Hollande enlisé dans l'impopularité : pourra-t-il seulement se représenter ?

Il n'y a plus que 19% des Français pour lui faire confiance.
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Il n'y a plus que 19% des Français pour lui faire confiance.
La Galerie des Rois au portail de Notre-Dame
L'on ne peut qu'apprécier l'analyse de François Marcilhac sur ce que l'on pourrait s'amuser à appeler à notre tour « l'incomplétude » des propos d'Emmanuel Macron constatant qu'à nos Institutions « il manque un roi ». François Marcilhac rétablit les distinctions historiques nécessaires que ne fait pas Macron et dit l'essentiel sur ce que doit être le Roi lui-même, réalité, incarnation et non pas seulement figure. Reconnaissons toutefois que venant d'un ministre de la République, pour incomplet qu'il soit, le propos si surprenant d'Emmanuel Macron allait probablement très au delà de ce qu'il est céans de dire dans la position qu'il occupe, s'agissant de notre République et du Chef de l'Etat lui-même. Ersatz, et bavardage stérile, ce propos ? Oui, s'il l'on s'en tient là, oui sur le fond. Mais qui nous dit quelles conséquences plus larges il peut faire germer si les circonstances d'une hypothèse monarchique venaient à se créer, à se réunir ? L'Histoire, y compris celle d'une République hautement improbable aux environs de 1790, peut réserver de tels retours et leur maturation suit aussi des méandres dont on ne distingue le cours que lorsque l'improbable s'est accompli. LFAR •
Il serait naïf de croire qu’Emmanuel Macron ne mesurait pas la portée de ses propos quand il répondit dans un entretien à l’hebdomadaire l’1, le 8 juillet dernier, à une question sur la démocratie, que celle-ci « comporte toujours une forme d’incomplétude, car elle ne se suffit pas à elle-même.
Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi, dont je pense fondamentalement que le peuple français n’a pas voulu la mort. La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n’est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d’y placer d’autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l’espace. On le voit bien avec l’interrogation permanente sur la figure présidentielle, qui vaut depuis le départ du général de Gaulle. Après lui, la normalisation de la figure présidentielle a réinstallé un siège vide au cœur de la vie politique. Pourtant, ce qu’on attend du président de la République, c’est qu’il occupe cette fonction. Tout s’est construit sur ce malentendu. »
Bruno Roger-Petit a beau traiter de « gredins » (sic) ceux qui — les royalistes ? — ont « exploité » , comme il convenait, les propos du ministre, nous n’en sommes que plus libres pour reconnaître qu’il a entièrement raison lorsqu’il conclut qu’on retire de ces propos « plutôt l’image d’un gaullien en quête de l’éternelle synthèse à achever entre héritage de la monarchie capétienne et Nation devenue républicaine. A lire Macron, on comprend mieux le drame de l’époque : les institutions démocratiques françaises sont conçues pour de grands hommes dotés de grandes ambitions, animés du sens de l’histoire et du temps long. Aujourd’hui, ces hommes-là n’existent pas. Et pourtant, les temps l’exigent. » (Challenges du 10 juillet).
Nous ne reviendrons pas sur le fait que l’actuel ministre de l’économie, redonnant tout son sens au lien entre philosophie et politique, au sein d’une classe politique qui, à droite comme à gauche, a perdu depuis longtemps l’habitude de penser l’action pour se consacrer à une gestion immédiate des affaires, retrouve des vérités perçues depuis longtemps par d’autres et en d’autres termes. La tradition intellectuelle non royaliste savait depuis Renan comment « le jour où la France coupa la tête à son roi, elle commit un suicide. » Ce que dit ne pas, du reste, exactement Emmanuel Macron, qui préfère porter un regard de froid clinicien sur cette absence abyssale au cœur de nos institutions. Il n’est pas non plus Albert Camus écrivant que « le jugement du roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu Chrétien. Dieu, jusqu’ici, se mêlait à l’histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n’y a plus de roi. Il n’y a donc plus qu’une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes. » Même si, sous le terme de verticalité, Macron affleure la notion de transcendance, l’ancien assistant du philosophe protestant Paul Ricoeur et jeune politicien assumé en reste à un regret d’ordre technique : « Toute la difficulté du politique aujourd’hui réside dans ce paradoxe entre la demande permanente de délibération, qui s’inscrit dans un temps long, et l’urgence de la décision. La seule façon d’en sortir consiste à articuler une très grande transparence horizontale, nécessaire à la délibération, et à recourir à des rapports plus verticaux, nécessaires à la décision. »
Nous ne ferons pas non plus son sort à cette dénonciation de la « normalisation » de la fonction présidentielle après De Gaulle, qui renvoie, par le choix du terme, notre président « normal » à son néant — rarement ministre en exercice aura été plus insolent envers le chef de l’Etat qui l’a nommé. Non, l’essentiel des propos de Macron tient dans ce paradoxe persistant qui consiste, pour les plus intelligents du personnel républicain, à analyser lucidement les tares du régime qu’ils servent sans en tirer les conséquences, un peu comme Barrès qui, tout en approuvant au début du XXe siècle le raisonnement de Maurras, refusa toujours de franchir le pas de la monarchie en prétextant le caractère irrémédiable de la république en France.
