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La Syrie offre l’exemple caricatural du mépris de la souveraineté érigé en dogme géopolitique. Il y a, dans ce pays, un État toujours représenté officiellement à l’ONU. Celui-ci a été réduit au rang de « régime » par les médias occidentaux, et son président décrit constamment comme le bourreau de son peuple pour avoir réprimé une révolte qui, dès 2011, a pris un tour armé et violent avec le massacre de policiers.
Dans le cadre de la promotion de la Monarchie, il nous semble important de répondre aux objections faites à la Monarchie, ne serait-ce que pour dissiper les malentendus sur la Monarchie elle-même et préciser ce que nous entendons par Monarchie « à la française », ce qui nous semble en faire une nécessité dans ce monde-ci et pour la nation française, si particulière et si diverse à la fois.
Ainsi, nous y sommes : le premier ministre qui, en d’autres temps (ceux de son opposition au pouvoir hollandiste), dénonçait le recours gouvernemental à l’article 49.3, en use à son tour, non pour faire taire une quelconque contestation au cœur de sa majorité parlementaire (ce qui, en somme, était l’argument rituel d’usage de ce fameux article), mais pour contourner les débats parlementaires et, surtout, abréger le temps qui leur était nécessaire, selon les us et coutumes de la démocratie représentative. Le gouvernement n’a jamais caché qu’il entendait en finir avec la première lecture de la réforme des retraites avant les élections municipales qui, si l’on en croit les études d’opinion, s’annoncent piteuses pour le parti présidentiel : et la cause est entendue, à défaut que ce soit les syndicats ou les professions organisées comme celle des avocats, plus que sceptiques à l’égard d’une loi spoliatrice de leur caisse autonome de retraites, véritable « patrimoine corporatif ».
(Notre ami Frédéric de Natal a lui aussi évoqué cette "affaire de Toulouse" sur sa page FB, qui se termine par une conclusion non dénuée d'humour; sur ce sujet des descendants d'Henri IV et de Saint Louis, rappelons une fois de plus ce qui va sans dire mais qui va encore mieux en le disant; tout le monde connait bien notre position, qui n'a pas changé et qui ne changera pas : pour nous, l'avenir c'est Jean IV...)
L'acte a été condamné par divers élus locaux. Hier, à Toulouse et au petit matin, une vingtaine de jeunes militants de l'Action française ont pendu «symboliquement » une effigie de « la gueuse », ce terme méprisant habituellement attribué à la République depuis l’Entre-deux-guerres par les monarchistes.
Le jour–même, le gouvernement du premier ministre Edouard Philippe dégainait l’article 49.3 de la constitution de 1958 afin de faire passer en force un projet de loi sur les retraites, victime d’une obstruction parlementaire.
Entre ces deux actes, aucune corrélation si ce n’est le signe d’une France malade de sa démocratie et qui semble entamer désormais le dernier chapitre de son existence sur fond de violences sociales rarement atteintes dans son histoire.
Yvan Rioufol, libéral, bien élevé, Nantais de bonne famille, qui aurait pu être avocat et s’est retrouvé journaliste, qui écrit dans Le Figaro, a eu la grâce de commencer son métier sur le terrain, par une chronique provinciale de la vie quotidienne.
N'insultons pas l'avenir, dit l'historien comme le politologue : l'Histoire est pleine de surprises et d'imprévus, et elle ne suit pas un sens unique et obligatoire, au contraire de ce que pensaient les marxistes et de ce que pensent aujourd'hui les libéraux ou les européistes.
Emmanuel Macron, maurrassien ? Après nous avoir affirmé en 2015 "qu'il manquait un roi à la France", voilà que le Président de la République invoque Charles Maurras au cours de sa réunion avec les députés LREM, comme le rapporte un article du journal "Le Monde" dans son édition de ce jour.
"Le problème qu’on a politiquement, c’est qu’on a pu donner le sentiment à nos concitoyens qu’il y avait un pays légal et un pays réel, et que, nous, on savait s’occuper du pays légal – moi le premier –, et que le pays réel ne bougeait pas. Sur le sujet de la sécurité, en premier chef, il faut faire bouger le pays réel" aurait déclaré le patron de l'Elysée devant des députés LREM.
«Pays réel» contre «pays légal»: quand Macron reprend le nationaliste Maurras Pour admettre l’existence d’un sentiment de déconnexion entre le «peuple» et les «élites», le président a revisité, mardi, l’opposition du monarchiste.
À l’Élysée, il arrive que la «pensée complexe» du président se livre avec maladresse à des oppositions simples. Devant les députés de la majorité, réunis mardi dans le palais présidentiel, Emmanuel Macron a admis l’existence, dans l’opinion, d’un sentiment de déconnexion entre les citoyens et les élites du pays.
Lundi, c'était Marlène Schiappa qui se faisait étriller - intellectuellement s'entend... - par Eric Zemmour : on peut prendre le pari qu'elle ne reviendra pas de sitôt débattre avec lui !
Hier soir, ce fut le tour de Yann Moix.
Un Yann Moix plus pâle que d'habitude, moins flamboyant dans ses provocations abracadabrantesques; plus terne aussi, comme gagné par une forme de lassitude : peut-être atteint, en fait, par les dernières polémiques qu'il a lui-même suscitées - par ses outrances... - et les volées de bois vert qu'il a reçues, à bon droit, de tous côtés ? Toujours est-il que Zemmour l'a apparemment ménagé.
Quand on propose la Monarchie à ceux qui souhaitent un nouveau régime pour la France, beaucoup se rebiffent et avancent nombre d’objections auxquelles il s’agit ici de répondre, en quelques mots et avec quelques exemples puisés dans l’histoire comme dans l’actualité…
Question/objection 1 : « Le roi est-il le plus compétent pour diriger le pays ? »
Si la France est une famille, quelle drôle d’idée que de lui rechercher un candidat « chef de famille » ! Pas besoin de test ADN, restons simples, humbles et naturels : le père biologique de la Famille France est clairement le choix idéal !