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  • Marseille : l'écoeurante ”tambouille Rubirola”, qui discrédite encore un peu plus ”classe politique” et Pays légal...

    Avez-vous lu Elle, cette semaine ?

    Nous non plus !

    Il nous a suffi de lire l'article indigné (et il a raison !) de François Tonneau, dans le quotidien La Provence de ce samedi pour n'avoir nulle envie (et, de toutes façons, nul besoin) de lire les confidences de celle qui a commis une "trahison démocratique", un "scandale", dit Tonneau, qui explique l'essentiel de l'entretien :

    Michèle Rubirola, et dès le premier tour, a proposé à Benoît Payan de "switcher" avec lui (elle ne parle même pas Français !), "pressentant les difficultés", dit-elle, mais "je ne voulais pas faire perdre mon camp", ajoute-t-elle, avec une consternante naïveté !

    Donc, les deux complices de l'escroquerie démocratique se sont entendus, et dès les débuts, pour tromper l'opinion marseillaise, et même leurs propres électeurs. D'une façon parfaitement légale, certes (mais Hitler aussi, était "légal" !...) mais bien sûr commettant une tromperie qui rend parfaitement illégitime l'élection de ce maire de rencontre et de tambouille qu'est Benoît Payan.

    "Légèreté", "insincérité", dit encore François Tonneau, qui affirme, avec raison, que les Marseillais souhaitaient autre chose que cette "arnaque démocratique" qu'on leur a sciemment proposée sous le nom fallacieux de "Printemps marseillais".

    Et de conclure - nous conclurons comme lui - : "...Ce n'est pas sérieux. On peut comprendre Michèle. Mais pas une candidate dont les états d'âme marquent une tromperie. Ils ne sont pas à la hauteur de la deuxième ville de France". 

    C'est sûr : François Tonneau mériterait d'écrire dans... lafautearousseau !

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    PS : Benoit Payan a déclaré que la Ville "ne fermera jamais son port aux réfugiés". On est prévenus !...

  • Sur la page FB de l'Action Royaliste Rennaise : contre la haine et le sectarisme.

    Samedi 30 janvier, une manifestation (autorisée par la préfecture) contre les dérives marchandes des lois de bioéthique voulues par le gouvernement a été violemment agressée par des manifestants « antifas » (sic !) qui veulent empêcher tout débat sur les questions sociétales pour mieux imposer leur propre conception individualiste de la société.

    Ces agresseurs, héritiers des républicains intolérants de 1793 dont Rennes a eu tant à souffrir à cette époque de la Révolution (en particulier avec le sinistre Carrier) ont montré leur haine de toute liberté de pensée et d’expression qui n’irait pas dans leur sens. 
    Ce n’est pas la première fois que de tels actes de violente intolérance ont lieu dans notre ville, des réunions de l’Action Française (nationaliste et royaliste) ou de L’étudiant Libre (organisation d’étudiants de Droite) étant régulièrement attaquées par les mêmes groupes nihilistes et antihumanistes, sans oublier ces militants monarchistes pris à partie à Sciences Po-Rennes l’an dernier…
    L’Action Royaliste Rennaise condamne ces actes d’intimidation et de haine sectaire, et rappelle son attachement à la liberté de réunion et de manifestation, à celle de contestation et de discussion, et cela pour tous, sans exclusive. Dans la ville de Rennes qui a baptisée une place du nom du royaliste Georges Bernanos, nous rappelons notre fidélité à l’esprit de liberté que l’écrivain, de son vivant et dans son œuvre toujours actuelle, a toujours affirmé et défendu, et cela contre tous les totalitarismes et toutes les haines.
     
  • Décidément, le « Colloque Maurras » d'aujourd'hui à Marseille fait le buzz ! Mais avec des sommets de sectarisme et de d

     

    Des « indignations » peu nombreuses mais véhémentes, accusatrices, et en un sens liberticides, souvent assorties, même, de diverses menaces de violences physiques, se sont exprimées ici et là sur le fait qu'un Colloque Maurras doit se tenir aujourd'hui à Marseille. 

    L'affaire a été largement amplifiée par les médias qui ont parlé de Marseille comme d'une ville « indignée », prenant le sectarisme de quelques-uns pour le souci de toute une ville. Version évidemment ridicule ! Qui fait seulement le jeu des protestataires de l'ultra-gauche, soudainement transmués en indignés. relayés par le sulfureux Médiapart.  Quant à leur vision de Charles Maurras, elle est faite le plus généralement de simple méconnaissance, qui les amène à reprendre de purs clichés, et parfois faite de haine ou de rancoeurs anciennes, idéologiques ou communautaristes. 

    Vendredi matin, à 7 h 30, France Inter a même ouvert son flash d'information de 7 h 30 sur ce sujet. Nous mettons leur reportage en ligne, ci-dessous, pour que chacun puisse en prendre connaissance.  C'est, en effet, un sommet de sectarisme et de désinformation !

    Mais c'est confirmé : le colloque « Charles Maurras, l'homme de la politique » aura bien lieu aujourd'hui, samedi 21 avril. 

    A la une de France Inter hier matin au flash infos de 7h30 :  
     
    « Indignation à Marseille où l'Action Française organise un colloque sur Charles Maurras dans un couvent dominicain »
     

     

  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (18)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Les deux reliquaires de la Madeleine (I/III)

     

    Les deux reliquaires de la Madeleine (I/III)

     

    Dans l'église de l'Île (l'église de la Madeleine, ou de Sainte Madeleine) que les martégaux appellent aussi volontiers "la cathédrale" se trouvent deux reliquaires de Gérard Tenque (son corps se trouvant à Manosque).
    On les aperçoit tout au fond de l'église, en hauteur, derrière le maître-autel, sur les deux piliers de droite et de gauche :

    Les deux reliquaires de la Madeleine (II/III), Détail : sur le pilier de gauche, derrière le maître-autel...