Comme le constate François Huguenin (Le Figaro du 9 juillet), malheureusement non sans lucidité : « De là à faire d’Emmanuel Macron un militant royaliste ou un dangereux ennemi de la République, il y a le pas entre la réflexion et le fantasme… » Tout le problème est là ! Car voilà deux siècles que, précisément, on essaie, sans y parvenir, d’achever cette « éternelle synthèse [...] entre héritage de la monarchie capétienne et Nation devenue républicaine ». Bonaparte ou De Gaulle sont venus combler, à des moments particulièrement cruciaux de notre histoire, le besoin d’autorité, en incarnant temporairement cette vieille loi rappelée par Ulysse au deuxième chant de l’Iliade, et qu’aimait citer Maurras : « il est dangereux [...] qu’il y ait tant de chefs. N’ayons donc qu’un seul prince, qu’un seul roi ». Mais ni Bonaparte ni De Gaulle, par-delà le caractère contestable de leur héritage, n’ont fondé ce qui permet précisément de réaliser la synthèse non pas entre « héritage de la monarchie capétienne » et « nation devenue républicaine », mais entre l’horizontalité du temps politique et la transcendance d’un peuple à travers l’histoire : une dynastie qui se confond avec la nation. Car la synthèse est la monarchie capétienne elle-même.
Tout en ciblant la question institutionnelle primordiale, Emmanuel Macron se trompe en pensant que, dans la vie politique française, l’absent soit « la figure du roi ». L’absent, c’est le roi lui-même. Ne voir en lui qu’une figure, c’est rester dans l’idéologie, ne pas comprendre que le roi est tout entier dans son incarnation et qu’il ne saurait être réduit à une fonction, que n’importe quel grand homme pourrait occuper à sa place. Le grand avantage de la monarchie capétienne est précisément de nous libérer de l’incertitude des grands hommes. Si, en 223 ans, la France n’a pas réussi à trouver pour « ce siège vide » un remplaçant, c’est qu’il n’y a pas de remplaçant. Car la « personne du roi », et non sa « figure », est, comme la définissait Pierre Boutang, une « réalité effective ». Emmanuel Macron pourra, après tant d’autres, chercher encore longtemps : le réalisme commande le recours au roi. Tout le reste n’est qu’ersatz, et bavardage stérile. •
Partout en Europe - comme, d'ailleurs, en de nombreux autres points du monde - ce sont les identités, les peuples, les nations qui se renforcent.
Les élections législatives danoises du 18 juin dernier ont vu une percée du parti populaire danois (Densk Folkeparti, DF) qui, avec 21,1 % des suffrages exprimés, enlève 37 sièges de députés, et devient le second parti du Danemark, derrière le parti social-démocrate et devant le parti conservateur libéral Venstre.
Bien entendu, les médias et les milieux politiques européens, se sont émus de « la montée de l’extrême droite » dans ce petit pays nordique paisible et prospère. Qu’on se rassure, le Danemark ne deviendra pas un pays xénophobe fondé sur le culte des races nordiques, l’exaltation de l’épopée des Vikings, le paganisme scandinave ou un luthéranisme exclusif.
Tout d’abord, le parti populaire danois, quoique constituant le groupe le plus important du Folketing (Parlement danois), a refusé de former le nouveau ministère, faute d’avoir trouvé un accord de législature avec les autres formations de droite. C’est donc Lars Løkke Rasmussen, déjà trois fois Premier ministre, qui, le 28 juin, a constitué le cabinet, très minoritaire, composé uniquement de membres du Venstre, qui, avec 19,5 % des suffrages, enregistre son plus mauvais score depuis sa fondation et ne dispose plus que de 34 sièges de députés, soit 1/3 de moins qu’auparavant. Ce ministère, privé de majorité d’entrée de jeu, ne durera guère et devra louvoyer constamment entre les divers groupes du Folkenting. Mais surtout, le Densk Folkeparti n’a rien d’un parti extrémiste.
En effet, il est, au Danemark, classé au centre, à droite du parti social-démocrate, mais à gauche du Venstre et des partis conservateurs. Au Folketing, ses députés siègent à gauche de ceux du Venstre. Il est intéressant de noter que, lors de la première législature à laquelle il ait participé (1998-2001), il a soutenu, sans y entrer, le ministère social-démocrate de Poul Nyrup Rasmussen. Puis, de 2001 à 2011, il a soutenu les cabinets conservateurs d’Anders Fogh Rasmussen (homonyme, mais non parent du précédent), toujours sans en faire partie. Depuis 2011, il a choisi la ligne de l’opposition à ces mêmes gouvernements.
