Deliveroo, Uber Eats : l’esclavage sympa, par Natacha Polony.
Depuis la fermeture des restaurants et l’éradication de la convivialité qui est au cœur de la civilisation française, les métropoles ont vu se multiplier ces forçats à vélo ou à scooter...
© Hannah Assouline.
"Depuis la fermeture des restaurants et l’éradication de la convivialité qui est au cœur de la civilisation française, les métropoles ont vu se multiplier ces forçats à vélo ou à scooter, frôlant la mort à chaque instant pour livrer à une cadence effrénée des repas en barquette plastique à des salariés qui, de toute façon, n’auraient pas le temps de faire leurs courses avant le couvre-feu", s'interroge Natacha Polony, directrice de la rédaction de "Marianne".