    Les deux reliquaires de la Madeleine (II/III)

     

    Les deux reliquaires de la Madeleine (III/III)Détail : sur le pilier de droite, derrière le maître-autel...

     

    Les deux reliquaires de la Madeleine (III/III)

     

    À Manosque, et ci-dessous, le buste en argent de Gérard, dans la Mairie de la ville, classé Monument historique depuis 1909. À l’origine, cette tête faisait partie d’un buste-reliquaire contenant les ossements de Gérard Tenque. 

    Au 17ème siècle, deux bustes en argent furent réalisés pour contenir ces reliques : l’un commandé par le bailli Jean-François de Puget-Chasteuil, le second, réalisé par Pierre Puget. En 1793, les cloches et objets en métal des couvents et chapelles ont été envoyés à la fonderie et les deux bustes en argent également. Quelques fragments de reliques furent sauvés et enfermés sous le maître-autel de l’église Saint-Sauveur. Quand la situation s’apaisa, on retrouva la tête d’un des deux reliquaires, celle-là même qui est aujourd’hui visible à l’Hôtel de Ville. Mais il est impossible de savoir s'il s'agit de celle commandée par le bailli de Puget-Chasteuil ou de celle de Puget... 

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  • Notre feuilleton : Une visite chez Charles Maurras (34)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Illustrations du Mur des Fastes (XIII/XIX)

     

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    "...Monsieur de Surian, évêque de Vence, membre de l'Académie française, fit ses études au Collège de Martigues..."

    Il faut croire qu'il y reçut une bonne instruction, puisque Jean-Baptiste Surian (1670-1754), fut élu à l’Académie française en 1733, titulaire du 25ème fauteuil (c'est d'Alembert qui devait lui succéder !...)

    Oratorien et prédicateur, il fut nommé évêque de Vence en 1728.
    Il fonda l’Hôpital St Jacques et fit don de tous ses biens à cette oeuvre.
    Si la Révolution chassa le dernier évêque, Mgr Pisani, qui refusait de prêter serment sur la Constitution, et supprima l'évêché, il faut croire, aussi, que "monsieur de Surian" avait laissé un bon souvenir : assez bon, en tout cas, pour qu'on lui dédiât une place, la Place Surian, en démolissant les vieilles maisons qui entouraient l’ancien Hôtel de Ville, appelé "Maison du Saint Esprit".
    On remarque, sur cette bâtisse, un linteau de porte avec un écusson portant les armes de la ville :


    "D’Azur à la tour d’argent crénelée de cinq pièces maçonnées de sable"

     

    Cette place a été immortalisée par un impressioniste, Henri-Maurice Cahours.

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (55) : La fin de la Gaule romaine (II) : Attila...

    20 juin 451 : Attila est battu aux Champs Catalauniques, près de Troyes....

    Les Huns, ces mystérieux nomades, de type mongoloïde, avaient surgi un siècle plus tôt, venant d'Asie, et s'étaient installés dans la région du Danube. L'un d'eux, le prince Attila, fut élevé à la cour de l'empereur romain d'Orient, à Constantinople. Retourné parmi les siens, il les rassembla sous son commandement.
    Comme les autres Barbares, il combattit les troupes de Constantinople, puis décida d'attaquer les Gallo-Romains. C'est ainsi qu'il franchit le Rhin et détruisit Metz.

    À Paris, qui n'était encore que Lutèce, Sainte Geneviève se mit à la tête de la résistance, et recommanda aux habitants de jeûner pendant trois jours, pour s'attirer la bienveillance de Dieu. Les prières de Sainte Geneviève - devenue, depuis, Patronne de Paris... - furent exaucées, et Attila leva le siège de la ville...

    Durant leur marche vers le Rhin, les Huns furent attaqués par Aétius, un général gallo-romain qui avait été le compagnon d'armes d'Attila dans sa jeunesse.

    Bien que battu aux Champs Catalauniques, Attila poursuivit sa route et se dirigea vers Rome.

    Là, ce ne fut plus une femme, mais le Pape - Léon 1er, le Grand - qui réussit à le convaincre d'épargner la ville.

    Attila, "le fléau de Dieu", s'en alla alors mourir sur les bords du Danube, et les Huns sortirent de l'Histoire aussi soudainement qu'ils y étaient entrés...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

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  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (6)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Lettre relative à l'îlot du Grand Bé, Acte de décès et tombe de Chateaubriand...

    1. Lettre relative au tombeau du Grand Bé

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    Monsieur,


    La délibération de Messieurs les membres du conseil municipal de St Malo, si promptement terminée, et leur généreuse résolution de préparer ma tombe aux frais de ma ville natale, me pénètrent de la plus profonde reconnaissance.

    Je vous prie, Monsieur, de vouloir bien leur en renouveler le témoignage et d’agréer en particulier les remerciements sincères que je m’empresse de vous adresser (offrir ?)


    J’ai l’honneur d’être, Monsieur, avec la considération la plus distinguée, Votre très humble et très obéissant serviteur,

    Chateaubriand

     

    2. Acte de décès

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    Chateaubriand s'éteint à Paris, le 4 juillet 1848, à l'âge de quatre-vingts ans...

     

    3. La tombe, sur l'îlot du Grand Bé

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    "Point d’inscription, ni nom, ni date, la croix dira que l’homme reposant à ses pieds était un chrétien : cela suffira à ma mémoire"

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (49), la section I de la Table de Peutinger...