Né en octobre 1995 d’une scission au sein du Parti du Progrès (Fremskridtspartiet), formation militant pour l’abolition de l’impôt sur le revenu, la réduction du poids de l’administration et un strict contrôle migratoire, il combine le souci de la défense de l’identité danoise et celui de la préservation du système de protection sociale édifié au fil des décennies. Attaché à la démocratie parlementaire, il ne se réclame d’aucune idéologie. Il n’est ni raciste ni xénophobe. Sa fondatrice et première présidente, Pia Kiaersgaard, a passé le relais, en 2012, à Kristian Thulesen Dahl, âgé aujourd’hui de 46 ans, économiste, membre des conseils d’institutions aussi diverses que l’université d’Aalborg, de l’aéroport de Billung et de la Banque nationale danoise, conseiller à la Cour nationale des Impôts. Thulesen Dahl, notable, père de famille tranquille, réfléchi, pondéré, ne présente pas le profil d’un agitateur populiste, moins encore d’un aspirant au pouvoir personnel. Sans véritable charisme, il jouit d’une autorité naturelle qui en impose à ses partisans et le fait reconnaître comme un homme sérieux et fiable. Il n’est ni un Le Pen ni un Umberto Bossi ; et ses préoccupations sociales l’opposent à un Gianfranco Fini ou à un Silvio Berlusconi, ultra-libéraux.
Car le parti populaire entend défendre le système de protection sociale, auquel tiennent tous les Danois. Il a d’ailleurs récemment conclu un accord avec le parti socialiste populaire (situé à gauche du parti social-démocrate) pour réclamer une revalorisation substantielle de l’indemnité contre le chômage. Mais il entend remettre ce modèle sur les rails, autrement dit recentrer ses missions et ses moyens sur les Danois de préférence aux immigrés, et sur les fractions nécessiteuses de la population, oubliées ou négligées depuis deux décennies, telles les retraités à faible pension et les salariés aux revenus les plus modestes. Ces deux catégories de la population ont quelque peu pâti de la sollicitude compassionnelle politiquement correcte des pouvoirs publics à l’égard des chômeurs, des demandeurs de premier emploi, et surtout des immigrés, abusivement considérés comme relevant d’un devoir d’assistance incombant au pays d’accueil, apparenté à une obligation morale.
Cette préférence paraît désormais d’autant plus inadmissible que nombre d’immigrés, et spécialement les musulmans, refusent le modèle d’intégration par assimilation, à la base de la politique danoise d’immigration. Ils cherchent à tirer tout le profit possible du modèle social danois sans consentir à aucun effort d’intégration, soucieux non seulement de conserver leur identité et leur mode de vie d’origine, mais encore de les promouvoir et de les imposer à la population par la prohibition de fait des habitudes de vie jugées par eux en contradiction avec leur religion. Ces musulmans-là, de plus en plus nombreux, ne se privent nullement de vilipender les mœurs, les coutumes, la langue, la patrie danoises, de faire l’éloge des pays islamistes, de demander pour eux la multiplication des lieux de culte, d’arborer des tenues vestimentaires caractéristiques du monde arabe. Sous leur pression, des crèches, garderies, cantines scolaires et hôpitaux ont éliminé des repas servis aux usagers tous les plats à base de chair de porc, notamment les pâtés, saucisses, boulettes et fricadelles, pourtant emblématiques de la cuisine danoise ; certains de ces services et établissements en sont arrivés à ne plus servir que de la viande hallal au public, lors même qu’il se compose d’une forte majorité de non-musulmans. Et, dans la foulée, ils ont accepté d’interdire les arbres de Noël. Pire : un groupe musulman semi-clandestin a tenté de créer à Copenhague des zones d’application de la charia contrôlées par une « police de la vertu ». Le même groupe a lancé des appels au meurtre des Danois et préconisé l’instauration d’un régime islamiste au Danemark.
Cette situation a suscité chez les Danois une réaction de défense compréhensible qui excède largement le parti populaire et que les gouvernants ont prise en compte. En 2009-2010, Inger Støjberg, jeune ministre de l’Emploi du cabinet Rasmussen (libéral) a pris diverses mesures salutaires : réduction des aides sociales aux chômeurs immigrés de plus de 30 ans refusant l’apprentissage du danois, subordination de la gratuité des soins à une période probatoire de plusieurs années pour les immigrés, réduction, pour ces derniers, des congés maternité et des prêts aux étudiants. Le 10 juillet 2013, elle a justifié sa politique dans une tribune du journal Politiken.
