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Actualité France - Page 310

  • Mai 68, la bacchanale des dupes

     

    Par Christian Tarente

     

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    Politiquement, ce fut un vrai jeu de massacre : tout au long des « événements » de Mai 1968, les gagnants ont tous fini dans les cordes.

    Lancé par des groupuscules d’étudiants trotskystes, doctrinaires austères durement embrigadés, le mouvement s’amplifia à la faveur d’une vague anarcho-libertaire qu’ils vouaient aux gémonies. Et lorsque les vieilles organisations syndicales, obsolètes et minoritaires, tentèrent de reprendre la main, elles se virent doublées par la « base » qui, portée par ses rêves de bien-être, les entraîna au blocage total du pays. La gauche socialiste, enfin – avec Mitterrand et Mendès –, persuadée de pouvoir « surfer » sur la vague avant de ramasser la mise, dut assister, impuissante, au triomphe électoral du parti gaulliste. Triomphe lui-même éphémère : il préludait à la chute brutale, un an après, du général de Gaulle.

    En 1974, après la parenthèse pompidolienne, cette bacchanale des dupes allait connaître son ultime prolongement : l’élection de Giscard d’Estaing consacrera l’aboutissement des valeurs intimes de Mai 68. Son programme « décomplexé » – primauté de l’économique et libération des mœurs – célébrait les noces du libéralisme et de l’idéal libertaire. Sous le signe d’un libre-échangisme généralisé, l’extrémisme libéral embrassait l’illimitation du désir. Giscard, jeune surdoué convaincu d’avoir découvert la pierre philosophale de la politique, le nombre d’or de la « société libérale avancée », entendait mettre la France sur la voie du Progrès, identifiée à sa dissolution dans le conglomérat européen. Il lui a offert un veau d’or : la déesse Consommation devenait reine de France, vouée à l’adulation des foules.

    2166583028.jpgEt les choses se déroulèrent ainsi afin que s’accomplît la parole des prophètes : Maurras dans L’Avenir de l’Intelligence (1905) – « le règne de l’or, maître du fer, devenu l’arbitre de toute pensée séculière » – et Péguy dans L’Argent (1913) – « cet automatisme économique du monde moderne où nous nous sentons toujours plus étranglés par le même carcan de fer…»

    Aujourd’hui, le veau d’or est vainqueur, mais où est sa victoire ? Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve : au milieu des décombres de Mai 68, ne l’oublions pas, a aussi germé une profonde insurrection de l’esprit. 

    Christian Tarente

  • Mai 68 – Mai 2018

     

    Par Hilaire de Crémiers

     

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    Dans la foule des 15 000 manifestants du défilé du 1er mai à Paris, la police a dénombré 1 200 « casseurs », venus dans l’unique intention d’en découdre, de régler leur compte avec la société et de causer le plus possible de dégâts. Les forces de l’ordre plus spécialement chargées de contenir et d’arrêter ces émeutiers ultra-violents se montaient à environ 1 200 hommes, des CRS, soit le même nombre que les « casseurs ». Pour le reste, en quelque sorte, la police habituelle suffisait. 

    Il n’est pas douteux que la Préfecture de police et le ministère de l’Intérieur ont donné des ordres pour éviter au mieux ce qu’il est convenu d’appeler « les dommages collatéraux ». C’est-à-dire des passants, autrement dit des manifestants « honnêtes » (!) ou des « curieux » se hasardant sur les lieux, qui pourraient être bousculés ou blessés à l’occasion de charges policières ou de heurts frontaux. Ce qui provoquerait aussitôt des hurlements d’indignation, l’indignation ne fonctionnant comme toujours qu’à sens unique ! La grande voix de Libération, entre autres, ne manquerait pas de se faire redoutable : le bourgeois anarchiste et gauchard adore le désordre, tant, bien sûr, que les coups ne l’atteignent pas.

    Donc, les cortèges se rassemblent librement. Il est connu d’avance par les réseaux sociaux et par les renseignements que l’ultra-gauche sera de la partie et mènera la danse. Le petit monde cagoulé du black bloc est au rendez-vous sans problème. Pas question de procéder à des arrestations préventives, contrairement à tous les usages de naguère. Et voitures de brûler, devantures d’exploser, magasins et établissements d’être saccagés, pillés, détruits. Et policiers et gendarmes d’être blessés : s’ils pouvaient être massacrés, ils le seraient.

    Le bon vieux défilé syndical, où le service d’ordre de la manifestation faisait lui-même la police, n’existe plus. C’est la raison pour laquelle, en dehors de la CGT et de Sud, il ne se pratique presque plus. Les risques de débordements sont trop importants. L’heure est à l’affrontement brutal. Des minorités s’essayent de plus en plus à créer soit des zones de non-droit, soit des journées insurrectionnelles. Jeux plus ou moins infantiles, plan concerté, excitation de l’imagination, désir d’un « jusqu’auboutisme » qu’on croit libérateur ; mélange de tout cela, sans doute. Jeunesse désœuvrée et livrée à toutes les propagandes ; société éclatée, privée d’autorités naturelles, toutes systématiquement détruites par la loi elle-même ; « communautarismes » flagrants qui s’étendent sur des villes entières et qui refusent la nation, qui récusent la France et tout ce qu’elle représente, et où l’islamisme règne en maître ; enseignement et médias qui ne cessent d’inspirer le mépris de l’histoire, de l’ordre, de la vraie famille, de la société traditionnelle…

    Bref, tous les fruits gâtés de mai 1968 s’accumulent en pourritures, du bas en haut de la société, en ce mois de mai 2018.

