicale de JESUS de Nazareth à Jérusalem. 

    Certes la vulgarisation des textes sacrés pour les rendre accessibles peut être sujet à caution, mais le respect de l’essence du message y est intact. Aucune inexactitude si ce n’est le parallèle entre la trahison de Juda et de Saint Pierre, et une tendance à confondre l’amour charnel et la rédemption de Marie-Madeleine. Afin d’éviter l’outrance et la représentation de la cruauté la plus absolue, le tableau de la crucifixion est illustré en plan fixe. La résurrection, elle, est évoquée par le récit des disciples.

    L’ensemble de ce spectacle est fort honorable, avec en point d’orgue, l’évocation du Chemin de Croix qui s’effectue au milieu du public. Un acte de foi profane certes, mais animé par une mise en scène et un Livret de Christophe Barratier, qui au cinéma, nous avait livré l’émouvant film des Choristes et soutenu par une musique de Pascal Obispo toute en intensité.

    Ce spectacle est remarquablement interprété par des artistes aux talents multiples avec entre autres la voix d’Anne Sila, bouleversante dans le rôle de Marie, qui souligne sa féminité au travers de sa maternité miraculeuse, la personnalité et la présence de Solal dans celui de l’ambigu Ponce Pilate. Quant à Marie-Madeleine, incarnée par Crys Nammour, et Mike Messy (Michael El Massih) transfiguré en Jésus Christ, au-delà de leur immense talent, il est à rappeler qu’ils sont tous deux Libanais. La tragédie du Pays du Cèdre rejoint l’histoire Christique.

    A la fin de la représentation, c’est l’ovation d’un public debout. Public de familles, de très nombreux jeunes, de frères humains qui viennent d’Afrique et des Antilles, d’handicapés accompagnés par des Bonnes Sœurs, de croyants et d’athées qui soudainement voient poindre la lumière.

    L’universalité en Jésus.   

    Le Dôme de Paris – Palais des Sports. Porte de Versailles dans le 15ᵉ arrondissement de Paris.

    Adresse : 34 Boulevard Victor, 75015 Paris

    Téléphone : 08 25 03 80 39 - 01 49 97 51 91 - 01 48 28 40 10

    Horaires des représentations

    Mardi, Jeudi, Vendredi : 20h00, Samedi : 15h00 et 21h00 – à partir du 16 décembre séance à 15h00 et 20h00, Dimanche : 15h00

    Relâche : 20, 21, 22, 23 novembre

    Du 24 novembre au 24 décembre séances uniquement sur les vendredi-samedi et dimanche

    Les séances sont à 20h00 les samedis à partir du 16 décembre

    Du 26 au 31 décembre séance à 20h00 : mardi-mercredi-jeudi-vendredi-samedi

    Matinée à 15h00 le mercredi-samedi-dimanche

    Places : 25€ - 79€

    JESUS sera en 2018 au :

    Zenith Nantes Metropole, Zac D’ar Mor, St Herblain

    Le Dome 48, Av St Just, Marseille 04

    Zenith Toulouse Metropole 11, Avenue Raymond Badiou, Toulouse

    Galaxie Parc de Coulanges, Amneville 57360

    Zenith de Dijon Rue de Colchide, Dijon

    Zenith Sud Domaine de Grammont, Montpellier

    Zenith Arena 1 Bld des Cités Unies, Lille

    Zenith de Forest National – Avenue Victor Rousseaulaan 208, Bruxelles

    Bruno Stéphane-Chambon

  • À la découverte de huit français(e)s ”illustres et méconnus”...

    28 février 2007/28 février 2021 : lafautearousseau fête ses quatorze ans !

    Pour célébrer cet évènement d'une façon un peu originale, nous avons choisi d'extraire huit passage de nos Éphémérides, qui vous emmèneront, pendant huit jours, à la découverte de huit personnes éminentes de notre Histoire mais qui, pourtant, sont peu ou pas du tout connues, du moins du grand public...

    Aujourd'hui (8/8) : Marie-Joseph Gilg, le curé qui sauva Chambord en 1944......

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    14 ans ! Un anniversaire célébré en rappelant notre Histoire, notre Culture, ceux qui sont nos Racines : Frédéric Mistral ne disait-il pas "Les arbres aux racines profondes sont ceux qui montent haut" ?...

    (Extrait de notre Éphéméride du 18 février)

     

     

    1868 : Naissance de Marie-Joseph Gilg, le curé qui sauva Chambord en 1944...

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    En août 1944, les nazis ont voulu détruire Chambord. Et c’est grâce à un curé alsacien, l’abbé Joseph Gilg (1868-1960), que cette catastrophe patrimoniale couplée à un drame humain ont été évités.

    Joseph Gilg est né à Guebwiller, et a été ordonné prêtre à Blois, en 1900. En 1944, il a déjà 76 ans. Le château de Chambord abrite à ce moment-là encore plus de trésors que d’ordinaire : des œuvres d’art venues des musées du Louvre et de Compiègne y ont été mises en sécurité (la Joconde elle-même y a séjourné : voir notre Éphéméride du 3 décembre, jour de la naissance de Jacques Jaujard, qui a organisé ce gigantesque "transfèrement"...).

