sur le Blog La Couronne : Monseigneur le Comte de Paris dans "The Telegraph"
https://www.facebook.com/la.couronne.org/photos/a.114054405343104/2498822066866314/?type=3&theater
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Voilà une vérité que nous cachent les historiens et les médias conformistes, et les gardiens du politiquement et historiquement correct.
Les idées et "avancées sociales" sont au départ en grande partie dues aux députés royalistes et catholiques sociaux du XIXème siècle.
Et aussi, à la doctrine sociale de l'Eglise.
Ces idées émancipatrices du monde ouvrier, furent ensuite récupérées par la gauche socialiste et communiste.
Retraites : oui à la suppression des "régimes spéciaux", mais soutien total aux régimes "autonomes" écrivions-nous ici-même, le 17 septembre dernier, jour de manifestation de colère des avocats et autres professions libérales (infirmiers...).
Il s'agissait d'une réaction immédiate, à un événement à priori inattendu, et nous n'étions pas allée plus loin, pas au fond des choses dans cette courte prise de position "genre tweet"...
Voici que le Groupe d'Action Royaliste (GAR) met en ligne un article qui, lui, va au fond des choses, et avec lequel lafautearousseau se trouve en accord total :
Contre la spoliation des Caisses de retraite autonomes par la République !
(lu sur la page facebook de Frédéric de Natal)
"C'est le remède à l'instabilité politique, à l'alternance. Pourquoi pas la monarchie ?" Timidement, [elle] gagne en popularité dans les sondages." L'Express consacre un article complet à l'Action française, soutien au comte de Paris, le prince Jean d'Orléans, et à cette idée monarchique qui gagne du terrain en France.
Malheureusement l'article ne peut être lu en entier, car réservé aux abonnés; en voici pourtant les premières lignes, car il est bon de signaler que "L'Express en a parlé", même si, bien sûr (il fallait s'y attendre) on a droit au sempiternel extrême-droite, mais, bon... :
"Je suis un monarchiste et je maintiens que c’est le meilleur système que nous puissions imaginer. Vous demandez à tout le monde qui est le président de Pologne, de Slovénie ou de Lituanie, personne ne le sait ! Tout le monde en Belgique et aux Pays-Bas connaît la reine de Grande-Bretagne ou le roi d’Espagne.
La monarchie offre à la fois sécurité et stabilité et constitue un modèle qui convient bien au Luxembourg. Je ne vois pas nécessité d'organiser un référendum sur la monarchie."
(Du Premier ministre du Grand-Duché du Luxembourg, Xavier Bettel - ici à gauche sur la photo, à droite le Grand Duc Henri - dans une interview parue le 14 septembre 2019, dans le Luxemburg Post et intitulé : Bettel: "Ich bin Monarchist")
(Tiré du Bloc-Notes d'Ivan Rioufol, Le Figaro du vendredi 30 août dernier)
"...L'avenir d'une nation ne peut se réduire à des chiffres, des courbes et des taux de CO2, comme s'en persuadent les tenants du tout économique et de l'homme planétaire. Emmanuel Macron se trompait dès 2017, quand il assurait : "La force de notre économie, quand nous l'aurons pleinement retrouvée, c'est le socle même de notre projet de société."
Ce discours est de ceux que produisait le Gosplan soviétique. Il est d'ailleurs troublant de constater les similitudes entre la pauvreté intellectuelle produite en URSS par l'indépassable communisme et la glaciation imposée aux sociétés libérales, surtout en France, par les gardes-chiourmes du politiquement correct.
Certes l'expression y est plus libre et les goulags n'existent pas. Mais quiconque ne récite pas les mérites de la diversité, de la non-discrimination, du "soi-mêmisme" ou de la contrition occidentale a droit au même statut de dissident.
Le pays s'est habitué à vivre dans une prison intellectuelle. Un projet de société ne peut s'épanouir derrière des barreaux..."
(sur la page facebook Action française/Centre royaliste d'Action française)
(Vu sur la page fb de Jean-Philippe Chauvin)
Cette vidéo évoque l'un des précurseurs du combat pour de meilleures conditions de vie et de travail des ouvriers au XIXe siècle en France : écoutez et lisez les textes incrustés dans le film, et vous serez sans doute surpris de constater que, dès les années 1820-1840, un préfet de la Restauration, grand catholique et royaliste militant, prônait des idées et avançait des propositions sociales que les libéraux mettront, souvent contraints et forcés, bien des années à accepter...
La mondialisation leur permettra, d'ailleurs, de "délocaliser le travail" pour éviter d'avoir à appliquer ce que Villeneuve-Bargemont fut l'un des premiers à défendre : la justice sociale !
⭕️ Hier en 1914, mourrait au champ d'honneur, Charles Péguy, frappé d'une balle en plein le front, au début de la première guerre mondiale. Cette immense catastrophe qui fera perdre à la France et à l'Europe entière, toute une génération, et avec elle bien des génies :
Sur la page facebook de Jean-Philippe Chauvin nous avons trouvé ce court texte paru dans Le Monde diplomatique sur la Monarchie absolue :
https://www.monde-diplomatique.fr/mav/166/D_ERLON/60124
Il nous semble que le meilleur des commentaires à faire sur ce très court - et très bon - texte est de l'accompagner de notre 36ème Grand Texte, de François Bluche : La Monarchie absolue, c'est la monarchie parfaite...
On l'a déjà "passé", mais on le retrouve sur la page facebook de Jean-Philippe Chauvin; et, comme il faut prêcher "à temps et à contre-temps", redire sans cesse les choses jusqu'à ce qu'elles aient été comprises (bon courage à nous !), re-voici une fort intéressante analyse du philosophe Marcel Gauchet sur la différence entre un roi et M. Macron :
"Mais [Macron] s’est trompé sur ce que l’on attendait d’un roi. Un roi, ce n’est pas un manager, pas un patron de start-up qui secoue ses employés pour qu’ils travaillent dix-huit heures par jour pour que les Français, par effet d’entraînement, deviennent tous milliardaires ! Dans la tradition française, un roi, c’est un arbitre. Quelqu’un qui est là pour contraindre les gouvernants à écouter les gouvernés. Quand les gens accusent Macron d’être le président des riches, ils lui reprochent surtout de ne pas être l’arbitre entre les riches et les pauvres."
Marcel Gauchet (Entretien à Le Soir du 25 décembre 2018)