    Facultés, bientôt lycées, quartiers, villes – même avec leur maire et leur député de gauche, d’archi-gauche qui ont l’inconscient culot de s’en étonner ! –, maintenant zones entières de départements et de régions en sécession pratique où aucune police et aucun service d’Etat ne peut pénétrer. La aucun service d’État ne peut pénétrer. La situation est tenue en main, dit-on dans les hautes sphères pour se rassurer. Voire ! La fameuse convergence des luttes souhaitées par le bourgeois Mélenchon qui se fait plaisir à jouer le tribun de gauche, se feront tout autrement que ce que des imaginations politiciennes croient inventer. Qui, dans les banlieues, croit encore dans la République bourgeoise ?

    Pour le moment, Macron, en rappelant à l’ordre, pense ramasser une fois de plus la mise à son profit. C’est le calcul républicain. Mais chacun devine que tout peut échapper. A force de glorifier la révolution comme principe même de gouvernement, tous, de droite comme de gauche, ne font que rendre la France complice de sa propre destruction. Jusqu’où ?   

    Hilaire de Crémiers

  • Anniversaires et impostures

    Samedi 5 « la fête à Macron »

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

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    M. Macron fête aujourd’hui son premier anniversaire à l’Elysée. Il avait, paraît-il, envisagé de commémorer (pour d’aucuns « célébrer ») le cinquantenaire des événements de Mai 68. Il y aurait renoncé.

    Dans les faits, d’autres s’en chargent à sa place et à leur façon, c’est-à-dire dans un alliage confus de violence, de mensonge et de vulgarité - sans qu’on sache trop si cela est dû à l’arrivée du printemps, à une sorte de manoeuvre politicienne ou, plus simplement, à cette manie de certains de penser qu’ils peuvent tout dire et tout faire en toute impunité. 

    Certains étudiants, fort peu nombreux au demeurant, ont voulu rejouer Mai 68 en occupant des locaux universitaires. Grand écho dans la presse de gauche où, militantisme oblige, on a substitué la formulation volontairement mensongère  « les étudiants » à la bonne, c’est-à-dire « des étudiants ». Quelques « crasseux » donc (le mot est de Mme Le Pen), quelques gauchards minables réclamant une bonne note sans examen (pour eux, bien entendu, le seul moyen de l’obtenir, à en juger par le niveau zéro de leurs banderoles), quelques voyous colportant dehors de faux témoignages après avoir cassé et dégradé dedans tout ce qu’ils pouvaient : les étudiants bourgeois de mai 1968 avaient cru - c’en était grotesque - qu’ils rejouaient les barricades de 1848 ; ceux de 2018 n’ont fait jusqu’à présent que singer des singes. 

    D’aucuns arguëront que les douze cents black blocs du 1er mai sont la preuve qu’un mouvement sérieux et dangereux existe. Ce n’est pas si sûr. Derrière la logorrhée d’extrême gauche, on devine une « dimension carnavalesque » (l’expression est de M. Boulouque, historien de l’ultra-gauche). De fait, les propos tenus sous couvert de l’anonymat par certains participants renvoient à un comportement infantile de jeunes adultes pensant bien participer à un jeu video grandeur nature. Et, comme d’habitude, il est avéré que les révolutionnaires en noir sont de bons bourgeois bien installés dans l’existence comme le montre le profil de ceux qui ont été arrêtés (reportage de France Info). 

    Les syndicats paraissent a priori plus respectables. Voire ! Ces organisations nullement représentatives (taux de syndicalisation autour de 10%), donc indûment qualifiées de « corps intermédiaires » par une presse inculte, sont plutôt de riches entreprises propriétaires d’importants biens fonciers (et autres), financées par l’Etat et assurant à leurs nombreux permanents des revenus plus que corrects. Ils jouissent pourtant du privilège exorbitant d’organiser des grèves fort préjudiciables pour le pays, dans le cadre d’un système socio-politique qui les privilégie au détriment de l’intérêt général. Les grèves actuelles montrent que certains sont prêts à aller beaucoup trop loin, oubliant qu’il y a des limites - comme le prouve la disparition de la S.N.C.M.* victime, entre autres choses, d’une emprise syndicale meurtrière. 

    Et comment ignorer ici les politiciens dits « insoumis ? On sait que M. Mélenchon, conforté en cela par l’admiration béate de certains médias (la même qu’ils vouaient et pour les mêmes raisons à Mme Taubira, la culture, si peu qu’on en ait, en imposant toujours aux ignares), se prend pour Victor Hugo parce qu’il donne à ses interventions et ses vaticinations une dimension historique et littéraire. En ce mois de mai, son compère, M. Ruffin, fils d’un bourgeois de Calais, qui a eu le privilège de faire une partie de ses humanités chez les jésuites d'Amiens (dans le même établissement que M. Macron) mais se veut, comme il se doit, « un homme du peuple », lui fait écho en s’auto-proclamant porte-parole des obscurs, des petits et des sans grade. Au nom de quoi il a organisé, samedi 5 « la fête à Macron », manifestation dont le seul intitulé fleure bon la violence vulgaire, au moins verbale (ceux qui en douteraient n’ont qu’à consulter un dictionnaire) en contradiction totale avec l’interprétation bon enfant donnée par son promoteur (« une manifestation pot-au-feu »). 