    Mais son parc cache aussi des résistants, et les Allemands en ont été prévenus : "Furieux, le lundi 21 août 1944, de trois côtés à la fois, ils se dirigent vers Chambord, avec chars d’assaut et canons" , a raconté le curé Gilg après-guerre. Des combats ont lieu "sur la pelouse même du château historique". Des armes sont découvertes, un soldat allemand est tué. Des représailles sont décidées. Les nazis, poursuit l’abbé, "bondissent en criant : "Le château sera rasé, les demeures détruites, la population doit payer !" "

    La population est parquée dans le château, les hommes dans une cour, les femmes et les enfants dans une salle. Une quarantaine d’otages est saisie; ils doivent être traduits devant un conseil de guerre. Des incendies sont allumés. Le massacre et la destruction semblent en route quand le curé alsacien entre en scène.

    Il demande, en allemand, à parler "au chef", qui est le major Ley. L’Alsacien promet qu’il n’y a pas de terroristes à l’intérieur du château et que ceux-ci n’ont rien à voir avec la population. Comme le major ne le croit pas, le curé s’offusque : "Prendriez-vous le prêtre pour un menteur ?" Le major lui répond : "D’où vient que vous parlez si bien l’allemand ?" et le curé répond qu’il fut aumônier pour des prisonniers allemands en 14-18.

    Avec la discussion, la fureur s’estompe. Le major finit par ordonner : "On peut épargner !" Le château et les personnes sont fouillés : ne sont trouvés ni armes, ni suspects. Les départs d’incendie sont arrêtés.

    Mais tout danger n’est pas encore écarté : les otages doivent comparaître devant le Conseil de guerre. L’abbé sert alors d’interprète lors de la quarantaine d’interrogatoires. "Comme par miracle", dit-il, il trouve les réponses qui éteignent tous les soupçons. Il propose en outre de célébrer des obsèques religieuses pour le soldat allemand tué.

    Cinq maquisards seront, malgré tout, fusillés, et quelques maisons et bâtiments annexes du château - dont la ferme - brûlés. La "semaine martyre de Chambord", selon l’expression du curé, ne cesse que le vendredi 25 août, avec le départ des troupes allemandes vers l’Est.

    "Le bilan certes est désastreux : il y a des morts et des ruines. Mais en définitive, l’ensemble de la population, ainsi que le château et ses trésors, ont échappé à l’extermination", conclut l’abbé dans une brochure qu'il a consacrée à cet évènement : La tragique histoire de Chambord, vécue de 1941 à 1944, éditée en 1950.

    Son récit s'y achève par un vibrant : "Vive la France et vive l’Alsace ! Et revive Chambord, qui fut en si grand danger !"

    Pour cette action, l’abbé Gilg fut décoré de la Légion d’honneur, de la Croix de guerre et de la médaille d’argent de la Reconnaissance française, le 14 juillet 1949. 

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    L'abbé Marie-Joseph Gilg ? L'un de ces "Français illustres et méconnus" dont parle François Bluche : que cette modeste Ephéméride contribue à lui rendre l'hommage qu'il mérite, amplement...

  • Sur le blog ami du Courrier Royal : la famille royale de France, une famille au service de l’armée française.

    Si la famille royale de France ne règne plus aujourd’hui sur notre pays, les princes de la Maison de France continuent néanmoins d’entretenir les liens millénaires qui unissent la dynastie capétienne à l’armée de notre pays. Aujourd’hui encore, et même si nous sommes en république, nos princes parrainent et soutiennent activement plusieurs régiments de l’armée, à commencer bien sûr par le chef de la Maison royale de France Monseigneur le Comte de Paris.

    4ème Régiment de Chasseurs Clermont Prince, parrainé par Mgr le Comte de Paris

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    Le 5 mai 2016, le 4ème Régiment de Chasseurs a accueilli son parrain, le prince Jean d’Orléans. Il devient officiellement le parrain du 4ème Régiment de Chasseur. La convention de parrainage qui scelle l’engagement du Prince avec le régiment des Alpes du Sud a été signée dans la salle d’honneur du “4” par le Colonel Jean-Jacques Fatinet.

    Le Prince, Colonel de Réserve depuis l’été 2015, a visité le Régiment et a également participé à une prise d’arme. Il a accepté cette responsabilité au nom de son frère ainé le Prince François, comte de Clermont, car le 4ème Régiment de Chasseurs porte également le nom de Clermont en l’honneur de son fondateur le Prince Louis de Bourbon-Condé, Comte de Clermont.

     

    GRS IDF – OM / 8ème BCP, parrainé par le prince Eudes de France

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    En 2018, au cours de la commémoration de la Sidi-Brahim, au château de Vincennes, le fanion du 8ème Bataillon de Chasseurs à Pied est remis au Groupement de Recrutement et de Sélection Île-de-France-Outre-Mer, qui en assure la garde et entretient les traditions, sous l’appellation de GRS-8eme Bataillon de Chasseurs à Pied (GRS IDF/OM – 8eme BCP).

    Le 21 décembre 2018, a eu lieu la cérémonie de parrainage organisée par le colonel Forestier du GRS/8°BCP au Château de Vincennes en présence de son parrain, le prince Eudes d’Orléans, duc d’Angoulême.