    Réalisé en 1265 par un moine de Colmar, et constitué de 11 parchemins hauts d'environ 34 cm qui, bout à bout, totalisent une longueur de 6,74 m, le document connu sous le nom de Table de Peutinger a été découvert en 1494 par Conrad Meissel, alias Celtes, et remis en 1507 à un antiquaire d'Augsbourg, Conrad Peutinger.

    Il s'agit d'un planisphère décrivant le monde connu dans l'Antiquité.

    En effet plusieurs localités disparues, comme Pompéi ou Herculanum, sont indiquées et d'autres lieux portent leurs noms d'époque romaine, par exemple Hatra en Irak ou Tégée en Grèce, noms perdus au Moyen Âge.

    Par ailleurs, diverses inscriptions font référence à des idées antiques, par exemple un grand fleuve "coulant" sous le Sahara, ou aux conquêtes d'Alexandre le Grand.

    Ajoutons que les localités sont reliées par des routes et que les distances sont marquées en chiffres romains indiquant les milles (1.480 m.) ou, à l'ouest de Lyon, les lieues gauloises (2.220 m.)

    Les grandes villes sont représentées par des vignettes de taille variable et une importance particulière est accordée au dessin des villes thermales.

    La section 1 de la table de Peutinger, reportée sur une carte moderne, recouvre l'extrêmité sud-est du Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg, quasiment toute la France et une partie de l'Algérie.

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 11 Avril

    Marseille, aujourd'hui

     

     

    13 mars,germain pilon,renaissance,francois premier,henri ii,saint denis,jean goujonIl y a treize jours, dans l’année, pendant lesquels il ne s’est pas passé grand-choseou bien pour lesquels les rares événements de ces journées ont été traités à une autre occasion (et plusieurs fois pour certains), à d'autres dates, sous une autre "entrée".

    Nous en profiterons donc, dans notre évocation politico/historico/culturelle de notre Histoire, de nos Racines, pour donner un tour plus civilisationnel  à notre balade dans le temps; et nous évoquerons, ces jours-là, des faits plus généraux, qui ne se sont pas produits sur un seul jour (comme une naissance ou une bataille) mais qui recouvrent une période plus longue.

    Ces jours creux seront donc prétexte à autant d'Évocations :  

     1. Essai de bilan des Capétiens, par Michel Mourre (2 février)

     2. Splendeur et décadence : Les diamants de la Couronne... Ou : comment la Troisième République naissante, par haine du passé national, juste après avoir fait démolir les Tuileries (1883) dispersa les Joyaux de la Couronne (1887), amputant ainsi volontairement la France de deux pans majeurs de son Histoire. (12 février)

     3. Les deux hauts lieux indissociables de la Monarchie française : la cathédrale Notre-Dame de Reims, cathédrale du Sacre, et la Basilique de Saint-Denis, nécropole royale. I : La cathédrale de Reims et la cérémonie du sacre du roi de France. (15 février)

     4. Les deux hauts lieux indissociables de la Monarchie française : la cathédrale Notre-Dame de Reims, cathédrale du Sacre, et la Basilique de Saint-Denis, nécropole royale. II : La basilique de Saint-Denis, nécropole royale. (19 février)

     5. Quand Le Nôtre envoyait à la France et au monde le message grandiose du Jardin à la Française. (13 mars)

     6. Quand Massalia, la plus ancienne ville de France, rayonnait sur toute la Gaule et, préparant la voie à Rome, inventait avec les Celtes, les bases de ce qui deviendrait, un jour, la France. (11 avril)

     7. Quand Louis XIV a fait de Versailles un triple poème : humaniste, politique et chrétien. (28 avril)

     8. Les Chambiges, père et fils (Martin et Pierre), constructeurs de cathédrales, élèvent à Beauvais (cathédrale Saint-Pierre) le choeur ogival le plus haut du monde : 46 mètres 77 !... (4 mai)

     9. Quand la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais a reçu, au XIIIème siècle, son extraordinaire vitrail du Miracle de Théophile. (28 mai)

     10.  Quand Chenonceau, le Château des Dames, à reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650. (26 juillet)

     11. Le Mont Saint Michel. (11 août)

     12. Quand François premier a lancé le chantier de Chambord. (29 septembre)

     13. Quand Léonard de Vinci s'est installé au Clos Lucé. (27 octobre)  

     

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    Aujourd'hui :  Quand Massalia, la plus ancienne ville de France, rayonnait sur toute la Gaule et, préparant la voie à Rome, inventait avec les Celtes, les bases de ce qui deviendrait, un jour, la France. 

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                I : Bref rappel historico-géographique... :

     

    Les premiers occupants connus de la Provence sont des tribus Ligures.

    Au IVème siècle avant J-C, les Celtes envahissent le territoire de l'actuelle Provence. Ils sont peu nombreux mais, plus guerriers que les Ligures, ils prennent le pouvoir et constituent une civilisation Celto-Ligure qui va subsister jusqu'à l'invasion Romaine. :

    - les Salyens (ou Salluviens) sont installés en Basse Provence,

    - les Cavares dans le Comtat-Venaissin,

    - les Voconces dans la Drôme,

    - les Oxybiens dans le Var

    - et les Déciates dans les Alpes-Maritimes.

    Ils sont entourés au nord et à l'ouest par des tribus Celtes : les Allobroges en Dauphiné et les Arvernes dans le Massif Central.

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    Maquette de Marseille grecque au Musée d'histoire du Centre bourse.