    Pendant ce temps-là, M. Macron voyage(ait) aux antipodes. A Canberra, il aurait été question « d’un axe Paris-New Delhi-Canberra […] pour faire contrepoids à ce qui pourrait bientôt devenir l’hégémonie chinoise en Asie » (M. Guetta, France Inter). Voilà qui, contredisant son idéologie mondialiste, pourrait ne pas être de mauvais augure. En tout cas, vu de là-bas, Mai 68 paraît bien loin.   

    * Société nationale Corse-Méditerranée

  • Société & Actualité • Yvan Blot : Sans courant historique profond, pas de succès politique possible !

     

    Par Yvan Blot 

     

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    Le succès, en politique, reste un mystère pour beaucoup de ses acteurs. Des personnages médiocres triomphent. Des politiciens exceptionnels sont parfois marginalisés, tel de Gaulle pendant sa « traversé du désert » sous la IVe République.

    Cela vient du fait que l’Histoire a son propre rythme qui n’est pas celui des hommes.
    Le philosophe allemand Heidegger a distingué entre l’Erlebnis, le vécu, et l’Ereignis, l’événement historique.

    Les événements historiques ont leur propre loi d’évolution : en 1960, si on avait attaqué l’URSS, on obtenait une guerre mondiale dévastatrice. En 1990, l’URSS s’effondrait et abandonnait l’Europe de l’Est sans combattre.

    La différence n’est pas dans les chefs ou la technologie. Les mentalités ont changé en profondeur. En surface, les acteurs politiques même expérimentés n’ont souvent rien compris.

    Ainsi, François Mitterrand a envoyé un soutien au putsch des généraux qui tentaient de maintenir l’URSS. Il préférait que rien ne bouge. Mais les forces de l’Histoire poussaient dans d’autres directions.

    Mme Merkel est l’autre exemple de cette myopie à l’évolution souterraine de la société. Brusquement, elle s’est retrouvée confrontée à un parti anti-immigration de millions d’électeurs. Visiblement, elle n’a rien compris au fait que les immigrés entrant en masse étaient une foule sans pilote, éventuellement violente. Les Allemands de souche agressés par une foule délinquante ne pouvaient pas avoir de réaction de défense.

    Au XIXe siècle, il y eut encore de grands penseurs politiques, libéraux, socialistes ou nationalistes qui ont tenté de comprendre ces mouvements souterrains de l’opinion populaire.

    Actuellement, on est dans le vide total de la pensée.

    Les discours des vieux partis n’ont pas de prise sur le réel.

    On le voit au niveau européen. Les partis alternatifs, qui ont voulu se fonder sur un discours avant tout anti-européen, ont échoué brutalement. Seuls les partis qui se sont réorientés contre le danger migratoire de masse ont été validés par les électeurs.

    Cela veut dire que la force principale du mouvement populaire repose sur la critique de l’immigration de masse. Mais ce discours n’est pas accepté ou mal accepté dans le milieu « bourgeois ». À ce sujet, une nouvelle lutte des classes est en train d’apparaître. Les innovations politiques à venir seront donc structurées autour des questions d’identité, que cela plaise ou non.  

    Ancien député, président de l’association « Agir pour la démocratie directe »

  • 1er mai : Face à la gauche radicale, les syndicats ne font plus le poids

     

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    Ce qui s'est passé à Paris le 1er mai - un terrorisme en action en plein centre-ville - ne nous renseigne pas seulement sur la virulence de l'ultragauche mais aussi sur la déchéance syndicale.

    On se paye de mots, en effet, avec le syndicalisme français qui n'a de représentativité que celle qu'on lui reconnaît par habitude, facilité et lâcheté. (5% d'adhérents dans le secteur privé, 7% dans le secteur public !). 

    images.jpgLes troupes ont fondu, vieilli, les militants sont partis au Front National ou chez Mélenchon, les ex-gros bras de la CGT d'antan sont de vieux messieurs démotivés. Comme le PCF somme toute, qui n'a pour ainsi dire plus d'électeurs ni d'organisations militantes dignes de ce nom. Et encore moins de capacité révolutionnaire comme jadis. Tout cela ce sont des souvenirs. Ne restent plus que des bureaux, des apparatchiks à hauts salaires et des services comptables pour gérer les subventions et les aides diverses. Des coquilles vides. Le décompte des manifestants des grandes démonstrations de force se faisait jadis pour Paris et quelques grandes villes. Pour produire des chiffres de participation un peu moins ridicules, les syndicats, la police et les médias donnent désormais des résultats nationaux. 250 000 ? 140 000 ? Pour toute la France, cela ne fait plus grand chose. Le mythe révolutionnaire du Grand soir a fait long feu et le syndicalisme français, divisé, discrédité et exsangue, est une immense faillite, même s'il conserve, par le jeu de quelques minorités, un pouvoir de nuisance résiduel dont Emmanuel Macron fait en ce moment l'expérience. 

