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Un été avec Houellebecq [3] : « Les enfants de pauvres n'ont pas peur de la gauche »

 

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Un été avec Houellebecq [1]

Un été avec Houellebecq [2]

 

Commentaires

  • Peu d'enfants de pauvres ont réussi leur vie, autrement qu'en restant les fils de leurs pères. Il ne faut surtout pas oublier que pour faire des études, le montant des bourses ne suffit pas pour rester dans la course, à moins d'être plus que brillant et intelligent et pris en charge en quelque sorte par un professeur ou un religieux. En dehors du temps nécessaire pour étudier, il faut pouvoir manger, être logé, pouvoir circuler et être habillé assez correctement à la mode pour ne pas devenir la risée des autres élèves. Les adolescents sont cruels entre eux, personne ne le niera. Travailler le soir ou la nuit permet effectivement de joindre - non pas les deux bouts - mais de faire semblant de pouvoir "être comme les autres". Encore faut-il avoir la santé physique et psychique pour tenir quelques années. En dehors de quelques cas isolés, concernant la gent masculine, je ne connais pas d'exemple de réussite sociale pour les jeunes filles, SAUF pour les enfants de parents d'origine algérienne, telle pour en citer au moins une, l'actuelle ministre de l'Education nationale, la musulmane, qui brille surtout pas son absence totale de culture générale française. Ne lui parlons pas des rois, de leur grandeur : elle va tenter de supprimer des livres scolaires tout ce qu'elle ne connait pas elle-même. et qui la dérange, elle qui gardait les chèvres avec son grand-père. Elle n'a - elle - aucun mérite, ayant été prise en charge par le parti socialiste à 100 % et plus pour occuper le poste où elle est.
    Quelques hommes ont réussi leur parcours, ayant de surcroit un vrai talent d'écrivain, dont notre cher et très estimé Houellebecq, ainsi que ceux qui citent, et sauf si ma mémoire me trahit, Camus, qui a eu la chance extrême d'être remarqué et encouragé, lui dont la mère ne savait pas lire.
    Il n'existe pas en France d'ascenseur social, contrairement à ce que l'on aimerait nous faire croire. Plus on avance dans les études, et plus il faut d'argent, de volonté et de rage d'y arriver, envers et contre tout. Ailleurs, c'est peut-être pire, mais au moins il n'existe pas d’hypocrisie à ce sujet. On est le fils de, le petit-fils de et c'est comme ça depuis que le monde est monde et rien ne changera jamais, jamais. Ce serait une utopie que d'y croire. Alors, il vaut mieux rester dans son milieu social tout en essayant d'y évoluer, mais ne pas imaginer être un jour admis dans la cour des grands. Il sera toujours question de la famille, de ce que faisait votre père ou votre mère. On ne parvient pas à des résultats quand on avance avec les quolibets, les réflexions désagréables, les humiliations.
    La chance dans une vie, c'est d'être né là où on accepte sa place, de ne pas espérer plus et de se dire que dans une autre vie, ce sera différent. Évidemment, il faut croire qu'il y a une autre vie : Jésus a bien ressusciter Lazare, alors pourquoi pas la chance - une fois, au moins une fois - de changer d'itinéraire. ? Et surtout d'avoir tout au long de sa vie, la sagesse, l'immense sagesse, d'accepter ce que Dieu nous donne. Encore faut-il croire en Dieu et cela est une tout autre histoire, celle de la famille. La famille, d'où on part et dont on ne s'échappe jamais. "Que faisaient vos parents ?" - "Ils étaient enseignants". Si c'est le cas, une fenêtre s'ouvre, une porte s’entrebâille, mais c'est le seul qui permet de croire à une évolution sociale, car vous êtes né avec les livres, la culture, la réflexion. Vous êtes sauvé...

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