     

    La ville est enserrée par un rempart : au premier plan, la "corne du port", aujourd'hui comblée, dans le Jardin de la Bourse. L'entrée principale de la ville est juste devant. Derrière, la rue principale (aujourd'hui Grand rue et rue Caisserie) qui sépare en deux parties la ville. À droite la ville haute, et à gauche la ville basse. Sur la colline on distingue les deux temples d'Apollon et d'Artémis.

     

    On comprend, en regardant cette maquette, pourquoi César a écrit, dans son De Bello Gallico, que Marseille était "entourée d'eau sur trois de ses côtés"...

     

     

    Autour de 600 avant J-C, des navigateurs grecs, originaires de Phocée (Phokea, en grec, la ville du phoque), une cité grecque d'Ionie, en Asie Mineure (près de l'actuelle Izmir, sur la côte ouest de la Turquie), pénètrent dans la calanque du Lacydon (Lakaydon, en grec), aujourd'hui occupée par le Vieux-Port (maquette ci dessus).

    Le chef de l'expédition, Protis, s'unit à Gyptis, la fille du chef de la population locale celto-ligure, et fonde Massalia (on dira plus tard, en latin, Massilia). Cette légende a sans doute une part de vérité historique. Ci dessous, les limites de la cité au VIème siècle : douze hectares, entourés d'eau sur presque trois côtés, dira César (l'eau recouvrait toute la partie hachurée, où se trouve la corne du port antique, visible aujourd'hui dans le Jardin des Vestiges).

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     Autre plan de la Marseille grecque au Musée d'histoire du Centre bourse.
     
    Ce qui frapperait le plus les Grecs d'il y a vingt-six siècles, s'ils revenaient aujourd'hui, ce serait... l'étroitesse du plan d'eau (dont on voit en vert hachuré, sur cette maquette, la partie comblée) !
    Une étroitesse malgré tout assez relative : s'il prenait fantaisie aux pouvoir publics de combler l'intégralité du port, pour en faire une place piétonne, cette idée saugrenue reviendrait à créer la plus grande place d'Europe !...
     

     

    Au début, les Celto-Ligures n'interviennent pas contre les établissements grecs qui se sont implantés sur la côte, ils font même du commerce avec ceux-ci.

    Les relations changeront au milieu du IIème siècle av J-C, quand les Celto-Ligures deviendront agressifs, ce qui conduira la population Grecque à demander l'aide de Rome...

    C'est par Massalia que va se développer l'influence grecque dans la région, car Massalia crée de nombreux comptoirs, surtout le long de la côte méditerranéenne :

    Nikaïa (la victoire) : Nice;

    Antipolis (la ville d'en face) : Antibes;

    Monoïkos (Hercule Monoecos, le solitaire) : Monaco;

    Athénopolis (la ville d'Athéna) : Saint Tropez;

    Olbia (l'heureuse) : Hyères;

    Kitharistés (le rocher, du rocher du Bec de l'Aigle) : La Ciotat et Ceyreste;

    Tauroeïs (l'un des bateaux de la flotte était "taureauphore", c'est-à-dire qu'il portait comme emblème, sur sa proue, une statue de taureau...) : Le Brusc;

    Agathé Tychée (la bonne fortune) : Agde...

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     La Massalie...
     
    Marseille est, au départ, une colonie de Phocée (la ville du phoque), dans le golfe de Cumes, en Asie mineure; fait, sinon unique, du moins rarissime dans l'Histoire, la totalité de la population de la ville-mère s'embarqua pour se réfugier dans sa colonie, afin de fuir l'avancée des Perses. Et, comme on le voit, devenue florissante, la colonie fonda, à son tour ses propres colonies, devenant un véritable Empire commercial.
     
    Mais jamais Massalia n'oublia ses racines grecques, et, comme toutes les villes grecques, elle entretenait pieusement son "Trésor" à Delphes, lieu sacré pour tous les Grecs, où Apollon avait terrassé le serpent Python. Construit entre 535 et 530, ce Trésor des Marseillais (ci dessous) "abritait les offrandes que la jeune colonie phocéenne - fondée vers 600 - envoyait au dieu tutélaire de tous les grecs" (Michel Mourre) et se trouvait tout à côté du splendide Tholos de Marmaria, temple circulaire de vingt colonnes, mais construit beaucoup plus tard, vers 380... 

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    Accolés au Tholos, les restes encore "parlants" du temple rectangulaire dit "Trésor des Marseillais... :

     
     

    Massalia étend son commerce très loin : en Égypte, vers la Bretagne et la Baltique (voyage de Pythéas) mais aussi l'Afrique (voyage d'Euthymènes)... et constitue un véritable Empire dont l'influence s'étend sur toute la ôte, y compris vers l'Espagne actuelle. 

    Massalia y fondera de nombreux comptoirs :

    Emporion (le marché), l'actuelle Ampurias;

    Rhodé (Rosas);

    Alonis (au nord d'Alicante);

    Hemeropolis (à côté de l'actuelle Valence);

    Hemeroscopeion (entre Denia et le Peñon de Ifach);

    Moenacé (dont le nom rappelle celui de Monoekos -  - à l'est de Malaga). 

    Et même un établissement près de l'actuelle Barcelone...

    Mais ces fondations en Espagne seront vite submergées et absorbées par les Carthaginois, à qui la Massalie se trouve bientôt confrontée (ainsi qu'aux Étrusques, également opposés aux Romains). Massalia s'allie alors avec la République de Rome et après une lutte à rebondissements les deux alliés sortent victorieux du conflit connu sous le nom de Guerres Puniques.

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    Le consul Caius Marius, vainqueur des Cimbres et des Teutons (voir l'Éphéméride du 17 janvier)...
     