     

    7ème BCA – Bataillon de Chasseurs Alpins, parrainé par la princesse Marie de France

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    Depuis 2009, date à laquelle la Princesse Marie d’Orléans a succédé à sa tante la Princesse Hélène en tant que Marraine du 7eBCA, la Princesse a choisi d’aider et d’accompagner les malades et les blessés de son régiment ainsi que leurs familles. La tradition de la marraine du bataillon est instaurée au cours de la guerre d’Algérie. L’usage veut que le rôle soit confié à une descendante du créateur des chasseurs à pied, Ferdinand d’Orléans. Ainsi se sont succédé :

    • La princesse Isabelle d’Orléans (1900-1983), comtesse d’Harcourt puis princesse Murat sœur d’Henri VI, comte de Paris de de 1929 à 1999 ;
    • La princesse Hélène d’Orléans, nièce de la précédente, comtesse Evrard de Limburg Stirum, sœur aînée du sous-lieutenant François d’Orléans, tué en Algérie dans les rangs du bataillon, de 1999 à 2009 .
    • La princesse Marie d’Orléans est aujourd’hui la marraine en titre du 7eBCA

     

    Amicale du 7ème BCA, parrainé par la princesse Hélène de France

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    Après s’être retirée de son engagement auprès du 7ème BCA en 2009, la princesse Hélène d’Orléans, comtesse Evrard de Limburg Stirum, préside les évènements de l’Amicale du 7ème Bataillon de Chasseurs Alpins comme invitée d’honneur lors de cérémonies organisées par l’Amicale.

    Comtede Paris, Site Officiel

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    Sources : https://le-courrier-royal.com/

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (25)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Un autre Hugo (4/6)...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Léonie d'Aunet, par Laurent Paturaud, illustrateur, pour une bande dessinée sur Victor Hugo...

     

    Un autre Hugo (IV) : le scandale Biard d'Aunet...

     

    De "La tragique existence de Victor Hugo", pages 86/87/88 :

    "...Hugo se croyait l'égal, le semblable des rois, d'abord par l'esprit et le génie, puis par la consécration du peuple souverain.
    Il avait reçu une mission égale, sinon supérieure à la leur, qu'il devait accomplir en conscience.
    La tromperie d'Adèle, à un moment, le fit douter de son don de fascination, de son prestige physique, auxquels avait pu être préférée la laideur de Sainte-Beuve. Mais, grâce à Juliette, il se reprit vite et se consola dans des bras plus beaux que ceux dont il sortait. Puis, quand il eut fait le tour physique, sinon moral, de Juliette, il éprouva le désir d'un changement de régime et ce fut l'affaire Biard d'Aunet, un vaudeville dont s'esclaffa tout Paris. Il était alors Pair de France depuis trois mois.
    Cette personne, Mme Biard d'Aunet, qui était un bas bleu et affichait des prétentions littéraires, répondait au prénom de Léonie... Elle avait vingt-cinq ans.
    Ils se firent chiper, dans un galetas du passage Saint-Roch, dont on enfonça la porte, par le mari, outragé et furieux, flanqué d'un commissaire de police, lequel recula devant cette déclaration en chemise de nuit : "Je suis le vicomte Hugo, Pair de France, donc inviolable. Je ne relève que de la Haute Assemblée."
    La dame, elle, était comme il sied, entièrement nue, sans autre titre ni vêtement que sa beauté. Elle fut acheminée vers Saint-Lazare, après avoir subi les imprécations de son mari...
    Comment et pourquoi les amants avaient-ils été découverts, on ne l'a jamais su... Le scandale fut énorme. Président de la Chambre des Pairs, nigaud solennel, le duc Pasquier aurait voulu que le roi obtînt la démission d'Hugo. Louis-Philippe refusa en riant et dédommagea le mari par un achat de peinture. Celui-ci retira sa plainte. Hugo reçut un passeport pour l'Espagne, mais s'arrêta rue Sainte-Anastase auprès de l'ignorante Juliette.
    Il était assez honteux de son équipée; cependant le génie n'avait-il pas tous les droits !...
    L'aventure Biard d'Aunet, colportée du monde des théâtres et des salles de rédaction, avec une foule de détails, complémentaires et mensongers, dans tous les milieux parisiens, souleva un flot, mieux, un mascaret de jeux de mots, de coq-à-l'âne, de calembours, où le poète satyre, habitant de l'Olympe, était éclaboussé de haut en bas.
    Il demeura plusieurs jours sans sortir, de peur d'être reconnu, ne lisant pas les journaux, de peur d'y trouver des allusions pénibles, dégustant l'humiliation si contraire à sa nature..."

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Philippe de Villiers n'y va pas de main morte : il a raison, il fait bien...

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    1. Débat entre Marion Maréchal et Marie Toussaint : Marie Toussaint, "KO debout" lorsqu'elle avoue - complètement "larguée" - qu’elle défend le lycée islamiste Averroes des frères musulmans…

    (extrait vidéo 0'26)

    https://x.com/DamienRieu/status/1777021953804484702

    Marion Maréchal (@MarionMarechal) / X

    2. Que voulez-vous, cent cinquante ans de République (idéologique), cela se paye ! (pour paraphraser Maurras). D'Amaury Brelet (Rédacteur en chef de Valeurs :

    "La cité chrétienne de Saint-Denis n'est plus. Après un siècle de communisme, la pauvreté, le communautarisme et l'islamisme, voici la secte de la Scientologie. Le sort s'acharne. Restent la basilique et sa nécropole des rois de France. Tragique et symbolique."