    Place donc dans la rue aux terroristes de la gauche radicale face à laquelle, désormais, les appareils syndicaux ne font plus le poids. Finis, en effet, les grands services d'ordre musclés de la C.G.T. ou du P.C.F. qui, il fut un temps pas si lointain, les auraient expulsés sans coup férir, ce premier mai.

    Nous n’avons plus affaire aujourd’hui à la révolution prolétarienne mais à la violence pure, aveugle et nihiliste.  

     

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    En deux mots, réflexion sur l'actualité

     

  • Sous le régime de l'immigration et du gauchisme accepté, l'on ne coupera pas à la violence

     

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    Au lendemain du premier mai, la société française se découvre agitée, violente, éclatée, antagoniste, haineuse, et finalement terriblement dangereuse.

    Faut-il en plus qu'elle en soit surprise ? 

    Voyons les choses avec simplicité. Ne laissons pas les idées et les politiques responsables de cette situation exonérées des dénonciations, des sérieux et graves reproches qu'elles méritent ; ne laissons pas leurs auteurs faire les innocents, feindre l'étonnement et, par surcroît, déplorer le misérable état de fait qu'ils ont eux-mêmes créé.

    Deux types de responsabilités souvent croisées, cumulées ou complices sont à incriminer.

    D'abord, l'idéologie et les politiques que l'on désigne aujourd’hui par différents néologismes d'ailleurs parfaitement corrélés : universalisme, droits-de-l’hommisme, immigrationnisme, multiculturalisme, antiracisme, discrimination positive diversitaire, prétendu antifascisme, etc. Consciemment ou non, c'est au nom de ces idéologies ou sous leur prétexte que l'on a ouvert le pays à tous les vents. A toutes les sortes de populations venues d’ailleurs en masse, et à toutes les violences.

    Ensuite, la politique immigrationniste à motivations économiques d'un certain capitalisme, que le MEDEF incarne. 

    Les masses immigrées attirées en France auront ainsi servi de main d'œuvre à bon marché tirant tous les salaires vers le bas, et aujourd'hui, pour plusieurs milliers d'individus, de troupes de choc aux organisations d'ultragauche, anarchistes et trotskistes. Ou encore de recrues pour le djihad et les attentats.

    La violence affecte plus ou moins toutes les sociétés. Elle ne cesse jamais d'être au cœur de l'homme. Mais, comme on le voit aux États-Unis, elle atteint des paroxysmes structurels, dans les peuples où doivent cohabiter des ethnies, des cultures, des religions, des civilisations, des races, des origines géographiques, fort différentes, et souvent opposées. La question raciale a installé depuis longtemps la violence au cœur de la société américaine. Il était prévisible qu'elle l'établirait aussi chez nous. Car si les races sont niées par les élites bienpensantes, elles ne le sont nullement chez les gens. Normaux ou ordinaires, comme on voudra.

    Ainsi l'on pourrait dire : « Si vous voulez la paix civile, ayez des populations homogènes. Si vous les voulez hétérogènes, vous ne couperez pas à la violence ». 

    Aujourd'hui, chez nous, elle est partout.  

     

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    En deux mots, réflexion sur l'actualité

  • Mai 68 : Présentation

    Si, lorsquʼil sʼagit de donner un sens à cet événement, Mai 68 est lʼobjet dʼune controverse féroce – tant à propos de la cause de lʼirruption de la crise que de lʼimpact quʼelle a produit sur la société française –, ses laudateurs et ses contempteurs sʼaccordent pour en souligner lʼimportance décisive. Tous partagent le point de vue selon lequel ce moment de « communication explosive »[1] fut un « événement matriciel »[2], cʼest-à-dire fondateur, initiateur de quelque chose de nouveau, une rupture en somme. Pour Régis Debray, cʼest le « renaissance » de la « République bourgeoise »[3], quand Jean-Claude Michéa la qualifie de « Grande Révolution libérale-libertaire »[4]. Ces deux figures de la gauche intellectuelle rejoignent ainsi le camp de ceux qui, issus de la droite, font le procès de Mai 68. 

    En janvier dernier, dans un éditorial au ton très polémique, le directeur de Libération, Laurent Joffrin, sʼattaquait à une certaine gauche, coupable selon lui dʼêtre à lʼorigine dʼun « réquisitoire oblique qui impute à 68, sous des oripeaux révolutionnaires, le triomphe du marché, lʼouverture des frontières au libre-échange, qui aurait livré le pays aux grands vents de la mondialisation américanisée, sapé la souveraineté nationale pour le compte des multinationales. »[5] Or comme eux il considère que Mai 68 était une « fausse révolution, […] une révolte contre les traditions qui contestaient la liberté individuelle »[6]. Dans un autre périodique typiquement bobo, lʼhebdomadaire Télérama, Olivier Pascal-Mousselard et Vincent Rémy insistent sur le rôle joué par « une jeunesse en plein boom » qui provoqua un « séisme » sans précédent, faisant entre la France dans une « pétillante modernité »[7]. Dans leur texte ces deux derniers comparent, comme le premier dans son éditorial, Mai 68 à 1789. 