              

    L'écrasement des Cimbres et des Teutons par Caius Marius rapproche encore plus Rome et Massalia : mêmes ennemis, même danger, en face desquels se noue une solidarité et une collaboration sans failles. Défendre Massalia, c'était défendre Rome, et réciproquement...

    Devant la recrudescence d'incursions des tribus Celtes (Salyens), Marseille demande à Rome d'intervenir en Gaule. Rome y est d'autant plus intéressée qu'elle vient de conquérir l'Espagne. Le consul Sextius Calvinus s'empare d'Entremont, la capitale des Salyens, qu'il détruit; il édifie en remplacement une nouvelle ville qui prend le nom d'Aquae Sextiae (Aix-en-Provence).

    Mais, en 49 av J-C, Massalia, amie et alliée de Rome,&nbs

  • Gaza : encore des manifs un peu partout, qui sont autant de scandales un peu partout; avec mention spéciale pour Lille….

                 Le 10 Janvier, plusieurs manifestations pro-palestiniennes ont encore eu lieu dans toute la France : plus de 30.000 personnes à Paris ; 7 policiers blessés à Nice où le maire, Christian Estrosi s’est plaint de l’insuffisance des forces de l’ordre ; 10.000 manifestants à Lille, à l'appel de l'Association France-Palestine solidarité (AFPS, ci dessous) et d'organisations de gauche....

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                Arrêtons-nous-nous quelques instants sur la manif de Lille, on va voir pourquoi...

                Derrière d'immenses drapeaux palestiniens et une banderole de l'AFPS, "Le monde dit non à l'occupation israélienne, respect du droit international", le cortège rassemblant des manifestants de tous âges a défilé dans le centre-ville dans une ambiance assez tendue.

                Les manifestants, dont de nombreux arboraient un keffieh et parmi lesquels se trouvaient notamment des représentants de la CGT, du PCF ou des Verts, ont scandé "Nous sommes tous des Palestiniens", "Israël assassin, l'Europe complice". Dans le défilé, à la tête duquel s'est rapidement retrouvé un groupe de jeunes particulièrement remontés, figuraient également des banderoles "Sionisme = Fascisme" ou "Halte au massacre à Gaza".

                Nous nous arrêtons un peu plus sur le cas de la ville de Lille car, comme chacun sait, il s'agit de la ville de Martine Aubry. Mais ce que le grand public sait peu, à propos de Martine Aubry justement - Maire de Lille et toute nouvelle secrétaire générale du PS - c’est qu'elle est l'épouse de l'avocat Jean-Louis Brochen, surnommé "l'avocat des islamistes", défenseur depuis de nombreuses années de fanatiques barbus et de lycéennes voilées.

                Ceci explique-t-il cela ? On sait que la ville de Lille possède, par exemple, des piscines réservées aux femmes. Si c’est pas de la discrimination, çà ! et, plus grave, de l’islamisation rampante ! Qui plus est, concernant la ville dont le maire est une laïque, théoriquement attachée aux droits des femmes !.... Il est vrai que, comme tous les féroces laïques républicains, Martine Aubry n'est laïque et n'est féroce que lorsqu'il s'agit du catholicisme, et des racines chrétiennes de la France.....

                Elle ne l'est pas quand il s'agit d'Islam, comme le prouve ce que nous l'évoquions à l'instant, sa capitulation en rase campagne, scandaleuse et dangereuse, en ce qui concerne les piscines avec plages horaires réservées aux femmes; en contradiction flagrante avec la loi... républicaine !

                Qu’on nous comprenne bien : ce n'est pas Martine Aubry, personne privée, qui nous intéresse ici : elle peut bien épouser qui elle veut ! C'est la personne publique. On aimerait juste être tout à fait sûrs que, dans sa gestion d’affaires publiques, un membre malgré tout important du Pays Légal républicain ( maire et secrétaire d’un parti ) se comporte en toute indépendance et ne subit aucune pression.

                Ou, pour le dire encore plus clairement, qu'elle n'est pas manipulée, et qu'elle ne sert pas de courroie de transmission objective à....

  • ”Fin du monde”, à Dreux, avec les Princes, récit de l'Echo Républicain

    Plus de 200 personnes ont découvert les monuments locaux dans les lumières de la nuit

    Article de Monsieur Ahmed Taghza publié dans l’Echo républicain

    Un jour critique pour l’avenir de l’humanité sur terre et un prince en haut d’une colline qui accueille les visiteurs. La nocturne drouaise a tenu toutes ses promesses.

    Il est 18 heures, ce vendredi, jour annonciateur de la fin du monde selon le calendrier maya, quand soudain 200 personnes déambulent dans le centre-ville de Dreux. Elles se rassemblent devant l’office de tourisme de l’agglomération drouaise, cour de l’Hôtel-Dieu. En longeant la patinoire, en Grande-Rue-Maurice-Viollette, le cortège se voit fusiller du regard par des passants ahuris, ébahis et craintifs devant un éventuel rassemblement d’une secte apocalyptique locale.

    Guidé par deux belles femmes, Estelle Marsay, et Stéphanie Landais, sa directrice, le groupe entame une exceptionnelle randonnée nocturne dans les rues de la ville, qui va l’amener sur les remparts et au pied de la chapelle royale.

    Un spectacle magique

    « Dans le cadre de sa mission d’animation, l’office de tourisme de Dreux-Agglomération et ses partenaires proposent une déambulation festive. En plein coeur des fêtes de fin d’année, l’office et la chapelle royale invitent les Drouais et les autres à découvrir, en famille et entre amis, les illuminations du centre-ville de Dreux et la superbe mise en lumière du beffroi et de la chapelle royale », explique Michel-Etienne Augustin, l’un des vice-présidents de Dreux-Agglomération, accompagnateur de la balade drouaise. Un discours qui dissipe, immédiatement les malentendus, alors que les participants se félicitent du temps clément et de l’ambiance chaleureuse qui règne le long du parcours.