    (extrait vidéo 1'03)

    https://x.com/AmauryBrelet/status/1776921239744925991

    Pour les amoureux de la France, notre Album La basilique de Saint Denis, nécropole des Rois de France (50 photos)

    Paris : Basilique Saint-Denis, histoire et secrets d'une nécropole royale -  Les clefs essentielles d'une visite - Paris la douce, magazine parisien,  culture, sorties, art de vivre

     

    3. Évidemment d'accord avec Vincent Trémolet de Villers, dans son édito politique :

    "En France le travail n’est plus central, les loisirs sont plus importants... Évidemment, l’activité doit être plus rémunératrice que l’indemnité. La France a plus de 350 000 emplois non pourvus, plus de deux millions de chômeurs et nous projetons de faire venir des immigrés par milliers pour pallier ces manques. C’est une politique absurde et couteuse..."
     
    (extrait vidéo 3'53)
     
     
     

    4. Parlez-vous le Aya Nakamura ? Si la réponse est non, voilà pour vous aider :

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    lafautearousseau a adoré ce "commentaire" posté sur tweeter par Mackowiak Rey :

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    5. Ce qui rend notre Caesar le plus sûr et le meilleur canon au monde, avec  "un taux de survie plus élevé que pour certains autres systèmes automoteurs ou remorqués"... : 

    https://www.defensenews.com/global/europe/2024/04/02/in-ukraine-shoot-and-scoot-tactics-helping-caesars-survive/

     

    6. C'est peu de dire qu'on n'aime pas Libération, à lafautearousseau. Cependant, lorsqu'on y dit quelque chose de vrai... : 

    "...Lors de sa nomination à Bruxelles, #ThierryBreton vend ses titres #Atos au prix fort, autour de 65€ (elle en vaut 1,88€ aujourd'hui). Jackpot : 40M€ brut. Sans compter cette retraite chapeau qu'il demande à lisser chaque année dans le bilan financier et à toucher à l'issue de son mandat de commissaire, pour éviter les scandales. Elle est, selon Le Monde, gérée par Axa, pour un montant d'environ 14M€ brut. Portrait de "l'Alain Delon du business"; qui "vit dans une bulle, avec son chauffeur, qui habite chez lui, ouvre les portes, tend les blazers. Il est abonné à une compagnie de jet, fait un saut dans son loft de New York, son Sénégal adoré (où il a racheté la maison de Léopold Sédar Senghor), un peu de farniente sur le yacht de Bernard Arnault..."

     

    7. Paris : NON AU SACCAGE DU BOULEVARD RICHARD LENOIR ! D'accord avec Dominique Dupré-Henry :

    "STOP DESTRUCTION Ces #jardins de la promenade Richard Lenoir, #Paris11, sont très bien conçus et adaptés à des usages très variés. Ils répondent parfaitement aux demandes des habitants du quartier dont ils font la joie. NON, on ne peut pas se résoudre à leur destruction !"
     
    (extrait vidéo 0'32)
     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (37)

    (Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP : contribution, commentaires, informations, renseignements, prêt de photos etc... bienvenus; retrouvez l'ensemble de ces documents dans notre Catégorie : Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP)

     

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    37 : 1965, Marseille : Congrès annuel de l'URP, au Cercle de France, 9 rue Saint Suffren...

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    En racontant notre illustre "bagarre de la salle Mazenod" (Documents 14, 15 et 16) j'ai rapidement évoqué les trois locaux successifs que notre groupe a connus, celui du 9 rue Saint-Suffren étant le premier en date, et le lieu où s'est déroulé le Congrès dont on voit, ici, deux photos, tirées du Méridional-La France. J'ai aussi évoqué la façon toute bête dont nous l'avions perdu...

    La grande salle de ce beau local, que nous utilisions tous les jours, se trouvait au deuxième étage, et donnait sur la Place Castellane. Mais on entrait dans l'immeuble par une ruelle assez minable, il faut bien le dire, située à l'arrière, dans la très moche rue Saint-Suffren (d'autres détails sur ce local dans notre livraison 14...)

    En plus de cette salle, nous disposions d'un autre belle salle, au premier, qui possédait son bar et toute l'installation nécessaire pour l'organisation de repas, buffets ou occasions de ce genre; ou, aussi, pour des Cercles d'étude et/ou des conférences. Une structure légale, baptisée "Cercle de France" permettait de gérer tout cela...

    Ce n'est pas sur la première (et plus grande) de ces deux photos que je voudrais m'étendre, en apportant mon grain de sel, mais sur la seconde. Des personnalités adultes que l'on voit sur la première, j'ai déjà évoqué plusieurs fois Pierre Chauvet (entre autres, livraison 12) ou Jean Lavoëgie, dit "Lavo", (entre autres dans notre livraison 1)...

    Mais j'y retrouve avec plaisir Maître Renard, Jean Toublanc, Maître Grimaldi (qui fut maire de Speloncato, en Corse, de 59 à 71, et qui me parla si souvent de l'île de beauté, "sa" Corse (ce qui me donna l'envie d'y aller, que je ne pus concrétiser que bien plus tard, mais, tout de même, en faisant le tour de l'île en moto, en 73...), Jean de Saporta, sur les "terres" duquel nous fîmes, bien plus tard, après la déchirure de 71, un Camp très réussi, où se place l'affaire de l'assiette de lentilles de Pierre Debray, dont je parlerai bientôt...