    Tel est donc le postulat de départ de ce dossier : comme lʼaffirment aussi Henri Mendras et Patrick Buisson, Mai 68 est peu ou prou assimilable à une seconde révolution française, qui transforma profondément les structures anthropologiques, culturelles, morales, économiques et politiques de la France contemporaine. Une nouvelle phase, au fond, du « Grand remplacement », le vrai : la substitution du culte ancestral – catholique, apostolique et romain – par celui des droits de lʼhomme, la laïcité.   

    [1]  Maurice Bantigny, La Communauté inavouable, Paris, Éd. du Minuit, 1983, p. 135.

    [2]  Ludivine Bantigny, « Assignés à hériter : quelques mouvements étudiants en miroir (1968-2006), in Ludivine Bantigny et Arnaud Baubérot (dir.), Hériter en politique : filiations, générations et transmissions politiques (Allemagne, France et Italie, XIXe – XXIe siècle), Paris, PUF, 2011, p. 296.

    [3]  Modeste contribution aux discours et cérémonies officielles du dixième anniversaire, Maspero, Paris, 1978, p. 10.

    [4]  LʼEnseignement de lʼignorance et ses conditions modernes, Castelnau-le-Lez, Climats, 1999, p. 46.

    [5]  Libération, 20-21 janvier 2018.

    [6]  Idem.

    [7]  Télérama, 23 décembre 2017-5 janvier 2018.

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    Dossier spécial Mai 68

  • Les voyages de M. Macron

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

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    Après les Etats-Unis en avril, M. Macron doit se rendre en Russie en mai. Voyages aux sommets dont il dépend en partie de lui de tirer le meilleur pour la France.

    Le voyage américain aura surtout permis aux commentateurs et analystes des deux rives de l’Atlantique, qu’ils soient partisans ou adversaires de chacun des deux présidents, d’y aller de leur plume, dispensant louanges ou critiques, sur un ton la plupart du temps catégorique. Pour nous en tenir à notre seul président, on a pu entendre les uns, les plus nombreux, lui reprocher d’avoir oublié le précepte à résonance gaullienne selon lequel les Etats, et par conséquent ceux qui en ont la charge, n’ont pas d’amis, seulement des intérêts ; mais aussi d’autres, minoritaires, souligner au contraire qu’il a illustré ledit précepte à Washington en faisant entendre sa petite musique. Les premiers se sont gaussés des marques puériles de camaraderie (« trois jours de cajoleries qui frisaient le ridicule » selon M. Archimbaud dans Boulevard Voltaire) que se sont données MM. Trump et Macron (mais on pourrait se rappeler le voyage de M. Giscard d’Estaing au Maroc et le discours du roi Hassan II parlant de son hôte comme d’un « copain ») ; les seconds ont préféré minimiser des apparences de circonstance, trop largement médiatisées et sans aucun intérêt politique, et rappelé que M. Macron quelques jours auparavant avait déclaré à MM. Bourdin et Plenel  « Je n’ai pas d’amis » (sous-entendu : comme il convient à un chef de l’Etat, contrairement à ceux de mes prédécesseurs qui ont avili la fonction en se laissant trop souvent dominer par leurs affects). 

    Certains lui reprochent également de vouloir profiter des difficultés de Mmes May et Merkel pour jouer, seul, le rôle de mentor d’un Donald Trump qu’il considérerait comme une sorte de chien fou, au fond ce que M. Zemmour appelle son « rêve américain ». Si l’opportunité est réelle, il aurait tort de s’en priver, la question étant de savoir ce qu’il en tire. Or, M. Trump s’est montré ferme, notamment sur l’Iran, dossier très intéressant pour la France qui a tout intérêt à pouvoir retisser avec Téhéran de solides liens culturels, économiques et politiques. Convenons quand même que rien n’est joué, le président français ayant su se montrer réactif : à partir du moment où la première puissance mondiale, celle sans laquelle rien ne se fera, ne veut plus entendre parler du présent accord sur le nucléaire iranien, un accord plus vaste, incluant aussi la capacité balistique iranienne, n’est pas à exclure, et ce malgré les protestations d’un Iran qui, souhaitant à juste titre être réintégré dans le concert international, a forcément besoin des financements « occidentaux », c’est-à-dire du dollar américain. 

    On pourrait aussi faire valoir que ce voyage, en faisant de lui l’interlocuteur européen privilégié de M. Trump, place M. Macron dans une position plutôt intéressante dans la perspective de son prochain déplacement à Moscou. S’il ne saurait être question pour la France de tirer un trait sur les Etats-Unis, simplement d’être alliés, pas alignés, selon la formule de M. Védrine, il ne s’agit pas non plus de se jeter aveuglément dans les bras de M. Poutine mais bien d’inventer une relation privilégiée entre les vieux pays d’Europe occidentale, France en tête, et leur cousine « septentrionale ». Si M. Macron va dans ce sens, ce serait un contrepoids à un allié nord-américain, qui a une fâcheuse tendance à se montrer un peu trop hégémonique. Politique étrangère digne de la France, puisque lui permettant d’exister en toute indépendance, en équilibre entre Est et Ouest, sans renier sa dimension européenne. M. Macron n’en est pas là. Il semble certes vouloir exercer sa fonction régalienne en matière de politique étrangère ; il lui reste à prendre la mesure de la réalité des relations internationales et à admettre qu’elles obéissent moins à quelque idéologie que ce soit qu’à la nature des choses qui veut que chacun défende d’abord ses propres intérêts.   