    Photo: Ahmed Taghza

    Ainsi pour la troisième année consécutive, l’office de tourisme offre aux amateurs de randonnées magiques et nocturnes de faire le tour du centre-ville et surtout d’emprunter le chemin de ronde et les marches anciennes menant au sommet de la cité durocasse et au coeur de son histoire. « Nous sommes un couple de jeunes retraités, installés à Dreux depuis cinq ans. Nous adorons les visites commentées des monuments de la ville », lancent Sylvain et Nicole Ricolleau tout en marchant dans le noir du chemin de ronde, entrecoupé d’éclairages au sol.

    Une surprise de taille attend les randonneurs à la chapelle royale

    Après les explications documentées des guides de l’office de tourisme sur le merveilleux panorama nocturne de Dreux, une surprise de taille attend le public. Au pied de la chapelle royale éclairée mais entourée de noir dense, se tient le prince des lieux, Jean d’Orléans, sa femme, son fils et sa petite princesse dans sa poussette.

    Aux chuchotements succède le silence, et Jean d’Orléans se lance à raconter l’histoire des lieux qui reste inséparable de celle de la famille d’Orléans. Après un verre de vin chaud, les marcheurs allument une centaine de lampions pour descendre au point de départ. Le conte de Noël est entier et le plaisir est total !

    Rendez-vous. Vendredi prochain, la deuxième nocturne drouaise partira à 18 heures devant l’office de tourisme, cour de l’Hôtel-Dieu, jusqu’à la chapelle royale de Dreux. Visite gratuite, en présence du prince Jean d’Orléans qui racontera l’histoire de sa famille autour du monument funéraire.

    Ahmed Taghza

    ahmed.taghza@centrefrance.com 

    http://www.lechorepublicain.fr/eure-et-loir/actualite/pays/pays-drouais/dreux/2012/12/23/plus-de-200-personnes-ont-decouvert-les-monuments-locaux-dans-les-lumieres-de-la-nuit-1384533.html

    http://princejeandefrance.fr/

  • L’armée syrienne progresse dans la poche islamiste d’Idleb, par Antoine de Lacoste

    Bachar el-Assad l’avait annoncé : la poche islamiste d’Idleb reviendra à la Syrie. Ce n’est pas une mince affaire, tant les combattants islamistes sont nombreux (plusieurs dizaines de milliers) et tant les Turcs brouillent le jeu.

    1898520046.3.jpgAu printemps 2019, une première offensive avait permis la libération de la ville de Khan Cheikhoun, située au sud de la province d’Idleb et au nord de la ville d’Hama. Cela a beaucoup soulagé de nombreux villages de la zone qui, grâce à cette reconquête, ne subissent plus d’attaques au mortier.

    Une pause avait ensuite été observée. On ne sait pas si c’était sur injonction de la Russie, toujours soucieuse de ne pas provoquer la Turquie, ou tout simplement pour souffler un peu car il reste vrai que l’armée syrienne a maintenant structurellement des problèmes d’effectifs.

    Un des résultats cocasses de cette reconquête partielle concerne un des postes d’observation turcs. Rappelons, en effet, que dans le cadre des accords passés entre Ankara et Moscou, de multiples postes d’observation ont été installés de part et d’autre de la poche islamiste : à l’intérieur pour l’armée turque, à l’extérieur pour les militaires russes et les combattants iraniens. Or, un des postes turcs, situé au sud de Khan Cheikhoun, se situe maintenant dans une zone reprise et pacifiée par l’armée syrienne.

    La Syrie a demandé à la Turquie de démanteler cette base militaire et de quitter son territoire reconquis, ce qu’Erdoğan a évidemment refusé. Aucun incident n’a eu lieu car la Russie a donné des consignes très fermes : pas d’accrochage avec l’armée turque.

    L’offensive syrienne a repris en décembre à partir de deux axes : au nord de Khan Cheikhoun en suivant la route stratégique Damas-Alep, coupée par l’occupation islamiste depuis des années. L’objectif, comme nous l’avions annoncé ici, était Maarrat al-Nouman, à 25 km. Un deuxième axe de reconquête est parti de l’ouest vers l’est, toujours en direction de Maarat al-Nouman. Après un mois de combats acharnés, et de lourdes pertes de part et d’autre, l’objectif a été atteint et la ville libérée. Bien évidemment, l’aviation russe a joué un rôle décisif et n’a pas ménagé son soutien à l’armée syrienne.

    Une des raisons qui expliquent la difficulté des combats réside dans l’incroyable réseau de tunnels élaboré par al-Nosra et les autres milices islamistes. Chaque reprise de petite ville ou de village permet la mise au jour de véritables labyrinthes, fort bien creusés. De plus, les munitions saisies montrent clairement que les islamistes en ont en très grande quantité. De toute façon, la province d’Idleb est limitrophe de la Turquie au nord, ce qui permet un approvisionnement aisé.

    L’armée syrienne tente,maintenant, de remonter l’axe routier vers le nord. Le prochain objectif est Saraqib, à 27 kilomètres de Maarat al-Nouman. Dans le même temps, l’armée tente de desserrer l’étau islamiste au sud et à l’ouest d’Alep. Les progrès sont lents mais l’idée est de faire la jonction sur cet axe routier tant convoité. Cette jonction serait une victoire décisive. Après, il restera la ville d’Idleb, la citadelle islamiste.