    On les voit sur la partie haute de la double photo ci dessous (Toublanc est à l'extrême droite, pas entièrement visible, avec son éternelle "bouffarde"... Maître Renard est à sa droite; Chauvet est au centre; Lavo et Maître Grimaldi respectivement sous le "R" et le "a" du titre...

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    Cliquez sur la photo pour l'agrandir

     

    C'est la partie inférieure de cette double photo que je souhaite "légender", du moins en partie, car plusieurs visages ne sont pas reconnaissables. Je nommerai quatre "jeunes" du premier rang, ce qui permettra de combler un vide et un manque, dans ces "documents", et de parler, au moins une fois, de l'un de mes frères, Jean-Marie...

    Au premier plan donc (impossible de "reconnaître" derrière...) vous avez, à l'extrême droite, en train de reprendre son noeud de cravate Alain Bourrit; à sa droite, avec ses lunettes, Christian Mondoloni (dit "Mondo"); encore à droite, et toujours cravaté, votre serviteur, qui a l'air d'écouter bien sagement : la preuve, "il" prend des notes !!! On passe les trois suivants, "in-reconnaissables", et le quatrième, à ma droite, est mon frère Jean-Marie.

    C'est lui qui, avec l'un de ses camarades de classe, m'emmena, un beau soir, en bas de la rue, à peine à cent mètres de notre maison de famille, au local du 9 rue Saint-Suffren. Et c'est donc avec lui que, tous les trois, nous lançâmes - sans savoir, évidemment, ce qui allait arriver par la suite... - le groupe qui devait succéder aux "jeunes", largement plus mondains que militants, que nous trouvâmes, alors, sur place... (1)

    Ci dessous, dans le même "Le Méridional", du 11 décembre 1965, notre Banquet des Camelots est relaté; quatre lignes avant la fin de l'article, c'est Jean-Marie qui est appelé "Davin, responsables des Camelots de Marseille"...:

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    Pourtant, c'est la première fois que je parle de Jean-Marie, car, finalement, il ne sera resté que peu de temps "au local" : assez vite, une sorte de "jeu de chaises musicales" s'installa, et il fut remplacé par un autre de mes frères, Jacques. Lequel, avant de venir, était - avec mon frère Philippe - membre actif de la FEN d'alors (Fédération des Étudiants nationalistes). C'était, à l'époque, la mouvance qui donnera le "GRECE" et où le Alain de Benoist de l'époque (fort différent de ce qu'il est devenu aujourd'hui) était en quelque sorte le maître à penser de ce mouvement. Et ce mouvement était bien plus actif et nombreux que nous, au départ, au moment où nous commençâmes notre aventure.

    Ensuite les choses changèrent, et en notre faveur... 

    Mais il me plait et il me paraît juste, devant cette ancienne photo, de nommer, ici, mon frère Jean-Marie, même s'il n'est pas resté très longtemps dans le groupe, et de combler ainsi cette sorte de lacune, en ce qui le concerne et en ce qui concerne les origines de notre groupe marseillais/aixois (puisque nous fûmes nombreux à faire nos études supérieures à Aix, en Droit ou en Lettres, où nous rencontrions nos camarades de la section d'Aix, très active elle aussi, emmenée - entre autres... - par Antoine de Crémiers)...

    Voilà comment a commencé, non pas, bien sûr, l'URP, mais notre "groupe jeunes" de l'époque, au sein de notre chère URP : tout de suite, ce furent les affichages, avec la grande quantité de l'affiche que nous trouvâmes sur place :

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    Mais aussi la vente d'Aspects et d'AFU (qui devait devenir la NAF, après la déchirure...)

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    (Aspect, numéro du 22 avril 65)

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    Nous vendions deux fois par semaine, essentiellement Place Castellane et Place de Rome, les mercredi et samedi après-midi; et les dimanches matin, aux sorties d'une dizaine d'églises de l'hyper-centre.

    Pour ce qui est des tracts, nous nous y sommes mis, d'une façon régulière et intense un peu plus tard, et mon frère Jacques nous a fait profiter de son expérience acquise à la FEN (qui était, comme je l'ai dit plus haut, en avance sur nous à l'époque). Par exemple, nous fîmes souvent des tracts illustrés, au moyen de "stencils électroniques", notamment celui-ci, qui mit en fureur les gauchistes et fut cause de leur agression de notre réunion de la salle Mazenod (que j'ai racontée dans livraisons 14, 15 et 16) :

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    Pour obtenir ce "stencil électronique", il fallait porter la maquette chez un professionnel et attendre trois jours pour le récupérer : lorsqu'on raconte cela aux jeunes militants d'aujourd'hui, évidemment, pour eux c'est la Préhistoire, l'âge des cavernes... et pourtant, pour nous, à l'époque, c'était... ultra-moderne ! Pour mémoire, le dernier que je suis allé porter puis retirer nous a coûté 30 francs !...