La percée du modéré parti populaire n’est rien d’autre que le signe fort de cette saine réaction nationale de défense. •
Notre travail de classement et mise en ordre de nos archives vidéos se poursuit, avec l'adjonction de nombreux nouveaux documents. Utilisez-les ! Ils deviennent peu à peu plus accessibles, plus faciles à trouver ... Ils sont à votre disposition. Consultez-les !
Colloques, conférences, débats, Maurras chez lui à Martigues et l'essentiel de son œuvre ou de sa pensée très sérieusement commenté , rassemblements (Montmajour, Les Baux de Provence) devenus des moments d'histoire du royalisme français, des cafés politiques de haut niveau, des analyses, de très grands noms : c'est tout un monde royaliste, et celui de l'Action française, que vous pourrez connaître, retrouver, plus facilement, désormais, sur Lafautearousseau. A part, et au dessus de tout ce monde, 17 vidéos ont trait à la personne du prince Jean de France.
Nous avons mis de l'ordre dans nos archives, nous avons classé par thèmes (11) une collection de 131 vidéos d'époques et de contenus divers. Certaines, de qualité technique médiocre, sont à considérer aujourd'hui comme des documents d'archives précieux. Toutes sont d'un grand intérêt. D'autres s'y adjoindront peu à peu.
L'ensemble est à votre disposition, désormais plus accessible. N'hésitez pas à l'utiliser. Les anciens y trouveront confirmation et développement de leurs convictions. Les jeunes générations aussi mais, en outre, des outils de formation de haut niveau. LFAR •
Voici, cités en vrac, quelques uns de ceux (nous en oublierons) dont on retrouvera les interventions au fil de ces 131 vidéos : Jean-Ftançois Mattei, Jacques Trémolet de Villers, Jean-Baptiste Donnier, François Davin, Pierre Debray, Jean Raspail (il y a quelques 35 ans), Gustave Thibon, Gérard de Gubernatis, Michel de Saint-Pierre, Jacques Maurras, Jean-Marc Varaut, Marcel Jullian, les princes Jean et Eudes de France, Jean Sévillia, Hilaire de Crémiers, Pierre Boutang, René Sédillot, Thomes Molnar, Alain de Benoist, Yvan Blot, Bernard Lugan, Olivier Dard, Sixte Henri de Bourbon Parme, Louis Martinez, Gilbert Collard, Chantal Delsol, Monseigneur Ellul, les pères Manzano et Zanotti-Sorkine, Pierre Chalvidan, Frédéric Rouvillois, François Reloujac, Hervé Pasqua, Gérard Leclerc, Alain Bourrit, Jean Gugliotta, Gérard Wetzel, Patrick Barrau, Axel Tisserand, Philippe Lallement, Pierre Navarranne, Annie Laurent, Antoine de Crémiers.
Transmis par Ariane.
PARIS : Le canal Saint-Martin chaque soir est infesté de déchets et des restes des nuits d'ivresse. Les riverains se plaignent. Libération se moque d'eux. Natacha Polony y voit un signe des temps. Elle a raison.
C'est un simple conflit de voisinage. L'action d'une association de riverains qui fait parler d'elle parce qu'elle a eu l'idée d'utiliser les nouvelles technologies pour se faire entendre. Ils habitent un quartier prisé de Paris, les abords du canal Saint-Martin, avec ses écluses et ses ponts ombragés par les platanes. Les pavés, l'Hôtel du Nord et la voix d'Arletty aux accents de Parisienne. Sauf que l'atmosphère, justement, devient irrespirable. Parce que chaque lendemain de soirée ensoleillée, le canal et ses abords se transformenten cloaque. Bouteilles de bière, paquets de chips, déchets divers et variés flottant dans le canal ou s'entassant sur les rives. Et les traces d'urine et de vomi sur les pas-de-porte. Alors, une jeune femme de 32 ans a lancé un compte Instagram pour diffuser les photos du massacre et alerter le maire du Xe arrondissement, qui ne semble pas ému plus que cela. Le Figaros'en est fait l'écho, tout comme Les Inrocks. C'est dire si la cause semblait consensuelle.
Pourtant, le journal Libération a voulu montrer son indignation face à l'action de ces affreux bourgeois dont on précise qu'ils ont payé 8 000 euros le mètre carré, ce qui les range visiblement dans le camp des ennemis de classe. L'argument est de poids: ces riches-là n'aiment pas les pauvres qui sont de sortie dès la canicule venue, « et aussi les étudiants, les djembéistes, les sosies de Zaz, les futurs festivaliers d'Aurillac, les intérimaires fauchés, les trompettistes amateurs, les buveurs de 8.6 et même les punks à chiens ». Ces propriétaires (Libé oublie qu'on peut être locataire à Paris) amateurs d'Amélie Poulain et de son Paris « sépia » (en langage Libé, ça veut dire nostalgique, donc pétainiste, donc nous renvoyant aux « heures sombres, etc. ») sont furieux de constater que leur quartier est véritablement pittoresque, qu'il est resté véritablement parisien et pas gentrifié.