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Du début février au 23 mars (fin de la première partie de notre campagne de sensibilisation pour la sauvegarde de la maison de Maurras) nous présenterons divers textes ou documents relatifs à Maurras, sa vie, son oeuvre... 

    Ensuite, après les élections, nous verrons quelles orientations donner à notre campagne  pour la réhabilitation/réouverture au public de la maison/jardin de Maurras...

    : Aujourd'hui, le reportage de TF1 sur Martigues, ce mercredi 5 février...

    A vrai dire, ce reportage est loin d'être des plus intéressants; et même, parfois, ne représente aucun intérêt. Tout d'un coup, "comme ça", sans prévenir, le JT de 20h de TF1 (présenté par Gilles Bouleau) nous emmène dans "une ville polluée : et, là, surprise lorsqu'on entend le nom de la ville : Martigues !*

    On y voit cependant l'actuel maire PCF élu sur une liste d'Union de la Gauche, Gaby Charroux, dire que, la pollution,  "ce n'est pas de sa faute", réflexe type des hommes de gauche : il accepte quand même bien volontiers d'encaisser les dividendes de toutes ces industries polluantes situées sur sa commune et qui font d'elle une Mairie richissime...

    Si certaines de ces industries ont été en effet voulues et imposées par l'Etat et par d'autres pouvoirs que la seule municipalité, certaines dépensent bien d'elles; comme certaines normes et contraintes (ou absences de normes et contraintes). Il y aurait donc beaucoup à répondre au Maire sur ce sujet...

    On voit apparaître très rapidement (trop ?) les deux candidats du RN et de LR, et le maire ne dit pas un mot de la rumeur persistante qui court partout dans la ville : à peine élu, il céderait la place à "quelqu'un de ses proches"...

    Bien entendu, pas un mot de Maurras, pas une vue sur sa maison, que l'on voit pourtant très bien à partir du très bel et très imposant ouvrage que représente l'autoroute (ou "viaduc de Caronte") qui traverse le canal du même nom, et offre une vue imprenable sur "mon Martigues plus beau que tout"... comme aimait à le dire l'académicien de Martigues, dont une Mairie haineuse et sectaire à l'extrême préfère priver sa ville, pourtant peu riche en gloires locales et en bâtiments d'intérêt, comme nous l'avons dit dans cette chronique, depuis septembre.

    Ceci étant, la vie, aujourd'hui - et, en l'occurrence à Martigues - c'est aussi ce que montre ce pauvre reportage. C'est donc à voir, et à savoir, même sans enthousiasme...

     

    (Désolés de devoir vous imposer les longues secondes de publicité, mais il faut en passer par là avec "le rattrapage") :

    https://www.tf1.fr/tf1/jt-20h/videos/elections-municipales-je-vis-dans-une-ville-polluee-24749031.html

    lafautearousseau

  • Des municipales dans un brouillard viral !, par Christian Vanneste.

    La manière dont se sont déroulées les élections municipales n’est pas favorable au fonctionnement de notre démocratie. Depuis 2017, M. Macron et son parti sans passé ni racines ont rendu le débat politique confus et incertain. L’arrivée du coronavirus et l’indécision du gouvernement sur sa dangerosité et sur le report des élections ont créé un climat peu propice au vote serein.

    christian vanneste.jpgL’addition des deux facteurs a produit un scrutin marqué par plusieurs phénomènes négatifs : d’abord, le taux d’abstention a atteint son record pour des municipales, l’élection même de la proximité, où l’on élit le maire, de loin l’élu le plus connu par les habitants d’une ville ; ensuite, la « majorité » des votants s’est le plus souvent raccrochée au nom du sortant, du seigneur du fief, du père protecteur de la cité, rassurant dans cette angoissante période, et l’a reconduit pour un nouveau mandat ; enfin, LREM le parti présidentiel a totalement manqué son implantation, et ses rares succès proviennent des maires qui ont pris son étiquette, ou de ceux qui ont conclu des alliances, sans se heurter à une opposition de leur parti d’origine. Les Républicains et le Parti Socialiste demeurent très bien implantés. Les deux formations en progression sont les verts d’EELV et le Rassemblement National… Les premiers arrivent en tête à Lyon, Strasbourg, Besançon et font un excellent score à Bordeaux. Le second voit la plupart de ses élus de 2014 reconduits dès le premier tour alors qu’ils avaient parfois triomphé de triangulaires voire de quadrangulaires. En revanche, il n’y a pas eu pour lui de nouvelle vague, en raison justement de la prime évidente aux sortants : ni Calais, ni Denain ne sont conquises… Perpignan, peut-être.