    J'ai appelé toute cette période la "première période de notre groupe jeunes" et elle dura un peu plus de dix ans, ne s'arrêtant qu'en 75 : cette année-là, après Jean-Marie, ce fut Jacques qui quitta notre groupe militant pour aller faire l'essentiel de sa carrière à l'étranger. Titulaires du CAPES tous les deux, nous fûmes nommés lui à Longwy et moi à Beauvais. Ni mon frère ni ma belle-soeur ne supportèrent le climat ni le lieu et mon frère, se mit à penser - sans doute naïvement - que l'Agrégation lui permettrait d'obtenir un poste plus proche de Marseille. Il la prépara donc très sérieusement, réussit son écrit à Aix et me demanda de l'accompagner à Paris pour qu'il y prépare son oral déchargé de tout souci "d'intendance". J'acceptai, nous passâmes un mois de juillet fort agréable au demeurant (assistance au Défilé du 14, s'il vous plaît...), lui à bûcher comme un fou, moi m'occupant du "détail". Malheureusement, le sort lui fut contraire, et après son échec il ne voulut pas retourner à Longwy...

    Moi, je partis pour l'armée, à l'École de Saumur puis au Régiment, rencontrer le Lieutenant Wallaert, et ensuite à Beauvais, mais je pouvais au moins rentrer chez moi, et "au local", à chaque vacances, les fins de semaine lorsque un évènement familial l'imposait, et bien sûr, à chaque Rassemblement...

    Voilà comment, d'un frère à l'autre, je me remémore cette dizaine d'années, passées d'abord rue Saint-Suffren puis rue Dieudé (où nous vécûmes "Mai 68") et enfin rue Pavillon...

     

    François Davin

     

    (1) : Heureusement qu'il y avait Chauvet et Lavo, et un groupe d'anciens comme Louis Ducret, le trésorier (dont je parlerai bientôt, pour dire ce qu'il m'a raconté de la manif du 6 février à Marseille), André Joannon (qui sera trésorier après Ducret), Albert Motte et plusieurs autres...

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : dans les Ephémérides cette semaine...

    Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides (et, en permanence : Du passé faisons table rase.pdf )  :

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     Dimanche : 1598 : Henri IV signe l'Edit de Nantes. 1696 : Mort de La Fontaine. 1836 : Mort de Sol de Grisolles. 1895 : Découverte du trésor de Boscoreale.

     Lundi : 1802 : Parution du Génie du Christianisme. 1883 : Création de Lakmé (musique: Arielle Dombasle chante le Duo des fleurs). 1900 : Inauguration de l'Exposition Universelle de Paris. 1931 : Première émission de télévision publique. 2009 : Mort de Maurice Druon.

    • Mardi  1600 : Henri IV homologue la création de la première Chambre de commerce de France, à Marseille. 1808 : Mort d'Hubert Robert. 1863 : Champoiseau découvre "La Victoire de Samothrace". 1874 : Naissance d'Henri Deneux, sauveteur-reconstructeur de la cathédrale Notre-Dame de Reims. 1874 : Naissance de l'Impressionisme. 1912 : Roger-Marie Bricoux, violoncelliste de l'Orchestre du Titanic périt dans le naufrage...

    • Mercredi : 1646 : Naissance de Jules Hardouin-Mansart. 1755 : Naissance de Madame Vigée-Lebrun. 1788 : Mort de Buffon. 1844 : Naissance d'Anatole France. 1879 : Mort de Bernadette Soubirous. 1917 : Offensive du Chemin des Dames. 1955 : Jacques Perret invente le mot Ordinateur.

    • Jeudi : 1524 : Verrazzano découvre, pour François Premier, la baie où s'élèvera New-York. 1666 : Premières Grandes Eaux à Versailles. 1696 : Mort de la marquise de Sévigné. 1942 : Mort de Jean Perrin. 1986 : Mort de Marcel Dassault.

     Vendredi : 1601 : Début de la reconstruction de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans. 1619 : Publication des Voyages de Champlain. 1802 : Premier Te Deum à Notre-Dame de Paris depuis la fermeture de la cathédrale par la Révolution. 1855 : Classification officielle des Vins de Bordeaux. 1878 : Mort d'Eugène Belgrand. 1951 : Traité de Paris instituant la CECA. 1974 : Mort de Marcel Pagnol. 2012 : Création du Parc national des Calanques.

     Samedi :  1054 : Mort de Saint Léon IX. 1906 : Mort accidentelle de Pierre Curie. 1934 : Sortie de la Traction avant Citroën. 1896 : Premier "Paris-Roubaix". 2000 : L'expertise ADN révèle que l'enfant mort le 8 juin 1795 dans la prison du Temple est bien Louis XVII, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette.

     

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  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg= 22 commentaires (pour l'instant), et un vrai débat/dialogue entre les commentateurs, à propos du dernier Editorial de Louis-Joseph Delanglade, Tropisme allemand. Et sans concessions, les échanges : c'est courtois, mais parfois "musclé", et c'est tant mieux; on n'est pas sur le canapé rouge de "Champs Elysées", et on n'est pas dans l'unanimisme "mielleux" ou le "courtoisement correct", au contraire ! C'est cela qui est bien, avec ces Editoriaux, qui "ouvrent" notre semaine de réflexion et d'analyse...

    pantheon fronton.jpg= L'hommage à Raoul Girardet nous a fait repousser la note Bientôt une royaliste au Panthéon ? que vous lirez donc mardi...