L'argument aurait de quoi faire hurler de rire de la part d'un journal qui vante les bistrots branchés et pour qui le peuple se réduit si souvent à des beaufs racistes votant FN. Mais il nous révèle en fait comment une part de la gauche a remplacé dans son horizon idéologique le peuple par une entité indéfinie, ces «étudiants, djembéistes, intérimaires fauchés» et autres. Cette foule folklorique a bien sûr le droit d'être sale et de déverser ses déchets sur un site jusqu'à lui ôter toute beauté, parce qu'ils sont du côté du « mouvement » et de la « vie ». Le même processus incite à ne pas considérer comme des «pauvres»les populations des cités HLM qui à intervalle régulier s'élèvent contre les saletés et dégradations qui massacrent les parties communes de leurs immeubles. Les «pauvres»ne protestent pas, ils ne réclament pas la sécurité et la pauvreté. Les « pauvres », les « damnés de la terre », ce sont les « jeunes » qu'il ne faut pas « stigmatiser » et qui, de ce fait, peuvent imposer des immondices à leurs voisins.
Quel étrange mépris du peuple ! Quelle curieuse vision de la dignité humaine ! On serait tenté d'inciter les éditorialistes de Libération à relire les réflexions de George Orwell sur ceux qu'il appelait « les gens ordinaires », qui se caractérisent par le désir d'une vie simple, l'attachement à des valeurs traditionnelles et le respect de la « décence commune », la faculté instinctive de percevoir le bien et le mal. Certes, ces petites gens ne ressemblent pas à ceux qui viennent déverser leurs déjections festives sur les trottoirs. Parce que, faut-il le rappeler aux garantsde la gauche libertaire, les pauvres, autant que les riches, aiment la propreté et la beauté. Et la propension à prendre l'espace commun pour une poubelle n'est pas la conséquence de l'oppression sociale mais de l'abolition de cette morale minimale qui fait prendre conscience qu'il y a des choses « qui ne se font pas ». Elle est la traduction en actes d'une idéologie mettant l'individualisme hédoniste au-dessus des normes communes au nomdu sacro-saint « il ne faut pas juger ».
La meilleure preuve que, dans la lutte des classes sans cesse réinventée, les défenseurs du droit à polluer l'espace public pour cause de divertissement de masse ne sont pas du côté qu'ils croient, c'est que ce que subissent les petits bourgeois du canal Saint-Martin ou les prolétaires des cités du 9.3, on ne permettrait pas une secondeque le subissent les grands bourgeois du XVIe arrondissement ou les dirigeants de Libération aux abords de leur maison de campagne ou de bord de mer.
De gauche ou de droite, le respect du peuple consiste à ne pas imaginer que la pauvreté implique (et donc excuse) l'incivilité ou la délinquance, mais à comprendre que l'égalité, la fraternité et la morale qui les sous-tendent sont le ciment d'une société digne. •
Natacha Polony - Le Figaro
« Militant royaliste d'Action Française » c'est ce que nous avons été. Et c'est ce que nous sommes Du moins pour beaucoup d'entre nous, lecteurs ou plus encore responsables de Lafautearousseau. Nous ne faisons rien d'autre que de prolonger cette tradition - qui nous lie - d'activités et de réflexions mêlées les unes aux autres. Il est bon, comme le fait ici Jean-Philippe Chauvin d'en conserver la mémoire. Indispensable aussi d'en vivre et d'en organiser la continuité, car une Action française, sous toutes les formes qu'elle peut prendre ou reprendre, nous paraît plus utile que jamais à notre pays. LFAR
Au printemps 1989, j'étais en maîtrise d'histoire à l'université Rennes2, plus communément appelée Villejean, et je hantais quotidiennement ses couloirs, passant d'un amphi à l'autre, de la cafétéria du grand hall à la bibliothèque universitaire, mais aussi les cafés du centre-ville, particulièrement La Paix que je fréquente toujours, y compris pour rédiger les articles de ce site... Militant royaliste d'Action Française, j'avais fort à faire en cette année du bicentenaire de 1789, et les affichages précédaient les réunions, tandis que, dans le même temps, je travaillais sur mon mémoire de maîtrise d'histoire contemporaine portant sur les royalistes d'AF de Mai 68 au printemps 1971. Pourtant, l'heure était surtout aux cours, colloques, débats et commémorations autour de la Révolution française, et je dévorais tout, ou presque, de ce qui sortait sur ce thème, avec un farouche appétit et une envie non moins grande d'en découdre avec les conformismes du moment...