    Il est fort probable que les mesures de confinement destinées à endiguer la propagation du Covid-19 conduiront à reporter le second tour de l’élection. Constitutionnellement, il est alors fort possible que le premier tour doive être rejoué là où le second est nécessaire, car un décalage trop important poserait un problème de droit. Une loi sera-t-elle votée en urgence ? Au-delà se posera une évidente question de légitimité : les élus du premier tour voient déjà celle-ci affaiblie par le taux d’abstention. Elle le sera doublement, si plus tard, dans d’autres communes, les élections se passent normalement, avec une abstention plus faible. L’un des rares succès du gouvernement est Tourcoing où le ministre du budget est élu avec 60% des voix, mais avec 75% d’abstentions. Il est élu par 9000 électeurs pour une ville de 97 000 habitants. Robert Ménard à Béziers (77 000 habitants) a bénéficié de 68% des voix soit 14 000 des 20 000 votants sur 45 000 inscrits. Le nombre d’électeurs qui se déplacent et votent pour un candidat est beaucoup plus révélateur que le pourcentage par rapport à ceux qui se sont déplacés. Il est clair que le Maire de Béziers qui mobilise 14 000 électeurs sur 45 000 jouit d’un socle plus solide que l’élu de Tourcoing qui n’en réunit que 9000 sur 64 000. Derrière les pourcentages qui cachent les vrais chiffres, il y a une des villes les plus pauvres de France, mais qui se redresse et prendra logiquement la tête de l’agglomération, ce que des calculs politiciens ont empêché durant le mandat précédent, Béziers, et une ville-dortoir noyée dans la métropole lilloise dont elle bénéficie en même temps que ses habitants sont de moins en moins les citoyens d’une cité, Tourcoing. Enracinés pauvres contre bobos urbains qui, dans le fond, se moquent un peu de l’endroit où ils vivent puisqu’ils vivent tous de la même manière. Les Biterrois ont voté pour leur maire sans étiquette, mais soutenu par le RN, et avec l’ensemble des autres grands partis contre lui. Les Tourquennois pour un LR devenu LREM sans que son ancien parti suscite une liste contre lui…

    Les municipales donnent traditionnellement lieu à un vote qui conforte les maires appréciés de leur commune et en même temps, dans les villes d’une certaine importance, c’est un sondage sur l’adhésion ou l’opposition au gouvernement en place. Tourcoing n’était pas tombée à droite en 2008, sous Sarkozy, mais l’avait fait en 2014, sous Hollande. Ces élections de 2020 ne permettent pas de tirer des conclusions aussi claires, tant le contexte politique et celui du coronavirus brouillent les cartes. Manifestement, le pouvoir actuel n’a pas réussi à implanter un parti qui lui soit propre, mais si les électeurs l’ont rejeté quand il se présentait seul, ils n’ont pas sanctionné les alliances ou les trahisons des élus de gauche et de droite qui permettent au gouvernement de camoufler aujourd’hui son échec.

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Sympathie pour le diable

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    Art et essai : Sympathie pour le diable, un film de Guillaume de Fontenay, avec Niels Schneider et  Ella Rumpf (Paul Marchand et son amie Boba),

    d’après le livre éponyme et les entretiens du réalisateur avec le  reporter de guerre Paul Marchand, ainsi que les témoignages d’autres journalistes et de nombreux sarajéviens qui ont collaboré au « documentaire » tourné dans la ville.

    guilhem de tarlé.jpgSarajevo... C'est d'abord, dans notre imaginaire, l'attentat du 28 juin 1914 qui déclencha la "Grande guerre", quand un bosniaque, nationaliste serbe, assassina le prince héritier d'Autriche, l'archiduc François-Ferdinand, et son épouse.


    C'est, plus prosaïquement, dans les Balkans, une ville créée au XVème siècle par les Ottomans, et la capitale de la Bosnie-Herzégovine.


    Les deux après-guerres l'intégrèrent respectivement au Royaume et à la République Fédérative Socialiste de Yougoslavie.


    Après la Croatie et la Slovénie, en 1991, la Macédoine et la Bosnie-Herzégovine proclamèrent leur indépendance en 1992, et cette dernière fut encerclée par les "forces yougoslaves", en un mot, la Serbie.


    Le long-métrage nous plonge dans la ville assiégée à partir d’avril 1992 durant 22 mois, et en fait davantage, sous les tirs sporadiques des snipers, jusqu’aux accords de paix de 1996 (12.000 tués, 50.000 blessés).

    On y suit le reportage du correspondant de guerre qui prend parti contre les Serbes en dénonçant l’inefficacité de l’action diplomatique et de la conférence permanente sur l’ex-Yougoslavie à Genève; on y voit les Casques bleus de la FORPRONU; on n’y évoque jamais l’aspect ethnique et religieux de cette guerre qui opposait les Serbes aux communautés bosniaques musulmanes majoritaires dans les villes dont Sarajevo;
    en revanche, au détour d’une phrase, on évoque comme actuelle la dangerosité des Tchetniks qui fut, contre les Allemands, un mouvement de résistance serbe légitimiste et anticommuniste, largement massacré par Tito après 1945.

    Bref, un document partial, qui ne « prend pas véritablement aux tripes », trop centré sur le journaliste que l’on voit en permanence conduire à très vive allure dans les rues de la ville, tandis que progressivement il « pète les plombs » (il se suicidera par pendaison en 2009).

    Aurait-il aimé ce « biopic », lui qui sermonne ses confrères : « nous ne sommes pas là pour parler de nous, mais d’eux ».

    On dit de la guerre de Bosnie qu’elle est le conflit le plus sanglant sur le continent européen depuis la seconde guerre mondiale, avec 100.000 morts.


    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plus de 400 autres sur mon blog Je ciné mate.
    Pour mémoire  

     

    Titre

    Violent/scabreux

    Date

    Il aurait été très dommage de ne pas le voir

    Hors normes

    non

    10/11/2019

    Une bonne soirée

    Sol

    Non

    12/01/2020

    Un très bon film

    Midway

    non

    11/11/2019

    Un bon film

    Sympathie pour le diable

    oui

    16/01/2020

    (Très) intéressant

    Un monde plus grand

    non

    28/11/2019

    A revoir en VF

    La Famille

    non

    08/10/2019

    j’aurais pu et dû ne pas le voir

    Lillian

    non

    14/01/2020

    Je m’y suis ennuyé

    Les filles du Docteur March

    non

    13/01/2020

    Je n’ai pas aimé du tout

    Chanson douce

    oui

    10/12/2019

    S’il faut retenir un film depuis le 1er janvier

    Une vie cachée

    oui

    05/01/2020