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J’ai suivi de près les annonces du gouvernement ces deux dernières semaines.
J’ai d’abord noté un clair manque de stratégie générale. J’ai le sentiment qu’aucune anticipation n’est de mise et que le gouvernement navigue à vue. Alors que la réflexion sur les conséquences doit être le propre de l’action politique, l’impact sur le tissu économique et social n’est pensé qu’en aval de la prise de la décision. De nombreux commerces et petites entreprises le paieront malheureusement au prix le plus fort, et le gouvernement, après avoir promis que personne ne perdrait d’argent, est effaré par le nombre de personnes forcées de se mettre en chômage partiel… J’ai ensuite eu le sentiment qu’une certaine philosophie « utilitariste » guidait plusieurs décisions, comme la mise à l’écart des personnes âgées, dont on a découvert tardivement la situation tragique en EPHAD, ou le fait de renvoyer les enfants à l’école, au risque d’une seconde vague, pour remettre les “utiles” au travail.
Sur cette photo prise ce matin au Domaine royal de Dreux, le chef de la Maison royale de France, Monseigneur le Comte de Paris, travaille à ses propositions et analyses pour la France, sous le regard de son ancêtre le Comte de Paris, Philippe VII de France.
Il est temps que nos gouvernants prennent conscience de ce qui est leur responsabilité : le service de la France et des Français.
La Maison royale de France est au service de la France et des Français depuis des siècles. Aujourd’hui, la voix royale, se fait de plus en plus présente, le prince parle aux Français car, conscient de ses responsabilités et des devoirs que lui impose son héritage dynastique, il n’a qu’une seule priorité, l’avenir et le bonheur de la France.
Avant même que d'être anti-royale, la Révolution française fut anti-chrétienne, et la Révolution se voulut dès le début une Nouvelle Religion Républicaine : à preuve sa décision de dater les évènements de "l'an 1 de la République", pour signifier la fin de l'ère chrétienne, qui datait - elle - les évènements à partir de la naissance du Christ : "Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789..."
Le 12 avril, Michel Onfray et Stéphane Simon annonçaient la création de leur nouvelle revue de combat : Front Populaire. A travers ce média, le philosophe engagé entend organiser la convergence des souverainismes de gauche et de droite, tout en donnant une voix à l'ensemble du spectre contestataire de la société civile. Son objectif : imaginer “un avenir souverainiste, aux antipodes du rêve anti-social et anti-civilisationnel de Jupiter…” Entretien.
La pandémie mondiale de Covid-19 semble avoir emporté avec elle, le libre-échange, les mythes européistes et la mondialisation. Pierre-Yves Rougeyron, conférencier et spécialiste des relations internationales, fait le deuil de cet ordre international qui depuis 30 ans allait à sa perte.
En cette période de confinement, parler d’actualité se résume très souvent à observer le comportement du covid 19, celui des populations, l’incapacité du pouvoir politique à organiser la riposte de façon cohérente, et le zèle des forces de l’ordre à verbaliser les braves gens, tout en ignorant, sur ordre, les quartiers perdus de la république. Autres victimes, les catholiques privés de messe et donc de recours spirituel. Cela n’étant pas classé dans les “produits” de première nécessité. Evadons nous donc un peu pour reprendre de la verticalité en revenant sur un débat datant de deux ans , mais toujours passionnant et enrichissant, organisé par Philippe Delorme avec Gérard Leclerc et Axel Tisserand, sur Dieu et Maurras.
Henri de la Tour d’Auvergne est adolescent, tout juste orphelin, quand il découvre les champs de bataille. Il rejoint en effet, comme simple soldat, l’armée de son oncle, le prince de Nassau, qui dirige la lutte des Pays-Bas contre les espagnols. Puis le jeune vicomte lève un régiment d’infanterie… à l’âge de 14 ans ! C’est le début d’une carrière brillante de stratège et chef de guerre, entre Fronde et fidélité à la France, qui s’achève à sa mort sur le champ de bataille. S’il sert Richelieu qui l’admire pour sa valeur militaire et sa loyauté, il s’oppose un temps à Mazarin aux côtés des grandes familles frondeuses du pays. Après la mort de sa femme, son amitié avec Bossuet l’amène à une action audacieuse d’un autre ordre : il fait le choix d’entrer dans la religion catholique. C’est lors d’une campagne militaire, qu’un boulet de canon achève la trajectoire glorieuse de Turenne, l’un des meilleurs généraux de Louis XIII puis de Louis XIV. A découvrir
Mercredi 6 novembre, aux “Mercredis de la NAR” nous recevions Kévin BOUCAUD-VICTOIRE pour son livre “Le mystère Michéa”. Co-fondateur de la revue « Le Comptoir », Kévin Boucaud-Victoire est rédacteur en chef pour les idées à « Marianne ». Nous l’avions reçu pour son premier livre, La guerre des Gauches, puis pour le deuxième, qu’il avait consacré à Georges Orwell, écrivain des gens ordinaires. Il revient parmi nous avec un nouvel ouvrage, dans lequel il s’interroge sur le Mystère Michéa. Beaucoup se réclament de Jean-Claude Michéa et tentent de le récupérer mais le philosophe a rompu avec la gauche sans jamais donner de gage à la droite. Inclassable, et par conséquent victime de contresens et d’interprétations confuses, l’œuvre de cet « anarchiste conservateur » invite à repenser le socialisme, l’écologie et la révolte naissante des classes populaires.
Le 29 novembre 2019, Le Club Gutenberg Strasbourg recevait Pierre-Yves Rougeyron pour une conférence intitulée "Après la décadence" à l'occasion de la parution du numéro 26 de la revue Perspectives Libres.