Rennes2 abritait quelques spécialistes de la période commémorée et discutée (voire disputée...), comme François Lebrun et Roger Dupuy, et l'UFR d'histoire, dont le couloir servait de panneau d'affichage aux tracts du Cercle Jacques Bainville (nom de la section royaliste locale), disposait d'un petit bulletin de liaison rédigé par quelques amis et intitulé Ulysse... En rangeant quelques papiers, j'ai retrouvé le numéro consacré à la Révolution française, dans lequel j'avais eu droit à une tribune d'une demi-page sur ce thème. En voici ci-dessous le texte original*, qui mériterait d'être complété, mais que je ne renie évidemment pas, même s'il me semble, avec le recul, incomplet et un peu maladroit dans son expression :
« Commémorer ne veut pas dire louer, mais réfléchir, retrouver la mémoire ». Cette phrase du philosophe Pierre Boutang prend tout son sens en cette année de bicentenaire d'une Révolution avec laquelle nous n'en avons pas entièrement fini.
« Retrouver la mémoire » : ne pas oublier ni les grands élans des premiers révolutionnaires pleins d'une sincérité devenue certitude, ni les horreurs sacrificielles d'une Révolution devenue folle d'avoir trop voulu avoir raison. Cette mémoire nous fait mal, comme un déchirement, celui du manteau fleur-de-lysé de l'unité sans l'uniformité. La mémoire est cruelle pour les mythes fondateurs de notre démocratie, et nous savons, comme Charles Maurras l'a si justement énoncé, que « l'expérience de l'histoire est pleine des charniers de la liberté et des cimetières de l'égalité ».
Dans notre Bretagne, il est des traces de la tourmente : combien d'églises violées, au mobilier et à la statuaire brûlés en un autodafé qu'on voulait « purificateur » ? Combien de noms rayés du champ de vie sous le « sabre de la Liberté » ? Tout cela pour parvenir à quoi ? A une cicatrice toujours ouverte. A une province peu à peu vidée de son âme après avoir été privée de sa langue. A un règne despotique de l'Argent-Dieu. A cette soumission de l'intelligence au pouvoir des « bien-pensants », au nom des « Droits de l'Homme », légalisation de la loi de la jungle...
Réfléchir sur la mémoire de la Révolution non en termes de bilan, mais en termes d'actualité. Notre société contemporaine découle de l'application des « principes de 1789 ». Il faut en être conscient. L'Histoire n'est pas une « grande chose morte », elle est cette « tradition critique » qui ouvre la voie à toute « fidélité créatrice ». •
* Extrait d'Ulysse, bulletin de liaison de l'UFR d'Histoire, avril 1989, numéro 6
Saint-Louis
La série Ils ont fait l’Histoire se fend d’une biographie dessinée de Saint-Louis, notre grand monarque mort en 1270 à Tunis. C’est sous la tente où il va rendre son dernier soupir que débute l’histoire. Le roi se remémore le fil de sa vie, sa mère, Blanche de Castille, son sacre en la cathédrale de Reims à l’âge de 12 ans, son mariage avec Marguerite de Provence qui lui donnera une douzaine d’enfants, la guerre de Saintonge contre les seigneurs poitevins, la dysenterie qui a failli le faire passer de vie à trépas en 1244, etc.. Après avoir pacifié ses territoires, le saint homme s’en va guerroyer les infidèles lors de la septième croisade. Il conquiert Damiette en Basse-Egypte et rentre en France où sa mère vient de rendre son dernier soupir à Dieu…
Le scénario de Mathieu Mariolle et d’Alex Nikolavitch retrace à merveille la complexité de Saint-Louis, sa piété, ses colères, sa soif de justice, son intransigeance mais aussi sa dépendance vis-à-vis de sa mère, sa lutte contre le péché (argent, prostitution…), sa volonté de réformer la France. On sent derrière ce scénario bien ficelé, les conseils judicieux dispensés par Étienne Anheim, maître de conférences en histoire du Moyen Âge à l’université de Versailles/Saint-Quentin-en-Yvelines et de ceux de Valérie Theis exerçant la même profession à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée. A l’image des autres albums de la série et dans la lignée du remarquable « Philippe le Bel », ce Saint-Louis est un ouvrage à lire sans aucune modération.
Saint-Louis – Mathieu Mariolle, Alex Nikolavitch – Filippo Cenni – Etienne Anheim et Valérie Theis – Editions Glénat – 56 pages – 14,50 euros
Waterloo : Le chant du départ
Il y a 200 ans, avait lieu la bataille de Waterloo qui mettait un terme définitif aux 100 jours et amorçait le retour de Bourbons en France. Clap de fin pour l’Aigle que les Anglais vont exiler sur la lointaine île de Sainte-Hélène et Longwood.