  • Il a entarté un député France insoumise : il s'explique. Coquerel ne l'a pas volé ! Ça ne l’a pas tué, ridiculisé, oui. Il suffit d'en rire

     

    Cyriaque, membre de l'#ActionFrançaise, a entarté le député de la #FranceInsoumise #EricCoquerel. Il explique son geste.

    Bien sûr Eric Coquerel ou tout membre de la France Insoumise est invité à répondre ou même à débattre avec Cyriaque !  

     

    Cyriaque, membre de l #ActionFrançaise, a entarté le député de la #FranceInso... from Lafautearousseau on Vimeo.

    Reportages Vincent Lapierre

  • Pensée très actuelle de Clemenceau ...

     

    « La France est un pays extrêmement fertile: on y

    plante des fonctionnaires et il y pousse des

    impôts.»

    Georges Clemenceau

  • Soyons Royaux !

     

    Par Guy Adain

    Une sympathique exhortation à être royaux quand plus grand chose ne l'est.  A l'être en nous reportant à toutes nos origines, à toute notre histoire française. Se « royalicaliser » peut sembler un terme baroque. Après tout, se radicaliser, par l'étymologie, renvoie aux racines. Soyons royaux !    LFAR

     

    3759264560.jpgIl fallait bien trouver un ennemi aux « radicalisés ».

    Bien sûr, il y avait leurs victimes, mais pas d’adversaires ; pas d’ennemis combattants, juste des innocents que l’on égorge sans vergogne ! D’un côté des terroristes et de l’autre des terrorisés ! Nous avions connu cela il n’y a pas si longtemps et nous avions appris à…Résister !

    La France peut être un pays de…Résistance, quand sa survie est en jeu !  Et, ce ne sont pas quelques « amateurs frénétiques de barbe à papa » qui vont nous frapper d’épouvante ! Les Gens de France peuvent devenir des « Gens d’armes »…Intrépides, « Sans peur et sans reproche ». Héroïques au besoin !

    La Douce France peut être aussi « Furia Francese ! » Que les « Radicalisés » ne vous effraient plus !  Nous avons nous aussi des capacités et une force intérieure inaltérable en mesure de faire face. Toute notre histoire est pleine de nos Résistances passéesde Sainte Geneviève, qui brava Attila à Jeanne d’Arc en passant par Bayard, Turenne, et bien sûr, nos héros de la « Résistance » jusqu’à notre dernier gendarme, capable d’échanger sa propre vie pour sauver un otage. Hommage au Colonel Beltrame !

    Dans notre petit cercle vertueux de royalistes convaincus : « Royalicalisons-nous ! » Nous avons tous les atouts en main, ne craignons pas le petit nombre, il est souvent gage de succès !  Le BSP (Bon Sens Populaire) ne se trompe pas : en France, le meilleur, le plus beau, le grandiose, le nec plus ultra de tout être et toutes choses est qualifié de…Royal ! Alors : Soyons Royaux !  

    La Couronne

  • Médias : « On s'étonne que les téléspectateurs français acceptent sans broncher cette médiocrité triomphante »

     

    3214517770.jpgA propos de notre citation de Nietzsche mise en ligne hier, J.G. de Wargny a posté, dans les commentaires, les intéressantes réflexions qui suivent. Le sujet n'est pas anodin : les médias sont un élément essentiel de notre décadence. Merci pour cette réaction !   Lafautearousseau

     

    « Encore un siècle de journalisme et tous les mots

    se mettront à puer »

    Nietzsche

    image.jpgOn ne pouvait mieux résumer en quelques mots le discrédit qui caractérise cette profession.

    Pour le cas particulier de la France, des auteurs notamment espagnols et sud-américains comme Manuel Chaves Nogales et Alejo Carpentier ont magistralement démasqué ces médias menteurs, manipulateurs et cyniques à la solde de ploutocrates et d'idéologies mortifères.

    Les médias audiovisuels hexagonaux en sont un exemple frappant avec leurs oligarques, leurs apparatchiks et leurs sycophantes rémunérés grassement.

    Quand on voit ce que la télévision publique coûte avec son personnel pléthorique pour des résultats globalement lamentables, la plupart des programmes sont d'une rare indigence, on ne peut qu'être indigné.

    On s'étonne que les téléspectateurs français acceptent, sans broncher, cette médiocrité triomphante.

    Quant à ses dirigeants nommés par le gouvernement, ils devraient avoir honte !

    Mais, l'eau de la Seine, elle, continue à couler indifférente à tant de vacuité assourdissante ! 

  • Merci à l'ultra-gauche violente et aux médias qui l'ont relayée : notre «Colloque Maurras» s'est tenu, bien tenu, et a «fait le buzz» comme jamais !

    Entretien avec La Provence, samedi 21 avril

     

    2293089609.14.jpgLes médias sont à la fois partiaux et ignorants. En particulier à notre sujet... Ils ne s'expriment sur Maurras, sur nous-mêmes, qu'à coup de clichés, toujours les mêmes, sans savoir et sans comprendre. Leur « pensée » apparaît mécanisée. Et bien-sûr leur vocabulaire aussi ; il est de ce fait totalement prévisible, parfaitement  obligé, totalement répétitif d'un article l'autre. Leurs formules toutes faites, leur vocabulaire toujours identique à lui-même et dont l'on pourrait dresser un catalogue somme toute assez drôle et assez pauvre, suppléent en l'espèce à leur incompétence. Le tout est toujours malveillant.  