    L'inculture étant générale, et l'ignorance crasse étant partout, ils sont nombreux à "s'y être mis" : faire entrer Olympe de Gouges (de son vrai nom, Marie Gouzes) dans ce lieux sinistre que sont les caves du Panthéon ! De La Provence à Anne Hidalgo (mieux nommée, en l'occurrence, "bonnet d'âne" Hidalgo...) et au JT de TF1 (liste non limitative...), ils veulent à toute force l'y faire entrer. Fort bien. Ils ignorent juste que cette belle figure de jeune femme française voulut absolument défendre Louis XVI lors de son pseudo-procès (Robespierre en personne l'interdisit formellement) et dédicaça à la Reine déchue Marie-Antoinette sa Déclaration des Droits de la Femme : elle paya de l'échafaud son courage et sa fidélité à la famille royale. Drôle de révolutionnaire, non, mesdames et messieurs les ignares ? 

    Allez, encore un petit effort - de leur part - et un peu de patience - de la nôtre : vous verrez qu'un jour ces inculturés (ou déculturés, au choix) finiront par nous mettre... Maurras au Panthéon ! Mais si !...  

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    ecologie.jpg=Une Tribune libre sur l'Ecologie, pour mercredi, envoyée par un lecteur : comme pour toutes les Tribunes libres, il y aura les "d'accord", les "moins d'accord" et probablement des  "pas d'accord" : c'est la règle du jeu, et cela crée le débat...

    Le thème ? Horreur et abomination ! Le gentil fantassin du changement, François Hollande, n’instaurera pas de taxe sur le diesel en 2014 comme le réclament les Verts.

    Dans les rangs du parti écolotaxatoire, ce fut la consternation pendant les premières minutes et, une fois le coup encaissé, la rage, la colère, l’explosion.

    En tous cas, "ça barde" en ce moment dans la drôle de coalition hétéroclite et, surtout, très majoritairement incompétente qui, hélas, nous gouverne...

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    republique ideologique.JPG= "Politique fantastique", pour jeudi, avec un rapprochement de textes et déclarations à propos de la "Morale laïque" à l'école de la République idéologique : ou, réponse d'outre-tombe de Maurras à Peillon et compagnie...

    Il sera indispensable de revoir d'abord la courte vidéo dans laquelle Vincent Peillon explique par le menu pourquoi la République idéologique mène une lutte à mort contre le catholicisme; puis il faudra relire cet extrait presqu'hallucinant de Viviani, datant de 1906, avant de trouver, chez Maurras, une réponse à ces deux représentants de la Nouvelle religion républicaine...

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    hollande trieweiller.jpg=

  • COMMUNIQUÉ 2013 DE LA CARPETTE ANGLAISE : Des transports en Carpettes… anglaises

    CARPETTE ANGLAISE.jpgGuillaume PÉPY, président de la SNCF, distingué pour ses éminents mérites en dévotion anglophone par le jury de l’Académie de la Carpette anglaise (1), présidé par Philippe de Saint Robert, réuni à la brasserie Lipp à Paris, a reçu le prix 2013 de la Carpette anglaise.
    Après les Smiles, les TGV Family, et autres médiocrités linguistiques, voici que la SNCF tente de nous faire ingurgiter de l’anglais, en proposant des cours de langue anglaise uniquement, dans ses trains champenois par l’intermédiaire de l’organisme SpeakWrite ; après le trop fameux sandwich SNCF, voici la bouillie anglaise !

    Seconde cerise amère sur le pudding indigeste de l’anglofolie, pour Tom ENDERS, président exécutif d’EADS et grand organisateur de la politique linguistique du tout en anglais dans son groupe, qui a trouvé (dis)grâce aux yeux du jury.

    L’Académie a tenu à lui décerner son prix spécial à titre étranger (2) pour avoir annoncé, en anglais seulement, à tous les salariés allemands, espagnols et français de la branche « défense et espace », un vaste plan de licenciements par une vidéo... elle-même sous-titrée en anglais. Major Tom, a été retenu après un vote serré (8 voix contre
    4) l’opposant à son concurrent en abandon linguistique Joachim GAUCK, président de la République fédérale d'Allemagne qui a appelé les peuples d’Europe à adopter l’anglais comme langue de communication !

    Que déshonneur leur soit rendu !


    1 : La Carpette anglaise, prix d’indignité civique, est attribué à un membre des « élites françaises » qui s’est particulièrement distingué par son acharnement à promouvoir la domination de l’anglo-américain en France au détriment de la langue française.
    Le jury est composé de représentants du monde littéraire, syndical et associatif : Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (Asselaf), Avenir de la langue française (ALF), Cercle des écrivains cheminots (CLEC), Défense de la langue française (DLF), Association COURRIEL et Le Droit de comprendre (DDC). En juin 2013, Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur, a reçu une Carpette anglaise, à titre exceptionnel, pour son obstination à faire de l'anglais une langue de l'enseignement supérieur en... France.

    2 : Le prix spécial à titre étranger est attribué à un membre de la nomenklatura européenne ou internationale, pour sa contribution servile à la propagation de la langue anglaise.

    Anne Cublier, Marie Treps, Hervé Bourges, Paul-Marie Coûteaux, Benoît Duteurtre, Yves Frémion et Dominique Noguez, sont membres de cette académie.