Peu après cette légendaire bataille, un homme est conduit devant un peloton d’exécution. On devine aisément que c’est un Français que l’on va passer par les armes. Alors que les soldats de la Coalition fourbissent leurs armes et se rassemblent aux ordres de leur supérieur, le soldat voit sa dernière heure venue. Il ne doit son salut qu’à la fortuite intervention du Feld-Maréchal Blücher, commandant en chef des armées prussiennes, qui reconnaît en lui le Baron Dominique Larrey, chirurgien en chef de la Grande Armée. Comme il était alors d’usage à l’époque, quand le respect de l’adversaire avait encore un sens, le vainqueur offre au vaincu non seulement la vie sauve mais aussi les honneurs de son château et de sa table. Autour de quelques mets, les deux hommes se livrent à une reconstitution de la bataille, chacun selon son tempérament ses informations, son ressenti et bien sûr sa partialité. Blücher, blessé à la bataille de Ligny trois jours avant, rappelle qu’il a lutté pour empêcher Napoléon de régner sur l’Europe. Larrey n’a droit choix que de défendre son Empereur et ami, expliquant que les Bourbons lui avaient coupé le robinet financier à l’Ile d’Elbe, qu’il ne se sentait pas en sécurité sur ce bout de terre. Sans concession, l’échange est tout de même respectueux, diplomatique, et intéressant quant à son analyse historique.
Cet ouvrage est d’autant plus passionnant que les scènes de batailles bien reproduites sont épiques et s’inspirent des plus grands tableaux. Bien que le lecteur puisse parfois se perdre dans les noms des lieux et des personnages, cet album se révèle d’une très bonne facture. Le scénario et les dessins de Bruno Falba, Christophe Régnault et Maurizio Geminiani y sont pour beaucoup. L’imprimatur historique de Jean Tulard, le spécialiste français de Napoléon qui se fend d’une quinzaine de pages explicatives à la fin de cet opus contribue à donner toutes ses lettres de noblesse à cette superbe histoire.
Waterloo : Le Chant du départ – Bruno Falba, Christophe Régnault, Maurizio Geminiani Luca Blancone et Jen Tulard- Editions Glénat – 96 pages – 19,50 euros
Découvrez le numéro de juillet-août !
Dossier : Laudato si', intégralement politique
A quelques mois de la conférence sur le climat qui se tiendra à Paris fin 2015, le pape a donc publié son encyclique tant attendue sur l'écologie. Laudato si' fait la part belle à l'écologie humaine qui prend en compte la nature dans son intégralité : l'homme et son environnement. Une vision anthropologique en totale opposition avec celle promue par nos sociétés occidentales où l'homme se prend pour son propre dieu. Politique magazine explore et interroge cette notion « d'écologie intégrale » à la lumière de la crise environnementale, morale, sociale et finalement politique qui caractérise ce que le philosophe Jean-François Mattéi a appelé « l'immonde moderne »..
• « C’est de toute référence transcendante que l’homme moderne souhaite se détacher…»,Rémi Brague, philosophe
• « Les événements du XXe siècle et les prémices du XXIe siècle amènent à reconsidérer les notions même de progrès, de science et d’intelligence », Gérard Leclerc, essayiste et éditorialiste
• « Au fond, l’idéologie progressiste du métissage, qui détruit les cultures du monde, est anti-écologique »,
Gaultier Bès, initiateur du mouvement des Veilleurs
• « La technologie ne connaît que l’individualisme le plus sauvage que le pape dénonce comme le mal absolu »,
Hilaire de crémiers, directeur de Politique magazine
• « Au-delà du climat, de l’environnement, la question de fond est bien en effet une question d’ordre éthique »,
Pierre Chalvidan, professeur honoraire de droit public
• « Placé au sommet de la Création, l’homme n’en est pas moins une créature », François Reloujac, analyste
• « Contre le nihilisme contemporain, ce que la pape nous enseigne est une écologie proprement politique », Christian Tarente, éditorialiste
Et aussi dans ce numéro… 54 pages d’actualité, d’analyse et de culture !
ou s’abonner à Politique magazine
Ce DVD est vendu auprès de : Gotha Conseil – 15, rue Taitbout – 75009 Paris ou encore auprès de l’association du Prince « Gens de France, 2 square d’Aumale, 28100 Dreux », au prix de 19,90 euro.
Lafautearousseau a abondamment évoqué le mariage du prince Jean et de la princesse Philomena dans ses publications des environs d'avril et mai 2009. Nous en avons gardé, ici, un grand et très heureux souvenir.