    Les médias que nous venons d'évoquer relayent en revanche systématiquement les haines et les slogans de l'ultra-gauche et des ligues dites antiracistes, en réalité antifrançaises. C'est le cas général : sur le plan national (France Inter, par exemple, qui a ouvert ses flashes d'information matinaux de jeudi et vendredi dernier sur l'indignation que notre colloque était censé soulever à Marseille. Faux !) comme sur le plan régional.  Et c'est tout particulièrement le cas de La Provence, quotidien en situation de quasi monopole local, qui, quoiqu'il s'en défende, compte parmi ses rédacteurs plusieurs  militants dits antifas. Situation absurde car nous ne sommes ni racistes, ni fascistes. Ils l'ignorent ou veulent l'ignorer. 

    Notre colloque devait se tenir à Marseille au Centre Cormier*, qui appartient à l'ordre dominicain. (Il s'agissait d'une location de salle). Alors, l'on a fait écrire pour la circonstance de vieux catholiques de gauche ou d'ex « résistants » indignés. Les « Jeunes socialistes » locaux (moins de 10 militants !) ont protesté par communiqué, l'on a interpellé l'archevêque de Marseille. Mais ce dernier a rappelé que les Dominicains sont une congrégation autonome et qu'il n'a pas autorité sur leur programmation. Et puis l'on a adressé aux pères dominicains des menaces plus agressives qui venaient des groupuscules de la gauche radicale, entraînés à les mettre à exécution dans toute la France, avec les plus extrêmes violences, contre les biens, les personnes, les forces de l'ordre et leurs adversaires politiques. Une autre forme de terrorisme dont tout le monde connaît les exactions. Les images de ces exactions sont dans toutes les mémoires. Très peu dans celle des médias... Il n'était pas impossible que le couvent soit victime d'agressions, que les messes soient troublées... En dernier ressort, les responsables des forces de l'ordre ont fait savoir qu'elles seraient trop occupées pour protéger le colloque... Le Centre Cormier, dans ce cas, avec notre parfait accord, ne pouvait plus continuer de mettre sa salle de conférence à notre disposition. Ceci fut décidé vendredi dernier à midi, pour un colloque devant s'ouvrir le lendemain matin, samedi, à 9 h 30... 

    Nous décrivons ce processus qui relève de la petite histoire, non par goût de l'étalage, que nous n'avons pas, mais pour pointer la situation dans laquelle notre pays, notre société, se trouvent aujourd'hui ; où en sont, chez nous, les libertés publiques et, en particulier tout simplement la liberté d'esprit et d'expression. C'est dans des circonstances analogues que les mêmes, il y a quelques semaines, avaient fait plier face à leur tapage le ministre de la Culture, Mme Nyssen, qui avait bel et bien inscrit Charles Maurras sur la liste des commémorations nationales pour 2018 et dut l'en retirer, mettre au pilon le catalogue y afférent et affronter la démission de dix des membres du Haut Comité chargé de les préparer, sur les douze qu'il comptait. Exit, d'ailleurs, le dit Haut Comité, désormais défunt.  

    Allions-nous plier, nous aussi, annuler le colloque, renoncer à le tenir ? C'est le bruit qui a couru. Mais ce n'était pas notre intention. Elle fut de trouver une salle de substitution**, de n'en rien dire à personne, surtout pas aux médias qui nous harcelaient de questions sur ce point précis, et de nous organiser de sorte que la totalité des inscrits, tous les participants ou presque, puissent être présents au colloque, non reporté mais seulement déplacé, le lendemain matin, avec très peu de retard, pour prendre part aux conférences et aux débats, ce qui fut tout à fait réussi. L'indignation avait changé de camp, une certaine colère s'y faisait sentir aussi, et les efforts de tous ont fait de cette journée de réflexions et d'échanges, une réussite remarquée.

    Le matin même était paru sur une page presque entière de La Provence l'entretien que nous y avons donné [Gérard POL pour Lafautearousseau] et que l'on pourra tenter de lire si l'on se reporte à l'illustration en haut de page. L'article répond aux caractéristiques habituelles des publications de La Provence, telles que nous les avons évoquées plus haut. Tout l'attirail habituel y est : le titre, les substantifs, les verbes, les adjectifs, les insinuations ... Les propos que nous y tenons sont à IMG_0853.JPGlire - au moins pour partie - au prisme de la partialité et de la propagande médiatique .... 

    Le Colloque a été ouvert autour de 10 heures par Jean Gugliotta, président de l'Union Royaliste Provençale et Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine et de la Nouvelle Revue Universelle, en compagnie de Christian Franchet d'Espèrey son rédacteur-en-chef, devant une salle comble.   

    * Rues Sainte-Victoire et Edmond Rostand à Marseille

    ** Novotel, avenue du Prado.  

  • Décidément, le « Colloque Maurras » d'aujourd'hui à Marseille fait le buzz ! Mais avec des sommets de sectarisme et de désinformation !

