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Jean-François Colosimo, philosophe, théologien, président de l’Institut orthodoxe de Paris directeur des éditions du Cerf et auteur de "La religion Française", Editions du Cerf est l'invité d'André Bercoff sur Sud Radio !
Charlotte d'Ornellas rappelle que la France n'est pas la République, et que les "valeurs" (!) républicaines sont une construction parfaitement abstraite qui se croit être attachée à un type de gouvernance.
Quid des "valeurs" de la République islamique ou de la République populaire de Chine ?
Ainsi donc, M. Macron se veut un spectateur engagé et a tenu à faire part de ses analyses à The Economist…. « Spectateur engagé » est le titre donné à un livre d’entretiens avec Raymond Aron, justifié puisque celui-ci commentait avec pertinence et profondeur l’actualité, sans être neutre ni inféodé à un pouvoir. Le problème de M. Macron est qu’il est président de la République, et que son plaisir narcissique évident de montrer qu’il a une lecture intelligente et lucide de la réalité fait de lui un acteur dégagé, pour l’instant au sens que l’on donne à un regard d’en haut, vaguement méprisant, condescendant pour les erreurs des autres à qui on ne veut pas donner de leçons, tout en en donnant sans avoir fait soi-même ses preuves. La fin du spectacle pourrait bien se résumer d’ailleurs dans un autre sens du mot « dégagé ».
Thibault, ancien communiste, en est venu au royalisme par la "raison sociale"... Cela donne quand même à réfléchir !
Découvrez cet entretien très intéressant avec cette personnalité montante du royalisme, formée à l'Action Française, et Gilet Jaune actif de surcroît. Un bel esprit, du bon sens, et beaucoup de valeur !
"Cette secrète complicité de la République et des banques ne saurait être mise en doute; elle reste écrite dans les faits. On voit très bien ces journalistes, ces clercs de notaire, ces professeurs, ces avocats, arrivant au pouvoir, les mains dans leurs poches, par un coup de veine." (Georges Bernanos "La grande peur des bien-pensants")
“À la France, il faut un roi” : Jean Raspail réédite sa profession de foi monarchiste
Jean Raspail réédite sa profession de foi monarchiste dans Le roi est mort, vive le roi ! . Du royalisme comme un devoir d'insurrection face à la médiocrité des temps.
On connaît la conviction royaliste de Jean Raspail, réaffirmée récemment dans notre hors-série sur la Révolution. On se souvient qu'il avait su donner, le 21 janvier 1993, une visibilité particulière à la rémanence de l'idée royale en organisant, place de la Concorde, sur le lieu même où Louis XVI avait été guillotiné, un magnifique hommage. Et qu'il avait, en 1991, incarné cette espérance royale dans son roman Sire, « sorte de chevauchée dans le rêve » .
La question sociale mérite que l’on y prête attention et que l’on y réponde, autant que possible et selon les règles d’une justice sociale que nombre de nos concitoyens semblent parfois avoir oubliée : il est vrai que la lecture des manuels scolaires ou universitaires démontrent une certaine négligence sur le sujet, comme on peut le constater dans les manuels de géographie de Première des nouveaux programmes qui n’évoquent la question du chômage en France, par exemple, que par le biais d’une photo ou d’un titre de presse, sans s’y attarder plus longuement, comme si les quelques cinq millions de Français confrontés à ce drame étaient destinés à l’invisibilité ! Comment pourrait-il en être autrement quand la mondialisation, vantée sous tous les angles et couplée avec une métropolisation conquérante, est présentée comme le progrès par excellence, ce progrès obligatoire et « évidemment accepté par tous » (ou presque), désormais un peu verdi par les projets dits de développement durable, un progrès auquel il faut s’adapter pour accroître « l’attractivité », nouveau maître-mot des programmes d’aménagement du territoire ? Du coup, chômeurs et territoires en déshérence ne sont plus vus que comme les « perdants de la mondialisation », formule dont, le plus souvent, on ne retient que le premier mot, péjorativement prononcé et compris comme symbole d’un échec à imputer, non au système économique ou politique, mais aux seuls chômeurs ou aux territoires désertés… Le plus grave est peut-être que cette opinion négative est intégrée par les victimes mêmes de cette situation, un peu de la même manière que lorsque les petits Bretons ou Basques étaient moqués pour leurs langues et coutumes particulières dans l’école de Jules Ferry, au nom d’un progrès qui, à l’époque, se déclinait dans les manuels scolaires sous la formule de « République une et indivisible », et qu’ils en développaient parfois un complexe d’infériorité.
Pas de critique cinématograhique, ici. Notre excellent ami Guilhem de Tarlé s'en chargera peut-être, pour notre plus grand plaisir...
Deux réflexions politiques, simplement, après ce remarquable docu-fiction qui montre la Révolution dans la hideuse réalité des horreurs et monstruosités innommables qui lui sont consubstantielles; qui sont dans ses gènes; qui sont son ADN...
Sur CNews, chez Morandini, ce vendredi 18 octobre, Esther Benbassa, qui défend le port du voile, affirme : "La République n'interdit pas les identités".
Donc, elle "est pour" le port du voile. CQFD...
C'est son affaire, mais qu'elle fasse preuve d'une ignorance aussi grande de ce qu'est "la République", que nous préférons aujourd'hui combattre sous le nom de "Système", cela laisse rêveur !
Car, n'en déplaise à madame Benbassa, le Système interdit bien de fait et combat les identités, si elles sont françaises et nées de l'Histoire, à commencer par l'identité chrétienne, qu'il veut exterminer et remplacer par... lui-même, se concevant comme une "Nouvelle religion républicaine" : c'est le sens de la fameuse expression : "l'an un de la République" - et de ses dérivés, comme "les soldats de l'An II" - qui signifie que l'on commence à dater les événements à partir de la Révolution, comme l'usage s'est répandu de le faire à partir de la naissance du Christ.