On pourra se reporter si on le souhaite à ces publications en cliquant sur notre catégorie "Famille de France, Prince Jean" (la première des catégories, colonne de droite) puis en se déplaçant jusqu'à la période du mariage des Princes (avril, mai, juin ... 2009). Vous pourrez remonter jusqu'à l'annonce de leurs fiançailles en cliquant ici
Sources : Site officiel Prince Jean de France & La Couronne
Les coteaux, maisons et caves de Champagne, ainsi que les "climats" du vignoble français de Bourgogne sont désormais inscrits au Patrimoine mondial de l'Humanité.
Ce n'est pas qu'ils aient attendu la décision onusienne pour pratiquer l'excellence, en prolonger la tradition multiséculaire, jouir d'une renommée universelle et bénéficier d'une diffusion mondiale, mais si cette distinction peut leur être utile, servir le renom français, réjouissons-nous pour les régions et les vignobles ainsi une fois de plus distingués. Ils sont notre patrimoine bien avant d'être celui de l'Unesco.
Quant à nous, nous les apprécierons, aimerons et en dégusterons les vins, très tranquillement, très naturellement, comme il se fait dans nos familles et communautés diverses, si l'on peut dire depuis toujours. •
L'analyse de Régis de Castelnau dans Causeur
La chronique qui suit, en forme de satire, nous a paru fort drôle. Ce qui y est dénoncé avec les procédés de l'humour l'est à juste titre. Et tout y est fort bien vu d'un sujet qui, pour être traité en quelque sorte sur le ton de la plaisanterie, n'en est pas moins sérieux. Et même grave ... LFAR
L’organe central du PSF (parti sociétal français) vient de reprendre l’offensive pour que soit enfin adoptée une mesure essentielle.
Foin de la menace terroriste en France, de la crise grecque, de l’extension de Daech, de l’accord avec l’Iran, de la crise financière en Chine, le « collectif Droits humains pour tou-te-s » nous rappelle qu’il est des combats qui ne souffrent aucun retard. La présence dans l’intitulé de tirets avec e et s partout nous faisait pressentir que l’on allait avoir du lourd.
Eh bien non justement, grosse déception.
La demande est celle du changement du nom de la « Déclaration des Droits de l’Homme » en « Déclaration des Droits humains ».
Force est de constater la timidité de cette revendication. Vouloir affubler d’un simple adjectif le terme Droits, ne pourra qu’en réduire la portée.
Il faut aller plus loin, camarades !
Dans l’intitulé actuel, le terme « l’Homme » de genre (grammatical) neutre renvoie au genre (scientifique) humain. Chacun sait avec Carl von Linnée que « Nomina si nescis, perit cognitio rerum » *, ce qui avait amené ce génial savant du XVIIIe siècle à proposer la nomenclature binominale du système vivant. Toujours utilisée aujourd’hui, elle nous a classés dans le genre « Homo ». Dans l’histoire du genre Homo commencée il y a environ 2,5 millions d’années, Il y a eu l’Homo erectus, l’Homo ergaster, l’Homo habilis, l’Homo Sapiens, l’Homo neandertalensis et aujourd’hui l’Homo Sapiens Sapiens. Le dernier, c’est nous (deux fois sapiens, trop fort), et coup de chance, nous sommes la seule espèce d’Homo survivante.
Il faut donc utiliser le terme scientifique qui nous qualifie. Il faut satisfaire à l’urgence de mettre fin à l’ambiguïté sexiste de l’intitulé actuel, opportunément rappelée par Libération, mais sans l’abaisser par l’utilisation d’un banal adjectif, et sans courir le risque que cette « Déclaration » ainsi affublée soit confondue avec le règlement intérieur d’une quelconque loge maçonnique. Revenons par conséquent à notre véritable nom. Celui qui rassemble les femmes et les hommes sans distinction.
C’est pourquoi la « Déclaration des Droits de l’Homme » devrait devenir la « Déclaration des Droits de L’Homo ».
Ce qui, convenons-en, aurait une autre allure. Et puis, comme ça, tout le monde serait content.
Photo : Wikipedia.org
* « La connaissance des choses périt par l’ignorance du nom. »
Régis de Castelnau - Causeur
Clémentine Portier-Kaltenback a l’art de raconter des histoires. C’est vif, enlevé, drolatique et, en l’occurrence, c’est à propos de la grande histoire de France dont elle dévoile, pour ainsi dire, quelques dessous.
Ça peut être affriolant, ce n’est pas toujours très propre ni très beau ; c’est même quelquefois très affligeant. Car elle ne se contente pas des secrets d’alcôve, elle s’intéresse aux questions familiales, ce qu’elle appelle les embrouilles.
C’est toujours d’un compliqué inimaginable et, pourtant, à la fois très simple : la vie, quoi. Il ne reste plus grand-chose des grands hommes, rois, empereurs, génies, littérateurs. On le savait, mais à ce point !
Embrouilles familiales de l’Histoire de France, Clémentine Portier-Kaltenbach, J.C. Lattès, 390 p, 19 euros.