     

    Des « indignations » peu nombreuses mais véhémentes, accusatrices, et en un sens liberticides, souvent assorties, même, de diverses menaces de violences physiques, se sont exprimées ici et là sur le fait qu'un Colloque Maurras doit se tenir aujourd'hui à Marseille. 

    L'affaire a été largement amplifiée par les médias qui ont parlé de Marseille comme d'une ville « indignée », prenant le sectarisme de quelques-uns pour le souci de toute une ville. Version évidemment ridicule ! Qui fait seulement le jeu des protestataires de l'ultra-gauche, soudainement transmués en indignés. relayés par le sulfureux Médiapart.  Quant à leur vision de Charles Maurras, elle est faite le plus généralement de simple méconnaissance, qui les amène à reprendre de purs clichés, et parfois faite de haine ou de rancoeurs anciennes, idéologiques ou communautaristes. 

    Vendredi matin, à 7 h 30, France Inter a même ouvert son flash d'information de 7 h 30 sur ce sujet. Nous mettons leur reportage en ligne, ci-dessous, pour que chacun puisse en prendre connaissance.  C'est, en effet, un sommet de sectarisme et de désinformation !

    Mais c'est confirmé : le colloque « Charles Maurras, l'homme de la politique » aura bien lieu aujourd'hui, samedi 21 avril. 

    A la une de France Inter hier matin au flash infos de 7h30 :  
     
    « Indignation à Marseille où l'Action Française organise un colloque sur Charles Maurras dans un couvent dominicain »
     

     

  • Anarchie & violences d'extrême gauche partout ! L'Action Française Toulouse écrit au maire de Toulouse et au doyen de l'université

    A Toulouse, l'extrême gauche colonise et bloque l'université du « Mirail

     

    2293089609.14.jpgDans cette lettre ouverte adressée au maire de Toulouse et au doyen de l'Université Toulouse Jean Jaurès, l'Action Française Toulouse dénonce la ségrégation raciale organisée au sein même de l'université du Mirail et appelle le maire de Toulouse à évacuer cette ZAD. En ajoutant : « Les entorses à la loi sont trop nombreuses ». L'anarchie et les violences d'extrême-gauche que les pouvoirs publics laissent s'installer en France à l'université et dans de nombreux autres secteurs finissent en effet par devenir insupportables pour une majorité de nos concitoyens. Mais, comme l'écrit avec raison un commentateur : « Bombarder la Syrie, c’est facile ; mater les antifas, c’est plus compliqué ! »   LFAR 

     

    30716505_518376808557647_5352830003720249588_n.jpgLe 16 avril 2018

    A l'attention de M. le Maire de Toulouse

    Et de M. le Doyen de l'Université Toulouse Jean Jaurès

     

     

     

    Lettre ouverte

    Signalement d'une activité à caractère ouvertement discriminatoire à l'Université Toulouse 2 Jean Jaurès (« 10 jours d'autodéfense populaire »), le 18 avril 2018

    M. le Maire, M. le Doyen de l'université,

    Nous prenons aujourd'hui l'initiative de vous écrire au sujet d'une situation alarmante à l'université du Mirail. C'est avec indignation que nous venons d'apprendre le déroulement de « 10 jours d'autodéfense populaire » au sein même de l'Arche du Mira, le mercredi 18 avril. Outre les ateliers « autodéfense numérique », « enregistrement rap » et autres fantaisies, ce singulier festival prévoit la projection d'un reportage « en non-mixité personnes racisées ». Il faut comprendre : réservé aux non-blancs.

    Cela est inacceptable, car il s'agit de la discrimination pure et simple au sens du Code pénal. En effet, nous nous permettons de rappeler que l'article 225-1 de ce Code dispose : « Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les personnes physiques sur le fondement de leur origine, (…) de leur appartenance ou de leur non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une Nation, une prétendue race », et l'article 225-2 1° « La discrimination définie aux articles 225-1, à 225-2, commise à l'égard d'une personne physique ou morale, est punie de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende lorsqu'elle consiste : à refuser la fourniture d. bien ou d'un service ».

    En l'espèce, il est clairement fait une telle distinction, afin de réserver à une catégorie déterminée de personnes un service {la projection). Ces faits semblent répréhensibles pénalement, et nous nous permettons de demander au moins que l'activité soit annulée. La violation est ici flagrante.

    Fig.jpgAprès avoir compromis l'avenir de milliers d'étudiants et dédaigné la liberté d'étudier en prolongeant un blocage inexplicable au sein d'AG ahurissantes, après avoir dévasté l'université qui n'est plus qu'une ZAD, une minorité d'agitateurs se permet encore d'enfreindre les lois et la morale par l'organisation d'événements discriminatoires. Le déroulement d'un tel festival constitue un affront à votre autorité et un profond mépris des étudiants.

    Cette situation est véritablement révoltante. Aussi, nous vous exhortons à prendre toutes les mesures qu'Il convient de mettre en place, afin que soient rétablis le droit et la liberté d'étudier. Vous ne pouvez permettre qu'une telle situation persiste impunément.

    Veuillez agréer, Monsieur le Maire, Monsieur le Doyen, l'expression de nos sentiments les meilleurs.  •

    L'Action Française Toulouse

    toulouse@actionfrancaise.net