    Contact : Marc Favre d’Échallens, secrétaire de l’académie de la Carpette anglaise.
    Courriel : parlerfranc@aol.com

    Académie de la Carpette anglaise, chez Le Droit de Comprendre, 34 bis, rue de Picpus, 75012 Paris

  • Sur le Blog ”La Lorraine royaliste” : Une Royaliste honorée à Villers-lès-Nancy

            L'USRL (Union des Sections Royalistes Lorraines) est la représentation locale de La Restauration nationale.

            Elle est dirigée par Philippe Schneider, et propose son Blog, La Lorraine royaliste dont nous extrayons, aujourd'hui, cet article de Philippe Schneider sur une résistante d'Action française, que l'on vient d'honorer à Villers-lès-Nancy, et qui vient illustrer à nouveau un thème que nous avons plsuieurs fois évoqué ici, notamment à partir de l'ouvrage de François-Marin Fleutot, Royalistes dans la Résistance 

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    Native de la commune de Villers-les-Nancy en 1895, Madame de Saint-Venant eut un parcours exemplaire durant la deuxième guerre mondiale. Dès 1940, elle vient en aide aux prisonniers, fort nombreux dans notre province. ¨Puis, l’occupation allemande se faisant de plus en plus dure, elle agit pour faire évader, aider à s’échapper tous ceux qui étaient poursuivis par la Gestapo. Repérée, elle prend le nom de Marie-Odile Laroche, Marie-Odile devenant son nom de résistante. Elle part ensuite pour Lyon où elle aide les  Israélites, les prisonniers, les Lorrains et les Alsaciens qui, enrôlés de force, désertaient l’armée allemande, etc. Tout en faisant du renseignement. C’est tout un réseau qu’elle mit sur pied et dont elle était l’âme. On note qu’elle a favorisé, avec son réseau, le passage à plus de 30.000 personnes de la ligne de démarcation. Son réseau a subi de nombreuses pertes : 80 morts et 200 déportés dont elle, qui fut arrêtée le 4 mai 1944, torturée, elle est ensuite déportée en Allemagne où elle décède le 23 mars 1945 à Ravensbrück.

    Une vie exemplaire  d’une combattante pour la France dans une période très difficile. Elle était aussi royaliste d’Action française, comme une bonne partie de sa famille. La municipalité de Villers les Nancy a décidé de lui rendre hommage en baptisant une rue à son nom le 8 mars dernier. Le Maire de Villers rappela sa vie en signalant son orientation politique.

    Ajoutons, que, pour son action, elle fut décorée à titre posthume de la « Medal of Freedom » avec palme d’argent, la « King’s Medal for courage » avec palmes d’argent, la Médaille de la Résistance Française avec rosette, la Légion d’Honneur avec le grade de Chevalier et la Croix de Guerre avec palmes et citation à l’ordre de l’armée.

    Philippe SCHNEIDER

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : Dans les Ephémérides, cette semaine....

    Pour "quoi", et dans quel esprit, nous "faisons mémoire"... :

    Charles Maurras : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"

    Jean de la Varende : "...le souvenir porte en soi une vitalité supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".

    Pourquoi des Ephémérides.pdf

    Table des Matières Ephémérides - Premier semestre.pdf

     Table des Matières Ephémérides - Second semestre.pdf

        Musique dans les Ephémérides.pdf

     

           Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides :       

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    · Dimanche : 1600 : Henri IV homologue la création de la première Chambre de commerce de France, à Marseille. 1808 : Mort d'Hubert Robert. 1874 : Naissance d'Henri Deneux, sauveteur-reconstructeur de la cathédrale Notre-Dame de Reims. 1874 : Naissance de l'Impressionisme. 1912 : Roger-Marie Bricoux, violoncelliste de l'Orchestre du Titanic périt dans le naufrage....

    · Lundi : 1646 : Naissance de Jules Hardouin-Mansart. 1755 : Naissance de Madame Vigée-Lebrun. 1788 : Mort de Buffon. 1844 : Naissance d'Anatole France. 1879 : Mort de Bernadette Soubirous. 1917 : Offensive du Chemin des Dames. 1955 : Jacques Perret invente le mot Ordinateur.

    · Mardi : 1524 : Verrazzano découvre, pour François Premier, la baie où s'élèvera New-York. 1666 : Premières Grandes Eaux à Versailles. 1696 : Mort de la marquise de Sévigné. 1942 : Mort de Jean Perrin. 1986 : Mort de Marcel Dassault.

    · Mercredi : 1601 : Début de la reconstruction de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans. 1619 : Publication des Voyages de Champlain. 1802 : Premier Te Deum à Notre-Dame de Paris depuis la fermeture de la cathédrale par la Révolution. 1855 : Classification officielle des Vins de Bordeaux. 1878 : Mort d'Eugène Belgrand. 1951 : Traité de Paris instituant la CECA. 1974 : Mort de Marcel Pagnol.

    · Jeudi : 1906 : Mort accidentelle de Pierre Curie. 1934 : Sortie de la Traction avant Citroën. 2000 : L'expertise ADN révèle que l'enfant mort le 8 juin 1795 dans la prison du Temple est bien Louis XVII, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette.

    · Vendredi : 1868 : Naissance de Charles Maurras.

    · Samedi : 1581 : Création de la Commune de Martigues. 1671 : Naissance de John Law de Lauriston. 1699 : Mort de Racine. 1745 : Jacques Daviel, chirurgien de peste, réussit la première opération mondiale de la cataracte, à Marseille.

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